Madame mouche devient agressive après le sexe


Les mouches que l’on nomme communément mouche à vinaigre sont agressives après l’accouplement par le mâle même si la femelle est stérile ou non. Alors qu’un mâle stérile n’a fait d’effet sur le comportement des femelles sans que les chercheurs ne savent pas trop pourquoi, mais la réponse est sûrement dans le fluide du mâle apte à procréer
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Madame mouche devient agressive après le sexe

 

La drosophile, une minuscule mouche aux yeux rouges.... (Photo fournie par le laboratoire de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ)

La drosophile, une minuscule mouche aux yeux rouges.

PHOTO FOURNIE PAR LE LABORATOIRE DE DIAGNOSTIC EN PHYTOPROTECTION DU MAPAQ

 

Agence France-Presse

La femelle drosophile, une minuscule mouche aux yeux rouges, devient agressive après l’accouplement, un changement brutal de comportement causé par la semence de son compagnon selon une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Agressivité envers les autres femelles, rejet des avances du sexe opposé, perte d’intérêt pour le sexe … le comportement de la femelle drosophile, également appelée mouche à vinaigre, change après l’acte sexuel sans que l’on n’ait jamais déterminé ce qui déclenche ce basculement.

Eleanor Bath, du Département de zoologie de l’Université d’Oxford et ses collègues, ont observé des centaines de Drosophila melanogaster: des femelles vierges, d’autres fraîchement, accouplées, ou encore des drosophiles génétiquement modifiées (des femelles rendues incapables de produire des oeufs et des mâles rendus incapables de produire du sperme).

Selon les résultats de l’étude, la fécondation – la nécessité de nourrir et protéger sa progéniture — n’est pas responsable du changement de comportement des femelles, car après l’accouplement elles deviennent toutes agressives, même celles rendues stériles.

Les expériences incluant les mâles « sans sperme » se sont avérées plus concluantes.

« Nous avons constaté que les mouches femelles qui reçoivent des spermatozoïdes des mâles lors de l’accouplement sont plus agressives envers les autres femelles que les femelles qui ne reçoivent pas de sperme », explique à l’AFP Eleanor Bath.

La semence serait donc responsable de ce brutal changement de comportement, même si les chercheurs avouent ne pas encore savoir exactement quelle protéine du fluide pourrait être impliquée. Selon la chercheuse, il est possible que les protéines du liquide séminal soient également synonymes d’agressivité chez d’autres espèces. Chez d’autres insectes bien sûr, mais également chez des vertébrés – des oiseaux et des mammifères.

http://www.lapresse.ca/

L’influence d’un nouveau mâle dominant


C’est ce que j’appelle de la soumission totale aux mâles dominant. Ce genre de babouins sont prêt a sacrifier une génération avant même leur naissance pour être mieux disposer au nouveaux chef du clan … C’est triste quand même …
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L’influence d’un nouveau mâle dominant

Deux soeurs géladas et leurs petits

Deux soeurs et leurs petits © Noah Snyder-Mackler

Les géladas femelles interrompent leur propre gestation lorsqu’un nouveau mâle prend en charge le groupe, ont découvert des scientifiques américains.

Les primatologues avaient déjà établi que ces babouins vivent en groupe de plusieurs femelles et d’un mâle. Ils savaient aussi que lorsqu’un mâle en chasse un autre plus âgé, il tue généralement toute sa descendance.

Le fait d’interrompre la gestation de leur petit évite aux femelles d’investir de l’énergie dans la naissance puis dans les soins d’une progéniture « condamnée », pensent la chercheuse Elia Roberts et ses collègues de l’Université du Michigan.

On a déjà observé un phénomène semblable, appelé l’« effet Bruce », chez des rongeurs en captivité, mais il n’était pas clair qu’il se produit naturellement.

Pour le démontrer, l’équipe a étudié une population de géladas sauvages dans le Parc national du Simien, en Éthiopie. Elle a examiné le déroulement des naissances en lien avec la prise de pouvoir par un mâle. Elle a également analysé le taux d’hormones des femelles gestantes à partir d’excréments prélevés sur le terrain, afin de déterminer le moment des conceptions.

Ainsi, dans 80 % des cas, les femelles arrêtent la gestation de leur petit dans les semaines qui suivent l’arrivée d’un nouveau chef.

Autre avantage : celles qui mettent fin à leur gestation seront disponibles plus rapidement pour s’accoupler avec le chef de clan et donner naissance à un petit dont il sera le père.

L’arrêt de la gestation offrirait également un bénéfice adaptatif aux femelles.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Science.

http://www.radio-canada.ca

Pour survivre, il faut savoir quel petit tuer


Un comportement qui est bien cruelle, mais malheureusement quelques fois nécessaire quand la survie des petits perroquets australiens est en danger. A cause d’inondation il y a un choix a faire .. Sauver les femmes ou les mâles
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Pour survivre, il faut savoir quel petit tuer

perroquet eclectus roratus

Par Fabien Goubet,

Parfois la survie se résume à un dilemme cornélien : qui dois-je tuer, ma fille ou mon fils ?

Ces perroquets australiens y font souvent face. Lorsqu’ils subissent des situations difficiles pour leur survie, ils tuent leurs petits mâles et épargnent les femelles. Un comportement en totale contradiction avec les lois de l’évolution.

Eclectus roratus a pour habitude de construire son nid dans des vieux troncs d’arbres, qui abritent de nombreuses cavités. Lorsqu’il pleut, il arrive fréquemment que ces trous soient inondés. Bizarrement, c’est durant ce genre d’épisodes critiques pour la survie des petits du nid que les mères décident de tuer leurs mâles. Un choix qui parait incompréhensible, puisqu’un excès de femelles dans une population conduit à une lutte intestine pour trouver des partenaires sexuelles.

D’après Robert Heinsohn, de l’université de Canberra, si les mères opèrent ce choix fatal, c’est parce que les petites femelles perdent leur duvet au profit de plumes une semaine avant les mâles. Ainsi lors de l’inondation du nid les femelles ont plus de chances de s’échapper puisqu’elles sont plus à même de voler. Du point de vue de la mère, c’est une économie d’énergie conséquente, qui n’aura pas à s’occuper d’un petit mâle totalement dépendant.

Reste à voir comment survivrait toute une population de ces perroquets en cas de pluies intenses et répétées : le ratio mâles / femelles pourrait alors être complètement déséquilibré. Mais l’Australie est plus sujette aux sècheresses qu’aux inondations.

http://www.lebardessciences.com

Le saviez-vous ► Dans le doute, le calamar féconde tout ce qui bouge, mâle ou femelle


Semer a tout vent .. pour avoir une progéniture.. on peut imager cela pour le calmar qui a une vie adulte pas très longue …
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Dans le doute, le calamar féconde tout ce qui bouge, mâle ou femelle


Un spécimen de Octopoteuthis deletron

Comment faire pour trouver l’âme soeur et être sûr de procréer lorsqu’on nage en eaux profondes ?

Une espèce de calamar du Pacifique a trouvé la solution pour multiplier ses chances: féconder tout ce qui bouge, mâle ou femelle, en espérant que ce ne sera pas un coup dans l’eau.

La vie sexuelle de l’Octopoteuthis deletron, qui évolue entre 400 et 800 mètres de profondeur, n’a pourtant rien de très réjouissante.
Une fois atteinte sa maturité sexuelle, le calamar ne connaît qu’une brève période de reproduction puis meurt rapidement, qu’il ait ou non réussi à transmettre son matériel génétique à une femelle.


Le pauvre céphalopode ne peut même pas espérer connaître un instant de plaisir puisqu’il ne copule pas réellement: il se contente de déposer des "spermatophores", petits paquets contenant sa semence, sur le corps de sa partenaire à l’aide d’un appendice allongé qui ne ressemble que vaguement à un pénis. Les petits sacs libèrent alors la semence qui s’implantent dans les tissus de la femelle, et voilà sa descendance assurée.

Reste encore à trouver la partenaire adéquate, ce qui n’est pas chose aisée dans les eaux sombres du Pacifique oriental, d’autant plus que mâles et femelles de cette espèce vivent isolés les uns des autres et ne présentent que très peu de caractéristiques physiques leur permettant de se différencier.

Dans le doute, et pour optimiser ses chances de procréer, il semble que le mâle féconde systématiquement un membre de la même espèce passant à sa portée, qu’il s’agisse d’une femelle ou d’un mâle comme lui,
indique une étude publiée mardi par la revue Biology Letters de la Royal Society britannique.

C’est la découverte de cadavres de calamars mâles portant des spermatophores qui a mis la puce à l’oreille d’Hendrik Hoving, biologiste à l’Institut de recherches de l’Aquarium de Monterey, en Californie.


Il a donc décidé d’utiliser un robot sous-marin télécommandé
(ROV) pour aller directement observer le comportement de l’Octopoteuthis. Sur 108 membres de cette espèce filmés par le ROV, seuls 39 ont pu être sexués par les scientifiques. Parmi ces spécimens, 19 étaient porteurs de spermatophores: neuf mâles et dix femelles.

Chez les mâles, ces sacs de semence étaient implantés dans des zones hors d’atteinte du "pénis" ce qui exclut la possibilité qu’ils se les soient eux-mêmes implantés,
relève l’étude.

"Apparemment, il est moins coûteux pour cette espèce de perdre du sperme sur un autre mâle que de développer des mécanismes de discrimination sexuelle et de parade amoureuse, ou encore de renoncer à s’accoupler", concluent les chercheurs.

http://actualites.ca.msn.com