Le ciel canadien zébré d’étranges lacérations multicolores


Un phénomène naturel qui peut aussi certaines fois accompagner par la pollution lumineuse donne des images féériques par temps froid en hiver au Canada.
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Le ciel canadien zébré d’étranges lacérations multicolores

 

"Light pillars" Piliers de lumière

Les « colonnes de lumière » (light pillars en anglais) sont un étrange phénomène optique qui survient par grand froid en présence d’une source lumineuse (soleil ras, ou pollution lumineuse).

TIMMY JOE ELZINGA

Par Sarah Sermondadaz

Par temps très froid, en présence de cristaux de glace en suspension dans l’air, le ciel nocturne peut se parer d’étranges colonnes de lumière.

Explications et exemples en images.

SCIENCE FICTION. Salut rituel Jedi, sabres laser droit dirigés vers le ciel ? Arrivée imminente des extra-terrestres ? Rien de tout cela. La photo ci-dessus a été réalisée en Ontario (Canada) sans trucage. Elle s’explique par la survenue d’un phénomène optique particulier lié au grand froid et à la présence d’une source lumineuse, au crépuscule ou la nuit. Une manifestation céleste lumineuse (on parle de photométéore) qui est d’ailleurs apparentée au fameux arc-en-ciel !

Quand la glace brille de mille feux

Qui donc a laissé la lumière allumée ? Les fautifs sont les cristaux de glace en suspension dans l’air par temps très froid (en météorologie, on parle de poudrin de glace). Pour la photo canadienne, la température avoisinait par exemple les – 18°C. Par temps dégagé, lorsque les conditions atmosphériques sont exemptes de turbulences, les cristaux de glace dans l’air peuvent s’aligner selon un plan proche de l’horizontale et former un empilement vertical. Ils se comportent alors comme des miroirs horizontaux, et réfléchissent massivement la lumière.

Oui, mais quelle lumière ? Elle peut provenir du soleil ou de la lune, lorsque ces astres sont bas sur l’horizon… mais également de la pollution lumineuse (phares de voiture, éclairage urbain…) présente la nuit dans les lieux habités par l’être humain. La dernière catégorie, à l’origine de colonnes multicolores, est pour le moins impressionnante visuellement.

Exemple de colonne lumineuse due à la lumière rasante du soleil / Crédits : Domaine public

Un phénomène similaire observé à Laramie, dans le Wyoming (États-Unis) / Crédits : Christoph Geisler

La France, pays des Lumières ?

Et en France ? On peut parfois y observer ce type de manifestations hivernales, en témoigne l’image  voir ici  publiée par le site Météo Europe.

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Le Saviez-Vous ► Histoires de pleine lune


La lune, l’astre de la nuit qui inspire toujours les amoureux, les poètes et les scientifiques. La nouvelle lune, la pleine lune, la lune bleue, l’éclipse lune … sont toujours des phénomènes intéressants. Et il y a les croyances comme celle du loup-garou, ou encore des trucs de grand-mère pour des vêtements plus blancs qui n’est parait-il pas tout à fait faux, sans compter les naissances et certaines maladies mentales …
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Histoires de pleine lune

A full moon rises behind U.S. Border Patrol... (photo Mike Blake, archives reuters)

A full moon rises behind U.S. Border Patrol agent Josh Gehrich as he sits atop a hill while on patrol near Jacumba, California, U.S., November 14, 2016. REUTERS/Mike Blake SEARCH « WILD HORSE » FOR THIS STORY. SEARCH « WIDER IMAGE » FOR ALL STORIES. TPX IMAGES OF THE DAY

PHOTO MIKE BLAKE, ARCHIVES REUTERS

 

ISABELLE MORIN
La Presse

L’astre de la nuit a joué divers rôles dans l’histoire de l’humanité, dont celui d’horloge naturelle. Il a aussi servi de prétexte pour expliquer l’inexplicable. Jamais il ne nourrit autant l’imaginaire que lorsqu’il est bien rond dans le ciel.

LE MOTEUR DES MARÉES

La Lune attire à des degrés divers tout ce qui est sur Terre – de la croûte terrestre, qui se soulève de 10 à 20 cm deux fois par jour, aux grandes étendues d’eau. Cette attraction se manifeste de manière évidente dans le phénomène des marées : comme l’eau est fluide, elle se répartit autrement sur la surface de la Terre, donnant l’impression que l’océan se gonfle et se rétracte.

Quand la Lune est aux antipodes du Soleil, comme c’est le cas lors de la pleine lune et de la nouvelle lune, l’influence de ces deux astres s’additionne, provoquant ainsi des marées plus fortes. Ce phénomène est amplifié lorsque la Lune est à son périgée – autrement dit, au point de son orbite le plus proche de la Terre, ce qui se produit tous les 13 mois.

La prochaine pleine lune périgéenne, ou « super lune », aura lieu le 1er janvier 2018. Comme c’est l’hiver et qu’il y a plus de tempêtes, on peut d’ores et déjà anticiper des inondations sur les côtes, prévient Marc Jobin, astronome au Planétarium de Montréal.

« S’il n’y a pas de glace qui s’est formée pour protéger le rivage, Percé est mieux d’attacher son reste de bord de mer ! »

La durée d’un cycle lunaire est en moyenne de 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 3 secondes.

DES TROUS PARTOUT

La Lune est constituée essentiellement de roche. Comme il n’y a ni eau, ni air, ni sable pour offrir une résistance ou éroder sa surface, n’importe quel caillou qui y tombe forme un trou.

À CHAQUE PLEINE LUNE SON NOM

Chez les anglo-saxons, chaque pleine lune porte un nom qui lui est propre selon le mois et les événements qui s’y rapportent : par exemple, la pleine lune des fraises (Full Strawberry Moon) a lieu en juin, la pleine lune de neige (Full Snow Moon), en février.

LA LUNE BLEUE

« Blue Moon ». Ces mots vous évoquent peut-être une célèbre chanson. Sachez qu’ils font aussi référence à la deuxième pleine lune d’un même mois. La dernière lune bleue a eu lieu en juillet 2015 ; les prochaines, en janvier et mars 2018. Lorsqu’on dit « once in a blue moon » (une fois par lune bleue), on veut dire qu’une chose n’est pas impossible, mais qu’elle ne risque pas de se présenter de sitôt !

DES VÊTEMENTS PLUS BLANCS QUE BLANCS

Étendre ses vêtements dehors les nuits de pleine Lune les rendrait plus blancs et pourrait même venir à bout des taches tenaces, selon une croyance de grands-mères.

« Il y a une part de vrai dans cette histoire, mais ce n’est pas à cause de la Lune elle-même, soutient Robert Lamontagne. Lorsqu’elle nous paraît très claire, c’est que le ciel est sans nuages et que le taux d’humidité est faible. Les nuits sont alors plus fraîches. Il se crée donc un peu plus de rosée qui va blanchir les draps, parce qu’elle est légèrement oxygénée, un peu comme du peroxyde. »

LA FACE CACHÉE DE LA LUNE

La Lune tourne sur elle-même à un rythme semblable à celui de sa révolution autour de la Terre. Résultat, on voit toujours la même face de notre satellite, à peu de choses près, et ce, peu importe où l’on se situe sur le globe. Les Soviétiques n’ont réussi l’exploit de photographier sa face cachée qu’en 1959.

Son côté visible de la Terre n’est cependant pas dénué d’intérêt. Dans ses dessins, certains décèlent le visage d’un sympathique personnage. Les populations de l’hémisphère Sud y voient plutôt un lapin. Pour l’observer (et épargner le prix d’un billet d’avion), renversez complètement la tête par soir de pleine lune.

QUAND HERGÉ S’INSPIRE DE COLOMB

Beaucoup de fausses croyances sont associées à la Lune, mais en découlent tout de même de bonnes histoires vraies. Sachant qu’une éclipse lunaire allait se produire, Christophe Colomb aurait utilisé ses connaissances en astronomie auprès des tribus aborigènes qui le gardaient captif, en menaçant de faire disparaître la Lune. Hergé s’est par la suite inspiré de cette histoire dans Tintin et le temple du Soleil, à une nuance près : Tintin tire profit d’une éclipse solaire.

LA LÉGENDE DES LOUPS-GAROUS

Selon le folklore populaire, des hommes se transforment en loups les soirs de pleine Lune. Jusqu’au XVIIIe siècle, ces présumées créatures étaient pourchassées. Des hommes ont d’ailleurs payé ces croyances de leur vie à la suite d’horribles souffrances. Des maladies pourraient avoir été à l’origine de ces croyances, comme le mentionne l’un des fondateurs de l’Organisation pour la science et la société, Ariel Fenster, dans un extrait de son blogue publié dans Sciencepresse.ca.

La lycanthropie clinique est un trouble psychiatrique selon lequel un sujet se croit transformé en loup. En raison d’un dérèglement hormonal, l’hypertrichose provoque une pilosité excessive, notamment au visage. Les personnes atteintes d’un type de porphyrie présentent, quant à elles, différentes caractéristiques des loups-garous, dont une sensibilité à la lumière ainsi qu’une coloration rougeâtre des ongles et des dents causée par la destruction de certains tissus.

Source d’hystérie et d’autres maux

Il y a quelques années, un chercheur de l’Institut de recherche sur les exoplanètes, le professeur Pierre Bastien, a analysé les anciens registres des naissances de la colonie française, des données « pures », puisqu’il n’y avait pas d’obstétrique ou d’électricité à l’époque. Ses statistiques ont permis de constater qu’il n’y a aucune corrélation entre la pleine Lune et le nombre de naissances.

La professeure à l’École de psychologie de l’Université Laval Geneviève Belleville s’est quant à elle intéressée à l’influence de cet astre sur la santé mentale. En passant en revue les cas de 771 personnes qui se sont présentées aux urgences entre 2005 et 2008, son équipe a pu constater qu’il n’y a aucun lien entre la pleine Lune et la détresse psychologique.

L’un des arguments évoqués pour expliquer ces croyances est que la Lune a une influence sur les marées. Puisque le corps humain est composé à plus de 60 % d’eau, il serait forcément soumis au même phénomène. Suivant cette logique, nous pourrions voir des marées dans notre bain, commente l’astrophysicien Robert Lamontagne, de l’Université de Montréal.

 « Cet effet ne fonctionne que sur les grandes quantités d’eau et de sol, précise-t-il. Un camion qui passe dans la rue en face de chez vous a plus d’effet sur votre corps que la Lune. »

Les croyances sont malgré tout tenaces, même au sein du personnel médical.

« Il existe ce qu’on appelle « la prophétie autoréalisante », c’est-à-dire que lorsqu’on a une croyance particulière, on est plus attentif aux informations qui confirment cette croyance, soutient Geneviève Belleville. Il y a juste les gens qui croient aux miracles qui voient des miracles. Les gens qui croient à l’influence de la pleine Lune vont voir l’influence de la pleine Lune. »

Des phénomènes liés à la pleine lune

 

Éclipses de Lune

 

Lors d’une éclipse lunaire, le Soleil, la Terre et la Lune se trouvent alors sur le même axe.

PHOTO BEN CURTIS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

C’est nécessairement à la pleine lune que les éclipses lunaires se produisent. Soleil, Terre et Lune sont alors dans le même axe.

« Lorsque l’alignement est vraiment parfait, la Lune passe directement dans l’ombre de la Terre », explique l’astronome Marc Jobin, ce qui peut durer aussi peu que quelques minutes à près de 3 h 30 min

Avis aux voyageurs : on pourra cette année observer une éclipse lunaire partielle le 7 août dans l’océan Indien.

Quand la lune rougit

La Lune doit les teintes dorées ou orangées qu’elle arbore parfois à la poussière, à l’humidité et à d’autres particules en suspension dans l’air agissent à l’instar d’un filtre et rougissent la lumière.

PHOTO PETER KOMKA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

La Lune se couvre parfois de teintes dorées ou orangées.

« L’été, il y a souvent des périodes de canicule, ce qui sous-entend qu’il y a beaucoup de poussière, d’humidité et d’autres particules en suspension dans l’air, dit le spécialiste du Planétarium. Elles agissent comme un filtre et rougissent la lumière, particulièrement lorsque les astres sont très bas, comme au lever de lune. »

La super Lune

La Lune est alors à son point le plus près de la Terre – son « périgée ». Elle peut ainsi paraître jusqu’à 14 % plus grosse et 30 % plus brillante qu’à l’ordinaire.

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De nouvelles vidéos de Pluton et sa lune Charon


On part en voyage avec la sonde New Horizons qui a survoler Pluton et la lune Charon. Attachez bien vos ceinture …. avec ces 2 vidéos
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De nouvelles vidéos de Pluton et sa lune Charon

 

Pluton/ New horizons

Parmi les événements marquants de l’année 2015, le survol de Pluton par la sonde américaine New Horizons à 4,7 milliards de kilomètres de la Terre.

©HO / NASA / AFP

Joël Ignasse

Sciences et Avenir

Elles sont issues du survol de ces deux astres par la sonde New Horizons en 2015. 

C’était il y a déjà deux ans : le 14 juillet 2015, la sonde New horizons de la NASA passait à 12 500 km au-dessus de la planète naine Pluton et avec ses sept instruments scientifiques décortiquait cet astre comme jamais il ne l’avait été auparavant. Durant son bref passage, l’engin a également pu observer Charon, la plus grosse des lunes de Pluton. Depuis, l’agence spatiale américaine présente régulièrement de nouvelles images acquises durant ce périple dont quelques unes sont réunies dans ce diaporama.

Comme dans un vaisseau

Pour célébrer les deux ans de ce survol historique, la Nasa a réalisé deux petits films qui donnent une idée de ce verrait un humain à bord d’un vaisseau spatial survolant Pluton et Charon. Les images proviennent toutes de New Horizons et pour reconstituer le relief, les scientifiques ont utilisé des modèles numériques. Les hauteurs des montagnes ou des  cratères sont accrues de deux à trois fois dans ces films pour souligner la topographie et les couleurs des surfaces ont également été améliorées pour faire ressortir les détails.

Survol de Pluton. Crédit : NASA/JHUAPL/SwRI/Paul Schenk and John Blackwell, Lunar and Planetary Institute

La vidéo de Pluton commence au-dessus de la plaine Spoutnik, qui forme la partie gauche du cœur de Pluton, encore appelé région Tombaugh – du nom de Clyde Tombaugh découvreur de la planète naine en 1930. Cette zone est recouverte d’un énorme glacier de quatre kilomètres de profondeur et de mille de large, composé principalement de glace d’azote. Elle se poursuit à l’ouest de la région Tombaugh par le survol de la Cthulhu Macula, une région très sombre, puis par un contournement par le Nord du cœur de Pluton qui s’achève à l’est au-dessus des Tartarus Dorsa, un système de failles de plusieurs centaines de mètres de profondeur.



Survol de Charon. Crédit : NASA/JHUAPL/SwRI/Paul Schenk and John Blackwell, Lunar and Planetary Institute

Le survol de Charon commence par l’hémisphère survolé par la sonde puis se poursuit par un passage dans le profond et large canyon de Serenity Chasma. La vue se déplace ensuite vers le nord, passant sur le cratère Dorothy Gale et la capote polaire sombre de Mordor Macula. Le vol se dirige enfin vers le sud, jusqu’aux plaines équatoriales relativement plates de Vulcan Planum et les montagnes de Clarke Montes.

Où est New Horizons ? 

Après son survol du système plutonien, la sonde New Horizons a continué son chemin pour explorer la ceinture de Kuiper. Cette zone, qui s’étend au-delà de l’orbite de Neptune, de 30 UA à 100 ou 150 UA du Soleil, contient des millions voire des milliards de corps glacés dont certains forment les comètes à courte période comme 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, cible de la sonde Rosetta. Le prochain objectif de la sonde et l’un de ces petits corps appelé 2014 MU69 qu’elle doit survoler le 1er janvier 2019. C’est un gros rocher qui mesure environ 45 kilomètres de diamètre soit à peine 1% de la taille de Pluton. Il appartient à une classe d’objets complètement différente de la planète naine mais les scientifiques n’en savent pas beaucoup plus quant à sa composition. C’est l’une des raisons du choix de cette cible par la Nasa. En attendant cette rencontre, la sonde est en hibernation. Elle sera réveillée début 2018 pour une série d’observations et des corrections de trajectoires puis à nouveau mise en sommeil pour être réactivée quelques semaines avant son rendez-vous.

Situation de la sonde le 17/07/2017. Crédit : The Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory LLC.

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Le Saviez-Vous ► 10 astéroïdes qui pourraient nous tomber sur la tête


Les Gaulois avaient-ils raison de craindre que le ciel tombe sur leur tête. Depuis toujours des astéroïdes, météorites ont traversé le système solaire et quelqu’uns sont tombé sur Terre et ont fait des dommages considérables. Mais la Terre a survécu, enfin pour le moment.
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10 astéroïdes qui pourraient nous tomber sur la tête

 

Venus des confins du système solaire, ces astéroïdes pourraient semer la destruction sur Terre. Les astronomes tentent de les identifier et de mesurer les risques qui pèsent sur la planète. Voici le portrait-robot des fauteurs d’Armageddon qui pourraient bientôt croiser notre chemin.

l'impact d'un astéroïde pourrait provoquer une explosion équivalente à des

L’impact d’un astéroïde pourrait provoquer une explosion équivalente à des dizaines de bombes atomiques © James Thew – Fotolia.com

2007 VE191 : c’est pour l’an prochain !

le vendredi 27 novembre 2015, l'astéroïde 2007 ve191 sera au plus près de la

Le vendredi 27 novembre 2015, l’astéroïde 2007 VE191 sera au plus près de la Terre © marcel – Fotolia.com

Voilà le danger le plus imminent. L’astéroïde 2007 VE191 va nous frôler le 27 novembre 2015 . Selon les astronomes, il y a une chance sur 63 000 pour que le rocher s’écrase ce jour-là avant de faire un deuxième passage « chaud » le 26 novembre 2026. Si cet astéroïde circule vite (plus de 60 000 km/h), il n’est pas le plus gros de notre sélection. N’empêche : en 1908, un objet légèrement plus petit avait explosé en Sibérie, couchant des arbres sur des dizaines de kilomètres et produisant la même puissance qu’une bombe atomique.

 Dimension : 63 mètres

Vitesse : 60 900 km/h.

Probabilité de collision : 1 chance sur 63 000

Date d’impact la plus probable : vendredi 27 novembre 2015

2009 FD : l’ennemi numéro 1 de la Terre

on distingue a peine sur cette image cet objet céleste d'une taille d'environ

On distingue a peine sur cette image cet objet céleste d’une taille d’environ 500 mètres. © ESO

C’est un point sur cette image, mais pour les astronomes, c’est le plus grand danger qui menace la Terre. 2009 FD est un objet géo-croiseur, classé premier danger par le système d’alerte Sentry. L’objet a déjà frôlé le globe à plusieurs reprises depuis sa découverte en 2009. Il pourrait s’écraser sur le plancher des vaches à la fin du XXIIe siècle. Selon les astronomes, une collision avec cet objet plus grand que la Tour Eiffel causerait une explosion de 2 800 mégatonnes et la formation d’un cratère de 6 kilomètres de largeur. C’est 56 fois plus d’énergie que la bombe atomique la plus puissante jamais déclenchée. Les conséquences sur la vie et le climat seraient catastrophiques.

Dimension : 470 mètres

Vitesse : 57 000 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 345

Date d’impact la plus probable : mardi 29 mars 2185

29075 1950 DA : un géant destructeur

1950 da avait disparu des radars. cet astéroïde mesure plus d'un kilomètre de

1950 DA avait disparu des radars. Cet astéroïde mesure plus d’un kilomètre de largeur. © NASA

Il est loin, mais il est gros. Très gros. 29075 1950 DA est un astéroïde découvert en 1950 mais dont on a ensuite perdu la trace dans le cosmos. L’objet mesure 1 300 mètres : c’est un peu comme si une montagne de la taille du Puy-de-Dôme se promenait à 50 000 kilomètres par heure au-dessus de nos têtes. L’énergie dégagée par l’impact serait vingt fois supérieure à celle dégagée par une collision avec 2009 FD. Un scénario qui signerait probablement la fin de la civilisation. Heureusement, il reste du temps avant son arrivée dans notre secteur : le prochain passage à proximité de la Terre est prévu pour l’an… 2880.

Dimension : 1,3 kilomètre

Vitesse : 50 760 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 4 000

Date d’impact la plus probable : dimanche 16 mars 2880.

 

101955 Bennu : l’entêté du XXIIe siècle

la sonde spatiale osiris-rex va tenter, en 2016, de ramener un échantillon du

La sonde spatiale OSIRIS-Rex va tenter, en 2016, de ramener un échantillon du sol de Bennu © NASA/Goddard/University of Arizona

Un dieu égyptien à tête de héron. Voici la mauvaise rencontre que l’on pourrait faire à la fin du XXIIe siècle, période décidément dangereuse du côté du ciel. L’astéroïde 101955 Bennu (ou Bénou, en référence à la divinité), circule autour du soleil en un an et deux mois environ. Problème, il va passer à 78 reprises (!) à proximité de la terre entre 2175 et 2199. Son orbite coupe celui de notre planète au mois de septembre, causant peut-être un blues de la rentrée plus conséquent que d’habitude. Selon le système de surveillance Sentry mis en place par la Nasa, la probabilité de l’impact est de 0.037%.

 Dimension : 490 mètres

Vitesse : 21 600 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 2 700

Date d’impact la plus probable : 24 septembre 2180 et 24 septembre 2185

99942 Apophis : la fin du monde en 2029 ?

les premières estimations étaient très pessimistes. les astronomes avaient

Les premières estimations étaient très pessimistes. Les astronomes avaient envisagé près de 3% de chances pour une collision en 2029. © NASA

A l’été 2004, les astronomes se sont sentis mal. Roy Tucker, David Tholen et Fabrizio Bernatdi avaient découvert un nouvel astéroïde tournant autour du soleil. Problème : selon les premiers calculs, l’objet avait 2,7% de chances de s’écraser sur la Terre le vendredi 13 avril 2029. Ce qui est embêtant quand on considère qu’il pèse 400 milliards de tonnes. De quoi l’appeler Apophis, nom d’un méchant dieu égyptien au corps de serpent. Heureusement, les calculs corrigés ont considérablement amoindri la probabilité de voir ce bout de ciel nous tomber sur la tête. En moyenne, un objet de cette taille tombe sur notre planète tous les 80 000 ans.

Dimension : 330 mètres

Vitesse : 21 100 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 175 000

Date d’impact la plus probable : jeudi 12 avril 2068

1994 WR12 : une bombe dans l’espace

un objet trois fois plus petit a creusé ce cratère de 1 200 mètres de diamètre

Un objet trois fois plus petit a creusé ce cratère de 1 200 mètres de diamètre aux Etats-Unis © IanAtpn – Fotolia

Le problème de cet astéroïde, c’est son côté imprévisible. Découvert en 1994, il se démarque par sa trajectoire pleine de surprises, perturbée par Vénus et Mercure. De plus, il devrait être impossible de faire des calculs plus précis avant un passage en 2044. En tout, il devrait faire plus de 120 passages dans le voisinage de la Terre entre 2054 et 2113. S’il s’écrase sur notre planète, l’objet devrait provoquer une explosion deux fois plus puissante qu’une bombe atomique.

 Dimension : 130 mètres

Vitesse : 34 900 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 10 000

Date d’impact la plus probable : mardi 23 novembre 2088

4179 Toutatis : il repassera par là

mesurant plus de 5 kilomètres, toutatis est le plus gros objet de notre

Mesurant plus de 5 kilomètres, Toutatis est le plus gros objet de notre sélection. Les conséquences d’une collision avec la Terre seraient incommensurables. © E. De Jong and S. Suzuki, JPL, NASA

Toutatis est un fidèle compagnon de la Terre. Tous les quatre ans, cet astéroïde à la trajectoire excentrique vient se promener sur la trajectoire de notre planète avant de repartir vers la ceinture d’astéroïde, située entre Mars et Jupiter. Le problème, c’est que cet objet découvert par des scientifiques français est « perturbé » par la gravitation de la planète bleue, ce qui rend le calcul de sa trajectoire future très complexe. Espérons que le dieu gaulois – qui mesure environ 5 kilomètres – n’aura pas trop envie tomber sur nos têtes.

 Dimension : 5 kilomètres

Vitesse : 60 000 km/h

Probabilité de collision : Faible

Date d’impact la plus probable : Inconnue

2010 RF12 : le plus probable

la chute d'un corps comme celui-ci pourrait ressembler au météore de

La chute d’un corps comme celui-ci pourrait ressembler au météore de Tcheliabinsk, qui était tombé en Russie en 2013, sans faire de victimes © Uncredited / AP / SIPA

Celui-là risque bien de nous tomber dessus. 2010 RF12 a plus de 5 % de chances de s’écraser sur Terre entre 2095 et 2113. C’est beaucoup. Par chance, il ne mesure que 7 mètres de diamètre. C’est suffisant pour faire une immense trainée dans le ciel et provoquer une très forte explosion. Comptons sur l’atmosphère pour ralentir l’astéroïde, mais également sur les océans, qui couvrent 70 % du globe et pourraient limiter le bilan d’une telle chute. L’incident pourrait ressembler à celui de Tcheliabinsk, où un « superbolide » d’une quinzaine de mètres avait explosé en 2013.

 Dimension : 7 mètres

Vitesse : 18 400 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 17

Date d’impact la plus probable : lundi 5 septembre 2095

2000 SG344 : un objet crée par l’homme ?

le 26 juin 1971, la mission apollo 15 décolle. l'objet dangereux pourrait être

Le 26 juin 1971, la mission Apollo 15 décolle. L’objet dangereux pourrait être une partie d’une fusée Saturn V comme celle-ci. © SIPA USA/SIPA

Quand le ciel ne nous envoie pas ses astéroïdes, l’homme en crée ! L’objet 2000 SG344 fait le tour du soleil en 354 jours sur une orbite quasiment similaire à celle de la Terre. Il mesure 37 mètres, ne va pas très vite et s’est baladé dans le secteur de la planète bleue au tournant des années 1960-1970. Des indices qui laissent à penser qu’il ne s’agit pas d’un astéroïde, mais bien d’un débris d’une mission Apollo ou d’un étage de la fusée Saturn V.

 Dimension : 37 mètres

Vitesse : 4 900 km/h

Probabilité de collision : 1 chance sur 714

Date d’impact la plus probable : mercredi 16 septembre 2071

L’objet mystère ?

une collision de ce genre aurait détaché la lune de la terre.

Une collision de ce genre aurait détaché la Lune de la Terre. © Joseph Chiapputo – Fotolia.com

A ce jour, le système Sentry de la Nasa recense 10 000 objets menaçants pour la Terre. Mais chaque année, les astronomes découvrent des dizaines de nouveaux astéroïdes. Ces objets, petits, nombreux et aux trajectoires originales sont souvent difficiles à détecter. Un nouvel astéroïde « fondant » sur nous peut-être découvert à tout moment. Même chose pour les comètes, qui arrivent des confins éloignés du système solaire.

Plus inquiétant encore : les planètes interstellaires. On sait depuis quelques années que l’espace fourmille d’astres, souvent très gros, qui voguent librement dans les immensités de l’univers. Il serait désastreux que l’un d’eux vienne se promener dans notre secteur…

http://www.linternaute.com

VIDEO. ISON: La «comète du siècle» aurait été engloutie par le Soleil


Le soleil semble avoir gagné ce combat inégal contre la comète ISON. Si nous n’avions pu voir le spectacle au moins avec la NASA c’est possible
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VIDEO. ISON: La «comète du siècle» aurait été engloutie par le Soleil

 

Image de la Nasa montrant la comète ISON s'approchant du Soleil, le 28 novembre 2013.

Image de la Nasa montrant la comète ISON s’approchant du Soleil, le 28 novembre 2013. NASA

ESPACE – Même si un maigre espoir de voir la comète réapparaître après son passage près du Soleil existait encore jeudi soir, les astronomes sont très pessimistes…

Les scientifiques lui donnaient un peu moins d’une chance sur deux de survivre, ils étaient encore trop optimistes: la comète ISON, cette immense boule de glace qui a parcouru plusieurs années-lumière pour se diriger tout droit vers notre Soleil, n’a pas survécu à son passage près de l’astre solaire.

Sur les images captées par la Nasa, on voit très clairement la comète et sa queue longue de 90.000 kilomètres approcher du Soleil et, tout près de l’astre, disparaître soudainement.

Vers 21h, les astronomes n’avaient plus guère d’espoir de voir la comète réapparaître.

«Ce qui compose cette comète contient de l’oxygène, et s’il y a de l’oxygène, alors on l’aurait vu sortir du Soleil», commentait ainsi vers 21h Dean Pesnell, du Solar Dynamics Observatory, un satellite d’observation de la Nasa, en direct du live vidéo organisé par l’agence spatiale américaine.

Sous-entendu: la comète s’est désintégrée.

Satané électromagnétisme solaire

Le scientifique laissait tout de même une porte ouverte:

«Dans quelques heures, on en aura la certitude; quand on aura laissé à la queue de la comète la possibilité de se reformer» et donc de redevenir visible. Mais les espoirs semblent bien minces.

Son collègue de la Nasa Alex Young établissait jeudi soir une première théorie expliquant la destruction d’ISON, illustrée par l’image ci-dessous: un nuage électromagnétique provenant du Soleil aurait privé la comète de sa queue, provoquant son anéantissement.

Ce jeudi soir, l’espoir restait permis de revoir ISON après son passage près du Soleil, mais même ces optimistes de scientifiques n’y croyaient plus trop.

«It’s not looking too good», concluait Alex Young, en attendant la confirmation, à venir dans les prochaines heures, de la destruction de la «comète du siècle» par le Soleil.

 

http://www.20minutes.fr

Le cycle


Peut-on qualifier ce texte de poème ou en bout de ligne une réflexion sur les saisons en rapport avec la vie, notre vie
Nuage

Le cycle

Au petit matin, le printemps s’éveille offrant un décor magique
Tendre enfance qui découvre chaque aspect de cette grâce unique
D’une renaissance à une vie cachée donnant arôme, couleur et beauté
Laissant à son compte, les traces de la mort qui autrefois à voulu régné


Le soleil réveille la terre de son état d’engourdissement, pour faire croître la nature
Les larmes du ciel tombent comme pétales de rose sur ce monde d’aventure
La sève enivre les arbres jusqu’aux branches donnant espoir aux bourgeons
Chaque nouvelle pousse qui sort du sol est une annonce de résurrection


Puis, viens l’été, apportant chaleur à des paysages sans fin
Les astres jour et nuit, sentinelles des cieux illuminent chaque destin
De cette période, les ruisseaux chantent leurs poésies en concert avec les oiseaux
La forêt, la campagne sont les seuls refuges où se puise la guérison des maux

L’automne maturité de la vigne, maturité de la vie
Donnant toute saveur aux fruits de la terre habillée de couleurs infinies
Cette entité enchanteresse n’est qu’illusion de bref instant
Car, des signes menaçant apparaissent au cours du temps


Déjà, la fraîcheur semble se mêler au froid pour augmenter les frissons de l’eau
Chacun pour soi ramasse les récoltes pour cacher dans les couffins leurs joyaux
Pendant que le souffle chuchote des sons incompréhensibles réveillant les peurs d’antan
Signalant le départ des uns, le silence des autres, tous souvenirs emportés par le vent


L’hiver, la mort est prête à apparaître au seuil de la vieillesse des saisons
Comme le jour, comme la nuit, le cri de la douleur fait entendre sa funèbre chanson
Pays désertique, seul les arbres nus élancés vers le ciel supplient d’être épargnés
Même, si les nuages opaques semblent faire obstacles aux prières, elles sont écoutées


Ce temps de détresse, serait ce un purgatoire à ce monde d’indifférence?
Du printemps à l’hiver ne sont ils pas des images peintes de bonheur, peines et méfiance?
Si la vie entraîne la mort, la mort est donc la vie en devenir, une résurrection
Ce cycle des époques n’affiche t il pas cet avenir de vie éternelle avec détermination?


Si l’hiver attriste, le printemps et l’été sont source de jouissance
Tandis que l’automne n’est que béatitude pour plus d’aisance
Les saisons peuvent qu’aider à comprendre la destinée
La route qui mènera l’âme soit vers l’enfer, soit vers le paradis mérité

Rachel Hubert (Nuage)
13 Janvier 2002

L’oiseau blessé


Nous avons tous vue un oiseau en détresse, cela me fait penser aussi au chardonneret que Lullaby a trouver et a héberger jusqu’a temps qu’il serait assez fort pour quitter son refuge … l’oiseau blessé est aussi une métaphore pour des personnes sans refuges au temps froid et difficile
Nuage

L’oiseau blessé

Dans les bois, les feuilles tremblent au vent
Craignant la colère des éléments
Les branches  s’élèvent vers le ciel comme prière
Implorant devant le très Haut pour calmer cet ire

Caché au creux d’une vieille souche
L’oiseau blessé se blottit dans sa couche
Frissonnant de toutes ses plumes
Rêvant des chaleurs d’antan avec amertume

Engourdi par le froid, les yeux presque éteints
Son coeur en cavale vers un pays lointain
Recherche dans les astres, un lieu, un asile
Pour enfin quitter ce monde futile

Rachel Hubert (Nuage)
28 Avril 2001