Le Saviez-Vous ► Pesticides : listes 2019 des 12 pires fruits et légumes et des 15 les plus propres


Il est important de laver les fruits et légumes avant de les utiliser pour être consommé, mais il semble que même laver et peler, on peut trouver quand même des pesticides. Certains aliments en contiennent plus que les autres.
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Pesticides : listes 2019 des 12 pires fruits et légumes et des 15 les plus propres


Le groupe américain Environmental Working Group (EWG) a publié en mars ses listes 2019 des 12 fruits et légumes qui contiennent le plus de résidus de pesticides et des 15 qui en contiennent le moins selon une analyse des données du ministère de l’Agriculture.

Avant les tests, tous les produits étaient soigneusement lavés et pelés, comme les consommateurs les préparaient à la maison, ce qui montre que le simple lavage n’élimine pas tous les pesticides.

L’EWG recommande aux consommateurs, dans la mesure du possible, d’acheter des versions biologiques des 12 pires fruits et légumes.

Le rapport attire notamment l’attention sur le chou frisé (ou kale) « qui contient plus de résidus de pesticides que presque tous les autres produits qui se trouvent sur les tablettes des supermarchés ».

Le kale se trouve en 3e position des produits les plus contaminés, après les fraises et les épinards.

Lors de la plus récente série de tests du ministère, plus de 92 % des échantillons de chou frisé cultivés de façon conventionnelle contenaient au moins deux résidus de pesticides ou plus. Certains contenaient jusqu’à 18 pesticides différents. Les résidus sur le kale n’avaient pas été évalués depuis 2009.

Plus de 90 % des échantillons de fraises, de pommes, de cerises, d’épinards, de nectarines et de choux frisés avaient des résidus de deux pesticides ou plus.

Les 13 fruits et légumes les plus contaminés

  1. Fraise

  2. Épinard

  3. Kale (chou frisé)

  4. Nectarine

  5. Pomme

  6. Raisin

  7. Pêche

  8. Cerise

  9. Poire

  10. Tomate

  11. Céleri

  12. Pomme de terre

  13. Piment fort

Les 15 fruits et légumes les plus propres

Plus de 70 % des échantillons des 15 fruits et légumes les plus propres ne contenaient aucun résidu de pesticide.

  1. Avocat

  2. Maïs sucré

  3. Ananas

  4. Pois sucrés congelés

  5. Oignons

  6. Papaye

  7. Aubergine

  8. Asperge

  9. Kiwi

  10. Chou

  11. Chou-fleur

  12. Cantaloupe

  13. Brocoli

  14. Champignon

  15. Melon miel

http://www.psychomedia.qc.ca/

Le Saviez-Vous ► Fruits et légumes toxiques ?


Les fruits et les légumes sont importants pour notre alimentation. Cependant, certains d’entre eux demande des soins particuliers, car ils peuvent nous rendre malade. Soit qu’ils ne faut pas les manger crus, ou que certaines parties ne sont pas consommable, mais peut servir d’insecticides pour le jardin ou encore, ne doit pas être conservé à coté d’autres aliments
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Fruits et légumes toxiques ?


Gros plan sur une dizaine de fèves de haricots rouges déposées sur une table de métal.

Les haricots rouges peuvent contenir de la phytohémagglutinine, une toxine pouvant causer des problèmes de santé chez les humains.

Un reportage d’Alain Roy de L’épicerie

Certains fruits et légumes contiennent naturellement des toxines pour se défendre contre les insectes et des micro-organismes ravageurs.

C’est le cas des crosses de fougères, appelées aussi têtes de violon.

Pour éviter de sérieux problèmes de digestion, la chimiste Anne-Marie Desbiens recommande deux ou trois séquences de trempage et de rinçage, suivies d’une cuisson à la vapeur d’au moins 10 à 12 minutes avant de rincer une dernière fois pour enfin les dorer à notre goût.

Des crosses de fougères, aussi appelées têtes de violon, dans un panier sur une table de bois.

Des têtes de violon

PHOTO : RADIO-CANADA

« C’est la même chose pour les haricots rouges secs, poursuit-elle. Ils contiennent des phytohémagglutinines, une toxine qui peut créer des nausées très sévères, des vomissements et de la diarrhée intense chez l’humain. »

Pour s’en débarrasser, « il faut absolument les faire tremper au moins 5 heures, jeter l’eau, et ensuite les faire cuire une bonne demi-heure » indique Anne-Marie Desbiens, qui ajoute que les haricots rouges en conserve ne posent quant à eux aucun problème, puisqu’ils sont déjà cuits.

Cuire avant de râper

La récente popularité des spiraliseurs, ces appareils qui servent à transformer légumes et fruits en fines spirales et rubans, a causé plusieurs intoxications aux betteraves crues l’année dernière.

Au Québec seulement, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a recensé 80 intoxications déclarées.

« Chez certaines personnes, des vomissements intenses surviennent dans les minutes qui suivent l’ingestion, prévient Mme Desbiens. Si on tient à manger [les betteraves] râpées ou en spirales, il faut quand même les cuire. »

Un des aliments les plus consommés qui soit – mais dont il faut aussi se méfier – est la pomme de terre… verte!

« Quand la pomme de terre est exposée à la lumière, elle crée de la chlorophylle, qui donne la couleur verte. La chlorophylle n’est pas à craindre, mais la lumière va aussi faire sécréter à la patate des glycoalcaloïdes, dont la solanine et la chaconine. Ces molécules-là sont des toxines que la cuisson ne détruit pas. Il faut donc absolument éplucher la pomme de terre de façon à enlever complètement toute trace de vert. »

Gros plan sur une pomme de terre en train de se faire éplucher.

Il faut éplucher les pommes de terre vertes pour éviter la glycoalcaloïde.

PHOTO : RADIO-CANADA

Il faut aussi se méfier des tomates vertes qui « contiennent des tomatines, poursuit Mme Desbiens. Cette toxine va créer des effets semblables à ceux causés par les toxines qu’on trouve dans les pommes de terre qui ont commencé à verdir. Le mûrissement va faire disparaître la tomatine; donc il est important d’attendre qu’elle soit bien rouge. »

Depuis quelques années, on a aussi vu des cas de plus en plus fréquents d’intoxication aux noix de pin.

La cause précise demeure inconnue, mais cette intoxication provoque un goût d’amertume qui envahit la bouche pour quelques jours.

« La même chose peut se produire avec les carottes et le panais, ajoute Mme Desbiens. Si on range ces deux légumes-là à côté de fruits qui dégagent de l’éthylène comme les bananes, ce gaz éthylène là va provoquer la sécrétion d’isocoumarine dans la carotte, puis de xanthotoxine dans le panais. Ces deux molécules vont créer de l’amertume en bouche. »

Avec les premières chaleurs de juin arrive aussi la rhubarbe.

Ce n’est pas d’elle qu’il faut se méfier, mais de ses feuilles! On ne les mange pas, mais Anne-Marie Desbiens nous prévient quand même que celles-ci contiennent des oxalates, des anthraquinones.

« Ces molécules peuvent provoquer des effets sévères comme des nausées, des vomissements, des crampes, des convulsions et si on en mange en grande quantité, de rares cas de décès. D’ailleurs, on peut faire bouillir les feuilles, recueillir le liquide et le pulvériser sur vos fleurs de jardin comme insecticide naturel », suggère-t-elle.

https://ici.radio-canada.ca/

Économiser du temps en cuisine a un coût


    Les épiceries et comptoirs de repas, veulent nous faire économiser du temps, alors ils offrent des fruits, des légumes, lavés, épluchés, coupés et emballés. Il y a aussi d’autres produits comme des sachets de gruau qu’on a qu’à ajouter l’eau, des plats tout préparer etc … Cela permet effectivement d’économiser le temps, mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’ils font des profits de 100 à 150 %. Sans parler du surplus d’emballage qui augmente.
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    Économiser du temps en cuisine a un coût

    Un bol rempli de quartiers de pamplemousse.

    En optant pour un petit bol de pamplemousse déjà préparé, on gagne 2 minutes 12 secondes.

    PHOTO : RADIO-CANADA

    Barbara Ann Gauthier

    Précoupés, prélavés, précuits, préportionnés : l’industrie alimentaire offre tout un arsenal d’aliments avec la promesse de faciliter la vie au consommateur et de lui faire économiser du temps. Mais qu’en est-il vraiment?

    L’épicerie a voulu savoir combien de temps nous gagnons et combien cela nous coûte, en faisant l’exercice de comparer le prix et le temps d’aliments préparés à des aliments non préparés.

    Trois repas d’une journée pour une seule personne, totalisant 16 aliments différents, ont été évalués.

    Par exemple, le petit déjeuner maison composé d’un pamplemousse, d’un bol de gruau, d’un yogourt avec noix et d’un café a été comparé à son équivalent préportionné. Au total, 4 minutes 7 secondes ont été économisées, mais cela a coûté 2,91 $ de plus.

    En optant pour le pamplemousse déjà préparé, on gagne 2 minutes 12 secondes. Cela nous évite de l’éplucher, de le couper et d’en faire une portion.

    Acheté entier, il coûte 0,66 $ pour 90 grammes de chair, comparativement à 2,19 $ pour la même quantité en petit pot. Une économie d’argent qui exige juste un peu de temps et d’effort.

    Des suprêmes de pamplemousse.

    Éplucher et couper soi-même le pamplemousse prend un peu plus de temps.

    PHOTO : RADIO-CANADA

    La version maison du yogourt saupoudré de noix a nécessité 56 secondes à préparer, mais elle a coûté 0,76 $ de moins que la version déjà assemblée.

    Quant au bol de gruau, le temps de préparation est le même pour un gruau déjà portionné contre un gruau non portionné. Ici, on évite de mesurer la quantité de céréales à préparer. Cela coûte 0,27 $ de plus.

Ce n’est pas tant que ça prend beaucoup plus de temps, mais c’est ce qui nous permet de penser qu’on va mettre ce temps-là à autre chose.

Jacques Nantel, professeur de marketing, HEC Montréal.

Autre exemple : le café en dosette comparé au café préparé avec un filtre réutilisable. On gagne 41 secondes, mais on paie la tasse deux fois plus cher.

Le signal qu’on vous donne, c’est : voici une partie qui n’est pas plaisante pour vous dans votre journée, consacrez donc votre temps à faire quelque chose de mieux, nous, on va s’occuper de la partie non plaisante. Ce qu’on ne vous dit pas, évidemment, c’est combien on va vous faire payer pour s’occuper de la partie qui ne vous plaît pas, ajoute Jacques Nantel.

Un petit déjeuner composé d'aliments emballés individuellement.

L’industrie alimentaire offre toute une variété d’aliments préparés afin de vous faciliter la vie.

PHOTO : RADIO-CANADA

Des marges de profits qui peuvent atteindre 150 %

En épicerie, les comptoirs de prêt-à-manger offrent en quantité fruits et légumes précoupés. Ces produits génèrent de grandes marges de profits pour le détaillant.

Par exemple, des bâtonnets de carottes s’affichent à 7,50 $ le kilo, alors qu’un sac de carottes peut se vendre la moitié moins cher.

On parle d’un profit moyen brut sur des produits de base d’à peu près 19-20 %, là on est rendu dans le 100-150 % facilement.

Jacques Nantel, professeur de marketing, HEC Montréal.

Perte des savoirs culinaires

Certains aliments vendus pour faciliter la vie au consommateur ont de quoi étonner. Pommes coupées en quartiers, pommes de terre enveloppées de papier d’aluminium, prêtes à mettre au four, oeufs cuits durs écalés sont autant de produits conçus pour éviter la plus élémentaire des préparations.

On a perdu beaucoup notre relation avec les aliments, avec la préparation d’aliments. On dirait qu’on fait beaucoup de recettes quand on va recevoir des gens, mais pour tous les jours, on veut éviter tout ça, puis on achète du tout fait, précise Marlène Hutchinson, spécialiste en environnement, Cycle Environnement.

Coûts collatéraux, coûts environnementaux

Et ce tout fait produit une quantité considérable d’emballages.

Le dommage de plus, c’est vraiment l’emballage supplémentaire qui est requis aux aliments pour avoir une durée de vie plus longue. Si on prend l’exemple d’un pamplemousse qui a déjà sa protection naturelle, une fois qu’il est coupé, on a besoin d’y mettre une nouvelle protection et on a besoin en plus de le réfrigérer pour garder sa durée de vie, contrairement à un pamplemousse qui peut rester sur la tablette, explique Marlène Hutchinson.

Des emballages de produits individuels en plastique vides.

Les emballages générés par le prêt-à-manger ne représentent qu’une petite partie de l’impact environnemental global de ces produits.

PHOTO : RADIO-CANADA

Les emballages générés par le prêt-à-manger ne représentent qu’une petite partie de l’impact environnemental global. Le coût environnemental doit tenir compte du cycle de vie des emballages pour offrir un portrait juste de la réalité.

C’est sûr qu’on voit beaucoup l’emballage, mais l’impact va plus loin que ça. Il va aussi dans la préparation, il va dans la réfrigération, il va dans l’espace supplémentaire requis, l’espace supplémentaire des tablettes réfrigérées en supermarché, l’espace supplémentaire dans nos frigos chez nous. Tout ça aussi a un impact.

Marlène Hutchinson, spécialiste en environnement, Cycle Environnement.

Au terme de l’exercice de comparaison, L’épicerie constate que pour trois repas, une personne seule gagne 23 minutes dans sa journée en utilisant du préportionné, mais elle a 15 $ de moins dans ses poches. C’est un manque de 105 $ par semaine et de 420 $ par mois. Et si on multipliait ce coût pour une année, un couple, une famille?

https://ici.radio-canada.ca/

Truc Express ►Comment éplucher une citrouille sans se couper?


À cette période de l’année, il y a des citrouilles partout. Elles servent de décoration pour ceux qui fête l’Halloween, malheureusement, c’est un des fruits qui est le plus gaspillée, car on ne sait pas ou bien, on ne prend pas le temps de le préparer.
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Comment éplucher une citrouille sans se couper?

 

Comment éplucher une citrouille sans se

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Vous ne connaissiez peut-être pas LE meilleur truc.

Par Philippe Lépine

Elle est ronde, ferme et sa peau épaisse, ondulée et rigide. La citrouille ne se laisse pas éplucher facilement. Voici comment faire pour la couper en cubes sans y laisser un doigt.

La méthode la plus efficace

 1. Couchez-la sur le côté, le pédoncule à l’horizontale, puis tranchez-la en deux avec un couteau de chef. Ainsi, elle sera plus stable.

2. Avec une cuillère à soupe, retirez les graines et filaments à l’intérieur.

3. Couchez l’intérieur de la citrouille face contre le plan de travail, coupez chaque moitié en tranches.

4. (Facultatif) Pour de beaux cubes, retirez la partie fibreuse restante avec un petit couteau

5. Inclinez la tranche sur le côté, puis coupez la peau, non pas d’un trait en essayant de faire un parfait mouvement de demi-lune, mais en tranchant chaque angle un à un (comme illustré ci-dessous). Ainsi, vous gaspillerez moins de chair. 

Comment éplucher une citrouille sans se

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Citrouille 2 façons

En tranches ou en cubes :

  • Rôtis, grillés, bouillis en accompagnement,
  • Ragoûts, currys, bouillis,
  • Farce (pour viandes),
  • Soupes,
  • Salades.

Comment éplucher une citrouille sans se

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En purée :

  • Potage,
  • Desserts (tarte, muffin, pain),
  • Pâtes farcies, gnocchis, risottos,
  • Sauces, trempettes,
  • Smoothies,
  • Confitures.

Comment éplucher une citrouille sans se

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3 faits méconnus

1. Bien qu’on s’en serve davantage comme légume, la citrouille est un fruit.

2. La citrouille n’est pas un potiron, ce sont des courges ou cucurbitacées différentes. Les citrouilles appartiennent à l’espèce «Cucurbita Pepo», comme la courgette, tandis que les potirons – à la chair plus douce et sucrée – font partie de la famille «Cucurbita maxima», comme le potimarron. Elles se distinguent normalement par leur pédoncule. Celui de la citrouille est rigide, filamenteux avec des angles précis, alors que celui du potiron est plus souple et cylindrique. De plus, si la citrouille est inévitablement ronde et orange, le potiron peut aussi être ovale, rougeâtre et même parfois vert.

3. La citrouille se conserve plusieurs mois après la cueillette. Une fois coupée, par contre, il faut la consommer la semaine qui suit. Ne pensez donc surtout pas à manger votre citrouille décorative d’Halloween!

Choisir la bonne

Comment éplucher une citrouille sans se

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Il n’y a pas de bonne ou mauvaise citrouille. Le plus important, c’est évidemment qu’elle soit orange et ferme. Plus elle est lourde, plus elle risque d’être charnue.

Si elle a des taches superficielles, le goût n’en sera pas affecté. Par contre, si une meurtrissure est plus profonde, vaut mieux la laisser de côté.

Bien que vous ayez tendance à vous emparer du plus gros fruit à l’épicerie, en cuisine on préfère les citrouilles plus petites. Elles sont plus sucrées, moins humides, plus fermes, et ses saveurs plus concentrées

.https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi offre-t-on des oranges aux prisonniers ?


Que ce soit dans les films, ou à la blague vous avez sans doute déjà entendu parler  »apporter des oranges en prison ».  Bien certaines hypothèses ont été énoncés, il semblerait que l’explication la plus sûre soit un poète qui en écrit en 1892 dans l’attente de la sentence d’une jeune étudiante accusée de nudité.
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Pourquoi offre-t-on des oranges aux prisonniers ?

    Peut être avez-vous déjà entendu l’adage préconisant d’apporter des oranges aux prisonniers. Fruits juteux et appréciés, les oranges sont pleines de vitamines C et bonne pour la santé. Est-ce simplement pour ces propriétés diététiques qu’elles sont apportées aux prisonniers ?


    Par une rapide recherche sur internet et un peu de culture générale, plusieurs explications peuvent être trouvées à l’expression « apporter des oranges aux prisonniers ». En voici quelques unes:

  • En prison, – avant les portiques de détection de métaux – il n’était pas rare que des complices fassent entrer des limes et autres moyens d’évasion. Placés dans un pain, dans un saucisson, ces instruments ne pouvaient être détectés que par un contrôle qui prenait du temps et demandait de détériorer la nourriture en la coupant ou l’ouvrant. Les oranges auraient alors été une nourriture privilégiée des gens honnêtes puisque par leur nature-même (la présence d’une épaisse peau), il n’était pas possible de cacher un objet dedans sans que cela ne se voit par un simple examen visuel.

  • Les prisons et cachots d’antan étaient beaucoup moins ‘confortables’ que les prisons d’aujourd’hui et les prisonniers -à l’instar des marins- souffraient du scorbut: une sévère carence en vitamine C. Chez les marins cette maladie venait du manque de fruit: une denrée rapidement périssable qui ne survivait pas aux longs voyages d’alors. Chez les prisonniers, cette carence pourrait être expliquée par un manque d’une nourriture riche et vitaminé. Quoi qu’il en soit, offrir des oranges, c’est prévenir ces carences et prendre soin du détenu.

Toutes ces explications sont logiques et acceptables, mais rien ne garantit leur véracité. Ce qui est certain en revanche, c’est que l’expression s’est popularisée grâce à un poème!

Tout commence en 1892 durant un défilé des Quat’zarts, les élèves de l’école des Beaux-Arts à Paris. Parmi ces étudiants Marie-Florentine Roger – dite Sarah Brown – et quelques camarades sont accusées de nudité sur la voie publique.  Leur dénonciateur ? Nul autre que le sénateur de l’époque Charles Bérenger, dit ‘Père-la-pudeur’. Bien qu’il ait inventé la peine avec sursis (peine probatoire et dissuasive de récidive pour les délinquants non dangereux), ce sénateur ‘modéré’ était aussi un farouche moraliste, détracteur de l’émancipation de la femme et de son droit au plaisir.

Du fait de sa position, un procès fut ouvert où dûrent témoigner de nombreux artistes, le commissaire de polices, des étudiants. Sarah Brown serait en effet apparue dans le cortège de Cléopâtre, vêtue d’une simple résille noire.

C’est en attendant le verdict du jugement de Sarah Brown (cents francs d’amende avec sursis) que le poète Raoul Ponchon écrit ces vers qui donneront naissance à l’expression:

O! Sarah Brown! Si l’on t’emprisonne, pauvre ange,

Le dimanche, j’irai t’apporter des oranges.

https://axiomcafe.fr/

Le Saviez-Vous ► Savez-vous vraiment ce qu’il y a dans une figue?


Les figues ne peuvent exister sans la guêpe du figuier et le contraire aussi. Ils ont besoin de l’un et de l’autre. Quand nous mangeons une figue, nous mangeons de ce qui reste d’une guêpe femelle qui a voulu déposer ses oeufs. Cela ne doit pas nous empêcher de savourer ce merveilleux fruit
Très nutritif
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Savez-vous vraiment ce qu’il y a dans une figue?


Freshly picked figues with blue

ELLY SCHUURMAN VIA GETTY IMAGESFreshly picked figues with blue bowl.

  • Julie R. Thomson

CUISINE – Apprendre que les artichauts sont des fleurs et les câpres, des boutons de fleurs marinés, nous a ouvert les yeux. Mais quand on a su ce qu’il y avait dans les figues — et comment elles dépendaient des guêpes —, on a remis en cause tout ce qu’on croyait savoir sur le monde qui nous entoure.

Pour faire simple, les figues ne sont pas des fruits mais des fleurs inversées. Les figuiers ne fleurissent pas comme les pommiers ou les poiriers. Leurs fleurs éclosent à l’intérieur du réceptacle en forme de poire qui donnera le fruit que nous mangeons. Une fleur de figuier ne produit qu’un fruit contenant une seule graine et une coquille rigide, l’akène (c’est ce qui lui donne son côté croquant). Chaque figue est constituée de plusieurs akènes. Quand nous mangeons une figue, nous croquons en fait dans plusieurs fruits.

Savez-vous vraiment ce qu'il y a dans une

Mais ce n’est pas la seule particularité de la figue.

Parce que les fleurs du figuier éclosent en interne, elles dépendent d’un processus spécifique pour la pollinisation car elles ne peuvent dépendre du vent ou des abeilles pour répandre leur pollen. C’est là qu’intervient la guêpe du figuier. La figue ne peut survivre sans elle, et réciproquement, car c’est dans la figue que la guêpe dépose ses larves. C’est ce que l’on appelle le mutualisme.

Savez-vous vraiment ce qu'il y a dans une

La guêpe femelle dépose ses œufs dans la figue mâle (nous ne consommons que celles des figuiers femelles), dont la forme facilite l’accueil des larves de guêpes mais les ailes et les antennes de la guêpe se cassent lorsqu’elle pénètre dans la figue, ce qui l’empêche d’en ressortir. Seul le bébé guêpe sera assez petit pour se libérer. Les mâles naissent sans ailes, parce que leur seule fonction est de se reproduire avec les bébés femelles — qui sont techniquement leurs sœurs — et de creuser un tunnel pour sortir de la figue. Ce sont les femelles qui s’échappent, en emportant le pollen avec elles.

Si une guêpe entre par erreur dans une figue femelle ― celles que nous mangeons ―, elle n’a pas la place de se reproduire, et elle ne peut plus sortir puisque ses ailes et ses antennes se sont détachées. La guêpe meurt donc à l’intérieur, ce qui est hélas nécessaire parce qu’elle apporte ainsi le pollen qui donnera le fruit que nous aimons.

Attention: le croquant que vous sentez sous votre dent n’est pas dû à la carcasse de la guêpe! La figue se sert d’une enzyme, la ficine, pour la transformer en protéines. Mais, techniquement, quand vous mangez une figue, vous avalez aussi une guêpe du figuier (du moins ce qu’il en reste). Certains végans décident d’ailleurs de ne plus en consommer pour cette raison.

https://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ► Comment la pomme a réussi à conquérir le monde


La pomme, un fruit qui existe partout. D’après la génétique, la pomme aurait évoluer des millions d’années, alors que la domestication par l’homme s’est fait il y a environs 10 000 ans. Nos pommes d’aujourd’hui seraient issues de 4 pommes sauvages et auraient suivi la route de la soie.
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Comment la pomme a réussi à conquérir le monde

Marie-Céline Ray
Journaliste

Un chercheur allemand a réalisé une étude sur l’histoire de la pomme et son évolution. Il montre que les pommiers se sont répandus d’abord grâce à la mégafaune qui les consomme, ensuite par les échanges

La pomme est l’un des fruits les plus consommés au monde et des pommiers sont cultivés en milieu tempéré en de nombreux endroits du globe. Or la pomme est domestiquée depuis des millénaires : des preuves archéologiques suggèrent que les Hommes récoltaient des pommes en Europe et en Asie occidentale il y a plus de 10.000 ans. Mais le processus de domestication du pommier n’est encore pas très bien compris.

Pour mieux connaître cette histoire, les scientifiques travaillent sur des données archéologiques, des graines anciennes, mais aussi des données génétiques. Celles-ci ont révélé que les pommes actuelles sont issues d’une hybridation d’au moins quatre types de pommiers sauvages. De plus, la génétique suggère que l’histoire de la pomme est liée à celle de la route de la soie : les origines génétiques de la pomme moderne se trouvent à la source de cette route ancienne, au cœur des montagnes de Tien Shan, au Kazakhstan.

Dans cette nouvelle étude, Robert Spengler, un chercheur de l’institut Max Planck à Jena (Allemagne), a reconstitué l’histoire de la pomme. Il s’est intéressé à la façon dont les pommes ont évolué vers de gros fruits, dans la nature, avant leur domestication par l’Homme.

Le pommier Malus domestica appartient à la famille des rosacées, des plantes qui font souvent de petits fruits comme la cerise ou la framboise. Ces petits fruits sont consommés par des oiseaux qui dispersent ensuite leurs graines. Mais, dans la famille des rosacées, se trouvent aussi les pommes, les poires, les pêches, les coings : des fruits bien plus gros. La génétique nous apprend que ces gros fruits ont évolué il y a des millions d’années, bien avant leur domestication par l’Homme.

Les pommiers se développent le long de la route de la soie

Globalement, le fait de produire de gros fruits est une adaptation pour attirer de gros animaux, comme des chevaux sauvages, des cerfs, qui mangent ces fruits et dispersent leurs graines, les pépins, dans l’environnement. Ensuite, les Hommes ont développé la culture du pommier le long de la route de la soie, grâce aux échanges commerciaux.

Comme l’explique le communiqué de l’institut Max Planck, « les populations de pommiers sauvages ont été isolées après la fin de la dernière période glaciaire, jusqu’à ce que les Hommes commencent à transporter les fruits à travers l’Eurasie, en particulier le long de la route de la soie. Une fois que les humains eurent mis ces lignées d’arbres en contact, les abeilles et d’autres pollinisateurs effectuèrent le reste du travail. »

Les hybridations entre les arbres ont permis d’obtenir de plus gros fruits qui ont été sélectionnés par les humains. Ceux-ci se sont servis de la greffe pour fixer cette caractéristique sur des arbres en place. L’hybridation et la greffe ont permis le développement des différentes variétés de pommes actuelles. En réalité, le pommier n’est pas totalement domestiqué : si on plante un pépin de pomme, un pommier sauvage pousse…

Le saviez-vous ?

La greffe consiste à « coller » un greffon (ici un pommier) sur un porte-greffe, un arbre plus robuste et adapté au sol et au climat. La greffe est souvent utilisée pour multiplier des arbres fruitiers, des rosiers, mais aussi la vigne.

Les processus de domestication de la pomme ne sont pas forcément les mêmes que ceux utilisés pour d’autres espèces cultivées, comme les céréales.

Robert Spengler explique : « Lorsque nous étudions la domestication des plantes, il est important que nous examinions les herbes annuelles passées, telles que le blé et le riz. Il existe des centaines d’autres plantes domestiquées sur la Planète, dont beaucoup ont emprunté différentes voies vers la domestication. »

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La domestication de la pomme a eu lieu il y a plus de 10.000 ans.

  • Les arbres ont d’abord évolué dans la nature pour donner de gros fruits, consommés par de gros animaux.

  • Ensuite, les humains ont propagé la culture du pommier le long de la route de la soie.

  • La pomme moderne est issue d’hybridations entre différents arbres.

Cette étude paraît dans la revue Frontiers in Plant Science.

https://www.futura-sciences.com/

Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation


Même si l’étude des liens sur la mauvaise alimentation et les décès n’est pas établi avec autant de certitude que la cigarette, il semble quand même clair qu’une mauvaise alimentation comporte des gros risques sur la santé cardiovasculaire ainsi que le diabète.
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Un décès sur cinq lié à une mauvaise alimentation

 

Selon l'étude, les boissons sucrées, la viande transformée... (PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS)

Selon l’étude, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

PHOTO DANIEL ACKER, ARCHIVES BLOOMBERG NEWS

 

Agence France-Presse
Paris

Un décès sur cinq dans le monde en 2017, soit 11 millions, était lié à une mauvaise alimentation, avec une surconsommation de sel, de sucre ou de viande et des apports insuffisants en céréales complètes et en fruits, selon une étude parue jeudi.

La quasi-totalité de ces décès a été provoquée par des maladies cardiovasculaires, et le reste par des cancers et le diabète de type 2, souvent associé à l’obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée), selon cette étude publiée dans The Lancet.

En janvier, la revue médicale avait publié une première étude réalisée par les mêmes scientifiques. 

Elle préconisait de diviser par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et de doubler celle des fruits, des légumes et des noix pour aboutir à un régime bon pour la santé et pour l’environnement.

L’étude publiée jeudi porte sur 195 pays. Selon ses conclusions, les principales carences dans l’alimentation mondiale concernent les noix et les graines, le lait et les céréales complètes. À l’inverse, les boissons sucrées, la viande transformée et le sel sont trop consommées.

« Cette étude montre ce que nous sommes nombreux à penser depuis des années : une mauvaise alimentation est responsable de davantage de morts qu’aucun autre facteur de risque au monde », a affirmé l’un des auteurs, Christopher Murray.

Il dirige l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

L’étude met en évidence de grosses disparités selon les pays. Ceux avec les plus importants taux de décès liés à une mauvaise alimentation sont l’Ouzbékistan et l’Afghanistan.

À l’inverse, ceux où cette proportion est la plus faible sont Israël, la France, l’Espagne et le Japon.

Les auteurs reconnaissent toutefois des limites à leur étude. Parmi elles, le fait que le lien entre l’alimentation et les décès ne peut être établi avec autant de certitude que dans le cas d’autres facteurs de risques, par exemple le tabac.

https://www.lapresse.ca

Un fermier trouve des « pommes fantômes » sur ses arbres après un froid polaire


Un curieux phénomène s’est produit dans une ferme au Michigan. Le froid glacial a gelé des pommes dans l’arbre. Mais les pommes ont quand même pu se décomposer laissant une pomme de glace. C’est jolie comme tout !
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Un fermier trouve des « pommes fantômes » sur ses arbres après un froid polaire

 

par  Laura Boudoux

Fermier dans le Michi­gan, Andrew Siet­sema a retrouvé sur ses arbres des « pommes fantômes ».

Avec le froid polaire qui s’est récem­ment abattu sur les États-Unis, un grand nombre de fruits ont tout simple­ment gelé, avant de tomber des arbres. Mais certaines pommes ont gelé, avant de se décom­po­ser à l’in­té­rieur du gel, ne lais­sant sur l’arbre que la coquille glacée formée par le froid, rapporte CNN.

« Il faisait assez froid pour que la glace qui recou­vrait les pommes n’ait pas encore fondu, mais il faisait suffi­sam­ment chaud pour que l’in­té­rieur de la pomme se trans­forme en bouillie, puisqu’elles ont un point de congé­la­tion plus bas que l’eau », a expliqué le fermier.

C’est effec­ti­ve­ment les chan­ge­ments brutaux de tempé­ra­tures qui ont permis la créa­tion de ces « pommes fantômes ».

« Du froid glacial à des tempé­ra­tures supé­rieures à la moyenne cette semaine, nous sommes passés à une jour­née de pluie verglaçante au lieu de la neige à laquelle est habi­tuée l’ouest du Michi­gan », a ajouté le météo­ro­logue Judson Jones. D’après le spécia­liste, ce genre de pluies « trans­for­mera tout ce qu’elle touche en glace pure ».

Sources : CNN

https://www.ulyces.co/

Le nouveau Guide alimentaire canadien : «une petite révolution»


Le Nouveau Guide alimentaire canadien est sorti, depuis le temps qu’on entend parler. C’est une nouvelle manière de voir l’alimentation, non en temps de portions d’un groupe alimentaire, mais de variété équilibrée.
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Le nouveau Guide alimentaire canadien : «une petite révolution»

 

SANTÉ CANADALe nouveau Guide alimentaire canadien

Un guide complètement revampé, qui fait le bonheur des nutritionnistes.

  • Par Camille Laurin-Desjardins

Le fameux arc-en-ciel qui vous dictait quelle quantité de viande, de produits laitiers, de fruits et légumes et de produits céréaliers il fallait manger en une journée n’est plus. En fait, le concept même de groupe alimentaire est mis de côté dans le nouveau Guide alimentaire canadien. Et tant mieux, disent les nutritionnistes!

«C’est le premier guide qui adopte une vision plus holistique de l’alimentation, lance d’emblée Jean-Claude Moubarac, professeur adjoint au département de nutrition de l’Université de Montréal. On fait un lien entre l’alimentation et l’environnement, on tient compte de la transformation des aliments et de son impact sur la qualité. C’est une petite révolution!»

Exit les portions, donc, et bienvenue aux proportions. L’image qui représente le guide est maintenant celle d’une assiette, dont la moitié est composée de fruits et légumes. Un autre quart est représenté par des produits protéinés (des noix, des légumineuses, de la viande, du poisson et du yogourt). Et le dernier est composé d’aliments à grains entiers (du pain, des pâtes, du riz).

Une très bonne idée, selon la nutritionniste Isabelle Huot. «Moi, je dis toujours :  »mangez équilibré, et vous n’avez pas besoin de calculer ». Le message est très simple: c’est la variété.»

Beaucoup de Canadiens étaient d’ailleurs confus, quant au calcul des portions que prônait auparavant le guide, ajoute-t-elle.

La présidente de l’Ordre professionnel des diététiciens du Québec, Paule Bernier, se réjouit de l’attention qui est portée aux aliments frais, dans le guide (que vous pouvez consulter ici).

«Je crois que c’est un excellent moment pour la population de faire une réflexion sur notre mode d’alimentation : manger moins d’aliments transformés, de sorte à vieillir en santé, indique-t-elle. Nous voyons dans les hôpitaux les ravages que font le diabète, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires.»

Les produits laitiers au second plan

Autre grand changement: les produits laitiers et les viandes ne sont plus des groupes alimentaires, ils font désormais partie de la famille des aliments protéinés, au même titre que les légumineuses. Cela confirme donc la nouvelle qui avait fait beaucoup réagir, au début du mois.

«C’est cohérent avec l’évolution de la science, affirme Jean-Claude Moubarac. Les produits laitiers peuvent faire partie d’une saine alimentation, mais ne sont pas essentiels. C’est ce message que Santé Canada veut refléter.»

Paule Bernier ajoute que la nutrition a beaucoup évolué depuis 1942, l’année de la première parution du fameux Guide alimentaire canadien.

«On essayait de prévenir les carences alimentaires, mais on n’en a plus autant besoin, aujourd’hui.»

«C’est surtout une bonne idée de ne pas avoir consulté l’industrie agro-alimentaire pour l’élaboration de ce guide», ajoute Isabelle Huot, comme c’était le cas pour les précédentes versions.

Les Producteurs de lait du Canada (PLC) accueillent cette nouvelle avec prudence.

«On constate que les produits laitiers font toujours partie du guide, souligne Isabelle Neiderer, directrice nutrition et recherche pour les PLC. C’est une nouvelle approche, une nouvelle façon de présenter les aliments.»

«En tant que diététiste, je dois avouer que ça me préoccupe, de mettre tous les aliments protéinés dans le même panier, parce qu’ils n’ont pas le même profil nutritionnel», ajoute-t-elle.

Une inquiétude que partage Isabelle Huot, puisque les produits laitiers contiennent par exemple de la vitamine D et du calcium, des nutriments que d’autres aliments protéinés ne renferment pas.

«Ce sont des nutriments qui sont déficients dans l’alimentation des Canadiens et des Québécois, note Isabelle Neiderer. Il va falloir être vigilant et faire plus d’éducation, pour que les gens comprennent bien l’apport nutritionnel de ces produits, et qu’ils aient une alimentation adéquate.»

SANTÉ CANADAQuelques conseils qu’on peut lire dans le nouveau Guide alimentaire canadien

Et maintenant?

Globalement, Jean-Claude Moubarac est très satisfait de cette nouvelle mouture du guide, dont la précédente version remontait à 2007.

«Ce n’est pas parfait, mais ça se rapproche beaucoup plus d’une alimentation humaine, qui tient compte des éléments socio-culturels», soutient-il.

Il espère maintenant que des politiques de santé publique suivront.

«On parle beaucoup du plaisir de cuisiner en famille, de l’importance des aliments frais… Il va falloir l’enseigner à nos enfants, maintenant, et ramener les cours de cuisine dans nos écoles», illustre-t-il.

https://quebec.huffingtonpost.ca/