Près de 450 hectares de milieux humides détruits en un an


C’est à se demander à quoi sert un ministère de l’Environnement quand il autorise a détruire des milieux humides. Bien sûr, les changements climatiques y sont probablement pour quelque chose, mais le fait qu’on a détruit des marais, des cours d’eau, des marécage … nuie grandement à l’environnement et nous faisons face à des inondations qui auraient peut-être été moins destructeurs.
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Près de 450 hectares de milieux humides détruits en un an 

Le gouvernement québécois a autorisé l'an dernier la... (PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE)

Le gouvernement québécois a autorisé l’an dernier la destruction de 444 hectares de milieux humides. Québec a notamment permis le remblayage de deux marécages pour agrandir le stationnement d’Entreposage Leaseholds, à Montréal.

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

MARTIN CROTEAU
La Presse

(Québec) Le gouvernement québécois a autorisé l’an dernier la destruction de 444 hectares de milieux humides, l’équivalent de 700 terrains de football. C’est la preuve selon certains que la loi protège mal ces milieux névralgiques en période d’inondations.

Des documents déposés à l’Assemblée nationale révèlent qu’entre le 1er avril 2018 et le 28 février dernier, le ministère de l’Environnement a délivré 520 certificats d’autorisation pour des travaux dans des plaines inondables, des rives ou des milieux humides.

Les autorisations touchent un éventail de chantiers. On a permis par exemple à un commerce de remblayer un marécage pour agrandir son stationnement. On a autorisé la construction de ponceaux temporaires pour le futur Réseau express métropolitain (REM). Et à Québec, le réaménagement de l’échangeur qui relie les autoroutes Henri-IV et Félix-Leclerc a nécessité la destruction d’un milieu humide.

Pris ensemble, tous ces travaux ont entraîné la disparition en moins d’un an de marais, cours d’eau et tourbières d’une superficie plus grande que celle de l’île des Soeurs.

L’année précédente, la superficie détruite avait été quatre fois plus importante.

Les milieux humides jouent un rôle névralgique. Non seulement ils abritent une faune riche, mais ils agissent aussi comme des éponges qui captent les eaux de crue des rivières. Leur disparition contribue à empirer les inondations.

Les chiffres publiés par Québec font bondir Guy Garand, qui milite depuis des années pour la protection de ces habitats à Laval.

« C’est une catastrophe, a dénoncé M. Garand, qui dirige le Conseil régional de l’environnement de Laval. Les changements climatiques sont là, mais à un moment donné, il va falloir cesser la destruction des milieux humides. »

Compensation

En 2017, le gouvernement Couillard a adopté une loi qui force les promoteurs à verser une compensation financière à l’État lorsqu’ils détruisent des milieux humides.

En vertu de ce nouveau régime, Québec a autorisé la destruction de 136 hectares l’an dernier. Les redevances se sont élevées à 22 millions de dollars. L’argent sera affecté à la conservation, la restauration et la création de milieux humides.

Sous l’ancienne loi, la destruction devait être compensée « en nature » : pour chaque hectare remblayé, un promoteur ou une ville devait protéger un terrain de plus grande taille. Quelque 65 projets ont été approuvés en vertu de ce régime, l’an dernier. Ils ont entraîné la conservation de 639 hectares de milieux humides.

Selon Guy Garand, Québec doit vite resserrer les règles

« C’est un régime qui permet de payer la compensation. C’est un permis de détruire que tu achètes, et on n’est pas pour ça. »

Révision en cours

François Legault a confirmé hier que son gouvernement comptait réviser la loi qui régit l’aménagement dans les zones sensibles.

« Je ne veux pas revivre à répétition, tous les printemps, la situation qu’on a vécue cette année », a expliqué le premier ministre.

Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a dit vouloir freiner la construction dans les zones inondables et mieux protéger les milieux susceptibles de contenir les crues.

« Il faudra concevoir notre développement autrement à l’avenir, a convenu M. Charette. Il y a des habitudes, comme société, qu’on avait l’habitude de perpétuer. Et on voit clairement que la nature, dans certains endroits, reprend ses droits. Donc, ce sont des façons de faire qu’on devra revoir. »

Scepticisme

La députée du Parti libéral Marie Montpetit s’est montrée sceptique face aux intentions du gouvernement de la Coalition avenir Québec. Elle a rappelé qu’en campagne électorale, François Legault promettait d’assouplir le régime de protection des milieux humides, qu’il jugeait trop sévère. Le ministre Charette a d’ailleurs confirmé cette intention en commission parlementaire il y a quelques jours.

« On a deux discours en deux semaines, a ironisé Mme Montpetit. S’il souhaite renforcer les règles, on va l’accompagner là-dedans, ça va être une bonne nouvelle. »

Québec solidaire est aussi favorable à des règles plus strictes.

« On sera exposé davantage dans le temps à ce type d’inondations, a souligné la députée Émilise Lessard-Therrien. Il faut repenser le territoire, l’aménagement du territoire. Les milieux humides, on sait que c’est la zone tampon pour amortir les crues des eaux, pour filtrer aussi le ruissellement des eaux. »

– Avec la collaboration d’Hugo Pilon-Larose, La Presse

https://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► Voici comment les poils de votre chien peuvent aider les oiseaux !


Comme à chaque printemps, il y a les inondations et ca commence près de chez-moi et il y a  les oiseaux font leur nid. Ils recherchent donc des matériaux qui seront à la fois douillet, solide et chaud pour leurs petits. Au printemps, les chiens, et même les chats sont en période de mue. C’est l’occasion de mettre les touffes de poils a des endroits stratégiques pour les offrir aux oiseaux .. Attention toutefois, il faut que le poils n’ai pas recu de traitement d’anti-puce pendant plusieurs semaines
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Voici comment les poils de votre chien peuvent aider les oiseaux !

 

rejeter golden retriever être brossé

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Si votre chien a tendance à perdre excessivement ses poils lors de sa période de mue, notamment au printemps, sachez qu’il existe une alternative à la poubelle ! Ses poils peuvent en fait être particulièrement utiles… aux oiseaux ! Comme quoi, dans la vie tout se recycle.

Explications.

Des poils de chiens pour construire des nids

Lorsque vous brossez votre chien et que vous vous retrouvez avec des montagnes de poils à ne plus savoir qu’en faire, vous vous demandez peut-être quelle utilisation vous pourriez en faire. Un pull ? Trop compliqué. Alors, le plus souvent, ces poils tout doux finissent à la poubelle.

En réalité, il existe une façon très simple de donner une seconde vie aux poils de votre chien. En effet, il vous suffit… de les laisser dehors ! Ce geste permettra aux oiseaux de les récupérer pour construire leur nid.

En effet, le printemps est la période de reproduction chez les oiseaux. Ces derniers ont donc besoin de bâtir leur nid au plus vite afin d’accueillir leurs oisillons. Ils partent donc à la recherche de toutes sortes de matériaux, notamment des feuilles, des brindilles, de la mousse…

oiseau couve oeufs nid

Crédits : iStock

L’objectif est que le nid soit solide, bien sûr, mais aussi chaud et confortable. Or, les poils de chien constituent un matériau duveteux particulièrement apprécié des oiseaux, notamment à cause de sa douceur et de son isolation naturelle contre le froid et l’humidité.

Attention aux produits anti-puces !

Toutefois, attention, si vous prévoyez de laisser vos poils de chien à disposition des oiseaux, veillez à ne pas avoir administré de pipette antiparasitaire à votre toutou depuis plusieurs semaines. En effet, les produits anti-puces contiennent des produits chimiques qui pourraient être particulièrement nocifs pour les oiseaux…

Par ailleurs, si vous ne voulez pas laisser les poils de votre chien divaguer dans le jardin, vous pouvez les placer dans un nichoir ou une mangeoire à suif pour oiseaux. Il vous suffit ensuite de suspendre cette dernière à une branche d’arbre et le tour est joué !

Bon à savoir : les poils de chats peuvent également être utilisés, mais ils sont généralement moins épais, et donc moins résistants, que les poils de chiens.

Source

https://animalaxy.fr/

Truc Maison ► Rempoter sans se planter


Au printemps, c’est le temps de rafraîchir et du changement. Certaines plantes intérieures auront besoin d’être rempotées. Pour bien faire profiter les plantes, il y a quelques trucs bon à savoir. Est-ce le bon moment pour cette plante ? Comment procéder ? Pourquoi il est mieux d’éviter la terre noire ? Est-il mieux de prendre des terreaux pour le type de plante à rempoter ? Etc …
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Rempoter sans se planter

 

BOGDAN KURYLO VIA GETTY IMAGES

Par Philippe Lépine

N’espérez pas que votre plante d’intérieur subsiste et continue de croître si vous la gardez dans le même pot indéfiniment. Il faut la rempoter. Les experts de Plantzy, agence végétale montréalaise, nous explique comment faire question ne pas se planter.

    1. Ne rempotez pas trop tôt

    Si la terre se décroche des racines en sortant votre plante du pot, c’est qu’elle a encore suffisamment de place pour grandir dans son contenant actuel. Elle devrait y rester encore un peu.

    Et contrairement à la croyance populaire, la déménager dans un pot plus grand ne la fera pas grandir plus vite.

    «La plante va envoyer ses énergies aux racines pour combler le vide, donc elle va pousser par en dessous, plutôt que sur le dessus comme vous le souhaitez, explique le co-propriétaire de Plantzy, William Plamondon Huard. Ça complique aussi l’arrosage. Le volume de terre autour des racine a tendance à devenir super imbibé. Ça peut alors faire pourrir les racines.»

    Voici les signes qui montrent un besoin de rempotage selon Plantzy :

  • Lorsque les racines sortent par le trou de drainage sous le pot ou lorsqu’elles refont surface.

  • Lorsque vous sortez la plante du pot et que vous observez plus de racines que de terreau.

  • Lorsque la plante est déséquilibrée par rapport à la grosseur de son pot et qu’elle semble vouloir quitter ce dernier.

  • Lorsque vous remarquez que le pot est envahi par les rejets de la plante mère, il est alors temps de les rempoter dans de nouveaux pots pour leur offrir une nouvelle vie.

Rempoter sans se

GETTY CREATIVE

    2. Faites-le au printemps

    Le rempotage devrait toujours avoir lieu au printemps lorsque les plantes se réveillent de leur hibernation. Le cycle d’ensoleillement est plus long, donc elles croissent davantage.

    3. Suivez la bonne procédure

  • Arrosez la plante une heure avant la transplantation pour lui éviter un choc.

  • Prenez la base de la plante, tirez en remuant délicatement jusqu’à ce qu’elle sorte du pot.

  • Mettez du nouveau terreau au fond du nouveau pot.

  • Placez la plante au centre.

  • Comblez le vide avec du nouveau terreau en laissant un espace entre la terre et l’extrémité supérieure du pot pour pouvoir arroser sans que ça déborde.

  • Appuyez sur le terreau et tentez de rendre la surface le plus plane possible (pour pas que l’eau s’accumule plus d’un côté).

  • Arrosez.

4. Choisissez le bon pot

La règle générale est de rempoter dans un contenant deux pouces plus grand que son précédent tous les deux ans.

Préférez un pot percé au fond qui permet d’éviter les accumulations d’eau. L’arrosage excessif est la cause de mortalité numéro un de vos précieux végétaux.

5. Laissez faire la terre noire, investissez dans un bon terreau

Même si les gros sacs de terre noire sont vendus 1$ moins cher une fois le printemps venu, ce n’est pas une raison pour se jeter dessus. Évitez-les, avise même William Plamondon Huard.

«Ça tue la plante, surtout les variétés d’intérieur, à cause du manque de minéraux. Les plantes sont habituées à vivre dans un milieu naturel riche et là vous les mettez à l’intérieur, dans un petit pot avec une terre vide.»

Optez plutôt pour un bon terreau. Inutile de choisir le plus cher, ni celui qui est spécialisé à votre sorte de plante.

«Rendu là, c’est plus du marketing», explique M. Plamondon-Huard.

6. Compressez le terreau dans le pot

Rempoter sans se

BRIZMAKER VIA GETTY IMAGES

Contrairement à ce que plusieurs pensent, il faut bien appuyer sur le terreau afin qu’il soit bien compact autour des racines. Ça laisse sinon des bulles d’air qui peuvent se remplir d’eau et faire pourrir la plante.

7. Utilisez le terreau le plus frais possible

Plus votre terreau est frais, mieux vos plantes prospéreront. Selon le co-fondateur de Plantzy, il faut éviter de l’entreposer à l’extérieur pour qu’il ne gèle pas et perde des nutriments utiles à la croissance.

8. Évitez les mélanges de plantes disparates

Le «compagnonnage», c’est à dire le mélange de plantes dans un même pot, est ultra tendance, mais les végétaux ne font pas tous bon ménage. Vous ne pouvez pas, par exemple, mélanger cactus et fougère qui ont des besoins en eau complètement différents. Assurez-vous de jumeler des espèces similaires. Les succulentes ensemble, les plantes tropicales dans un autre environnement.

https://quebec.huffingtonpost.ca//

Hiver enneigé, printemps inondé? Pas forcément


Avec l’hiver que nous avons eu, le froid qui ne démordait pas et la neige qu’on ne savait plus ou la mettre, les trottoirs impraticables, le déneigement des rues difficiles, semble être enfin derrière nous. Il reste maintenant a fondre toute cette neige et cette glace. Allons-nous connaitre des inondations un peu partout au Québec ? Tout dépend de la quantité de pluie et la température. Si cela fond trop vite, … Sortez vos bateaux ? Pour le moment, cela semble aller tranquillement et on ne prévoit pas de grandes inondations, mais cela est quand même à surveiller.
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Hiver enneigé, printemps inondé? Pas forcément

 

La rivière Sainte-Anne photographiée en hiver. On aperçoit un pont surplombant la rivière. Cette dernière est entièrement recouverte de neige.

La rivière Sainte-Anne, à Saint-Raymond, fait l’objet d’une étroite surveillance. Photo: Radio-Canada / Samuel Pouliot

Louis Gagné

L’importante quantité de neige qui est tombée sur le Québec depuis le début de l’hiver n’entraînera pas nécessairement plus d’inondations lors de la fonte printanière.

Le directeur des opérations d’Hydro-Météo, Pierre Corbin, mentionne que d’autres facteurs que la quantité de neige peuvent influencer l’intensité des crues, tels que les précipitations de pluie et la température.

« C’est vraiment ça qui va faire qu’on aura des problèmes, d’une part, avec les glaces, et, d’autre part, sans les glaces, après les débâcles pour certains cours d’eau », explique M. Corbin en entrevue à Radio-Canada.

Le directeur des opérations ajoute qu’il est difficile de prévoir si la fonte des neiges sera accompagnée de pluie ou d’épisodes de redoux prolongés. Si c’est le cas, la quantité élevée de neige au sol pourrait effectivement provoquer des inondations.

« Plus il y a de la neige au sol, plus la crue va être significative, longue, dépendamment de la vitesse de fonte », indique-t-il.

S’il y avait des précipitations […] pendant la période de fonte, ou si la fonte était tout simplement plus rapide avec des températures de 15, 20 degrés Celsius, aucune région ne pourrait échapper aux problématiques. Pierre Corbin, directeur des opérations, Hydro-Météo

Le centre-ville de Sainte-Marie photographié lors d’une inondation au printemps 2018.

Le printemps dernier, le centre-ville de Sainte-Marie, en Beauce, avait été inondé à la suite du débordement de la rivière Chaudière. Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Lavoie

Pas de problème, à court terme

Pour l’instant, ce scénario ne semble pas se dessiner, du moins à court terme. Les températures douces annoncées pour les journées de jeudi, vendredi et samedi vont faire fondre une partie de la neige, mais ne devraient pas provoquer d’importantes inondations.

« On ne devrait pas avoir d’inondation. Par contre, il faudra surveiller les plus petits cours d’eau comme les ruisseaux, qui pourraient être problématiques, mais sinon, les grosses rivières ne devraient pas bouger, en fin de semaine à tout le moins », indique Éric Drolet, directeur de la sécurité civile pour la région Capitale-Nationale-Chaudières-Appalaches-Nunavik.

Le maire de Sainte-Marie, en Beauce, abonde dans le même sens. Gaétan Vachon estime que sa municipalité devrait « s’en tirer à bon compte » au cours des prochains jours.

Il précise qu’en cas de pluie, la neige qui recouvre la glace sur la rivière Chaudière permettra d’éponger une partie des précipitations.

Une voiture circule sur une rue inondée au centre-ville de Sainte-Marie, en Beauce. La photographie a été prise de soir.

De nombreuses municipalités du Québec ont vécu des inondations au printemps 2018. Photo : Radio-Canada / Daniel Coulombe

Une « bonne nouvelle »

Le maire ajoute que la composition du couvert de glace et la présence de fissures pourraient contribuer à empêcher des inondations comme celles que Sainte-Marie a connues au cours des dernières années.

« La glace a 16 pouces d’épaisseur, mais ce n’est pas une glace pure, c’est une glace avec une couche de neige, du frasil, donc la glace comme telle n’est pas dangereuse comme certaines années, ça, c’est une bonne nouvelle », se réjouit Gaétan Vachon.

Selon les experts, on aura une meilleure idée de l’ampleur des crues printanières d’ici la fin du mois de mars et le début du mois d’avril.

« C’est à ce moment-là qu’on va voir si le dégel est plus agressif, mais pour l’instant, à court terme, on ne voit rien d’extraordinaire au niveau du dégel rapide et des précipitations », mentionne Pierre Corbin.

Avec la collaboration d’Alexandra Duval

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Santé canine: attention aux parasites printaniers!


On a tous hâte au printemps. Pas seulement nous, les parasites aussi pour s’installer chez des hôtes, comme nos animaux domestiques. Il est donc important de penser aux traitements anti-parasitaires pour éviter bien des maux.
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Santé canine: attention aux parasites printaniers!

Le retour du beau temps est l’occasion de faire de longues promenades à l’extérieur avec votre chien. Mais le réchauffement des températures comporte sa part de risques, puisque toutes sortes de parasites peuvent se tenir dans l’ombre et s’attaquer à votre animal préféré.

Avec l’aide de parasitepolice.ca, nous avons dressé cette liste des parasites canins les plus nuisibles :

Santé canine: attention aux parasites

Personne n’aime penser à ces vilains parasites, mais protéger votre chien est absolument essentiel. Visitez parasitepolice.capour en savoir plus sur les méthodes de lutte antiparasitaire.

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Le Saviez-Vous ► Le jour de la marmotte, science ou folklore?


Le jour de la marmotte, nous vient des Européens. Au Moyen-âge, ils utilisaient des hérissons, loups ou ours. Mais en Amérique du Nord, il était plus facile de trouver des marmottes. Le hic, est que l’hiver en Europe et au Canada n’est pas tout à fait pareil, mais bon, cela amuse les petits comme les grands.
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Le jour de la marmotte, science ou folklore?

 

La célèbre marmotte Phil, de Pennsylvanie.La célèbre marmotte Phil, de Pennsylvanie. Photo: La Presse canadienne / Gene J. Puskar

Le 2 février est le jour de la marmotte. D’où vient cette appellation et que valent les marmottes pour prévoir la météo?

Un texte d’Ève Christian

Leur réveille-matin doit bien être réglé, car c’est toujours le 2 février que les marmottes vedettes émergent de leur sommeil et pointent le nez dehors à la recherche de leur ombre. Il faut dire que cette date tombe presque exactement entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps.

Selon la tradition, qui relève beaucoup plus du folklore que de la science, notre avenir météorologique dépend de leur comportement à la sortie de leur tanière.

Si elles ne voient pas leur ombre, elles restent à l’extérieur, car elles croient que le pire de l’hiver est passé et que le temps chaud approche. Si elles voient leur ombre, elles seront tellement effrayées qu’elles retourneront rapidement se réfugier dans leur trou pour dormir encore six semaines…

Cette année, le verdict est partagé puisque deux des quatre marmottes vedettes ont vu leur ombre.

De la Chandeleur au jour de la marmotte

Autrefois, le 2 février c’était le jour de la Chandeleur. Cette fête chrétienne, qui arrive 40 jours après Noël, soulignait la présentation au Temple de l’Enfant Jésus par sa mère Marie. Une procession aux chandelles était souvent organisée pour célébrer cette journée.

Selon une traduction libre, la légende de la Chandeleur statuait que si la Chandeleur est belle et dégagée, l’hiver aurait un second souffle. Mais si la Chandeleur amène nuages et pluie, l’hiver s’en va et ne revient plus.

Au Moyen-âge, en Europe, une légende indiquait que les hérissons prédisaient l’arrivée du printemps suivant le temps qu’il faisait ce jour-là. Mais, selon les régions ou les pays, l’animal prévisionniste était soit un ours, un loup ou une loutre.

Grâce aux colons européens qui ont traversé l’Atlantique pour s’installer en Pennsylvanie, il y a plus de 200 ans, cette tradition est arrivée sur le continent nord-américain. En l’absence de hérissons, c’est à la marmotte qu’on a confié le soin de prédire l’arrivée du printemps.

Pour les colons, il était important de savoir si l’hiver perdurerait parce que, vers la fin de la saison froide, leurs réserves diminuaient et ils attendaient anxieusement l’arrivée du printemps pour semer et récolter. Et pour connaître ce moment, ils observaient la fin de l’hibernation d’un animal.

Cependant, cette tradition semble mal s’exporter, car en Europe, à cette date, le pire de l’hiver est souvent passé, ce qui n’est pas le cas avec nos hivers canadiens et, contrairement au hérisson européen, notre marmotte s’éveille rarement d’elle-même en février, même s’il y a des redoux.

Météorologiquement parlant

L’expression de cette tradition se basant sur l’ombre de la marmotte est relativement logique. Pensons-y bien.

En hiver, un ciel dégagé signifie souvent qu’un anticyclone arctique recouvre la région. Donc, l’air froid et sec laisse présager que l’hiver perdurera. Le temps nuageux est en lien avec une dépression qui, souvent, apporte de l’air plus doux et humide, laissant croire que l’hiver tire à sa fin.

Évidemment, il n’y a aucun rapport entre le temps qu’il fait le 2 février et celui qu’il fera dans les semaines à venir!

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Les prouesses migratoires de la belle-dame


Le papillon monarque viens de se faire détrôner autant par la distance parcourue que les obstacles à traverser. La belle-dame est un papillon qui parcourt de l’Europe à l’Afrique traversant l’océan et le désert du Sahara. Donc, les haltes de repos sont plutôt rares
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Les prouesses migratoires de la belle-dame

La belle-dame, ou vanesse des chardons.

Le cycle migratoire de la belle-dame, ou vanesse des chardons, peut atteindre jusqu’à 12 000 kilomètres, un record chez les papillons. Photo : Getty Images/Caleb Stewart

Le plus long cycle migratoire chez le papillon appartient désormais à la belle-dame. Son parcours peut atteindre jusqu’à 12 000 kilomètres, soit 2000 de plus que le record auparavant détenu par le monarque, révèle une nouvelle étude.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

La belle-dame, aussi connue sous le nom de vanesse des chardons, migre chaque automne de l’Europe vers l’Afrique.

« On savait que les belles-dames allaient jusqu’en Afrique tropicale, mais on ne savait pas vers où les générations suivantes continuaient leur migration », explique Clément Bataille, l’un des auteurs de l’étude.

Le retour vers l’Europe au printemps, qui n’était qu’une hypothèse, est désormais confirmé.

Non seulement les générations successives arrivent en Afrique, mais [elles] effectuent ensuite une migration retour, reviennent et recolonisent toute l’Europe.

Clément Bataille, Université d’Ottawa

Le papillon parcourt donc une distance de plus de 12 000 kilomètres, un aller-retour surprenant entre l’Afrique et l’Europe qui rivalise avec les prouesses de nombreux oiseaux.

Contrairement à l’oiseau migrateur, ce voyage se fait sur 8 à 9 générations. La vie d’un papillon dure environ un mois.

« On se demande comment ça fonctionne », poursuit le chercheur.

Il est hallucinant, selon lui, qu’un papillon soit codé génétiquement pour passer le flambeau de génération en génération, à différentes étapes du trajet.

Parcours semé d’embûches

La belle-dame vole donc plus longtemps, et sur de plus longues distances, que tout autre papillon, à commencer par le monarque.

Le parcours effectué par le monarque en Amérique comporte également moins d’embûches que celui de la belle-dame entre l’Europe et l’Afrique, où la mer Méditerranée et le désert du Sahara se dressent sur son chemin.

Le monarque peut s’arrêter facilement sur plusieurs endroits, alors que pour la belle-dame, il y a plusieurs passages où elle doit voler sur 2000 kilomètres d’un coup.

Clément Bataille, Université d’Ottawa

L’étude de Clément Bataille confirme d’ailleurs pour la première fois qu’un papillon arrive à traverser la Méditerranée ou encore le Sahara en plus ou moins une dizaine de jours.

L’empreinte chimique du papillon

Une chenille de belle-dame sur une feuille.

En se nourrissant, la chenille incorpore une signature chimique qui s’intègre aux ailes du papillon lors de sa métamorphose. Photo : Getty Images/Andrew Waugh

Il est impossible de pister une espèce aussi volatile avec les outils conventionnels, comme l’observation et le marquage.

Les chercheurs ont réussi à documenter les prouesses migratoires de la belle-dame grâce à ses ailes.

Chaque papillon est doté d’une empreinte chimique, qui le lie à son origine. Cette signature chimique, propre à chaque région du monde, provient de l’eau de pluie et se transmet aux plantes.

Lorsqu’elle se métamorphose, la chenille, qui s’est nourrie de ces plantes, intègre aux ailes du papillon la signature chimique et y inscrit ainsi l’endroit où elle a grandi.

Une fois que les ailes sont développées, la signature chimique ne change plus. Lorsque les papillons commencent à migrer, on peut regarder les ailes, qui nous disent quelque chose sur l’endroit où ils sont nés.

Clément Bataille, Université d’Ottawa

C’est en analysant l’empreinte chimique que les auteurs de l’étude ont pu confirmer que la belle-dame faisait l’aller-retour entre l’Europe et l’Afrique pendant sa migration.

Affiner la technique

Le chercheur Bataille travaille présentement à la conception d’un nouveau traceur chimique basé sur les sols et les types de roches où se développent les papillons.

L’objectif est de combiner les deux approches, eau de pluie et sol, afin d’obtenir une géolocalisation beaucoup plus précise, note-t-il.Une fois la région déterminée avec un premier traceur, le second pourrait la circonscrire et confirmer l’origine d’un papillon avec plus de précision.

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Incursion dans le plus grand rassemblement de serpents jarretières du monde


Le village de Narcisse est une région propice pour les serpents jarretières ou appelé aussi couleuvre rayée. À chaque printemps, ils sortent de leur hibernation, d’abord les mâles, ensuite les femelles qui sont assaillies par les mâles dans le but d’accouplement. Pauvre elle ! Bien que cela attire les touristes, pour une fois, ils ont un impact positif pour ses petites bêtes. Les touristes éloignent les prédateurs.
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Incursion dans le plus grand rassemblement de serpents jarretières du monde

 

Une dizaine de couleuvres en mouvement.

Des couleuvres près de Narcisse, au Manitoba   Photo : CBC

Chaque printemps, près de 70 000 couleuvres rayées à flancs rouges sortent d’hibernation près des villages de Narcisse et d’Inwood, au Manitoba. La masse grouillante de couleuvres  s’engage dans des parades nuptiales, un spectacle qui attire des centaines de touristes et de curieux.

Un texte de Samuel Rancourt

À quelque 130 kilomètres au nord de Winnipeg, un chemin de terre battue mène à la zone de gestion de la faune de Narcisse, où le totem géant d’une couleuvre souhaite la bienvenue aux visiteurs. Quelques mètres plus loin se trouve un stationnement rempli de voitures cordées. En ce samedi matin de mai, des dizaines de familles se dirigent allègrement vers des sentiers où elles pourront observer, dans leur habitat naturel, la plus importante colonie de reptiles du monde.

Voyez le phénomène intrigant de reproduction des serpents jarretières à Narcisse :


À l’évidence, la popularité des lieux fait l’affaire des entrepreneurs du coin. Installée pour la journée à l’entrée des sentiers, une cantine mobile vend des hot-dogs aux touristes affamés. Même la station d’essence la plus proche écoule des chandails sur lesquels sont représentées des couleuvres, espérant trouver preneurs parmi les amateurs des ophidiens qui se déplacent par centaine tous les ans.

Précisons que Narcisse ne constitue pas qu’une attraction de renommée internationale, mais fait également office de site de recherche pour les scientifiques

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L'artiste franco-manitobaine Kelly Bado touche une couleuvre rayée.

L’artiste franco-manitobaine Kelly Bado visite les terriers de Narcisse pour la première fois. Photo : Radio-Canada/Dominique Gauthier

Selon Jacques Bourgeois, responsable du marketing et des communications au marais Oak Hammock, un centre d’interprétation spécialisé en milieux humides, l’attrait touristique du lieu, suscité en grande partie par la copulation des couleuvres, serait bénéfique aux reptiles

« Avoir tous ces gens ici fait peur aux prédateurs – par exemple les corneilles et les corbeaux – qui sont très friands du foie [des couleuvres]. »

Des rites d’accouplement inusités

M. Bourgeois explique que les mâles sortent les premiers de leurs lieux d’hibernation et attendent les femelles, qui émergent une par une ou en petits groupes. Ces dernières sont alors assaillies par les mâles, qu’elles attirent grâce à leurs phéromones.

Entre 50 à 100 mâles vont tenter de s’accoupler avec une femelle. Jacques Bourgeois, responsable du marketing et des communications au marais Oak Hammock

Ce comportement peut créer de véritables « boules d’accouplement », que les Manitobains surnomment « mating balls ».

Image représentant le rite d'accouplement des couleuvres rayées.

Le rite d’accouplement commence au moment où les couleuvres rayées émergent des gîtes d’hiver à Narcisse. Photo : Radio-Canada

Le professeur Ibrahima Diallo, de la Faculté des sciences à l’Université de Saint-Boniface, s’intéresse lui aussi à la reproduction des couleuvres rayées.

« Les mâles ne peuvent résister aux phéromones femelles, même après être restés plus de six mois sans manger, précise-t-il. Si nous imbibons un mouchoir de phéromones femelles, les mâles vont se jeter dessus! »

Certains mâles peuvent également émettre la phéromone sécrétée par les femelles afin d’éloigner les concurrents de celles-ci.

Les mâles atteignent une taille maximale d’environ 50 cm, tandis que les femelles mesurent en moyenne de 65 à 90 cm. La couleuvre rayée est un ovovipare, c’est-à-dire que les oeufs incubent et éclosent dans le ventre de la mère.

Seul un mâle parvient à s’accoupler avec la femelle. Celui-ci libère des phéromones qui font fuir les autres mâles, puis sécrète un bouchon de mucus, obstruant l’orifice cloacal de la femelle et l’empêchant de s’accoupler avec d’autres mâles pendant quelques jours.

La femelle peut alors se faufiler dans la broussaille pour aller dans les endroits où elle trouvera de la nourriture et un gîte, et où elle commencera sa gestation jusqu’à l’accouchement des serpenteaux. Ibrahima Diallo, professeur, Université de Saint-Boniface

Après avoir assuré la survie de leur espèce, les couleuvres chassent sur une région de 20 km en superficie, se nourrissant de petits mammifères dans les marais. Elles reviennent à leurs tanières à l’automne, lorsque les températures redeviennent plus fraîches.

Image d'une couleuvre rayée sur le bras d'un visiteur.

Les couleuvres rayées (Thamnophis sirtalis parietalis) ne sont pas venimeuses. Photo : Radio-Canada/Thibault Jourdan

Une géologie propice aux serpents

La région manitobaine d’Entre-les-lacs, où se situe le village de Narcisse, se compose de plusieurs marais et lacs peu profonds. L’eau y creuse des crevasses dans la roche calcaire, permettant aux couleuvres de s’y protéger du froid.

« Toute l’eau qui percole au travers du sol crée un bon système de cavernes, de crevasses, qui est idéal pour que les serpents puissent passer l’hiver sous la ligne de gel », précise Jacques Bourgeois.

Le nombre de terriers est toutefois limité sur le territoire, ce qui oblige les serpents jarretières à trouver refuge aux mêmes endroits lors des hivers manitobains, conférant ainsi à Narcisse le titre de capitale mondiale des couleuvres.

Avec des informations de l’équipe de recherche de l’Université d’État de l’Oregon, sous la direction du Dr Robert T. Mason.

https://ici.radio-canada.ca/

Terre-Neuve a reçu 35 cm de neige à un mois de l’été


Alors qu’il fait beau et chaud chez moi dans mon coin du Québec, les fleurs ont fait leur apparition et les arbres de son habillé de leurs feuilles. Plus à l’est dans la province de Terre-Neuve, ils ont eu une bonne bordée de neige jusqu’à 35 cm de neige. Cela doit être décourageant cette blancheur a la fin du printemps.
Nuage

 

Terre-Neuve a reçu 35 cm de neige à un mois de l’été

 

La température oscillait autour de -2°C à Gander,... (PHOTO PC)

La température oscillait autour de -2°C à Gander, jeudi matin – un 24 mai, à quatre semaines du début officiel de l’été.

PHOTO PC

La Presse Canadienne
Gander

 

Une tempête de fin de printemps qui a enseveli des voitures dans la neige et forcé la fermeture de plusieurs écoles à Terre-Neuve-et-Labrador a causé la consternation – et l’incrédulité – chez bien des résidants de la côte nord-est de l’île, jeudi matin.

Des photos publiées sur les médias sociaux montrent un barbecue enseveli et des bancs de neige qui atteignaient la moitié d’une porte d’entrée. Des dizaines d’écoles ont retardé leur ouverture ou ont été fermées, jeudi matin.

La météorologue Linda Libby, d’Environnement Canada, a indiqué que plus de 35 centimètres de neige étaient tombés à l’aéroport international de Gander mercredi soir et durant la nuit de jeudi, alors que plus de 36 centimètres ont été enregistrés dans le parc national Terra-Nova.

Environnement Canada s’attendait à ce que la neige s’amenuise jeudi après-midi, mais de forts vents du nord-est, soufflant à 80 kilomètres/heure, devaient persister tout au long de la journée, selon Mme Libby. Les automobilistes étaient donc prévenus que la visibilité pouvait être réduite en raison de la poudrerie.

La température oscillait autour de -2°C à Gander, jeudi matin – un 24 mai, à quatre semaines du début officiel de l’été. Pendant ce temps, à l’autre bout du pays, certaines régions de l’Alberta et de la Saskatchewan étaient toujours visées par un avertissement de chaleur, jeudi; les températures devaient atteindre 29°C.

Mais ces tempêtes de neige de fin de printemps ne sont pas rares à Terre-Neuve-et-Labrador. Mme Libby rappelle qu’il y a cinq ans, les 18 et 19 mai 2013, plus de 69 centimètres étaient tombés sur Gander.

En fait, certains Terre-Neuviens accordent même des vertus thérapeutiques à ces tempêtes de mai. Larry Dohey raconte que ses ancêtres irlandais de la région de Cape Shore suggéraient d’appliquer cette neige fondue sur le visage pour faire disparaître les taches de rousseur…

Selon une autre tradition, la neige de mai constituerait un excellent remède pour les yeux endoloris des chasseurs de phoques qui rentrent de longs séjours sur les aveuglantes glaces de mer.

http://www.lapresse.ca

Printemps : comment aider les oisillons tombés du nid


Un oisillon tombé du nid, n’est pas nécessairement en détresse. Il est important donc d’observer de loin l’oiseau avant d’apporter une quelconque aide, sinon nous pourrions causer la mort de l’oiseau en voulant bien faire.
Nuage

 

Printemps : comment aider les oisillons tombés du nid

 

Un oisillon de Mésange bleu (Cyanistes caeruleus).

Un oisillon de Mésange bleu (Cyanistes caeruleus).

© ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Par Félix Gouty

Au printemps, nombreux sont ceux qui trouvent des oisillons tombés du nid dans leur jardin ou dans la rue. Voici comment agir au mieux face à un oiseau en détresse.

BIEN AGIR. Le printemps symbolise la saison des fleurs et des oiseaux roucoulants. C’est ainsi au printemps que de nombreux oisillons voient le jour, et sont susceptibles tout naturellement de tomber du nid. Mais une telle chute n’est pas toujours fatale. Le plus souvent même, plus précisément dans 39% des cas selon les données de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), c’est le ramassage d’un oisillon par un bon samaritain humain qui s’avère, au final, mortel pour l’animal.

Comment se comporter face à un oiseau en détresse ?

L’essentiel n’est de ni paniquer ni se précipiter. Une fois l’oiseau blessé ou supposé en détresse trouvé, l’important est d’observer son comportement et de vérifier son état physique, à distance. Il se peut en effet que l’oiseau soit capable de reprendre ses esprits et de se débrouiller tout seul. De plus, dans le cas d’un oisillon, il faut impérativement regarder aux alentours : sans doute que ses parents n’attendent que de vous voir partir afin de venir le récupérer. Cependant, si la situation vous semble vraiment alarmante, l’oiseau doit être prélevé et protégé avant de pouvoir appeler des professionnels qui s’en chargeront. Il vous faut donc l’attraper en douceur, préférentiellement avec des gants, et le maintenir (les bras tendus pour ne pas vous blesser, mais sans forcer et sans lui faire de mal) dans l’obscurité, en l’entourant dans un tissu. L’oiseau ainsi récupéré doit être ensuite placé dans un carton ou une boîte peu volumineuse : très important, veuillez à percer des trous pour l’air et à fermer la boîte (l’obscurité devrait rassurer l’animal). Selon l’urgence de la situation constatée, appelez le 05.46.82.12.34 (numéro de la LPO), avant ou après avoir pris soin de protéger l’oiseau. (Au Québec, Ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs : Ligne sans frais 1 877 346-6763, Action pour les animaux urbains: 514-366-9965, Le Nichoir: 450-458-2809)

Les différents types d’oisillon

Attention ! Les plus souvent retrouvés, tous les oisillons tombés du nid ne sont pas sans défense. Ainsi, différentes façons d’agir s’imposent en fonction du stade de développement de l’oiseau en détresse rencontré. On distingue, tout d’abord, trois types d’oisillons : en duvet qui vient d’éclore, peu plumé qui reste normalement dans le nid et l’oisillon bien plumé qui se déplace en sautillant. Dans les deux premiers cas, il faut tâcher de replacer l’animal dans son nid ou de lui en créer un au même endroit. Ne jamais être tenté de lui donner à boire ou à manger. Dans le dernier cas, l’oisillon est sans doute à quelques jours de son premier vol : laissez-le tranquille en attendant que ses parents s’en occupent, ou placez-le en sécurité près de là où vous l’avez trouvé. Quoi qu’il en soit, malgré la croyance, un oisillon touché par un humain ne sera pas rejeté par ses parents.

Qu’advient-il de l’oiseau après ?

Après avoir contacté le numéro cité plus haut, le « découvreur » a la charge d’apporter l’oiseau (dans sa boîte, avec la mention « Oiseau Vivant » apposée dessus) à l’endroit convenu – un centre spécialisé ou un cabinet vétérinaire. Il y sera alors enregistré, puis fera l’objet d’un diagnostic médical pour déterminer la marche à suivre par le professionnel. Après une certaine période de surveillance et de convalescence, environ 50% des oiseaux sont relâchés dans la nature, le plus judicieusement possible (choix adéquats de la saison, du lieu et de l’heure).

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