Une alimentation saine réduirait l’état dépressif chez les jeunes


Personnellement, je ne suis pas surprise. L’alimentation est importante autant pour la santé physique que morale.
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Une alimentation saine réduirait l’état dépressif chez les jeunes


S’il en était encore besoin, une nouvelle étude démontre qu’une mauvaise alimentation est associée à la dépression. Mais aucune étude n’avait encore été menée chez les jeunes. Cette tranche d’âge étant une période au cours de laquelle le risque de dépression est sensiblement accru, un régime diététique adapté peut donc influer sur la santé mentale des adolescents et des jeunes adultes.

Des jeunes adultes souffrant de dépression ont accepté de se soumettre à un régime alimentaire plus sain pendant 3 semaines. Leur bien-être psychologique s’est considérablement amélioré comparé aux autres participants qui n’ont pas modifié leurs habitudes alimentaires. Selon une récente étude parue dans Plos One, manger plus sain aiderait à réduire les signes de dépression chez les jeunes adultes. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’université Macquarie (Sydney, Australie) ont suivi 76 jeunes âgés de 17 à 35 ans pendant trois semaines.

« Il existe des preuves épidémiologiques solides qu’une mauvaise alimentation est associée à la dépression. L’inverse a également été démontré, à savoir qu’une alimentation saine, riche en fruits, légumes, poisson et viande maigre, est associée à un risque réduit de dépression », rappelle l’étude.

Mais des travaux portant sur ce sujet n’ont jamais été réalisés sur des jeunes adultes, soulignent les chercheurs.

Après 21 jours, les jeunes volontaires qui ont changé leur régime alimentaire ont vu leur score moyen de dépression chuter de 7,2 à 4,4, sachant que le chiffre 7 correspond à un niveau de dépression sévère. © Alarm A, Flickr CC by-nc-sa 2.0

Après 21 jours, les jeunes volontaires qui ont changé leur régime alimentaire ont vu leur score moyen de dépression chuter de 7,2 à 4,4, sachant que le chiffre 7 correspond à un niveau de dépression sévère. © Alarm A, Flickr CC by-nc-sa 2.0

Des résultats à consolider avec de plus amples recherches

Les jeunes qui ont participé à cette expérience présentaient tous des signes de dépression sévère et entretenaient un régime alimentaire riche en graisses et en sucres. Les volontaires ont été répartis au hasard en deux groupes. Le premier a suivi un régime diététique précis pendant 3 semaines composé (entre autres) de cinq portions de légumes, de deux à trois fruits et de trois portions de céréales par jour. Les participants du second groupe étaient libres de conserver leur régime alimentaire habituel.

Au bout de 21 jours, les volontaires qui ont changé leur régime alimentaire ont vu leur score moyen de dépression chuter de 7,2 à 4,4, sachant que le chiffre 7 correspond à un niveau de dépression sévère.

« Ces résultats sont les premiers à montrer que les jeunes adultes présentant des symptômes de dépression élevés peuvent s’engager dans une intervention diététique et y adhérer afin de réduire les symptômes de dépression. Les résultats justifient les recherches futures sur la durée de ces bienfaits, les effets des différentes compositions alimentaires et leur fondement biologique »,  concluent les chercheurs

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► 13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression


Lors d’une dépression, il y a des mots, des phrases qui peuvent donner des indices sur l’état psychologique d’une personne. Bien sûr, cela dépend du contexte et tout ce qui entoure le climat de cette personne. Ce n’est pas tout le monde qui est outillée pour aider une personne dépressive d’où l’importance de demander de l’aide

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13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression

La dépression peut amener à se concentrer sur soi.MANGOSTAR/SHUTTERSTOCK

Tina Donvito

Nous utilisons tous de temps à autre les expressions et les mots suivants. Si vous remarquez que vous commencez à les utiliser souvent ou qu’une personne de votre entourage le fait, vous souffrez peut-être de dépression. Il pourrait être temps de demander de l’aide.

«Moi», «moi-même» et «je»

La dépression peut amener à se concentrer sur soi. Les gens qui ont des symptômes dépressifs utilisent plus de pronoms à la première personne (more first-person pronouns): cela révèle une augmentation de l’attention sur soi, selon une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science qui a analysé des forums en ligne.

«Quand on souffre de dépression, on ressent les choses intensément. Les dépressifs parlent donc davantage à la première personne: ‘je’, ‘moi’, ‘moi-même’», explique la psychologue Deborah Serani, auteure d’un livre sur le sujet (Living with Depression). «Les enfants et les adultes déprimés ont tendance à être introspectifs, parce que la maladie s’empare à la fois de leur esprit et de leur corps, de sorte que la conscience de soi augmente chez eux. Mais au lieu d’être positive, cette conscience de soi est négative et corrosive».

«Toujours» et «jamais»

L’étude montre aussi que les gens qui ont des symptômes dépressifs ont tendance à parler de manière absolue. La dépression mène fréquemment à des distorsions des modèles de pensées (appelées distorsions cognitives) qui affectent le ressenti. Tout devient blanc ou noir, par exemple. Si un de vos amis répète des phrases comme «Ça arrive toujours» ou encore «Je ne serai jamais capable de faire ça», soyez attentif.

Nous utilisons tous ce genre de phrases de temps en temps. Mais les dépressifs les utilisent systématiquement.

«Les lobes frontaux du cerveau sont affectés par la dépression, ce qui entraîne des perturbations du jugement, du mode de pensée et du raisonnement: tout est noir ou blanc ou c’est tout ou rien, explique Deborah Serani. Une fois que les symptômes de la dépression diminuent et que la personne va mieux, elle démontre un éventail plus grand de solutions, un bon jugement et une pensée moins rigide.»

Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Je devrais…»

Cette expression fait partie de l’arsenal de pensée qui consiste à voir tout en blanc ou noir chez les dépressifs quand ils réfléchissent à leur vie et à eux-mêmes.

«Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression, aussi ‘je devrais’ est un symptôme d’un mode de pensée étroit et rigide», explique Deborah Serani.

Les gens déprimés s’enlisent dans des pensées négatives et ont de la difficulté à penser de façon positive, selon une recherche publiée aux États-Unis par l’Association for Psychological Science. C’est un cercle vicieux: la pensée que vous «devriez» faire ou ressentir les choses différemment vous rend encore plus déprimé..

Mots qui expriment une émotion négative

Les personnes déprimées sont souvent incapables de nommer leur maladie par son nom. Dans une étude sur des adolescents, on montre qu’ils utilisent rarement le mot «déprimé» pour exprimer leurs sentiments, et se rabattent plutôt sur des mots d’émotion négative, comme se sentir «mal», «stressé» ou «fâché».

Ce peut être un signe de dépression, mais il ne faut pas sauter aux conclusions, car nous utilisons tous ces mots à l’occasion. Il faut donc reconnaître un schème de pensée, une tendance.

«J’entends de nombreux mots dans la bouche d’enfants et d’adultes déprimés, comme: mal, triste, impuissant, sans espoir, douloureux, perdu, inutile, vain, stupide, bloqué, sans amarres, à la dérive, souffrance, seul, peur, hésitant, fragile, désespoir, raconte Deborah Serani. Ces mots sont souvent utilisés par les patients pour se décrire et expliquer comment ils se sentent.»

«Je ne peux pas»

Cette expression est complexe, car souvent les personnes déprimées, au sens littéral, ne peuvent pas sortir du lit ni même s’habiller, et pire ne peuvent pas sortir de leur dépression. L’impossibilité d’accomplir les tâches quotidiennes est un des symptômes classiques de dépression, selon l’institut américain de Santé mentale (NIMH).

Ce «je ne peux pas» indique souvent une action qu’on ne peut pas faire, mais c’est aussi une utilisation négative du langage pour exprimer qu’on se sent déprimé.

Deborah Serani explique que les gens dépressifs diront: «je ne peux pas faire ça»,«je ne peux pas faire ces démarches»,«je ne peux pas faire mon travail»,«je ne peux pas sortir du lit»,«je ne peux pas faire avancer les choses». «La maladie de la dépression verrouille leurs possibilités.»

«C’est de ma faute»

La dépression apporte culpabilité et blâme de soi. Cela entre dans la tendance du tout ou rien chez les déprimés.

«La dépression crée des cycles de pensées négatives parce qu’elle affecte le fonctionnement du lobe frontal, qui est le siège du raisonnement et du jugement. C’est pourquoi beaucoup de déprimés se sentent coupables de ce qu’ils ressentent», dit Deborah Serani.

Dans une étude publiée dans les Archives of General Psychiatry, on a utilisé l’IRM pour montrer comment les sentiments de culpabilité chez les dépressifs se traduisent différemment dans le cerveau que chez les personnes qui ne sont pas déprimées. La culpabilité est dangereuse lorsque les personnes pensent «qu’elles sont un fardeau pour leur famille et leurs proches. Elles peuvent alors avoir des pensées suicidaires telles que: ‘Si je disparais, je ne serais plus un poids pour personne’. Il est vital de reconnaître un mode de pensée

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique.HALFBOTTLE/SHUTTERSTOCK

«Je vais bien»

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique qui vous permet néanmoins de fonctionner (high-functioning depression).

La recherche montre que, aux États-Unis, la stigmatisation (widespread stigma) de la maladie mentale empêche de nombreuses personnes de se faire soigner.

«La capacité de jugement étant altérée par la dépression, il devient difficile d’en parler ou de demander de l’aide, dit Deborah Serani. La maladie mentale stigmatise la personne atteinte, et son sentiment de honte l’empêche de parler de sa douleur. Elle fait comme si tout allait bien.»

D’autres personnes se sentent trop faibles ou trop vulnérables pour se faire aider.

«Je suis fatigué»

La dépression peut s’accompagner de symptômes émotifs et physiques.

Deborah Serani l’explique ainsi: «La fatigue et les douleurs sont reliées à l’inflammation qui accompagne la dépression et touche des connexions nerveuses et des substances neurochimiques.»

«Je me souviens que, lors de mon premier épisode dépressif grave à 19 ans, j’étais épuisée, raconte Deborah Serani. Ça me demandait tellement d’effort pour me retourner dans mon lit, sortir du lit, prendre une douche, manger et faire les petites choses quotidiennes.» La fatigue est physique et émotionnelle chez les déprimés. Ils diront: «mon état m’épuise tellement».

«Je veux être seule»

Les personnes déprimées peuvent s’isoler et leurs pensées négatives ont des répercussions sur leur cerveau.

«La neurobiologie de la dépression diminue beaucoup l’activité cérébrale, de sorte qu’une personne déprimée fuira les expériences stimulantes, préférant les pièces sombres, les lieux tranquilles et l’éloignement des autres, explique Deborah Serani. Or, il leur faut au contraire être en communication avec les autres, être dans la lumière au sens propre et figuré, et être stimulées par la présence des autres.»

Or les médias sociaux n’ont pas le même effet que les rencontres en personne: une forte utilisation des médias sociaux peut accompagner en fait la dépression chez les jeunes, selon une étude publiée dans Computers in Human Behavior.

L’isolation sociale ressentie par la personne qui souffre de dépression peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Tout le monde s’en fout»

Ce n’est pas seulement l’isolement qui est nocif, c’est aussi le sentiment de solitude, selon les études. L’isolation sociale ressentie par la personne déprimée peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient pas et n’attachent pas d’importance à sa présence. Ceci renforce son sentiment d’inutilité et l’entraîne un peu plus profondément sur le chemin de la dépression.

Quand on se sent seul, on pense que personne n’est là pour vous aider.

«Le sentiment d’impuissance est un autre symptôme de la dépression, poursuit Deborah Serani. Les enfants et les adultes déprimés ont une vision en tunnel (étroite): ils n’arrivent pas à avoir d’espoir dans l’avenir. Encore une fois, leurs lobes frontaux affectés diminuent la résolution des problèmes et la pose d’un jugement raisonnable.

«Je n’en ai pas envie»

La perte d’intérêt dans les choses qui vous donnaient du plaisir est un autre aspect du repli sur soi. Les déprimés diront «ce n’est plus amusant», ou ils n’auront plus le goût de faire une activité qu’ils aimaient.

«Les aspects psycho-émotifs de la dépression diminuent les sensations de joie et de bonheur. Le refus de faire des choses et la perte d’intérêt dans des activités importantes sont des signes significatifs de dépression, commente Deborah Serani.La dépression est une maladie d’épuisement. Ses symptômes siphonnent tout ce qui est bon, bien, heureux et possible.»

Selon des recherches, cette sensation d’engourdissement est due au dysfonctionnement du «système de récompense» du cerveau, qui empêche la libération de substances chimiques de bien-être. C’est pourquoi il faut éviter de dire à une personne dépressive «ressaisis-toi». 

«À quoi ça sert?»

La dépression est implacable, elle accable la personne et peut lui donner envie d’abandonner. Cette maladie compte parmi les principaux facteurs de risque de suicide, selon les CDC. Deborah Serani conclut:

«Si vous pensez que vous ne pourrez aller mieux, que rien ne peut changer, vous voulez que ça arrête. Et vous envisagez la mort comme le moyen d’améliorer les choses.»

Les gens qui parlent de l’absurdité de la vie, qui «en ont assez», qui se sentent «pris», qui ne peuvent «continuer» ou qui sont obsédés par la mort ont peut-être des pensées suicidaires. Si une personne que vous aimez ou vous-même parlez de cette façon, appelez le Centre de prévention du suicide au 1-866-APPELLE, pour demander de l’aide

«Les individus déprimés qui se sont fait soigner et ont retrouvé une pleine santé ne peuvent croire qu’ils ont voulu un jour s’ôter la vie.»

Quand une personne dépressive se sent mieux, ça ne veut pas dire que cette personne va mieux.RANTA IMAGES/SHUTTERSTOCK

«Je me sens mieux»

C’est une des idées fausses les plus dangereuses sur la dépression. Ironiquement, lorsqu’une personne qui traverse une dépression a pris la décision de mettre fin à sa vie, elle affirme parfois aller mieux, être plus calme ou en paix.

«Les études nous ont appris que le “retour à la santé” d’une personne qui affirme se sentir mieux peut nous distraire de son suicide imminent», explique Deborah Serani.

Vous croyez que la personne que vous aimez va mieux? Ils vaudrait peut-être mieux de demander à un médecin d’évaluer son état.

«Toute personne déprimée doit être traitée par un professionnel de la santé qui évaluera chaque étape de sa guérison dans le contexte d’une trajectoire positive.»

https://www.selection.ca/

Trump a littéralement rendu l’Amérique malade


Il semble que Donald Trump rende les Américains malades autant physiquement que mentalement. Depuis qu’il est au pouvoir, beaucoup éprouve des difficultés émotionnelles pouvant aller jusqu’à des pensées suicidaires. Vu de l’extérieur, et je crois ne pas être la seule à penser comme cela, que les États-Unis vit des instabilités à tous les niveaux que ce soit social, économique et les rapports avec les autres pays.
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Trump a littéralement rendu l’Amérique malade

«Un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l'avait menée à avoir des pensées suicidaires», explique le politologue Kevin Smith. | Claudia via Unsplash

«Un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l’avait menée à avoir des pensées suicidaires», explique le politologue Kevin Smith. | Claudia via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Fast Company

Depuis qu’il est devenu président des États-Unis, la vie politique américaine est quelque peu perturbée. Plusieurs études analysent les impacts sur la santé mentale et physique des Américain·es.

Kimberly Allen a 67 ans et menait jusqu’à peu une retraite paisible à Takoma Park, dans le Maryland. Mais depuis bientôt trois ans, elle a des crises de larmes inexpliquées, son sommeil est perturbé et on lui a même prescrit des médicaments contre l’hypertension artérielle.

Elle attribue ses déboires physiques et mentaux au président Trump, à qui elle reproche de «faire du mal aux gens, aux animaux, à l’environnement, à nos relations avec les nations étrangères». Elle ajoute: «Je me réveille chaque jour en me demandant quelle nouvelle horreur va arriver.»

Une récente étude vient appuyer ses dires. Menée par le politologue Kevin Smith de l’Université du Nebraska à Lincoln, elle est parue dans la revue scientifique Plos One. Si elle n’affirme pas explicitement que Trump est la source des problèmes physiques et mentaux que rencontrent un nombre croissant d’Américain·es, elle souligne toutefois le rôle de l’élection de 2016 et ses conséquences dans leur développement. Décrivant la situation politique comme «inhabituelle» depuis que Trump est au pouvoir, Smith constate qu’«un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l’avait menée à avoir des pensées suicidaires».

Augmentation générale du stress

Kevin Smith le concède aisément, «il s’agit d’une enquête à un moment donné» qu’il aimerait reproduire lorsque la politique sera dominée par une administration de gauche

Un autre chercheur qui n’a pas participé à l’étude, Christopher Borick, professeur de sciences politiques et directeur du Muhlenberg College Institute of Public Opinion, remarque néanmoins qu’il reçoit «beaucoup de rapports personnels et anecdotiques qui concordent avec les conclusions de cette étude, ce qui n’était pas le cas au cours de [ses] vingt-cinq dernières années passées dans ce domaine».

Une autre étude de l’Association américaine de psychologie, conduite annuellement et analysant les niveaux de stress des Américain·es, révèle également que «l’avenir de la nation» est devenu l’une des principales préoccupations des Américain·es (63%), devant l’argent (62%) et le travail (61%). 59% des répondant·es considèrent même vivre actuellement «le point le plus bas de l’histoire de la nation», et ce toutes générations confondues.

Christopher Borick invite les personnes stressées à «demander l’aide de professionnels pour faire face à leurs problèmes de santé. Plus important encore, en tant que société, nous devons réfléchir à la façon de réparer et inverser les dommages et trouver des moyens de rétablir la confiance dans nos institutions».


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Des chiens Mira pour aider des personnes atteintes d’Alzheimer


Les chiens d’assistances sont un moyen pour aider les personnes à sortir de l’isolement. Un projet pilote des chiens Mira pour aider des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le chien aide de plusieurs façons. Soit pour éviter de se perdre lors des sorties, de quémander des câlins quand son maitre est parti trop longtemps dans ses pensées, de japper la nuit en cas d’errance etc .. Le but est de savoir si l’aide d’un chien peut retarder la personne d’être placée, si cela peut ralentir la maladie, et aussi de la rendre heureuse malgré la maladie. Il semble pour le moment que ce soit très positif.
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Des chiens Mira pour aider des personnes atteintes d’Alzheimer

PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

Le chien Braque s’assure que Roger Lupien ne tombe jamais trop longtemps dans sa bulle, que ce soit en demandant de se faire caresser ou en le poussant doucement du bout de son nez.

Couché sur le dos, les quatre pattes en l’air, Braque, un chien St-Pierre de 68 livres, regarde son maître dans l’espoir de se faire caresser le ventre. Il se tortille sur le plancher de la cuisine. Assis au-dessus de lui, Roger Lupien éclate de rire et cède à la demande.

    ARIANE LACOURSIÈRE

    LA PRESSE

    Atteint de la maladie d’Alzheimer, l’homme de 72 ans a reçu Braque en juin dernier dans le cadre d’un projet pilote mené par la Fondation Mira. L’objectif est de déterminer si, un peu comme pour les enfants autistes, un chien d’assistance peut aider les personnes atteintes d’Alzheimer à mieux composer avec la maladie et à retarder leur entrée en centre d’hébergement.

    Pour les Lupien, les résultats sont jusqu’à présent plus que positifs. « Je ne m’en passerais plus », affirme M. Lupien. Assise à ses côtés à la table de cuisine de leur bungalow de Vaudreuil, sa femme Fleurette Lyonnais-Lupien n’a elle aussi que de bons mots pour son nouveau protégé.

    Il nous fait vraiment beaucoup de bien. Il aide à diminuer notre stress. Il fait bouger Roger. Il ne le laisse jamais seul. Fleurette Lyonnais-Lupien, conjointe de Roger Lupien, à propos de Braque

    Briser l’isolement

    Autrefois retraité actif, Roger Lupien a eu tout un choc en novembre 2016 quand il a reçu son diagnostic d’alzheimer.

    « Je me doutais que quelque chose clochait. Je ne me souvenais plus de routes pour aller à certains endroits », raconte-t-il.

    Lors d’une sortie à son camp de chasse dans la forêt, près de La Macaza, Roger s’est perdu.

     « Il y avait de la neige. Il n’a jamais pensé à revenir sur ses pas… On savait que quelque chose n’allait plus », ajoute Mme Lyonnais-Lupien.

    Son mari s’est peu à peu refermé sur lui-même. Il a vendu sa moto. Sa voiture décapotable.

    « Il sortait moins. Il s’isolait. Il pouvait faire cinq heures de sudoku par jour à la maison », indique Mme Lyonnais-Lupien.

    En juin, à la suggestion d’une amie, ils ont accepté de participer au projet pilote de Mira. « Ça a changé notre vie », affirme Mme Lyonnais-Lupien.

    PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE

    Le chien Braque peut aider Roger Lupien, atteint d’Alzheimer, à retrouver son chemin s’il s’égare.

    Désormais, M. Lupien fait chaque jour une longue promenade avec Braque. Il suffit qu’il empoigne le harnais pour que le chien se lève et marche joyeusement vers lui. Braque peut aider M. Lupien à retrouver son chemin s’il s’égare. Il marche au pas. Il jappe la nuit si son maître fait de l’errance. Il s’assure que M. Lupien ne tombe jamais trop longtemps dans sa bulle, que ce soit en demandant de se faire caresser ou en le poussant doucement du bout de son nez.

    « Il me change les idées. Il me permet de ne pas penser juste à la maladie », témoigne M. Lupien. « Il est dressé pour tenir compagnie. C’est un pot de colle. Il est vraiment affectueux », ajoute sa conjointe.

    Étude inédite

    Président de la Fondation Mira, Nicolas St-Pierre voulait depuis longtemps vérifier si des chiens d’assistance pouvaient aider les personnes vivant avec l’alzheimer. Il y a un an, le projet pilote a été lancé, avec la complicité de Jude Poirier, directeur du Centre d’études sur la prévention de la maladie d’Alzheimer à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.

    Cinq familles se sont fait confier un chien. 

    On voit déjà de beaux résultats. Les aidants nous disent surtout qu’ils voient des sourires apparaître. Nicolas St-Pierre, président de la Fondation Mira

    M. Poirier explique que des études ont déjà démontré que le fait d’introduire des animaux de compagnie dans des unités de soins destinées aux personnes atteintes d’alzheimer avait des effets bénéfiques sur plusieurs. Mais pour la première fois, les effets d’un chien d’assistance seront mesurés.

    M. Poirier veut entre autres vérifier si le stress et l’anxiété de la personne atteinte, mais aussi de l’aidant naturel, diminueront. Il regardera aussi si le chien pourrait ralentir la progression de la maladie et ainsi retarder l’entrée en CHSLD des personnes atteintes.

    Le chercheur explique que des dizaines d’études ont démontré que l’apathie accélère la maladie d’Alzheimer.

    « Le fait qu’un chien d’assistance pousse à l’action pourrait donc aider en ce sens », note M. Poirier.

    D’autres études ont également montré que plus une personne socialise, moins la maladie d’Alzheimer progresse vite.

    « Et avec un chien d’assistance, on augmente les occasions de socialiser, dit M. Poirier. […] Si on pouvait ralentir l’entrée en CHSLD de un, deux ou trois ans, ce serait fabuleux. Au-delà des économies pour l’État, repousser l’institutionnalisation entraîne un gain en qualité de vie qui est non quantifiable. Et permettre aux aidants de moins souffrir, c’est majeur. »

    Sept couples recherchés

    La Fondation Mira est maintenant à la recherche de sept autres couples qui accepteraient de participer à la deuxième phase du projet pilote.

    https://www.lapresse.ca/

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    Le chien serait le meilleur ami du cœur


    Aujourd’hui, 26 août, c’est la journée mondiale des chiens. Ceci dit, une étude qui a débuté en 2013 et qui finira en 2030 auprès de plus de 2000 personnes dans une ville de La République Tchèque des maladies cardiovasculaires et les animaux de compagnie. Pour le moment, il semble que le chien soit un atout important pour la santé du coeur. Les maîtres sont plus actifs, semble mieux se nourrir qu’importe le sexe, l’âge ou le niveau d’éducation de la personne.
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    Le chien serait le meilleur ami du cœur

    PHOTO SÉBASTIEN LAROSE, FOURNIE PAR LA SEPAQ

    Un chien promène son maître au parc national d’Oka.

    (Montréal) Le chien serait non seulement le meilleur ami de l’homme, mais aussi de son cœur, selon une nouvelle étude.

    LA PRESSE CANADIENNE

    Il s’agit des premières conclusions tirées d’une étude menée auprès de plus de 2000 habitants de la ville tchèque de Brno et qui s’intéresse spécifiquement à l’association entre la maladie cardiovasculaire, les facteurs de risque et la propriété d’un animal de compagnie (et surtout d’un chien).

    Cette étude a débuté en 2013 et se terminera en 2030.

    Les chercheurs ont comparé la santé cardiovasculaire des propriétaires d’animaux de compagnie à celle des sujets n’ayant pas d’animaux. Ils ont aussi comparé la santé cardiovasculaire des propriétaires de chiens à celle des participants sans animaux.

    Le chercheur Andrea Maugeri, de l’Hôpital universitaire St. Anne’s, à Brno, et de l’Université de Catane, a indiqué dans un communiqué que, règle générale, les propriétaires d’animaux de compagnie étaient plus susceptibles de rapporter des niveaux plus élevés d’activité physique, une meilleure alimentation et une meilleure glycémie.

    Les plus grands bienfaits ont été notés chez les propriétaires de chiens, peu importe leur âge, leur sexe ou leur niveau d’éducation.

    Le chercheur principal de l’étude, le docteur Francisco Lopez-Jimenez de la Clinique Mayo de Rochester a expliqué dans un communiqué que les propriétaires de chiens sont possiblement plus susceptibles d’être actifs physiquement, ne serait-ce que pour aller les balader ou pour jouer avec eux.

    Il a aussi rappelé que d’autres études ont associé la propriété d’un chien à une meilleure santé mentale et à une réduction du sentiment d’isolement, deux facteurs de risque pour les crises cardiaques.

    Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal scientifique Mayo Clinic Proceedings : Innovations, Quality and Outcomes.

    https://www.lapresse.ca/

    Fréquenter les espaces verts avec assiduité, c’est bon pour la santé


    Les espaces verts, les parcs urbains et les forêts sont des lieux qui nous inspire et sont positifs pour notre santé mentale.
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    Fréquenter les espaces verts avec assiduité, c’est bon pour la santé

    Les personnes qui se promènent régulièrement dans ces espaces silencieux et éloignés de la pollution se sentiraient plus heureuses. | Tama66 via PIxabay

    Les personnes qui se promènent régulièrement dans ces espaces silencieux et éloignés de la pollution se sentiraient plus heureuses. | Tama66 via PIxabay

    Repéré par Robin Lemoine

    Repéré sur The Guardian

    Les espaces verts sont des vecteurs de santé mentale et physique.

    «Le parc Montsouris, c’est le domaine où je promène mes anomalies, où j’me ­décrasse les antennes des mesquineries de la vie», chantait Jacques Higelin.

    De nombreuses études démontrent que gambader au milieu des arbres, se balader dans un parc ou tout simplement s’allonger dans l’herbe participent à notre bien-être.

    Une petite parenthèse qui n’est pas faite pour profiter de la biodiversité ni pour ses impacts positifs sur le climat, mais pour notre félicité. Les parcs urbains et les forêts sont des vecteurs de santé mentale et physique, dont les effets sont de mieux en mieux compris par la science.

    Agents de bonheur

    Le rapport de l’Uned-Ipsos de 2013 Jardins et espaces verts: l’exception culturelle française? et celui publié dans la revue Psychological Science et réalisé par le psychosociologue britannique Mathew White mettent en avant le bien-être indéniable procuré par ces espaces sur les personnes qui vivent à proximité. Selon ces scientifiques, les gens qui se rendent régulièrement dans ces endroits silencieux, éloignés de la pollution et du tumulte des grandes villes se sentiraient plus heureux.

    Récemment, une étude sortie dans People and Nature suggère que le «bonheur estimé»augmente lorsqu’une personne se rend régulièrement dans des parcs.

    Pour avancer une telle affirmation, des scientifiques ont utilisé un outil qui analyse un grand nombre de tweets pour tenter de mesurer le niveau de bonheur.

    «Nous avons constaté que, dans toutes les publications, les gens sont plus heureux lorsqu’ils se trouvent dans un parc, a expliqué à Santé Magazine Aaron Schwartz, co-auteur de l’étude. L’effet était plus intense dans les grands parcs régionaux dotés d’une vaste couverture arborée et de végétation.»

    Un enjeu de santé publique

    Au-delà du bien-être et du bonheur qui sont, a priori, des états subjectifs, les espaces verts ont un réel impact sur notre santé mentale et physique.

    Un rapport du bureau ­européen de l’Organisation mondiale de la santé de novembre 2016, intitulé Urban Green Spaces and Health démontre l’impact positif de ces espaces sur le psychisme: diminution des symptômes anxieux ou­ dépressifs, meilleur développement cognitif, amélioration des signes de trouble de déficit de l’attention et d’hyperactivité chez l’enfant.

    Il insiste sur le fait qu’aller régulièrement dans un jardin réduit également les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’accouchement prématuré.

    N’hésitez plus, en solitaire ou à plusieurs, prenez du temps pour fréquenter ces lieux. Quant aux responsables de l’aménagement de nos villes, merci de privilégier les arbres au béton.

    http://www.slate.fr

    Les enfants plus vulnérables aux changements climatiques


    Depuis des années, nous entendons parler des changements climatiques, et maintenant, à tous les jours les changements climatiques, la pollution, la hausse des températures sont énoncés. Nous sommes en plein dans ces changements, le pire, ce sont nos enfants et petits enfants qui en souffriront le plus par notre inaction. Et pour atténuer les conséquences, nous n’avançons pas plus vite, pire il y a trop de monde qui s’en foute carrément.
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    Les enfants plus vulnérables aux changements climatiques

    PHOTO TED ALJIBE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

    Les risques des changements climatiques pour la santé des enfants incluent les maladies causées par la chaleur, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants ; la diminution de la qualité de l’air causée notamment par la pollution, les incendies de forêt, le pollen ; les sources d’eau contaminées ; et les infections par les insectes, les tiques et les rongeurs.

    (Ottawa) Les cliniciens qui s’occupent d’enfants doivent connaître les infections émergentes et les problèmes de santé liés aux changements climatiques, de même que les effets des catastrophes naturelles sur la santé mentale, prévient un nouveau document d’orientation de la Société canadienne de pédiatrie (SCP).

    L’auteure principale du document, la pédiatre albertaine Irena Buka, a expliqué par voie de communiqué que les enfants sont plus vulnérables que les adultes aux effets des changements climatiques, à cause de leur corps en croissance et en développement.

    Elle ajoute que « les changements climatiques représentent la plus grave menace mondiale du siècle pour la santé, et les enfants y sont particulièrement vulnérables ».

    Le Canada est déjà frappé par des événements associés aux changements climatiques, comme les vagues de chaleur, les incendies de forêt et les inondations, et on prévoit qu’ils gagneront en fréquence au cours des prochaines années, rappelle la SCP.

    Le document d’orientation prévient que « les pédiatres et autres dispensateurs de soins doivent s’attendre à des infections émergentes, à des problèmes de santé causés par l’accroissement de la pollution atmosphérique et à des troubles de santé mentale liés aux catastrophes naturelles. Les changements climatiques auront une incidence à la fois sur l’état de santé individuel et sur celui de l’ensemble de la population ».

    Les risques des changements climatiques pour la santé des enfants incluent les maladies causées par la chaleur, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants ; la diminution de la qualité de l’air causée notamment par la pollution, les incendies de forêt, le pollen ; les sources d’eau contaminées ; et les infections par les insectes, les tiques et les rongeurs.

    On évoque aussi les effets immédiats des catastrophes naturelles et des phénomènes météorologiques extrêmes, de même que leurs effets indirects tels que les personnes déplacées, les troubles de santé mentale attribuables au stress, la perte de proches, de possessions ou d’habitudes quotidiennes et la suspension des soins ou de l’école.

    Le document ajoute qu’un « nombre disproportionné d’enfants peut être touché par ces changements liés au climat, et par d’autres encore, parce qu’ils métabolisent plus d’eau, d’air et d’aliments par kilogramme de masse corporelle que les adultes. Leur croissance rapide, le caractère évolutif de leur développement et de leur physiologie et leur exposition aux risques pendant un parcours de vie plus long se conjuguent pour accroître leurs vulnérabilités aux dangers environnementaux. Les enfants défavorisés sur le plan socioéconomique, les enfants autochtones et ceux qui sont atteints d’une maladie chronique sont particulièrement à risque ».

    Les cliniciens sont invités à donner des conseils préventifs sur la hausse des températures, les événements climatiques et la prévention des infections et à s’assurer de comprendre et de surveiller les prévisions en matière de concentrations de pollen, de qualité de l’air et d’indice UV.

    https://www.lapresse.ca/

    Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale


    Plusieurs villes du Québec, sont en mode inondation. C’est difficile pour plusieurs sinistrés. Beaucoup ont dû quitter leur maison en catastrophe. Certain, c’était la deuxième fois en 2 ans. Il y a des gens qui ont vraiment tout perdu, d’autres ont pu regagner leur demeure et ce fut la consternation de tous ces dégâts causés par l’eau. Il y a encore des secteurs que l’eau risques de monter encore .. Car ce n’est pas encore fini, mais la fin approche. En attendant, et même après, beaucoup auront besoin d’une aide morale et physique
    Nuage

     

    Inondations: quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale

     

    NOIPORNPAN VIA GETTY IMAGES

    «Se confier, c’est fondamental.»

     

    Des milliers de Québécois sont en ce moment dans l’incertitude quant au sort de leur maison et de leurs effets personnels, en raison d’inondations.

    De la peur, de la colère, de la tristesse… ce sont toutes «des réactions normales en réponse à une situation anormale», rappelle la directrice du Mouvement santé mentale du Québec, Renée Ouimet.

    Voici quelques conseils pour prendre soin de votre santé mentale, si vous êtes durement touchés par cette crue printanière particulièrement pénible.

    Le premier conseil (et le plus important) de Renée Ouimet, c’est de parler de ce qu’on vit.

     «Se confier, c’est fondamental», dit-elle.

    Et même quand l’eau va redescendre, que les sinistrés pourront regagner leur maison, ce ne sera pas terminé.

    «Avoir un réseau social, être bien entouré, c’est vraiment un élément de protection de la santé mentale, donc il faut rester liés», ajoute-t-elle.

    S’établir une liste de priorités.

    «Dans une période comme celle-là, on a l’impression que tout est une priorité. Et quand on voit toute une montagne de choses à faire, ça peut être épuisant; on ne voit pas le bout.»

    Vaut mieux dresser un ordre des priorités et s’attaquer à une seule chose à la fois.

     

    S’accorder des petits moments de répit.

    «Trop souvent, en souffrance, on oublie de voir les petites choses qui nous font du bien, alors que c’est important», précise Mme Ouimet.

    Ce pourrait être aussi simple que de prendre un verre avec un ami ou de jouer aux cartes avec les enfants, illustre-t-elle.

    Surveiller attentivement les symptômes liés à l’adrénaline, s’ils ne s’estompent pas au bout de quelques semaines:

    maux de tête, douleurs au dos ou à l’estomac, problèmes de sommeil, importante perte d’intérêt pour les activités professionnelles, sociales et familiales, sentiment de culpabilité ou d’échec, difficulté à se concentrer, difficulté à prendre des décisions, pensées suicidaires, sentiment d’alerte depuis des semaines, flash-back, rêves récurrents traumatisants. Si ces symptômes persistent et vous empêchent de fonctionner normalement, consultez un-e médecin, une personne intervenante psychosociale ou un groupe communautaire.

    Connaître les ressources autour de soi pour aller chercher de l’aide, au besoin

    «Les CISSS ont libéré des gens sur le terrain pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, rappelle Renée Ouimet. Vous pouvez composer le 811 et demander quelle est l’aide offerte dans votre région.»

    Êtes-vous dans une situation de crise? Besoin d’aide? Si vous êtes au Canada, trouvez des références web et des lignes téléphoniques ouvertes 24h par jour dans votre province en cliquant sur ce lien.

    https://quebec.huffingtonpost.ca/

    Tentatives de suicide en hausse chez les enfants


     

    Qu’est-ce qui se passe dans la tête des enfants pour perdre espoir à ce point et avoir envie de finir leur courte vie. Aux États-Unis, les statistiques sont vraiment inquiétantes. Un urgentologue croit malgré le manque de données que le Canada serait dans une situation similaire. Il serait urgent de savoir l’heure juste et être mieux adapté pour aider ces enfants.
    Nuage

     

    Tentatives de suicide en hausse chez les enfants

     

    À l'Hôpital de Montréal pour enfants, les visites... (PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE)

     

    À l’Hôpital de Montréal pour enfants, les visites à l’urgence pour des tentatives de suicide ou des pensées suicidaires ont augmenté de 55 % depuis 2015.

    PHOTO FRANCOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

     

    MORGAN LOWRIE
    La Presse Canadienne
    Montréal

    Le nombre d’enfants transportés à l’hôpital pour des tentatives de suicide ou des pensées suicidaires est en hausse, selon un chercheur canadien, qui réclame plus de données et de ressources pour s’attaquer au problème.

    Selon l’étude coécrite par le docteur Brett Burstein, le nombre d’enfants hospitalisés aux États-Unis pour avoir pensé ou avoir tenté de s’enlever la vie a doublé de 2007 à 2015, passant de 580 000 à 1,12 million.

    L’urgentologue montréalais ne dispose pas de données pour le Canada, mais affirme qu’une tendance similaire s’y dessinerait.

    À l’Hôpital de Montréal pour enfants, les visites à l’urgence pour des tentatives de suicide ou des pensées suicidaires ont augmenté de 55 % depuis 2015 – elles représentent environ 2 % de toutes les visites.

    Le docteur Burstein croit que l’une des conclusions les plus dérangeantes de l’étude américaine est que 43 % des enfants transportés aux urgences étaient âgés de moins de 12 ans.

    Selon lui, l’étude publiée dans le Journal of the American Medical Association démontre la nécessité d’accroître les ressources pour la santé mentale et d’améliorer la préparation aux urgences. Le Canada devrait également collecter des données pour mieux faire face au problème, a-t-il ajouté.

    https://www.lapresse.ca

    L’écoanxiété : quand le sort de la planète vous angoisse


    On parle beaucoup des changements climatiques et l’impact dans le futur. Il est important d’en parler pour essayer de diminuer les conséquences. Le hic, est que des personnes souffrent d’anxiété envers le réchauffement planétaire. En 2000, un nom a été donné pour cette détresse, l’écoanxiété ou solastalgie.
    Nuage

     

    L’écoanxiété : quand le sort de la planète vous angoisse

     

    Les changements climatiques font l’objet de multiples études, conférences et discussions sur la place publique. Pour certaines personnes, ils sont source d’un profond malaise appelé écoanxiété : un phénomène bien réel qui est de plus en plus observé par les scientifiques.

    Un texte de Jacaudrey Charbonneau

    Ils sont angoissés, ne dorment plus, ressentent un mal de vivre, une tristesse ou encore une colère face à leur propre impuissance et face à l’inaction des autres sur le plan du réchauffement planétaire; ils souffrent d’écoanxiété.

    Krystel Papineau se décrit comme une écoanxieuse. Elle travaille dans le milieu de l’environnement depuis 20 ans et commence à ressentir les effets des changements climatiques sur sa santé mentale.

    L’élément déclencheur a été l’arrivée de mes enfants. Je me suis demandé si c’était une bonne idée de les avoir mis au monde dans ce contexte-là Krystel Papineau

    Angoisse, impuissance, colère, chagrin profond, les symptômes de cette anxiété écologique sont multiples.

    Pour Amélie Côté, activiste écologique, cette anxiété se manifeste de façon cyclique. « Ce n’est pas constant, mais ça revient toujours », dit-elle.

    « Il y a une bonne palette de sentiments qui peuvent être vécus. Parfois, ça prend la forme d’une grande fatigue. Face à l’ampleur de la tâche, on devient fatigué ou découragé. Il peut y avoir de la colère face à l’inaction ou encore face à des gestes qu’on voit », explique-t-elle.

    Un concept étudié

    Inventé à l’aube des années 2000 par le philosophe australien Glenn Albrecht, le terme solastalgie ou écoanxiété se décrit comme une forme de détresse existentielle causée par les changements environnementaux.

    Ce phénomène observé par des chercheurs est de plus en plus répandu dans le monde.

    À Montréal, le psychologue Joe Fanders note une augmentation du nombre de patients inquiets par le sort de l’humanité.

    Les gens sont très préoccupés par ce qu’on lit, ce qu’on entend dans les nouvelles et c’est dérangeant émotionnellement. Cela peut vraiment affecter notre sentiment de bien-être à un niveau assez profond. Joe Fanders, psychologue

    Faire son épicerie peut devenir une source de culpabilité et de stress, illustre le spécialiste.

    « C’est très difficile de vivre dans un milieu urbain et de prendre conscience de l’omniprésence du plastique autour de nous. Ce sont des éléments déclencheurs à cette anxiété », indique-t-il.

    Un stress pour les jeunes

    Plusieurs études démontrent que les jeunes sont plus touchés par les enjeux environnementaux que les générations qui les précèdent, comme c’est le cas d’Adam Debbih, un élève de 16 ans.

    « En fait, je suis vraiment stressé par ces changements parce que je sais qu’on ne les voit pas, mais c’est ça qui me fait peur. Ça va venir d’un coup et nous frapper en plein visage. »

    De son côté, Béatrice Grace Castonguay admet faire des cauchemars dans lesquels la Terre est complètement détruite à cause des changements climatiques. « C’est un stress et ça affecte mes choix de vie », lance-t-elle.

    Je me suis toujours imaginé avoir des enfants et devenir mère de famille, mais je me questionne vraiment si je devrais. Béatrice Grace Castonguay

    D’autres de ses camarades de classe affirment que l’enjeu climatique les pousse à remettre en question leurs ambitions.

    Audrey Bibeau, une jeune fille de 16 ans, s’interroge sur son avenir.

    « Ça me brime dans mes choix de carrière. Je veux un emploi écoresponsable. Je n’ai pas envie de choisir un domaine comme le marketing, par exemple, pour encourager encore plus la consommation », confie-t-elle.

    Des pistes de solution

     

    Pour Joe Fauders, le traitement de l’éco-anxiété est le même que pour n’importe quel type d’anxiété.

    « L’aspect très important du traitement repose dans la gestion de l’incertitude. Avec les changements climatiques, le niveau d’incertitude est très élevé, puisque personne ne sait précisément quand ni à quel point nous allons être affectés par ces bouleversements. C’est pour cette raison qu’il faut demeurer optimiste et apprendre à vivre avec cette incertitude », affirme-t-il.

    Une autre piste de solution est le militantisme. Selon l’écosociologue Laure Waridel, le meilleur antidote à l’écoanxiété réside dans l’engagement social.

    « Il existe une panoplie de gestes qu’on peut poser et qui font qu’on fait plus partie des solutions que du problème », déclare Laure Waridel.

    Comme toute problématique de santé mentale, briser l’isolement est aussi une source puissante de résilience et d’espoir.

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