Le monde est confronté à un « apartheid climatique », déclare un expert de l’ONU


Avec les changements climatiques, on voit déjà comment les choses se passent. Les plus riches auront les moyens pour y faire face, et les plus pauvres devront s’expatrier, trouver un moyen pour survivre et cela ne sera pas facile, sinon impossible pour eux.
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Le monde est confronté à un « apartheid climatique », déclare un expert de l’ONU

Le monde est confronté à un « apartheid climatique », avec d'un côté les riches... (PHOTO YVES HERMAN, ARCHIVES REUTERS)

PHOTO YVES HERMAN, ARCHIVES REUTERS


Agence France-Presse
Genève

Le monde est confronté à un « apartheid climatique », avec d’un côté les riches qui peuvent mieux s’adapter au réchauffement de la planète et de l’autre, les pauvres qui endurent le pire, a déclaré lundi un expert de l’ONU.

Dans un nouveau rapport, le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, Philip Alston, a averti que « le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années […] en matière de réduction de la pauvreté ».

Ce rapport, qui sera présenté la semaine prochaine au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, s’appuie sur des recherches qui prévoient que le changement climatique pourrait laisser sans abri 140 millions de personnes dans les pays en développement d’ici 2050.

« De façon perverse, alors que les pauvres ne sont responsables que d’une fraction des émissions globales, ce sont eux qui vont faire les frais du changement climatique et qui ont le moins de capacités pour se protéger », a relevé M. Alston dans un communiqué.

« Nous risquons de voir un scénario d' »apartheid climatique » où les riches paient pour échapper aux canicules, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ».

L’expert a souligné que malgré les mises en garde répétées sur les menaces que représente le changement climatique, cette question reste « un souci marginal ».

Il a en particulier critiqué le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme pour ne pas accorder suffisamment d’attention et de ressources à cette question.

« Alors qu’une véritable crise qui menace les droits humains d’un grand nombre de personnes est en train de nous frapper, la méthodologie habituelle des droits de l’Homme qui traite question par question, au coup par coup, est terriblement insuffisante », a-t-il jugé.

Les rapporteurs spéciaux sont des experts indépendants qui ne s’expriment pas au nom de l’ONU, mais communiquent les résultats de leurs recherches aux Nations Unies.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Votre chien ou votre chat vous mangerait-il si vous mouriez ?


C’est glauque comme question !! Mourir sans que personne le sache alors qu’un ou des chiens ou chats sont encore présents. Qui va les nourrir ? Servirons-nous de repas si des animaux domestiques ne peuvent pas sortir d’eux-mêmes ?
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Votre chien ou votre chat vous mangerait-il si vous mouriez ?

 

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

 

C’est une question terrible que se posent (ou pas) de nombreux propriétaires d’animaux : si vous veniez à mourir subitement, seul dans votre appartement, votre chien ou votre chat vous mangerait-il pour survivre ?

Le chien, meilleur ami de l’Homme… vraiment ?

On dit souvent que le chien est le meilleur ami de l’Homme. Mais aussi que c’est l’être le plus fidèle qui soit. Entièrement dévoué à son maître, il vit pour le satisfaire. Si l’on se fie à cette description plutôt élogieuse, il apparaît peu probable qu’un chien puisse dévorer son humain adoré. Il devrait normalement préférer mourir de faim, la vie n’ayant de toute façon plus aucun sens sans son maître.

En réalité, ça ne se passe pas vraiment comme ça… Même s’il existe de nombreuses histoires de chiens qui se sont laissés mourir de chagrin après le décès de leur humain, sur le moment c’est tout de même l’instinct de survie qui prime. En effet, les chiens descendent des loups et, malgré leur domestication, ils ont gardé certains instincts de leurs ancêtres sauvages.

Ainsi, si votre chien se retrouve enfermé dans votre maison avec pour seule source de nourriture votre cadavre, il semble évident qu’il n’hésitera pas un seul instant. Mais seulement au bout de plusieurs jours, quand la faim le tiraillera vraiment…

Plusieurs jours… ou pas !

… Enfin, c’est ce qu’on aimerait croire. En réalité, dans 24% des cas il s’est écoulé moins d’une journée avant que les chiens ne commencent à manger leur propriétaire. Parfois même ils avaient accès à leur nourriture habituelleMais comment l’expliquer ?

Il s’agit en fait probablement d’une façon pour eux d’extérioriser leur stress provoqué par ce décès soudain de leur propriétaire. La panique qui les gagne les pousse à tenter de faire réagir leur maître en le poussant, en le léchant puis en le mordant. Or, la morsure peut stimuler la faim.

Pour preuve, 73% des cas impliquaient des morsures au visage contre 15% à l’abdomen. Pourtant, c’est la poitrine et l’abdomen que les loups ont tendance à manger en premier. En effet, c’est là que se trouvent les organes les plus riches en nutriments.

Quels sont les chiens concernés ?

La plupart des cas documentés de chiens qui ont dévoré une partie du corps de leur propriétaire sont des chiens de chasse ou de travail. Il s’agit généralement de chiens de moyenne ou de grande taille. En effet, le plus petit chien à avoir adopté ce comportement était un Beagle.

Par ailleurs, dans trois cas où les propriétaires ont été mangés par leurs chiens jusqu’à être décapités, il s’agissait de Bergers Allemands.

À noter que les chiens craintifs, sujets à l’anxiété de séparation, peuvent être plus enclins à adopter ce type de comportement.

Et le chat ? 

Si vous mourez inopinément dans votre maison et que votre chat a la possibilité de sortir, il y a de fortes chances pour qu’il retourne à l’état sauvage. Ou tout du moins qu’il tente de chasser des proies pour se nourrir (rongeurs, oiseaux…). Et il n’attendra pas d’être affamé pour ça ! Au contraire, nos amis félins comprennent vite ce qu’il se passe. Ils savent immédiatement que, vous mort, leur seule issue est de s’en aller.

Et qu’en est-il si votre chat est coincé dans l’appartement avec votre dépouille ? Eh bien, tout comme le ferait un chien, il y a de grandes chances pour qu’il finisse par vous manger. Dans ce cas, les félins ont tendance à commencer par dévorer les parties molles, notamment le nez et les lèvres.

Source

https://animalaxy.fr/

Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps


À chaque tranche d’âge, l’alimentation change. Cependant, il faut quand même prendre de bonnes habitudes alimentaires pour rester en santé tout en bougeant. Il faut trouver le juste-milieu entre sous-nutrition et la surconsommation. Les problèmes à surmonter quand on est jeune, nous sommes influencé par la publicité de la malbouffe qui est présente pratiquement partout. Puis en vieillissant, l’odorat, la vision baisse, beaucoup ont des prothèses dentaire et son seuls, la nourriture n’est pas toujours adapté pour eux, et est souvent fade.
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Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps

 

Votre appétit n'est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Votre appétit n’est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Alex Johnstone

L’appétit n’est pas immuable, il change au fil de la vie. Pour vieillir en bonne santé, il est essentiel d’adapter ses habitudes alimentaires à son âge. Et de s’y tenir.

Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger? Nous entretenons un rapport compliqué avec la nourriture, influencé par son coût, son accessibilité, et même par la pression de notre entourage. Mais nous avons tous un point commun: l’appétit, c’est-à-dire notre envie de manger.

L’augmentation de l’appétit peut avoir une cause physique ou psychologique, et la faim (la façon dont notre corps nous signale qu’il a besoin de nourriture) n’en est pas seule responsable. Après tout, nous mangeons souvent sans avoir faim et sautons parfois des repas malgré notre ventre creux. Des recherches récentes montrent que l’abondance de stimuli en rapport avec la nourriture dans notre environnement (odeurs, sons, publicités) est l’une des principales causes de surconsommation.

Nos choix en matière d’alimentation sont importants pour notre santé et notre bien-être tout au long de notre vie, il est donc important d’acquérir de bonnes habitudes. Or non seulement notre appétit est influençable, mais de plus, il n’est pas immuable. Il évolue à mesure que nous avançons en âge, et l’on dénombre sept «âges de l’appétit».

Mieux comprendre ces phases pourrait nous aider à développer de nouveaux moyens de lutter contre la sous-nutrition et la surconsommation, et contre leurs effets sur la santé, tels que l’obésité.

Première décennie, 0-10 ans

Dans la petite enfance, le corps grandit très vite. Le comportement alimentaire adopté au début de la vie peut avoir des conséquences sur le long terme: un enfant en surpoids est susceptible de le rester à l’âge adulte. Quand les enfants rechignent à manger, les repas sont parfois une véritable épreuve pour eux et pour leurs parents. Mais en leur faisant goûter régulièrement de tout, dans un esprit positif, on peut habituer les petits à des aliments essentiels, comme les légumes.

Autre point important: les enfants doivent garder le contrôle sur la taille des portions qu’ils avalent. Si on les oblige à «finir leur assiette», ils risquent de perdre leur capacité à écouter leur appétit et les signaux de faim que leur envoie leur corps, ce qui peut les conduire à trop manger plus tard.

Par ailleurs, de plus en plus de pays appellent à éviter d’exposer les jeunes enfants aux publicités pour des produits trop gras ou trop sucrés, non seulement à la télévision mais aussi dans les applications de smartphone et sur internet. En effet, ces spots incitent à la surconsommation et contribuent à l’augmentation du nombre d’enfants en surpoids.

Deuxième décennie, 10-20 ans

À l’adolescence, l’augmentation de l’appétit et les poussées de croissance provoquées par les hormones annoncent l’arrivée de la puberté et le passage à l’âge adulte. La façon dont un adolescent se nourrit va influencer son futur mode de vie. Cela signifie que les choix de ces jeunes en matière d’alimentation auront un impact direct sur la santé de leurs propres enfants. Malheureusement, s’ils ne sont pas bien conseillés, les ados adoptent parfois des comportements et des préférences alimentaires néfastes.

D’autres d’études sont nécessaires pour déterminer les moyens les plus efficaces de résoudre le problème de la surnutrition et de la sous-nutrition, lié notamment à la pauvreté et aux inégalités sociales. En général, les jeunes femmes sont davantage sujettes aux carences que les hommes du fait du fonctionnement de leur appareil reproducteur. Les adolescentes enceintes courent encore plus de risques, car leur corps doit assurer à la fois leur propre croissance et celle de leur fœtus.

Troisième décennie, 20-30 ans

Chez les jeunes adultes, les changements de mode de vie comme la poursuite d’études supérieures, le mariage ou la vie de couple et la parentalité peuvent entraîner une prise de poids.

Ces kilos superflus sont souvent difficiles à perdre: le corps envoie de puissants signaux de faim quand nous ne mangeons pas assez, mais les signaux qui nous avertissent que nous mangeons trop sont beaucoup plus faibles. De nombreux facteurs physiologiques et psychologiques font qu’il est difficile de s’astreindre à manger moins sur le long terme.

Des recherches récentes s’intéressent aux moyens de développer le sentiment de satiété, c’est-à-dire l’impression d’avoir suffisamment mangé. Cela s’avère utile quand on cherche à maigrir, étant donné que la faim est l’une des principales difficultés à surmonter quand on veut manger moins que ce dont le corps a besoin, et créer ainsi un déficit en calories.

Les aliments n’envoient pas tous les mêmes messages au cerveau. Il est facile d’engloutir tout un pot de glace, par exemple, car les matières grasses n’envoient pas de signaux pour nous inciter à cesser de manger. En revanche, les aliments riches en protéines, en eau ou en fibres nous donnent une sensation de satiété plus importante et durable. En travaillant avec l’industrie agro-alimentaire, on peut imaginer mettre au point de nouveaux aliments ou en-cas capables d’agir sur la satiété.

Quatrième décennie, 30-40 ans

La vie active apporte aussi son lot de complications: un estomac qui gargouille, évidemment, mais aussi les effets du stress, qui altérerait l’appétit et le comportement alimentaire de 80% des gens. Certaines personnes se gavent, d’autres perdent l’appétit. Ces réactions contrastées sont intrigantes: le phénomène d’«addiction à la nourriture», cette irrépressible envie de manger des aliments spécifiques, souvent riches en calories, est encore mal connu. Beaucoup de chercheurs mettent même en doute son existence. Des traits de caractère comme le perfectionnisme et la rigueur pourraient aussi jouer un rôle dans la gestion du stress et le comportement alimentaire.

Repenser le lieu de travail de manière à éviter le développement d’habitudes alimentaires problématiques comme le grignotage et l’utilisation des distributeurs est un vrai défi. Les employeurs devraient financer des campagnes en faveur du bien-manger et de la gestion du stress pour assurer le bien-être et la productivité de leurs salariés.

Cinquième décennie, 40-50 ans

Nous sommes des créatures d’habitudes. Nous avons tendance à leur céder, même lorsque nous les savons mauvaises. Nous sommes ainsi réticents à changer notre alimentation, quand bien même celle-ci n’est pas diététique. Pourtant, le mot diététique vient du grec diaita qui signifie «mode de vie». Mais malgré tout, nous voulons continuer à manger ce qui nous plaît sans avoir à changer notre façon de vivre. Tout en gardant un esprit sain dans un corps sain…

Le régime alimentaire peut être un facteur majeur de mauvaise santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabagisme, une alimentation mal équilibrée, la sédentarité et l’alcoolisme sont les facteurs liés au mode de vie qui ont le plus d’impact sur la santé et la mortalité.

C’est durant cette décennie que les adultes devraient changer leur comportement dans le sens le plus favorable à leur santé. Mais les symptômes de mauvaise santé (tension artérielle élevée, cholestérol…) sont souvent invisibles, n’incitant pas à l’action.

Sixième décennie, 50-60 ans

La perte progressive de masse musculaire (de 0,5 à 1% par an à partir de la cinquantaine) se poursuit tout au long de notre vieillesse. Ce phénomène, appelé sarcopénie, est accéléré par la diminution de l’activité physique, un apport insuffisant en protéines et la ménopause chez les femmes.

Un régime varié et équilibré et une activité physique régulière sont essentiels pour atténuer les effets de l’âge. Or, l’offre actuelle ne permet pas de répondre à la demande d’une population vieillissante à la recherche d’aliments savoureux, peu onéreux et riches en protéines.

Des snacks hyperprotéinés pourraient être la solution idéale mais il n’existe pour l’instant que peu de produits adaptés.

Septième décennie, 60-70 ans et au-delà

Au vu de l’augmentation de l’espérance de vie, l’un des principaux défis actuels est de parvenir à maintenir la qualité de vie des personnes âgées, sous peine de créer une société d’infirmes.

Se nourrir correctement est d’autant plus important que le grand âge provoque une perte d’appétit et même une diminution de la sensation de faim, conduisant à une perte de poids et donc à une plus grande fragilité. L’appétit peut aussi être affecté par des maladies comme Alzheimer.

Manger est aussi une forme d’interaction sociale, qui peut être affectée par des facteurs tels que la précarité, le veuvage ou la perte de proches. Le fait de prendre ses repas en solitaire affecte le plaisir que l’on éprouve à s’alimenter… À quoi s’ajoutent certains effets physiques du vieillissement, tels que la difficulté à déglutir, les problèmes de dents, la perte partielle du goût et de l’odorat.

 «Sans dents, sans yeux, sans goût, sans rien», ou la vieillesse décrite par le mélancolique Jacques dans la pièce de Shakespeare Comme il vous plaira

Tout au long de notre vie, la nourriture que nous absorbons ne nous sert pas seulement de carburant. Se nourrir est aussi un acte social et une expérience culturelle quotidienne. Nous devrions donc considérer chaque repas comme une chance de savourer ce que nous mangeons, et apprécier les effets positifs d’une nourriture saine sur notre santé.


Traduit de l’anglais par Iris Le Guinio pour Fast for Word

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

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Le fric dans le foot


Je n’ai rien contre le sport, c’est important, ce que je désapprouve, c’est quand le sport devient un business qui gère des milliards de dollars dans le sport professionnel.  Imaginez ce que cela pourrait faire pour les plus démunies, la famine …
Nuage

 

Le fric dans le foot

 

 

Je ne dis pas qu’il y a trop de fric dans le foot. Mais en vendant les 22 joueurs, on éradique la faim dans le monde deux fois.

KwesMat

Le Saviez-Vous ► Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?


Les hormones sont très importantes pour le corps. Il se présente à toutes les étapes de la journée que ce soit pour le réveil, la faim, l’énergie, la fatigue … Quand une hormone ne fonctionne pas très bien, ou qu’on ne respecte pas notre horloge biologique, le corps en ressent
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Quelles sont ces hormones qui rythment notre journée?

 

© getty.

Morgane Goffin

Ah, les fameuses hormones! On leur en met souvent un paquet sur le dos lors de l’adolescence ou de la ménopause mais on oublie bien souvent que ce sont elles qui nous guident chaque jour. Le réveil, la sensation de faim, les pics d’énergie ou les envies de sieste, tout cela est induit par nos hormones. Alors, qui fait quoi et à quel moment de la journée?

Comment fonctionnent les hormones?

Les hormones sont des substances chimiques produites par le système endocrinien qui, à travers la circulation sanguine, assurent une fonction de communication dans notre organisme. Ces petites messagères influencent, de jour comme de nuit, de nombreux processus corporels mais aussi comportementaux. C’est dire si elles ont un rôle important! Elles interviennent, par exemple, dans la régulation de la croissance, du niveau d’énergie, du sommeil ou de notre activité physique.

Ces hormones suivent un rythme bien précis, basé sur une journée de 24 heures et sur l’alternance des saisons. De par la cadence actuelle de la société, cette petite horloge biologique est souvent contrariée. Savoir ce qui guide nos activités journalières peut aider à harmoniser la vie de tous les jours et le rythme biologique.

Le réveil

Deux hormones contribuent à mettre le corps en mouvement le matin: il s’agit du cortisol et de la ghréline. La première, qui atteint son pic entre 6h et 8h, puise dans le stock de sucre contenu dans le sang pour activer le niveau d’énergie. La seconde provoque une sensation de faim car le corps ne peut pas tenir longtemps sans réserves. Sans ces deux-là, difficile de soulever les paupières! Le petit déjeuner augmente le taux de sucre et, pour que celui-ci reste constant, l’hormone qu’on appelle l’insuline entre en action en favorisant son absorption par les muscles, les tissus adipeux (contenant les cellules graisseuses) et le foie.

Le début de la journée

De 9h à 11h, le corps est au top de sa forme physique et intellectuelle. C’est le moment de s’atteler aux tâches les plus compliquées avec un maximum de concentration. On dit merci aux hormones thyroïdiennes qui augmentent la consommation d’énergie de l’organisme.

Une heure plus tard, vers 12h, la ghréline fait de nouveau son effet. C’est l’heure de manger: le corps se relâche et l’activité diminue.

L’heure de la sieste

On l’a tous expérimenté, après la pause de midi, l’organisme prend un sacré coup de mou. En fait, on ferait bien une petite sieste et celle-ci serait tout indiquée! En cause: la diminution du cortisol, cette hormone qui agit au réveil. C’est le moment de se livrer à des activités moins gourmandes en énergie.

Un nouveau pic d’énergie

À partir de 16h, la vitalité revient grâce à l’insuline qui module le taux de sucre. La température du corps est plus élevée et la mémoire à court terme est optimale. C’est l’occasion d’abattre encore quelques tâches avant la fin de la journée. Et puis, jusqu’à 20h, c’est aussi le moment parfait pour faire du sport. Pendant celui-ci, on libère de l’endorphine qui procure une sensation de bien-être.

L’heure intime

Entre 17h et 19h agit un phénomène moins connu mais pourtant très intéressant. Les taux de testostérone, responsable de la libido, et de la sérotonine, hormone de l’émotivité, augmentent pour initier des moments de passion.

L’heure du coucher

À partir de 20h, les premiers signes de fatigue se font sentir. La mélatonine, qui prépare notre endormissement, grimpe tout doucement. Étant dépendante de l’absence de lumière, son action est diminuée en été, lorsque le soleil se couche tard. C’est aussi pour cette raison, qu’il est difficile de s’endormir en journée.

Pendant la nuit, la leptine, hormone de la satiété, et la vasopressine, hormone antidiurétique, veillent sur notre sommeil. La première régule notre faim tandis que la seconde nous évite d’aller aux toilettes. C’est aussi le moment où notre corps se repose et permet à notre énergie de se rétablir pour le lendemain.

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Si


Le problème de la faim dans le monde est un gros défi à relever, nous aurions les moyens de l’enrayer. Au lieu de travailler pour améliorer le sort de millions de personnes, des gouvernements aiment mieux miser sur la guerre et la destruction
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Si

 

Si toutes vos bombes étaient des graines, le monde mangerait à sa faim au lieu de courir à sa fin

Inconnu

Le premier droit


Les humains ont des droits qui sont souvent lésés. Nous serions capables que tous puissent manger à sa faim, alors pourquoi la famine existe, que des gens ne peuvent manger à tous les jours ? La faim, n’aide pas à réfléchir clairement, à travailler, à apprendre
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Le premier droit

 

 

“Le premier des droits de l’homme est celui de pouvoir manger à sa faim.”

Franklin Delano Roosevelt

Affamés en colère, votre rage est biologique


Avez-vous déjà été tellement affamé, que l’impatience, l’agressivité a monté d’un cran ? C’est le cerveau qui analyse qu’il peut y avoir un danger voir mortel si vous ne vous mettez pas a table le plus tôt  possible … Bref, tout est biologique
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Affamés en colère, votre rage est biologique

La chute de glucose dans le sang est perçue par le cerveau comme une menace mortelle: celui-ci réagit en conséquence.

Si la faim justifie les moyens, elle justifie également les sautes d’humeur. À mesure que baisse notre taux de glycémie, il peut arriver que nous ayons du mal à nous concentrer, que nous fassions des erreurs d’inattention, ou que notre comportement social s’en trouve altéré: irritables et grincheux sont souvent ceux que la faim taraude.

Les anglophones ont un joli mot-valise pour désigner ce phénomène: «hanger», une contraction de «hunger» (la faim) et «angry» (la colère). Ce dernier trouve sa première explication dans notre cerveau.

Une alerte pour le cerveau

Lorsque nous mangeons, les nutriments contenus dans ce que nous ingérons passent dans la circulation sanguine, à partir de laquelle ils sont distribués aux organes. Or plus le dernier repas est loin, plus le taux de glucose dans le sang diminue: si la chute est trop forte, le cerveau peut percevoir cela comme une situation potentiellement mortelle, explique Amanda Salis, chercheuse à l’institut de l’obésité, de la nutrition, de l’exercice et des troubles alimentaires de l’université de Sidney.

Fortement dépendant du glucose, le cerveau va «envoyer des instructions à plusieurs organes afin de synthétiser et de libérer des hormones qui augmentent la quantité de glucose dans notre circulation sanguine». La «réponse contre-régulatrice» du glucose a aussi sa part à jouer dans ce phénomène:

«Les quatre principales hormones contre-régulatrices du glucose sont: l’hormone de croissance de la glande pituitaire située dans le cerveau, le glucagon du pancréas, et l’adrénaline, parfois appelée épinéphrine, et le cortisol, qui proviennent tous deux des glandes surrénales. Ces deux dernières hormones contre-régulatrices du glucose sont des hormones de stress qui sont libérées dans la circulation sanguine lors de tout type de situation stressante, pas seulement quand on subit un stress physique dû à un faible taux de glucose dans le sang», décrit Salis.

De même que l’adrénaline est l’hormone libérée dans une situation de peur soudaine, libérée lorsque la faim est trop forte, elle apparaît responsable de notre colère.

Faim ou colère, même combat

Mais l’explication ne s’arrête pas là: colère comme faim sont également contrôlées par des gènes communs, qui produisent le neuropeptide Y, libéré dans le cerveau lorsqu’on a faim et qui «stimule les comportements d’alimentation voraces en agissant sur une variété de récepteurs dans le cerveau, dont celui que l’on appelle le récepteur Y1»: les mêmes que ceux qui régulent la colère. Plus une personne présente des taux de neuropeptide Y élevés, plus elle aura donc tendance à devenir agressive en ayant faim.

À ces biais physiologiques s’ajoutent des facteurs culturels, qui régissent quant à eux les différentes formes d’expression que nous pouvons donner à notre sentiment de faim: verbales ou non, plus ou moins directes.

La façon la plus expéditive de remédier à la hargne affamée est donc de manger un aliment riche en nutriments avant que d’avoir trop faim. Lorsque cela est impossible, le corps puisera dans ses propres réserves de graisse pour en tirer de l’énergie, dont certaines sont transformées en cétones, utilisées par le cerveau en place du glucose comme carburant: le tout est une question d’équilibre.

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La nourriture du futur ne sortira plus de terre, mais d’un bioréacteur


La science-fiction nous rattrape pour contrer aux manques de ressources naturelles et alimentaires. 795 millions de personnes ont faim. Les changements climatiques risquent de créer plus de difficultés à nourrir a population mondiale. On se penche sur a viande synthétique, qui n’est pas concluant, l’élevage d’insectes que beaucoup rebutent, alors en Finlande, on s’est penché sur une nouvelle technologie qui pourrait donner une sorte de poudre protéinée avec des glucides et autres. Aurons-nous encore le plaisir de manger ? Je crois que oui, en diminuant l’espace d’agriculture, reboisant les forêts… Il y aura sûrement une contre partie avantageuse. Surtout, pour les pays en développement, peut-être que cela serait d’un grand secours. Seul l’avenir nous le dira
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La nourriture du futur ne sortira plus de terre, mais d’un bioréacteur

 

Repéré par Robin Panfili

Repéré sur Grub Street

Des chercheurs finlandais sont parvenus à produire une protéine avec de l’électricité, en s’affranchissant des techniques agricoles traditionnelles.

 

Chaque soir, 795 millions de personnes se couchent en ayant faim, estime l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Chaque jour un peu plus, les ressources –naturelles, alimentaires…– de notre planète sont menacées par le réchauffement climatique. Voilà un constat résolument alarmant, connu de tous, qui a poussé depuis plusieurs années des chercheurs et scientifiques à trouver des solutions –des élevages d’insectes à la viande synthétique.

La dernière en date, développée par des chercheurs finlandais, est particulièrement intéressante dans mesure où celle-ci ne demande que de l’électricité, de l’eau, du dioxyde de carbone et des microbes. Elle a été mise au point dans le cadre du Food From Electricity, un projet qui met en relation l’université de technologie Lappeenranta (Finlande) et le Centre de recherche technique de Finlande, rapporte le magazine Grub Street.


L’installation du bioréacteur / VTT-LUT

Lutter contre la faim dans le monde?

L’idée est simple: les chercheurs soumettent ces matières premières à une électrolyse dans un bioréacteur afin d’obtenir, en bout de chaîne, une poudre composée à 50% de protéines et 25% de glucides. Le reste? Des graisses ou des acides nucléiques. Encore mieux, soulignent les chercheurs, la texture de la poudre peut même être modifiée en fonction des microbes utilisés dans la préparation de l’opération.

Pour autant, il n’y a pas de quoi sauter au plafond en terme de variété culinaire, ajoute le magazine. Pour le moment, un bioréacteur de la taille d’une tasse de café nécessite environ deux semaines pour produire un gramme de protéine. Juha-Pekka Pitkänen, principal auteur de l’étude, estime à dix ans la durée de perfectionnement et de distribution au grand public du dispositif. Mais le jeu en vaut la chandelle: grâce à un tel système automatisé, il serait possible de libérer les aires terrestres sollicitées pour l’agriculture et de les mettre à contribution pour des projets de reforestation, par exemple.

Si le dispositif est conçu de manière à pouvoir être déplacé facilement, des bioréacteurs pourraient alors être envoyés dans des zones particulièrement touchées par la famine. Car l’objectif est double: offrir une source d’alimentation nutritive financièrement accessible à des personnes vivant dans des zones où il est difficile de cultiver quoi que ce soit, et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage intensif d’animaux et aux cultures nécessaires pour les nourrir.

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