Le Saviez-Vous ► Pierre d’amygdales: les 8 alertes de votre corps


Un drôle de nom la tonsillolithe ! Cette infection se situe en arrière du larynx ou se trouve les amygdales, dans cette cavité, il y a des débris divers, mucus, globules blancs morts, bactéries .. Il peut arriver que cela cause des pierres qui généralement se délogent toutes seules, mais dans le cas contraire, certains symptômes peut signaler qu’il est temps d’aller rendre visite à son médecin
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Pierre d’amygdales: les 8 alertes de votre corps

 

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mage Source: Shutterstock

Qu’est-ce que les tonsillolithe ?

 

À l’arrière du pharynx, entre les arcs palatins, se trouvent les amygdales. Ils ont une petite cavité ou, par exemple, du mucus, des bactéries buccales et des globules blancs morts sont coincés par moment. À terme, ces débris peuvent constituer de petites pierres dures – et celles-ci sont appelées caséum ou pierre d’amygdale.

Les pierres sont blanchâtres ou jaunâtres et peuvent être peu agréables à voir. Elles sont très souvent assez petites, faisant à peine quelques millimètres de large.

Image Source: Wikipedia

Symptômes

 

Il peut y avoir plusieurs signes annonciateurs que vous souffrez de tonsillolithe. Voici les huit symptômes les plus répandus et que tout le monde devrait maitriser :

La mauvaise haleine

Inflammation à la gorge

La toux

Des amygdales enflammées

Difficultés à avaler

Sentiment d’avoir quelque chose de coincé dans la gorge

Douleur aux oreilles

Des pierres d’amygdales blanchâtres

Traitement des tonsillolithes

 

Quand les pierres sont petites et que vous n’avez aucun autre symptôme, aucune intervention n’est requise. De même, il est même possible d’enlever les petites pierres soi-même.

Cependant, si les pierres sont grandes, une opération sous anesthésie locale peut-être utile pour les enlever. La tonsillolithe peut uniquement être évitée en enlevant totalement les amygdales – mais ce n’est recommandé que très rarement.

Et n’oubliez pas : si vous pensez avoir des pierres d’amygdales, vous devriez toujours consulter un médecin afin de discuter des traitements envisageables !

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N’ayez pas peur si vous aimez avoir peur


 

Aimez-vous les films d’horreur ou non ? En fait, la science comprend le mécanisme de la peur, qui fait que devant un danger imminent nous combattons ou nous fuyons comme nos ancêtres faisaient pour survivre. Aujourd’hui, nous pouvons avoir certains choix d’avoir peur. Pourquoi certains aiment ce genre de peur et d’autres pas. Personnellement, j’aime les films d’horreur durant la journée, mais pas ceux que le sang gicle partout et de la pire sauvagerie
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N’ayez pas peur si vous aimez avoir peur

Le cri | Iain Heath via Flickr CC License by

Le cri | Iain Heath via Flickr CC License by

Kira Shaw

Certaines personnes aiment avoir peur. Il y a bien évidemment une raison scientifique.

Dans nos vies, nous avons tous connu la peur. Mais Halloween, c’est ce moment spécial où nous sommes nous-mêmes à la recherche de cet élan qui, habituellement, accompagne l’effroi. Avez-vous besoin d’un «spécialiste de la peur» pour la fête de cette année ? Ne cherchez pas plus loin que votre propre cerveau.

Witch Fingers Cookies | Ruocaled via Flick License by

Peut-être allez-vous passer cette soirée à regarder Les Griffes de la nuit en vous masquant les yeux? Ou bien préfèreriez-vous errer dans une maison hantée en guettant l’apparition de vampires ou de créatures surgissant de leur cachette?

Quels que soient vos goûts, confronté à des situations qui vous font froid dans le dos (ou qui vous chatouillent la colonne vertébrale), votre cerveau entre dans ce mode opératoire: combattre, ou fuir. Cette façon de réagir relève d’un mécanisme primitif de survie où votre corps répond par une réaction de stress face à une menace surgie dans notre environnement.

Zombies ! Pxhere

Le cerveau à l’œuvre

Si, à l’origine, cette réaction intervenait pour aider nos ancêtres à échapper aux prédateurs dans un monde empli de dangers, aujourd’hui, on ressent plus couramment ces sensations en cas de menaces mentales: à savoir des menaces peu susceptibles de mettre en danger notre intégrité physique mais celles capables probablement de déclencher une détresse psychologique.

Le dilemme combattre ou fuir provoque une réaction de votre amygdale, la partie de votre cerveau impliqué dans le fonctionnement émotionnel. Ce système cérébral originel fait partie intégrante du processus de peur, mais il est incapable de distinguer entre menace physique et menace mentale. Tandis que des paumes moites et de l’angoisse peuvent se justifier face à la présence d’un ours affamé, elles se manifestent également sous forme de scénarios anxiogènes quand il s’agit d’un entretien d’embauche ou en visionnant un film d’horreur.

Beaucoup d’éléments étayent l’implication de l’amygdale dans le processus de peur. Le plus impressionnant: si l’on enlève entièrement sur des rats cette partie du cerveau, ils ne manifestent plus la moindre conduite de peur ou d’évitement face à leur ennemi juré, le chat.

Fantôme ! Pxhere

Ainsi, au moment où la bande-son angoissante de votre film d’horreur se met à résonner de plus en plus fort et où l’apparition soudaine du meurtrier masqué vous fait sursauter, voilà qui servira de stimulus pour déclencher un signal dans votre amygdale. En réponse à la menace perçue, une substance cérébrale chimique, le glutamate, va être libérée et agir dans deux autres zones du cerveau. Le premier signal est envoyé en profondeur à la base du cerveau moyen (mésencéphale) que l’on n’arrive pas vraiment à contrôler. Ce qui risque de nous glacer ou bien de nous faire sursauter involontairement, et ce n’est guère indiqué si l’on tient un sachet de pop-corn sur les genoux.

Sentez-vous le shoot de dopamine ?

Le second signal est adressé à l’hypothalamus, une région du cerveau responsable de la production d’hormones. L’hypothalamus actionne notre système nerveux autonome, ce qui explique le déclenchement de notre instinct «combattre ou fuir».

Le rythme cardiaque et la pression sanguine augmentent, l’adrénaline et la dopamine (l’«hormone de récompense» du cerveau) sont diffusées dans tout le corps. Cela aide nos organismes à se préparer, soit pour engager le combat fatal, soit pour prendre nos jambes à notre cou. Voilà pourquoi vous ressentez une telle pulsion chaque fois que vous êtes effrayé.

Pourquoi certains aiment ça

Certaines personnes apprécient plus que d’autres ces expériences de frayeur et le rush qui les accompagne. Peut-être faites-vous partie de ces gens qui regardent des films d’horreur tout au long de l’année ou qui recherchent des sports de l’extrême ou encore des activités à risque.

Psychopathe ! Pxhere

Une constatation est en train d’émerger: notre chimie cérébrale sous-jacente serait aussi responsable des différences existant entre les individus prenant plaisir à avoir peur et les autres. Les travaux de David Zald et de ses collègues à l’université Vanderbild l’ont prouvé: en réponse à des situations qui donnent le frisson, les individus manifestent des réactions tout à fait diversifiées. La dopamine, nous le savons, se libère face à des contextes effrayants ou électrisants. Mais, chez les personnes déclarant raffoler de ce genre de situations, leur cerveau est dépourvu d’un «frein» réglant la libération de la dopamine et sa recapture par les neurones dans le cerveau.

Cela signifie une chose: c’est en raison de niveaux de dopamine plus élevés dans leur cerveau que ces individus éprouvent davantage de plaisir et de récompense face à des situations effrayantes ou à risque. Certains d’entre nous peuvent bien se recroqueviller peureusement rien qu’à entendre le nom du monstre des Griffes de la nuit, d’autres au contraire sentiront des bulles d’excitation monter en eux.

http://www.slate.fr

Dans le cerveau des personnes atteintes de troubles anxieux


Les personnes ayant des troubles anxieux et des troubles de l’humeur serait identifiable avec l’activité cérébrale. Grâce à ces recherches, il est possible de trouver de nouveaux traitements ou d’améliorer ceux qui sont déjà utilisés
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Dans le cerveau des personnes atteintes de troubles anxieux

 

Environ 3 millions de Canadiens (11,6 %) âgés de 18 ans et plus ont déclaré être atteints d’un trouble anxieux ou de l’humeur. Photo : iStock

Il existe une dérégulation du circuit neuronal de la peur chez les personnes atteintes de troubles anxieux, ont découvert des chercheurs québécois qui espèrent que cette nouvelle connaissance permettra de mieux cibler les traitements et peut-être d’en créer d’autres.

Un texte d’Alain Labelle

L’humain compose avec l’émotion de la peur de façon régulière, mais cette régularité devient problématique pour les personnes anxieuses.

Par exemple, si l’on se fait mordre par un chien, on peut développer une peur envers cet animal, ce qui fait référence à l’apprentissage de la peur conditionnée. Avec le temps, si on est exposé à différentes situations où il y a un chien et qu’il n’y a aucune conséquence négative, il est fort possible que notre cerveau forme un nouvel apprentissage de sécurité et que notre peur des chiens diminue, ce qui fait référence à l’extinction. Marie-France Marin, chercheuse

La science connaît le rôle de diverses régions cérébrales impliquées dans l’apprentissage de la peur et son extinction.

La chercheuse Marie-France Marin et ses collègues de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal ont voulu préciser ces connaissances et savoir si ces personnes possédaient des réseaux d’activations cérébrales précis et des caractéristiques psychophysiologiques différentes.

Pour y arriver, ils ont soumis des individus d’un groupe d’anxieux et d’un groupe contrôle à une situation engendrant un conditionnement de peur, suivie par une période d’extinction.

Les participants ont ainsi été exposés à un protocole de conditionnement de la peur et d’extinction au cours duquel des mesures psychophysiologiques et de neuro-imagerie ont été prises.

Le saviez-vous?

Environ 3 millions de Canadiens (11,6 %) âgés de 18 ans et plus ont déclaré être atteints d’un trouble anxieux ou de l’humeur en 2013.

Des différences claires

Les résultats de cette étude publiée dans le JAMA Psychiatry montrent que :

  • les circuits de peur sont dérégulés chez les personnes atteintes de troubles anxieux;
  • l’amygdale cérébrale joue un rôle important pour apprendre une association de peur, alors qu’une partie du cortex préfrontal (vmPFC) joue un rôle central dans l’apprentissage de l’extinction de la peur.

Dans ces travaux, une activation plus faible du cortex préfrontal (vmPFC) a été observée chez les participants atteints de troubles anxieux lors du rappel d’extinction de la peur. Cette hypoactivité est associée à la sévérité des symptômes d’anxiété que les individus rapportent ainsi qu’au nombre de troubles anxieux coexistant.

En outre, plus un individu est symptomatique, moins cette région sera active au moment de rappeler la mémoire de sécurité.

L’hypoactivation de cette même région avait d’ailleurs été bien documentée chez les individus ayant un trouble de stress post-traumatique. Marie-France Marin, chercheuse

« Il semble donc qu’il s’agisse là d’une signature qui s’applique à plusieurs psychopathologies qui sont caractérisées par des niveaux élevés de peur et une faible régulation émotionnelle », explique la chercheuse.

Il est donc établi que plus le trouble anxieux est sévère, soit par le nombre de diagnostics ou par la sévérité des symptômes que l’individu rapporte, moins le vmPFC est actif.

De plus, cette même région est connectée différemment au reste du circuit de la peur chez les individus atteints de troubles anxieux comparativement aux autres.

http://ici.radio-canada.ca

La phobie des craquements de chips


Souffrir de mésophonie, la peur de certains bruits ne doit pas être évident à vivre dans ce monde que le bruit est constant ou presque. C’est tout le corps qui réagit face aux bruits qui engendrent l’anxiété et la colère
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La phobie des craquements de chips

 

Pourquoi ne supporte-t-on pas d’entendre un voisin manger ? Une zone cérébrale allergique au bruit en serait la cause.

Sébastien Bohler

Vous faites peut-être partie des personnes qui ne supportent pas d’entendre quelqu’un mâchonner des chips à côté de vous. Ou alors vous détestez un grincement de porte, des bruits de pas dans le couloir… Ce syndrome porte le nom de misophonie et se traduit par une réaction de colère et d’anxiété associée à certains bruits.

Une étude d’imagerie cérébrale vient de révéler que chez les personnes misophones, une zone du cerveau appelée cortex insulaire antérieur s’active excessivement à l’écoute de ces sons. Impliquée dans la perception de l’intérieur du corps (viscères, muscles, tendons), cette zone entre en communication avec des zones émotionnelles à l’avant du cerveau, comme l’amygdale ou le cortex préfrontal ventromédian, créant une réaction corporelle et émotionnelle exacerbée, notamment une hausse du rythme cardiaque. A l’écoute d’un sachet de chips qui s’ouvre, c’est alors tout le corps qui entre en ébullition.

http://www.pourlascience.fr/

Le Saviez-Vous ► Voici les douze parties du corps humain qui ne servent à rien Repéré par Boris Bastide


Certaines parties du corps si elles sont enlevées cela ne change pas vraiment la vie d’une personne. D’autres comme les dents de sagesse, sont des vestiges de nos ancêtres
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Voici les douze parties du corps humain qui ne servent à rien

 

Capture «Il était une fois la vie»

Capture «Il était une fois la vie»

Repéré par Boris Bastide

Attention, certaines prêtent encore à débat.

On ne s’était pas vraiment posé la question, mais un article de The Independent nous en apporte la réponse: quelles parties du corps humain ne servent (plus) à rien? Si certaines tombent sous l’évidence, d’autres sont beaucoup plus inattendues.

Revue de détail.

1. Les dents de sagesse. Une partie d’entre vous s’est certainement déjà fait retirer les dents de sagesse. C’est normal, elles ne servent à rien puisqu’il n’y a pas de place pour elles dans la bouche. D’après The Independent, elles auraient pu servir à nos ancêtres à mâcher certains aliments.

2. Les muscles auriculaires. Ces trois muscles sont situés autour du pavillon de l’oreille. Seul problème, contrairement à d’autres mammifères, nous ne savons pas faire bouger nos oreilles.

3. Les amygdales. Ces tonsilles peuvent être observées à droite et à gauche au fond de la gorge. Elles servent normalement à la défense contre les germes, mais ce rôle s’est tellement affaibli aujourd’hui que les personnes à qui on les a otées ne présentent pas plus de risques bactériologiques.

4. L’appendice. La fonction de cette excroissance liée à l’intestin est plus débattue. Si on a longtemps cru qu’elle ne servait à rien, certains avancent aujourd’hui qu’elle serait utile pour lutter contre certaines bactéries liées à de graves indigestions ou diahrées.

5. Le tubercule de Darwin. Cette saillie cartilagineuse située au bord de l’oreille est en réalité une anomalie congénitale. 

6. Les seins chez les hommes. Les hommes n’ont pas de montée de lait pour nourrir leur bébé. Mais comme le rappelle The Independent, c’est la forme du corps féminin qui sert de modèle.

7. Le pli semi-lunaire. Situé au bord de l’œil, ce repli n’a aucune utilité pour la vision.

8. Le coccyx. Cette soudure de quatre vertèbres à la forme triangulaire serait le vestige de l’époque où nos ancêtres avaient une queue. (pas sur que nos ancêtres avaient une queue mais bon nldr)

9. Les sinus. The Independent avance que les sinus font débat aujourd’hui car ils ne serviraient qu’à abriter des infections, du mucus et à causer des maux de têtes. Certains scientifiques avancent toutefois qu’ils aident à réchauffer et humidifier l’air inhalé, qu’ils sont déterminants dans la forme de notre crâne ou encore dans la résonance de la voix.

10. Les poils. Autrefois, ils servaient à tenir chaud, explique le quotidien britannique. Une utilité qui ne se fait plus du tout ressentir aujourd’hui.

11. La vésicule biliaire. Cet organe creux, situé dans l’abdomen contre le foie, sert en réalité à stocker de la bile en vue de sa restitution au cours de la digestion. Mais c’est vrai qu’il est la cause de bien des soucis de simples inflammations jusqu’au cancer.

12. Le muscle arrecteur du poil. C’est le muscle situé à la base de chaque poil. Selon The Independent, il servait autrefois à tendre le poil et permettre ainsi aux humains d’apparaître plus gros et volumineux aux menaces.

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Le mal de gorge


Avoir mal à la gorge arrive a tout le monde, c’est un symptôme d’un problème qui peut être anodin ou plus grave.
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Le mal de gorge

 

Le mal de gorge est un symptôme plutôt qu’une maladie en soi. Le mal de gorge est l’un des motifs les plus fréquents de consultations médicales.

Le terme pharyngite désigne spécifiquement une inflammation des tissus de la gorge (pharynx) qui entraîne l’irritation ou l’assèchement de la gorge. Avaler, parler ou même respirer peut devenir douloureux.

Lorsque l’inflammation touche les amygdales, qui sont situées en arrière de la langue, de chaque côté de la gorge, il s’agit d’une amygdalite. Lorsque l’inflammation se situe à l’épiglotte (la petite protubérance cartilagineuse qui se situe près de la trachée) il s’agit d’une épiglottite.

Causes

 

Dans 80 % à 90 % des cas, le mal de gorge est causé par un virus. Plus rarement, dans 10 % à 15 % des cas, il est le résultat d’une infection bactérienne.

Mal de gorge d’origine virale. La majorité des maux de gorge sont les premiers symptômes d’une infection par un virus causant une inflammation respiratoire, comme le rhume ou la grippe (influenza).

Mal de gorge d’origine bactérienne. Plusieurs types de bactéries peuvent infecter la gorge. Lorsque l’infection bactérienne est causée par un streptocoque de type A (plus rarement B ou C), on le nomme angine streptococcique. Cette infection bactérienne occasionne souvent des complications qui peuvent être prévenues en grande partie par un traitement médical. L’angine streptococcique est responsable d’environ 15 % des maux de gorge diagnostiqués par les médecins au Canada. Cette maladie touche le plus souvent les jeunes de 5 ans à 15 ans, mais peut également toucher les adultes.

L’amygdalite est habituellement causée par une infection bactérienne plutôt que par un virus. L’épiglottite est généralement causée par la même bactérie qui cause la pneumonie et la méningite,Haemophilus influenzae type B (Hib). Cette maladie est rare puisque la plupart des enfants en Amérique du Nord reçoivent le vaccin de routine contre le Hib.

Autres causes du mal de gorge

 

Les maux de gorge peuvent aussi être causés par :

  • Une réaction allergique aux poils d’animaux, aux moisissures ou au pollen.
  • L’air sec, surtout en hiver lorsque les maisons sont chauffées.
  • La pollution ou des irritants chimiques comme la fumée de tabac.
  • Des muscles endoloris dans la gorge après avoir crié (la voix devient rauque).
  • Un reflux gastro-oesophagien.
  • La mononucléose, la rougeole, la varicelle ou la scarlatine.
  • La pharyngite gonococcique (gonorrhée transmise le plus souvent par des hommes qui pratiquent le sexe oral)

Un mal de gorge qui persiste plus de 1 semaine peut être le signe d’un problème plus sérieux :

  • Une infection au VIH.
  • La présence d’une tumeur à la gorge, à la langue ou au larynx.
  • La diphtérie, une maladie respiratoire grave, rare dans les pays industrialisés, mais plus courante dans les pays en développement.

Complications possibles

 

La plupart des maux de gorge, bien qu’inconfortables, s’atténuent d’eux-mêmes en 5 à 7 jours. Un mal de gorge d’origine bactérienne peut entraîner certaines complications.

  • Une infection des sinus (sinusite).
  • Une infection aux oreilles (otite).
  • Un abcès périamygdalien (autour des amygdales) ou rétropharyngien (derrière le pharynx).
  • Une inflammation des reins (glomérulonéphrite).
  • Un rhumatisme articulaire aigu, pouvant endommager les valves du coeur et d’autres organes.

Quand consulter un médecin?

 

Il est préférable d’avoir recours à une consultation médicale si les symptômes suivants sont présents :

  • de la difficulté à avaler ou à respirer;
  • de la fièvre (plus de 39,4 °C chez les adultes ou plus de 38,3 °C chez les nourrissons de moins de 6 mois);
  • des éruptions cutanées;
  • une salivation excessive (surtout chez les enfants);
  • un gonflement du cou ou de la langue;
  • de la difficulté à avaler ou à manger;
  • une voix qui devient sourde ou une toux persistant plus de 2 semaines;
  • une raideur du cou ou de la difficulté à ouvrir la bouche;
  • du sang ou du mucus dans la salive.

Diagnostic

 

Il est parfois difficile de discerner une infection bactérienne d’une infection virale avec les seuls symptômes du mal de gorge. Le médecin se sert en général de la présence (ou l’absence) de plusieurs symptômes pour évaluer la probabilité qu’il s’agisse d’une infection bactérienne. Par la suite, le médecin peut confirmer qu’il s’agit d’une infection à streptocoque, soit par un test antigénique rapide, fait par un prélèvement à l’intérieur de la gorge, soit par une culture de gorge classique qui détermine en 24 h à 48 h le type de bactéries présentes.

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