Combien de minutes dois-je courir pour ce chocolat?


Sur les étiquettes des aliments, il est noté les calories par portions. Je crois que noter le temps qu’il faut pour dépenser ce que l’on mange, cela aiderait sûrement à faire de meilleurs choix.
Nuage

Combien de minutes dois-je courir pour ce chocolat?


WIKOSKI VIA GETTY IMAGES

Le calcul des calories : une autre fausse bonne idée.

By Agence Science-Presse

Plutôt que d’écrire le nombre de calories sur une étiquette, ne serait-il pas plus utile d’écrire la quantité d’exercice à faire pour compenser?

Ainsi, « quatre heures de marche » pourrait s’avérer un meilleur avertissement que le nombre de calories d’une pizza. C’est ce qu’allèguent des chercheurs de l’Université Loughborough, en Angleterre. Leur analyse de 14 études sur l’impact des étiquettes leur fait conclure que ce type d’information pourrait réduire la consommation moyenne d’une personne de 200 calories par jour.

L’auteure principale, Amanda Daley, déclare que certains seraient en fait « choqués » d’apprendre combien d’heures d’exercices il leur faudrait pour brûler les calories associées à certains aliments.

L’équation ne sera toutefois pas aussi simple à tous les coups. Les experts en médecine du sport ont découvert ces dernières années qu’une quantité accrue d’exercice ne se traduit pas automatiquement en une réduction de poids, un phénomène dont les racines peuvent être tantôt liées au métabolisme de chacun, tantôt au fait que, passé un certain seuil, un exercice intense ne fait pas plus de différence qu’un exercice léger. Et c’est sans compter la psychologie : un exercice intense le matin peut conduire une personne à marcher beaucoup moins que d’habitude le reste de la journée… même avec un gâteau au chocolat.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Des boissons sans sucre, mais pas sans conséquence


Une grosse étude étendue sur 10 pays pendant 16 ans sur plus de 400 000 personnes sur l’effet des boissons sans sucre. Il est vrai qu’avec des édulcorants, il n’y a pas de calorie, cependant les récepteurs dans les intestins croient qu’il y a des calories au menu, mais non. Le cerveau n’aime pas trop cela alors il nous dit ça goûte le sucre, mais il manque quelque chose, alors, encore, j’en veux encore … Reste à savoir pourquoi des gens prennent quand même du poids ? Est-ce la mauvaise combinaison d’aliment ? Le corps se rebelle ?
Nuage


Des boissons sans sucre, mais pas sans conséquence

Une boisson gazeuse.

Une boisson gazeuse

PHOTO : RADIO-CANADA

Vous buvez « diète » tout en prenant du poids? Vous n’êtes pas le seul, et voici pourquoi.

Denis Gagné

Même s’ils en boivent de moins en moins, les Canadiens consomment chacun en moyenne 53 litres de boissons gazeuses sucrées par année et plus de 17 litres de boissons gazeuses dites « diètes ».

L’attrait du diète, c’est l’absence de sucre, la promesse du zéro calorie. Et si le goût sucré demeure, c’est grâce aux édulcorants, des molécules de synthèse qui imitent le goût du sucre.

Bref, on en boit sans prendre de poids. Du moins, c’est ce qu’on veut croire.

Une étude publiée cet automne dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) sur la consommation de boissons gazeuses vient cependant remettre les pendules à l’heure.

Et l’étude est majeure : elle a été menée auprès de plus de 450 000 personnes dans 10 pays d’Europe sur une période de 16 ans.

Or, elle révèle une prise de poids chez beaucoup de personnes qui consomment des boissons avec édulcorants.

Pourquoi? André Marette, chercheur et professeur titulaire à la Faculté de médecine de l‘Université Laval, explique :

On sait maintenant qu’il y a des effets directs de ces édulcorants, de ces molécules chimiques, sur le microbiote intestinal. Ces molécules activent des récepteurs dans l’intestin et probablement nous font croire qu’on a une prise de calories, mais les calories, il n’y en a pas. Donc, que fait le cerveau? Il nous dit de consommer plus, parce qu’il faut compenser le fait qu’on a eu un goût sucré, mais pas de calories.

L’étude de JAMA est une des premières grandes études épidémiologiques qui a permis de cerner vraiment l’impact séparé des boissons sucrées et des boissons édulcorées. André Marette, auteur du livre La vérité sur le sucre

L’étude avance aussi, tout comme une autre publiée par la Harvard Medical School et une encore dans l’American Journal of Clinical Nutrition, que les gens qui consomment deux verres et plus par jour de boissons gazeuses, sucrées ou non, ont plus de risques de mourir prématurément.

Ce qui a été observé, parce que ce sont des études observationnelles d’associations, précise André Marette, c’est que les grands consommateurs de boissons sucrées, même de boissons sucrées édulcorées avec des faux sucres, développent plus de risque pour l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires.

Mais il est encore trop tôt pour sauter aux conclusions, avertit la directrice de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval.

Ce qui est très délicat et auquel il faut toujours faire attention, c’est que la partie de la population qui est attirée par ces boissons a d’autres facteurs de risque. Sylvie Turgeon

Est-ce que la prise de boissons sucrées édulcorées est un marqueur d’une mauvaise hygiène de vie qui fait que les gens qui consomment ces boissons ont beaucoup d’autres facteurs de risque qui mènent à ces problèmes? On ne le sait pas, renchérit André Marette.

Mais pour lui, il est clair cependant que l’ingestion de molécules chimiques comme l’aspartame et l’acésulfame de potassium n’est pas sans conséquence pour l’organisme.

La recherche, elle est là. Il faut que Santé Canada et d’autres organismes fassent vraiment une réévaluation du risque associé à ces produits, pas seulement le risque pour la toxicité et le cancer, mais le risque pour des complications métaboliques à long terme qui vont mener éventuellement à plus d’obésité, peut-être plus de diabète et peut-être des maladies gastro-intestinales, espère André Marette.

La lumière rouge est allumée, il faut vraiment qu’on soit conscient de ça et qu’on éduque la population de faire attention à ces produits. André Marette

Et le stévia?

Devrions-nous alors nous tourner vers les boissons qui utilisent plutôt un édulcorant d’origine naturelle?

André Marette, qui travaille actuellement sur l’impact des méthodes industrielles de transformation du stévia, reste prudent.

« C’est vrai que ça vient d’une plante, c’est déjà un avantage par rapport à un produit chimique comme l’aspartame. Mais encore faut-il qu’on fasse des recherches rigoureuses », avertit-il.

« Il y a beaucoup de recherches qui ont été faites sur le stévia, souvent des recherches qui ont été financées par l’industrie. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas de la bonne recherche, nuance le chercheur, mais qu’il faut quand même avoir de la recherche indépendante ».

https://ici.radio-canada.ca/

Les aliments ultra-transformés liés à de nombreuses maladies, dit une étude


En temps que société, nous devons fait un gros ménage en alimentation, surtout les aliments transformés . Interdire toute publicité sur les aliments qui ne signalent rien de bon au corps, et trouver une façon pour rendre l’alimentation plus agréable et plus accessible
Nuage


Les aliments ultra-transformés liés à de nombreuses maladies, dit une étude

Les adultes qui consomment les plus grandes quantités d’aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de 31 % de souffrir d’obésité, de 37 % d’être atteints de diabète et de 60 % d’hypertension artérielle.

PHOTO DANIEL BECERRIL, ARCHIVES REUTERS

La Presse Canadienne
Montréal

Une nouvelle recherche révèle qu’une alimentation riche en aliments ultra-transformés est associée à l’obésité, au diabète et à l’hypertension artérielle, des facteurs de risque des maladies du coeur et de l’AVC.

La recherche commandée par la Fondation des maladies du coeur et de l’AVC précise que comparativement à l’ensemble de la population canadienne, les adultes qui consomment les plus grandes quantités d’aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de 31 % de souffrir d’obésité, de 37 % d’être atteints de diabète et de 60 % d’hypertension artérielle.

Jean-Claude Moubarac, professeur adjoint au département de nutrition de l’Université de Montréal et auteur de la recherche, affirme qu’il s’agit de la première étude au Canada à démontrer le lien entre une consommation accrue de tels aliments et la prévalence de plusieurs maladies chroniques.La Fondation des maladies du coeur et de l’AVC explique que les aliments ultra-transformés contiennent beaucoup d’ingrédients ajoutés et qui ont subi une panoplie de traitements. Il s’agit, par exemple, des croustilles, des bonbons, de la crème glacée, des céréales à déjeuner sucrées, des soupes emballées, des croquettes de poulet et des hot-dogs.

Ces aliments contiennent peu d’aliments entiers, voire aucuns. Ils sont souvent riches en calories, en sucres libres, en sodium ou en gras saturés. La Fondation signale qu’ils sont fortement présents dans l’offre alimentaire, peu coûteux et intensément publicisés.

La consommation moyenne d’aliments ultra-transformés chez les adultes canadiens représente 47 % des calories quotidiennes, selon l’étude. Une recherche antérieure de M. Moubarac révélait que c’est pire chez les jeunes âgés de 9 à 13 ans : 60 % des calories consommées proviennent de cette catégorie d’aliments.

La Fondation prône un resserrement des politiques et des lignes directrices compte tenu de la prolifération des aliments ultra-transformés, emballés et prêt-à-manger. Elle espère aussi la mise en oeuvre de politiques comme l’étiquetage nutritionnel obligatoire sur le devant des emballages et des restrictions en matière de publicité d’aliments et de boissons destinée aux enfants.

https://www.lapresse.ca/

Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime


On peut maigrir en suivant toutes sortes de régimes, mais maintenir son poids ne peut se faire sans exercices. Il semble même qu’une personne qui absorbe autant de calories qu’une personne en surpoids tout en maintenant une activité physique.
Nuage

 

Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

 

Pour perdre du poids, le sport serait préférable au régime

Le 3 avril 2019.

Selon une récente étude, pour perdre du poids durablement, l’exercice physique est plus important que de poursuivre un régime.

L’activité physique est plus bénéfique qu’une restriction chronique de l’apport énergétique

Selon des chercheurs américains du centre de santé et de bien-être Anschutz de l’Université du Colorado (AHWC), dont l’étude a été publiée sur le site de la faculté le 29 mars dernier, l’activité physique contribue davantage à maintenir une perte de poids substantielle qu’un régime.

« Les personnes qui maintiennent la perte de poids avec succès doivent compter sur l’activité physique pour conserver leur équilibre énergétique (plutôt que sur une restriction chronique de l’apport alimentaire) afin d’éviter de reprendre du poids », peut-on lire dans l’étude.

« En apportant des preuves qu’un groupe de personnes capables de maintenir leur poids le font en faisant beaucoup de sport plutôt qu’en baissant leur consommation de calories est un pas en avant dans la clarification de la relation entre le sport et la perte de poids », précise Danielle Ostendorf, doctoresse au Anschutz Health and Wellness Center.

Le nombre de calories brûlées déterminé par une simple analyse d’urines

Pour mener leurs travaux, les chercheurs ont déterminé le nombre de calories brûlées dans une journée par des personnes en train de perdre du poids par des analyses d’urine. Ils ont également mesuré le taux métabolique au repos de chaque individu, afin de comprendre quelle part de la dépense énergétique quotidienne totale provenait de l’énergie dépensée au repos par rapport à l’énergie dépensée au cours d’une activité physique.

Autre information intéressante : les participants à l’étude capables de maintenir leur poids après avoir maigri « consomment un nombre de calories par jour équivalent à celui des individus en surpoids et obésité, mais semblent éviter de reprendre du poids en compensant cela par un niveau d’activité physique élevé », explique Victoria A. Catenacci, médecin spécialiste de la gestion du poids et chercheur au campus médical CU Anschutz.

Aurélie Giraud

https://www.passeportsante.net/

Le Saviez-Vous ► Boire plus d’eau : 10 effets immédiats sur votre corps


On le dit souvent, boire de l’eau est important pour notre corps. Être bien hydrater aide à plusieurs niveaux comme la mémoire, concentration, les exercices etc …
Nuage

 

Boire plus d’eau : 10 effets immédiats sur votre corps

Boire plus d’eau vous donnera plus d’énergie.

SedovaY/Shutterstock

PAR LINDSAY TIGAR

La recherche est claire à ce sujet: rester hydraté est une des meilleures habitudes que vous puissiez adopter pour votre santé. Voici comment votre corps et votre cerveau se portent mieux quand vous buvez… de l’eau !

Vous aurez plus d’énergie

Toutes vos cellules ont besoin d’eau pour fonctionner.

« L’eau est essentielle à la santé cellulaire », dit le Dr Ronald Navarro, chirurgien orthopédique de médecine sportive au Kaiser Permanente South Bay Medical Center de Harbor City (Californie). « Non seulement les cellules contiennent-elles de l’eau, mais elles baignent dedans. En cas de déshydratation, les membranes cellulaires deviennent moins perméables, ce qui entrave le flux d’hormones et de nutriments vers la cellule et empêche celle-ci d’éliminer les déchets. »

Les cellules se détériorent alors dans tout votre corps : ça sape votre énergie et la fatigue s’installe, selon une analyse des recherches sur l’hydratation, publiée dans Nutrition Review.

Combien d’eau vous faut-il boire pour stimuler votre énergie? Le Dr Navarro répond à cette question en citant la recommandation la plus universelle : boire six à huit verres de 250 ml d’eau par jour. Cette quantité variera selon le climat dans lequel vous vivez et selon votre style de vie.

« Certains adultes peuvent absorber des quantités plus élevées ou moindres selon leur état de santé général, les maladies qu’ils ont ou leur médication. Cela dépend aussi des exercices physiques qu’ils font et de l’intensité de ceux-ci. Il faut enfin tenir compte du climat, c’est-à-dire s’il est chaud et sec », nous explique-t-il.

Pour savoir exactement combien d’eau boire tous les jours, parlez-en à votre médecin de famille.

Votre mémoire s’améliorera

Votre cerveau a besoin de liquides pour fonctionner correctement, à commencer par les synapses et les neurones. D’après une recherche publiée dans le European Journal of Clinical Nutrition, la déshydratation est l’un des indicateurs les plus fiables du déclin de la mémoire et de la performance mentale. Le Dr Navarro explique que les enquêtes sur la population estiment que plus de 75 % des Nord-Américains souffrent de déshydratation chronique. Ce chiffre empire l’été :

« Nous constatons une augmentation de la déshydratation l’été et l’automne quand les températures sont plus élevées et que les gens transpirent davantage », dit-il.

Boire plus d’eau augmente la concentration.

puhhha/Shutterstock

Votre concentration augmentera

Vous trouvez que vous n’êtes pas attentifs? Votre esprit est ailleurs même si vous tentez de vous concentrer sur la tâche qui vous attend? Buvez un grand verre d’eau et constatez le résultat. Selon une recherche publiée dans la revue scientifique Nutrients, une déshydratation légère nuit aux processus cérébraux et diminue la concentration. Tout comme le sommeil, une alimentation saine et de l’exercice en salle ou à l’extérieur, l’eau fait partie des besoins essentiels de votre corps. En fait, notre organisme contient tellement d’eau qu’il est normal d’avoir à le remplir, à le nettoyer et à l’alimenter.

Vous serez plus forts et plus rapides

Vous vous sentez courbaturés à l’entraînement, même si vous n’en avez pas fait la veille? Mais sachez que ces douleurs ou la difficulté que vous avez à lever un poids plus lourd ou à courir un kilomètre de plus peut être due à la déshydratation, et non pas à un manque de forces. Les recherches montrent qu’une baisse d’hydratation d’à peine 2 % peut vous enlever de la force et de la motivation tout en augmentant votre sensation de fatigue. Le Dr Navarro dit que lorsque nous prenons la bonne quantité d’eau pour notre organisme, nos muscles se détendent, ce qui augmente notre énergie et nos performances.

Boire plus d’eau vous aide à diminuer les grignotages.

ESB Professional/Shutterstock

Vous mincirez en éliminant le grignotage

Prenez-vous de la crème glacée tard le soir ou quelques chips, même si vous savez pertinemment que ce n’est pas une bonne idée? Ces mauvaises habitudes du soir vous font prendre du poids. Au lieu de croire que vous avez un creux, dites-vous que vous avez soif. Le Dr Navarro souligne que trop souvent les gens prennent la soif pour de la faim. Si vous avalez de l’eau plutôt que de la malbouffe, vous vous sentirez rassasiés.

« Une bonne hydratation peut supprimer l’appétit et vous aider à maigrir ou à mieux contrôler votre poids, » remarque-t-il.

Votre digestion revient régulière

Il n’existe pas un nombre de fois optimal de passages à la selle. Mais sachez que votre transit intestinal est indicatif de votre état de santé. Si la régularité n’est pas votre lot et que vous vous sentez souvent ballonné, ce serait une bonne idée de boire plus souvent de l’eau.

« Chez les gens qui boivent assez d’eau, le transit intestinal est habituellement réglé comme une horloge. La constipation peut être le signe que vous ne buvez pas assez », affirme le Dr Navarro.

Votre peau sera plus radieuse

Quand vous vous faites faire un massage ou un facial, savez-vous pourquoi l’esthéticienne ou le thérapeute vous recommandent de boire de l’eau plutôt que du champagne ? C’est parce qu’une bonne hydratation est bénéfique à la peau : elle peut l’éclaircir et vous donner l’air plus jeune.

« La peau, qui est le plus grand organe du corps, a besoin d’eau pour produire de nouvelles cellules et lui donner de l’éclat. La peau a également besoin d’eau pour réguler la température corporelle », explique le Dr Navarro.

D’après les recherches, notre peau renferme 30 % d’eau, essentielle à l’élasticité et à l’éclat de la peau.

Boire plus d’eau diminuera vos besoins en calories.

Elizaveta Galitckaia/Shutterstock

Vous aurez besoin de moins de calories

Nous sommes constamment à la recherche de moyens simples de couper les calories. Dans une nouvelle étude de l’Université de l’Illinois réalisée sur plus de 18 000 adultes, les sujets qui augmentaient leur consommation d’eau d’un à trois verres par jour (en plus des quatre qu’ils buvaient déjà) absorbaient 205 calories de moins.

En d’autres termes, si vous buvez deux verres d’eau de plus par jour, vous pourriez perdre 1 kilogramme (2 lb) par mois, sans régime et sans exercice supplémentaire !

Selon Dennis Cardone, chef de médecine sportive au Langone Orthopedics (Université de New York), si vous buvez de l’eau avant les repas et durant ceux-ci, vous vous sentez rassasiés plus vite, ce qui déplace le désir et le besoin de calories supplémentaires.

Il note que « boire de l’eau avant et pendant un repas diminue l’appétit et aide à perdre du poids. »

C’est la même chose si vous choisissez des aliments qui contiennent beaucoup d’eau. De nombreux fruits et légumes ont une teneur élevée en eau; ils vous en fournissent des millilitres supplémentaires. Le Dr Cardone recommande particulièrement la pastèque, le concombre, les tomates, les raisins et les cerises.

Boire plus d’eau vous permettra d’avoir moins chaud durant l’exercice.

NakoPhotography/Shutterstock

Vous aurez moins chaud pendant l’exercice

« À l’entraînement, la transpiration refroidit notre corps, explique le Dr Navarro. En transpirant, nous perdons des liquides nécessaires à l’organisme. Si nous ne les remplaçons pas, nous devenons déshydratés. Nous transpirons alors moins, et nous nous refroidissons moins, ce qui peut nous mener au coup de chaleur. »

Quand il fait très chaud, il est important de reconnaître les signes d’un coup de chaleur. Pour rester facilement hydratés pendant l’exercice, adoptez la solution tendance de SMITH + STARR. Les cofondatrices Chelsea Alexander et Fallyn Smith ont créé un sac qui contient une poche d’eau pour pouvoir s’abreuver facilement quand elles se déplacent à San Francisco, ou qu’elles vont faire de la randonnée et du camping. Leur sac à bandoulière, The Conway, est le premier du genre. C’est un sac à emporter pour aller s’entraîner ou rencontrer des amis qui contient une poche amovible que vous pouvez remplir de 500 millilitres (17 oz) d’eau ; le tube d’aspiration se trouve dans la bandoulière près de l’épaule.

https://www.selection.ca/

Diètes populaires : les risques pour la santé des régimes restrictifs


La plupart des régimes amaigrissants nous promettent de perdre des kilos en très peu de temps. Généralement, c’est vrai sauf que maigrir vite, ce n’est pas la graisse qui fond, mais la masse musculaire, et quand le régime est terminé après plusieurs effets secondaires, c’est des kilos qui reviennent. Et on recommence a ruinant notre santé.
Nuage

 

Diètes populaires : les risques pour la santé des régimes restrictifs

 

 

« Perdez 30 livres en 30 jours ». « Nouvelle cure détox qui fait fondre la graisse en 10 jours seulement »… Il est difficile de ne pas être tenté par les promesses de perte de poids « miraculeuses » des régimes minceurs très présents dans les magazines, à la télévision, sur les panneaux publicitaires et sur Internet.

Des promesses à très court terme qui enclenchent un cercle vicieux

Ni l’efficacité, ni l’innocuité de plusieurs produits, services et moyens amaigrissants n’ont encore été démontrées clairement par la littérature scientifique. Ces régimes drastiques se soldent la plupart du temps par une reprise complète du poids perdu et comportent de nombreux risques pour la santé. En effet, les études démontrent qu’après cinq ans, jusqu’à 95 % des personnes reprennent le poids perdu, et parfois davantage.

S’il est vrai qu’un régime restrictif peut engendrer une perte de poids rapide et impressionnante, cette lune de miel prend généralement fin abruptement. Trop restrictives en calories, excluant parfois la consommation de certains aliments ou certains groupes d’aliments « interdits », ces méthodes drastiques mènent à une diminution du contrôle sur l’alimentation, qui peut s’accompagner de rages alimentaires.

Avec ces méthodes trop restrictives, le poids perdu est repris lorsque les anciennes habitudes alimentaires refont surface, ce qui peut mener à un sentiment d’échec. Ceci porte d’ailleurs plusieurs personnes à essayer un autre régime par la suite. Et voilà que le cercle des diètes amaigrissantes débute. S’il est facile d’y entrer, il est toutefois bien plus difficile d’en ressortir indemne. Et plus ces tentatives de perte de poids sont nombreuses et durent longtemps, plus les effets dommageables pour la santé physique et psychologique se font ressentir.

Adieu aux kilos… de muscles et d’eau!

La perte de poids spectaculaire qu’entraînent de tels régimes à court terme pourrait laisser croire qu’ils sont efficaces. Au contraire, la majeure partie du poids perdu s’explique par une déshydratation et une perte de masse maigre (muscles), plutôt que par une perte de graisse. En quelques semaines seulement, une diète de moins de 1 000 calories peut entraîner une perte de 20 % de la masse musculaire. Et comme les muscles sont les tissus les plus énergivores au repos, une diminution de la masse musculaire entraîne inévitablement une diminution du métabolisme de base.

Une revue de la littérature effectuée en 2013 a d’ailleurs démontré que les diètes à court terme (< 6 semaines) provoquaient une réduction deux fois plus importante des dépenses énergétiques au repos comparativement aux méthodes de perte de poids à plus long terme (> 6 semaines). Dans la même lignée, une autre étude a observé qu’un groupe de femmes obèses et ménopausées qui perdaient plus de 0,74 kg par semaine en suivant une diète restrictive enregistraient une perte de masse maigre quatre fois plus élevée qu’un groupe de femmes attitré à un rythme de perte de poids plus graduel (moins de 0,74 kg par semaine). De plus, aucune différence significative concernant la quantité de masse adipeuse perdue n’a été observée entre ces deux groupes, ce qui soutient encore le fait que les régimes restrictifs réduisent surtout les kilos… de muscles et d’eau.

Ainsi, lorsqu’une personne recommence à manger comme avant, elle peut prendre quelques kilos en plus, simplement parce que ses dépenses énergétiques au repos se sont abaissées lors du régime strict. De plus, à la suite d’un régime drastique, le corps a tendance à entreposer sous forme de graisse les calories dont il a si longtemps été privé.

Viser une perte de poids graduelle s’établissant à 0,5 à 1 kilo (1 à 2 livres) maximum par semaine favorise la perte de masse grasse, plutôt que la perte de muscle.

Les pertes de poids trop restrictives : les plus dommageables pour la santé

Votre corps a besoin d’énergie et de nutriments essentiels pour assurer son bon fonctionnement. La privation associée à de tels régimes l’expose à plusieurs perturbations.

Vous n’êtes pas encore convaincu? En plus d’être inefficaces à moyen et long terme, les régimes restrictifs comportent de nombreux risques pour la santé physique et psychologique :

  • Effet « yo-yo » des régimes drastiques : regain de poids et sentiment d’échec;
  • Fonte musculaire et perte d’eau associées aux tissus perdus, entraînant une diminution du métabolisme de base et des dépenses énergétiques au repos;
  1. Risque de déshydratation, d’hypotension, de troubles de la digestion (constipation, diarrhée), de perturbation hormonale, de perte de cheveux et de crampes musculaires;
  2. Risque de carences nutritionnelles en protéines, en lipides essentiels, en calories, en certaines vitamines et minéraux (en fer, en calcium, etc.);
  3. Risque de maladies, telle l’anémie ou l’ostéoporose;
  4. Risque de déséquilibre électrolytique, d’arythmie et d’arrêt cardiaque lié à un régime hypocalorique sévère;
  5. Risque de gain de poids associé aux tentatives répétées de perte de poids;
  • Développement d’une relation malsaine avec la nourriture et avec le corps;
  • Perte de contact avec les signaux de faim et de satiété;
  • Fatigue intense, mal de tête, difficulté à se concentrer et diminution de la productivité;
  • Diminution de l’estime de soi, insatisfaction corporelle, sentiment d’échec et de culpabilité;
  • Préoccupation excessive à l’égard du poids, ou encore développement de troubles alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie, etc.).

*Notez que ces risques dépendent de la durée, de la nature, de la méthode et de l’ampleur de la restriction calorique.

Surtout, les régimes drastiques ne mènent pas à l’adoption de saines habitudes de vie, qui sont beaucoup plus gagnantes pour la santé et le maintien d’un poids naturel à long terme.

Démasquez les régimes non sécuritaires

Les tactiques marketing utilisées par l’industrie des produits, services et moyens amaigrissants (PSMA) sont nombreuses. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des slogans trompeurs et des allégations non plausibles dans leurs publicités. Il n’existe actuellement aucune législation spécifique concernant les publicités des PSMA.

Selon l’Association pour la santé publique du Québec, les trois stratégies publicitaires les plus utilisées sont : miser sur le caractère « naturel »; vanter que le produit ou la démarche est approuvé par un médecin et que son efficacité est prouvée; et utiliser un « discours santé ».

Vous vous demandez si votre méthode de perte de poids est sécuritaire? Faites le test d’Extenso : Évaluez votre régime minceur.

Les saines habitudes de vie : moins séduisantes, mais plus efficaces à long terme

L’adoption de saines habitudes de vie demeure, sans contredit, la façon la plus naturelle qui soit pour maintenir un poids naturel et pour être en santé.

Les nutritionnistes sont les professionnels de la santé reconnus comme étant les spécialistes de la nutrition humaine, qui peuvent vous aider dans votre démarche de saine gestion du poids. Trop coûteux? Les coûts associés à divers produits amaigrissants varient entre 310 $ et 950 $? À ce prix, vous pouvez bénéficier de plusieurs séances de consultations en nutrition et de conseils personnalisés.

Et surtout, n’oublions pas, la santé est plus qu’une question de poids!

Références

http://extenso.org/

À quel moment de la journée brûlez-vous le plus de calories ?


 

Des volontaires ont accepté d’être exclus du monde pendant 1 mois sans avoir la notion du temps pour cette recherche. Je ne suis pas surprise qu’un moment de la journée soit plus propice pour perdre des calories, mais j’aurais nettement mieux aimée que ce soit le matin.
Nuage

 

À quel moment de la journée brûlez-vous le plus de calories ?

 

poids régime

Nous brûlons au repos plus de calories en fin d’après-midi et en début de soirée. Crédits : PublicDomainPictures / Pixabay

Crédits : Pixabay / Meditations

par Brice Louvet

Une récente étude confirme aujourd’hui que nous brûlons, au repos, environ 10 % de calories en plus en fin d’après-midi et en début de soirée comparé au début de matinée. Et tout serait une histoire de rythme circadien.

Coupés du monde

Vous pouvez remercier les sept personnes volontaires pour cette étude. Ces dernières ont passé un mois entier enfermées dans un laboratoire, totalement coupées du monde et incapables de savoir quelle heure il était (pas d’horloges, pas de fenêtres, pas de téléphones, rien). L’objectif de cette étude était d’analyser comment l’horloge interne du corps, privée de ses repères, pouvait affecter le métabolisme au repos.

Chaque nuit, on a alors demandé aux participant·e·s de se coucher quatre heures plus tard que la veille. Des décalages horaires qui correspondent à ce qu’une personne expérimenterait si elle parcourait le monde en une semaine.

« Parce qu’ils faisaient l’équivalent du tour du monde toutes les semaines (sur le plan métabolique), l’horloge interne de leur corps ne pouvait pas suivre », explique Jeanne Duffy, de la Division du sommeil et des troubles circadiens du Brigham and Women’s Hospital et de l’école de médecine Harvard, à Boston (États-Unis).

Elle est aussi la co-auteure de l’étude publiée dans la revue Current Biology.

« Cela signifiait que l’horloge du corps “oscillait à son rythme” ou conservait sa propre heure interne sans recourir à des signaux externes. Cela nous a permis de mesurer le taux métabolique à toutes les heures de la journée biologique ».

Fin d’après-midi et début de soirée

Après un mois d’observations, il en ressort alors que nous dépensons en moyenne 130 calories de plus en fin d’après-midi et en début de soirée comparé au début de matinée, où la température du corps est plus fraîche. Et ce pour un même niveau d’activité (c’est-à-dire au repos).

« Le fait que faire la même chose à une heure de la journée consomme beaucoup plus de calories que de faire la même chose à une autre heure de la journée nous a surpris », explique dans un communiqué Kirsi-Marja Zitting, co-auteure de l’étude.

Elle note aussi que ces résultats pourraient, par exemple, expliquer pourquoi les personnes qui ne respectent pas leurs horaires réguliers courent un plus grand risque d’obésité.

Vous l’aurez compris, si vous voulez maximiser votre perte de poids, il est nécessaire de conserver des horaires de sommeil et de repas réguliers. Et si vous vous sentez de le faire, votre séance de sport (si l’objectif est de perdre du poids) sera également plus efficace en fin de journée qu’en début de matinée.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?


Peut-être si on comprend mieux comment notre corps fonctionne, on peut prendre conscience des choix que nous faisons pour nous garder en santé. Le poids peut devenir une obsession si nous perdons quelques kilos pour les reprendre et plus encore. Le problème, c’est que nos cellules ne savent pas ce qu’est l’excès et trop d’excès de gras, le corps a des difficultés a dépenser toutes cette énergie, alors il garde le gras en réserve en cas de besoin.
Nuage

 

Combien de temps faut-il pour qu’un excès de calories se transforme en gras?

 

Qui a faim? | Carles Rabada via Unsplash License by

Quora — Traduit par Peggy Sastre

Voyons comment la digestion fonctionne.

La réponse de Bart Loews:

Votre corps n’est pas un disque dur qui décompresse à la fin de la journée. Votre corps n’est pas une base de données qui programme un index à des intervalles précis.

Votre corps est un incroyable amas de substances chimiques et, en l’état actuel des connaissances, il est relativement non déterministe. On ne peut pas généraliser la marche normale de notre organisme, mais ses fonctions dépendent énormément du contexte. Il y a des milliers de variables en jeu, mais, à la base, les choses sont toujours les mêmes.

Une question d’opportunité

La réponse est loin d’être simple, mais pour la réduire à l’essentiel: les nutriments sont constamment stockés en graisses et les graisses sont constamment transformées en énergie.

Un «excès de calories par jour» relève simplement d’une mesure arbitraire sur une unité de temps arbitraire permettant de mieux concevoir et planifier votre régime alimentaire, ainsi que votre déficit/surplus calorique (en fonction de vos objectifs).

Pour vraiment répondre à la question, nous devons voir comment la digestion fonctionne, en sautant les étapes de la bouche et de l’estomac. Une fois dans vos intestins, vos aliments sont désagrégés en composants de base par les enzymes et digérés par votre flore intestinale. S’ils sont assez petits pour passer et qu’ils viennent à taper contre la muqueuse intestinale, les nutriments arrivent dans le flux sanguin ou rejoignent le foie via le système lymphatique.

Lorsque les nutriments circulent dans le sang et dans votre organisme, le phénomène devient un jeu de hasard et d’opportunité. Lorsque vos cellules ont besoin de nutriments, elles deviennent plus sensibles à ces nutriments en activant plus de récepteurs sur les parois.

Slide du docteur Tasnim

Et quand elles n’en ont pas besoin, elles éteignent certains de ces récepteurs. Sauf que même dans un état d’«insensibilité», elles sont toujours disponibles pour prendre des nutriments.

C’est là qu’intervient l’opportunité: vos cellules ne savent pas ce qui est «excessif» et ce qui ne l’est pas, elles savent simplement ce dont elles ont besoin. En leur donnant plus d’opportunités, il y a plus de chance qu’elles chopent des nutriments qui traînent dans les parages.

Votre corps ne sait pas ce qu’un excès veut dire

Dans votre sang, c’est aussi une question de hasard. Rien ne peut vraiment «voir» ce qui y rentre et sa destination. Le nutriment tourne jusqu’à ce qu’il croise un récepteur et soit assimilé par une cellule.

À la seconde où vous digérez un aliment, une partie est donc assimilée par les cellules graisseuses.

Reste que cela peut ressembler à de l’eau versée dans un entonnoir. Il est possible que vos cellules graisseuses produisent de l’énergie aussi vite ou plus vite que vos ajouts. Ou ne produisent pas d’énergie du tout.

Votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres

Votre corps ne sait pas ce qu’un «excès» veut dire. Les cellules peuvent réaliser ce dont elles ont besoin ou si elles en ont eu assez. D’un point de vue holistique, votre corps ne fonctionne pas comme une équipe voulant atteindre un objectif ou, du moins, ses objectifs sont radicalement différents des vôtres. Le but de votre corps, c’est de survivre. Tout au long des millénaires d’évolution, le corps humain a survécu à des famines en stockant de la graisse. La méthode a fonctionné. Il est possible d’envoyer des signaux différents à votre corps, mais ce n’est pas comme si vous pouviez lui brancher un clavier et un moniteur pour télécharger un nouveau système d’exploitation et mettre à jour le firmware. Tout ce que vous pouvez faire, c’est changer vos habitudes en matière d’alimentation et d’activité physique. Votre corps le captera et se modifiera en conséquence.

En conclusion, un «excès» est un concept que votre corps ne comprend pas.

Votre corps génère continuellement de la graisse et s’en sert constamment pour générer de l’énergie. Le secret de la perte de poids consiste simplement à faire en sorte d’utiliser assez d’énergie et d’en consommer suffisamment pour que le gain net soit négatif.

Les jours et les semaines sont des mesures arbitraires, mais beaucoup de choses peuvent changer du jour au lendemain lorsque votre corps utilise de l’énergie et n’en consomme pas (même s’il continuera toujours à digérer la nourriture ingérée). Il est donc possible que des changements semblent plus évidents au réveil.

http://www.slate.fr/

Petite et incapable de perdre du poids? Ce n’est pas seulement dans votre tête…


Bon, avec mon 5 pieds 3, je comprend mieux que je stagne sur mon poids a perdre. Il ne faut pas se décourager pour autant
Nuage

 

Petite et incapable de perdre du poids? Ce n’est pas seulement dans votre tête…

 

GETTY IMAGES

Perdre vos poignées d’amour lorsque vous mesurez 5 pieds 2 ( environs 1. 57 m) peut devenir une tâche colossale ou simplement se révéler être un échec cuisant. Rassurez-vous, ce n’est pas dans vos têtes!

Perdre seulement 5 livres pour une femme plus petite est définitivement plus difficile que pour une personne plus grande, a rapporté Women’s Health.

Selon le Dr Craig Primack, président élu de l’Obesity Medicine Association les femmes qui ne sont pas très grandes ont un métabolisme plus lent. Une femme brûle en moyenne 1 400 calories par jour au repos. Celles qui mesurent moins de 5 pieds peuvent parfois brûler seulement 1 200 calories, a-t-il expliqué à Delish.

Plus le corps est petit, moins il a besoin d’énergie pour le faire fonctionner.

MEDIAPHOTOS VIA GETTY IMAGES

La grandeur influence la présence naturelle de masse maigre chez une personne.

*La masse maigre, qui inclut entre autres les muscles, les organes et les os, est présente en moins grande quantité sur les corps plus petits. Comme la masse maigre est le facteur le plus important dans le nombre de calories brûlées au repos, en marchant ou en s’entraînant, il est plus ardu de perdre du poids lorsqu’on est petite.

Inévitablement, plus d’efforts seront nécessaires pour une femme de 5 pieds 2 pour perdre quelques livres, plus qu’une personne plus grande!

Triste nouvelle pour les petites.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Jeûner pour améliorer votre santé


Le jeûne aurait des effets bénéfiques sur le corps, mais suivi d’une alimentation équilibré. Cependant, certaines personnes ne peuvent faire de jeûne pour des effets secondaires. Un chercheur a créé une diète qui imite le jeûne et aurait certains avantages pour le déclin cognitif, la chimiothérapie … Quoiqu’il en soit, mieux vaut en parler avec son médecin avant d’entreprendre un jeûne
Nuage

 

Jeûner pour améliorer votre santé

 

Une assiette vide, vue de haut

Une assiette vide Photo : iStock

Le jeûne est une pratique ancrée dans de nombreuses religions depuis des millénaires. Il est souvent perçu comme un moyen de purifier le corps et l’esprit. Mais qu’en est-il vraiment de ses bienfaits sur la santé? Depuis quelques années, la science se penche sur les vertus de cette pratique.

Un texte de Bouchra Ouatik, de Découverte

La nourriture occupe une grande partie de nos journées. Aux trois repas quotidiens s’ajoutent souvent des collations pour chasser la faim. Cela paraît normal, puisque manger est essentiel pour vivre. De plus en plus de chercheurs constatent pourtant que la privation de nourriture, de manière contrôlée, peut être bénéfique.

Selon le biochimiste Valter Longo, une des sommités mondiales sur le jeûne, notre corps est fait pour jeûner durant de longues périodes

« Cela fait partie de notre histoire depuis aussi longtemps que la nourriture fait partie de notre histoire. C’est vrai pour tous les organismes », explique celui qui dirige l’Institut sur la longévité de l’Université de Californie du Sud à Los Angeles.

Si vous remontez à plusieurs milliards d’années dans l’évolution, il n’y a pas un organisme – des bactéries aux simples eucaryotes – qui n’a pas jeûné durant de longues périodes. Valter Longo, biochimiste à l’Université de Californie du Sud

Notre corps peut survivre durant des semaines sans nourriture. En temps normal, il utilise ses réserves de glucides, c’est-à-dire de sucres, comme principale source d’énergie. Au-delà de 24 heures, ces réserves sont épuisées et ce sont alors les réserves de lipides, c’est-à-dire de graisses, qui deviennent la principale source de carburant.

Jeûner pour perdre du poids

L’approche populaire pour perdre du poids consiste à réduire sa consommation quotidienne de calories et à faire plus d’exercice. Cependant, cette méthode a des limites, explique le cardiologue Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal.

« Quand vous mangez moins, votre métabolisme baisse. Notre métabolisme de base, c’est ce qui fait qu’on brûle la majorité de nos calories. S’il baisse, c’est difficile de perdre du poids », souligne-t-il.

Le jeûne a cependant l’effet contraire.

« Quand vous jeûnez complètement, l e métabolisme augmente, donc c’est ça la grosse différence », ajoute le cardiologue.

Le Dr Juneau, qui s’intéresse de près aux recherches sur le jeûne, cite d’autres bienfaits pour la santé.

« Le jeûne est très efficace pour baisser le niveau d’insuline, explique-t-il, ce qui est intéressant pour ce que l’on appelle la résistance à l’insuline, qui est à la base de beaucoup de problèmes métaboliques, dont le syndrome métabolique, l’obésité et le diabète. »

Certains adeptes du jeûne le pratiquent durant plusieurs jours consécutifs, en ne buvant que de l’eau. Cependant, un autre type de jeûne, dit intermittent, gagne aussi en popularité.

« Ce que l’on voit beaucoup dans la littérature scientifique en ce moment, c’est le jeûne intermittent, où on alterne des journées d’alimentation normale avec des journées très très réduites en calories ou de jeûne complet. »

Ça ne sert absolument à rien d’utiliser le jeûne, qu’il soit intermittent ou complet, si c’est pour une fois ou deux fois ou pour perdre quelques livres qu’on va évidemment reprendre quelques mois plus tard si on arrête. Dr Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal

Jeûner pour rajeunir ses cellules

Selon Valter Longo, le jeûne serait une des clés pour vivre plus longtemps en santé. Le biochimiste, qui présente ses recherches dans son récent livre The Longevity Diet (« la diète de la longévité »), explique que la privation de nourriture amène les cellules à se régénérer.

« [Lors d’un jeûne], notre corps détruit ses composants de manière coordonnée; par exemple, une partie des muscles, une partie du foie, une partie du système immunitaire, et ainsi de suite, dit-il. Il détruit aussi une partie de chaque cellule. C’est ce qu’on appelle l’autophagie. Puis, il s’en sert comme source d’énergie. Lorsque vous mangez à nouveau, tout cela est reconstruit. »

Durant un jeûne, le corps a tendance à détruire les cellules endommagées avant les cellules saines, indique le chercheur.

Une diète qui imite le jeûne

Le jeûne strict où l’on ne boit que de l’eau est cependant très difficile à suivre et il comporte des risques pour la santé.

Le jeûne à l’eau ne devrait pas être fait en dehors d’une clinique, car il peut y avoir des effets secondaires comme l’hypotension et l’hypoglycémie. Les gens peuvent s’évanouir. Valter Longo, biochimiste à l’Université de Californie du Sud

C’est pour éviter ces effets secondaires que Valter Longo a développé une approche qu’il appelle fast-mimicking diet ou « diète imitant le jeûne ». Ce plan alimentaire faible en calories a été conçu pour plonger le corps dans un état physiologique semblable au jeûne, tout en lui fournissant les nutriments essentiels.

« Nous avons développé une diète qui imite le jeûne et qui est faible en protéines, faible en sucres et riche en lipides, explique-t-il. Elle contient 66 ingrédients différents, dont chacun a été développé pour faire croire au corps qu’il jeûne, alors qu’en réalité, vous mangez. Il y a moins de calories que la normale, entre 800 et 1100 calories par jour. »

Valter Longo a mené une étude sur une centaine de participants qui ont suivi cette diète une semaine par mois. Au bout de trois mois, ils avaient perdu en moyenne trois kilos, réduit leur taux de cholestérol et leur pression artérielle et amélioré leur glycémie.

Depuis, cette diète imitant le jeûne a été commercialisée sous le nom de Prolon et aux États-Unis, de nombreux médecins la recommandent à leurs patients.

Atténuer les effets de la chimiothérapie

À travers ses recherches, Valter Longo a démontré que la diète imitant le jeûne peut aider à mieux résister aux effets secondaires de la chimiothérapie. Après avoir mené des études sur des souris soumises à des traitements contre le cancer, le chercheur a constaté que les rongeurs en état de jeûne étaient en meilleure santé après les traitements que ceux qui ont mangé normalement.

Le jeûne rend aussi les cellules cancéreuses plus vulnérables à la chimiothérapie. Lorsque le corps est privé de glucides, les cellules saines parviennent à utiliser les lipides comme source d’énergie alternative. Les cellules cancéreuses, quant à elles, n’ont pas cette capacité et se retrouvent donc affaiblies.

« J’utilise l’analogie d’une personne qui court dans le désert, illustre Valter Longo. Elle va finir par mourir. Mais si elle s’arrête pour chercher de l’ombre et de l’eau, elle peut survivre. C’est la réponse des cellules normales lors du jeûne. Elles s’arrêtent et elles attendent. Les cellules cancéreuses refusent de le faire et elles continuent. »

Chez les souris, cela fonctionne remarquablement bien, en les protégeant des effets secondaires de la chimiothérapie et en rendant celle-ci plus efficace. En combinant les médicaments contre le cancer avec la diète imitant le jeûne, nous observons une survie sans récidive même dans les cas de métastases. Valter Longo, biochimiste à l’Université de Californie du Sud

Sur l’humain, des études cliniques ont démontré que le jeûne pouvait atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie, mais elles n’ont pas encore démontré d’effet sur les tumeurs.

La diète cétogène : une solution de rechange au jeûne

Le jeûne a aussi un effet sur le cerveau. Lorsqu’il est privé de nourriture, notre corps produit des molécules appelées « cétones » à partir de ses réserves de lipides. Les cétones deviennent alors la principale source d’énergie du corps en l’absence de glucose.

En raison de l’apport en cétones au cerveau, le jeûne a pour effet de faire cesser les convulsions chez les personnes épileptiques, un phénomène qui était déjà observé dans l’Antiquité.

Dans les années 1920, le médecin américain Russell Wilder a développé une diète appelée « cétogène » qui reproduit les effets du jeûne pour traiter l’épilepsie. Cette diète très riche en lipides et très faible en glucides pousse le corps à produire des cétones.

Sous cette diète, 90 % de l’alimentation quotidienne doit provenir de matières grasses, sous forme de produits laitiers, d’huile, de mayonnaise, de noix et d’avocat, par exemple. Les aliments contenant des glucides – comme les fruits, les céréales et les légumineuses – doivent être limités à quelques grammes par jour.

Au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, à Montréal, la neuropédiatre Anne Lortie prescrit cette diète à ses patients épileptiques lorsque les médicaments ne font pas effet. Elle indique qu’en plus de réduire les convulsions chez 60 % des patients, la diète cétogène améliore les facultés cognitives de certains d’entre eux.

 

Il y a 30 % des enfants qui vont [connaître une amélioration] aussi au niveau de leur comportement, de leur éveil intellectuel, de leur curiosité, parce que, bien souvent, ce sont des enfants avec un handicap neurologique beaucoup plus global. Dre Anne Lortie, neuropédiatre au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

Lutter contre l’Alzheimer

Le succès de la diète cétogène pour l’épilepsie est tel que l’effet des cétones est maintenant étudié pour d’autres problèmes neurologiques. À l’Université de Sherbrooke, le chercheur en physiologie Stephen Cunnane s’intéresse au potentiel de ces molécules pour ralentir le déclin cognitif.

Avec l’âge, le cerveau perd graduellement sa capacité à utiliser le glucose comme source d’énergie, ce qui peut accélérer la progression de maladies neurodégénératives comme l’alzheimer. Dans ses travaux, le chercheur constate toutefois que la capacité du cerveau à utiliser les cétones comme source d’énergie demeure intacte.

Le chercheur a mené une étude sur les facultés cognitives de personnes âgées ne souffrant pas encore d’alzheimer. Durant six mois, les participants ont consommé une boisson à base d’huile MCT, ou huile de triglycérides à chaîne moyenne, un produit dérivé de l’huile de noix de coco.

« Le MCT, c’est la seule façon de produire les cétones à part un jeûne ou une diète cétogène », explique Stephen Cunnane.

 

Au bout de six mois, le chercheur a constaté des progrès au niveau des facultés cognitives des participants.

« On a vu des changements dans certains résultats, surtout pour la mémoire qu’on appelle épisodique et le fonctionnement exécutif », explique-t-il.

Ces facultés déclinent chez les personnes atteintes d’alzheimer.

Je pense que les cétones sont essentielles pour venir à la rescousse énergétique du cerveau et permettre à d’autres approches, même pharmaceutiques éventuellement, d’être plus efficaces. Stephen Cunnane, chercheur en physiologie, Université de Sherbrooke

Certaines études démontrent également que les cétones peuvent avoir un effet bénéfique dans le traitement de la maladie de Parkinson ou encore pour aider au rétablissement après un traumatisme crânien, ajoute Stephen Cunnane.

http://ici.radio-canada.ca/