La sieste empêche-t-elle de dormir la nuit?


La sieste chez un adulte n’est pas nécessaire si nous dormons suffisamment la nuit. Cependant, elle peut devenir utile quand la nuit est moins bonne, pour recharger nos batteries. Les spécialistes sont tous d’accord pour un maximum de 30 minutes. De plus, le moment de faire la sieste est après diner.
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La sieste empêche-t-elle de dormir la nuit?

 

La sieste, oui, mais pas n’importe comment. | Anthony Mapp via Unsplash

La sieste, oui, mais pas n’importe comment. | Anthony Mapp via Unsplash

Alexandra Hansen et Lionel Cavicchioli

Examinons si la bonne réputation de la sieste est méritée.

Il n’est pas rare, durant la journée, de ressentir le besoin de s’allonger un peu sans raison particulière, même si la matinée n’a pas été particulièrement chargée ou si la nuit précédente a été bonne. Mais la sieste ruine-t-elle vraiment la qualité de la nuit qui lui succède, comme on peut le lire parfois?

Selon quatre des personnes expertes du sujet sur les cinq que nous avons interrogées, la sieste ne vous empêchera pas de dormir sur vos deux oreilles une fois la nuit venue.

Kathleen Maddison, spécialiste du sommeil

 

Sentir que l’on somnole peut, dans certains cas, être considéré comme un indice de l’existence de troubles du sommeil ou d’un problème de santé. Cependant, pour de nombreuses personnes les siestes peuvent avoir un rôle bénéfique. Elles réduisent en effet la sensation de somnolence et augmentent la vigilance. Elles améliorent aussi les performances dans divers domaines: temps de réaction, coordination, raisonnement logique, consolidation de la mémoire, reconnaissance des symboles, régulation de l’humeur et des émotions.

Il existe aussi des preuves suggérant que chez certaines personnes, les siestes diminuent la tension artérielle. Quelques mises en garde sont néanmoins de rigueur: pour commencer, si vous faites la sieste parce que vous avez besoins de récupérer de nuits de sommeil de mauvaise qualité, il faut en premier lieu s’attaquer aux causes. Afin de réduire le risque d’inertie de sommeil (lorsqu’on se réveille encore plus fatigué), la durée de la sieste doit être comprise entre 10 et 30 minutes. Il faut aussi éviter de se reposer tard dans la journée, car cela peut accroître la durée d’endormissement, au moment du coucher.

Michelle Olaithe, psychologue

 

Les siestes peuvent être très bénéfiques et, en partie, compenser les pertes de sommeil engendrées par le travail, les enfants ou les nuits endiablées. De courtes siestes peuvent améliorer la vigilance, l’humeur et la mémoire. Lorsque vous faites la sieste, optez pour une durée d’environ 10 à 30 minutes, cela vous empêchera d’atteindre la phase de sommeil profond et n’interférera pas avec vos routines de sommeil nocturne. Il est essentiel de veiller à préserver des nuits de sommeil de durée adéquate (ce qui signifie, pour la plupart des adultes, 7 à 9 heures de sommeil par cycle de 24 heures): elles permettent de conserver des fonctions immunitaires et cérébrales optimales, réduisant de ce fait les risques d’accidents de voiture ainsi que les risques de voir se développer toute une variété de problèmes de santé chroniques.

Le sommeil semble être de meilleure qualité pendant la nuit, ne laissez donc pas vos siestes interférer avec votre repos nocturne. Par ailleurs, une fatigue diurne excessive peut être l’indice d’un problème de sommeil ou de santé sous-jacent. En cas de doute, consultez votre médecin.

Faire la sieste est une pratique bien établie dans de nombreuses parties du monde: en vous allongeant, vous rejoignez 51% de nos semblables qui, ailleurs sur la planète, apprécient de piquer un petit roupillon diurne

Raymond Matthews, spécialiste du sommeil

 

Si une personne se pose la question de faire une sieste, la réponse adéquate la plupart du temps est: «Oui, va faire une sieste.» Les adultes n’envisagent généralement de dormir qu’en cas de fatigue, or le meilleur remède à la fatigue est… le sommeil. Faire une sieste implique deux conséquences. Tout d’abord, un roupillon diminue le besoin de sommeil. C’est une bonne chose si vous devez rester éveillé après votre sieste, mais cela peut être problématique si elle est trop proche de votre heure habituelle de coucher.

«Même une micro-sieste a le pouvoir de vous rendre la capacité de donner le meilleur de vous-même.»

Raymond Matthews, spécialiste du sommeil

Ensuite, si le temps de repos s’étend trop, vous pouvez vous réveiller groggy. Cette horrible sensation porte un nom: l’inertie de sommeil. Si vous avez besoin d’être performant dans la foulée immédiate du réveil, limitez-vous à 30 minutes. Même une micro-sieste a le pouvoir de vous rendre la capacité de donner le meilleur de vous-même. Toutefois, si vous ne ressentez aucune fatigue ou si vous ne remarquez pas de déficience cognitive, inutile de vous reposer. Les siestes ne sont pas essentielles à la vie quotidienne des adultes.

Shona Halson, physiologiste

 

De nombreuses personnes manquent de sommeil. Or une réduction chronique de la durée d’assoupissement se traduit par une diminution du bien-être physique et mental. Des recherches ont révélé que la privation de sommeil est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, de pertes de mémoire, d’anxiété et de dépression.

Recourir à la sieste pour compléter sa quantité de sommeil peut être un moyen efficace d’augmenter sa durée totale de sommeil sur 24 heures. Les avantages apportés par cette pratique sur l’amélioration de la performance, de l’efficacité, de l’humeur et de la vigilance ont été prouvés, et il s’agit d’un moyen de réduire la fatigue et les accidents. Idéalement, les siestes ne devraient pas être faites trop tard dans la journée ou durer trop longtemps, car elles peuvent nuire à la capacité d’endormissement le soir, ainsi qu’à la qualité du sommeil qui suit. Par ailleurs, si vous dormez suffisamment la nuit, vous n’aurez probablement pas besoin de vous reposer pendant la journée.

Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil

 

En tant qu’adultes, si nous dormons suffisamment et régulièrement la nuit, il ne devrait pas être nécessaire de faire des siestes pendant la journée. Se reposer régulièrement pendant plus d’une heure pourrait même avoir un impact négatif sur la santé. Néanmoins, les siestes peuvent parfois se révéler très utiles, surtout si vous êtes malade, si vous avez manqué de sommeil ou s’il a été de mauvaise qualité.

«Nous avons parfois sommeil après le déjeuner, surtout si nous n’avons pas assez dormi.» Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil

Ces situations sont plus susceptibles de concerner des personnes âgées ou des personnes qui travaillent à des heures irrégulières. Dans ces cas précis, de courtes siestes aideront à augmenter la vigilance. En début d’après-midi, notre horloge interne fait que notre vigilance est légèrement moins bonne. C’est la raison pour laquelle nous avons parfois sommeil après le déjeuner, surtout si nous n’avons pas assez dormi. C’est le bon moment pour essayer de faire une sieste, si on le souhaite. Il est important d’écouter son corps: si vous avez sommeil, c’est généralement parce que vous avez besoin de dormir davantage.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr/

Se faire bercer aiderait au sommeil profond et à la consolidation de la mémoire


Bercer un bébé est bon pour son cerveau et sa mémoire, et les adultes aussi. Bon l’étude n’est pas de grande envergures et n’a durer que 2 jours, cependant cela laisse a prévoir des solutions pour les troubles du sommeil
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Se faire bercer aiderait au sommeil profond et à la consolidation de la mémoire

Une femme dort.

Une femme dort confortablement dans un lit. Photo: iStock

Se faire bercer favoriserait un sommeil de meilleure qualité. Le bercement sollicite les sens spatiaux et aide le cerveau à conserver son état de sommeil profond, montrent deux récentes études.

On connaissait déjà le lien entre le bercement et le sommeil, particulièrement sur celui des bébés. Mais la source de ces bienfaits est moins bien comprise.

Deux études suisses montrent maintenant qu’un bercement doux synchronise les ondes cérébrales, ce qui bonifie la qualité du sommeil.

Cette découverte permettrait de développer des thérapies contre des troubles du sommeil, comme l’insomnie.

Sommeil et ondes cérébrales

La première étude s’est penchée sur l’impact du bercement sur la mémoire, le sommeil et les ondes cérébrales qui y sont liées.

D’ordre général, les fréquences des ondes qui caractérisent le sommeil sont plus basses que celles qui accompagnent les moments d’éveil.

  • Le saviez-vous?
  • Les rêves se déclenchent généralement lorsque la fréquence des ondes cérébrales est entre 3 et 8 hertz.

Les scientifiques ont observé 18 volontaires pendant deux nuits. Ils ont fait la comparaison du sommeil avec et sans bercement. Ils ont ainsi constaté que les effets du bercement sont liés à la synchronisation des ondes cérébrales.

Ils [les participants] présentaient des périodes de sommeil profond plus longues et moins de microéveils, l’un des facteurs fréquemment associés à une mauvaise qualité du sommeil. Laurence Bayer, chercheuse à l’Université de Genève

Mais le bercement a aussi un effet sur la consolidation de la mémoire, comme l’a montré l’étude.

Chaque participant devait apprendre plusieurs mots avant de s’endormir et les répéter le lendemain matin

Les résultats étaient « bien meilleurs après une nuit en mouvement », souligne Aurore Perrault, première auteure de l’étude.

Bercer des souris

La seconde étude a utilisé cette fois des souris, plutôt que des humains.

Le rôle essentiel d’un petit organe, le système vestibulaire, a été mis en lumière. C’est un organe que partagent la majorité des mammifères. Logé dans l’oreille interne, il gère notamment l’équilibre et contribue à bien sentir les mouvements.

Le balancement stimule cet organe. À son tour, le système vestibulaire pousse les ondes cérébrales à se synchroniser.

Selon Konstantinos Compotis, premier auteur de cette étude, cela montre que la « stimulation » du système vestibulaire agit sur les oscillations des ondes « spécifiques au sommeil ». Il ferait donc partie des principaux acteurs du phénomène.

La prochaine étape, pour les chercheurs, est de « déchiffrer les structures » qui lient le système vestibulaire aux circuits du sommeil.

Leurs études sont publiées(Nouvelle fenêtre) dans la revue Current Biology(Nouvelle fenêtre).

https://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► Avez-vous mal choisi votre oreiller?


J’aurais bien aimé avoir cet article, il y a quelques semaines. J’aurais probablement acheté un autre genre d’oreiller, même si je suis moins courbaturé qu’avant au réveil. En fait, la position que l’on dort généralement a un oreiller spécifique pour un meilleur sommeil
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Avez-vous mal choisi votre oreiller?

 

GETTY IMAGES/EYEEM

Et si c’était lui le responsable de vos insomnies…

Par Philippe Lépine

Le trouble du sommeil est probablement le fléau de la décennie, sinon du siècle. Tout le monde en parle, s’en préoccupe, tente de l’améliorer par tous les moyens. C’est pour ça que lorsque vient le temps de choisir un oreiller, on devient tous un peu fébriles. Est-ce LE bon ou cultivera-t-il nos courbatures et poches sous les yeux ad vitam æternam?

«Il n’y a pas de bon ou de mauvais oreiller [NDLR : pour la santé], mais il y a certains points à prendre en considération. Chaque individu est fait différemment, et le confort est propre à chacun», résument l’ostéopathe Jonathan Berthomé et la finissante en ostéopathie Florence Masson de Cabinet d’ostéo.

La plupart des experts s’entendent pour dire qu’il faut surtout s’attarder sur l’épaisseur de son oreiller selon sa morphologie pour assurer une santé optimale, c’est-à-dire une bonne circulation, une bonne posture, et une bonne santé articulaire. Il faut donc prendre en compte la largeur des épaules, la longueur du cou, le placement des bras pendant le dodo en plus de la position de sommeil favorite.

Quel type d’oreiller choisir si on dort…

Sur le dos : un oreiller suffisamment épais pour que le haut du dos et la colonne cervicale soient maintenus, ou autrement dit, que la nuque soit alignée aux hanches. Avec un oreiller trop mince, la tête a tendance à partir vers l’arrière, ce qui crée des tensions dans la région du cou.

En règle générale, quand on dort sur le dos, la position de la tête doit rester au neutre, c’est-à-dire que le regard doit se trouver vers le plafond et non vers le mur devant ou derrière. Il est alors suggéré d’avoir un oreiller plutôt ferme si on préfère cette position.

Sur le côté : un oreiller qui a l’épaisseur de la distance entre l’oreille et le moignon de l’épaule. Idéalement, il faut que la tête et le cou soient alignés aux hanches et aux pieds.

Un oreiller souple est conseillé pour épouser la forme de la tête.

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Sur le ventre : un oreiller le plus mince possible. Dormir sur le ventre est une position déconseillée par beaucoup d’experts en santé, car la courbure lombaire est majorée, ce qui augmente la pression au niveau du bas du dos. Pour respirer, la tête est automatiquement tournée sur le côté et plusieurs tensions cervicales peuvent naître de ça.

Si les habitudes sont difficiles à changer et qu’on est trop bien sur le ventre, l’oreiller doit être très mince. Il est même suggéré de dormir sans oreiller afin de maintenir au mieux l’axe.

Un coussin sous le ventre peut sinon être utile afin d’assurer un soutien lombaire.

Dans tous les sens : un oreiller passe-partout, c’est à dire, un oreiller de taille moyenne et plutôt ferme. Évidemment, il faut prioriser certains aspects selon le pourcentage de la nuit que vous dormez dans une position donnée. Si vous passez, par exemple, 50% de la nuit sur le côté, préférez un rembourrage plus souple.

Tous les conseils ci-dessus ont été fournis par Cabinet d’ostéo.

 

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    Les experts préfèrent souvent la fermeté à la souplesse (sans négliger le confort) puisqu’un oreiller plus rigide s’amincit généralement moins rapidement, répondant ainsi plus longtemps à vos besoins initiaux en termes d’épaisseur.

    Pour le reste, ce n’est qu’une question de confort. Que préférez-vous entre les deux catégories d’oreillers sur le marché : Le type «soutien» ou «confort»? Le premier (fait de mousse mémoire, latex ou perforée) aura tendance à être plus ferme, le second (fait de plumes, microgel, laine ou fibres synthétiques) plus moelleux.

     

    Quand vient le temps de choisir le rembourrage, considérez ces aspects :

       

Le confort (on vient de vous le dire!)

Souffrez-vous d’allergies (causées par les plumes ou les acariens, par exemple)?

Avez-vous tendance à avoir chaud? Peut-être faudra-t-il opter pour une matière qui respire mieux ou qui n’emprisonne pas la chaleur.

Avez-vous des besoins particuliers? Une hanche blessée, des problèmes de cou… Faites-le savoir aux vendeurs d’oreillers.

Cette composante est-elle durable? «Le rembourrage des oreillers de soutien – en mousse entre autres – fait généralement en sorte qu’ils soient plus durables que celles de conforts», spécifie le directeur des ventes de Dormez-vous, Angelo Lanni.

    Le primordial essai

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Ne soyez surtout pas gênés d’essayer les oreillers en magasin avant de passer à la caisse, et faites-le plus particulièrement dans un matelas ressemblant au vôtre.

«C’est l’erreur que la plupart des gens font. Ils mettent leur main et leur tête quelques secondes contre le plastique, debout dans une allée, pis boum, c’est fait. […] Prenez le temps de vous coucher dans un matelas, la tête dans l’oreiller s’il le faut, et restez-y quelques minutes», conseille M. Lanni.

Durée de vie

Un oreiller de type «soutien» devrait durer de 3 à 5 ans puis celui de type «confort» de 6 mois à 3 ans, selon la qualité des composantes.

L’important est de vérifier que notre corps est dans une bonne posture selon notre position de sommeil. On préfère aussi les modèles lavables afin de le débarrasser des bactéries et allergènes et on ne sous-estime pas le pouvoir d’une housse protectrice.

«Les gens achètent souvent l’oreiller en spécial et mettent une taie par-dessus, mais les peaux mortes de la tête vont affecter sa qualité, témoigne le spécialiste de Dormez-Vous. Un protège oreiller qui respire bien peut doubler la durée de vie d’un oreiller.»

Trois modèles d’oreillers testés et approuvés

– Casper : les oreillers Casper sont passe-partout. Elles permettent d’être confortable en dormant autant sur le côté, sur le ventre que le dos. Grâce à leur technologie à double épaisseur (un centre ferme et un contour plus moelleux), ils offrent un bon soutien et s’adaptent à votre position. Ils sont en plus lavables à la machine. 85$

– Bio Soy par Sunset Sleep Products : un oreiller idéal pour les personnes transpirant la nuit. Fait en mousse mémoire à partir de la fève de soya, il épouse la forme de la tête, est hypoallergène et surtout respire bien. C’est quasi froid! 98$

– Thermagel d’Obusforme : un oreiller pour les personnes qui dorment sur le dos. Fait en mousse viscoélastique et couvert d’une couche d’aquagel, elle est ferme et soutien donc la tête adéquatement prévenant les ronflement en plus de permettre la régularisation de la température. Les dormeurs polyvalents seront moins enchantés à cause du creux au centre de l’oreiller. 89,99$

 

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Une naturopathe dans l’eau chaude après avoir traité un enfant avec de la salive de chien enragé


Je ne connais pas grand chose en naturopathie, mais comme bien d’autres, je suis surprise d’un traitement à la base de salive de chien ayant contacté la rage. La Dr a voulu soigné un enfant qui se comportait comme un chien. Elle prétend qu’après quelque traitement l’état s’est amélioré, il semble que ce genre formule soit reconnu en naturopathie. On aura tout vu, en tout cas, je suis septique
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Une naturopathe dans l’eau chaude après avoir traité un enfant avec de la salive de chien enragé

 

Le garçon de 4 ans avait tendance à grogner contre les autres, a expliqué la naturopathe.

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  • Natalie Stechyson HuffPost Canada

Oui c’est vrai!

À Victoria, en Colombie-Britannique, une naturopathe fait face à de nombreuses critiques sur internet après avoir publié un article affirmant qu’elle avait traité l’agressivité et les problèmes de comportement d’un garçon de quatre ans avec un remède fait à partir de la salive de chien enragé. La Dre Anke Zimmermann, qui exerce depuis 26 ans, a déclaré en février que c’était «un cas très intéressant».

«Pourquoi certains enfants sont-ils si agressifs? Peut-être qu’ils ont été mordus par un chien. Ce garçon de quatre ans avait des problèmes de sommeil et de comportement, incluant de l’agressivité et de la violence envers ses camarades de classe, il se cachait sous les tables et grognait. Ces comportements se sont nettement améliorés grâce à un remède fabriqué à partir de la salive d’un chien enragé », a écrit Mme Zimmermann dans une publication sur Facebook qui faisait référence à un article sur le sujet.

Dans son article, Zimmermann a expliqué que le garçon était «manifestement dans un état qui imitait le chien».

Grognements, loups-garous et viande rouge

Zimmermann a écrit sur son site internet que lorsqu’elle a rencontré le garçon nommé Jonah pour la première fois, il avait des problèmes de sommeil en raison de sa peur des loups-garous. Il avait aussi peur d’une marionnette de loup que Zimmermann avait dans son bureau, a-t-elle noté.

À l’école, Jonas «se cachait sous les tables et grognait contre les gens», a écrit Zimmermann.

«À ce moment-là, j’ai demandé à sa mère si Jonah avait déjà été mordu par un chien. La réponse a été oui. Mordu à l’âge de deux ans, la peau a été abîmée», a expliqué la naturopathe.

Zimmermann a également noté que Jonah «respirait fort», et sa mère a ajouté qu’il «aimait la viande, en particulier les hamburgers, les hot-dogs, la viande rouge et les boulettes de viande». La mère de Jonah lui a également dit que le garçon n’aimait pas être touché, «il venait me voir et me reniflait et me léchait comme un chien».

«Un cas très intéressant de ma pratique: Pourquoi certains enfants sont-ils si agressifs? Peut-être qu’ils ont été mordus par un chien.»

«Jonas était manifestement dans un état ressemblant à celui d’un chien, un chien ayant contracté la rage pour être plus précis», a conclu Zimmermann.

«J’ai décidé de donner un remède homéopathique à base de bave infectée par la rage, le chien qui l’a mordu peut avoir été récemment vacciné avec le vaccin contre la rage ou la morsure de chien peut avoir infecté le garçon. Les deux options sont possibles et sont bien connues en homéopathie.»

Elle a administré au garçon un traitement nommé le «Lyssinum 200CH, 2 boulettes». Il a été traité à nouveau trois semaines plus tard, et une autre fois quelques mois plus tard. Une amélioration a été remarquée chez Jonas à la suite de son traitement.

«Il ne se cachait plus sous les tables, n’avait plus peur des loups-garous, dormait mieux et grognait moins», a écrit Zimmermann.

«De mon point de vue, il revient à un état plus humain.»

La réaction a été… brutale

La réaction des internautes à propos du message de Zimmermann est passée de la colère à la stupeur.

Comment donner de la salive de chien enragé à un enfant est sans danger, éthique ou compétent?»

Quel parent vivant permettrait cela. Quelle absurdité.»

«Comment est-ce que c’est possible? Quel adulte sain d’esprit croit aux loups-garous et aux vampires? Comment obtenir la salive d’un chien enragé?» a écrit une personne dans les commentaires sur l’article de Zimmerman.

«Comment une personne mordue par un chien enragé peut-elle ne pas contracter la rage? Vous savez que la rage n’a généralement pas une bonne finalité pour un chien ou pour un être humain, on ne se contente pas de se débarrasser de la rage.»

La Société canadienne de pédiatrie a exprimé certaines préoccupations, notamment au sujet de l’absence de preuves sur l’efficacité des traitements, la possibilité de sous-déclaration des effets indésirables et une «réticence face à ces gens qui pratiquent l’homéopathie pour soutenir la vaccination».

La salive de chien enragé est un médicament homéopathique acceptable

Malgré les critiques, le traitement de la naturopathe est acceptable, selon le College of Naturopathic Physicians de la Colombie-Britannique.

«La Dre Anke Zimmermann est autorisée à pratiquer la médecine naturopathique en Colombie-Britannique», a déclaré Phillipa Stanaway, registraire adjointe du Collège des médecins naturopathes de la Colombie-Britannique, au HuffPost Canada dans un courriel.

«Lyssinum n’est pas un traitement exclu par les naturopathes en Colombie-Britannique.»

Lyssin, lyssinum, ou hydrophobinum, sont les noms pour «la salive d’un chien enragé», selon Santé Canada. Ils figurent tous dans une liste de médicaments homéopathiques.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l’anglais.

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Le Saviez-Vous ► Parler dans son sommeil? 5 choses à savoir si vous êtes somniloque


Un nouveau mot dans notre vocabulaire, du moins pour certain. Le somniloque est un terme médical pour désigner un trouble du sommeil que presque tout le monde a déjà expérimenté durant son sommeil soit : parler en dormant ! Ce trouble ne change pas la qualité du sommeil sauf s’il est accompagné de somnambulisme
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Parler dans son sommeil? 5 choses à savoir si vous êtes somniloque

 

JUANMONINO VIA GETTY IMAGES

SOMME- IL Vous parlez la nuit? Bonne nouvelle, la science s’intéresse enfin à vous! Une équipe de chercheurs français a recueilli et analysé les paroles nocturnes de 232 patients par ailleurs somnambules et/ou atteints de TCSP (Troubles du Comportement en Sommeil Paradoxal), deux pathologies qui associent le mouvement et la parole aux rêves.

Ginevra Uguccioni, neuropsychologue à la Piété Salpêtrière qui dirigé cette étude, dévoile ses conclusions lors du Congrès du Sommeil organisé à Lille les 20, 21 et 22 novembre (2014). Le HuffPost a pu l’interroger.

C’est un phénomène d’apparence assez courant

71% des hommes et 75% des femmes expliquent avoir au moins une fois dans leur vie parlé dans leur sommeil. Cela arrive presque à tout le monde.

« Cependant, modère Ginevra Uguccioni, seuls 1,5% des personnes en souffrent quotidiennement ».

La plupart du temps, les personnes somniloques sont aussi somnambules ou présentent un TCSP. Les somniloques purs sont en fait assez rares et ils ne consultent pas leur médecin. La neuropsychologue a eu donc plus facilement accès à des patients somniloques et somnambules.

En majorité c’est pour dire des insultes ou poser des questions

« Seules 36% des vocalisations nocturnes sont des paroles compréhensibles », affirme Ginevra Uguccioni.

« Les 74% restants sont constitués de pleurs, de rires, de cris, des chuchotements ».

Et quand le somniloque parle distinctement, c’est le plus souvent pas très joli à entendre…

« Il s’agit principalement d’un langage ordurier, très vulgaire, beaucoup de gros mots, beaucoup de répétitions comme ‘qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu fais, qu’est-ce que tu fais’. Le ton des somniloques est plutôt interrogatif et/ou négatif ».

La cible préférée de ces bavards? Le boulot.

« C’est très lié au contenu du rêve et très souvent, c’est lié au travail, aux réunions sans fin par exemple. »

Cela ne veut pas dire que vous dormez mal

A tort, on a tendance à croire qu’un somniloque dort mal. Parler la nuit n’a en fait aucune conséquence sur votre sommeil.

« La qualité du sommeil n’est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin ».

Parler dans son sommeil arrive même plus souvent en cas de sommeil profond :

« on peut être somniloque dans tous les stades du sommeil. Cela arrive surtout dans le sommeil profond et paradoxal », affirme encore la chercheuse.

Cela ne fait pas de vous un somnambule

Si vous parlez la nuit, vous n’êtes pas malade. La somniloquie n’a aucune conséquence sur votre santé :

« La somniloquie est considérée comme une variante de la normale, ce n’est pas une pathologie », explique Ginevra Uguccioni. « Un somnambule ouvre les yeux, fait des mouvements, un somniloque ne se réveille pas, ne se met pas en danger. »

sleepwalking

On ne peut rien faire contre… Si ce n’est acheter des boules Quies

Les enfants plus que les adultes ont tendance à parler la nuit. Très souvent en grandissant, la somniloquie disparaît comme le somnambulisme.

Si cela continue, « le seul risque sera de réveiller son conjoint et de dire des choses désagréables ».

Il faut consulter un médecin quand ces bavardages nocturnes sont associés à un autre trouble du sommeil.

http://www.huffingtonpost.fr/

Ce que l’on dit le plus souvent en dormant


Depuis quelques jours, on s’intéresse beaucoup aux gens qui parlent dans leur sommeil, des scientifiques ont même pu déterminées les mots le plus souvent dit pendant que l’on dort. Je crois que certains vulgaire sont quand même des mots que l’on utiliserait en état d’éveil, car je ne me vois pas dire putain quand j’ai ce mot en horreur et je ne l’utilise jamais dans mon vocabulaire, sauf dans des cas rares et spécifiques pour dénoncer l’utilisation de ce mot …
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Ce que l’on dit le plus souvent en dormant

 

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Le mot que l’on prononce le plus souvent en dormant : non !

Pour la première fois, une analyse de grande ampleur de ce que nous disons pendant notre sommeil a révélé que l’on prononce souvent des phrases négatives et des jurons.

Bénédicte Salthun-Lassalle

Avez-vous déjà été réveillé en pleine nuit par la personne qui dort à côté de vous parce qu’elle vous parlait ou prononçait des mots incohérents ? Balbutiait-elle ce genre de phrases ? : 

« Non, t’as vu », « Oh non, Oh non », « Aaaaah putain », « Ah mince, y a rien, merde ! », « Oui bon ça va oh ! », « Trop plus où suis-je ? », « Qui coince là »…

En tout cas, ce sont-là des exemples des mots et phrases qu’Isabelle Arnulf, de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, et ses collègues linguistes et orthophonistes ont enregistré et analysé durant une à deux nuits chez 232 sujets recrutés parce qu’ils parlaient beaucoup en dormant. Et le mot le plus souvent prononcé en dormant est « non ».

Les raisons pour lesquelles certaines personnes parlent dans leur sommeil n’ont pas fait l’objet de beaucoup d’études, parce qu’en soi, ce n’est pas très grave (sauf pour le partenaire dans le lit). Selon une étude récente, près de 70 % des adultes rapportent avoir déjà parlé en dormant, mais seuls 6,3 % s’exprimeraient au moins une nuit par semaine. Et le discours à haute voix interviendrait aussi bien en sommeil lent (sans mouvement rapide des yeux, correspondant aux phases d’endormissement et de sommeils léger et profond) qu’en sommeil REM (le stade paradoxal en fin de nuit). Mais en général, ceux qui parlent le plus souvent la nuit présentent des troubles du sommeil lent, comme le somnambulisme et les terreurs nocturnes, ou des troubles du comportement en sommeil REM, avec des gestes et des mouvements plus ou moins violents. Alors est-ce que parler en dormant signifie quelque chose ? De quel type de langage s’agit-il ?

Isabelle Arnulf et ses collègues ont réalisé la plus grande étude d’analyse du langage pendant le sommeil. Parmi leurs sujets très bavards, âgés en moyenne de 50 ans, 15 ne présentaient aucun trouble du sommeil, 129 gesticulaient en sommeil REM, 87 étaient somnambules ou avaient des terreurs nocturnes et 1 souffrait d’apnée du sommeil. Plus de 880 discours ont été enregistrés, 59 % d’entre eux n’ayant aucun sens ou étant incompréhensibles à l’oreille : c’étaient des cris, des murmures, des rires, des marmottements. Probablement parce que le sommeil s’accompagne souvent d’une inhibition partielle des muscles moteurs, notamment de ceux nécessaires à l’articulation.

Mais les volontaires ont aussi prononcé 3349 mots compréhensibles (361 phrases). Le terme le plus fréquent était « non ». D’ailleurs, les phrases négatives représentaient 20 % des discours, les interrogatives 26 %. Et près de 10 % des mots étaient des injures ou des obscénités, le mot « putain » étant prononcé 800 fois plus la nuit que le jour par l’ensemble des participants. Et si aucun juron n’était utilisé, la phrase n’était pas agréable pour autant dans 22 % des cas… C’était par exemple : « Mais c’est pas possible ça ! » ou, plus agréable : « Faire un bébé à Stéphanie de Monaco ».

Les chercheurs ont aussi montré que les phrases n’étaient pas si différentes de celles prononcées la journée, car elles étaient en général grammaticalement correctes. Ce qui signifie que les mêmes régions cérébrales, celles du langage, sont actives aussi bien le jour que la nuit. Toutefois, les formules de politesse, avec « bonjour », « S’il vous plait », étaient bien moins fréquentes (12 % des phrases) en dormant qu’en étant éveillé.

Alors comment interpréter cette agressivité verbale nocturne ? C’est probablement lié à la levée d’inhibition du cerveau endormi et au contenu des rêves, qui, dans l’ensemble, sont souvent conflictuels ou effrayants, car insensés. Mais cela ne signifie rien, car le cerveau endormi est alors dans un état de cacophonie, sans réel contrôle de son activité d’ensemble.

http://www.pourlascience.fr

Le Saviez-Volus ► 12 troubles du sommeil (autres que l’apnée) que vous devriez connaître


On peut avoir des troubles pour dormir de temps à autre, alors que d’autres ces troubles sont vraiment un problème important. Il existe plusieurs troubles du sommeil, les plus connus sont l’apnée du sommeil, les insomnies et plusieurs que nous ne connaissons pas vraiment
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12 troubles du sommeil (autres que l’apnée) que vous devriez connaître

 

Il n’y a pas que l’apnée du sommeil qui peut vous valoir une nuit exécrable. Si vous éprouvez de la difficulté à dormir pendant plusieurs nuits consécutives ou que ces troubles se manifestent toutes les quelques semaines, vous souffrez peut-être d’un trouble du sommeil.

Insomnie

 

L'insomnie est une réelle souffrance. Les insomniaques ont non seulement du mal à dormir et à rester endormi, mais ils ont en plus du mal à se rendormir s'ils se réveillent.

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Il vous suffit de regarder les yeux cernés de noir d’une personne frappée d’insomnie pour comprendre à quel point ce trouble est une souffrance. Essayez l’une de ces tisanes pour retrouver le sommeil. Selon Sabrina Magid Katz, dentiste et experte en sommeil, les insomniaques ont non seulement des problèmes à dormir et à rester endormi, mais ils ouvrent l’œil bien avant la sonnerie du réveil et n’arrivent pas à se rendormir. Ces épisodes d’éveil peuvent s’étirer sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Pour tenter de mettre fin à ces longs face à face avec le marchand de sable, la Dre Magid recommande «de ralentir bien avant d’aller se coucher. Cela peut vouloir dire par exemple de baisser les lumières, d’éviter de grignoter ou de boire et de se déconnecter de tous vos appareils technos. Attention aussi à la caféine qui peut se cacher dans certains produits, surtout avant de vous coucher. Les techniques de méditation peuvent aussi aider.»

Que faire si rien de tout cela ne vous fait dormir? Discutez-en avec un médecin pour essayer de trouver d’autres voies.

Ronflement

 

Vous avez sans doute entendu parler de la forme la plus grave de ronflement : l’apnée du sommeil. Caractérisé par un très fort ronflement et par des interruptions de respiration qui peuvent durer plus d’une minute, ce grave trouble du sommeil doit immédiatement être traité médicalement. Il existe cependant bon nombre d’autres raisons pour lesquelles vous pouvez produire des bruits de moteur durant la nuit. Cela ne vous dérange peut-être pas d’émettre des grognements de grizzly dès que vous posez la tête sur l’oreiller, mais votre partenaire n’est peut-être pas du même avis. Commencez par essayer l’un de ces remèdes naturels, mais si cela ne marche pas, parlez-en à un médecin. Le ronflement peut entraîner des problèmes plus graves et peut altérer votre sommeil. Steven Davis, directeur médical du Breathe Clear Institute, soutient que le ronflement peut-être traité, mais vous devez d’abord savoir si vous en êtes coupable. Si vous êtes célibataire ou préférez dormir seul, il existe différentes applications qui peuvent vous aider à le découvrir. Que faire ensuite ? Il recommande les bandes nasales, les dispositifs buccaux anti-ronflements, les vaporisateurs nasaux. Dans les cas extrêmes, une petite chirurgie pourrait rapidement régler le problème.

Obstruction des voies aériennes supérieures

 

Il s'agit d'un autre type de ronflement, caractérisé par de courtes interruptions de la respiration.

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Nous parlons ici d’un autre type de ronflement.

«Il se manifeste lorsque les ronflements sont entrecoupés de courtes interruptions de la respiration, explique le Dr Davis. Bien que la somnolence diurne soit un symptôme commun à l’apnée du sommeil et à l’obstruction des voies aériennes supérieures, cette dernière n’est pas associée aux mêmes risques pour la santé

Comme les autres types de ronflement, vous pouvez essayer de régler le problème en prenant des produits qui vous aideront à respirer ou en subissant une chirurgie ambulatoire.

Mouvements périodiques nocturnes des membres

 

Si vous avez l’impression que quelque chose rampe sur vos jambes au moment de vous endormir, n’ayez pas peur, vous n’êtes pas en train de perdre la boule, mais souffrez plus vraisemblablement de mouvements périodiques nocturnes des membres. La Dre Magid explique que ce trouble du sommeil peut être assez courant, surtout en prenant de l’âge, et peut être soigné grâce à des médicaments qui vont aider vos jambes à se «reposer». Lorsque tout rentrera dans l’ordre et que ce sentiment bizarre d’avoir de vilaines petites bêtes qui rampent sur vos jambes disparaîtra, vous dormirez profondément et vous réveillerez prêt à affronter vos journées

Grincements de dents

 

Vous vous êtes déjà réveillé avec le cou raide et la mâchoire crispée en vous disant que vous sortez d’une sale nuit ? Selon la Dre Magid, il est possible que vous ayez passé la nuit à grincer des dents. De nombreux adultes (et enfants) frottent les dents les unes contre les autres durant la nuit, et cela vaut franchement le coup d’aller chez les dentistes pour régler le problème. Le grincement de dents, ou «bruxisme», peut être résolu par le port d’une gouttière de plastique rigide appelée plaque occlusale; elle protègera votre bouche. Le grincement de dents peut aussi indiquer un problème plus sérieux tel que l’apnée du sommeil. Pour des solutions pour cesser de grincer des dents, lisez ceci.

Somnambulisme et terreurs nocturnes

 

Le somnambulisme et les terreurs nocturnes, qui se caractérisent par des mouvements anormaux durant la nuit, peuvent être très perturbants.

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Si vous avez grandi avec un frère ou une sœur qui hurlait dans son sommeil ou arpentait les couloirs, alors vous savez ce que sont les terreurs nocturnes et le somnambulisme, et vous savez également à quel point ces manifestations peuvent être perturbantes. Le Dr Magid explique que ces affections portent le nom de «parasomnies», un phénomène qui s’accompagne d’excitation et de mouvements anormaux durant le sommeil. Si vous ou l’un de vos proches souffrez de ce mal, consultez un médecin – il serait risqué, pour vous et pour les autres, de ne rien faire.

Narcolepsie

 

On se moque souvent cette maladie chronique dans les séries télé et les films, mais la réalité de ceux qui en souffrent n’a rien de drôle. Ils peuvent s’endormir n’importe quand, même en plein milieu d’une phrase, dit le Dr Raghu Idupuganti, MD, anesthésiste au NYC Surgical Associates. Et il n’y a pas que la somnolence.

«La maladie est aussi parfois associée à une perte totale du tonus musculaire», note le médecin.

Quelle en est la cause ? La plupart des narcolepsies restent un mystère, constate le Dr Idupuganti, mais les experts pensent que le manque d’une hormone appelée hypocrétine pourrait causer la maladie. Il n’existe malheureusement aucun traitement pour le moment, mais certains médicaments peuvent vraiment soulager les symptômes.

Hypersomnie

 

Ceux qui souffrent d'hypersomnie sont fatigués constamment et auraient besoin de toujours plus de sommeil.

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Le nom traduit bien le mal : vous êtes fatigué toute la journée et vous voulez dormir plus, toujours plus !

«Les causes les plus fréquentes sont, entre autres, la narcolepsie, le manque de sommeil, l’apnée du sommeil obstructive, la consommation d’alcool, les médicaments tels que les somnifères et l’excès de caféine», énumère la Dr Idupuganti.

N’allez cependant pas vous inquiéter si vous dormez davantage que les huit heures recommandées : le diagnostic d’hypersomnie requiert toute une batterie de tests. Le Dr Idupuganti ajoute que dans les pays d’Afrique subsaharienne, la mouche tsé-tsé véhicule un parasite qui peut donner la «maladie du sommeil», une forme d’hypersomnie.

Excès de sommeil durant le jour

 

Vous avez peut-être besoin de faire une sieste en début d’après-midi après une nuit trop courte – et la sieste a vraiment des vertus. Mais si vous somnolez constamment, surtout pendant la journée, il se pourrait bien que vous soyez aux prises avec un problème de somnolence diurne excessive.

«La plupart du temps, c’est dû à un manque de sommeil, mais cela peut aussi trahir des pathologies sous-jacentes telles que la dépression, l’hypothyroïdisme ou l’anémie», indique le Dr Idupuganti.

 Traiter les causes sous-jacentes règle généralement le problème, toutefois, si la somnolence diurne excessive persiste, certains médicaments peuvent vous aider à rester éveillé, conclut le médecin.

Troubles du sommeil paradoxal

 

Le sommeil paradoxal, caractérisé par des mouvements oculaires rapides (REM), est une phase du sommeil au cours de laquelle le cerveau est actif et les muscles paralysés, ce qui nous empêche d’agir pendant nos rêves, explique le Dr Idupuganti. Chez les gens qui souffrent d’un trouble du sommeil paradoxal, les muscles restent actifs, ce qui provoque des gesticulations durant les rêves – les personnes peuvent alors se blesser ou blesser leur partenaire. Ce phénomène peut se manifester lorsqu’une personne essaie de se sevrer de l’alcool, des sédatifs ou de certains antidépresseurs, observe le Dr Idupuganti. Chez certains, ce mal peut aussi être le signe avant-coureur d’une maladie neurologique, aussi est-il important de consulter rapidement.

«Il existe un lien entre ce problème de sommeil paradoxal et divers troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et l’atrophie multisystématisée, précise l’anesthésiste. Il est indispensable de faire un polysomnogramme pour établir un diagnostic et une médication orale convient généralement au traitement.»

Paralysie du sommeil

 

La paralysie du sommeil peut être inquiétante parce que votre esprit prend conscience que vous n'arrivez pas à bouger, même si vous essayez.

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La paralysie qui vous frappe durant vos rêves existe pour vous protéger, mais si vous vous rendez compte que vous êtes incapable de bouger, comme cela arrive à certaines personnes, il est possible que vous paniquiez.

«Heureusement, observe le Dr Idupuganti, rares sont les personnes pour qui la perception de cette paralysie devient chronique, mais la plupart des gens vont en faire l’expérience à un moment de leur vie. On en attribue généralement la cause au manque de sommeil, à certains troubles psychiatriques, à l’usage de stupéfiants et de certains médicaments.»

La plupart du temps, vous pouvez faire disparaître ce phénomène en dormant bien de six à huit heures.

Syndrome de Kleine-Levin

 

Bien qu’il se manifeste surtout chez les garçons adolescents, ce syndrome est parfois qualifié de Syndrome de la Belle au bois dormant parce que, lorsqu’il est en phase active, les personnes qui en souffrent peuvent dormir plus de 20 heures par jour – alors qu’elles dorment normalement d’habitude. Et durant les quelques heures où elles sont réveillées, elles peuvent sembler confuses, rêveuses ou se comporter comme des enfants.

«Durant leurs heures d’éveil, ajoute le Dr Idupuganti, les gens souffrant de ce syndrome peuvent être pris de fringales excessives et de pulsions sexuelles. Ces attaques surviennent sans avertissements et, une fois la crise passée, la personne redevient parfaitement normale.»

Les médecins essaient de traiter ce mal mystérieux à l’aide de certains médicaments destinés à stimuler les patients, ils ont beaucoup de difficulté à le soigner.

http://selection.readersdigest.ca/

Un lien entre les rêves et des maladies du cerveau


D’après des observations de personnes qui souffrent des troubles du sommeil paradoxal, 80 % développeraient des maladies du cerveau tel que la maladie de Parkinson et la démence avec corps de Lewy. En fait, cela serait un pré alerte des problèmes éventuels. Des recherches sont donc à suivre pour de meilleurs tracements
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Un lien entre les rêves et des maladies du cerveau

 

Des troubles du sommeil paradoxal peuvent être des signaux d’alarme précoces de troubles neurologiques, comme la maladie de Parkinson, qui apparaîtront plus tard dans la vie, selon des recherches présentées au congrès de l’Association canadienne des neurosciences.

Depuis les années 1960, les chercheurs savent que le tronc cérébral est impliqué dans le contrôle de la survenue des rêves lors du sommeil paradoxal (aussi appelé sommeil REM, pour « Rapid Eye Movement »).

Le Dr Peever de l’Université de Toronto a identifié les cellules responsables de l’état de rêves, appelées neurones REM-actifs. Son équipe a appris comment contrôler ces cellules chez des rongeurs, et en conséquence, la survenue des rêves.

« Lorsque nous activons ces cellules, cela provoque une transition rapide vers le sommeil paradoxal », explique le chercheur.

Ces travaux ont permis de jeter un regard neuf sur les problèmes de sommeil paradoxal chez les humains. Ainsi, l’équipe a montré un lien avec un groupe de maladies neurodégénératives.

« Nous avons observé que plus de 80 % des personnes souffrant de troubles du sommeil paradoxal développaient éventuellement des synucléinopathies (1), telles que la maladie de Parkinson et la démence avec corps de Lewy. Notre recherche suggère que les troubles du sommeil peuvent être un signe d’alerte précoce de maladies qui peuvent n’apparaître que quelque quinze ans plus tard dans la vie », explique-t-il.

« Le diagnostic des troubles du sommeil paradoxal pourrait nous permettre de proposer aux gens des mesures préventives pour les maintenir en bonne santé, avant qu’ils ne développent des troubles neurologiques plus graves », espère le chercheur.

(1) Les synucléinopathies sont des maladies neurodégénératives caractérisées par l’accumulation anormale d’agrégats de protéine synucléine dans les neurones ou les cellules gliales.

http://www.psychomedia.qc.ca

Le syndrome de la tête qui explose, un trouble méconnu


Un syndrome peu connu est que les médecins ne comprennent pas vraiment les causes. Le syndrome de la tête qui explose est une expérience surprenante, car la personne est réveillée en sursaut par bruit soudain et fort.
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Le syndrome de la tête qui explose, un trouble méconnu

 

Ce syndrome au nom effrayant est peu connu et pourtant courant : il consiste à se réveiller en sursaut dans la nuit en ayant entendu un bruit fort, comme un objet tombant brutalement par terre, ou parfois en ayant vu un éclair de lumière.

Connaissez-vous le syndrome de la tête qui explose ? Rassurez-vous, même s’il peut donner lieu à une belle peur, il n’a rien à voir avec une scène de film d’horreur. Ce trouble du sommeil se manifeste lorsqu’une personne s’endort ou se réveille et qu’elle entend un bruit fort. Dans une étude parue dans Cephalalgia, Brian Sharpless, de l’université Argosy en Virginie, a voulu en savoir plus à ce sujet. Comme le rapporte Live Science, il avait déjà trouvé dans des travaux précédents que 13,5 % des gens en faisaient l’expérience au moins une fois dans leur vie.

Dans cette étude, 49 étudiants touchés par ce syndrome ont raconté leurs symptômes. Les expériences des patients étaient diverses, certains n’avaient connu qu’un épisode tandis qu’une personne en aurait connu 150. Mais il y avait des points communs. Par exemple, le bruit le plus souvent entendu était celui d’un objet qu’on laisserait tomber de haut. Ce pouvait être aussi une détonation, un bruit d’explosion ou de porte qui claque.

Peur, tachycardie et éclairs de lumière

Les patients ressentaient aussi souvent des symptômes comme de la peur, une tachycardie et des secousses musculaires. Un quart d’entre eux voyait un éclair de lumière. Seulement 10 % en auraient parlé à un médecin. Les épisodes avaient plutôt lieu lors d’une transition veille-sommeil et en dormant sur le dos.

Les scientifiques ne savent pas quelle est la cause de ce phénomène. L’une des hypothèses les plus couramment envisagées est qu’il est lié à une partie du cerveau appelée formation réticulée, qui aide l’individu à s’endormir. La formation réticulée jouerait aussi un rôle dans un autre phénomène curieux, la paralysie du sommeil, au cours de laquelle l’individu se réveille en étant incapable de bouger.

Pour Brian Sharpless, « s’endormir, c’est comme arrêter un ordinateur ».

Le cerveau passe par plusieurs étapes dont l’une nécessite d’éteindre les neurones qui servent à entendre. Un patient souffrant du syndrome de la tête qui explose, au lieu d’éteindre ces cellules, les mettrait en marche ce qui fait qu’il entendrait un bruit puissant.

http://www.futura-sciences.com/

Somnambule, elle parcourt 1,5 km et se réveille dans un supermarché


Je comprends que cela soit gênant de se réveiller dans un commerce, heureusement qu’elle a pu retourner chez elle en toute sécurité
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Somnambule, elle parcourt 1,5 km et se réveille dans un supermarché

 

Elle voulait acheter une pastèque.

Les nuits de Ruth Rose, une anglaise de 23 ans, sont quelque peu agitées. Et ce n’est pas l’histoire qu’elle vient de vivre qui nous dira le contraire. Atteinte d’une forme de somnabulisme sévère, elle a parcouru un kilomètre et demi tout en dormant pour se rendre dans un supermarché ouvert de nuit.

Il est alors 2h30 du matin. Toujours dans son sommeil, Ruth a tenté d’acheter une pastèque mais le personnel a tout de suite compris que quelque chose n’allait pas chez la jeune femme, sans chaussure et vêtue d’une robe de nuit. Ils ont alors alerté la police.

Plutôt honteuse de cette anecdote, Ruth a confié à nos confrères du Daily Report:

 « Ma mésaventure est devenue virale de manière assez incroyable alors j’ai décidé de parler publiquement. Évidemment, je suis un peu gênée mais je suis capable de voir le côté drôle de la chose et j’essaie de tirer le meilleur de cette situation très bizarre ».

Violoniste de profession, elle a décidé de mettre sa mésaventure au profit d’une bonne action en allant courir un marathon en pyjama afin de récolter des fonds pour une association dédiée aux problèmes de santé mentale.

« Si ça n’était pas arrivé à moi, j’aurais pensé que cette histoire était une blague. Mais je suis contente qu’il puisse en sortir quelque chose de bon », conclura-t-elle.

http://www.7sur7.be/