Bagarre géné­rale entre un python, deux chacals et un blai­reau au Bots­wana


Une scène que nous verrons jamais de nos propres yeux. Cela se passe à Botswana en Afrique. Un ratel un cousin du blaireau semble être en mauvaise posture avec un python, mais deux chacals y voient une opportunité d’un bon repas. Qui gagnera ? Le serpent, les chacals ou le ratel ?

Nuage


Bagarre géné­rale entre un python, deux chacals et un blai­reau au Bots­wana


Crédits : Rose­lyne Kerjosse

Dans le parc natio­nal de Chobe, au Bots­wana, Rose­lyne Kerjosse a filmé une scène complè­te­ment surréa­liste

Cette touriste a filmé un impres­sion­nant combat entre un ratel – un musté­lidé cousin du blai­reau réputé pour sa pugna­cité, aussi appelé « blai­reau à miel » –, deux chacals et un python alors qu’elle était en plein safari, explique The Inde­pendent.

Quand Kerjosse a commencé à filmer, le ratel semblait en bien mauvaise posture, le python enroulé autour de son corps. Mais une paire de chacals est entrée dans la danse, attaquant le serpent à coups de morsures. Le ratel a fina­le­ment réussi à s’échap­per, mais il est revenu à la charge pour se joindre à l’at­taque des chacals. Durant toute la durée du combat, un buffle d’Afrique brou­tait non loin, l’air impas­sible.

Le ratel n’était pas d’hu­meur à parta­ger son repas. Après une mêlée chao­tique qui a duré quelques instants, il a fina­le­ment remporté la bataille contre ses trois adver­saires, avant de traî­ner le serpent inerte dans les buis­sons pour le dégus­ter à son aise. Le guide qui accom­pa­gnait Kerjosse a déclaré qu’il n’avait « jamais vu une scène pareille ». Tu m’étonnes.

Source : The Inde­pendent

https://www.ulyces.co/

Ces guer­riers écos­sais ont été enter­rés avec les crânes d’hommes tombés au combat



Une sépulture découverte en Écosse est assez surprenante dans son contenu. En plus des ossements d’un corps, ce qui est normal dans une tombe. Il y avait 6 crânes. Est-ce des têtes appartenant à sa famille ou ce qui à mon avis plus plausible serait comme des trophées de guerre ?
Nuage


Ces guer­riers écos­sais ont été enter­rés avec les crânes d’hommes tombés au combat


par  Adrien Gingold

La BBC révé­lait mercredi 4 septembre la récente décou­verte d’une tombe conte­nant les osse­ments de deux corps ainsi que six crânes

Les archéo­logues se posent de nombreuses ques­tions : la dispo­si­tion porte à croire que les têtes (retrou­vées frac­tu­rées) pour­raient être les victimes des deux guer­riers enter­rés.

D’autre part, le lieu de la sépul­ture pour­rait être en lien avec la fameuse guerre entre les clans Ross et MacKay, qui a fait des ravages dans la région de Easter Cross :

« Le fait que ces hommes aient été enter­rés avec quatre crânes autour de la tête est assez phéno­mé­nal. Cela ne ressemble à rien de ce qui a jamais été trouvé en Écosse ou même ailleurs en Grande-Bretagne. »

Les cher­cheurs s’en­thou­siasment et tout est alors possible :

« S’agit-il d’un père et de son fils, de deux frères, de deux amis, ou bien d’enne­mis ? »

Les analyses radio­car­bone et ADN devraient permettre de dater plus préci­sé­ment la décou­verte. Et peut-être de mieux comprendre ce qui a pu se passer.

Source : BBC

https://www.ulyces.co

Néandertal pouvait tuer à distance avec des lances


Encore une fois, l’homme de Neandertal prouve qu’il était beaucoup agile que l’on croyait auparavant. Les scientifiques ont fabriqués des lances similaires a celles qui date de 300 000 ans, utilisés l’homme de Neandertal. Ils ont ainsi démontré qu’ils pouvaient utiliser leur lance à distance pour atteindre leur proie.
Nuage

 

Néandertal pouvait tuer à distance avec des lances

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

De nouvelles recherches suggèrent pour la première fois que Néandertal produisait des armes suffisamment avancées pour pouvoir tuer à distance. Les détails de cette étude sont publiés dans Scientific Reports.

Les Néandertaliens ont souvent été dépeints comme des êtres un peu primaires. Ils étaient en revanche beaucoup plus proches d’Homo Sapiens que nous le pensions il y a quelques années. Et non pas seulement parce qu’il y a eu coït entre les deux espèces. Nous savons que Néandertal prenait soin de ses blessés, ou qu’ils n’étaient pas plus violents que les humains modernes, finalement. Mais une autre étiquette collait encore il y a peu à notre ancien cousin : il privilégiait les combats rapprochés, faute de pouvoir faire autrement. Une récente étude suggère pourtant que ce n’était pas le cas. Encore une fois.

Tuer à distance

Il semblerait en effet que l’homme de Néandertal pouvait tuer de loin. C’est du moins ce que proposent des tests effectués avec des reliques d’anciennes lances appartenant à nos cousins. Ces armes en bois (une dizaine au total), ont été retrouvées entre 1994 et 1999 dans une mine de lignite à Schöningen, en Allemagne, avec plusieurs milliers d’os d’animaux. Ces “lances de Schöningen” – comme on les appelle aujourd’hui – sont datées à environ 300 000 ans. Elles représentent ainsi les plus anciennes armes de chasse entièrement préservées de l’Europe du Paléolithique.

Mais ces lances pouvaient-elles réellement permettre de tuer à distance ? C’est la question que ce sont posé des chercheurs de l’University College London (Royaume-Uni). Pour tenter d’y répondre, ils ont embauché six lanceurs de javelot professionnels. Des répliques de ces lances – en bois d’épicéa – ont également été fabriquées à la main, au moyen d’outils en pierre. Deux modèles ont été utilisés, l’un pesant 760 g et l’autre 800 g. Le but était ici de se rapprocher le plus possible des véritables armes utilisées par Néandertal.

Neandertal lance

 

Une réplique des anciennes lances utilisées par Neandertal. Crédits : Annemieke Milks – UCL

20 mètres de distance, maximum

Après plusieurs tests, il ressort alors de cette étude que le poids de ces lances, combiné à la vitesse à laquelle elles pouvaient être projetées, pouvait effectivement permettre de tuer une proie à 20 mètres de distance maximum.

« Cette étude est importante car elle ajoute à un nombre croissant de preuves montrant que les Néandertaliens avaient une connaissance approfondie des technologies, et qu’ils étaient capables de chasser le gros gibier de diverses manières, explique Annemieke Milks, de l’Institut d’archéologie de l’UCL. Nous pensions auparavant qu’ils n’étaient capables que de rencontres rapprochées risquées ».

De son côté, le docteur Matt Pope, co-auteur de l’étude, note l’importance de pouvoir dater cette capacité à pouvoir tuer de loin.

« L’émergence de l’armement – une technologie conçue pour tuer – est un seuil critique mais mal établi dans l’évolution humaine, explique-t-il. Nous avons toujours eu recours à des outils et avons étendu nos capacités par le biais d’innovations techniques. Comprendre quand nous avons développé les capacités de tuer à distance est donc un moment sombre mais important de notre histoire ».

Source

https://sciencepost.fr/

Pour se défendre, cette blatte utilise un coup de pied surpuissant


Être une blatte, ce n’est pas vraiment évident. Les obstacles, les pieds géants, les insecticides et la zombification … Et c’est de finir zombi qu’il est mieux d’être une blatte combattive. C’est un avantage d’avoir quelques notions de karaté pour éviter de se faire piquer par la guêpe émeraude.
Nuage

 

Pour se défendre, cette blatte utilise un coup de pied surpuissant

 

blatte américaine, guêpe émeraude

Une blatte américaine s’apprête à donner un coup de pied à une guêpe émeraude.

© TWITTER / VANDERBILT UNIVERSITY

Par Anne-Sophie Tassart

Un chercheur américain a étudié les interactions mouvementées entre les blattes américaines et les guêpes émeraudes. Les premières utilisent de véritables techniques de combat pour éviter de servir de repas aux larves des secondes.

La vie d’une blatte américaine (Periplaneta americana) n’est pas sans risque : outre le risque de se faire piétiner ou pourchasser à coup d’insecticides, elle encourt aussi le risque de finir « zombifiée » par une guêpe émeraude (Ampulex compressa). Cette dernière a une technique bien rodée : elle attrape sa proie juste à l’arrière de la tête avec ses mandibules puis la pique à deux reprises. Une première frappe au niveau des ganglions thoraciques paralyse les pattes avant de la blatte. La seconde attaque suit immédiatement à la tête. Elle permet à la guêpe d’injecter du venin directement dans le cerveau. L’histoire ne dit pas si la guêpe déclare juste avant d’un ton solennel « tu ne le sais pas encore mais tu es déjà morte »

Le terrible destin de la blatte américaine : être dévorée par la larve de la guêpe, sans pouvoir réagir

Mais le fait est que la blatte devient alors totalement passive. La guêpe émeraude n’a plus alors qu’à la trainer dans un trou, y déposer un oeuf et reboucher l’entrée. La blatte américaine n’a plus alors qu’à attendre son terrible destin : être dévorée vivante par la larve de la guêpe, sans pouvoir réagir. Si la composition et l’action du venin de l’insecte parasite ont été largement étudiées, les comportements de défense de la proie l’ont cependant moins été.

Car oui, la blatte n’est pas totalement sans défense face à une telle attaque. Dans une étude parue le 31 octobre 2018 dans la revue Brain, Behavior and Evolution, le biologiste américain Kenneth Catania de l’université Vanderbilt, se penche sur les techniques mises en oeuvre par l’insecte pour échapper à la zombification.

Des « high kick » surpuissants qui font voler la guêpe au loin

Pour comprendre par quels moyens la blatte américaine peut échapper à son assaillante, le chercheur a utilisé la vidéo à haute vitesse et a ainsi pu déceler des comportements invisibles à l’œil nu. Il a ainsi pu mettre en évidence une « défense vigoureuse » comme il l’a qualifie lui-même dans son article.

Certaines « blattes élèvent leur corps, rendant leur cou hors de portée, et donnent un coup de pied avec leur épineuse patte arrière, bien souvent en frappant plusieurs fois la tête de la guêpe », note l’auteur.

Il précise également que lors de ses observations, ces « coups de pied puissants et stéréotypés ont souvent envoyé les guêpes dans les murs » de la petite zone expérimentale où elles étaient filmées.

Sur Twitter et sur Youtube, l’université a partagé un ralenti de ce high kick comparant la blatte américaine à Rick Grimes, l’un des personnages de Walking Dead qui tente de survivre dans un monde infesté de zombies.

© Youtube / Vanderbilt University

« Sois vigilante, protège ton cou, et frappe à plusieurs reprises la tête de l’assaillant »

 

Et si elle est malgré tout attrapée, la blatte américaine a encore quelques tours dans son sac. Elle peut par exemple parer le dard de la guêpe à l’aide de ses pattes et peut déplacer celle-ci voire la blesser grâce aux sortes d’épines qui recouvrent ses pattes. En outre, malgré la première piqûre, les blattes peuvent toujours mordre les guêpes émeraudes pour se défendre. D’ailleurs, lorsque ces dernières doivent délivrer la seconde attaque, leur abdomen est bien souvent proche de la « mâchoire » de la blatte.

« Ces fréquentes tentatives de morsure pourraient expliquer pourquoi les guêpes gardent les pattes qu’elles n’utilisent pas en hauteur et à bonne distance de la tête de leur proie », note le chercheur.

Posture caractéristique de la guêpe émeraude pendant la piqûre : les pattes sont maintenues éloignées du corps de la blatte et surtout, de sa tête © Brain, Behavior and Evolution/ K.Catania

Enfin, Kenneth Catania conclut très sérieusement : « Pour qu’une blatte ne devienne pas un zombie, la meilleure stratégie est : sois vigilante, protège ton cou, et frappe à plusieurs reprises la tête de l’assaillant ».

En se défendant, ses chances de survie atteignent 60% contre 14% si elle reste passive.

https://www.sciencesetavenir.fr

Le Saviez-Vous ► L’étonnante statistique sur les prénoms des soldats français tombés en 14-18


Comme le jour du Souvenir s’achève, voici une petite contribution. C’est le Parisien, un média Français a eu une curieuse idée d’établir une statistique sur les prénoms des soldats qui sont mort pour la France lors de la Première Guerre Mondiale. Ce qui est surprenant est les Mohammed et variantes qui sont plusieurs avoir connu la mort au combat. Les Jean et les Pierre sont bien sur tout en haut de la liste …
Nuage

 

L’étonnante statistique sur les prénoms des soldats français tombés en 14-18

 

Soldat français tenant un crâne humain sur un champ de bataille (photo non datée). © afp.

Le Parisien a étudié une importante base de données qui recense les soldats français morts au combat pendant la Première Guerre Mondiale et le résultat de cette étude est pour le moins surprenant.

On apprend ainsi que pas moins de 1717 Mohamed (et ses variantes) sont morts au front pendant la Grande Guerre. Le prénom figure dans la liste des 50 prénoms les plus touchés par le conflit côté français. Et si l’on se limite à la variante Ben Mohamed, on arrive au chiffre de 667, soit plus que les Martin (649) ou les Mathieu (572). Une grande majorité de ces Mohamed étaient nés en Algérie, ancienne colonie française.

Le Parisien ajoute que que 354 Giuseppe, 280 Antonio et 260 Giovanni sont morts pendant ces quatre années de boucherie. 154 Marie, 15 Jeanne, 12 Louise et 6 Marguerite – pour la plupart des infirmières – ont également été fauchées. Tandis qu’au sommet de la liste, on retrouve sans surprise les Jean (21.742 morts), les Pierre (16.138) et les Louis (15.460). Au total, près de 1,4 million de soldats français sont morts sur les champs de bataille de 1914 à 1918.

L’analyse du quotidien français a été établie à partir de site Memorial Genweb, une base de données créée par une association qui depuis 2000 recense les noms gravés sur les monuments aux morts.

https://www.7sur7.be

EN IMAGES : L’incroyable combat entre un oryx et un blaireau


3 belles photos d’un onyx et un blaireau à miel en plein combat au Namibie. Un affrontement aux forces inégales, mais heureusement, la seule blessure qu’il pourrait y avoir, c’est l’humiliation. Le blaireau à miel à tendance à être agressif et s’attaquer a plus grand que lui. Comme de raison, il doit être plutôt rare qu’il puisse être vainqueur dans de telles conditions. Malheureusement pour lui, ses pattes, organes, peau et graisse sont recherchés pour la médecine traditionnelle
Nuage

 

EN IMAGES

L’incroyable combat entre un oryx et un blaireau

 

Blaireau et oryx, le combat

L’oryx a plusieurs fois fait voler dans les airs le blaireau à miel.

© CATERS/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

En Namibie, un photographe a immortalisé le combat entre un oryx et un blaireau à miel. Peu craintif, le mustélidé a lancé les hostilités à ses risques et périls.

Les blaireaux à miel (Mellivora capensis), des animaux que l’on retrouve en Asie et en Afrique, sont connus pour leurs comportements parfois agressifs. Une attitude qui ne leur rend pas service lorsqu’ils se dressent contre des animaux bien plus gros qu’eux. Ainsi, qu’elle n’a pas été la surprise du photographe sud-africain Dirk Theron quand celui-ci a vu l’un de ces animaux s’attaquer à un oryx dans le parc national d’Etosha, une aire protégée en Namibie. Selon le photographe, le mustélidé s’est approché de l’oryx alors que ce dernier se situait à proximité d’un point d’eau.

« Il continuait de le charger alors que l’oryx l’envoyait voler à 5 ou 6 mètres dans les airs à l’aide de ses cornes », a raconté au Daily Mail le photographe dans un article mis en ligne le 3 juillet 2018.

« La première fois j’ai cru que le blaireau serait tué ou sérieusement blessé mais il s’est relevé, s’est secoué et à continuer de charger l’autre animal ! », se souvient Dirk Theron.

Selon le site IFLScience, l’intrépide mustélidé est encore en vie, abandonnant finalement le combat.

© CATERS/SIPA

© CATERS/SIPA

Malheureusement, la ténacité et l’intrépidité des blaireaux à miel font d’eux une cible de choix pour la médecine traditionnelle.

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, leurs pattes, leur peau, leur graisse et leurs organes sont couramment utilisés pour confectionner des remèdes. Pour l’instant, ces animaux sont placés dans la catégorie « Conservation mineure » de la liste rouge.

https://www.sciencesetavenir.fr/

La séduction animale en huit temps


La séduction chez les animaux n’est pas quelque chose de vraiment romantique, car c’est pour mieux choisir qui sera le meilleur atout pour la nouvelle progéniture. Que ce soit par la danse, le chant, le combat ou même l’âge, chaque espèce animale a son mode de séduction
Nuage

 

La séduction animale en huit temps

 

Un couple de Paradisiers rouges... (PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE BIRDS OF PARADISE SUR PINTEREST)

 

Un couple de Paradisiers rouges

PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE BIRDS OF PARADISE SUR PINTEREST

 

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Quand on sait que le panda produit naturellement près de mille parfums, que le chant de l’alouette connaît des centaines de variations et que nombre d’insectes offrent des cadeaux à leur dulcinée, la question se pose : que peut nous apprendre la nature en matière de drague ? Huit choses à savoir.

 

1. Le mâle séduit, la femelle choisit

Dans la plupart des espèces animales, c’est le mâle qui chante, danse ou se bat pour attirer l’attention de la femelle qui, par la suite, choisira le plus beau, le plus talentueux ou le plus fort des mâles disponibles. Pourquoi ? Disons pour résumer que deux stratégies s’affrontent : la quantité contre la qualité.

D’un côté, « les mâles veulent copuler le plus possible pour assurer leur descendance », résume l’éthologue et primatologue Daniel Paquette.

Et les femelles, elles, cherchent à sélectionner les meilleurs gènes.

« Parce qu’elles portent les bébés, leur stratégie de reproduction ne peut donc pas être d’en avoir le plus possible. Elles visent plutôt la qualité de la progéniture. »

2. Que les meilleurs chanteurs (et danseurs) gagnent

L’alouette est capable de chanter pendant 40 minutes sans s’arrêter. En faisant sa parade nuptiale, l’albatros adopte plus de 20 postures différentes. Non, cela ne relève pas du tout de la coquetterie. En fait, chanter ou danser demande une force et une énergie insoupçonnées. C’est précisément ce que la femelle juge et évalue ici : lequel de ses prétendants a le plus de puissance et de vigueur ? Lequel léguera les meilleurs gènes à sa descendance ? Certainement pas les piètres danseurs !

 « La danse est une arme de séduction massive ! », dit le scientifique et humoriste Boucar Diouf, qui a écrit un livre sur le sujet (Pour une raison X ou Y).

Une arme qui a autant de succès chez les humains, dit-il.

« C’est démontré qu’un gars qui a une guitare sur son dos a bien plus de chance avec les filles qu’un humoriste qui raconte des blagues ! Ça, la cigale l’a compris ! »

3. Gare aux cadeaux empoisonnés

Tout comme le chant ou la danse, ce n’est pas (que) pour leurs beaux yeux que les mâles offrent des cadeaux aux femelles. En fait, quand un oiseau marin dépose un petit poisson au pied de sa douce, ou quand un goéland régurgite son dernier repas, c’est plutôt pour démontrer ses qualités de pêcheur, sa capacité à nourrir la femelle et éventuellement ses petits. Mais tous les mâles ne sont pas si bien intentionnés. Certaines espèces de mouches emballent leurs cadeaux d’une soie.

« Ils gagnent du temps : pendant que la femelle déballe le cadeau, ils peuvent s’accoupler plus longtemps ! », illustre l’auteur Jean-Baptiste de Panafieu, qui vient de publier Séduire comme une biche, un essai sur le sujet.

Et il y a pire : d’autres offrent carrément des paquets vides, afin de profiter gratuitement de la femelle pendant le déballage…

4. L’avantage d’être bon bricoleur

Chez certaines espèces, tout particulièrement chez les oiseaux, les mâles bricoleurs sont les plus appréciés des femelles. Toujours selon la logique voulant qu’il faille choisir le meilleur géniteur et le meilleur protecteur, chez les mésanges, notamment,

 « il y a véritablement une observation très poussée de la femelle lorsque le mâle fait son nid, poursuit Jean-Baptiste de Panafieu. Il faut que la construction soit belle et solide pour attirer la femelle ». « La femelle va pondre si le nid lui plaît. Et si le nid lui plaît vraiment, elle va aussi couver les petits. Sinon ? Elle les laisse au mâle et va voir ailleurs… »

5. Le succès des femelles d’expérience

De manière générale, les femelles préfèrent les mâles plus âgés, parce qu’ils sont plus forts, plus expérimentés et plus aptes à les protéger. Mais dans certains cas, ce sont plutôt les mâles qui favorisent les femelles d’expérience.

« Les mâles chimpanzés préfèrent les femelles plus vieilles, car elles sont plus expérimentées comme mères et plus expérimentées sexuellement », signale le spécialiste des comportements animaux Daniel Paquette (à qui l’on doit Ce que les chimpanzés m’ont appris), en soulignant au passage que contrairement aux humaines, les femelles chimpanzés ne traversent pas de ménopause.

6. Tout est dans la nature

Un couple de cygnes noirs... (PHOTO THINKSTOCK) - image 1.0

 

Un couple de cygnes noirs

PHOTO THINKSTOCK

Un exemple ? Chez les cygnes noirs d’Australie, 20 % des couples sont composés de deux mâles.

« Et ils vont se débrouiller pour obtenir des petits, soit en séduisant une femelle et en la chassant après la ponte, reprend Jean-Baptiste de Panafieu, soit en piquant des oeufs à des couples hétéros. »

 Mieux : les petits auront ici une meilleure espérance de vie, car ils seront protégés par deux mâles. Sur le littoral européen, certaines espèces d’oiseaux forment carrément des « trouples », soit des couples composés de deux femelles et un mâle, s’accouplant entre eux et produisant plus de petits que la moyenne.

7. Infidèle un jour…

Un couple de ara hyacinthe. Ces perroquets sont... (Photo tirée du compte de PARROTS sur Pinterest) - image 1.1

Un couple de ara hyacinthe. Ces perroquets sont monogames.

PHOTO TIRÉE DU COMPTE DE PARROTS SUR PINTEREST

On a longtemps cru que les oiseaux étaient des exemples de monogamie. Chez certaines espèces d’oiseaux marins (notamment les mouettes), on voit des couples se former, avoir des petits, s’en occuper ensemble, et durer jusqu’à la mort. Or, des recherches d’ADN récentes ont permis de démontrer que la réalité était tout autre.

Ainsi, chez certains, « jusqu’à la moitié des petits sont d’un père non officiel », rit Jean-Baptiste de Panafieu.

Et cette extra conjugalité n’est pas exclusive aux oiseaux, loin de là. Chez les marmottes, un petit sur trois est ainsi « illégitime ».

8. Le mot de la fin

Bien sûr, les parallèles avec l’espèce humaine sont faciles, rapides et surtout amusants à faire.

« L’anthropomorphisme, pour faire sourire, c’est acceptable », dit Boucar Diouf.

Mais n’allez surtout pas tirer ici de grandes leçons de vie.

« Il est toujours extrêmement dangereux de faire des parallèles entre les mondes animal et humain », conclut le directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), biologiste et éthologue Luc-Alain Giraldo.

Dans son livre Dans l’oeil du pigeon, il défend précisément cette thèse. Parce qu’au-delà des parades nuptiales, il y a aussi des pratiques animales franchement moins roses.

« Ce n’est pas glamour, ce n’est pas romantique, mais dans la nature, il y a aussi plein d’animaux chez qui les mâles prennent de force les femelles. »

Le meilleur (ou le pire) exemple est certainement celui de la punaise de lit. Imaginez-vous que madame n’a pas d’« orifice génital ». Monsieur, à l’inverse, en guise d’organe reproducteur, est doté d’un « poignard ». Pour la féconder, il doit donc littéralement la percer. Moins romantique que ça, tu meurs…

http://www.lapresse.ca/

Ce gang de mantes religieuses est prêt à l’attaque


Adrian Kozakiewicz, un jeune passionné allemand, à un passe-temps assez spécial. Il est devenu éleveur d’insectes professionnel. Il a filmé des mantes religieuses prêtes au combat. Mais l’histoire ne dit pas qui sera la gagnante, car ils sont comme figés sur place
Nuage

 

Ce gang de mantes religieuses est prêt à l’attaque