2019 en photographies insolites


Des moments qui ont marqué le temps en 2019 à travers le monde

Nuage


2019 en photographies insolites


Robin Tutenges

Un ours en balade en ville, un festival de lancer de tomates en Espagne, le château de Versailles comme à l’époque du Roi-Soleil… 2019 a été une année pleine de surprises photographiques.

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l'occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l'Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l'exposition annuelle de l'Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l'essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Angela Weiss / AFP

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l’occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l’Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l’exposition annuelle de l’Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l’essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Un homme tente de garder l'équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu'à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l'abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Joshua Lott / AFP

Un homme tente de garder l’équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu’à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l’abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d'Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l'Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Hussein Faleh / AFP

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d’Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l’Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l’imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l'Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s'est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l'instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

Shammi Mehra / AFP

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l’Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s’est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l’instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

À l'occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d'eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d'Asie du Sud-Est, où l'accès à l'eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l'une des formes de déchets plastiques que l'on retrouve le plus dans l'ensemble des océans. 

Romeo Gacad / AFP

À l’occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d’eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d’Asie du Sud-Est, où l’accès à l’eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l’une des formes de déchets plastiques que l’on retrouve le plus dans l’ensemble des océans. 

Un flamant rose âgé d'une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d'Antioquia en Colombie.

Joaquin Sarmiento / AFP

Un flamant rose âgé d’une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d’Antioquia en Colombie.

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l'un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Joe Klamar / AFP

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l’un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d'encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l'encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l'écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Manan Vatsyayana / AFP

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d’encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l’encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l’écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Un couple vénitien vêtu de costumes d'époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Ludovic Marin / AFP

Un couple vénitien vêtu de costumes d’époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde. 

Andreas Solaro / AFP

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde.

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l'une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Jaime Reina / AFP

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l’une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d'ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l'Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces. 

Irina Yarinskaya / Zapolyarnaya Pravda Newspaper / AFP 

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d’ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l’Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces.

http://www.slate.fr/

Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent


    Une mince lueur d’espoir pour la barrière de Corail en Australie ? Peut-être ! Près de l’Espagne en Méditerranée, malgré une vague de chaleur, le corail a repousser.

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    Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissent


    Méditerranée: des coraux décimés par une vague de chaleur renaissentPhoto: Getty Images/iStockphoto

    Pour la première fois, des scientifiques ont trouvé des coraux, au large de l’Espagne en Méditerranée, ayant repoussé après qu’on les a crus tués par une vague de chaleur, offrant une lueur d’espoir pour les barrières de corail abîmées par le changement climatique.

    La découverte a été faite lors d’expéditions de plongée près des îles espagnoles de Columbretes, par Diego Kersting et Cristina Linares, de l’université Libre de Berlin et l’université de Barcelone. Ils l’ont publiée mercredi dans la revue Science Advances.

    Depuis 2002, les deux collègues surveillent 243 colonies de l’espèce de corail Cladocora caespitosa. Jusqu’à présent, ils avaient documenté rigoureusement la mortalité due au réchauffement du climat et de l’eau.

    «Un jour, on a commencé à voir des polypes vivantes dans ces colonies, qu’on croyait complètement mortes», explique Diego Kersting à l’AFP. Une «grande surprise», dit-il.

    Les colonies de corail sont constituées de minuscules créatures appelées polypes, qui sécrètent un exosquelette en carbonate de calcium, c’est-à-dire en calcaire.

    Les vagues de chaleur tuent les animaux soit simplement par l’excès de chaleur, soit en éjectant de leur organisme les algues qui leur procurent des nutriments; c’est le blanchissement des coraux.

    Un quart du corail des îles de Columbretes est mort à cause de la canicule de 2003.

    Le temps est compté

    Mais les chercheurs ont découvert que dans 38% des colonies touchées, les polypes avaient en réalité développé une stratégie de survie: ils ont rétréci, abandonné leurs anciens squelettes et, sur une période de plusieurs années, ont développé de nouveaux exosquelettes.

    Pour être certains qu’il s’agissait des mêmes animaux renaissant, et non de nouveaux, l’équipe a modélisé en 3D les anciens exosquelettes et confirmé qu’ils étaient reliés aux nouvelles structures.

    On avait auparavant observé indirectement ce processus de «rajeunissement» dans les fossiles, mais jamais en direct.

    L’espoir, explique Diego Kersting, est que le même phénomène se produise ailleurs dans le monde et notamment dans la Grande barrière de corail d’Australie. Mais cela n’a pas été observé à ce jour.

    «C’est clairement une bonne nouvelle, mais le problème est que ces vagues de chaleur marine se produisent désormais en Méditerranée et ailleurs dans le monde tous les étés ou tous les deux étés», dit le chercheur.

    Comme les coraux croissent très lentement, de l’ordre de trois millimètres par an, «si on a ces vagues de chaleur tous les étés, et qu’à chaque fois 10 ou 15% de la couverture est tuée, on comprend bien que ce n’est pas durable».

    «Ils ont besoin de notre aide», martèle Diego Kersting. «Il faut stopper le changement climatique, car sinon cela ne suffira pas».

    https://journalmetro.com

Sous un terrain de hockey, les traces des premiers assassinats découverts en Espagne


En voulant faire un terrain pour le hockey sur gazon, ils ont découvert plusieurs tombes dont deux étaient probablement assassinée, il y a 6 200 ans. Cela serait les plus vieux meurtres jusqu’à maintenant.
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Sous un terrain de hockey, les traces des premiers assassinats découverts en Espagne

Sous un terrain de hockey, les traces des premiers assassinats découverts en EspagneLes restes des deux hommes préhistoriques probablement assassinés, à San Fernando de Cadix (Espagne)© Eduardo Vijande

Par Sébastien Rouet –

A San Fernando de Cadix, en Espagne, des archéologues annoncent avoir trouvé ce qui pourrait être les deux plus anciens cas de meurtre découverts dans la péninsule ibérique.

L’histoire commence en 2009. Des ouvriers sont à pied d’œuvre sur un chantier qui accueillera un stade pour une équipe de hockey sur gazon. Mais les travaux s’arrêtent vite à la découverte d’une immense nécropole néolithique de 59 tombes et 73 corps. Un véritable trésor vieux de 6200 ans. Un travail d’archéologue commence alors et de nombreuses tombes sont exhumées pour être analysées. Un travail titanesque qui rend compte du fonctionnement de la société à l’époque.

Fouilles sur le site néolithique de San Fernando de Cadix (Espagne) – Eduardo Vijande

Le International Journal of Paleopathology a récemment dévoilé les résultats du travail effectué sur la plus imposante tombe de la nécropole. L’étude, menée par les universités de Cadix, Grenade, Almería et Tübingen (en Allemagne), révèle les cas de deux morts violentes vieilles de plusieurs milliers d’années. Il s’agit de deux hommes, d’environ 30 et 45 ans. Ils ont été enterrés en position fœtale à deux périodes distinctes.

Tombe des deux hommes probablement assassinés – Eduardo Vijande

Des inégalités et de la violence

Les deux corps en question sont les seuls à présenter des blessures « perimortem », avec des entailles au niveau du crâne. A ce stade, on ne sait pas si ces lésions sont accidentelles ou intentionnelles. Mais les premières analyses portent à croire à deux assassinats. Ce seraient les deux plus anciens cas de la péninsule ibérique.

Blessure sur le crâne d’un des deux hommes – Eduardo Vijande

Blessure sur le crâne d’un des deux hommes – Eduardo Vijande

Leur tombe faisait deux mètres de diamètre et contenait les objets les plus précieux de la nécropole. Des éléments qui laissent penser que les deux individus étaient très importants dans cette communauté. Ce sont aussi la preuve de l’existence des premières inégalités dans des sociétés humaines. Lesquelles auraient probablement conduit à des violences dont les deux défunts ont fait l’objet. Les travaux effectués sur ce site ont permis d’étudier en profondeur le peuple insulaire de la période néolithique qui vivait sur ces terres. La plupart  était des agriculteurs, les autres étant des chasseurs-cueilleurs.

https://www.geo.fr

En Espagne, une épée vieille de 3200 ans retrou­vée figée dans la pierre



Une épée trouvée en Espagne qui n’est pas très jeune. Elle a plus de 3 000 ans, et a pu rester en bon état en étant figé dans la pierre. Le manche de l’épée était décoré, ce qui laisse croire qu’elle aurait appartenu à une personne riche
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En Espagne, une épée vieille de 3200 ans retrou­vée figée dans la pierre


Crédits : Diario de Mallorca

par  Nicolas Pujos

En Espagne, une épée vieille de 3200 ans vient d’être retrou­vée figée dans la pierre, rela­tait le média spécia­lisé Archeo­logy Network le 18 septembre.

C’est dans la ville de Puig­pu­nyent, située dans les Baléares, que les archéo­logues Jaume Deya et Pablo Galera ont décou­vert une épée datant de 1200 ans avant Jésus Christ sur le site archéo­lo­gique de Talaiot del Serral de ses Abelles.

Six épées ont déjà été retrou­vées sur l’île de Majorque, mais aucune ne possé­dait ces carac­té­ris­tiques. Son manche décoré symbo­li­se­rait le pouvoir ou la richesse du proprié­taire de l’objet, certai­ne­ment issu d’une famille aris­to­cra­tique de culture talayo­tique (culture qui s’est déve­lop­pée à Majorque pendant l’âge du bronze).

Le site archéo­lo­gique de Talaiot del Serral de ses Abelles avait déjà fait l’objet de fouilles partielles dans les années 1950 par l’his­to­rien Guillem Rossello Bordoy, sans qu’au­cun objet ne puisse être déterré.

Source : Archeo­logy Network

https://www.ulyces.co/news/

Le « Stonehenge espagnol » refait surface après presque 60 ans sous les flots


Un Dolmen a refait surface en Espagne après 60 ans sous l’eau avec un été marqué par la sécheresse et la baisse d’un réservoir Le Dolmen de Guadalperal a été érigé entre 3 000 et 2 000 avant JC. Mais quand viendra la saison des pluies, le Dolmen risque de disparaître.
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Le « Stonehenge espagnol » refait surface après presque 60 ans sous les flots


Floriane Boyer
Rédactrice

Pour la première fois après des décennies passées sous l’eau, le Dolmen de Guadalperal baigne à nouveau dans les rayons du soleil et la caresse du vent. En abaissant, le niveau du lac de retenue de Valdecañas, la sécheresse qui a frappé cet été la péninsule ibérique, a offert une bouffée d’oxygène à ce monument qualifié de « Stonehenge espagnol », en référence au célèbre site mégalithique anglais.

Après quasiment 60 années passées sous l’eau, un monument mégalithique datant de l’Âge du bronze surnommé le « Stonehenge espagnol » s’est retrouvé complètement exposé à l’air libre cet été, à la suite d’une sécheresse particulièrement sévère. Constitué d’environ 140 monolithes de granite érigés il y a 4.000 à 5.000 ans, le site, baptisé Dolmen de Guadalperal, est localisé sur le territoire de la commune de El Gordo, dans la province de Cáceres dans le centre-ouest de l’Espagne, bien qu’il soit plus proche de la ville de Peraleda de la Mata.

Le monument, qui se dressait sur les berges du fleuve Tage, le plus long de la péninsule ibérique, a été englouti en 1963 par la construction d’un barrage et du réservoir de Valdecañas. C’est la première fois depuis sa submersion que la structure est entièrement visible, alors que jusque-là, seuls les sommets des menhirs perçaient occasionnellement la surface en cas de sécheresse. D’après le quotidien espagnol El Mundo, le niveau du lac de retenue de Valdecañas aurait drastiquement baissé cet été non seulement en raison du manque de précipitations, mais aussi parce qu’un certain volume d’eau doit être envoyé chaque année au Portugal, en aval du fleuve, la frontière entre les deux pays étant située à une centaine de kilomètres du réservoir.

Le Dolmen de Guadalperal est un monument mégalithique érigé entre 3.000 et 2.000 av. J.-C. en Espagne. Mis au jour il y a presqu’un siècle, il a été englouti par les flots du fleuve Tage en 1963 à la suite de l’édification d’un barrage et de sa retenue d’eau. Due à la sécheresse et la baisse du niveau du réservoir, son apparition sera éphémère si le monument n’est pas déplacé en urgence. Elle a déjà attiré touristes et médias. © Lourdes Gómez Martín, Twitter

Un avenir incertain pour le Dolmen de Guadalperal

La résurgence inattendue du mégalithe offre une « formidable opportunité » économique pour la région, selon Angel Castaño, président de l’Association culturelle Racines de Peraleda (Raices de Peraleda) cité par El Mundo, arguant que l’occasion se présente de transférer le monument à une distance raisonnable du réservoir afin de préserver ce patrimoine, puis d’en faire une attraction touristique. Déjà, les curieux ont commencé à affluer sur ce site d’exception, sauf qu’ils le font sans encadrement et menacent ainsi de le dégrader.

Des voix se sont élevées, dont celle d’Angel Castaño, pour presser le gouvernement à agir rapidement, d’autant que le monument a déjà souffert du passage du temps, ce que l’érosion due à son immersion relativement récente dans les eaux du fleuve Tage n’aura pas arrangé. 

« Des fissures sont apparues et certaines pierres ont été renversées », déclare Angel Castaño au site El Español.

Cependant, tous les experts ne partagent pas son avis, souhaitant que le site soit conservé en l’état au lieu d’être déplacé, selon le journal El Mundo.

Le saviez-vous ?

En 2018, le site de Stonehenge dans le sud de l’Angleterre, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, a reçu 1.555.868 visiteurs.

La hausse du niveau du réservoir, attendue notamment avec le retour de la saison des pluies, plongera de nouveau le Dolmen de Guadalperal sous l’eau, ainsi nommé car les menhirs étaient dans le passé surmontés de pierres horizontales. Les archéologues estiment que le monument était initialement un arrangement circulaire de monolithes de cinq mètres de diamètre, plus tard transformé en chambre funéraire par l’ajout de dalles coiffant les piliers.

La structure a été ensevelie sous un monticule de terre, entouré d’un autre cercle de pierres. Un couloir de 21 mètres de long menait à la chambre, dont l’entrée est encore aujourd’hui marquée par un menhir de deux mètres de haut portant des inscriptions. L’une d’elles, que Angel Castaño assimile à un dessin du Tage, représenterait plutôt un serpent pour la préhistorienne Primitiva Bueno Ramírez, interviewée par Euronews. Ce site mégalithique a été découvert par l’archéologue et préhistorien Hugo Obermaier lors de fouilles réalisées entre 1925 et 1927.

Europe: la journée des records de chaleur


Alors qu’on prévoit une 4 ème canicule au Québec, il semble que nous n’ayons pas battu de record de chaleur. En Europe par contre, plusieurs records ont été fracassé, mais je ne sais pas, s’ils l’humidex est compté, car le calcul rarement probablement que ce n’est pas la même humidité qu’ici. Bref, les gens cherchent à se rafraichir et malheureusement, des noyades sont notés. Courage ! La température finira bien par baisser.
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Europe: la journée des records de chaleur

Europe: la journée des records de chaleurPhoto: Francisco Seco/APPlage de De Haan en Belgique le 25 juillet 2019.

La deuxième canicule de l’été qui accable des millions d’habitants en Europe occidentale pulvérise les records les uns après les autres avec la barre des 42°C franchie jeudi à Paris, au paroxysme de cet épisode avant un rafraîchissement prévu en fin de semaine.

Comme attendu, le record historique de chaleur qui datait de plus de 70 ans dans la capitale française, est tombé avec 42,4°C enregistrés à 15h30 (heure locale): depuis le début des mesures en 1873, Paris n’avait dépassé les 40°C qu’une seule fois, le 28 juillet 1947, avec 40,4°C.

Les services météo prévoient même 43°C en région parisienne pour la journée.

Dans la foulée, les records de chaleur sont également tombés aux Pays-Bas avec 40,4°C; en Belgique avec 40,6°C et en Allemagne avec 41,5°C!

«Et ce n’est pas fini!» a tweeté un prévisionniste de l’Institut royal météorologique (IRM) de Belgique, David Dehenauw.

De même en Allemagne, un porte-parole du service météorologique national (DWD) a précisé qu’il s’agissait d’un résultat provisoire: les températures devraient encore monter en cours d’après-midi.

Avec ces températures hors norme et malgré les mises en garde, un enfant de trois ans est mort de déshydratation dans le sud de l’Autriche mercredi. Il avait été découvert inconscient lundi dans une voiture en plein soleil, où il était monté et s’était endormi à l’insu de ses grands-parents.

Les températures avoisinaient alors une trentaine de degrés. Un pic à 38°C était attendu dans l’ouest. L’archidiocèse de Vienne a eu l’idée d’inviter les urbains à une pause «fraîcheur et silence» dans ses lieux de culte et a publié un relevé des températures dans les différentes églises de la capitale et de sa région.

Un voyageur du Thalys Amsterdam-Paris a appelé l’AFP pour signaler que le train à grande vitesse était immobilisé sur les voies depuis 15h (heure locale) en raison d’une panne d’électricité, sans climatisation et sans nouvelles.

«Le contrôleur a pris sur lui d’ouvrir les portes donnant sur les voies, avec consigne de pas descendre» a rapporté Arnaud Dowkiw, 42 ans, en déplacement professionnel, précisant que «de l’eau a été mise à disposition au bar».

Ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier sous l’effet du réchauffement climatique provoqué par les activités humaines.

Au cours des 2000 dernières années, les températures mondiales n’avaient jamais augmenté aussi rapidement que maintenant, selon des données publiées mercredi dans deux études distinctes dans les revues Nature et Nature Geoscience.

La nuit de mercredi à jeudi avait été «très probablement» la plus chaude jamais mesurée en France avec une température minimale moyenne de 21,4°C, devant les 21,3°C du 14 août 2003, selon Météo-France.

Le prévisionniste Olivier Proust a cependant précisé à l’AFP que le record ne pourrait être validé qu’après 18h GMT jeudi.

Le rafraîchissement est cependant promis à partir de vendredi.

Jeudi, des Parisiens aux traits tirés par des nuits courtes dans des logements surchauffés avançaient au ralenti dans le métro à l’atmosphère souvent étouffante.

«Il fait très chaud dans le métro, c’est insupportable!», témoignait à l’AFP Petra Ulm, 34 ans, chercheuse autrichienne vivant en France depuis dix ans et qui déplore l’absence d’air conditionné…».

Dans un centre de loisirs parisien au pied de la butte Montmartre, pas de sortie prévue pour les petits de 3 à 6 ans.

«On a demandé aux enfants de venir avec leur maillot de bain, on va faire des jeux d’eau dans la cour», a expliqué un animateur.

En Allemagne, l’ensemble du pays est en alerte canicule.

Au moins quatre personnes sont décédées dans des lacs ou rivières, mais il n’a pas encore été démontré qu’elles étaient mortes en raison de la forte chaleur.

Le Royaume-Uni va, lui aussi, «probablement battre le record de chaleur de juillet, qui est de 36,7°C, et il existe même une possibilité de battre le record absolu de 38,5°C», prévoyait la météo britannique (Met Office).

A Londres, la police recherche trois personnes portées disparues après s’être baignées dans la Tamise et qui se seraient retrouvées en difficulté en nageant.

L’Italie est également touchée et les autorités ont élevé mercredi l’alerte au niveau 3 («bulletin rouge») dans cinq villes (Bolzano, Brescia, Florence, Pérouse et Turin).

Le Luxembourg et une partie de la Suisse sont aussi touchés par cet épisode de canicule.

Fait notable, en Espagne, les températures ont commencé à descendre à des valeurs normales pour la saison estivale dans ce pays, avec seulement 6 des 50 provinces du pays toujours en alerte orange, selon le service météorologique national.

Les températures les plus élevées sont attendues dans le nord-est où elles pourraient atteindre les 41°C à Saragosse. Cette zone est également placée en alerte aux orages violents.

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Les fêtes de la San Fermin s’achèvent avec 35 blessés, dont huit encornés


C’est barbare ! En Espagne pour les fêtes de la San Fermin à Pampelune, ils ont lâché des taureaux dans les ruelles de la ville. De nombreux blessés dont 8 personnes ont été encornées. Pour finir, ces animaux ont été mis à mort. C’est le genre de tradition qui devrait disparaitre pour la cruauté fait aux animaux.
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Les fêtes de la San Fermin s’achèvent avec 35 blessés, dont huit encornés

Un participant est poursuivi dans l'arène lors de... (PHOTO SUSANA VERA, REUTERS)

Un participant est poursuivi dans l’arène lors de la course des taureaux aux fêtes de la San Fermin, à Pampelune, le 14 juillet.

PHOTO SUSANA VERA, REUTERS

Agence France-Presse
Pampelune

Les fêtes de la San Fermin à Pampelune, dans le nord de l’Espagne, se sont achevées dimanche avec trois personnes encornées lors du huitième et dernier lâcher de taureaux, portant à huit au total le nombre de personnes encornées sur les 35 blessés hospitalisés durant les festivités.

Des centaines d’autres personnes ont été plus légèrement blessées. La Croix-Rouge a annoncé avoir secouru 655 personnes durant la semaine, dont 504 participants aux courses.

Les courses sont terminées pour cette année, mais la cérémonie officielle de clôture n’est prévue qu’à minuit.

Dimanche, le plus gros des six taureaux lâchés dans la foule s’est retrouvé isolé et a commencé à charger les coureurs sur son passage. Deux Australiens âgés de 27 et 30 ans, ainsi qu’un Espagnol de 25 ans, ont été encornés par l’animal pesant une demi-tonne, ont indiqué les autorités régionales.

Au total, pendant la semaine qu’ont duré ces fêtes, huit coureurs ont été encornés y compris deux Américains dont l’un était en train de prendre un égoportrait quand il a été blessé au cou.

Les fêtes de la San Fermin, du 6 au 14 juillet, attirent chaque année des centaines de milliers de touristes du monde entier.

Durant une semaine, chaque matin à 8 h, des centaines de « mozos » (jeunes) en chemise et pantalon blancs avec foulard et ceinture rouges tentent de s’approcher le plus possible des six taureaux de combat – encadrés de six boeufs accompagnateurs – qui dévalent les ruelles pavées de la ville vers les arènes de Pampelune, où ils sont mis à mort l’après-midi par les grands noms de la fêtes de la San Fermin .

La course, ou « encierro », fait chaque année de nombreux blessés. L’an dernier, deux personnes avaient été encornées. Depuis le début de la compilation de ces données en 1911, au moins 16 coureurs y sont morts dont le dernier en 2009. En 2018, 42 coureurs avaient été blessés dont deux encornés.

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Espagne : condamné pour avoir humilié un sans-abri sur YouTube


C’est vraiment pitoyable. Ce jeune fait des vidéos pour gagner de l’argent et son truc, c’est de s’en prendre à des gens vulnérables. En 2017, il a donné des biscuits commercial à un sans-abri, sauf qu’il avait enlevé la crème pour mettre à la place du dentifrice, tout cela parce qu’un taré lui a lancé le défi Il devrait être emprisonné quelques mois, mais en plus ses chaines sont fermés pour 5 ans et il devra donné une joli somme a sa victime. Pourtant, il ne semble pas comprendre le tort qu’il fait aux autres. Il veut juste épater ces abonnés.
Nuage


Espagne : condamné pour avoir humilié un sans-abri sur YouTube


Agence France-Presse
Madrid

Un youtuber influent en Espagne a été condamné pour avoir humilié dans une de ses vidéos un sans-abri de Barcelone en lui offrant des biscuits fourrés avec du dentifrice, a annoncé vendredi la justice.

Kan-Hua Ren, alias ReSet sur le site de partage de vidéos YouTube, 19 ans à l’époque des faits, a été condamné en première instance par un tribunal de Barcelone à quinze mois de prison, la fermeture pour cinq ans de ses chaînes et 20 000 euros d’indemnisation à sa victime.

Les peines de prison de moins de deux ans sont généralement assorties d’un sursis en Espagne, en l’absence d’antécédents judiciaires.

Selon le tribunal, il s’est rendu coupable d’atteinte à l’intégrité morale dans sa vidéo publiée en janvier 2017 sur sa chaîne et retirée depuis.

« Défié » par l’un de ses abonnés, il se filmait en train de retirer la crème à l’intérieur de biscuits industriels pour la remplacer par un dentifrice, puis aller « l’offrir », accompagné d’un billet de 20 euros, à un mendiant roumain.

« Je suis peut-être allé un peu loin, mais voyez le côté positif, ça l’aidera à se laver les dents, je ne crois pas qu’il se soit beaucoup lavé les dents depuis qu’il est devenu pauvre », lance-t-il ensuite à ses abonnés.

Sa victime a été prise de vomissements, note la juge dans sa décision, datée du 29 mai.

Devant le scandale provoqué par sa vidéo, bien au-delà de sa chaîne, il en a publié une nouvelle, dans laquelle il retournait voir le sans-abri et lui redonnait 20 euros.

« Si je l’avais fait avec une personne normale, personne ne dirait rien, mais comme c’est un clochard les gens se plaignent », tentait-il de se justifier dans un message accompagnant sa vidéo.

Celui qui faisait à l’époque partie des 200 vidéastes les plus influents du monde hispanophone sur YouTube, comme l’a relevé la police, a ensuite tenté d’empêcher sa victime de porter plainte en échange de 300 euros et d’une nouvelle vidéo où il passerait la nuit avec lui.

Les policiers ont en outre relevé qu’il s’en prenait à d’autres personnes vulnérables sur d’autres vidéos de sa chaîne, qui lui rapportait de l’argent via la publicité.

« Je fais des choses pour faire le show, les gens aiment ce qui est morbide », s’est-il défendu devant le tribunal.

Vendredi, les deux chaînes du vidéaste, dépassant respectivement les 1,2 million et 250 000 abonnés, étaient toujours en ligne, a constaté l’AFP.

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L’ori­gine des bâtis­seurs de Stone­henge révé­lée par des tests ADN : ils venaient de Médi­ter­ra­née


Ils semblent que les bâtisseurs de Stonehenge n’aient pas la même origine que ceux qui ont instaurer l’agriculture en Grande-Bretagne. L’un venait de la Turquie et l’autre de l’Espagne et du Portugal.
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L’ori­gine des bâtis­seurs de Stone­henge révé­lée par des tests ADN : ils venaient de Médi­ter­ra­née

 

par  Laura Boudoux

 

À Londres, des cher­cheurs viennent de lever le voile sur les origines des bâtis­seurs de Stone­henge, le monu­ment méga­li­thique érigé au Royaume-Uni entre –2800 et –1100. Pour cela, ils ont comparé l’ADN prélevé sur les restes humains retrou­vés à proxi­mité des lieux à celui de personnes vivant à la même époque en Europe, raconte la BBC.

D’après leurs résul­tats, publiés le 15 avril 2019, ceux qui ont bâti Stone­henge auraient initia­le­ment voyagé d’Ana­to­lie, la Turquie d’aujourd’­hui, vers la pénin­sule ibérique, avant de traver­ser la France, puis la Manche.

Lorsque les cher­cheurs ont analysé l’ADN des premiers agri­cul­teurs britan­niques, ils ont en effet décou­vert qu’il était plutôt simi­laire à celui des humains qui vivaient dans les zones de l’Es­pagne et du Portu­gal actuels. En plus de l’agri­cul­ture, les migrants néoli­thiques arri­vés en Grande-Bretagne par la France semblent avoir intro­duit la tradi­tion de la construc­tion de monu­ments dans le pays. Ils utili­saient pour cela de grosses pierres appe­lées méga­lithes, et Stone­henge fait partie des œuvres construites par ces personnes d’ori­gine médi­ter­ra­néenne.

Si le Royaume-Uni était avant cela habité par des groupes de chas­seurs-cueilleurs, et il semble­rait que les agri­cul­teurs, arri­vés vers 4000 av. J.-C., aient peu à peu remplacé ces popu­la­tions.

« Nous ne trou­vons aucune preuve de la présence des chas­seurs-cueilleurs occi­den­taux britan­niques chez les agri­cul­teurs du Néoli­thique après leur arri­vée », confirme ainsi Tom Booth, spécia­liste de l’ADN au Muséum d’his­toire natu­relle de Londres. « Cela ne signi­fie pas que les deux groupes ne se mélan­geaient pas du tout, mais que la taille de leur popu­la­tion était peut-être trop petite pour avoir laissé un quel­conque héri­tage géné­tique », explique-t-il.

Source : BBC

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Cet homme a déjà passé 100 jours dans un tonneau flottant sur l’océan Atlantique !


À 72 ans, la plupart d’entre-nous sont loin d’imaginer, un défit de partir de l’Espagne abord d’un tonneau avec le strict minimum vers les Caraïbes. C’est pourtant cela que fait présentement un militaire parachutiste. Il veut prouver qu’il en est encore capable et probablement, il pourra y réussir.
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Cet homme a déjà passé 100 jours dans un tonneau flottant sur l’océan Atlantique !

 

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Jean-Jacques Savin est un marin pas comme les autres. Cet homme est actuellement dans un tonneau en route pour l’Amérique. Depuis maintenant trois mois, cet aventurier ne semble pas s’ennuyer tandis que son périple touche à sa fin.

Un tonneau à la mer !

Cet ancien militaire parachutiste de 72 ans est parti le 26 décembre 2018, quittant l’île d’El Hierro dans les Canaries (Espagne). Or, l’intéressé ne se trouve pas à bord d’un bateau mais d’un tonneau qu’il a lui-même construit au sein du chantier naval d’Arès, situé sur le bassin d’Arcachon (Gironde). Le vendredi 5 avril 2019, l’homme a fêté ses 100 jours sur l’océan. Il aurait déjà effectué environ 4000 km et a déclaré à l’AFP en avoir encore un millier à parcourir avant d’arriver dans les Caraïbes autour du 20 avril.

« En voilier, à la nage, à la rame ou encore en planche à voile, et même en cerf-volant, les marins ont su dompter les flots pour rejoindre l’Amérique. Mais sans l’intervention de l’homme durant la traversée, que se passe-t-il ? » peut-on lire sur la page officielle de ce projet baptisé Traversée expérimentale & scientifique de l’Atlantique en tonneau (TESA).

Plan du tonneau
Crédits : site officiel du projet TESA

Comment se passe le quotidien ?

On pourrait croire que dans son tonneau de 3 m de long sur 2,10 m de large, Jean-Jacques Savin pourrait devenir fou ! Isolé, confiné et livré aux seuls courants marins, l’homme semble heureux d’avoir connu “seulement” huit nuits difficiles depuis son départ. En revanche, ce dernier a eu une grosse frayeur le jour il a failli être percuté par un cargo qui ne répondait pas à ses appels radio. Jean-Jacques Savin a heureusement lancé un fumigène, une action qui lui a sauvé la vie.

Il y a un peu plus d’une semaine, il a reçu le soutien d’un bateau océanographique américain appréciant son défi. L’équipage lui a livré du courrier, des T-shirts, ainsi qu’une trentaine de kilogrammes de vivres dont beaucoup de chocolat. Cette petite surprise a redonné une dose de courage à l’aventurier, qui jusque là avait réduit son alimentation à quelques dorades pêchées çà et là ainsi que des aliments lyophilisés.

Enfin, la préoccupation actuelle de Jean-Jacques Savin n’est autre que son lieu d’accostage. En effet, il aimerait arriver en Martinique ou en Guadeloupe afin d’éviter les formalités administratives et avoir la possibilité de rapatrier son tonneau. En cas de souci, l’intéressé tentera de trouver un bateau qui acceptera de l’y emmener.

En 2018, une étonnante embarcation avait également effectué la traversée de l’Atlantique. Il s’agissait du premier voilier autonome a accomplir ce défi. En revanche, la traversée s’était faite dans le sens inverse avec un départ de Terre-Neuve (Canada) jusqu’en Irlande.

Source

https://sciencepost.fr