Question de choix


Il ne faut pas se leurrer, être positif n’est pas prendre conscience de ce que l’on vit, il y a bien sur des situations pénibles que nous subissons et que nous sommes liés par les évènements, cependant notre attitude peut changer beaucoup de chose pour changer le négatif en positif
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Question de choix

 

Chacun d’entre nous a le choix
Prendre le bon côté des choses ou le mauvais.
Voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.
Acceuillir les événements avec le sourire ou les poings serrés
Dire « C’est la catastrophe » ou « Ça va s’arranger »
Voir tout en noir ou tout en couleur.
Être calme et ouvert, agressif et fermé…
Et décider  de faire ainsi de son existence.
Un chemin de fleurs ou un chemin d’épines

Inconnu

Wikie, l’orque qui se prend pour un perroquet


Étonnant d’entendre cette femelle orque imiter des mots, sans nécessairement en comprendre le sens. J’espère qu’au moins que Wikie est bien traitée, sachant que la liberté est mieux qu’un aquarium
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Wikie, l’orque qui se prend pour un perroquet

 

Pas banal d’entendre une orque lancer un « Hello » ou un « bye bye ». Des chercheurs ont réussi à faire répéter différents mots du lexique anglais à une orque du Marineland d’Antibes dans le sud de la France.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Nous nous attendions à des imitations reconnaissables, à ce que Wikie copie la tonalité, la mélodie du son ou encore le rythme des syllabes. Mais nous ne nous attendions pas à une si bonne imitation », a expliqué à l’AFP Jose Abramson de l’Université Complutense de Madrid, coauteur d’une étude parue mercredi.

De précédents travaux avaient déjà démontré que les orques pouvaient imiter d’autres orques ou des dauphins. Et on savait également qu’ils utilisaient des dialectes différents selon le groupe auquel ils appartiennent, signe d’un apprentissage différent.

« L’anatomie vocale des orques, et plus généralement celle de tous les cétacés, est totalement différente de celle des humains », rappelle le chercheur.

Qu’ils puissent copier le vocabulaire humain, très différent de leur répertoire naturel, montre l’étendue de leur capacité d’imitation.

La femelle Wikie a maintenant plusieurs mots (plus ou moins bien prononcés) à son répertoire. Elle peut répéter « hello », « bye bye », « one two three » ou encore « Amy », le nom d’une de ses soigneuses, une prouesse qui tend à démontrer que l’animal a « la capacité d’apprendre socialement des autres ».

Pour écouter d’autres mots :

Or, la capacité d’apprendre des autres est à la base des cultures humaines.

Pour certains scientifiques, la culture, définie grossièrement comme une forme d’apprentissage social qui établit une distinction entre des groupes, n’existe que chez l’homme, et c’est même ce qui le différencie de l’animal.

Mais pour Jose Abramson, cette expérience montre « qu’une grande partie de la capacité cognitive ou de l’intelligence [des orques, ndlr] dépend de l’apprentissage social, des connaissances des autres membres de la famille », et non pas d’un acquis génétique.

Le chercheur précise toutefois que la capacité de l’orque à imiter des mots ne signifie pas qu’elle comprend ce qu’elle dit; répéter, ce n’est pas parler.

Mais tout au long de l’expérience, la femelle s’est avérée « très motivée » et a progressé rapidement : la plupart des mots ont été bien copiés au bout de seulement 10 essais.

L’étude est publiée dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.

http://ici.radio-canada.ca/

Un «Pacemaker» pour le cerveau peut réduire les effets de la maladie d’Alzheimer


Une avancée pour ceux qui souffre de la maladie d’Alzheimer qui permet de retrouver un peu d’autonomie. Cela ne guérit pas la maladie, mais elle peut évoluer plus lentement, grâce à un stimulateur cérébral de la même manière qu’un stimulateur cardiaque. Des recherches continue pour améliorer ce stimulateur
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Un «Pacemaker» pour le cerveau peut réduire les effets de la maladie d’Alzheimer

 

 

«Il est crucial d’explorer de nouvelles options pour aider à améliorer les soins quotidiens et la qualité de vie. »

  • Thomas Tamblyn

Un «stimulateur cardiaque» pour le cerveau a permis d’aider un certain nombre de patients atteints d’Alzheimer à retrouver une partie de leurs fonctions cognitives qu’ils avaient précédemment perdue à cause de cette maladie.

Le processus consiste à placer des fils électriques minuscules profondément dans les lobes frontaux du cerveau et ensuite à déclencher un petit courant électrique.

Dans la nouvelle étude révolutionnaire menée par l’Ohio State University, un certain nombre de patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ont été équipés de dispositifs de stimulation cérébrale profonde (SCP) et les résultats ont ensuite été analysés.

Ce qu’ils ont trouvé était en fait assez remarquable, les trois patients ont montré des améliorations significatives dans leur capacité à effectuer des tâches quotidiennes.

Âgée de 85 ans, LaVonne Moore, vivant dans la ville de Delaware, en Ohio, a montré des signes d’amélioration. Elle a retrouvé la capacité de préparer ses propres repas et elle peut dorénavant choisir les vêtements qu’elle veut porter.

«Nous avons beaucoup d’aide-mémoire, d’outils et de traitements pharmaceutiques pour aider les patients atteints de maladie d’Alzheimer, mais nous n’avons rien pour les aider à améliorer leurs jugements, prendre de bonnes décisions ou accroître leur capacité à concentrer toute leur attention sur une tâche spécifique en évitant toutes distractions», explique le Dr Douglas Scharre, coauteur de l’étude.

Bien que cette technique ne soit certainement pas un remède pour la maladie d’Alzheimer, elle pourrait avoir un impact significatif sur la vie quotidienne de ceux qui souffrent actuellement de cette maladie.

Même si beaucoup de démarches ont été faites pour aider à améliorer la mémoire des personnes souffrantes de la maladie d’Alzheimer, il reste beaucoup d’autres facteurs importants à considérer, y compris les tâches cognitives complexes.

Après trois ans d’implantation, la maladie d’Alzheimer de LaVonne Moore a progressé, mais à un rythme beaucoup plus lent que prévu. Elle peut toujours jouer du piano. Elle a également repris un certain nombre de tâches clés dans sa maison.

OHIO STATE UNIVERSITY

De la même manière qu’un stimulateur cardiaque maintient le coeur régulé, le SCP fournit une stimulation à une partie spécifique du cerveau.

«Le lobe frontal est responsable de choses comme la résolution de problèmes, l’organisation et le bon jugement. En stimulant cette partie du cerveau, la fonctionnalité cognitive des patients a diminué plus lentement qu’un patient Alzheimer», explique le Dr Scharre.

La prochaine étape pour les chercheurs est de voir s’il existe un moyen de reproduire la stimulation cérébrale profonde, mais sans la procédure invasive qui est actuellement nécessaire.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été traduit de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Ce scientifique a préparé une soupe à base de bison mort il y a 50 000 ans


J’aime bien goûter des choses nouvelles, mais je n’irais pas m’aventurer jusqu’à goûter à une soupe fait à partir d’un morceau de viande d’un bison qui aurait été tué par un lion il y a 50 000 millions d’années. Ouf !!!
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Ce scientifique a préparé une soupe à base de bison mort il y a 50 000 ans

 

Crédits : BBC Two

par  Clara Lalanne

 

Le paléontologue américain Dale Guthrie, comme le relate History Things, ne s’est pas contenté de mettre à jour la momie d’un bison datant de la dernière ère glaciaire : il a également décidé de préparer une soupe avec un morceau de sa découverte, et de la servir pour un chaleureux dîner entre amis…

Le corps de « Blue Babe », comme il a été surnommé, a été retrouvé en 1979 par des mineurs d’or en Alaska. La découverte d’un tel animal dans les glaces du Permafrost représentait un événement rare, et le Pr Guthrie de l’université d’Alaska Fairbanks s’est empressé de faire déterrer l’animal gelé. Il a alors estimé que Blue Babe était mort 36 000 ans auparavant – chiffre qui est monté à 50 000 ans avec une datation carbone plus récente – et qu’il avait été tué par un lion à l’époque.

Crédits : UA Museum of the North

C’est là que Guthrie a eu une idée des plus étonnantes pour un scientifique : goûter cette viande exceptionnellement bien préservée. Le tissu musculaire de Blue Babe avait en effet, selon lui, conservé une texture semblable à celle du bœuf séché, et gardé une moelle osseuse intacte ainsi qu’une peau grasse après des milliers d’années. Le paléontologue aurait alors entendu que des scientifiques russes avaient mangé la viande de mammouths congelés, et il a souhaité en faire l’expérience à son tour.

Cinq ans plus tard, en 1984, Guthrie a ainsi proposé à ses invités de déguster une partie du cou de sa trouvaille. Le partage du gibier est une tradition chez les chasseurs de la région, mais c’était bien la première fois que la viande servie datait de l’ère glaciaire. Il a écrit à propos de cette dernière :

« Quand elle a dégelé, elle dégageait un arôme de bœuf incomparable […] avec une faible odeur de la terre où elle a été retrouvée, ainsi qu’une touche de champignon. »

Le chef en herbe l’a servie dans une soupe avec des légumes et des épices, pour huit convives « chanceux » qui n’avaient visiblement pas peur de tomber malade. Pour ce qui est du goût, Guthrie a déclaré que ce n’était « pas si mal »… mais que personne n’a souhaité se resservir.

sverigesradio.se

Aujourd’hui, Blue Babe est conservé au Museum of the North de l’université d’Alaska, avec un morceau de viande manquant dans son cou pour toujours. Quant à Guthrie, il a relaté ce dîner exceptionnel dans son livre Faune gelée de la steppe à mammouths.

Source : History Things

http://www.ulyces.co

Le changement climatique réduit la taille des insectes, selon une étude


Les changements climatiques ont un impact même chez les insectes, à cause de la chaleur qui augmente, les insectes ont un cycle de vie plus rapide et ils sont encore petit quand ils deviennent adultes
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Le changement climatique réduit la taille des insectes, selon une étude

 

Gros plan sur un scarabée japonais

Le scarabée japonais est un coléoptère envahissant qui a été retrouvé à Vancouver en 2017. Photo : iStock

Les coléoptères de la Colombie-Britannique ont rétréci, et des scientifiques pensent que le réchauffement climatique en est la cause.

 Explications.

Michelle Tseng, une professeure adjointe en botanique et zoologie à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), étudie les coléoptères depuis un an.

Avec l’aide d’un groupe d’étudiants, la chercheuse a comparé 6500 échantillons récupérés au cours du siècle dernier. Elle a découvert que la taille des quatre plus grosses espèces de la province a diminué de plus de 20 % durant les 45 dernières années.

Selon elle, l’augmentation de la température de leur habitat pourrait être un facteur important dans cette diminution, en empêchant les insectes de grossir normalement.

« Ils traversent les stades juvéniles du cycle de vie très rapidement parce leur métabolisme est plus rapide à une température plus élevée. Donc, ils sont plus petits quand ils deviennent adultes. »

L’étude, publiée mardi, explique que la taille corporelle est un trait écologique fondamental et est liée à la fluctuation des populations ainsi qu’aux changements dans l’écosystème.

Cela prouve, dit Mme Tseng, que les changements climatiques peuvent avoir un impact important même sur les tout petits animaux.

http://ici.radio-canada.ca

Ne plus dormir, c’est possible


Si on ne dort pas pendant plusieurs jours, le corps faibli, la mémoire ne fonctionne plus vraiment et des hallucinations se présentent et la mort survient dans à peu près 10 jours. Il existe un syndrome : le syndrome de Morvan que les personnes atteintes ne dors pendant des semaines, voir des mois et le corps réagit aux troubles énumérés plus haut. Pourtant, il existe deux personnes qui la médecine à confirmer, une aux États-Unis, l’autre au Viêt Nam qui n’ont pas dormi depuis 10 ans sans pourtant avoir les conséquences d’un manque de sommeil. Les chercheurs voudraient bien percer le secret pour qu’on profite plus du 1/3 de vie que nous dormons. Personnellement, je trouve qu’il y aurait trop de moments ennuyeux sans sommeil
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Ne plus dormir, c’est possible

 

Pourrait-on arriver un jour à supprimer le besoin de sommeil? | PDPics via Piwabay CO License byP

Pourrait-on arriver un jour à supprimer le besoin de sommeil? | PDPics via Piwabay CO License byP

Claude Touzet

Le sommeil est essentiel à la vie. Mais certaines personnes sont mystérieusement capables de peu, voire de ne pas dormir du tout pendant des mois… et même des années.

 

Toutes les espèces animales roupillent, y compris les méduses et les vers de terre. C’est parfois compliqué. Les martinets, qui ne se posent pas pendant plusieurs années, dorment en vol, mais un hémisphère cérébral à la fois. Idem pour les dauphins qui doivent remonter volontairement à la surface pour respirer: leur électroencéphalogramme montre une heure de sommeil dans un hémisphère, suivie d’une heure de sommeil dans l’autre hémisphère, puis d’une heure d’éveil complet.

Chez (presque) tous les hommes, la privation de sommeil tue en une dizaine de jours

Chez nous, les humains, une privation de sommeil de quelques heures se traduira par des performances cognitives diminuées, tandis qu’une privation totale de sommeil vous tuera aussi rapidement qu’une suppression totale d’eau, c’est-à-dire en une dizaine de jours. Le sommeil est donc indispensable à la vie. Pourtant, il existe des personnes qui ne dorment pas et ne souffrent d’aucun symptôme cognitif!

L’un des premiers cas décrits nous est rapporté par Michel Jouvet, passé à la postérité pour sa découverte du sommeil paradoxal. Sous surveillance 24 heures sur 24 à l’hôpital, un patient de 27 ans n’a pas dormi durant 4 mois –sans que ses fonctions cognitives (mémoire, attention) n’en soient affectées. Le professeur Jouvet rapporte notamment avoir joué régulièrement aux cartes avec lui et avoir constaté que ce dernier jouait de mieux en mieux! Que se passait-il donc? Une étrange maladie était à l’œuvre: le «syndrome de Morvan».

Le syndrome de Morvan

Il s’agit d’une affection rarissime, qui frappe quelques personnes dans le monde chaque année. Une trentaine de cas en tout sont rapportés dans la littérature médicale. En plus d’une agrypnie totale caractérisée par une absence de sommeil, les patients souffrent, selon les cas, de tremblements des membres, d’activités neuromusculaires continues, d’hallucinations, confusion, délire, etc.

On sait aujourd’hui que cette maladie est auto-immune et que l’on peut la guérir. Auparavant, le taux de décès était de 10%, et ceux qui guérissaient spontanément (au bout de quelques semaines ou mois), retrouvaient le sommeil.

Que se passe-t-il dans le cerveau en cas de syndrome de Morvan? Cette maladie affecte le fonctionnement des synapses, lieux de jonction entre les neurones, et également entre les neurones et les fibres musculaires. Pour comprendre, entrons dans les détails des mécanismes qui permettent aux neurones de faire leur travail, c’est-à-dire de transmettre l’influx nerveux porteur d’informations. Pour cela, ces cellules doivent entretenir en permanence une différence de potentiel électrique importante (-60 mV) entre l’intérieur de la cellule et le milieu extérieur. On parle de différence de potentiel «au repos». Au cours de ce processus, la membrane des neurones devient plus ou moins perméable grâce à l’action de ce que l’on appelle les pompes à ions qui doivent en permanence capter des ions sodium (Na+) dans le milieu intérieur pour les envoyer à l’extérieur, tandis que d’autres pompes font l’inverse avec les ions potassium (K+).

Lorsqu’un neurone transmet une information, une décharge électrique circule tout au long de son axone, sa fibre nerveuse, jusqu’aux synapses. Un événement court, appelé potentiel d’action, survient: il est engendré par l’ouverture de canaux sodium qui permettent le passage de ces ions Na+ à travers la membrane. Dès cet instant, les Na+ en surplus se précipitent à l’intérieur. Une milliseconde plus tard, ces canaux se referment tandis que s’ouvrent les canaux potassium. Dès que les canaux ioniques se referment, les pompes se remettent à fonctionner et la repolarisation du neurone s’effectue en quelques millisecondes.

Si les canaux potassium sont moins nombreux (ou bloqués), alors le retour au potentiel de repos du neurone est plus lent que la normale. Ceci empêche l’habituelle diminution d’efficacité des synapses inhibitrices (la «dépression à long terme» ou LTD). Si la synapse n’est pas modifiée, alors elle n’a pas besoin d’être remise à niveau –ce qui est la fonction du sommeil profond. Si le sommeil profond n’est plus nécessaire, alors le sommeil paradoxal devient lui aussi inutile puisque son action est de contrecarrer les «effets négatifs» du sommeil profond (effacement des éléments appris durant la journée).

Nous avons là un mécanisme explicatif de la possibilité d’une agrypnie totale sans effet cognitif néfaste dans le cadre d’un syndrome de Morvan. On peut peut-être aller encore plus loin. Il existe des personnes –deux ont été identifiées au cours du XXe siècle: l’une américaine, l’autre au Viêt Nam–, qui affirment ne pas dormir du tout depuis des dizaines années, et qui semblent disposer d’une cognition tout à fait normale. L’agrypnie totale de ces personnes a été confirmée par le corps médical. Est-on en présence d’un syndrome de Morvan avec un unique symptôme? Si l’hypothèse était avérée, cela ouvrirait d’incroyables perspectives! Plutôt que de tenter d’augmenter l’espérance de vie, ne serait-il pas plus judicieux d’augmenter la durée d’éveil en supprimant le sommeilSoit un tiers de notre vie?

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr