Pas de fouille des cellulaires des voyageurs sans mandat, tranche un tribunal américain


Je crois que c’est une bonne chose aux États-Unis de ne pas permettre de fouiller sans avoir nécessairement une bonne raison notre vie privé via les téléphones portables, ordinateurs et tablettes. Je trouve qu’au nom de la sécurité nationale, les Américains se permettent un peu trop de curiosité.
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Pas de fouille des cellulaires des voyageurs sans mandat, tranche un tribunal américain

Un voyageur assis, qui a un ordinateur portable sur les genoux, consulte son téléphone intelligent près de la fenêtre donnant sur le tarmac alors que d'autres voyageurs marchent dans l'aéroport.

Selon l’ACLU, la décision signifie que les agents frontaliers doivent maintenant concevoir des soupçons de contrebande visant spécifiquement un voyageur avant de fouiller ses appareils électroniques contenant des informations personnelles.

PHOTO : ASSOCIATED PRESS / MICHAEL CONROY

Radio-Canada

Un tribunal fédéral de Boston a statué mardi sur le fait que les fouilles effectuées sans mandat par le gouvernement américain sur les téléphones et les ordinateurs portables des voyageurs internationaux dans les aéroports et autres points d’entrée aux États-Unis violent le quatrième amendement de la Constitution.

La décision découle d’une poursuite intentée par l’organisation de protection des droits civiques American Civil Liberties Union (ACLU) et l’Electronic Frontier Foundation, une organisation de protection des libertés sur Internet, au nom de 11 voyageurs dont les téléphones intelligents et les ordinateurs portables ont été fouillés à des points d’entrée américains sans que ces personnes fassent individuellement l’objet de soupçons.

En mettant un terme à la capacité du gouvernement de mener des « expéditions de pêche » [qui ne sont pas motivées par des] soupçons, la Cour réaffirme que la frontière n’est pas un endroit où la loi ne s’applique pas et que nous ne perdons pas notre droit à la vie privée lorsque nous voyageons, a déclaré l’avocate de l’ACLU Esha Bhandari dans un communiqué.

Le gouvernement a vigoureusement défendu les perquisitions, les considérant comme un élément essentiel de la sécurité nationale pour protéger les États-Unis.

Le nombre de recherches d’appareils électroniques aux points d’entrée aux États-Unis a augmenté considérablement, a indiqué l’ACLU. L’an dernier, le gouvernement a effectué plus de 33 000 perquisitions, soit presque quatre fois plus que trois ans auparavant.

Les documents déposés devant le tribunal par les plaignants prétendent que la portée des fouilles sans mandat par les agents des douanes et de l’immigration s’est élargie pour aider à l’application des lois sur la fiscalité, la faillite, l’environnement et la protection des consommateurs, pour recueillir des renseignements et pour faire avancer les enquêtes criminelles.

Selon eux, les agents fouillent non seulement les appareils électroniques des personnes ciblées, mais aussi ceux de leurs proches et de leurs partenaires professionnels.

https://ici.radio-canada.ca

Donald Trump demande un budget de 18 milliards $ sur 10 ans pour bâtir son mur


18 milliards de dollars pour un plan de 10 pour construire son fameux mur pour diviser une bonne partie de la frontière des États-Unis et du Mexique. Me semble qu’il y aurait tant a faire pour les citoyens que construire un mur
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Donald Trump demande un budget de 18 milliards $ sur 10 ans pour bâtir son mur

 

AP PHOTO/GREGORY BULL, FILE

Donald Trump a promis d’ériger «un magnifique et grand mur» le long de la frontière avec le Mexique.

  • Elliot Spagat

  • La Presse canadienne

L’administration Trump propose de dépenser 18 milliards $ sur 10 ans pour étendre considérablement le mur qui sépare les États-Unis du Mexique, nous permettant ainsi d’en savoir un peu plus sur la manière dont le président américain prévoit concrétiser l’une de ses promesses électorales.

La proposition formulée par le Service américain des douanes et de la protection des frontières prévoit l’ajout de 505 kilomètres de barrières d’ici septembre 2027, portant l’étendue du «mur» à 1 552 kilomètres, ce qui correspond à environ la moitié de la frontière, selon un responsable américain proche du dossier.

Le document suggère également l’ajout de 651 kilomètres de barrières pour remplacer ou ajouter une deuxième rangée de clôtures, a expliqué le responsable sous le couvert de l’anonymat puisque ce plan n’a pas encore été dévoilé publiquement.

En campagne électorale, Donald Trump a promis d’ériger «un magnifique et grand mur» le long de la frontière avec le Mexique, mais il n’a offert que peu de détails sur l’endroit où il comptait le construire, quand il comptait le bâtir et combien cela coûterait.

Son administration a déjà réclamé un budget de 1,6 milliard $ cette année pour bâtir ou remplacer 118 kilomètres de clôtures au Texas et en Californie. Des responsables ont annoncé qu’ils demanderaient que ce montant soit reconduit pour l’année prochaine.

Ce plan sur 10 ans a été élaboré alors que le gouvernement américain intensifie ses négociations avec le Congrès pour conclure une entente qui inclurait l’octroi d’un statut légal à environ 800 000 personnes qui étaient temporairement protégées contre la déportation en vertu d’un programme adopté sous l’administration Obama, appelé l’Action différée pour les arrivées d’enfance.

Donald Trump a annoncé qu’il mettrait fin à ce programme, mais il a donné au Congrès jusqu’au mois de mars pour trouver un terrain d’entente. L’administration Trump souhaite obtenir le financement nécessaire pour la construction du mur en échange de la légalisation du statut des Dreamers.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Ce qu’on peut trouver dans un bouquet de fleurs


Même si la Saint-Valentin est passé, il y a d’autres occasions qu’on offrent des fleurs.  En Amérique du Nord en cette saison,les fleurs viennent de d’autres pays, ce qui veut dire qu’en traversant les douanes, elles doivent être inspectées pour éviter que des parasites envahissants puissent envahir l’Amérique. (Trump serait mieux d’interdire les insectes étrangers, ils sont plus dangereux pour la faune et la flore) Et sans compter que des idiots essaient de passer de la drogue avec les fleurs
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Ce qu’on peut trouver dans un bouquet de fleurs

© thinkstock.

La Saint-Valentin arrive et à Miami l’imminence de la fête des amoureux occupe déjà bien sûr hôtels et restaurants, mais aussi des scientifiques des douanes américaines, qui inspectent des millions de bouquets de fleurs, à la recherche de parasites ou de drogues.

« La Saint Valentin approche et est un moment important de l’année pour nous, avec les fleurs. On doit être très attentifs », a déclaré Migdalia Arteaga, une porte-parole du service des douanes américaines et de la protection des frontières.

Parasites

« Aux douanes c’est une des missions les plus importantes que nous avons: protéger le pays contre les parasites, qui pourraient envahir notre écosystème et causer de graves dégâts », a ajouté Mme Arteaga.

Le système peut sembler archaïque mais il est efficace: les agents des douanes prennent les bouquets, les tiennent à l’envers et les tapotent, afin de faire tomber toute bestiole ou élément étranger qui pourrait avoir glissé dedans durant le voyage.

La plupart des fleurs à cette époque de l’année sont des roses qui proviennent de Colombie. Les autres pays d’origine sont principalement l’Équateur, le Mexique et les Pays-Bas. Près de l’aéroport de Miami, des millions de fleurs sont stockées dans une grande enceinte réfrigérée à 1°C.

500 millions de fleurs

Au total, les biologistes et entomologistes qui examinent jour et nuit les bouquets importés passeront au crible plus de 500 millions de fleurs durant les trois semaines avant la Saint-Valentin.

L’aéroport de Miami reçoit 88% des fleurs coupées importées qui entrent aux États-Unis, une industrie qui représente 15 milliards de dollars et 200.000 emplois dans le pays.

« À cette période nos spécialistes de l’agriculture aux douanes vont découvrir environ 1.800 insectes dans les plantes, cela peut sembler beaucoup mais c’est en fait assez peu », note Chrisopher Mason, directeur des douanes. « Mais il suffit d’un parasite pour infliger des dommages monstrueux à notre agriculture. Nos spécialistes représentent la ligne de front pour protéger l’Amérique ».

Drogue

Autres découvertes faites parfois dans les bouquets: de la drogue. Mme Arteaga explique ainsi que par exemple les douaniers ont déjà trouvé par le passé de la drogue injectée entre les pétales des roses. Dans de tels cas, les cargaisons ne sont pas saisies et les autorités laissent les livraisons s’effectuer, pour attraper les destinataires.

http://www.7sur7.be/

Espèces protégées : les saisies les plus impressionnantes de la douane


Des exemples en France des saisies fait par les douanes d’animaux protégés par des conventions que ce soit vivant ou mort (pour l’ivoire, écailles…) et aussi des animaux comme les chats qu’on veut récupérer leur fourrure. Alors imaginer la quantité d’animaux en danger pour le commerce dans le monde entier.
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Espèces protégées : les saisies les plus impressionnantes de la douane

 

En janvier 2014, de la maroquinerie en crocodile avait été trouvée dans les locaux d'un célèbre hôtel de ventes aux enchères parisien. En janvier 2014, de la maroquinerie en crocodile avait été trouvée dans les locaux d’un célèbre hôtel de ventes aux enchères parisien. © Douane française

 

Par Marc Leplongeon

Parapluies en ivoire, tortues du Maghreb, écailles de pangolins…, les contrôles s’accentuent pour empêcher le trafic d’animaux en voie de disparition.

 

Il y a des tabourets, des chapelets, des porte-cigarettes en ivoire. On trouve aussi des parapluies en pied d’éléphant, des sacs en peau de serpent, des fourrures de lynx et de jaguar. Voilà pour la mort.

Pour la vie, il y a aussi des batraciens particulièrement rares cachés dans des doublures de manteaux, des tortues planquées dans l’emplacement moteur d’un fourgon, des colibris camouflés aux abords du caleçon d’un voyageur…. Chaque année, la douane française saisit plusieurs milliers d’articles régis par la convention de Washington de 1973, qui protège les espèces menacées d’extinction ou dont le commerce doit être réglementé pour éviter leur surexploitation. Ce sont ainsi plus de 3 000 animaux et 40 000 espèces végétales qui sont protégés par le traité international.

Les personnes qui arrivent sur le territoire français avec des spécimens protégés doivent « être en mesure de justifier à tout moment de la régularité de cette détention », explique la douane française sur son site internet.

Sans permis ou certificat, ces personnes prennent le risque que leur marchandise soit saisie. « 76 % des saisies au titre de la convention de Washington se font à l’aéroport de Roissy, explique Frédérique Durand, douanière.

Rien d’étonnant à cela : Roissy est le premier aéroport français et le premier aéroport européen en fret. » Depuis plusieurs années, un contrôle très exigent est mené par les douaniers, qui ont fait des espèces protégées une de leurs cinq priorités, aux côtés des stupéfiants, des contrefaçons ou encore du tabac et de l’alcool.

Des saisies parfois spectaculaires

Le commerce international légal de ces espèces est estimé par le ministère de l’Écologie et du Développement durable à plus de 15 milliards d’euros annuel dans le monde. L’Union européenne représente à elle seule un tiers de ce commerce, d’où la nécessité – en plus de notre responsabilité morale – de réguler les trafics. Ceux qui contreviendraient à ces règles sont passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à trois ans, selon le Code des douanes. Tour d’horizon des principales – ou des plus farfelues – saisies de la douane ces derniers mois.

Des colibris dans le caleçon

 © Douane française

Il en fallait du courage à ce voyageur pour transporter une dizaine de colibris, cachés dans une doublure entre son pantalon et son caleçon. L’homme, qui croyait tromper les autorités par cet ingénieux stratagème, fut finalement interpellé par la douane de Guyane.

Des hippocampes séchés

 © Douane française

Les hippocampes séchés font partie des espèces protégées les plus saisies par la douane. En mars 2014, les douaniers d’Orly en ont trouvé 54 dans les bagages d’une passagère en provenance de Dakar. Pour sa défense, la femme a alors affirmé que ces animaux étaient destinés à « agrémenter ses préparations culinaires à base de riz ». Bon appétit !

Des rossignols dans le coffre

 © Douane française

Cent rossignols du Japon ont été trouvés vivants en mars dernier par les douaniers de Montpellier, dans le coffre d’une voiture. À l’occasion d’un contrôle sur l’autoroute A9, les agents ont ainsi découvert 5 boîtes en bois fermées par un filet qui permettaient aux oiseaux de respirer. Estimation du prix de vente : 165 à 200 euros par rossignol.

Soixante-dix tortues dans le compartiment moteur d’un fourgon

 © douane française

Soixante-dix tortues mauresques du Maghreb ont été saisies en mai dernier sur le port de Sète. Les douaniers, alors qu’ils fouillaient un véhicule à la sortie du ferry, ont découvert deux sacs de sport dans le compartiment moteur du fourgon. Le conducteur venait du Maroc et devait se rendre en Belgique. En 2013, 336 tortues ont ainsi été saisies par la douane française.

Jeu d’échecs, perles et bijoux en ivoire

 © Douane française

Belle performance des brigadiers de Saint-Denis de La Réunion qui, le 23 mai 2014, ont mis la main sur 1 746 perles et 208 objets en ivoire d’éléphants. Jeu d’échecs, bracelets, colliers, broches… La marchandise a été saisie dans une boutique. La gérante, qui avait mis certains articles à la vente, n’a pas pu justifier leur provenance. Plus récemment, le 12 août, 6 défenses d’éléphants, peintes et dissimulées dans des pieds de tabourets en bois, ont été trouvées dans un avion de fret. C’est en passant le tabouret aux rayons X que les douaniers se sont aperçus que la densité n’était pas la même partout. En 2013, la douane a saisi 435 pièces d’ivoire brut ou travaillé, et 376,4 kg d’ivoire.

250 kg d’écailles de pangolins

 © Douane française

En juillet 2014 a eu lieu à Roissy la plus grande saisie de tous les temps d’écailles de pangolins. Il s’agit d’un petit mammifère insectivore protégé, vivant essentiellement en Afrique et en Asie du Sud-Est et qui, d’apparence, est à mi-chemin entre la taupe et le reptile.

« Il faut trois à quatre animaux pour obtenir un kilo d’écailles », précise la douane.

La marchandise, estimée à 187 500 euros, était en provenance du Nigeria et à destination du Laos.

Les écailles en kératine de ces petits animaux sont « très prisées dans certaines parties du monde pour leurs effets supposés aphrodisiaques, antiallergiques, et également pour protéger du mauvais sort », confient les services des douanes.

Depuis 2009, douze saisies d’écailles de pangolins ont eu lieu à l’aéroport de Roissy, pour un total de 558 kg. Pour l’anecdote : les douaniers en avaient trouvé une centaine de kilos il y a quelques années dissimulées dans des sacs de croquettes pour chiens.

4 034 vestes de fourrure de chiens et de chats chinois

 ©  Douane française

Les chiens et chats ne sont pas des espèces protégées. Mais l’Union européenne a fait signer à ses États membres une convention pour protéger le commerce des fourrures, en sus de la convention de Washington.

Et en 2008, stupeur ! Les douaniers de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, mettent la main sur plus de 4 000 vestes, blousons et manteaux aux cols de fourrure de chiens et de chats. L’entière marchandise a été saisie dans un entrepôt de vêtements importés de Chine. Une expertise a aussitôt été confiée au Muséum d’histoire naturelle, qui a confirmé la provenance des fourrures, issues du chien viverrin. Pour l’histoire, les forces de l’ordre avaient été alertées par la forte odeur animale qui se dégageait des vêtements, alors même qu’ils étaient censés être fabriqués en synthétique…

http://www.lepoint.fr