Parole d’enfant ► Maman fait des blagues


Cela fait longtemps que ma petite fille lance ses réflexions. Ce soir, ma fille m’a écrit pour en partager une. À croire Mlle, maman était trop sérieuse en 2017, a t’elle pris une résolution en 2018
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Maman fait des blagues

 

Maman raconte

– Maman, tu as changé en 2018
– Ah oui ?
– Oui, tu fais des blagues
– Ben, j’en fais souvent
– Oui, mais là, elles sont drôles

Ana-Jézabelle, 5 ans (presque 6) 2 Janvier 2018

Le Saviez-Vous ► La poignée de main: bien plus qu’un simple geste !


La poignée de main fût avant tout un moyen de sécurité pour montrer qu’une personne est sans arme, ce n’est que par la suite qu’il est devenu une salutation, un accord .. La poignée de main à aussi son propre langage qui peut dire s’il y a dominance, soumission, honnêteté, hypocrisie etc ..
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La poignée de main: bien plus qu’un simple geste !

 

 

Considérée aujourd’hui comme un « must have » du « body language », la poignée de main illustre une des plus fortes relations de notre époque : celle entre communication et société.

Un être humain serre en moyenne plus de 10 000 mains dans une vie. La Dernière Heure revient sur l’origine de cette coutume.

Un « laisser-passer » d’antan

A l’époque, lorsque deux personnes se rencontraient, chacune tendait sa main droite vers l’autre pour lui montrer qu’elle n’était pas armée. Les soldats romains, qui cachaient souvent un poignard dans leur manche, avaient pour habitude de se serrer l’avant-bras lorsqu’ils se rencontraient. Il s’agissait alors d’une manière de montrer « patte blanche » avant d’entamer tout dialogue. Petit à petit, la tradition a laissé place à la modernité : en 2012, serrer la main d’une personne, représente avant tout, un signe d’appartenance à un groupe social.

Une tradition perpétrée dans le monde

Si la culture influe sur les plats et les traditions, elle n’en oublie pas pour autant les poignées de mains! En Chine et au Japon, on s’inclinera légèrement et on vous fera un signe de tête. En Belgique comme en France, ou encore, en Nouvelle-Zélande, il est important d’accompagner votre poignée de main d’un contact visuel, qu’il soit long ou bref.

Une petite analyse…

Certes, lors de dîners d’affaires ou de réunions, les poignées de mains ne nous échappent pas! Profitez des ces instants « protocolaires » pour découvrir la personne à laquelle vous avez affaire !

En effet, vous constaterez qu’une main dominante, signe du caractère fort de votre interlocuteur, sera orientée vers le bas. Si celui-ci pose sa main gauche sur votre épaule en même temps, cela implique qu’il vous considère comme inférieur à lui. En revanche, une main présentée au-dessus de la vôtre, représente la soumission. Si votre partenaire place sa main au même niveau que la votre, heureusement pour vous, il s’apprête à entamer un dialogue d’égal à égal.

D’après les recherches de plusieurs comportementalistes, une poignée molle indiquerait un refus de s’engager dans une conversation, un manque d’intérêt. Une main fuyante, quant à elle, révèlerait un sentiment d’hypocrisie. Enfin, méfiez-vous des personnes qui utilisent leur deux mains pour vous saluer, il s’agirait d’une simulation amicale.

Une poignée parfaite ?

D’après Geoffrey Beattie, professeur à l’Université de Manchester, une poignée de main irréprochable serait « la main à mi-chemin entre vous et l’autre personne, une paume douce et sèche, une pression ferme, (mais pas trop), trois mouvements d’une vigueur moyenne et d’une durée inférieure à deux ou trois secondes, le tout accompagné d’un regard et d’un sourire. »

Ewa Kuczynski, de la rédaction d’Essentielle.be

http://www.lalibre.be

L’esprit et le corps humains pourront-ils supporter une mission de trois ans sur Mars?


On sait que l’espace n’est pas vraiment fait pour l’être humain, sachant qu’il y a des conséquences sur les astronomes subissent quand ils reviennent sur Terre après un long séjour dans l’espace pour plus ou moins 6 mois. Un aller-retour sur Mars quelles conséquences sur le corps et sur la santé mentale. Un voyage qui prend 3 ans, loin des siens, l’environnement complètement différent, c’est ce que la NASA veut tester prochainement
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L’esprit et le corps humains pourront-ils supporter une mission de trois ans sur Mars?

 

Mars | Kevin Gill via Flickr CC License by

Mars | Kevin Gill via Flickr CC License by

Repéré par Thomas Messias

Repéré sur The Hindu

La NASA lancera en 2018 une série d’expérimentations destinées à étudier l’impact d’un tel périple sur la santé physique et mentale de celles et ceux qui y prendront part

Aux dernières nouvelles, et à condition de partir au bon moment il faudrait environ 260 jours à une mission terrienne pour atteindre la planète Mars.

Tous les 1,6 ans, la distance entre les deux planètes atteint une valeur proche de son minimum (environ 55 millions de kilomètres), alors qu’elle est en moyenne de 76 millions de kilomètres. Dans le meilleur des cas, un voyage aller-retour prendrait donc environ 520 jours, soit un an et cinq mois. 

La NASA, qui projette d’envoyer des êtres humains sur Mars aux alentours de 2030, table donc sur des missions d’une durée approximative de trois ans. À titre de comparaison, rappelons que la mission spatiale de Thomas Pesquet a duré 196 jours, soit environ six mois et demi. C’est pourquoi sera lancée courant 2018 une série d’expérimentations destinées à étudier les conséquences d’un tel voyage sur l’esprit et le corps de ceux (et celles, espérons-le) qu’elle désignera pour aller explorer la planète rouge.

L’objectif est d’étudier différents facteurs sur trois groupes de dix astronautes, l’un sur une mission courte (deux mois), le deuxième sur une mission standard (six mois), et le dernier sur une mission d’une durée d’un an. La NASA liste cinq grandes familles de dangers pouvant atteindre les participants et participantes d’une telle mission :

– Les radiations spatiales, qui sont à l’origine de défaillances cardiaques
– L’isolation et le confinement
– La sensation d’éloignement par rapport à la Terre
– Les champs de gravité et leur absence
– Les environnements hostiles

La NASA lancera dès le 4 janvier prochain un appel à destination des scientifiques qui souhaiteraient proposer des sujets et critères d’étude sur un tel échantillon de 30 personnes. Elle sélectionnera entre 15 et 18 propositions à la fin de l’été, qui permettront à leurs auteures et auteurs de se voir attribuer des subventions pour une durée maximale de sept ans.

http://www.slate.fr

Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture


Il semble que les jeux vidéo d’actions aident à l’apprentissage, la lecture et la mémorisation. Devrait-on délaisser la manière conventionnelle ? Heureusement non ! Cela pourrait par contre développer des jeux éducatifs, c’est donc à suivre
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Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture

 

Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture

Le 2 janvier 2018

Les jeux vidéo ne seraient pas si néfastes. Selon des chercheurs du CNRS, ils développeraient les capacités d’attention des enfants et favoriseraient leur apprentissage de la lecture.

Les effets positifs des jeux vidéo

De nombreuses études ont cherché à montrer que les jeux vidéo avaient des effets négatifs sur les joueurs : addiction, violence, exclusion sociale, troubles du sommeil, surpoids… Pourtant, ces dernières années, ils tendent à être réhabilités car ils auraient aussi des effets positifs. Ils amélioreraient le développement des facultés d’apprentissage, de mémorisation, de raisonnement. Ils permettraient également aux enfants d’évacuer leur agressivité et de retrouver leur confiance en eux.

Dernier effet positif en date : les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture. Une étude publiée le 6 novembre 2017 dans la revue Nature Scientific Report, réalisée par des chercheurs du laboratoire de Psychologie et neurocognition du CNRS en collaboration avec des équipes espagnoles, montre que les joueurs de jeux vidéo d’action ont de meilleures performances en lecture.

Les joueurs de jeux vidéos sont plus attentifs que les non-joueurs

Les chercheurs ont comparé les performances en lecture de joueurs de jeux vidéo d’action et de non-joueurs. Les enfants devaient lire des mots inventés qui apparaissaient sous forme de flash à l’écran. Résultats : les joueurs de jeux vidéo lisent correctement un plus grand nombre de mots que les non-joueurs.

La raison se trouve dans un mécanisme commun à la lecture et aux jeux vidéo : l’empan visuo-attentionnel. Il correspond au nombre d’informations visuelles que l’on peut traiter simultanément en un seul regard.

D’après les scientifiques cette expérience montre que les joueurs de jeux vidéo d’action ont des « capacités supérieures d’attention visuelle ».

Ainsi, selon l’étude, « La pratique des jeux vidéo d’action confère donc de meilleures capacités de lecture et de traitement visuel simultané aux joueurs. Ils sont alors capables d’identifier plus de lettres simultanément dans la séquence d’un mot et ainsi de le lire plus efficacement ».

Mais pas question pour les chercheurs de prôner l’utilisation des jeux vidéo !

Leur objectif est plutôt « d’utiliser leurs propriétés pour la création de jeux à visée éducative ».

Une expérimentation est actuellement en cours avec des élèves de l’académie de Grenoble, qui jouent régulièrement avec un jeu vidéo d’action conçu spécialement pour entraîner leur empan visuo-attentionnel. Les résultats sont attendus pour l’été 2018.

Perrine de Robien

https://www.passeportsante.net

Voici le brise-glaces de croisière


C’est bien le tourisme, mais il y a des endroits qu’on devrait éviter à cause de la fragilité de l’environnement. Un navire de croisière qui serait aussi un brise-glace pour visiter Antarctique, Arctique, les banquises, a des prix que seuls les riches qui s’ennuient peuvent se payer, m’apparait grotesque. Étant donné que les glaces fondent, et la fragilité de la faune qui dépend de glaces aura-t-il un effet négatif. Les tourismes respecteront-ils cet environnement ?
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Voici le brise-glaces de croisière

PONANT

La maquette du futur brise-glaces

Ce navire hors norme, une première mondiale, pose tout de même de sérieuses questions.

Jérôme Stern Journaliste

C’est une première mondiale, hors norme: la compagnie de croisière française Ponant met en chantier un bateau inédit, capable d’emmener au Pôle Nord des touristes en mal de découvertes originales. Beaucoup de luxe et rares ours blancs au catalogue.

Toujours à l’affût de nouveautés, la compagnie de croisière de luxe française Ponant basée à Marseille du groupe Artémis-Pinault, spécialiste de bateaux de taille humaine (moins de 135 cabines) après tout juste avoir mis à l’eau quatre nouveaux navires eux aussi originaux (un salon sous marin permet de voir les fonds), lance en chantier un projet fou, fou, fou, un brise-glaces pour touristes argentés qui ont déjà tout vu, tout fait. Histoire d’aller naviguer dans des zones où personne, ou presque, ne va et ne peut aller: Pôle Nord et Pôle Nord magnétique, banquise arctique, mers de Wedell, Ross ou d’Urville en Antarctique.

Cette motorisation, elle aussi unique, lui permettra d’aller aussi bien en avant qu’en arrière en cas de forte prise de glace.

Le futur bateau qui sera opérationnel en 2021 est long de 150m, large de 28m, d’une jauge de 30 000 GT avec 135 cabines avec balcon (brrrr!), soit 270 passagers et 187 membres d’équipage. Il comportera deux restaurants, deux bars, deux piscines (extérieures !), deux hélicoptères et 16 embarcations semi-rigides histoire de débarquer sur la banquise. Comme la compagnie se veut « écoresponsable », le navire non encore baptisé aura une propulsion hybride, un peu de fuel léger et beaucoup de gaz naturel liquide (GPL) avec pas mal de batteries d’appoint ce qui lui permettra de naviguer en autonomie plus d’une grosse semaine. Cette motorisation, elle aussi unique, lui permettra d’aller aussi bien en avant qu’en arrière en cas de forte prise de glace.

PONANT

Problèmes économique et environnemental

Ce navire hors norme, une première mondiale, pose tout de même de sérieuses questions. D’abord la pertinence économique: vu le coût annoncé de construction de 270 millions d’euros (le double d’un des bateaux récents de la compagnie) soit 412 millions de dollars canadiens, auxquels s’ajoutent les frais divers conséquents (ravitaillement, assurances, etc.), les tarifs déjà élevés de Ponant devraient s’envoler. Aujourd’hui, le seul bâtiment qui emmène 128 touristes et 140 membres d’équipage au Pôle Nord deux-trois fois l’an, le brise-glace russe doté de deux réacteurs nucléaires « 50 ans de la Victoire » facture ses cabines spartiates entre 28 000 et 45 000 euros par personne depuis Paris ou Montréal (44 000 à 67 000 dollars canadiens). Rentabilité oblige, on ose imaginer combien Ponant facturera ses offres nettement plus prestigieuses et plus aventureuses.

Autre problématique, le réchauffement climatique, encore plus évident en Arctique qu’en Antarctique (le Pôle Nord est nettement plus chaud que le Pôle Sud, car il se situe au niveau de la mer en plein océan qui agit comme un réservoir de chaleur) pourrait libérer les glaces et rendre un peu moins attrayant ce type d’aventures. La superficie de la banquise (eau de mer gelée à -1,86°c) a diminué de 45% en quinze ans et les experts tablent sur sa quasi-disparition estivale pour 2025/30. Déjà qu’il n’y a rien à voir de particulier au Pôle Nord même, que de la glace blanche à l’infini et du froid (de 0°C en été à -40°C en hiver), si ce n’est l’idée d’y être, de rejoindre tous les fuseaux horaires en un seul endroit, de se prendre en photo-inoubliable-unique (encore que déjà près de 5000 personnes y passent chaque année !) et que les ours blancs, eux aussi en voie d’extinction, ne vont pas jusque là, pas plus que phoques, baleines ou narvals… Reste qu’un tel navire peut faire découvrir d’autres lieux autrement plus vivants: visiter les Inuit du Groenland en nuit d’hiver, parcourir l’Ile d’Ellesmere jusqu’au cap Colombia ou approcher, verre de vin chaud à la main, les grands manchots empereurs qui, contrairement à leurs plus petits cousins Adélie, jugulaire ou Papou amateurs de la Péninsule, ne vivent que dans l’Antarctique profond.

DR ©savelyev.pav

Passage du Nord Est

La première exploration du Pôle Nord a donné lieu à une vive contestation, entre deux Américains, Peary en 1908 et Cook en 1909 qui auraient maquillé leur trajet, contrairement à l’expédition enfin reconnue de Amundsen-Nobile qui survole le lieu en ballon en 1926. Depuis un sous-marin américain a pointé au 90° nord en 1959 et un premier bateau de surface russe y a accosté en 1977. Et le 2 août 2007, un drapeau russe a été planté à 4.261 m de profondeur. Car si cette zone immédiate en vertu du droit international n’appartient à aucun pays, les 5 états limitrophes (Russie, Canada, Norvège, États-Unis et Danemark-Groenland) au-delà des 200 miles marins leur appartenant sont particulièrement attentifs à pouvoir exploiter l’Arctique, riche en gisements de gaz, de pétrole, de minerais. Déjà, un premier brise-glace méthanier russe « Christophe de Margerie » (du nom du patron de Total disparu dans un accident d’avion) a été inauguré cette année pour transporter du GPL entre Norvège et Corée, gagnant ainsi deux semaines de navigation par rapport au transport classique via le canal de Suez. De plus en plus nombreux sont les navires de fret qui empruntent désormais le passage du Nord-Est libéré d’une grande partie de ses glaces. Le Soléal de Ponant a été le premier navire de croisière à avoir traversé en 2015 le passage du Nord Ouest depuis le Groenland à la Sibérie en passant par la mer de Baffin, le golfe de la Reine Maud, la mer de Beaufort, les iles Diomède: la compagnie entend bien faire figurer le passage du Nord-Est dans ses prochains catalogues. Au prix fort ?

DR

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Malbouffe: Ottawa veut restreindre la publicité ciblant les enfants


Une bonne chose de diminuer l’impact de la publicité de la malbouffe chez les enfants, mais pourquoi ne pas accentuer les pubs sur une alimentation équilibrée . ? Au Québec, il y a une publicité d’enfants qui chantent des chansons connus pour insister à boire du lait. Cela a conquis bien des adultes d’après ce que j’ai vu sur Facebook. Quand j’étais petite, il y avait l’entrée de la pomme Macintosh, voir une personne manger cette pomme qui avait l’air si délicieuse m’a incité a manger des pommes … Bref, je pense que cela serait un bon moyen pour les enfants qui sont capables de réfléchir de faire de meilleurs choix
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Malbouffe: Ottawa veut restreindre la publicité ciblant les enfants

 

L'industrie alimentaire dépense des centaines de millions de... (Photo archives Bloomberg)

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L’industrie alimentaire dépense des centaines de millions de dollars à promouvoir la malbouffe auprès des enfants.

PHOTO ARCHIVES BLOOMBERG

 

La Presse Canadienne

Une loi conçue pour restreindre la publicité de nourriture et de boissons destinées aux enfants devrait traverser les étapes législatives en 2018, alors que le gouvernement libéral veut s’attaquer au taux d’obésité.

Le projet de loi S-228 a été mis de l’avant par l’ex-olympienne et sénatrice Nancy Greene Raine, qui croit que le resserrement des règles va aider à améliorer la situation même s’il n’existe pas de formule magique pour régler le problème.

Selon elle, limiter la publicité destinée aux enfants demeure la mesure la plus simple à adopter.

Mme Greene Raine souligne que l’industrie alimentaire dépense des centaines de millions de dollars à promouvoir la malbouffe aux enfants et qu’elle continue de le faire parce que ça fonctionne.

Le projet de loi déposé par la sénatrice a atteint l’étape de la deuxième lecture à la Chambre des communes, où il est parrainé par le député libéral Doug Eyolfson. La loi n’entrerait toutefois en vigueur que deux ans après avoir reçu la sanction royale.

Doug Eyolfson, un médecin de Winnipeg, dit être «assez confiant» que le projet devienne loi en 2018, soulignant qu’elle empêcherait de vanter les aliments à teneur élevée en gras, sel et sucre aux enfants.

«On sait que la publicité fonctionne sur tous les groupes d’âges et lorsque vous adoptez des comportements alimentaires dans l’enfance, vous les conserverez pratiquement toute votre vie», a commenté le député qui défend le projet de loi.

M. Eyolfson ajoute qu’il est urgent d’agir, car il s’agit d’un problème de santé publique qui doit être corrigé.

L’industrie alimentaire s’est objectée à plusieurs aspects du projet de loi, dont le fait qu’elle empêcherait de s’adresser à toute personne de moins de 17 ans.

Une objection à laquelle la ministre de la Santé Ginette Petitpas Taylor a répondu en indiquant que le projet sera amendé pour fixer l’âge à 13 ans. Un seuil calqué sur les articles 248 et 249 de la Loi québécoise sur la protection du consommateur.

La ministre a déclaré avoir pris cette décision dans le but d’éviter les recours judiciaires puisque la jurisprudence en la matière existe au Québec.

Le gouvernement veut aussi s’assurer que les commandites sportives seront exclues de la loi, comme le programme de hockey «Timbits» commandité par la chaîne de café Tim Hortons.

http://www.lapresse.ca/

Mon chien a un rhume : causes, symptômes, traitements


Les chiens peuvent aussi avoir le rhume, mais ils ne se transmettent pas à l’être humain et le contraire non plus. Mais comme l’humain, le rhume peut passer inaperçu ou avoir des complications. Il faut donc reconnaitre les signes
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Mon chien a un rhume : causes, symptômes, traitements

 

    Votre chien éternue, a le nez qui coule, tousse ? Il a peut-être attrapé froid ! 

    Le Dr Stéphane Tardif, vétérinaire, vous explique comment reconnaître un rhume chez le chien et comment soigner cette maladie.

    Tout d’abord, il convient de redéfinir ce qu’est le « rhume » ! L’appareil respiratoire du chien, c’est son canal de perception principal : l’odorat. Le chien s’en sert énormément pour analyser son environnement, et de ce fait, c’est un endroit exposé qui peut être affecté de bien des manières.

    Le rhume tel qu’on l’entend chez l’homme est une maladie virale, qui touche l’appareil respiratoire supérieur. Elle provoque une congestion du nez, avec production de mucus, ce qui la caractérise. Ses symptômes ne durent généralement que quelques jours, mais elle peut quelquefois se compliquer avec fièvre ou perte d’appétit. Des surinfections bactériennes peuvent également s’ajouter dans certains cas. Plusieurs virus d’origine différents peuvent être à l’origine de ces symptômes. C’est une maladie assez contagieuse, surtout dans des populations denses.

    Ce qui rend compliquée la prévention de contre ces virus, c’est la diversité des agents provoquant ces symptômes. Chez le chien, on retrouve également cette maladie, mais avec d’autres agents. Le rhume d’un humain ne peut se transmettre à un chien, et vice-versa.

    Nous allons décrire comment penser au rhume chez le chien d’une manière générale, puis s’arrêter sur quelques maladies proches pouvant prêter à confusion chez le chien, et enfin les soins à donner à un toutou enrhumé !

    Toux, éternuements, le nez qui coule :  quels sont les symptômes du rhume chez le chien ?

    On remarque souvent des bruits lors de la respiration : des sifflements, voir des ronflements, suivant l’obstruction des voies respiratoires. Le chien peut aussi éternuer ou tousser. Certaines races prédisposées sont donc plus sensible, en fonction de leur anatomie.

    Dans les cas plus graves, notamment en cas de surinfection, l’animal peut rapidement voir son appétit affecté. La composante liée à l’odorat est importante pour la prise alimentaire.

    En clinique, une hyperthermie peut être détectée (non, la truffe n’est pas un indicateur fiable !), et une prise de sang peut éventuellement confirmer l’infection. Mais il n’y a pas de test spécifique pour le rhume, et les symptômes sont très inconstants : vous verrez donc souvent votre vétérinaire envisager plusieurs hypothèses et vous proposer des examens complémentaires, si l’état de votre chien semble l’indiquer. Les motifs de consultation pour troubles respiratoires entrainent également souvent des radios.

    Au niveau médical, un simple traitement contre la fièvre (à base d’anti-inflammatoires généralement) et une couverture antibiotique (facultative) permettent généralement au corps de se débarrasser d’un méchant virus rapidement et simplement.

    Le rhume peut être dangereux, dans des conditions environnementales rudes. Mais une bonne alimentation et un repos calme et confortable permettent au corps de se défendre de lui-même efficacement. Dans la majorité des cas pour l’animal, l’infection passe inaperçu, restant localement dans les voies respiratoires, on constate à peine une production accrue de mucus pendant quelques jours (on parle de jetage dans le cas de nos animaux).

    Comment et avec quoi ne pas confondre le rhume du chien ?

    Ce n’est pas tant le rhume lui-même qui est dangereux, que les autres maladies qui peuvent l’accompagner, ou y ressembler. Voici donc trois cas fréquents si vous voyez votre chien éternuer, avoir du jetage ou faire des bruits en respirant.

  • Les maladies infectieuses : les maladies dues aux virus ou aux bactéries, dont font partie le rhume, sont un bloc important de maladies variées. En tête de liste, on citera la toux de chenil, sorte de rhume chronique du chien très contagieux en collectivité, et très résistant. Mais il y a de nombreuses maladies dont les symptômes sont proches de ceux d’un rhume.

    Ce qu’il faut retenir : si les symptômes respiratoires s’installent progressivement et persistent plusieurs jours chez votre chien, ou si son état général se dégrade sur quelques jours (avec perte d’appétit notamment), n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire. L’évolution doit vous alerter : si en 24-48h le corps ne réagit pas en s’améliorant, il ne faut pas attendre ; de même si l’état général se dégrade rapidement (animal très faible en quelques heures).

  • Les maladies cardio-respiratoires : une sécrétion active de liquide par les voies respiratoires peut venir d’un œdème du poumon, fréquent en cas d’insuffisance cardiaque. C’est potentiellement Le cas d’urgence qu’il faut savoir détecter si son animal est cardiaque. L’aspect des sécrétions est différent, et l’animal est en difficulté respiratoire, pouvant aller jusqu’à l’asphyxie.

    Ce qu’il faut retenir : Le caractère urgent et les signes cliniques impressionnants de ces crises les rendent difficiles à confondre avec un rhume, mais des signes annonciateurs peuvent parfois apparaître longtemps avant la crise, avec des bruits respiratoires augmentés ou des sécrétions. Le bon suivi cardiaque de son animal permet de limiter les risques.

  • Les allergies : les manifestations aigues (piqure d’insecte, allergène sensible…) déclenchent souvent des œdèmes, et sont fulgurantes, ce qui les distinguent nettement du rhume. Par contre, les manifestations chroniques sont encore mal connues et difficilement traitées chez les animaux. Mais les animaux dont l’appareil respiratoire est sensible vont être plus exposés que d’autres à des surinfections virales. Les chiens sont plus résistants que les chats, qui font des bronchites allergiques plus fréquemment, mais il faut y penser si les examens complémentaires ne donnent pas d’autres conclusions.

    Ce qu’il faut retenir : ce sont souvent des maladies que l’on « diagnostique » par exclusion, c’est-à-dire quand on a éliminé toutes les autres causes potentielles, il faut donc y penser en cas de rhumes fréquents, cycliques. Les chiens présentés pour ces maladies ont souvent vu leur vétérinaire pour des bronchites ou rhinites chroniques, une bonne gestion médicale est réalisée dès que l’animal respire mal (avec parfois des inhalations).

Le rhume du chien, comment le soigner ?

Ne donnez aucun médicament humain à votre chien sans conseil avisé ! L’aspirine ou le paracétamol sont des molécules mortelles, par exemple !

Globalement, il ne faut pas hésiter, en cas de complications ou de dégradation, à consulter. Le rhume chez le chien passe souvent inaperçu, n’hésitez pas à prendre conseil en fonction de son état général.

En général, le corps résiste de lui-même au rhume. Il ne faut pas négliger l’importance de l’environnement pour ce type de maladie. Bien que le chien soit naturellement plus résistant que nous aux conditions climatiques rudes, une faiblesse immunitaire avec de mauvaises conditions météo peuvent être des facteurs déclenchant ! Il ne faut donc pas oublier de fournir au chien en convalescence (même pour un rhume) un environnement confortable accessible à volonté. Son couchage habituel est généralement l’endroit idéal !

Tout d’abord, il faut fournir un endroit confortable et chaud pour dormir. Le chien est souvent plus fatigué que d’habitude et cherchera à se reposer, éventuellement au calme. S’il vit en groupe, il faut donc lui fournir la possibilité de s’isoler. Dans tous les cas, ne forcez pas ses choix de lieux (même s’ils vous paraissent étranges !).

Les balades seront données à volonté : ne pas hésiter à les raccourcir, et faire attention à ce qu’il ne s’épuise pas. Mais laissez votre chien s’adapter à sa convenance, le maintenir enfermé s’il est en forme serait délétère aussi. Comme chez nous, les réactions à la maladie sont variables d’un individu à l’autre, il faut apprendre à gérer en fonction de son tempérament !

L’aromathérapie est particulièrement indiquée chez un chien à l’appareil respiratoire sensible, l’odorat étant souvent affecté. Cela joue notamment sur la prise alimentaire : on voit parfois le chien ignorer son aliment habituel car il ne le reconnaît plus.

Trop peu d’études viennent documenter ce domaine vaste et complexe, retenez juste que le chien perçoit les odeurs d’une manière inimaginable pour nous, et qu’il faut donc essayer les thérapies disponibles en tenant compte de ses préférences. Ne pas hésiter à en essayer plusieurs, sous conseils avisés, et à prendre du recul par rapport à une éventuelle efficacité (en essayer d’autres en cas d’échec notamment). C’est un domaine encore en pleine exploration. Mais il existe aujourd’hui une grande variété de parfums disponibles, par exemple dans le petfood, permettant de stimuler efficacement l’appétit avec de nouvelles odeurs !

Enfin, l’appétit est justement le facteur à surveiller de près : en cas de diminution ou perte d’appétit, il ne faut pas hésiter à appeler votre vétérinaire, afin d’en discuter avec lui. De bons conseils pourront souvent suffire pour une affection bénigne, mais un animal qui ne mange pas devient plus faible et son état s’emballe souvent à ce moment : une perte d’appétit durable (plus de 24-48h pour un chien adulte) doit inquiéter et déclencher une consultation rapidement.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire

https://wamiz.com/