Le chien serait capable de faire progresser votre enfant en lecture


Ce n’est pas la première fois qu’on parle que les chiens sont une aide précieuse pour la lecture des enfants. Grâce à cet animal, un enfant ne sent le stress quand il fait une erreur, car le chien n’a aucun jugement. Cela permet donc d’améliorer la lecture du jeune lecteur en apprentissage.
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Le chien serait capable de faire progresser votre enfant en lecture

 

Pratique courante aux Etats-Unis, les chiens qui encouragent les enfants à s'améliorer en lecture

Connaissez-vous cette pratique populaire aux Etats-Unis qui consiste à encourager les enfants à lire à côté d’un chien ? Une méthode qui permet à l’enfant d’avoir confiance en lui.

De nombreuses recherches montrent qu’un enfant qui est un grand consommateur de livres obtiendra de meilleurs résultats scolaires. Pour aider ces derniers à s’améliorer dans le domaine de la lecture, on fait de plus en plus souvent appel aux chiens.

Mais pourquoi les canidés ? Tout simplement parce qu’un chien constitue un public sans jugement et c’est souvent un être avec lequel on se sent bien. Donc si l’enfant fait une erreur, le chien ne le reprendra pas et il pourra continuer à s’entraîner et donc prendre confiance en lui.

Encourager l’enfant à lire près d’un chien 

Par « faire la lecture à des chiens », on veut simplement dire : encourager les enfants à lire à côté d’un chien. C’est une méthode existant depuis 1999 aux Etats-Unis, à travers le programme Reading Education Assistance Dogs et elle se répand depuis à d’autres pays.

Le toutou a un effet apaisant sur les gens d’où son utilité en tant que chien de thérapie. Le stress est présent au travail mais aussi dans les écoles primaires, les enfants peuvent vite se sentir sous pression et ma gérer celle-ci. L’apprentissage de la lecture pour les plus petits est une activité scolaire primordiale qui peut être source d’angoisses.

Le chien intervient pour encourager l’élève à s’améliorer et rendre cette activité plus agréable. Ainsi, l’enfant peut trouver la motivation nécessaire pour poursuivre ses efforts et sans jugement de la part de l’autre, prendre confiance en lui petit à petit.

Au Royaume-Uni, cette technique s’est de plus en plus popularisée. Par exemple, Tony Nevett et son Lévrier Danny interviennent dans de nombreuses écoles anglaises et leur présence a eu un impact positif non seulement sur la lecture mais aussi sur le bien-être et le comportement général des enfants ayant des besoins variés.

 

https://wamiz.com/

Au lieu de passer votre temps sur les réseaux sociaux, vous pourriez lire 200 livres par an


     

    Ce billet remet un peu les pendules à l’heure sur le temps passé sur Internet, réseaux sociaux et autres activités avec les téléphone mobiles, ordinateurs, tablettes … Moi-même, je lisais beaucoup, et pourtant lire à plusieurs points positifs pour nous.
    Nuage

     

    Au lieu de passer votre temps sur les réseaux sociaux, vous pourriez lire 200 livres par an

    Quelques ingrédients bien dosés suffisent pour devenir un lecteur assidu. | iam Se7en via Unsplash CC License by

    Quelques ingrédients bien dosés suffisent pour devenir un lecteur assidu. | iam Se7en via Unsplash CC License by

    Repéré par Clément Lasserre

    Mais cela demande plusieurs ajustements.

    Repéré sur Quartz

    Les écrans de smartphones et de télévision ont envahi notre quotidien. Surveiller l’activité sur les réseaux sociaux et alimenter ses propres comptes est devenu une activité quasi à plein temps. Mais si ce temps dédié aux écrans était consacré à la lecture, vous pourriez lire 200 ouvrages par an.

    Dans un post sur Medium, Charles Chu décrit sa propre expérience et son changement de vie. Un parcours scolaire idéal, de bonnes notes, des recommandations, l’université, un travail de rêve. Tout a changé pour lui à la lecture de ce conseil de l’homme d’affaires américain Warren Buffett:

    «Lisez 500 pages par jour. C’est comme cela que la connaissance fonctionne. Cela s’accumule, comme un intérêt composé. Chacun d’entre vous peut le faire, mais je garantis que peu le feront».

    Sans parvenir totalement à cet objectif, Charles Chu a lu entièrement 400 ouvrages en l’espace de deux ans.

    A posteriori, il affirme que la lecture lui a offert le courage de voyager, des modèles inspirants et la conviction qu’il fallait qu’il quitte son job. Comme Warren Buffett, Charles Chu soutient que tout le monde peut parvenir à lire autant. Il suffit simplement d’un peu de mathématiques et de bons outils.

    Tout le monde peut y arriver

    Un Américain moyen lit environ 400 mots par minute. Un livre qui n’est pas de la fiction contient environ 50.000 mots. Prenons une calculatrice.

    • 200 livres * 50.000 mots = 10 millions de mots

    • 10 millions de mots / 400 mots par minute = 25.000 minutes

    • 25.000 minutes / 60 = 417 heures

      Pour lire 200 livres en une année, il faut donc allouer 417 heures de son temps à cette activité.

      Dit comme cela, le chiffre peut paraître impressionnant. Mais il faut le mettre en perspective avec d’autres données sur la consommation moyenne. En un an, un Américain lambda consacre 705 heures aux réseaux sociaux et 2.737,5 à regarder la télévision. Ces 3.442,5 heures représenteraient plus de 1.600 œuvres lues.

      Pour Charles Chu, le plus important est la façon dont on met en œuvre ce changement d’habitude. Il préconise d’abord de modifier son environnement en supprimant les distractions. Finis les raccourcis inutiles sur son écran de smartphone. Avoir une étagère remplie de bouquins prêts à être ouverts est déjà un bon début. Ensuite, il est nécessaire d’établir une routine dans laquelle la place est donnée à la lecture. Enfin, il conseille d’utiliser plusieurs formats: papier, téléphone, audio…

      http://www.slate.fr/

      Une nouvelle police de caractères vous aide à vous souvenir de ce que vous lisez


      Il semble qu’avec une nouvelle police de caractères qui a été créée aiderait a mieux se souvenir ce que nous lisons, car il fait travailler le cerveau pour décoder chaque mot lu.
      Nuage

       

      Une nouvelle police de caractères vous aide à vous souvenir de ce que vous lisez

       

      police écriture

      Sans Forgetica, une police de caractères mise au point pas des chercheurs qui permettra de mieux vous souvenir de ce que vous lirez. Crédits : SANSFORGETICA.RMIT

      par Brice Louvet

      Une équipe de chercheurs annonce avoir mis au point une toute nouvelle police de caractères permettant de se souvenir plus facilement de ce que nous lisons. L’idée générale ? Un peu de difficultés, mais pas trop non plus.

      Appelée Sans Forgetica, des chercheurs de l’Université australienne du Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT) expliquent avoir fondé cette nouvelle police de caractères sur le principe d’apprentissage dit de “difficulté souhaitable”. L’idée n’est pas de proposer une police parfaitement lisible qui implique un travail cognitif assez faible, ni une police trop compliquée qui serait illisible. Il s’agit de trouver le juste milieu : une police qui ne présente que quelques obstacles à la lecture. Le travail cognitif est alors approfondi, permettant ainsi de mieux se rappeler de ce que nous avons lu, les textes étant plus facilement “gravés” dans la mémoire.

      «Dans de nombreux cas les lecteurs ne font que regarder le texte sans créer de mémoire de trace. De même, si ce que la personne lit est en grande partie illisible, le cerveau ne peut pas traiter les informations pour les conserver», explique Janneke Blijlevens, du RMIT Behavioral Business Lab, et principale auteure de l’étude.

      Pour en arriver à cette police de caractères, les chercheurs en ont testé plusieurs sur 400 étudiants. Il en ressort que contrairement aux autres “Sans Forgetica” est suffisamment “difficile” pour que les lecteurs s’attardent un peu plus longtemps sur chaque mot, mais pas assez pour les amener à renoncer.

      Cette petite dose de difficulté dans la lecture de chaque mot permettrait ainsi de stimuler nos capacités mémorielles.

      Comme l’explique John Aggleton, professeur de neuroscience cognitive à l’Université de Cardiff, au Pays de Galles, «la mémoire n’est pas un processus passif. Pour cette raison, une simple exposition à l’information ne garantit pas une mémoire durable, dit-il. La mémoire fonctionne mieux lorsque nous sommes activement impliqués dans l’information, car nous devons en traiter le sens».

      Une agence marketing propose aujourd’hui une police similaire à Times New Roman, mais 5 à 10% plus large, permettant ainsi de remplir le nombre de pages exigé pour un devoir par manque de connaissances. Désormais, certain·e·s pourront donc adopter une stratégie différente : mieux apprendre. Pour les intéressé·e·s, Sans Forgetica peut d’ores et déjà être utilisée sur votre ordinateur (cliquez ici).

      Source

      https://sciencepost.fr/

      Le Saviez-Vous ► Les symptômes de la cataracte: ce que vous devez savoir


      C’est important de faire vérifier ses yeux pour prévenir certains troubles de visions.
      Nuage

       

      Les symptômes de la cataracte: ce que vous devez savoir

       

      Symptôme de la cataracte: la vision devient floue.

      ISTOCK/PICK-UPPATH

      Hana Hong, Sélection du Reader’s Digest

      Signalée par une opacification partielle ou totale du cristallin, la cataracte touche plus de 2,5 millions de Canadiens. La plupart des cas ne sont pas détectés avant un stade avancé car cette affection est indolore et la perte de vision, progressive. Voici ce qu’il faut en savoir.

      Vision voilée ou floue

      La cataracte peut provoquer une baisse générale de vision ou rendre embrouillée une zone précise du champ visuel.

      « Une vision floue en est le principal symptôme, affirme Rosa Braga-Mele, du département d’ophtalmologie de l’Université de Toronto. La plupart des patients se plaignent d’une baisse de vision, mais la cataracte peut se faire discrète – certains ne s’en rendent pas compte immédiatement. »

      Comme il est difficile de la distinguer d’autres maladies, le glaucome notamment. Consultez votre optométriste si vous éprouvez un des symptômes suivants.

      Perception moins vive des couleurs

      En raison de l’opacification de l’œil, les couleurs deviennent de plus en plus ternes. Par exemple, les blancs apparaissent plus jaunes. Mais ce changement est tellement progressif que la plupart ne le remarquent qu’après l’opération de la cataracte.

      « Les patients affirment alors souvent ne pas se souvenir avoir vu des couleurs aussi vives. Nous leur rendons la vue des couleurs de leur jeunesse », explique Michael Nordlund, de l’Institut de l’œil de Cincinnati.

      Symptôme de la cataracte: les petits caractères sont difficiles à lire.

      Shutterstock

      Difficulté à lire les petits caractères

      Le cristallin fonctionne comme -l’objectif d’un appareil photo : il concentre la lumière dans la rétine et permet de distinguer clairement les objets proches comme lointains. Il est principalement composé d’eau et de protéines qui sont agencées de sorte à laisser la lumière les traverser. Comme la cataracte cause une agglutination de ces protéines, les petits caractères peuvent devenir difficiles à discerner. La méthode de Batespeut vous aider à corriger les problèmes de vision et calmer les migraines.

      Difficulté à conduire de nuit

      La cataracte rend difficile l’équilibre des contrastes entre l’obscurité et les lumières vives de la circulation. Aussi, la plupart des personnes atteintes ont du mal à conduire de nuit. Si vos yeux sont très sensibles aux phares et aux lampadaires, ou si vous peinez à lire les panneaux, faites-vous examiner, conseille Kirsten North, optométriste à Ottawa.

      Sensibilité à la lumière et éblouissement

      Certaines sources lumineuses en sont venues à vous déranger ? Vous supportez difficilement lampes, phares de voitures et lumière du soleil ? C’est que leur éclat se diffuse comme un halo, car la cataracte disperse une grande partie de la lumière qui pénètre dans l’œil.

      Symptôme de la cataracte: la vision est double.

      Shutterstock

      Vision double

      La diplopie, plus connue sous le terme de vision double, peut être un autre symptôme silencieux de la cataracte – il ne faut pas la confondre avec celle qui est causée par un mauvais alignement des yeux. Dans son cas, le problème se produit même avec un œil fermé.

      https://www.selection.ca/

      Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture


      Il semble que les jeux vidéo d’actions aident à l’apprentissage, la lecture et la mémorisation. Devrait-on délaisser la manière conventionnelle ? Heureusement non ! Cela pourrait par contre développer des jeux éducatifs, c’est donc à suivre
      Nuage

       

      Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture

       

      Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture

      Le 2 janvier 2018

      Les jeux vidéo ne seraient pas si néfastes. Selon des chercheurs du CNRS, ils développeraient les capacités d’attention des enfants et favoriseraient leur apprentissage de la lecture.

      Les effets positifs des jeux vidéo

      De nombreuses études ont cherché à montrer que les jeux vidéo avaient des effets négatifs sur les joueurs : addiction, violence, exclusion sociale, troubles du sommeil, surpoids… Pourtant, ces dernières années, ils tendent à être réhabilités car ils auraient aussi des effets positifs. Ils amélioreraient le développement des facultés d’apprentissage, de mémorisation, de raisonnement. Ils permettraient également aux enfants d’évacuer leur agressivité et de retrouver leur confiance en eux.

      Dernier effet positif en date : les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture. Une étude publiée le 6 novembre 2017 dans la revue Nature Scientific Report, réalisée par des chercheurs du laboratoire de Psychologie et neurocognition du CNRS en collaboration avec des équipes espagnoles, montre que les joueurs de jeux vidéo d’action ont de meilleures performances en lecture.

      Les joueurs de jeux vidéos sont plus attentifs que les non-joueurs

      Les chercheurs ont comparé les performances en lecture de joueurs de jeux vidéo d’action et de non-joueurs. Les enfants devaient lire des mots inventés qui apparaissaient sous forme de flash à l’écran. Résultats : les joueurs de jeux vidéo lisent correctement un plus grand nombre de mots que les non-joueurs.

      La raison se trouve dans un mécanisme commun à la lecture et aux jeux vidéo : l’empan visuo-attentionnel. Il correspond au nombre d’informations visuelles que l’on peut traiter simultanément en un seul regard.

      D’après les scientifiques cette expérience montre que les joueurs de jeux vidéo d’action ont des « capacités supérieures d’attention visuelle ».

      Ainsi, selon l’étude, « La pratique des jeux vidéo d’action confère donc de meilleures capacités de lecture et de traitement visuel simultané aux joueurs. Ils sont alors capables d’identifier plus de lettres simultanément dans la séquence d’un mot et ainsi de le lire plus efficacement ».

      Mais pas question pour les chercheurs de prôner l’utilisation des jeux vidéo !

      Leur objectif est plutôt « d’utiliser leurs propriétés pour la création de jeux à visée éducative ».

      Une expérimentation est actuellement en cours avec des élèves de l’académie de Grenoble, qui jouent régulièrement avec un jeu vidéo d’action conçu spécialement pour entraîner leur empan visuo-attentionnel. Les résultats sont attendus pour l’été 2018.

      Perrine de Robien

      https://www.passeportsante.net

      Pour développer le cerveau de bébé, lisez-lui les bons livres au bon moment


      Souvenirs, souvenirs ! La routine du dodo avec une histoire quand gardait mon neveu David .. Puis quand mes enfants étaient petits ainsi que Mlle quand je la gardais pour le soir et la nuit. Encore une histoire, une dernière !!! Des chercheurs ont fait des recherches sur le sujet des livres d’histoire pour le développement cognitif et langagier et sans surprise cela a un très bon impact autant chez les jeunes enfants ainsi que les bébés. Mais chaque livre doit être au goût de l’enfant et adapté à leur âge. De plus nommés les personnages à un impact vraiment bénéfique pour eux
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      Pour développer le cerveau de bébé, lisez-lui les bons livres au bon moment

      Pause lecture | Neeta Lind via Flickr CC License by

      Pause lecture | Neeta Lind via Flickr CC License by

      Lisa S. Scott —

      Tous les ouvrages se valent-ils dans la découverte du langage, ou votre choix fait-il une différence pour votre enfant?

      Aux États-Unis, diverses initiatives comme le programme Reach Out and Read fournissent des livres aux parents lors de leurs visites de suivi chez le pédiatre, et de nombreux professionnels de l’éducation et de la santé soulignent l’importance de lire des histoires à ses enfants pour accompagner leur développement.

      Ce message est bien reçu par les parents, conscients de l’importance de cette habitude. Un rapport de synthèse du centre de recherche Child Trends, par exemple, indique que 55% des 3-5 ans avaient droit à leur histoire quotidienne en 2007. D’après le ministère de l’Éducation américain, ce rituel familial avait lieu au moins trois fois par semaine en 2012 pour 83% des enfants de cette tranche d’âge.

      Mais ce que cette recommandation ne nous dit pas, c’est que le contenu peut être tout aussi important que la pratique elle-même. Tous les ouvrages se valent-ils dans la découverte du langage, ou votre choix fait-il une différence? Les meilleurs livres pour bébés sont-ils les mêmes que pour les tout-petits?

      Quel livre de chevet pour bébé?

      Pour aider les parents en quête de la meilleure expérience de lecture pour leur progéniture, mon laboratoire de recherche en psychologie a mené une série d’études sur l’apprentissage des bébés. L’un de nos objectifs était de mieux comprendre l’impact de la lecture partagée sur le développement cognitif et comportemental.

      Même les plus petits aiment qu’on leur fasse la lecture. Maggie Villiger, CC BY-ND

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      Les chercheurs s’accordent sur les bienfaits de cette lecture partagée pour le développement de l’enfant. Leur lire des histoires dès le plus jeune âge a un impact positif sur leur développement cognitif et langagier: vocabulaire plus étendu, amélioration des compétences qui faciliteront l’entrée en lecture, et progrès dans l’apprentissage conceptuel.

      Ces temps de partage améliorent aussi fréquemment la qualité de la relation parent-enfant en favorisant les interactions réciproques. Enfin, cette pratique vous assure un moment de tendresse quotidien, ce qui n’est pas à négliger!

      Des études récentes ont montré que la qualité et la quantité de la lecture partagée avec un petit enfant influait sur la richesse de son futur vocabulaire, ses compétences en lecture et sa capacité à écrire son prénom. En d’autres termes, plus les parents lisent de livres différents et y consacrent de temps, plus les avantages seront nets chez l’enfant de quatre ans.

      Cette découverte majeure est l’une des premières à mesurer les effets positifs de l’introduction de la lecture dès le plus jeune âge. Mais de nombreuses questions restent en suspens, notamment sur le type d’ouvrages les plus à même de susciter des interactions plus riches et un meilleur apprentissage.

      Les casques EEG permettent aux chercheurs d’enregistrer l’activité cérébrale de leurs petits sujets. Matthew Lester, CC BY-ND

      Bébé au labo

      Dans le cadre de notre enquête, mes collègues et moi-même avons suivi des enfants en bas âge tout au long du deuxième semestre de leur vie. Lorsque leurs parents leur montraient des livres où figuraient des visages ou des objets nommés individuellement, ils apprenaient davantage, généralisaient ces acquis à de nouvelles situations et montraient des réponses cérébrales plus spécialisées. Ce n’était pas le cas des livres qui ne comportaient aucune légende, ou une légende commune pour chaque image. L’apprentissage dès la petite enfance débouchait également sur des bénéfices au bout de quatre ans.

      Notre étude la plus récente sur le sujet, financée par la National Science Foundation, vient d’être publiée dans la revue Child Development. En voici les grandes lignes.

      Lors d’une première étape en laboratoire, nous avons observé le niveau d’attention prêté par des enfants de six mois à des personnages qui leur étaient inconnus. Les réactions de leur cerveau étaient mesurées par électroencéphalographie (EEG). Les petits portaient un casque constitué d’un réseau de 128 capteurs, qui enregistraient l’électricité naturellement émise par l’activité cérébrale à travers leur cuir chevelu. Nous avons donc pu suivre ces réactions neuronales pendant que les enfants observaient des images affichées sur un écran d’ordinateur, ce qui nous a permis de récolter des informations sur leurs connaissances et leur capacité à faire la différence entre les personnages qu’on leur montrait.

      Les systèmes de suivi du regard permettent aux chercheurs de savoir où va l’attention des enfants. Matthew Lester, CC BY-ND

      Noms distincts

      Grâce à des instruments dédiés, nous avons aussi analysé leurs mouvements oculaires afin de mesurer leur durée d’attention et de repérer les parties des images sur lesquelles ils se concentraient le plus.

      Les données collectées lors de cette première visite nous ont servi de point de comparaison pour évaluer les mesures suivantes, prises après avoir laissé aux familles des livres sur ces mêmes personnages.

      Exemple de pages d’un livre montré aux petits sujets, où chaque personnage avait un nom. Lisa Scott

      Nos sujets étaient répartis en trois groupes. Dans le premier, les parents ont lu aux petits des livres contenant six personnages qui leur étaient inconnus, et dont chacun avait un nom. Le deuxième groupe disposait des mêmes livres, mais les personnages y étaient tous désignés par le même nom, choisi au hasard (Hitchel, par exemple). Le reste des familles, notre groupe contrôle, n’a rien lu de particulier pendant la durée de l’étude.

      Au bout de trois mois, nos volontaires sont revenus au laboratoire pour une nouvelle mesure de l’attention portée aux personnages par les enfants. Le résultat: seuls ceux qui avaient reçu des livres où les personnages portaient des noms distincts avaient fait des progrès. L’activité cérébrale des bébés ayant appris une variété de noms témoignait également de leur capacité à faire la différence entre les différents personnages. Ces effets n’apparaissaient pas chez les enfants du groupe contrôle, ni ceux dont les livres ne comportaient que des dénominations génériques.

      Ces conclusions suggèrent que les enfants sont capables dès le plus jeune âge de faire appel à des représentations mentales pour découvrir le monde qui les entoure, et que la lecture partagée est un outil très efficace pour soutenir leur développement dans la première année de leur vie.

      Le meilleur livre pour un enfant dépend en grande partie de son âge. Penn State, CC BY-NC-ND

      Adapter ses choix pour optimiser les bienfaits

      Alors, quelles implications pour les parents désireux de rendre leur temps de lecture le plus utile possible? D’abord, tous les livres ne se valent pas. On ne lira pas la même chose à un enfant de 6 ou de 9 ans et à un bambin de 2 ans. De même, à 4 ans, quand on se prépare à apprendre à lire seul, les besoins sont encore différents. Autrement dit, pour que la lecture puisse porter ses fruits, il faut choisir les bons ouvrages au bon moment.

      Pour ce qui est des nourrissons, les livres qui nomment différents personnages peuvent fournir une expérience de meilleure qualité, avec les bénéfices pour l’apprentissage et le développement cérébral que nous avons constatés. Chaque enfant étant unique, les parents doivent avant tout trouver le livre qui intéressera le plus leur bambin.

      Ma fille adore la série Pat the Bunny, ainsi que les histoires d’animaux du type Cher Zoo. Quand certains personnages n’avaient pas de nom, nous leur en donnions un.

      Il est possible que les livres qui nomment leurs personnages vous forcent tout simplement à parler davantage. On sait qu’il est essentiel de parler aux bébés pour assurer leur bon développement. Notre conseil aux parents de tout-petits: intégrez la lecture partagée dans vos habitudes quotidiennes, et donnez un nom aux personnages! Pour les guider dans leur fantastique découverte du monde, parlez à vos bambins le plus et le plus tôt possible, et appuyez-vous sur les histoires pour vous y aider.

      The ConversationTraduit de l’anglais par Guillemette Allard-Bares pour Fast for Word.

      La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

      http://www.slate.fr

      Le Saviez-Vous ► 5 bienfaits santé de la lecture


      Les livres doivent faire partie de nos vies, car la lecture apporte des bienfaits pour la santé physique et mentale. Autant chez les adultes que chez enfants. Pour les enfants, même s’ils ne savent pas encore lire, manipuler des livres, imaginer les histoires d’après les images apportent pour eux une grande imagination et ma petite-fille Ana-Jézabelle passe maître à se raconter des histoire et c’est beau à voir
      Nuage

       

      5 bienfaits santé de la lecture

      5 bienfaits santé de la lecture

      5 bienfaits santé de la lecture

      Lire est excellent pour la santé, mentale, émotionnelle et même physique. Vous en doutez ? Voici plusieurs bonnes raisons d’ouvrir un livre.

      Savez-vous qu’aux Etats-Unis, certains ont décidé de soigner leurs congénères… par la lecture. Ces bibliothérapeutes ne sont pas encore nombreux, et leur spécialité n’est pas reconnue par l’université. Certes. Mais il n’empêche, l’idée que lire est bon pour la santé ne date pas d’hier.

      Pour preuve, voici quelques exemples de bienfaits.

      La lecture est antistress

      Selon des chercheurs de l’Université britannique de Sussex (Canada), il faut environ six minutes au lecteur pour être dans un état d’apaisement, une fois la lecture commencée. Quels sont les signes physiques constatés lors de la lecture ? Une baisse de la tension musculaire et du rythme cardiaque. Clotilde, 43 ans, business woman qui court à longueur de journée, le constate :

      « j’ai des journées de folie où je cours tout le temps. Mon temps de lecture, le soir, dans mon lit, est un moment indispensable où j’ai l’impression que mon corps s’apaise et revient à la normale. »

      Pour vivre plus longtemps

      Vivre plus longtemps en lisant ? Là encore, des scientifiques se sont penchés sur la question. Une étude menée par l’université de Yale révèle que lire plus de 3h30 par semaine permettrait de prolonger l’espérance de vie de plus de 20 % sur douze ans.

      Lire développe la sensibilité et l’empathie

      Développer la sensibilité, l’empathie, pouvoir se mettre à la place de l’autre… Voici autant de belles qualités que l’on peut développer en ayant le nez penché sur un livre. C’est d’ailleurs ce que des chercheurs ont constaté chez des enfants qui lisaient Harry Potter. Ceux qui s’identifiaient au héros de la saga avaient davantage de facilité pour ressentir de l’empathie face à une personne marginalisée.

      La lecture permet d’éveiller les bébés

      Les pédiatres américains recommandent aux parents de lire des histoires à voix haute au bébé, même tout petit. Les raisons ? Cela lui apprend un vocabulaire plus riche, développe ses sens et permet de passer un moment de proximité avec son papa ou sa maman.

      Le chemin du bonheur

      La lecture rend heureux, et ce sont nos lecteurs qui en parlent le mieux. Récemment, sur notre page Facebook, nous vous avons demandé pourquoi vous aimiez lire. Les mots revenus le plus souvent ?

      « Pour me détendre, pour m’évader, pour m’instruire… »

      Laissons le mot de la fin à Marie-Françoise qui témoignait ainsi : « Il y a au moins 20 raisons qui font que j’aime lire : en voici quelques-unes. En lisant, je voyage, je rêve, j’apprends, je réfléchis, je m’évade, je me repose, je profite… Savoir lire est l’une des magies de ma vie. À la fin de mon C.P. j’avais reçu un livre en guise d’un prix quelconque, ce fut le premier et depuis, j’ai toujours eu un livre ouvert pas loin de moi. »

      Auteur:  Clara Ousset-Masquelier

      http://www.santemagazine.fr/

      Croire


      En fait, c’est l’ignorance qui ne manque pas, on croit n’importe quoi sans vraiment vérifier, on accepte qu’une partie de la vérité ou simplement, on aime mieux se faire une idée meublée par des légendes urbaines, des mensonges
      Nuage

       

      Croire

       

       

      Vivre sans lire c’est dangereux. Cela t’oblige à croire ce que l’on te dit

      Mafalda

      Le Saviez-Vous ► Quand lire au lit était une activité dangereuse et subversive


      Il fut un temps, il y a quelques siècles en Europe, la lecture était jugée comme dangereux pour la moralité et la mortalité. À l’époque que l’électricité n’existait pas, on lisait la nuit à la chandelle, donc possibilité d’incendie. Sans compter que lire voulait dire s’isoler, qui pouvait aussi entrainer des plaisirs solitaires et que les femmes (Hé oui, encore les femmes) pouvait négliger leurs obligations sociales
      Nuage

       

      Quand lire au lit était une activité dangereuse et subversive

       

      Une fille lisant son livre dans un lit | https://www.flickr.com/photos/141735806@N08/ via Flickr CC License by

      Une fille lisant son livre dans un lit | https://www.flickr.com/photos/141735806@N08/ via Flickr CC License by

      Repéré par Galaad Wilgos

      Repéré sur The Atlantic

      En Europe au XVIIIe siècle, lire au lit était considéré comme une activité dangereuse pour soi et ses objets, mais surtout comme une menace à la morale et à la cohésion de la vie en communauté.

      En 1831, rappelle The Atlantic, les serviteurs de Lord Walsingham l’ont retrouvé calciné jusqu’à l’os dans son lit, méconnaissable et ne ressemblant plus en rien à un être humain. The Family Monitor supputa qu’il était mort de causes assez folkloriques: il devait sans doute être mort, affirmèrent ses éditeurs, en s’endormant pendant qu’il lisait dans son lit.

       L’édito utilisait cet exemple comme mise en garde face «au danger et au désastre le plus effroyable» qu’était le fait de ramener un livre dans son lit –à l’époque quasi-synonyme de mort par le feu en raison des bougies requises pour lire la nuit. Au lieu de ça, il fallait prier pour se préserver des dangers physiques comme du mal.

      Le lien établi entre moralité et mortalité n’était pas si incongru, puisque les bougies pouvaient faire brûler les draps des lits, puis brûler la maison ou au moins l’endommager. Cependant, c’était surestimer l’effet de ces flammes noctures, puisque des 29.069 feux enregistrés à Londres entre 1833 et 1866, seuls 34 avaient été attribués au fait de lire dans son lit –autant que les chats. Alors pourquoi les gens se sentaient-ils menacés?

      Une menace à l’ordre social

      Il faut comprendre ces peurs en prenant en compte le contexte social et historique de l’époque: avant le XVIIe, lire était une activité collective et orale. Lire un livre dans son lit impliquait de savoir lire, avoir les moyens de se payer un livre et d’avoir sa propre chambre.

      The Atlantic rappelle que, la nuit, «même la royauté n’avait pas la vie privée que les dormeurs contemporains considèrent comme acquise», des servants pouvaient en effet dormir à leurs côtés.

      C’est vers le XVIIe siècle que lire devient une activité solitaire moins inhabituelle, notamment grâce à l’invention de l’imprimerie. Au même moment, la chambre à coucher change. D’une pièce collective, tant chez les pauvres que chez les riches, elle devient un lieu où s’isoler, notamment avec l’apparition du lit baldaquin qui permettait de fermer les rideaux.

      Cet isolement inquiéte à l’époque, à cause de la transgression possible lorsque l’on est à l’abri des regards. Ainsi, Thomas Laqueur, historien auteur de Solitary Sex, fait un lien direct entre ces inquiétudes du XVIIIe siècle et la vision de la masturbation comme une menace publique. Les romans, comme la masturbation, créaient des «compagnons d’oreiller» alternatifs et étaient condamnés par peur que cette autonomie individuelle puisse mener à la perte de l’ordre moral. Or ces changements dans la façon de lire et de dormir ont promu l’indépendence nécessaire à l’émergence des idées des Lumières, continue The Atlantic, alors que la lecture orale et collective obligeait chacun à se confronter à une figure d’autorité.

      La crainte émerge que la lecture et le fait de dormir seul ne fassent céder certains à une vie fantaisiste menaçant la vie en collectivité. Notamment les femmes qui pouvaient en oublier leurs obligations sociales en laissant aller leur imagination en lisant de la fiction… La société ne semble pourtant pas aujourd’hui ébranlée par toutes ces personnes qui lisent seules.

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