Le Saviez-Vous ► Et si la Terre s’était mise à tourner dans l’autre sens ?


 

Une bonne question ? Si la Terre tournerait de l’autre sens, la face du monde serait tout autre. L’Amérique du Nord serait probablement un pays en voie développement avec ses déserts arides et l’Afrique une végétation luxuriante ..
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Et si la Terre s’était mise à tourner dans l’autre sens ?

 

Crédits : iStock

par Brice Louvet

La Terre tourne dans la même direction que le Soleil depuis sa formation il y a environ 4,5 milliards d’années.

Mais que ce serait-il passé si elle s’était mise à tourner dans l’autre sens ?

Selon une simulation informatique présentée plus tôt ce mois-ci à l’European Geosciences Union qui se déroulait en Autriche, les déserts couvriraient l’Amérique du Nord, des dunes arides remplaceraient les étendues de la forêt amazonienne d’Amérique du Sud, et des paysages luxuriants et verdoyants s’épanouiraient de l’Afrique centrale au Moyen-Orient.

Au cours de l’orbite d’une année de la Terre autour du Soleil, celle-ci effectue une rotation complète sur son axe – du Pôle Nord au Pôle Sud – toutes les 24 heures, tournant à une vitesse d’environ 1 670 km/h (qui est mesurée à équateur). Sa direction de rotation est dite « prograde », c’est-à-dire d’Ouest en Est, commune à toutes les planètes de notre système solaire – exceptées Vénus et Uranus.

Au fur et à mesure que la Terre tourne, la poussée et la traction de son impulsion façonnent les courants océaniques qui, avec les vents atmosphériques, produisent une gamme de modèles climatiques autour du globe. Ces modèles entraînent des précipitations abondantes dans les jungles humides ou détournent l’humidité des zones desséchés, par exemple.

Pour étudier comment le système climatique de la Terre est affecté par sa rotation, les scientifiques ont récemment modélisé une version numérique de la rotation de la Terre, mais en sens inverse.

La rotation semble ici conserver toutes les caractéristiques majeures de la topographie, comme les tailles, les formes et les positions des continents et des océans. Cette nouvelle configuration permet en revanche au courants océaniques et aux vents d’interagir différemment avec les continents, générant dans le monde entier des conditions climatiques entièrement nouvelles.

Dans l’ensemble, les chercheurs ont découvert qu’une Terre en rotation d’Est en Ouest était une Terre plus « verte ». Pour preuve, la couverture mondiale du désert passe d’environ 42 millions de kilomètres carrés à environ 31 millions de kilomètres carrés. Les herbes ont germé sur la moitié des anciennes zones désertiques, et les plantes ligneuses ont émergé pour couvrir l’autre moitié. Cependant, les déserts sont apparus là où ils n’ont jamais été vus auparavant : dans le sud-est des États-Unis, dans le sud du Brésil et en Argentine ainsi qu’au nord de la Chine.

L’inversion de la rotation a également permuté les tendances du vent global, apportant des changements de température aux régions subtropicales et aux latitudes moyennes. Les zones occidentales des continents se sont refroidies, lorsque les frontières orientales se sont réchauffées, et les hivers sont devenus nettement plus froids dans le nord-ouest de l’Europe.

Les courants océaniques ont également changé de direction, réchauffant les frontières orientales des mers et refroidissant les frontières occidentales, rapportent les chercheurs pendant la conférence. La circulation méridienne atlantique (AMOC), un important courant océanique régulant le climat dans l’Atlantique, s’est éteint pour finalement refaire surface dans le nord de l’océan Pacifique, transportant de la chaleur vers l’est de la Russie. Dans ce cas de figure, la modification des courants marins dans l’océan Indien a également permis aux cyanobactéries de dominer la région, ce qu’elles n’ont jamais réussi à accomplir avec la rotation actuelle.

Source

http://sciencepost.fr/

Pendant que l’Europe grelotte, l’Arctique a trop chaud


Si vous avez des contacts avec des gens de l’Europe, comme les Français, ceux-ci parlent de grand froid ces jours-ci. Étrangement, il fait plus chaud dans mon coin de pays, c’est plus chaud qu’en France. Mais pire encore, l’Arctique elle, c’est plus chaud qu’en Europe. Les changements climatiques font un monde à l’envers
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Pendant que l’Europe grelotte, l’Arctique a trop chaud

 

«Des températures positives près du pôle Nord en... (Photo Brian Battaile archives USGS via AP)

«Des températures positives près du pôle Nord en hiver ont été relevées quatre fois entre 1980 et 2010 (…) Elles ont à présent été relevées au cours de quatre des cinq derniers hivers», explique à l’AFP Robert Graham, climatologue à l’Institut polaire norvégien.

PHOTO BRIAN BATTAILE ARCHIVES USGS VIA AP

 

MARLOWE HOOD, LAURE FILLON
Agence France-Presse
Paris

Alors que l’Europe grelotte sous une vague de froid tardive, le pôle Nord a connu un pic de chaleur avec des températures 30 degrés au-dessus des normales saisonnières, un phénomène exceptionnel qui s’inscrit sur fond de réchauffement de l’Arctique.

Le thermomètre a affiché jusqu’à -35 °C dans certaines régions du centre de la Russie dimanche, -12 °C en Pologne ou encore -10 °C dans l’est de la France. Pendant ce temps, le pôle Nord, plongé dans l’obscurité permanente de la nuit polaire, enregistrait des températures positives grâce à des vagues d’air doux.

Il s’est produit «une situation de blocage anticyclonique sur le nord de la Scandinavie (…) avec une remontée d’air doux de l’Islande vers le pôle Nord d’un côté et de l’autre côté de l’anticyclone, des descentes d’air froid de l’Oural et de la Russie occidentale vers l’Europe de l’Ouest», a expliqué mardi à l’AFP Etienne Kapikian, prévisionniste chez Météo-France. «Le pic de douceur sur le pôle Nord et la vague de froid sur l’Europe sont directement liés», poursuit-il.

Résultat, «on estime qu’il a fait à peu près zéro degré Celsius au niveau du pôle Nord», a indiqué M. Kapikian, selon les estimations obtenues par modélisation, car aucune station météorologique n’est implantée dans cette zone.

Pour avoir une mesure plus précise, il faut aller à l’extrême nord du Groenland, où «on a relevé dimanche 6,2 °C», ajoute Etienne Kapikian. «C’est une valeur exceptionnelle, à peu près 30 °C au-dessus des normales de saison, voire 35 °C pour cette mesure très précise», poursuit-il.

Réduction de la banquise

S’agit-il d’un épisode exceptionnel ? Oui, mais pas tant que ça, répondent les scientifiques.

«Des températures positives près du pôle Nord en hiver ont été relevées quatre fois entre 1980 et 2010 (…) Elles ont à présent été relevées au cours de quatre des cinq derniers hivers», explique à l’AFP Robert Graham, climatologue à l’Institut polaire norvégien.

«On a un hiver exceptionnel sur l’Arctique, l’hiver précédent l’avait déjà été et on ne prend pas trop de risque en disant que le suivant le sera. (…) La tendance de fond est très claire (…) c’est le réchauffement de l’Arctique», renchérit Etienne Kapikian.

Ce phénomène est-il pour autant attribuable au dérèglement global du climat ? «Il est difficile de dire qu’un événement est lié au réchauffement climatique. Mais cette tendance que nous voyons, un Arctique chaud, un continent froid, peut être liée au changement climatique», répond Marlene Kretschmer, climatologue à l’Institut de Potsdam pour la recherche sur le changement climatique.

Ces épisodes de hausse des températures ne sont pas une bonne nouvelle pour la banquise, dont la surface n’a jamais été aussi réduite pour la saison depuis le début des mesures il y a plus de 50 ans.

Autour de l’archipel norvégien de Svalbard, à l’est du Groenland, la surface de glace mesurée lundi était de 205 727 km2, soit moins de la moitié de la superficie moyenne sur la période 1981-2010, selon des données norvégiennes.

De façon plus globale, les climatologues estiment probable de voir l’océan Arctique libre de glace d’ici à 2050 pendant l’été.

http://www.lapresse.ca

Voici le brise-glaces de croisière


C’est bien le tourisme, mais il y a des endroits qu’on devrait éviter à cause de la fragilité de l’environnement. Un navire de croisière qui serait aussi un brise-glace pour visiter Antarctique, Arctique, les banquises, a des prix que seuls les riches qui s’ennuient peuvent se payer, m’apparait grotesque. Étant donné que les glaces fondent, et la fragilité de la faune qui dépend de glaces aura-t-il un effet négatif. Les tourismes respecteront-ils cet environnement ?
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Voici le brise-glaces de croisière

PONANT

La maquette du futur brise-glaces

Ce navire hors norme, une première mondiale, pose tout de même de sérieuses questions.

Jérôme Stern Journaliste

C’est une première mondiale, hors norme: la compagnie de croisière française Ponant met en chantier un bateau inédit, capable d’emmener au Pôle Nord des touristes en mal de découvertes originales. Beaucoup de luxe et rares ours blancs au catalogue.

Toujours à l’affût de nouveautés, la compagnie de croisière de luxe française Ponant basée à Marseille du groupe Artémis-Pinault, spécialiste de bateaux de taille humaine (moins de 135 cabines) après tout juste avoir mis à l’eau quatre nouveaux navires eux aussi originaux (un salon sous marin permet de voir les fonds), lance en chantier un projet fou, fou, fou, un brise-glaces pour touristes argentés qui ont déjà tout vu, tout fait. Histoire d’aller naviguer dans des zones où personne, ou presque, ne va et ne peut aller: Pôle Nord et Pôle Nord magnétique, banquise arctique, mers de Wedell, Ross ou d’Urville en Antarctique.

Cette motorisation, elle aussi unique, lui permettra d’aller aussi bien en avant qu’en arrière en cas de forte prise de glace.

Le futur bateau qui sera opérationnel en 2021 est long de 150m, large de 28m, d’une jauge de 30 000 GT avec 135 cabines avec balcon (brrrr!), soit 270 passagers et 187 membres d’équipage. Il comportera deux restaurants, deux bars, deux piscines (extérieures !), deux hélicoptères et 16 embarcations semi-rigides histoire de débarquer sur la banquise. Comme la compagnie se veut « écoresponsable », le navire non encore baptisé aura une propulsion hybride, un peu de fuel léger et beaucoup de gaz naturel liquide (GPL) avec pas mal de batteries d’appoint ce qui lui permettra de naviguer en autonomie plus d’une grosse semaine. Cette motorisation, elle aussi unique, lui permettra d’aller aussi bien en avant qu’en arrière en cas de forte prise de glace.

PONANT

Problèmes économique et environnemental

Ce navire hors norme, une première mondiale, pose tout de même de sérieuses questions. D’abord la pertinence économique: vu le coût annoncé de construction de 270 millions d’euros (le double d’un des bateaux récents de la compagnie) soit 412 millions de dollars canadiens, auxquels s’ajoutent les frais divers conséquents (ravitaillement, assurances, etc.), les tarifs déjà élevés de Ponant devraient s’envoler. Aujourd’hui, le seul bâtiment qui emmène 128 touristes et 140 membres d’équipage au Pôle Nord deux-trois fois l’an, le brise-glace russe doté de deux réacteurs nucléaires « 50 ans de la Victoire » facture ses cabines spartiates entre 28 000 et 45 000 euros par personne depuis Paris ou Montréal (44 000 à 67 000 dollars canadiens). Rentabilité oblige, on ose imaginer combien Ponant facturera ses offres nettement plus prestigieuses et plus aventureuses.

Autre problématique, le réchauffement climatique, encore plus évident en Arctique qu’en Antarctique (le Pôle Nord est nettement plus chaud que le Pôle Sud, car il se situe au niveau de la mer en plein océan qui agit comme un réservoir de chaleur) pourrait libérer les glaces et rendre un peu moins attrayant ce type d’aventures. La superficie de la banquise (eau de mer gelée à -1,86°c) a diminué de 45% en quinze ans et les experts tablent sur sa quasi-disparition estivale pour 2025/30. Déjà qu’il n’y a rien à voir de particulier au Pôle Nord même, que de la glace blanche à l’infini et du froid (de 0°C en été à -40°C en hiver), si ce n’est l’idée d’y être, de rejoindre tous les fuseaux horaires en un seul endroit, de se prendre en photo-inoubliable-unique (encore que déjà près de 5000 personnes y passent chaque année !) et que les ours blancs, eux aussi en voie d’extinction, ne vont pas jusque là, pas plus que phoques, baleines ou narvals… Reste qu’un tel navire peut faire découvrir d’autres lieux autrement plus vivants: visiter les Inuit du Groenland en nuit d’hiver, parcourir l’Ile d’Ellesmere jusqu’au cap Colombia ou approcher, verre de vin chaud à la main, les grands manchots empereurs qui, contrairement à leurs plus petits cousins Adélie, jugulaire ou Papou amateurs de la Péninsule, ne vivent que dans l’Antarctique profond.

DR ©savelyev.pav

Passage du Nord Est

La première exploration du Pôle Nord a donné lieu à une vive contestation, entre deux Américains, Peary en 1908 et Cook en 1909 qui auraient maquillé leur trajet, contrairement à l’expédition enfin reconnue de Amundsen-Nobile qui survole le lieu en ballon en 1926. Depuis un sous-marin américain a pointé au 90° nord en 1959 et un premier bateau de surface russe y a accosté en 1977. Et le 2 août 2007, un drapeau russe a été planté à 4.261 m de profondeur. Car si cette zone immédiate en vertu du droit international n’appartient à aucun pays, les 5 états limitrophes (Russie, Canada, Norvège, États-Unis et Danemark-Groenland) au-delà des 200 miles marins leur appartenant sont particulièrement attentifs à pouvoir exploiter l’Arctique, riche en gisements de gaz, de pétrole, de minerais. Déjà, un premier brise-glace méthanier russe « Christophe de Margerie » (du nom du patron de Total disparu dans un accident d’avion) a été inauguré cette année pour transporter du GPL entre Norvège et Corée, gagnant ainsi deux semaines de navigation par rapport au transport classique via le canal de Suez. De plus en plus nombreux sont les navires de fret qui empruntent désormais le passage du Nord-Est libéré d’une grande partie de ses glaces. Le Soléal de Ponant a été le premier navire de croisière à avoir traversé en 2015 le passage du Nord Ouest depuis le Groenland à la Sibérie en passant par la mer de Baffin, le golfe de la Reine Maud, la mer de Beaufort, les iles Diomède: la compagnie entend bien faire figurer le passage du Nord-Est dans ses prochains catalogues. Au prix fort ?

DR

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Arctique, Antarctique : quelles sont les différences ?


Antarctique, Arctique les différences sont notables. Par l’emplacement évidemment ainsi que la température, l’environnement, la population humaine et animale. Avec les changements climatiques cependant risque d’avoir beaucoup de changements dans ces lieux reculés
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Arctique, Antarctique : quelles sont les différences ?

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Arctique, antarctique. Pôle nord, pôle sud. Mais au-delà de cette localisation géographique, existe-t-il de réelles différences entre les deux ?

Entre l’Arctique et l’Antarctique, on peut parfois s’y perdre. Ces deux endroits de la planète situés aux antipodes l’un de l’autre présentent de nombreuses différences.

Le terme arctique vient du grec arktos qui signifie ours. Dans l’antiquité, les navigateurs prenaient la direction de la Grande Ourse et de la Petite Ourse pour s’y rendre. Celles-ci brillent en effet toujours au-dessus de l’horizon nord.

Arctique et Antarctique : des différences géologiques

Il faut avant tout noter que l’Antarctique constitue un continent à part entière. Situé du côté du pôle sud de notre planète, il est recouvert de glace à quelque 98 %. Les limites de l’Arctique, quant à elles, sont plus floues. Le territoire entoure le pôle nord et s’étend sur plusieurs continents puisqu’il intègre six pays bordant l’océan Arctique : le Canada, les États-Unis, le Groenland (Danemark), la Russie, la Norvège et l’Islande. On y ajoute parfois aussi une partie de la Suède et de la Finlande. Et l’Arctique est essentiellement composé d’un océan gelé que l’on nomme banquise.

En Antarctique, on trouve essentiellement des paysages montagneux et quelques volcans surplombant l’océan. L’Arctique est plus plat, même s’il présente aussi quelques paysages alpins.

 

Le manchot empereur est l’un des symboles de l’Antarctique. © MemoryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain

Le manchot empereur est l’un des symboles de l’Antarctique. © MemoryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain

Des populations différentes

Très peu d’espèces animales peuplent l’Antarctique et toujours en colonies, comme les célèbres manchots empereurs. Idem concernant les humains. Vous n’y trouverez guère que quelques scientifiques installés là le temps de leurs recherches.

En Arctique en revanche vivent de nombreuses espèces animales : le renard, le renne, le morse, le phoque et bien sûr, le fameux ours polaire ! Des peuples indigènes (les Inuits, les Lapons, etc.) se sont également adaptés aux conditions climatiques difficiles qui y règnent.

Température : lequel est le plus froid ?

C’est en Antarctique qu’ont été relevées les températures les plus froides jamais enregistrées sur Terre. Le résultat d’une combinaison de facteurs : l’altitude, le faible ensoleillement, l’isolement par un courant océanique et le pouvoir réfléchissant de la glace qui recouvre le continent. Si sur les côtes, la température moyenne est de -10 °C, à l’intérieur des terres, elle atteint -20 °C à 1.000 m d’altitude et -55 °C à Vostok qui se trouve à 3.500 m d’altitude.

En Arctique, même si parfois le thermomètre descend bien bas — jusqu’à -70 °C enregistrés à North Ice —, la moyenne annuelle se situe autour des -10 °C. Notamment parce que les amplitudes annuelles — différences de températures entre l’été et l’hiver — peuvent être importantes. Et depuis quelques années, les températures moyennes enregistrées ne cessent de grimper. Ainsi en novembre 2016, elles plafonnaient à 15 à 20 °C au-dessus des normales saisonnières : -5 °C au lieu de -25 °C !

COP21 : La banquise Arctique disparait à une vitesse inquiétante La Nasa étudie depuis la fin des années 1970 la calotte polaire arctique. À l’aide d’images satellites et de graphiques, des chercheurs ont pu reconstituer l’évolution de la glace au cours des années. Il semblerait qu’elle fonde à vive allure… La banquise pourrait même disparaître en été à partir de 2016.

http://www.futura-sciences.com/

VÉRIFIÉ: Ce n’est pas arrivé cette semaine


J’aime bien quand on fait mention des nouvelles véhiculés sur le Web s’ont révisé pour permettre de démêler entre le vrai et le faux. Car même si les sites qui aiment déformer la vérité et disent souvent que les nouvelles sont fausses, d’autres les partages comme si elles étaient vraies.
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VÉRIFIÉ: Ce n’est pas arrivé cette semaine

 

NEW YORK Vérification faite par l’Associated Press, et contrairement à ce que vous pouvez avoir lu ou entendu ailleurs, voici quelques-uns des événements les plus extraordinaires qui ne se sont pas produits cette semaine…

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FAUX: Un mystérieux sous-marin allemand de la Deuxième Guerre mondiale est découvert dans les Grands Lacs

EN FAIT: Les plongeurs n’ont pas trouvé un U-Boat allemand au fond du lac Ontario en dépit d’une histoire publiée l’an dernier par le World Daily News Report et reprise ailleurs. Le WDNR admet être un site de canulars. Le texte porte à penser que le sous-marin pourrait avoir coulé pendant la bataille (fictive) de Niagara Falls. Les photos qui accompagnent le texte sont en réalité celles d’un sous-marin soviétique rouillé et de deux plongeurs qui ont participé à une expédition française au pôle Nord en 2010.

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FAUX: La PM britannique Theresa May dit que les pédophiles devraient eux aussi pouvoir adopter des enfants

EN FAIT: Le texte de Neon Nettle s’inspire d’un article rédigé en 2010 par un professeur de droit qui demandait à Mme May, qui était à ce moment ministre de l’Intérieur, de relâcher les règles qui empêchaient les prédateurs sexuels de s’occuper des enfants. Mme May avait précédemment ordonné une révision des règles de vérification des antécédents des adultes qui entraient en contact régulier avec des enfants n’étant pas les leurs, mais la porte-parole de Mme May à ce moment avait dit qu’il n’était pas question de permettre à des pédophiles d’adopter.

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FAUX: Que dit Adam Sandler au sujet des mormons?

EN FAIT: Le comédien n’a pas pris la défense des mormons lors d’un récent podcast, malgré ce que peuvent raconter de multiples sites maquillés pour ressembler à des sites de nouvelles locales. Le texte prétend que M. Sandler a dit que les mormons sont des «gens décents», quand un intervieweur a commencé à les dénigrer. Tous les sites préviennent que leurs textes sont des canulars.

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FAUX: Le tueur de Charlottesville était un partisan de Hillary financé par Soros

EN FAIT: James Fields fils, qui est accusé de meurtre pour avoir foncé avec sa voiture sur des manifestants à Charlottesville, en Virginie, a appuyé Donald Trump pendant la dernière campagne présidentielle, a dit son ancien enseignant à l’Associated Press. Le site GoFundMe a confirmé avoir retiré «de multiples campagnes» pour venir en aide à Fields; aucune n’était financée par le milliardaire George Soros, qui est fréquemment ciblé par les sites de canulars. Les histoires reprises par des sites comme YourNewsWire affirment que l’arrestation de Fields fait partie d’un plan pour déclencher une guerre civile.

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FAUX: Le président Trump a congédié les 14 juges fédéraux musulmans

EN FAIT: Aucun musulman n’est juge au niveau fédéral et le président Trump n’aurait de toute manière pas l’autorité de les congédier. Le président Barack Obama avait proposé la candidature d’un avocat musulman, Abid Qureshi, pour devenir juge fédéral, mais il n’a pas été confirmé par le Sénat. Le canular repris par As American As Apple Pie et d’autres ajoutent que M. Trump a utilisé la «clause d’évacuation» — qui n’existe pas — pour se débarrasser des juges.

http://journalmetro.com/

Il fait chaud en Arctique cet automne


L’Arctique connait des records de chaleur causés par le réchauffement climatique et probablement par El Niño. Cette fonte de la banquise provoquera des réactions à l’ensemble de la terre
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Il fait chaud en Arctique cet automne

PHOTO : NASA

À la mi-novembre, le thermomètre indiquait près de zéro degré Celsius au pôle Nord, soit 20 °C au-dessus de la moyenne. Les données des quatre dernières semaines montrent en outre qu’il est resté de 9 °C à 12 °C au-dessus de la normale.

RADIO-CANADA AVEC AGENCE FRANCE-PRESSE

Les données recueillies par l’Institut météorologique danois (DMI) montrent sans équivoque que la région de l’Arctique connaît cet automne des températures records et un recul sans précédent de la banquise.

Une situation qui pourrait bien se répéter en raison des changements climatiques et avoir un impact sur l’ensemble de la planète. Il faut noter que l’Arctique se réchauffe déjà deux fois plus vite que le reste du globe.

Le centre américain de données sur la neige et la glace (NSIDC) affirme qu’à la fin de l’été l’étendue des glaces arctiques était déjà la 2e plus faible jamais enregistrée (4,14 millions de km2), après celle de 2012.

En octobre, elle n’était remontée qu’à 6,4 millions de kilomètres carrés, soit un tiers de moins que la moyenne de 1981-2010. Cela représente la plus faible superficie pour cette saison depuis le début des relevés satellitaires, en 1979.

C’est un record remarquable. Il peut être lié aussi à l’aléa de la météo, mais c’est le type de choses auxquelles on s’attend de toute façon dans un climat qui se réchauffe.

Valérie Masson-Delmotte climatologue et coprésidente du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat

El Niño montré du doigt

La situation cette année serait due non seulement aux changements climatiques, mais également au courant cyclique El Niño qui a un effet sur la chaleur des vents et des océans. En fait, le phénomène s’auto-entretient : la fonte de glace est une conséquence de la chaleur, mais elle en est aussi une cause.

La banquise a un rôle d’isolant, qui empêche la chaleur de l’océan (-2° près du pôle) de passer vers l’atmosphère, préservant ainsi un air froid. À l’inverse, l’absence de glace favorise le transfert de chaleur de l’océan vers l’air. Cela fait partie des cercles vicieux du climat.

Pour Martin Stendel, chercheur au DMI, le réchauffement cumulé de l’océan ces années passées est l’effet du dérèglement du climat.

Vu le réchauffement océanique, la reprise de la glace intervient de plus en plus tard et la fonte de plus en plus tôt. […] De la glace ancienne disparaît. Elle n’a plus le temps de se reconstituer et de retrouver une épaisseur suffisante pour tenir l’été. […] C’est la spirale vers le bas.

Martin Stendel

Les scientifiques estiment qu’à moyen terme, l’océan Arctique sera libéré des glaces l’été et regagnera seulement une fine banquise l’hiver. Pour certains, cela pourrait se produire dès 2030.

Parmi les nombreux impacts des changements climatiques, la seule fonte de la cryosphère arctique (ensemble des glaces à la surface de la Terre) a des conséquences majeures.

En effet, la banquise régule la température terrestre par son effet miroir l’été, permettant, par la blancheur de sa surface, de renvoyer le rayonnement solaire dans l’atmosphère. Son recul amplifie le réchauffement global et l’accentue particulièrement sur les continents voisins.

De plus, la fonte a des effets sur la densité de l’eau de mer, car ce rejet supplémentaire de sel agit sur la formation des grands courants océaniques profonds.

http://ici.radio-canada.ca/

Le pôle Nord s’éloigne de Montréal


Ce n’est pas la première fois que le nord de la planète change d’endroit, et il semble que ce soit le cas que le Pôle Nord qui prend une autre direction
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Le pôle Nord s’éloigne de Montréal

 

Le réchauffement de la planète fait fondre les... (PHOTO BRENNAN LINSLEY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS)

Le réchauffement de la planète fait fondre les deux calottes polaires, affectant la distribution de la masse de la planète.

PHOTO BRENNAN LINSLEY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

MATHIEU PERREAULT
La Presse

L’Angleterre est en train de nous voler le pôle Nord. Le coupable :  le réchauffement de la planète.

Avant 2000, le pôle Nord se dirigeait, lentement mais sûrement, vers Montréal. Depuis, il va plutôt vers Greenwich, en Angleterre. La fonte des calottes polaires arctique et antarctique explique ce changement de direction, selon Surendra Adhikari, de la NASA, auteur principal d’une étude publiée hier dans la revueScience Advances.

« Depuis le changement de millénaire, le pôle a changé de direction », explique M. Adhikari, en entrevue depuis le Jet Propulsion Laboratory, en Californie. « C’était une énigme. Nous proposons pour la première fois le mécanisme physique en cause. »

Les deux pôles sont les endroits où l’axe de rotation de la Terre – rotation qui nous donne le jour et la nuit – croise sa surface. Cet axe de rotation change avec la distribution de la masse de la planète.

À partir de données sur le pôle magnétique datant de 1899, M. Adhikari et un collègue ont calculé que le déplacement du pôle Nord a fait un virage de 75 degrés il y a une quinzaine d’années. Il est aussi deux fois plus rapide qu’auparavant. Ce déplacement connaît des variations annuelles importantes, mais sur une base de 10 ans, la direction et la vitesse étaient relativement constantes au cours du XXe siècle, selon le géologue américain. Les mesures de la position du pôle Nord sont précises à trois centimètres près.

IMPACTS SUR LES PRÉCIPITATIONS

Le réchauffement de la planète fait fondre les deux calottes polaires, affectant la distribution de la masse de la planète, explique M. Adhikari. Les précipitations ont aussi été affectées par les changements climatiques, ce qui change la quantité d’eau stockée par les continents.

« La fonte des calottes polaires explique environ la moitié du changement de direction du pôle, et les modifications concernant la quantité d’eau stockée par les continents, l’autre moitié. »  – Surendra Adhikari, chercheur à la NASA

Les changements dans les régimes des vents et des courants marins ont aussi une petite influence sur le déplacement du pôle Nord.

Auparavant, le déplacement du pôle Nord était surtout affecté par un autre changement climatique, survenu il y a plusieurs dizaines de milliers d’années : la disparition du glacier Laurentien, qui a recouvert une bonne partie de l’Amérique du Nord il y a 20 000 à 95 000 ans.

« Après la disparition du glacier Laurentien, le sol a rebondi, un mouvement qui continue jusqu’à ce jour », explique M. Adhikari.

Ce modèle théorique permettra de mieux comprendre et prédire les précipitations et les sécheresses, affirme le géologue californien.

« Le mouvement du pôle Nord permettra de mieux comprendre l’intensité, la durée et l’amplitude géographique des anomalies de précipitations. »

http://www.lapresse.ca/e

On a découvert une forêt tropicale au pôle nord


Quelque part en Norvège, il y a un endroit que l’on conserve des semences qui proviennent de partout dans le monde. Et dans cette même région qu’une forêt est sortie du passé de quelque 400 millions d’années.
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On a découvert une forêt tropicale au pôle nord

 

Représentation de la forêt du Svalbard. Dr Chris Berry - Cardiff University

Représentation de la forêt du Svalbard. Dr Chris Berry – Cardiff University

Par Joël Ignasse

Des chercheurs britanniques ont déterré d’anciennes forêts fossiles sous les glaces de l’Arctique. Elles sont vieilles de 400 millions d’années.

SVALBARD. Des forêts fossilisées, avec des souches d’arbres intactes, ont été découvertes au Svalbard, un archipel norvégien situé dans l’océan Arctique. Elles ont été identifiées et décrites par Chris Berry, membre de l’école de la Terre et dessciences océaniques de l’Université de Cardiffdans la revue Geology.

« Ces forêts fossiles nous montrent à quoi ressemblaient la végétation et les paysages dans la région de l’Equateur il y a 380 millions d’années, alors que les premiers arbres commençaient à apparaître sur Terre », explique Chris Berry.

À l’époque, les terres qui forment actuellement le Svalbarg étaient effectivement situées pratiquement sur la ligne de passage de l’Equateur, avant que la dérive des continents ne les entraîne vers le grand nord.

Les arbres lycopodes, acteurs d’un changement climatique majeur

Représentation artistique de la forêt de lycopodes. Crédit Chris Berry, Cardiff University.

Les chercheurs ont analysé des dizaines de pièces fossiles afin de déterminer à quoi ressemblait la forêt il y a 380 millions d’années, au Dévonien. Leurs résultats indiquent qu’elle était majoritairement composée d’arbres lycopodes : ils atteignaient probablement quatre mètres de hauteur et poussaient serrés les uns contre les autres avec un écart d’environ 20 centimètres entre chaque plant.

GRENIER.

« Au cours de la période du Dévonien, il est largement admis qu’il y a eu une énorme baisse du niveau de dioxyde de carbone dans l’atmosphère » poursuit Chris Berry.

Cette forte diminution de la concentration en CO2 a provoqué une chute des températures et probablement une période de glaciation rapide qui est une des causes de l’extinction du Dévonien. Celle-ci a vu la disparition du trois quarts des espèces peuplant la planète.

« L’évolution de la végétation et l’apparition d’arbres de grande taille est la cause la plus probable de cette baisse spectaculaire de dioxyde de carbone. Les plantes absorbent en effet le CO2 par photosynthèse pour fabriquer leurs tissus » explique le chercheur. Le Svalbard est actuellement un des territoires peuplés situé le plus au nord de la planète (environ 2500 habitants vivent là-bas). C’est aussi le lieu où sont stockées des centaines de milliers de semences dans le cadre de l’initiative de préservation de la biodiversité Global Seed Vault. »

C’est incroyable d’avoir découvert une des premières forêts de l’histoire à l’endroit même actuellement utilisé pour sauvegarder la biodiversité de la Terre » conclut Chris Berry.

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Des milliers de milliards de microplastiques emprisonnés dans l’Arctique


La plastique, un matériau utilisé partout, et ce, dans tous les domaines se retrouvent dans les océans. Et ce,  a en plusieurs formats dont des particules minuscules qui se retrouvent piégé dans les glaces ou le froid est roi. Avec les changements climatiques, des conséquences feront sûrement un grand tord aux animaux aquatiques
Nuage

 

Des milliers de milliards de microplastiques emprisonnés dans l’Arctique

 

« Sunset in the Arctic » par NASA Goddard Photo and Video | FlickR licence cc by

Par Andréa Fradin

«Nous avons réussi à polluer la planète entière. Il n’y a plus aucun endroit préservé.»

C’est l’amer constat que dresse auprès de l’agence Bloomberg Rachel Obbard, chercheure à l’université de Darmouth (Etats-Unis), après avoir analysé la concentration de microplastiques en Arctique.

Dans une étude à lire dans Earth’s Future, elle et son équipe décrivent l’abondance de ces minuscules bouts de plastiques, au diamètre généralement pas plus gros que cinq millimètres, dans les glaces du Pôle Nord.

Souvent décrite comme une zone préservée de toute pollution, l’Arctique compte en réalité des milliards et des milliards de ces composants plastiques qui sont facilement «emprisonnés dans la glace quand l’eau gèle», explique Bloomberg, du fait de leur légéreté qui leur permet de flotter à la surface des océans.

En provenance de certains produits cosmétiques, des résidus vestimentaires qui s’échappent de nos machines à laver ou de débris plastiques plus conséquents, 38 à 234 particules de microplastiques ont été retrouvées par mètre cube de glace que les chercheurs ont étudié.

Ce qui signifie, en clair, que si le réchauffement climatique s’opère selon les dernières prévisions en cours, «dans les dix prochaines années, 2.040 trillions [soit 2 millions de milliards] de mètres cubes de glace vont fondre», préviennent les chercheurs.

Qui ajoutent:

«Et si tout cela contient le taux de concentration le plus faible [de microplastiques observé par les chercheurs], cette fonte pourrait entraîner la libération de milliers de milliards de pièces de plastique.» 

Comme le soulignent les scientifiques, il est difficile de prévoir l’impact qu’auront ces particules sur l’environnement et les chaînes alimentaires des espèces. Cette pollution préoccupe néanmoins et fait l’objet de nombreuses études: ainsi la célèbre expédition Tara, du nom du voilier océanographique, étudie depuis longtemps ce phénomène dans différentes mers du globe.

Le navire s’apprête d’ailleurs à faire une observation en Méditerranée, où «le plastique sous forme de fragments invisibles à l’oeil nu est aujourd’hui bien présent […] au point de modifier la chimie de la mer», alerte Gaby Gorsky, le directeur scientifique de Tara Méditerranée, sur Sciences et Avenir.

Plus visible et tout aussi préoccupante, la «soupe plastique», du nom donné à cette nappe de détritus de la taille de la France formée dans le Pacifique Nord, a d’ores et déjà des «implications écologiques désastreuses», écrivions-nous en 2009, telle que l’intoxication des albatros.

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