Le Saviez-Vous ► Dix faits insolites sur les dinosaures


Que savons-nous des dinosaures ? Certaines choses, il reste encore beaucoup à apprendre sur eux. En plus des points qu’on savait sur eux dans le passé, viennent affirmer ou infirmer les connaissances sur eux
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Dix faits insolites sur les dinosaures

 

On sait finalement peu de choses sur les dinosaures. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que ce peu que nous savons est souvent erroné !

Vous pensez par exemple que le T-rex est une machine à tuer hyper-perfectionnée ? Vous allez être étonné… Vous voyez les dinosaures comme de gros lézards ? Et s’ils ressemblaient finalement plus à de gros poulets à plumes ? Découvrez les 10 informations les plus insolites sur les dinosaures.

Le T-rex, un prédateur… lent

 

Le T-rex qui, selon la légende, était un prédateur hors pair, était en réalité plutôt lent. Il ne courrait qu’à 30 kilomètres-heure. Pas mal pour un animal de 6 tonnes mais pas non plus spectaculaire pour un soi-disant « roi de la vie animale ». Osborn, l’auteur de ces mots, et Brown s’étaient en fait empressés de faire du « paléo-show » pour vernir leur réputation. À la décharge de la bête, elle pouvait tout de même arracher jusqu’à 35 kilos de viande fraîche en un coup de mâchoire !

© Courtesy of Vlad Konstantinov

Un tiers des dinosaures n’aurait jamais existé

 

Sur toutes les espèces de dinosaures connues, une sur trois serait une illusion… C’est la conclusion à laquelle ont abouti le célèbre paléontologue John Jack Horner et son collègue Mark B. Goodwin. Des différences morphologiques marquées entre jeunes et adultes auraient induit en erreur les paléontologues. Certaines espèces ne seraient donc pas distinctes.

© Courtesy of Caren Carr, http://www.karencarr.com

Les dinosaures avaient des plumes !

 

La découverte d’un fossile de dinosaure en Chine suggère que les dinosaures ressemblaient davantage à de grands oiseaux qu’à d’imposants lézards à la peau écailleuse. Ce fossile, celui d’un dinosaure carnivore bipède, vieux de 128 millions d’années et haut de 90 centimètres, fournit la première preuve de l’existence de dinosaures recouverts de véritables plumes, comme celles d’oiseaux modernes. Il s’agit du premier fossile de dinosaure non-volant trouvé avec de telles plumes. Il suggère du même coup que l’évolution vers les plumes modernes a commencé avant l’émergence des oiseaux.

Photo : Archéoptéryx. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures pouvaient nager

 

Les dinosaures pouvaient nager. Du moins, c’est probable. La découverte s’est faite en examinant des couches de sédiments en grès, déposées il y a environ 125 millions d’années au fond d’un lac situé dans l’actuel bassin de Cameros, en Espagne. La couche date donc du Crétacé inférieur et elle contient une piste de 15 mètres de long. On y distingue une série d’empreintes en forme de S, d’environ 15 centimètres de large et 50 de long qui font penser à des griffures. Au total, il y a six paires de telles empreintes. L’allosaure représenté ici a peut-être laissé ces traces au fond du lac.

© Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures avaient des cancers

 

Des chercheurs ont analysé, grâce à un appareil portable à rayons X, 10.000 vertèbres de dinosaures provenant de plus de 700 spécimens de musées d’Amérique du Nord. Un seul groupe aurait souffert de tumeur : les hadrosaures ou dinosaures à bec de canard. L’équipe a trouvé 29 tumeurs dans les os provenant de 97 individus de ce groupe d’herbivores de la période du Crétacé.

Les tumeurs les plus courantes étaient des hémangiomes, tumeurs bénignes des vaisseaux sanguins, présents chez 10 % des humains. L’edmontosaurus, qui mesurait 3,5 mètres, a été la seule espèce chez laquelle a été retrouvée une tumeur maligne.

© DP

Les dinosaures étaient plus grands que prévu

 

En utilisant un « facteur de correction du cartilage », les scientifiques ont pu montrer que certains dinosaures comme le tyrannosaure n’auraient été plus grands que de quelques centimètres, alors que le tricératops et le brachiosaure auraient gagné au moins 10 % en taille, soit au moins 30 centimètres pour un brachiosaure de 13 mètres. Cela a directement un impact sur le poids des dinosaures, qui a donc aussi été sous-évalué.

© Marmelad, Tedd Marshall, http://www.marshalls-art.com, CC by-sa 2.5

Les crocodiles comme Supercroc mangeaient les dinosaures

 

Il y a cent millions d’années, là où se trouve aujourd’hui le Sahara, vivait un monde de crocodiles. Certains étaient de taille modeste mais le plus grand, Sarcosuchus imperator, atteignait environ 12 mètres et devait peser 8 tonnes. Les Anglo-Saxons aiment l’appeler « Supercroc ». Ce géant n’est pas un inconnu, le Français Philippe Taquet l’a découvert en 1964. La trouvaille de l’équipe menée par Paul Sereno, qui travaille pour le National Geographic, et Hans Larsson, de la McGill University de Montréal, n’est donc pas une surprise.

Mais elle n’est pas la seule. Depuis 2000, ces paléontologistes explorent le Sahara en plusieurs endroits, notamment au Niger et au Maroc. Dans ces sites qui, il y a cent millions d’années, se situaient au cœur d’un continent unique, le Gondwana, en train de se morceler, l’équipe a exhumé cinq autres espèces de crocodiliens, dont trois étaient inconnues de la science. Pour poursuivre l’habitude des surnoms, les découvreurs les ont baptisées « Boarcroc », « Ratcroc », « Dogcroc », « Duckcroc » et « Pancakecroc ». Leurs découvertes font l’objet d’une publication scientifique dans la revue Zookeys mais aussi d’un reportage sur la chaîne de télévision du National Geographic, intitulé When Crocs Ate Dinosaurs (« Quand les crocodiles mangeaient les dinosaures », diffusé le 21 novembre 2009).

Photo : Paul Sereno avec ses crocodiles sahariens. Supercroc lui sert d’accoudoir. Boarcroc (Croc Sanglier) est en haut à droite, Pancakecroc (Croc Galette) en bas à droite. Les petites têtes, en bas à gauche, sont, respectivement, Ratcroc, Dogcroc et Duckcroc.

© Mike Hettwer et National Geographic

La disparition des dinosaures a fait grandir les mammifères

 

Après la grande extinction du mammifère Permien-Trias (il y a environ 252 millions d’années) et en quelques dizaines de millions d’années, les premiers dinosaures et les premiers mammifères apparaissent sur Terre. Les dinosaures vont rapidement s’imposer et bloquer aussi bien la diversification que la croissance en taille des mammifères. Ce n’est que lorsque l’astéroïde 298 Baptistina provoque leur extinction massive qu’une explosion radiative évolutive se produira chez les mammifères.

Un groupe de paléontologues, biologistes (spécialistes de l’évolution) et de macroécologistes mené par Felisa Smith (de l’université de New Mexico) vient de confirmer qu’à partir de la crise KT (entre Crétacé et Tertiaire, ou cénozoïque, il y a 65 millions d’années) se produit sur tous les continents une croissance de la taille des nouvelles espèces de mammifères. Ce serait donc bien grâce à la disparition des dinosaures que des géants comme le baluchithère ont pu fouler le sol de la Planète bleue.

© Courtesy of Karen Carr, http://www.karencarr.com

Dinosaures : plus ils sont gros, plus ils sont chauds !

 

Les dinosaures étaient-ils à « sang chaud » ou à « sang froid » ? Selon Jamie Gillooly et ses collègues de l’université de Gainesville, en Floride, qui publient les résultats de leurs travaux dans Plos Biology, tout dépendait de leur taille !

Il ressort de leur étude que plus les dinosaures étaient imposants, plus leur température était élevée. La raison ? Le rapport entre la surface de contact avec l’extérieur et le volume de leur corps diminuait, ce qui leur permettait de mieux « stocker » la chaleur. Un phénomène qui prenait de l’ampleur dès lors que le poids d’un dinosaure dépassait les 600 kilogrammes. Ainsi, Jamie Gillooly et ses collègues de l’université de Gainesville ont établi que les espèces les plus petites avaient une température d’environ 25 °C, donc sensiblement proche de celle de leur environnement, tandis que celle du corps du Brontosaure de 13 tonnes atteignait les 41 °C !

Photo : argentinosaurus. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Le T-rex avait une cervelle d’oiseau !

 

On ne sait toujours pas exactement si les Tyrannosaurus rex, souvent dénommés de façon abrégée des T-rex, étaient de redoutables prédateurs ou de simples charognards. Les paléontologues sont en revanche sûrs qu’ils devaient avoir, véritablement, des « cervelles d’oiseaux » et pas seulement parce que les oiseaux sont les derniers dinosaures vivants et de proches cousins des T-rex. En effet, des moulages internes ont révélé depuis longtemps que le cerveau de ces animaux formidables qui vivaient au Crétacé en Amérique du Nord était vraiment minuscule, et pas seulement si on compare sa taille à celle de son corps.

L’image provient d’une des vidéos 3D du crâne de T-rex. En couleurs, on voit les différentes cavités.

© Ohio University College of Osteopathic Medicine

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Une baleine sauve une biologiste d’un requin tigre


C’est assez spécial comme comportement des baleines à bosse. On peut comprendre que par instinct que les baleines se protègent entre elles des requins. Mais à protéger un humain, c’est étonnant. C’est ce qu’une baleine à bosse a fait pour protéger une biologiste qui travaille pour protéger les baleines, et cette fois-ci, ce sont les baleines qui l’ont protégé d’un requin-tigre
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Une baleine sauve une biologiste d’un requin tigre

 

Christophe Da Silva

Pour Nan Hauser, cette scène serait le premier cas enregistré de protection d’humains par des baleines contre des requins.

« J’ai passé les dernières 28 années à protéger les baleines, et jusqu’à maintenant, je ne savais même pas qu’elles me protégeaient », a avoué la biologiste.

La scène s’est déroulée près des îles Cook, dans le Pacifique Sud. Sur les images, la biologiste Nan Hauser nageait avec une baleine à bosse et n’a pas vu le requin tigre d’environ trois mètres de long s’approcher d’eux.

« Elle n’a pas arrêté de me pousser »

C’est alors que la baleine à bosse de 25 tonnes a protégé la femme, la recouvrant de ses nageoires. Le mammifère marin a même soulevé Nan Hauser sur son dos à la surface de l’eau.

« Je n’étais pas sûre de ce que la baleine faisait quand elle s’est approchée de moi et elle n’a pas arrêté de me pousser pendant plus de 10 minutes. Cela semblait être des heures », a confié Nan Hauser au journal The Independent.

Question d’instinct

Pour Nan Hauser, qui assure qu’une seconde baleine tentait aussi de repousser le requin, c’est la preuve de l’instinct des baleines à protéger les autres êtres vivants.

« J’ai passé les dernières 28 années à protéger les baleines, et jusqu’à maintenant, je ne savais même pas qu’elles me protégeaient », a conclu la biologiste.

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Les astronautes ont de la fièvre à cause de la microgravité


Voyager dans l’espace n’est pas sans risque pour la santé. Entre autres pour la température du corps qui oscille autour de 38 C a cause de la microgravité dans l’espace. Cependant, un astronaute qui fait des exercices physiques pour garder la forme, voit sa température monter jusqu’à 40 C
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Les astronautes ont de la fièvre à cause de la microgravité

Marie-Céline Ray
Journaliste

Dans l’espace, le corps des astronautes flotte librement en apesanteur, une situation que beaucoup d’entre nous envient. Mais la microgravité a de multiples effets néfastes sur le corps. En voici un de plus : les voyageurs de l’espace ont souvent de la fièvre.

Les séjours dans l’espace ont des conséquences sur le corps des astronautes : ils grandissent, perdent des muscles et leur vision se détériore.

Dans une nouvelle étude parue dans Scientific Reports, des chercheurs allemands ont trouvé que les astronautes souffrent d’autres désagréments : la microgravité a un effet sur leur température corporelle, si bien qu’ils doivent s’accommoder d’une fièvre persistante.

Le saviez-vous ?

 

Notre température corporelle se maintient dans une fourchette étroite grâce au contrôle de l’hypothalamus. L’activité physique, les vêtements et des facteurs de l’environnement (moment de la journée, saison…) influencent notre température.

Pour mesurer la température corporelle de 11 astronautes de la Station spatiale internationale (ISS), l’équipe a utilisé des capteurs de températures placés sur le front. La température corporelle n’augmentait pas de manière brutale dès que les astronautes quittaient la Terre : elle était progressive sur une durée de deux mois et demi, et atteignait une valeur d’environ 38 °C, soit un degré au-dessus de la température habituelle de 37 °C.

De plus, pendant un exercice physique, la température corporelle des astronautes augmentait plus et plus vite dans l’espace que sur Terre : elle dépassait souvent les 40 °C lors d’un effort ! En effet, dans l’espace, la sueur s’évapore plus lentement que sur Terre, ce qui explique en partie que les astronautes se sentent chauds surtout quand ils font de l’exercice. Pendant l’exercice une part importante de la dépense énergétique est convertie en chaleur.

 

Le sport élève la température corporelle. C’est encore pire dans l’espace. © snedorez, Fotolia

Le sport élève la température corporelle. C’est encore pire dans l’espace. © snedorez, Fotolia

    Le bien-être des voyageurs de l’espace est en jeu

    Hanns-Christian Gunga, auteur de ces travaux, a expliqué dans un communiqué de l’université de médecine de la Charité à Berlin, « dans des conditions d’apesanteur, notre corps trouve extrêmement difficile d’éliminer la chaleur excessive. Le transfert de chaleur entre le corps et son environnement devient beaucoup plus difficile dans ces conditions ».

    Dans des conditions d’apesanteur, notre corps trouve extrêmement difficile d’éliminer la chaleur excessive

    Or le contrôle de la température corporelle contribue à la santé et au bien-être. Des fluctuations importantes de la température corporelle impactent les performances physiques et cognitives. Ces résultats peuvent donc inquiéter concernant le bien-être des astronautes lors de longs séjours dans l’espace : des voyageurs en partance pour Mars risquent de connaître des problèmes d’hyperthermie et de coups de chaud ! D’autres études doivent donc approfondir ce sujet pour mieux comprendre cette fièvre de l’espace et comment la combattre.

    Hanns-Christian Gunga voit aussi un intérêt de cette recherche pour comprendre l’adaptation de notre température aux variations de l’environnement : 

    « nos résultats soulèvent également des questions sur l’évolution de notre température corporelle optimale : comment elle s’est déjà adaptée et comment elle continuera à s’adapter aux changements climatiques sur Terre ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs allemands ont étudié la température de 11 astronautes de l’ISS.

  • Au repos, leur  température était de l’ordre de 38 °C au bout de deux mois et demi dans l’espace.

  • Leur température s’élevait rapidement lors de séances d’activité physique.

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Caféine et alcool ne font pas bon ménage


Des boissons énergétiques visent une clientèle jeune. Cette boisson combine alcool et caféine qui semble donner plus d’énergie, pourtant, ils peuvent avoir des comportements a risque comme conduire. Dépendant de la rapidité et la quantité qu’une boisson boit ces boissons énergétiques cela peut amener à un coma éthylique
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Caféine et alcool ne font pas bon ménage

 

On voit deux jeunes personnes dans une ruelle, le soir, en train de consommer une boisson dans des verres en plastique.

Mélanger alcool et caféine peut poser un risque. Photo : Radio-Canada

L’arrivée récente sur le marché de boissons alcoolisées aromatisées au guarana ou le mélange maison de boissons énergisantes caféinées et d’alcool inquiète les médecins et les autorités de la santé publique. En quoi ce mélange caféine et alcool peut-il poser un risque?

Un texte d’André Bernard, de Découverte

Tous ceux et celles qui ont fait l’expérience de consommer de l’alcool le savent. À un certain stade de la consommation, l’alcool émousse la vivacité du buveur. Or, ce n’est pas le cas en début de consommation. Dans la phase ascendante de la consommation, l’alcool a un effet stimulant : il agit sur la dopamine et c’est à ce stade de la consommation que la caféine peut avoir un effet plus marqué.

La consommation simultanée de caféine avec l’alcool va avoir un double effet stimulant au début de l’intoxication et va, en quelque sorte, « énergiser » le consommateur pour finalement l’amener à consommer plus d’alcool. Dr Martin Laliberté, urgentologue et toxicologue médical au Centre universitaire de santé McGill (CUSM)

On voit à gauche des canettes de boissons énergisantes et à droite un mélange maison avec de l'alcool versé dans des verres en plastique.

Mélanges de boissons énergisantes caféinées et d’alcool Photo : Radio-Canada

Selon le Dr Laliberté, le buveur va avoir le sentiment qu’il a plus d’énergie et que l’expérience en elle-même est plus agréable. Cette sensation s’expliquerait en partie par l’effet de la combinaison au niveau de l’activité dopaminergique du cerveau.

Et le résultat final, c’est que le nombre de consommations prises sur une période de temps va être supérieur. Le désir d’avoir une deuxième puis une troisième consommation va être plus grand. Dr Martin Laliberté

Des études ont montré que certains adeptes du mélange alcool-caféine percevaient un niveau d’éveil plus grand, au point de croire qu’ils étaient moins intoxiqués qu’ils ne l’étaient en réalité; ce qui pouvait les mener à adopter des comportements plus à risque, comme conduire.

C’est en partie sur la base de ces recherches que Santé Canada a proscrit la vente de versions alcoolisées de boissons énergisantes caféinées. Une mise en garde sur ces contenants indique d’ailleurs « ne pas mélanger avec de l’alcool ». Toutefois, cela n’empêche pas les mélanges maison d’alcool et de boissons énergisantes caféinées.

Quant aux boissons alcoolisées aromatisées au guarana, Santé Canada en autorise la vente, parce qu’elle juge que l’ajout d’un arôme de guarana, qui contient naturellement de la caféine, présenterait des teneurs en caféine peu susceptibles d’avoir des effets stimulants chez l’ensemble de la population. Par contre, ce qui préoccupe les médecins dans ces boissons-ci, c’est leur teneur élevée en alcool (jusqu’à 11,9 %) et la taille des contenants, jusqu’à 700 millilitres.

On voit des canettes de cinq boissons alcoolisées, aromatisées au guarana.

Boissons alcoolisées, aromatisées au guarana Photo : Radio-Canada

Risque de coma éthylique

Dans un cas comme dans l’autre, le risque potentiel perçu par les médecins est une intoxication à l’alcool. Elle peut, dans certains cas, conduire le consommateur d’alcool à un coma éthylique; une condition qu’on peut atteindre plus rapidement qu’on pense.

Le coma éthylique dépend de la rapidité de la consommation et de la teneur d’alcool. Donc, si on ingère rapidement une consommation, le taux d’alcool dans le sang va monter rapidement et on va atteindre le coma éthylique plus rapidement. Dr Antonio D’Angelo, urgentologue et chef de l’urgence au Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

Le coma éthylique est un état grave durant lequel nos facultés sont graduellement affectées. La personne est alors plus ou moins consciente, sa tension artérielle chute, la température de son corps s’abaisse, ses muscles perdent de leur tonus et parfois, quand l’alcool est mélangé au stimulant, le cœur palpite.

Le système nerveux central va être un peu plus déprimé et la personne est à risque de ne plus pouvoir protéger ses voies respiratoires. Dr Antonio D’Angelo

Durant un épisode de coma éthylique, l’amplitude du mouvement de la cage thoracique est moins grande et la respiration est moins profonde; la personne est à risque de s’étouffer, en vomissant, ou de subir une auto-intoxication.

On s’oxygène moins et on diminue notre ventilation. Le taux de CO2 dans le corps va augmenter et ça va ajouter à notre coma. Dr Antonio D’Angelo

Bien que le coma éthylique soit un état sérieux, il est relativement facile à traiter, une fois admis à l’hôpital. Le danger, c’est qu’une personne souffrant d’un coma éthylique soit laissée à elle-même. Son état peut parfois avoir des conséquences fatales si elle n’est pas conduite à l’urgence.

C’est pourquoi les médecins et les autorités de la santé publique militent pour un meilleur contrôle de ces boissons, d’autant plus qu’elles visent souvent une clientèle de jeunes adultes.

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Pourquoi vous devriez vous lever plus tôt


Il est vrai que ce lever tôt, on peut accomplir plus de choses sans se stresser sur le temps de partir. Comme on dit l’avenir, appartiens à ceux qui se lèvent tôt
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Pourquoi vous devriez vous lever plus tôt

 

© thinkstock.

Source: The Independant

Chaque matin, la même douleur s’empare de vous à l’idée de quitter votre lit douillet et affronter la journée. Pourtant, il existe de nombreux avantages à se lever tôt.

Ancien oiseau de nuit, Leo Babauta se lève désormais tous les jours à 4h30. Une nouvelle habitude qui a eu de nombreux bienfaits sur sa vie quotidienne.

« À 6h30, j’ai déjà fait beaucoup plus de choses que la majorité des gens en une journée », explique-t-il.

Départ en douceur

Plus de réveil précipité, et de départ en trombe pour le boulot. En vous levant une heure plus tôt, vous avez le temps de déjeuner tranquillement et même vous payer le luxe de choisir votre tenue en fonction de la météo. De plus, en partant tôt, vous évitez l’heure de pointe et ses traditionnels embouteillages.

Petit-déjeuner

Il paraît que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée, alors autant y consacrer du temps. En vous levant plus tôt, vous avez ainsi le temps de prendre un vrai petit-déjeuner, bien plus satisfaisant qu’une gaufre avalée sur le pouce.

Sport

Vous rêvez de reprendre une activité sportive, mais vous manquez d’énergie après une rude journée de travail? Dans ce cas levez-vous plus tôt, et profitez-en pour aller courir ou promener le chien.

Comment faire?

Si vous avez pour habitude de vous lever à 7h, n’espérez pas vous lever à 5h du matin du jour au lendemain. Le secret, c’est d’y aller doucement. Avancez votre réveil de quinze minutes pendant quelques jours, le temps de vous habituer, et faites cela graduellement jusqu’à ce que vous atteigniez l’heure de réveil que vous désirez.

Modifiez également l’heure à laquelle vous allez vous coucher en conséquence. Si vous avez pour habitude de regarder la télévision tard le soir, vous ne parviendrez pas à vous lever tôt le lendemain. N’hésitez donc pas à vous mettre tôt au lit, même si vous avez le sentiment que vous ne pourrez pas vous endormir directement, et lisez. Si vous êtes réellement fatigué, vous pourriez finir par vous endormir bien plus tôt que vous ne le pensiez.

Si vous êtes un adepte du bouton snooze, posez votre réveil loin de votre lit. Vous serez ainsi obligé de quitter vos draps chauds pour l’éteindre, et pourrez en profiter pour commencer votre journée plus tôt! Pour éviter la tentation de retourner au lit, trouvez également une bonne raison de vous lever. Faire du sport, méditer, lire un livre, préparer le déjeuner des enfants: profitez de ce temps en plus pour faire des choses que vous n’avez habituellement pas le temps de faire.

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Des bactéries pour des «blue jeans» plus verts


Le jean est un des vêtements le plus vendu au monde, mais pour le produire, il faut des composé chimiques toxiques autant pour les travailleurs que pour l’environnement, Faire un blue-jean identique tout en étant écolo, il est possible avec un composé dont l’ingrédient principal serait une bactérie, et non la moindre : la bactérie E. Coli. Pour le moment, il n’est pas encore possible de reproduire l’indigo avec la bactérie à grande échelle
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Des bactéries pour des «blue jeans» plus verts

 

L'indigo est utilisé comme colorant sous sa forme... (HOANG DINH NAM, ARCHIVES AFP)

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L’indigo est utilisé comme colorant sous sa forme naturelle depuis au moins 6000 ans; on voit les feuilles de la plante, à droite.

HOANG DINH NAM, ARCHIVES AFP

Agence France-Presse
Paris

 

Le traditionnel « blue jean » en voit aujourd’hui de toutes les couleurs, mais il pourrait surtout être plus vert, selon une étude publiée lundi qui présente une méthode de teinture plus écologique pour le célèbre denim bleu indigo.

L’indigo, à l’origine extrait de plantes, mais aujourd’hui synthétisé, est le seul colorant capable de donner au « blue jean » sa couleur traditionnelle. « Mais le processus de teinture nécessite des étapes chimiques préjudiciables pour l’environnement », notent les auteurs de l’étude publiée dans la revue Nature Chemical Biology.

Ces scientifiques ont ainsi développé une méthode pour produire le pigment en utilisant une bactérie conçue en laboratoire. Méthode qui nécessitera des « améliorations » pour être utilisée à une échelle industrielle, mais qui permet un aménagement « nécessaire » d’un processus de teinture « non viable », estiment-ils.

L’indigo est utilisé comme colorant sous sa forme naturelle depuis au moins 6000 ans.

Naturels ou de synthèse, les cristaux d’indigo adhèrent à la surface du tissu, qualité qui en a fait un incontournable de la teinture des jeans : le bleu intense est particulièrement résistant au lavage, mais l’intérieur des fibres de coton reste blanc, l’abrasion permettant ainsi l’effet « usé » du denim.

95 % des quelque 45 000 tonnes d’indigo synthétique produites chaque année sont utilisés pour la teinture des 4 milliards de vêtements en jean fabriqués annuellement, selon les chiffres cités par l’étude.

Cette forte demande d’indigo pose « un problème grave de durabilité », note l’étude.

Synthétiser le colorant nécessite l’utilisation de produits chimiques comme le formol et le cyanure d’hydrogène. L’indigo étant insoluble dans l’eau, pour obtenir une forme soluble nécessaire à la teinture, l’industrie utilise le plus souvent du dithionite de sodium, qui se décompose en sulfate et sulfite, produits corrosifs.

« De nombreuses usines de teinture évitent le coût supplémentaire du traitement des eaux usées en rejetant les matériaux de teinture dans les rivières, où ils ont un impact écologique négatif », indiquent les chercheurs.

Leur méthode alternative « imite » le processus naturel d’une plante à indigo japonaise (la persicaria tinctoria).

Ils ont conçu une bactérie E.coli qui, comme cette plante, fabrique de l’indoxyl qui combiné à une molécule de glucose se transforme en indican, composé stable qui peut être stocké. Au moment de la teinture, ajouter une enzyme à l’indican directement sur le tissu le transforme en indigo.

« Le produit final est identique », assure l’un des auteurs, John Dueber, de l’université de Californie, qui reconnaît que la méthode n’est pas prête pour une utilisation industrielle.

 Pour produire les cinq grammes d’indigo nécessaires pour teindre un seul jean, il faudrait « à ce stade plusieurs litres de bactéries », explique-t-il à l’AFP, soulignant que son laboratoire travaille à l’amélioration du processus.

http://www.lapresse.ca