Le Saviez-Vous ► À bannir au gym: 7 exercices de musculation mauvais pour vous


Faire des exercices physiques est le meilleur moyen pour se mettre en forme et faire travailler notre corps. Sauf qu’il y a des exercices qui ne sont pas nécessairement bons. Comme par exemple, les redressements assis, un exercice qu’on connait bien, mais qu’en bout de ligne, nous donne une mauvaise posture.
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À bannir au gym: 7 exercices de musculation mauvais pour vous

PAR JESSICA CASSITY

Découvrez pourquoi il faut bannir certains exercices de musculation comme la planche avec haltères ou certains squats. Sachez également identifier les mauvais exercices pour votre santé et par quels exercices les remplacer.

Cet exercice est mauvais pour votre colonne vertébrale. ISTOCK/RICH LEGG

Les exercices squats sur une demi-balle BOSU

La demi-balle BOSU – moitié balle d’exercice, moitié plateforme – peut vous aider à travailler votre sens de l’équilibre durant l’entraînement. Mais faire des squats ou d’autres mouvements alors que vous prenez appui sur l’arrondi de la balle fait aussi de vous un bon candidat aux blessures.

«À moins d’être un athlète de haut niveau, vous risquez plutôt de vous faire mal», affirme Lindsey Wismer, entraîneuse personnelle et infirmière au Merritt Health and Wellness de Portland, en Oregon.

Vos genoux et vos chevilles risquent de se tordre vers l’intérieur ou l’extérieur, désalignant ainsi complètement votre corps. Tenez-vous-en aux squats traditionnels ou contre un mur en gardant vos genoux bien à la verticale de vos chevilles.

02-mauvais-exercices-abdosSTOCK/ANTONIO_DIAZ

Redressements assis

Vous savez, cette position que vous prenez lorsque vous consultez votre téléphone ou que vous êtes assis devant votre ordinateur: tête penchée en avant, épaules arrondies ! Eh bien c’est la même que celle que vous adoptez lorsque vous faites un redressement assis, dit Lindsey Wismer.

«Comme la majorité des personnes font des redressements en tirant la tête vers le haut plutôt qu’en forçant sur les abdominaux, tout ce qu’ils font, c’est renforcer une mauvaise posture.» 

Pour un mouvement plus efficace, utilisez plutôt vos jambes : couché sur le dos, levez vos jambes vers le haut et abaissez-les à mi-parcours (entre leur position verticale et le sol) – jusqu’à ce que vous sentiez le bas du corps se contacter -, puis relevez-les.

03-mauvais-exercices-brasISTOCK/MIKOLETTE

Coup de poing avec haltères

Ce mouvement n’est rien de farfelu: il fait exactement ce qu’il dit. Vous tenez l’haltère et vous donnez un coup de poing vers l’avant. Ce qui est farfelu, par contre, c’est la raison pour laquelle on fait un truc pareil, s’étonne Alain Aguilar, conférencier en sciences du sport et de l’exercice et entraîneur de soccer à l’université de la Caroline-du-Nord de Chapel Hill.

«Si vous disposez de peu de temps ou d’énergie, vous obtiendrez peu pour l’effort fourni», ajoute Aguilar.

Ce mouvement ne fait vraiment travailler ni les bras ni les épaules, bien que ce soit un bon exercice si on le fait assez vite et longtemps. Pour tonifier vos bras, tenez-vous-en aux flexions de biceps et aux extensions de triceps.

04-mauvais-exercices-halteresISTOCK/DGLIMAGES

Développement des épaules avec poids

Pour renforcer les épaules, dit Lindsey Wismer, seuls les culturistes devraient adopter cet exercice. Les autres devraient s’en tenir aux mouvements de bras et de dos. Les développements d’épaules ne font travailler que les muscles du trapèze, dans la partie supérieure du dos et le côté du cou, ce qui ne fait que renforcer les problèmes posturaux et mettre de la tension dans les épaules. Pour muscler vos bras, faites plutôt travailler les deltoïdes – en levant les bras à l’horizontale sur le côté, par exemple.

05-mauvais-exercices-pompesISTOCK/PEOPLEIMAGES

Planche avec haltères

Si vous voulez avant tout renforcer le bas du corps et les abdos, cet exercice fait des merveilles. Mais pour renforcer le dos et les bras, les tractions traditionnelles sont plus efficaces.

«La planche avec haltères renforce la stabilité, explique Alain Aguilar. Mais la position réduit la capacité de forcer des muscles de traction.»

Dit plus simplement : le déséquilibre créé lorsque vous faites la planche en vous tenant sur un bras limite votre capacité de soulever un poids correctement et avec toute la force que cela requiert.

06-mauvais-exercices-machine-cuissesISTOCK/CATALIN205

Appareil jambes et cuisses

C’est non seulement la machine la moins flatteuse de la salle de gym, mais c’est aussi une des plus inutiles.

«Quand vous vous en servez, vous vous assoyez presque à tout coup dans une mauvaise position et ne travaillez pas vos abdos, constate Lindsey Wismer. Vous pouvez renforcer les mêmes muscles en faisant des squats, des poids ou des fentes. En plus, vous ferez travailler bien d’autres muscles, ce qui améliorera votre force globale et vous fera perdre du poids

https://www.selection.ca/

Le cerveau préfère la sédentarité à l’exercice physique


Nos ancêtres avaient besoin de préserver leur énergie pour leur survie, ce qui n’est plus nécessaire aujourd’hui. Le hic, c’est que notre cerveau est conditionné. Il semble en effet que juste de sortir de la sédentarité prend plus d’énergie que pour arrêter une activité physique. Cela explique pourquoi on s’engage à se mettre en forme mais peut y tienne.
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Le cerveau préfère la sédentarité à l’exercice physique

 

Le chercheur Matthieu Boisgontier a expliqué que «la... (Photo Getty Images/iStockphoto)

 

Le chercheur Matthieu Boisgontier a expliqué que «la conservation de l’énergie était essentielle pour la survie des humains, puisqu’elle nous permettait de chercher plus efficacement un abri ou de la nourriture, de rivaliser pour des partenaires sexuels et d’éviter les prédateurs».

PHOTO GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

 

La Presse Canadienne

Vous savez que vous devriez vous lever du divan pour aller vous entraîner, mais vous choisissez plutôt d’y rester enfoncé? Blâmez vos ancêtres préhistoriques.

Une nouvelle étude à laquelle a participé un chercheur de l’Université de la Colombie-Britannique a découvert que le cerveau dépense beaucoup plus d’énergie quand vient le temps de rompre la sédentarité que quand vient le temps de mettre fin à une activité physique.

Le chercheur Matthieu Boisgontier a expliqué que «la conservation de l’énergie était essentielle pour la survie des humains, puisqu’elle nous permettait de chercher plus efficacement un abri ou de la nourriture, de rivaliser pour des partenaires sexuels et d’éviter les prédateurs».

Une telle économie d’énergie n’est plus nécessaire aujourd’hui, poursuit-il, mais le phénomène explique pourquoi autant de gens s’abonnent à un gymnase sans ensuite ne jamais y mettre les pieds.

Les participants à l’étude devaient déplacer le plus rapidement possible un avatar pour l’éloigner d’une image d’activité physique et le rapprocher d’une image de sédentarité, puis l’inverse. Des électrodes qui mesuraient l’activité cérébrale ont démontré que l’éloignement des images de paresse demandait nettement plus d’énergie, ce qui signifie que le cerveau est attiré par les comportements sédentaires.

M. Boisgontier admet qu’il est difficile de corriger des comportements automatiques, qui se produisent sans même qu’on le réalise.

Les conclusions de cette recherche sont publiées dans le journal médical Neurpsychologia.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Les régimes existaient déjà au Moyen Âge


Avec les beaux jours, nombres de conseils sont donnés pour perdre quelques kilos en peu de temps. Les régimes ne datent pas d’hier. Aux XVes siècles, ce n’était pas pour prendre du poids, mais être en santé, et l’Église en profité aussi. Disons les moyens pour expliquer la marche à suivre est quand même assez étrange
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Les régimes existaient déjà au Moyen Âge

 

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Et le smoothie, j’ai le droit? | Wikimedia CC License by

Pauline Guéna et Nonfiction

Les magazines commencent à reprendre leur marronnier de l’été: les régimes. Et au Moyen Âge? Les hommes et les femmes en suivaient aussi… Mais c’était un peu différent.

Revoilà le printemps: la saison des premiers rayons de soleil, des projets de vacances et… des recettes de régime dans les magazines. Il y a encore quelques années, on aurait dit les «magazines féminins». Mais depuis les années 2010, Messieurs, vous êtes comblés: vous avez aussi vos pages «perdez 5 kg avant l’été» rien que pour vous, toujours en subtilité et en nuance. Spéciale dédicace à GQ

Est-ce que tous ces régimes sont un délire de notre société? En un sens oui, mais ils sont loin d’être une invention: dès le Moyen Âge on pratiquait des régimes. Simplement, on s’y prenait très différemment.

Les régimes médiévaux: une affaire médicale

Les régimes envahissent la littérature médiévale à un moment bien précis: au XIIIe siècle. Ce n’est pas que l’on ait ignoré l’importance de l’alimentation auparavant. Mais au XIIIe siècle se diffusent des idées et des textes, notamment ceux que l’on a traduits de l’arabe dans le contexte de l’école de médecine de Salerne, dans le sud de l’Italie, où enseignent depuis environ deux siècles de célèbres docteurs et doctores. Ces textes proviennent en partie d’un corpus médical antique, dont les auteurs les plus connus sont Aristote ou Galien. Ils s’inscrivent donc dans un courant de pensée ancien, qui lie intimement médecine et alimentation. Voilà pourquoi, au Moyen Âge comme dans l’Antiquité, on ne fait pas un régime pour perdre une taille de ventre, mais pour rester en bonne santé. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’on peut oublier toute discipline!

Les textes scientifiques qui se diffusent à l’époque sont tous unanimes: l’alimentation est une manière de conserver un équilibre corporel. Or cet équilibre repose sur un savant mélange de… seulement quatre propriétés: le chaud, le froid, le sec et l’humide. C’est ce que l’on appelle la théorie des humeurs. Pour le dire vite, on est en bonne santé quand ces quatre éléments sont bien équilibrés.

Les aliments sont donc listés en fonction de leur nature. Ainsi les fruits crus sont considérés généralement comme froids et humides, et il faut parfois les limiter. (On est donc loin du «cinq fruits et légumes par jour».) Comme les poissons d’ailleurs, humides parce qu’ils vivent sous l’eau, et généralement tout aussi froids. Quant à la viande, elle est considérée comme chaude, mais avec d’infinies variations. Le gibier, celui qu’on chasse, sera ainsi plus sec que les animaux d’élevage, qui ne bénéficient pas du même exercice physique. Bref, manger bien, c’est avant tout bien maîtriser les propriétés de ce que l’on mange. À ce rythme, on comprend que les papes, les empereurs et les princes aient eu besoin d’un médecin pour se mettre au régime…

Manger, bouger (dormir): l’affaire d’une vie

En effet, l’alimentation ne suffit pas pour maintenir cet équilibre. Elle s’insère dans toute une discipline de vie qui prend en compte les différentes activités: l’exercice physique, le sommeil et la veille, parfois aussi l’activité sexuelle (moins pour les papes en théorie). Bref, pas de régime à la légère, et surtout pas de régime standard: il s’agit simplement d’adopter un mode de vie qui permette de ne jamais tomber malade. D’ailleurs, on parle à l’époque de regimen sanitatis: du régime de santé… et donc pas de simples diètes temporaires. C’est un effort constant, qui s’inscrit dans le cadre d’une médecine préventive.

Ces régimes de santé s’adaptent d’ailleurs en fonction des individus. Il y a des règles générales: les femmes sont dites froides et humides, par rapport aux hommes chauds et secs; ou alors les jeunes chauds et humides par rapport aux vieux froids et secs. Mais au-delà de ces règles, chaque individu doit rechercher son propre équilibre. Ce savoir se diffusera au XIVe et XVe siècles au-delà des cours princières, sous la forme de conseils adaptés et parfois simplifiés. Il n’empêche, on attend beaucoup de son alimentation.

Certains médecins y cherchent même des moyens de retarder le vieillissement et de prolonger la vie (en restant chauds et humides, parce que ce sont les caractéristiques des jeunes selon la théorie des humeurs: vous suivez la logique?). En plus des conseils alimentaires, ils adoptent aussi des pratiques apparentées à l’alchimie, qui est alors une forme de science. Sauf qu’au lieu d’avaler des pilules contre le vieillissement comme nous, les plus riches ‒ à commencer par les papes et leur entourage‒ consomment plus volontiers de l’or dilué…. Comme quoi, chaque époque a ses excès. Simplement, les médiévaux ne l’auraient pas fait pour perdre des bourrelets…

Les régimes et la faim

Alors est-ce que le Moyen Âge n’a vraiment pas connu la diète? Si, mais pas pour des raisons de santé: pour servir la morale religieuse. Dans une religion qui considère la gloutonnerie comme un des sept péchés capitaux, le jeûne est extrêmement valorisé. Pratiqué notamment par certains clercs, il est aussi respecté par des laïcs en quête de pénitence. Parfois jusqu’à l’extrême. Au XIIIe et XIVe siècles les «mystiques», des femmes appelées ainsi car elles souhaitent atteindre une expérience plus personnelle et sensorielle de Dieu, se lancent dans des jeûnes si stricts qu’ils sont considérés par l’institution comme des miracles… ou alors condamnés pour leur extrémisme. Certaines deviennent végétaliennes, certaines ne se nourrissent plus que d’hostie, et certaines, enfin, meurent littéralement d’inanition, comme Catherine de Sienne. Au point que les historiens ont forgé pour les désigner le terme de «saintes anorexiques». Mais il s’agit d’un phénomène limité dans le temps, marqué par le besoin d’une frange féminine de la population de se réapproprier la religion. Peut-être aussi de contrôler plus étroitement leur corps. Bref, une fois encore, l’alimentation dit beaucoup des tensions sociales de l’époque.

Le jeûne est donc bien considéré par les médiévaux comme une forme de privation. De même que la privation de sommeil ou d’activité sexuelle, il doit marquer le triomphe du spirituel sur le matériel. Mais ces pratiques empruntes de religion diffèrent des normes de santé. Ces dernières prônent l’équilibre par la discipline et l’organisation de l’alimentation par la connaissance de son corps et des propriétés des aliments. Giacomo da Confianza le dit bien lorsque, au XVesiècle, il rappelle une série de règles de vie nécessaires à une bonne alimentation:

«Quand l’appétit pousse à manger, ne pas tarder à l’entendre et de fait, ne pas supporter la faim. Car comme le dit Avicenne […] Il convient en outre que personne ne mange si ce n’est après le désir [de manger], ni ne tarde à le faire lorsque le désir s’enflamme.»

Bref la prochaine fois que vous passez devant une page de magazine spéciale régime, respirez un coup et pensez à Avicenne. C’est tellement bien dit qu’on peut arrêter de regarder notre ventre, et lui laisser le mot de la faim.

Pour aller plus loin:

– Danielle Jacquart, «La nourriture et le corps au Moyen Âge», Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes, 13 spécial, 2006, p. 259-266.

– Marilyn Nicoud, Les régimes de santé au Moyen Âge: naissance et diffusion d’une écriture, Rome, École Française de Rome, 2007.

– Agostino Paravicini Bagliani, Le corps du pape, Paris, Seuil, 1997 [traduction de la version italienne, 1994]

http://www.slate.fr/

Voici combien de minutes d’activité physique sont nécessaires pour se sentir plus heureux


Je ne suis pas trop surprise que l’activité physique influence notre humeur. L’inaction a trop de conséquences sur notre santé physique et mentale.
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Voici combien de minutes d’activité physique sont nécessaires pour se sentir plus heureux

 

PEOPLEIMAGES VIA GETTY IMAGES

Plus d’exercice n’est évidemment pas nuisible!

 

Les effets bénéfiques du sport ne sont plus à prouver! Une nouvelle étude a révélé qu’il est possible d’améliorer son humeur avec très peu d’exercice physique.

L’étude, publiée dans le Journal of Happiness Studies, a découvert que la pratique d’une activité physique durant seulement 10 minutes au courant de la semaine peut améliorer considérablement les chances de se sentir heureux. Plus d’exercice n’est évidemment pas nuisible.

Les chercheurs de l’Université du Michigan ont examiné 500 000 personnes ayant participé à 23 études déjà publiées et ont trouvé un lien évident entre l’activité physique et le bonheur.

Le type de sport pratiqué n’influe pas sur l’effet procuré, l’important est d’être actif, selon CBS.

Les personnes pratiquant un sport plusieurs fois par semaine pour une période de 30 minutes ont 30% de chance de se sentir plus heureuses, a rapporté le New York Times.

Les auteurs de l’étude ont mentionné qu’il y a encore des études à faire afin de savoir s’il existe un temps optimal d’activité physique pour être plus heureux

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les astronautes ont de la fièvre à cause de la microgravité


Voyager dans l’espace n’est pas sans risque pour la santé. Entre autres pour la température du corps qui oscille autour de 38 C a cause de la microgravité dans l’espace. Cependant, un astronaute qui fait des exercices physiques pour garder la forme, voit sa température monter jusqu’à 40 C
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Les astronautes ont de la fièvre à cause de la microgravité

Marie-Céline Ray
Journaliste

Dans l’espace, le corps des astronautes flotte librement en apesanteur, une situation que beaucoup d’entre nous envient. Mais la microgravité a de multiples effets néfastes sur le corps. En voici un de plus : les voyageurs de l’espace ont souvent de la fièvre.

Les séjours dans l’espace ont des conséquences sur le corps des astronautes : ils grandissent, perdent des muscles et leur vision se détériore.

Dans une nouvelle étude parue dans Scientific Reports, des chercheurs allemands ont trouvé que les astronautes souffrent d’autres désagréments : la microgravité a un effet sur leur température corporelle, si bien qu’ils doivent s’accommoder d’une fièvre persistante.

Le saviez-vous ?

 

Notre température corporelle se maintient dans une fourchette étroite grâce au contrôle de l’hypothalamus. L’activité physique, les vêtements et des facteurs de l’environnement (moment de la journée, saison…) influencent notre température.

Pour mesurer la température corporelle de 11 astronautes de la Station spatiale internationale (ISS), l’équipe a utilisé des capteurs de températures placés sur le front. La température corporelle n’augmentait pas de manière brutale dès que les astronautes quittaient la Terre : elle était progressive sur une durée de deux mois et demi, et atteignait une valeur d’environ 38 °C, soit un degré au-dessus de la température habituelle de 37 °C.

De plus, pendant un exercice physique, la température corporelle des astronautes augmentait plus et plus vite dans l’espace que sur Terre : elle dépassait souvent les 40 °C lors d’un effort ! En effet, dans l’espace, la sueur s’évapore plus lentement que sur Terre, ce qui explique en partie que les astronautes se sentent chauds surtout quand ils font de l’exercice. Pendant l’exercice une part importante de la dépense énergétique est convertie en chaleur.

 

Le sport élève la température corporelle. C’est encore pire dans l’espace. © snedorez, Fotolia

Le sport élève la température corporelle. C’est encore pire dans l’espace. © snedorez, Fotolia

    Le bien-être des voyageurs de l’espace est en jeu

    Hanns-Christian Gunga, auteur de ces travaux, a expliqué dans un communiqué de l’université de médecine de la Charité à Berlin, « dans des conditions d’apesanteur, notre corps trouve extrêmement difficile d’éliminer la chaleur excessive. Le transfert de chaleur entre le corps et son environnement devient beaucoup plus difficile dans ces conditions ».

    Dans des conditions d’apesanteur, notre corps trouve extrêmement difficile d’éliminer la chaleur excessive

    Or le contrôle de la température corporelle contribue à la santé et au bien-être. Des fluctuations importantes de la température corporelle impactent les performances physiques et cognitives. Ces résultats peuvent donc inquiéter concernant le bien-être des astronautes lors de longs séjours dans l’espace : des voyageurs en partance pour Mars risquent de connaître des problèmes d’hyperthermie et de coups de chaud ! D’autres études doivent donc approfondir ce sujet pour mieux comprendre cette fièvre de l’espace et comment la combattre.

    Hanns-Christian Gunga voit aussi un intérêt de cette recherche pour comprendre l’adaptation de notre température aux variations de l’environnement : 

    « nos résultats soulèvent également des questions sur l’évolution de notre température corporelle optimale : comment elle s’est déjà adaptée et comment elle continuera à s’adapter aux changements climatiques sur Terre ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs allemands ont étudié la température de 11 astronautes de l’ISS.

  • Au repos, leur  température était de l’ordre de 38 °C au bout de deux mois et demi dans l’espace.

  • Leur température s’élevait rapidement lors de séances d’activité physique.

https://www.futura-sciences.com

Pour améliorer la performance du cerveau, mieux vaut bouger


Les exercices mentaux ne sont pas nocifs pour le cerveau, mais pour mieux améliorer ses performances, ce sont les exercices physiques qui peuvent faire la différence
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Pour améliorer la performance du cerveau, mieux vaut bouger

 

Pour améliorer la performance du cerveau, mieux vaut bouger que dépenser des centaines de dollars et s’asseoir devant un écran, préviennent des chercheurs de l’université Florida State (FSU).

Le professeur Neil Charness, un expert du vieillissement et de la cognition, et ses collègues se sont intéressés aux programmes et logiciels qui promettent de protéger les fonctions cognitives du cerveau. Cette industrie, profitant du vieillissement de la population, génère actuellement des ventes de centaines de millions de dollars chaque année.

L’équipe de FSU a demandé à un groupe de participants de jouer au jeu « Mind Frontiers », qui a été spécialement conçu pour « entraîner » leur cerveau, pendant que d’autres joueurs s’affairaient à résoudre des mots croisés ou des jeux de chiffres.

Les chercheurs voulaient savoir si ces exercices amélioreraient la mémoire de travail des participants et, subséquemment, des capacités mentales comme le raisonnement, la mémoire et la rapidité de traitement de l’information. C’est là la prémisse de plusieurs programmes: une amélioration de la mémoire de travail, qui est cruciale à plusieurs tâches quotidiennes, améliorera ensuite la performance dans plusieurs secteurs de la vie de tous les jours.

La réponse des chercheurs: non. Les aînés doivent comprendre, a dit M. Charness, que de s’entraîner à mémoriser une suite de 80 ou 100 chiffres n’aidera ensuite probablement pas à se souvenir où on a laissé nos clés.

Il a rappelé que d’autres études ont démontré que des exercices aérobiques, davantage que des exercices mentaux, sont bénéfiques pour le cerveau. L’exercice physique, a ajouté M. Charness, peut causer des modifications bénéfiques à la structure du cerveau et en améliorer le fonctionnement. Il prédit que « l’exer-jeu », qui combine exercices et jeu, connaîtra une explosion de popularité au 21e siècle.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Frontiers in Aging Neuroscience.

http://quebec.huffingtonpost.ca

L’exercice physique a des propriétés anti-inflammatoires


Ceux qui souffrent de maladie auto-immune, qui ont des inflammations chroniques auraient avantage de faire de l’exercice modéré pour réanimer leur système immunitaire et provoquer un anti-inflammatoire
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L’exercice physique a des propriétés anti-inflammatoires

 

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La Presse Canadienne

Une seule séance d’exercice physique d’intensité modérée, d’une durée de 20 minutes, a des propriétés anti-inflammatoires, ont constaté des chercheurs américains.

Les scientifiques de la faculté de médecine de l’Université de la Californie à San Diego précisent que l’exercice physique stimule le système immunitaire, ce qui entraîne ensuite une réponse anti-inflammatoire au niveau cellulaire.

L’exercice provoque notamment la production d’une protéine qui joue un rôle essentiel dans l’inflammation locale et systémique, et qui aide à stimuler la réponse immunitaire.

Les chercheurs croient que cette découverte pourrait aider les millions d’individus qui sont aux prises avec une inflammation chronique, et plus précisément les 25 millions d’Américains qui souffrent d’une maladie auto-immune.

L’inflammation est une composante essentielle de la réponse immunitaire de l’organisme, mais une inflammation chronique peut mener à des problèmes de santé graves associés au diabète, à l’obésité, à la maladie coeliaque et autres.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal médical Brain, Behavior and Immunity.

http://www.lapresse.ca/

Vous voulez perdre du poids: entraînez votre cerveau, pas votre corps


Une bonne alimentation et l’exercice physique sont des clés importantes pour acquérir un poids santé. Cependant, cela prend du temps et de la constante. Je suis d’avis aussi que le contrôle du stress est un atout important à prendre en considération autant pour le poids que pour la santé en général
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Vous voulez perdre du poids: entraînez votre cerveau, pas votre corps

 

Cerveau | A health blog via Flickr CC License by CC

Cerveau | A health blog via Flickr CC License by CC

Déjà, commencez par travailler sur votre gestion du stress.

En dépit d’un engagement massif du gouvernement sur le plan médical et individuel, les Etats-Unis sont en train de perdre la guerre contre l’obésité, écrit Laurel Mellin, Professeur de médecine et de pédiatrie à l’Université de Californie à San Francisco.

Ainsi, 71% des Américains sont en surpoids et les adultes pèsent en moyenne près de 12 kilos de plus qu’en 1960. Sur le seul plan économique, cela coûte 200 milliards de dollars par an au système de santé américain.

Les laboratoires pharmaceutiques n’ont toujours pas créé de pilule miracle pour perdre du poids sans danger et ne pas le reprendre rapidement et les approches traditionnelles faites de régimes et d’exercice physique ont des effets limités dans le temps et la plupart des gens regagnent le poids perdu.

«Si une pilule est inventée un jour pour régler le problème de surpoids, elle aura avant tout un effet sur notre cerveau, particulièrement sur les partis primitives de notre cerveau, le cerveau émotionnel, mammifère et reptilien», écrit Laurel Mellin.

Ces zones du cerveau abritent les circuits neuronaux qui contrôlent notre stress et le stress alimente nos émotions, nos pensées et nos comportements.

«Ces circuits peuvent être en quelque sorte reconnectés et nous aurons ainsi une chance de réduire les problèmes liés au stress qui sont nombreux chez les humains et notamment l’obésité», ajoute Laurel Mellin.

Même si le surpoids et l’obésité sont aussi liés à des questions génétiques, de plus en plus d’études montrent que le stress joue un rôle important dans ces mécanismes. Pour le prouver Professur Laurel Mellin ont utilisé des techniques de la neurosciences pour changer les comportements et le fonctionnement cérébral. Une méthode qui semble porter ses fruits.

Le cerveau émotionnel joue un rôle essentiel dans notre propension à commettre des excès et donc indirectement dans nos problèmes de poids. Le cerveau émotionnel gère notamment la peur, le stress, les sensations de faim, de récompense. Quand le cerveau est stressé, tout concourt à nous pousser à trop manger. Pour prendre le contrôle de notre poids, il faut donc «destresser» notre cerveau émotionnel.

Il existe cinq niveaux de stress et cinq moyens de tenter de le contrôler par l’autosuggestion.

1)La compassion. Cela fonctionne avec un niveau de stress très faible 1. Il faut se suggérer de la compassion pour soi-même et pour les autres.

2)Les sentiments. Niveau de stress faible 2. Pour le contrôler, il faut se pencher sur soi-même, sur ses sentiments, ses colères, ses angoisses. Le fait de les identifier permet d’en réduire la force.

3)Un flot de mots. Niveau de stress moyen 3. Exprimer pour soi-même en laissant jaillir dans sa tête les mots sans les refreiner, ses sentiments négatifs et ainsi les identifier et donc les contrôler.

4)Un cycle d’expressions automatiques. Niveau de stress élevé 4. Exprimer haut et fort, pour soi-même, ce qui déstabilise, ce qui est insupportable… Et le faire plusieurs fois avec force.

5)Limiter les dégâts. Niveau de stress très élevé 5. Respirer profondément et trouver quelqu’un qui puisse nous aider à évacuer une pression psychologique qui nous écrase.

http://www.slate.fr/

Que se passe-t-il dans l’organisme quand on arrête le sport ?


Une bonne raison pour ne pas rester trop longtemps sans bouger. Seulement en quelques jours, le corps et le cerveau ont déjà des répercussions du manque d’exercice
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Que se passe-t-il dans l’organisme quand on arrête le sport ?

 

Abandonner l’exercice physique du jour au lendemain est difficile à vivre pour notre corps et pour notre cerveau.

N’importe quel sportif a déjà vécu des moments de fatigue où le manque de motivation l’a poussé à reconsidérer son planning et à laisser tomber les entraînements. Mais lorsqu’il s’agit d’un choix volontaire et non pas imposé, comme dans le cas d’un accident ou d’une maladie, il est important de se rappeler que les bénéfices de l’exercice physique sont temporaires. Pour en profiter sur le long terme, il est important de persévérer. Voici ce qui se passe, exactement, lorsqu’on abandonne le sport :

Après 10 jours

Les chercheurs ont toujours soupçonné l’activité physique d’avoir des effets aussi bien sur le corps que sur le cerveau. En effet, elle aide à limiter les risques de pertes de mémoire liés à l’âge. Et d’après une étude publiée par la revue Frontiers in Aging et citée par Health, même une courte période sans exercice est associée à un changement du cerveau. Pour garder une bonne mémoire, il faut bouger régulièrement !

Après deux semaines

Au bout de 14 jours sans sport, vous allez commencer à être essoufflé en montant les escaliers que vous aviez l’habitude d’emprunter chaque jour. La raison est simple : le manque d’exercice provoque une chute du niveau d’oxygène maximum que l’organisme peut utiliser. En deux semaines, vous pouvez perdre jusqu’à 10% de vos capacités. La tension artérielle a tendance a augmenter, ainsi que les niveaux de glucose dans le sang. La bonne nouvelle est que vous pouvez éviter cette conséquence en pratiquant de l’exercice modéré. Bouger un peu est toujours mieux que rien du tout.

Après quatre semaines

Certaines personnes vont remarquer une perte de tonus musculaire au bout de deux semaines d’inactivité, alors que d’autres vont le ressentir qu’à partir de quatre semaines. Plusieurs facteurs doivent être pris en considération dans cette situation. La bonne nouvelle, indique le site Health, est que notre force physique a tendance à diminuer plus lentement que notre endurance.

Après huit semaines

Même les athlètes de haut niveau passent par cette phase : la prise de poids. Au bout de six/huit semaines, vous allez remarquer que votre corps change et, si vous n’avez pas modifié vos habitudes alimentaires, les kilos vont commencer à s’installer. Heureusement, il existe une grande différence entre l’abandon total du sport et un repos bien mérité. Après un marathon, par exemple, vous allez avoir besoin de faire une pause, mais rien ne vous empêche de pratiquer un peu d’exercice (doux) chaque jour. Une promenade à vélo, une heure de piscine, ou même une simple marche à pied permettent de maintenir le corps et le cerveau actifs et en bonne santé.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

L’exercice aurait un impact positif sur la mémoire


Quelque soit l’âge, l’exercice physique a des atouts considérables autant pour le corps, que pour la tête.
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L’exercice aurait un impact positif sur la mémoire

 

L'exercice physique semble avoir un impact positif sur la mémoire, aussi bien... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

 

La Presse Canadienne
Montréal

L’exercice physique semble avoir un impact positif sur la mémoire, aussi bien chez les jeunes que chez les aînés, selon deux nouvelles études.

Des chercheurs autrichiens écrivent ainsi dans le journal médicalCognitive Systems Research que les sujets à qui ils ont demandé de courir après un test de mémorisation ont ensuite offert une performance supérieure aux autres.

Le test consistait à mémoriser la traduction turque de mots allemands. Les 60 hommes de 16 à 29 ans qui ont complété le test ont ensuite été divisés en trois groupes: un groupe qui est allé courir, un qui a joué un jeu vidéo violent et un qui est sorti prendre l’air.

Les sujets qui étaient allés courir ont offert la meilleure performance, tandis que les membres du groupe «jeu vidéo» ont offert la pire. Les chercheurs croient que l’activité physique libère possiblement dans l’organisme des substances qui aident la mémoire. En revanche, un jeu vidéo violent pourrait inciter le cerveau à croire qu’il est en danger, et donc à rejeter les informations récemment acquises.

De leur côté, des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique rapportent dans l’édition en ligne du journal médical Neurology que l’activité physique améliore très modestement la mémoire des aînés atteints d’un déficit cognitif d’origine vasculaire, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer.

L’âge moyen des 70 sujets était 74 ans et tous souffraient d’un déficit modeste. La moitié d’entre eux ont participé à trois séances d’activité physique d’une heure chaque semaine. Les autres ont reçu de l’information au sujet du déficit cognitif d’origine vasculaire et de l’alimentation.

Les membres du premier groupe ont amélioré leurs capacités de raisonnement, mais seulement de 1,7 point; une amélioration d’au moins trois points est recherchée pour avoir un impact clinique. Cet écart s’était dissipé six mois après la fin du programme d’exercices.

Les participants au programme d’exercice avaient également amélioré leur pression artérielle, ce qui est important puisque l’hypertension est un facteur de risque dans l’apparition du déficit cognitif d’origine vasculaire.

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