Découverte incroyable d’un petit crustacé vieux 430 millions d’années


Ce petit crustacé a demeuré intact autant la carapace que ses parties molles malgré ses 430 millions d’années. Cette préservation extraordinaire est peut-être aux cendres volcaniques …
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Découverte incroyable d’un petit crustacé vieux 430 millions d’années

 

crustacé découverte 430 millions fossile

Un petit crustacé vieux de 430 millions d’années retrouvé quasiment intact. Crédit: Anna33 / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 2.5

par Brice Louvet

Une équipe de chercheurs annonce la découverte, au Royaume-Uni, d’un petit crustacé fossilisé dans des roches vieilles de 430 millions d’années. Même les tissus mous ont été préservés

 Les détails de l’étude sont publiés dans les Biology Letters.

Imaginez il y a 430 millions d’années, un petit crustacé de quelques millimètres de long seulement, parent des crabes et crevettes modernes, en train d’évoluer dans les eaux qui couvraient à cette époque le sud de l’Angleterre. Une éruption volcanique, quelque part dans le monde, éclate alors soudainement, projetant dans l’atmosphère des tonnes de cendres volcaniques. Certaines viendront alors s’échouer en mer, pour finalement venir s’enfoncer vers le fond, piégeant notre petit crustacé, retrouvé 430 millions d’années plus tard.

Carapace et tissus mous

Ce pourrait être le scénario subit par ce petit ostracode (Spiricopia aurita, ou « souffle de vie »). Autre surprise : outre sa carapace, les chercheurs expliquent avoir également retrouvé ses membres, ses yeux, ses intestins et ses branchies. Extraire des parties molles datant de cette époque est extrêmement rare, voilà de quoi nous donner un aperçu assez détaillé, par exemple, du système respiratoire de l’animal.

Celui-ci comprendrait cinq paires de lamelles branchiales dotées de canaux véhiculant l’hémolymphe (équivalent du sang chez les invertébrés). Les chercheurs soupçonnent alors la présence d’un cœur qui, si c’est le cas, aurait donc évolué chez les représentants de ce groupe commun de micro-crustacés il y a au moins 430 millions d’années.

ostracode

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Crédits : Biology Letters, November 2018, Volume 14, issue 11

Une découverte rare

« Il s’agit d’une découverte passionnante et rare, dans laquelle les parties molles de l’animal sont préservées ainsi que sa coquille (…), ce qui nous donne un aperçu fascinant de la paléobiologie de l’animal et nous fournit ici des informations sur les systèmes organiques et les activités métaboliques associées dans un groupe très répandu d’arthropodes fossiles et vivants », explique David Siveter, du département de géographie, géologie et environnement de l’Université de Leicester.

À cette époque (le Silurien), le continent Gondwana était situé plus au sud, les autres continents se rapprochaient pour commencer la formation d’un second supercontinent. Dans ces eaux (de la future Angleterre), ce petit crustacé partageait probablement les lieux avec d’autres membres de son espèce, mais aussi plusieurs anciens poissons, tels que Pteraspis ou Cephalaspis.

Source

https://sciencepost.fr

Le Saviez-Vous ► Où se trouvait votre maison il y a 600 millions d’années?


Sur cette carte, vous pouvez savoir ou était votre ville entre 750 millions à o. Pas obliger d’écrire l’adresse au complet juste la ville et le pays est suffisant …
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Où se trouvait votre maison il y a 600 millions d’années?

 

La Terre à l’époque de la Pangée. © Ancient Earth Globe.

CLIQUER SUR L’IMAGE

 

Si vous vous êtes déjà demandé où se situait votre domicile au temps de la Pangée, voici la réponse.

Vous le savez certainement, notre belle planète bleue n’a pas toujours eu l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Avant nos continents, il y en avait un unique qui s’appelait la Pangée, un terme issu du grec ancien qui signifie « toutes les terres. »

Ce supercontinent a éclaté au cours du Trias, il y a 200 millions d’années et s’est divisé en deux continents: le Gondwana au sud et la Laurasie au nord. Plusieurs millions d’années plus tard, ces terres se morcelleront encore suivant la dérive des continents pour donner naissance à l’Eurasie et l’Amérique du Nord ainsi qu’à l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Océanie et l’Antarctique.

En 2018, une carte conçue à partir des données de l’université de l’Arizona du Nord permet d’observer la Terre à l’époque de la Pangée. Rien d’exceptionnel bien sûr, si ce n’est qu’elle permet également de situer par exemple votre maison à l’endroit où elle se trouvait voici plusieurs centaines de millions d’années. Un gadget amusant, qui le serait évidemment encore plus avec l’ajout d’une fonctionnalité similaire à Google Street View. Mais tout vient à point à qui sait attendre…

https://www.7sur7.be/7s7/fr/

L’île d’Anticosti dévoile le secret d’une extinction massive


Il fut une époque lors du super continent, le Gondwana, il y a eu une explosion de la biodiversité, il y a 540 millions d’années, puis les changements climatiques à cause de grande perte d’oxygène aux océans, ce qui a provoqué une extinction massive, d’autres suivront des millions d’années plus tard. Ce qui nous montre ce qu’il risque d’arriver avec les changements climatiques qui vont s’aggravant dans les années à venir
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L’île d’Anticosti dévoile le secret d’une extinction massive

 

La bande grise de roc nu correspond à... (Photo fournie par l'Université d'Ottawa)

La bande grise de roc nu correspond à l’ordovicien et la bande brune avec de la végétation, à la fin de l’ordovicien.

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ D’OTTAWA

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Un géologue de l’Université d’Ottawa a trouvé à l’île d’Anticosti la preuve que le manque d’oxygène dans les mers il y a 445 millions d’années avait entraîné la grande extinction de la fin de l’ordovicien, quand 85 % des espèces vivantes sont mortes. Il a utilisé une technique novatrice d’analyse des traces d’uranium dans le roc.

Anticosti

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ D’OTTAWA

UNE HYPOTHÈSE ÉCARTÉE

Deux hypothèses s’affrontaient pour expliquer la grande extinction de la fin de l’ordovicien, avant le silurien, voilà 445 millions d’années : le manque d’oxygène dans les océans et une grande glaciation qui a vu la majeure partie des continents recouverte par la glace.

« On a vu que la chute de la quantité d’oxygène avait commencé avant la glaciation et s’était poursuivie après, alors il semble y avoir un stress environnemental lié à l’extinction pendant une longue période de temps », explique André Desrochers, géologue à l’Université d’Ottawa, qui travaille à Anticosti depuis 30 ans et est l’auteur principal de l’étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). « La baisse d’oxygène a eu lieu avant le maximum glaciaire. »

MESURER DES ATOMES

La technologie utilisée par le géologue d’Ottawa est née voilà 10 ans.

« On mesure des atomes d’uranium, dit M. Desrochers. Ce sont des quantités excessivement faibles, très difficiles à analyser en laboratoire. Nous avons calculé le rapport entre deux isotopes d’uranium [atomes d’uranium différant par le nombre de neutrons contenus dans le noyau], et avec ça, on voit un changement majeur qui ne peut s’expliquer que par une baisse de l’oxygène dissous dans les océans. On ne connaît pas la quantité d’oxygène dans l’atmosphère. »

EXPLOSION DE LA BIODIVERSITÉ

L’ordovicien, période géologique qui s’étend de 485 à 445 millions d’années avant notre ère, a connu une explosion sans précédent de la biodiversité.

« C’était surtout dans la mer. Il y avait beaucoup, beaucoup d’invertébrés, dit M. Desrochers. Sur la terre ferme, il y avait peu de végétation et elle était très clairsemée. La vie a commencé à se diversifier sur notre planète il y a 540 millions d’années. »

LE CO2 CAPTURÉ PAR L’ÉROSION

La glaciation de la fin de l’ordovicien est survenue avec la diminution de la quantité de dioxyde carbone (CO2), un gaz à effet de serre, dans l’atmosphère.

« À l’époque, il y avait de 10 à 15 fois plus de CO2 dans l’atmosphère qu’aujourd’hui », dit M. Desrochers, en entrevue alors qu’il se rend donner une formation aux guides du parc national de Mingan.

 « C’est probablement à cause de la formation des grandes chaînes de montagnes. L’érosion chimique des roches capture beaucoup de CO2. »

L’étendue de la glaciation était probablement comparable à celle d’il y a 20 000 ans.

« Il y avait un immense continent, le Gondwana, au pôle Sud. C’est là qu’avait lieu la glaciation. Ça correspond notamment à des terres qui se trouvent aujourd’hui au Maroc. J’y ai aussi travaillé et on voit une corrélation très nette entre la quantité de dépôts glaciaires et le niveau de la mer tel que mesuré à Anticosti. »

L’IMPACT DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Selon les calculs de M. Desrochers, à la fin de l’ordovicien, 15 % des fonds océaniques étaient « anoxiques », c’est-à-dire qu’il n’y avait pas d’oxygène dans l’eau.

« Maintenant, moins de 1 % des fonds océaniques sont anoxiques. Mais on sait qu’avec les changements climatiques, depuis 50 ans, les océans perdent leur oxygène. La quantité d’oxygène a baissé de 2 %. C’est en partie à cause de l’acidification et en partie à cause du réchauffement des eaux. »

96 % Proportion des espèces disparues lors de l’extinction de la fin du permien, voilà 251 millions d’années

76 % Proportion des espèces disparues lors de l’extinction de la fin du crétacé, voilà 66 millions d’années

75 % Proportion des espèces actuelles qui pourraient disparaître dans les prochains siècles à cause des changements climatiques

« UN SITE UNIQUE AU MONDE »

André Desrochers espère que sa découverte accélérera la désignation d’Anticosti comme site du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

« Sur le plan géologique, Anticosti est assez intacte, contrairement à ce qui se passe sur le plan écologique, à cause de l’exploitation forestière. Alors on a de bonnes chances d’être choisi par l’UNESCO. On a un site unique au monde, parce qu’Anticosti était au fond d’une mer à l’équateur et pas trop profond, de sorte qu’il y avait beaucoup de sédimentation. Dans d’autres sites, le taux de sédimentation se faisait de 10 à 100 fois moins vite, si bien qu’on doit analyser la frontière entre l’ordovicien et le silurien sur seulement quelques mètres. Mais il faut prévoir la protection et la valorisation géologique quand même. »

La perspective d’une exploitation pétrolière pose-t-elle problème ?

« Je ne pense pas, les forages ont plutôt été dans le centre-sud de l’île. La frontière ordovicien-silurien se trouve plutôt à l’ouest, sur les falaises côtières. Et je pense qu’il est difficile de revenir en arrière au sujet de l’interdiction de l’exploitation pétrolière. Les sociétés ont été compensées assez largement. »

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Découverte d’un fossile de chauve-souris géante en Nouvelle-Zélande


Une chauve-souris qui vivait il y a 16 à 19 millions d’années, 3 fois plus grande que les chauves-souris d’aujourd’hui à été découverte en Nouvelle-Zélande. Son régime alimentaire était différent car vivant sur le sol, elle mangeait probablement des végétaux ainsi que de petits vertébrés
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Découverte d’un fossile de chauve-souris géante en Nouvelle-Zélande

 

Les dents et les os de l'animal, qui... (ALAN TENNYSON, TE PAPA MUSEUM VIA AFP)

Les dents et les os de l’animal, qui vivait il y a 16 à 19 millions d’années, ont été découverts près de St Bathans, au centre de l’Ile-du-Sud de la Nouvelle-Zélande, sur un site dans lequel travaillent les chercheurs depuis 16 ans, comme on peut le voir sur cette photo.

ALAN TENNYSON, TE PAPA MUSEUM VIA AFP

 

Agence France-Presse

Les restes fossilisés d’une chauve-souris fouisseuse qui vivait il y a des millions d’années ont été retrouvés en Nouvelle-Zélande, a annoncé jeudi une équipe internationale de scientifiques.

Ils appartiennent à une « super famille de chauve-souris qui vivait jadis sur les territoires méridionaux d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Amérique du Sud et peut-être de l’Antarctique », a déclaré Sue Hand, de l’Université de Nouvelle-Galles-du-Sud, auteure de l’étude.

Les dents et les os de l’animal, qui vivait il y a 16 à 19 millions d’années, ont été découverts près de St Bathans, au centre de l’Ile-du-Sud de la Nouvelle-Zélande, sur un site dans lequel travaillent les chercheurs depuis 16 ans.

L’animal faisait trois fois la taille d’une chauve-souris contemporaine et pesait 40 grammes, estiment-ils dans cette étude publiée par le journal Scientific Reports.

Cette chauve-souris est particulière, car elle volait, mais elle parcourait aussi le sol à quatre pattes, fouissant la couverture végétale à la recherche de nourriture.

Ses « dents spécialisées et sa grande taille suggèrent qu’elle avait un régime différent, qu’elle était capable de manger des végétaux, mais aussi de petits vertébrés, un régime qui ressemble plus à celui de certaines de ses cousines sud-américaines. On ne voit pas cela aujourd’hui chez les chauve-souris d’Australasie », ajoute Mme Hand.

L’animal a été baptisé Vulcanops jennyworthyae, du nom de Jenny Worthy, la scientifique qui a retrouvé le fossile et Vulcain, dieu romain des volcans et du feu, en référence au caractère tectonique de la Nouvelle-Zélande.

« L’animal étrange figure parmi les fossiles les plus bizarres qu’on ait trouvés », a déclaré Alan Tennyson, membre néo-zélandais de l’équipe qui compte aussi des scientifiques australien, britannique et américain.

« Cette nouvelle chauve-souris est apparentée à la chauve-souris à queue courte de Nouvelle-Zélande, à des espèces australiennes disparues et aux vampires américains, ce qui suggère que les chauves-souris vivant au sol étaient auparavant plus répandues », a-t-il ajouté.

D’autres animaux disparus ont été retrouvés sur le site de St Bathans comme des espèces de sphénodon (reptiles), de moas (oiseaux non volants), des grenouilles, des perroquets, des pigeons, des tortues ou des crocodiles.

Il y a environ 500 millions d’années, les territoires d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Amérique du Sud et de l’Antarctique étaient reliés, derniers vestiges du supercontinent Gondwana. Lorsque Gondwana s’est fragmenté, le rafraîchissement du climat et la formation de glace dans l’Antarctique ont fait que les chauves-souris fouisseuses d’Australasie se sont séparées de leurs soeurs sud-américaines, d’après les chercheurs.

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Le Saviez-Vous ► Dix faits insolites sur les dinosaures


Que savons-nous des dinosaures ? Certaines choses, il reste encore beaucoup à apprendre sur eux. En plus des points qu’on savait sur eux dans le passé, viennent affirmer ou infirmer les connaissances sur eux
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Dix faits insolites sur les dinosaures

 

On sait finalement peu de choses sur les dinosaures. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que ce peu que nous savons est souvent erroné !

Vous pensez par exemple que le T-rex est une machine à tuer hyper-perfectionnée ? Vous allez être étonné… Vous voyez les dinosaures comme de gros lézards ? Et s’ils ressemblaient finalement plus à de gros poulets à plumes ? Découvrez les 10 informations les plus insolites sur les dinosaures.

Le T-rex, un prédateur… lent

 

Le T-rex qui, selon la légende, était un prédateur hors pair, était en réalité plutôt lent. Il ne courrait qu’à 30 kilomètres-heure. Pas mal pour un animal de 6 tonnes mais pas non plus spectaculaire pour un soi-disant « roi de la vie animale ». Osborn, l’auteur de ces mots, et Brown s’étaient en fait empressés de faire du « paléo-show » pour vernir leur réputation. À la décharge de la bête, elle pouvait tout de même arracher jusqu’à 35 kilos de viande fraîche en un coup de mâchoire !

© Courtesy of Vlad Konstantinov

Un tiers des dinosaures n’aurait jamais existé

 

Sur toutes les espèces de dinosaures connues, une sur trois serait une illusion… C’est la conclusion à laquelle ont abouti le célèbre paléontologue John Jack Horner et son collègue Mark B. Goodwin. Des différences morphologiques marquées entre jeunes et adultes auraient induit en erreur les paléontologues. Certaines espèces ne seraient donc pas distinctes.

© Courtesy of Caren Carr, http://www.karencarr.com

Les dinosaures avaient des plumes !

 

La découverte d’un fossile de dinosaure en Chine suggère que les dinosaures ressemblaient davantage à de grands oiseaux qu’à d’imposants lézards à la peau écailleuse. Ce fossile, celui d’un dinosaure carnivore bipède, vieux de 128 millions d’années et haut de 90 centimètres, fournit la première preuve de l’existence de dinosaures recouverts de véritables plumes, comme celles d’oiseaux modernes. Il s’agit du premier fossile de dinosaure non-volant trouvé avec de telles plumes. Il suggère du même coup que l’évolution vers les plumes modernes a commencé avant l’émergence des oiseaux.

Photo : Archéoptéryx. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures pouvaient nager

 

Les dinosaures pouvaient nager. Du moins, c’est probable. La découverte s’est faite en examinant des couches de sédiments en grès, déposées il y a environ 125 millions d’années au fond d’un lac situé dans l’actuel bassin de Cameros, en Espagne. La couche date donc du Crétacé inférieur et elle contient une piste de 15 mètres de long. On y distingue une série d’empreintes en forme de S, d’environ 15 centimètres de large et 50 de long qui font penser à des griffures. Au total, il y a six paires de telles empreintes. L’allosaure représenté ici a peut-être laissé ces traces au fond du lac.

© Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Les dinosaures avaient des cancers

 

Des chercheurs ont analysé, grâce à un appareil portable à rayons X, 10.000 vertèbres de dinosaures provenant de plus de 700 spécimens de musées d’Amérique du Nord. Un seul groupe aurait souffert de tumeur : les hadrosaures ou dinosaures à bec de canard. L’équipe a trouvé 29 tumeurs dans les os provenant de 97 individus de ce groupe d’herbivores de la période du Crétacé.

Les tumeurs les plus courantes étaient des hémangiomes, tumeurs bénignes des vaisseaux sanguins, présents chez 10 % des humains. L’edmontosaurus, qui mesurait 3,5 mètres, a été la seule espèce chez laquelle a été retrouvée une tumeur maligne.

© DP

Les dinosaures étaient plus grands que prévu

 

En utilisant un « facteur de correction du cartilage », les scientifiques ont pu montrer que certains dinosaures comme le tyrannosaure n’auraient été plus grands que de quelques centimètres, alors que le tricératops et le brachiosaure auraient gagné au moins 10 % en taille, soit au moins 30 centimètres pour un brachiosaure de 13 mètres. Cela a directement un impact sur le poids des dinosaures, qui a donc aussi été sous-évalué.

© Marmelad, Tedd Marshall, http://www.marshalls-art.com, CC by-sa 2.5

Les crocodiles comme Supercroc mangeaient les dinosaures

 

Il y a cent millions d’années, là où se trouve aujourd’hui le Sahara, vivait un monde de crocodiles. Certains étaient de taille modeste mais le plus grand, Sarcosuchus imperator, atteignait environ 12 mètres et devait peser 8 tonnes. Les Anglo-Saxons aiment l’appeler « Supercroc ». Ce géant n’est pas un inconnu, le Français Philippe Taquet l’a découvert en 1964. La trouvaille de l’équipe menée par Paul Sereno, qui travaille pour le National Geographic, et Hans Larsson, de la McGill University de Montréal, n’est donc pas une surprise.

Mais elle n’est pas la seule. Depuis 2000, ces paléontologistes explorent le Sahara en plusieurs endroits, notamment au Niger et au Maroc. Dans ces sites qui, il y a cent millions d’années, se situaient au cœur d’un continent unique, le Gondwana, en train de se morceler, l’équipe a exhumé cinq autres espèces de crocodiliens, dont trois étaient inconnues de la science. Pour poursuivre l’habitude des surnoms, les découvreurs les ont baptisées « Boarcroc », « Ratcroc », « Dogcroc », « Duckcroc » et « Pancakecroc ». Leurs découvertes font l’objet d’une publication scientifique dans la revue Zookeys mais aussi d’un reportage sur la chaîne de télévision du National Geographic, intitulé When Crocs Ate Dinosaurs (« Quand les crocodiles mangeaient les dinosaures », diffusé le 21 novembre 2009).

Photo : Paul Sereno avec ses crocodiles sahariens. Supercroc lui sert d’accoudoir. Boarcroc (Croc Sanglier) est en haut à droite, Pancakecroc (Croc Galette) en bas à droite. Les petites têtes, en bas à gauche, sont, respectivement, Ratcroc, Dogcroc et Duckcroc.

© Mike Hettwer et National Geographic

La disparition des dinosaures a fait grandir les mammifères

 

Après la grande extinction du mammifère Permien-Trias (il y a environ 252 millions d’années) et en quelques dizaines de millions d’années, les premiers dinosaures et les premiers mammifères apparaissent sur Terre. Les dinosaures vont rapidement s’imposer et bloquer aussi bien la diversification que la croissance en taille des mammifères. Ce n’est que lorsque l’astéroïde 298 Baptistina provoque leur extinction massive qu’une explosion radiative évolutive se produira chez les mammifères.

Un groupe de paléontologues, biologistes (spécialistes de l’évolution) et de macroécologistes mené par Felisa Smith (de l’université de New Mexico) vient de confirmer qu’à partir de la crise KT (entre Crétacé et Tertiaire, ou cénozoïque, il y a 65 millions d’années) se produit sur tous les continents une croissance de la taille des nouvelles espèces de mammifères. Ce serait donc bien grâce à la disparition des dinosaures que des géants comme le baluchithère ont pu fouler le sol de la Planète bleue.

© Courtesy of Karen Carr, http://www.karencarr.com

Dinosaures : plus ils sont gros, plus ils sont chauds !

 

Les dinosaures étaient-ils à « sang chaud » ou à « sang froid » ? Selon Jamie Gillooly et ses collègues de l’université de Gainesville, en Floride, qui publient les résultats de leurs travaux dans Plos Biology, tout dépendait de leur taille !

Il ressort de leur étude que plus les dinosaures étaient imposants, plus leur température était élevée. La raison ? Le rapport entre la surface de contact avec l’extérieur et le volume de leur corps diminuait, ce qui leur permettait de mieux « stocker » la chaleur. Un phénomène qui prenait de l’ampleur dès lors que le poids d’un dinosaure dépassait les 600 kilogrammes. Ainsi, Jamie Gillooly et ses collègues de l’université de Gainesville ont établi que les espèces les plus petites avaient une température d’environ 25 °C, donc sensiblement proche de celle de leur environnement, tandis que celle du corps du Brontosaure de 13 tonnes atteignait les 41 °C !

Photo : argentinosaurus. © Courtesy of Jon Hughes, www.pixel-shack.com

Le T-rex avait une cervelle d’oiseau !

 

On ne sait toujours pas exactement si les Tyrannosaurus rex, souvent dénommés de façon abrégée des T-rex, étaient de redoutables prédateurs ou de simples charognards. Les paléontologues sont en revanche sûrs qu’ils devaient avoir, véritablement, des « cervelles d’oiseaux » et pas seulement parce que les oiseaux sont les derniers dinosaures vivants et de proches cousins des T-rex. En effet, des moulages internes ont révélé depuis longtemps que le cerveau de ces animaux formidables qui vivaient au Crétacé en Amérique du Nord était vraiment minuscule, et pas seulement si on compare sa taille à celle de son corps.

L’image provient d’une des vidéos 3D du crâne de T-rex. En couleurs, on voit les différentes cavités.

© Ohio University College of Osteopathic Medicine

https://www.futura-sciences.com

Le plus ancien champignon connu ressemblait aux nôtres


Il y a des champignons qui ont déjà été trouvés dont la plus vieille date de 99 millions d’années, mais cette découverte ici, viens de surpasser avec ces 115 millions d’années et qui aurait été conservé dans des sédiments. Ce qui est surprenant étant donné la fragilité des champignons
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Le plus ancien champignon connu ressemblait aux nôtres

 

Un superbe champignon fossile, qui a poussé au Crétacé, vient d’être découvert, dans un état exceptionnel. Le cas est très rare, car ces fragiles structures se fossilisent très mal. Ce « magnifique Agaric du Gondwana », comme l’ont baptisé ses découvreurs, a donc des révélations à nous faire sur l’histoire de leur grande famille.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Ce champignon fossile exceptionnellement conservé date de 115 millions d’années.
  • Son étude révèle un chapeau portant des lamelles. Mais les spores n’ont pas été retrouvées.
  • Les chercheurs qui l’ont décrit le classe parmi les Agaricales, dans un genre nouveau et une espèce nouvelle.

Des scientifiques ont découvert le fossile rare d’un champignon datant d’environ 115 millions d’années, soit le Crétacé inférieur, de très loin le plus ancien spécimen jamais trouvé et qui poussait au temps des dinosaures. Il s’agit d’un champignon au sens le plus usuel du terme, c’est-à-dire de la fructification sortant de terre, que les humains aiment à consommer. Haut de cinq centimètres, identique à ses lointains descendants contemporains, il a été mis au jour au Brésil, qui se trouvait à l’époque sur le supercontinent Gondwana. Cette énorme masse continentale s’est ensuite fragmentée pour former l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Antarctique, l’Australie et l’Inde.

Une observation au microscope électronique à balayage a montré que le chapeau portait des lamelles, plutôt que des plis ou des aiguillons. Ces structures sont classiquement utilisées pour identifier les espèces de champignon, précise Sam Heads, un paléontologiste de l’université d’Illinois à Urbana-Champaign, co-auteur de l’article publié dans la revue PLos One. Ces chercheurs l’ont classé dans l’ordre des Agaricales (celui des champignons de Paris), et en ont fait une espèce et un genre inconnus, Gondwanagaricites magnificus, « le magnifique Agaric fossile du Gondwana ».

L’observation photographique du champignon Gondwanagaricites magnificus, fossilisé dans du calcaire. La légende indique le chapeau (pileus), le pied (stipe) et les lamelles (gills), dont la nature apparaît en microscopie électronique. © Sam Heads et al.

L’observation photographique du champignon Gondwanagaricites magnificus, fossilisé dans du calcaire. La légende indique le chapeau (pileus), le pied (stipe) et les lamelles (gills), dont la nature apparaît en microscopie électronique. © Sam Heads et al.

Les fossiles de champignons sont très rares

Tombé dans une rivière à la suite probablement d’un glissement de terrain, ce champignon a été emporté vers un lagon où il a été enterré dans des sédiments et s’est fossilisé, un scénario conforté par les fossiles d’insectes et de plantes trouvés au même endroit. Selon le professeur Heads, l’eau de ce lagon devait être très salée et contenir peu d’oxygène, empêchant toute vie dans ses fonds.

« Ce fossile de champignon est assez étonnant car ces structures sont vraiment éphémères, pointe ce chercheur. Dès qu’elles sortent de terre, elles poussent et généralement disparaissent en quelques jours. »

De plus, elles sont fragiles et se dégradent très rapidement, si bien que les chances de fossilisation sont extrêmement faibles, explique-t-il.

Des filaments fongiques fossilisés ont déjà été découverts, datant de plusieurs centaines de millions d’années, mais seulement dix champignons entiers fossilisés avaient jusque-là été trouvés, dont le plus ancien remontait à 99 millions d’années. Mais tous ces champignons avaient été fossilisés dans de l’ambre.

Au moment où le magnifique Agaric du Gondwana est sorti de terre, les toutes premières plantes à fleurs étaient apparues et connaissaient une énorme évolution, relève le professeur Heads.

« Il y avait aussi des dinosaures qui piétinaient ces lieux et des ptérosaures qui volaient dans le ciel ainsi qu’une faune très différente », ajoute-t-il.

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On a retrouvé des fleurs fossilisées qui ont fleuri juste après les dinosaures


     

    Lors de la disparition des dinosaures, lors d’un cataclysme planétaire, la faune et la flore ont aussi eu leurs moments difficiles et la terre a mis des milliers d’années pour s’en remettre, mais la nature a repris sa route. Des fossiles de fleurs ont été trouvés, et cette famille fleurs existent encore aujourd’hui
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    On a retrouvé des fleurs fossilisées qui ont fleuri juste après les dinosaures

    Jean-Luc Goudet

    Journaliste

    Sur une planète où la vie venait d’être ravagée par la chute d’un astéroïde ou une activité volcanique intense (ou les deux à la fois), les plus grands animaux, comme les dinosaures, avaient disparu, ainsi que de nombreux organismes marins. Les végétaux ont souffert eux aussi. Mais une famille de plantes à fleurs, existant encore aujourd’hui, survivait. De superbes fossiles de fleurs en témoignent.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des fleurs fossiles très bien conservées ont été retrouvées en Argentine. Elles datent de 65 millions d’années.

  • Elles démontrent que des plantes à fleurs (en l’occurrence des Rhamnacées) ont survécu à la crise du Crétacé-Tertiaire et que cette famille s’est ensuite répandue sur les continents de l’hémisphère sud.

  • Ces fleurs semblent être les plus anciennes qui aient été trouvées dans l’hémisphère sud.

« Floraison après le désastre » : c’est ainsi que quatre chercheurs présentent dans la revue  Plos One les images d’empreintes fossilisées dans des schistes datant de 65 millions d’années. Elles montrent des petites fleurs bien ouvertes, de quelques millimètres de diamètre. Tant de détails apparaissent que les scientifiques ont pu les classer dans les rhamnacées, une famille qui existe encore aujourd’hui. En France, par exemple, la bourdaine en fait partie.

La date et le lieu ne sont pas anodins. Leur âge les situe juste après la catastrophe planétaire du Crétacé-Tertiaire, qui a eu raison des dinosaures et de nombreux autres animaux. Quant aux plantes, elles ont été affectées elles aussi, considérablement, et les fougères ont longtemps dominé les paysages post-apocalyptiques. Mais les  plantes à fleurs (les angiospermes), qui existaient déjà, ont mis plus de temps pour conquérir les terres fermes.

Ces deux fleurs se sont ouvertes il y a 65 millions d'années, au sud du Gondwana, dans un monde encore dévasté par les conséquences d'une catastrophe planétaire. © Nathan Jud

Ces deux fleurs se sont ouvertes il y a 65 millions d’années, au sud du Gondwana, dans un monde encore dévasté par les conséquences d’une catastrophe planétaire. © Nathan Jud

Quelles plantes à fleurs juste après le cataclysme ?

Cette histoire est mal connue, et particulièrement dans l’hémisphère sud. À l’époque, le mégacontinent Gondwana s’était séparé de la Laurasie et avait commencé à se fragmenter pour donner, plus tard, les masses continentales de l’hémisphère sud, l’Afrique, l’Antarctique, l’Australie, l’Amérique du sud, l’Inde, Madagascar…

Or, justement, ces fleurs fossiles viennent de la côte atlantique de la Patagonie, au sud de l’Argentine, plus précisément de la  formation Salamanca, particulièrement bien datée, et qui a offert d’autres fossiles, montrant notamment une  forêt de conifères. Ces rhamnacées ont fleuri au Paléocène, la première grande période qui a succédé au Crétacé, et plus précisément au Danien, le premier étage géologique, donc durant les premiers millions d’années après le cataclysme, causé par la chute d’un astéroïde ou les  épanchements volcaniques du Deccan.

Détails des différentes fleurs fossilisées. Ce sont des rhamnacées. Les barres d'échelle donnent les dimensions : A à D et F : 2 mm ; E : 0,5 mm ; G et H : 1 mm. © Nathan A. Jud, Maria A. Gandolfo, Ari Iglesias, Peter Wilf, Plos One

Détails des différentes fleurs fossilisées. Ce sont des rhamnacées. Les barres d’échelle donnent les dimensions : A à D et F : 2 mm ; E : 0,5 mm ; G et H : 1 mm. © Nathan A. Jud, Maria A. Gandolfo, Ari Iglesias, Peter Wilf, Plos One

Les rhamnacées ont résisté

Les auteurs estiment que ce sont là les traces de fleurs fossiles les plus anciennes que l’on ait retrouvées en Amérique du sud, et peut-être dans tout l’hémisphère sud (voir le communiqué de l’ université Cornell). Ils écrivent même que ce sont les seules fleurs du Danien dont on puisse être sûr de l’âge. Des fossiles d’Angiospermes bien plus anciens sont connus mais il s’agit de graines.

La découverte démontrerait que la grande famille des phamnacées (900 espèces aujourd’hui) est apparue bien avant l’extinction des dinosaures et qu’au sud de l’Amérique, bien loin du Mexique où est tombé l’astéroïde, elle a résisté, se répandant ensuite sur les terres de l’hémisphère sud.

La catastrophe du Crétacé-Tertiaire est souvent présentée comme la période « de disparition des dinosaures » mais bien d’autres espèces vivantes, animales et végétales notamment, ont été affectées d’une manière ou d’une autre. Il a fallu de nombreux milliers d’années pour que la vie terrestre s’en remette. Mais aujourd’hui, ces rhamnacées nous prouvent que, malgré tout, peu de temps après, de modestes petites fleurs bravaient l’environnement dévasté.

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Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?


Les scientifiques croient avoir trouvé un continent perdu qui serait séparé, il y a des millions d’années du supercontinent Gondwana. Longtemps rechercher, il semble lentement émergé de la mer. Peut-être qu’avec les explorations, nous pourrions apprendre plus sur la faune et la flore en ces temps très reculés
Nuage

 

Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?

 

Par Laurent Sacco, Futura

 

Zealandia, tel est le nom proposé par un groupe de spécialistes de géosciences pour un septième continent qu’ils pensent avoir retrouvé dans l’océan Pacifique. Plus grand que la moitié de l’Australie, il serait cependant sous les flots depuis bien trop longtemps pour être le mythique continent Mu des Mystérieuses Cités d’or.

Quand on entend parler pour la première fois de Zealandia, la première réaction de toute personne un peu versée dans la théorie de la tectonique des plaques est probablement un sentiment d’incrédulité. En effet, les continents sont supposés être constitués majoritairement de roches moins denses que les basaltes de la croûte océanique, et bien sûr du manteau sur lequel ils flottent. En conséquence de quoi, alors que des plaques océaniques peuvent plonger dans le manteau et même sous les continents, si bien qu’elles ne peuvent être plus vieilles de 200 millions d’années environ, les plaques continentales sont, quant à elles, sensées être insubmersibles, si l’on peut dire, et donc quasi indestructibles (pour cette raison, elles constituent une mémoire de l’histoire de la Terre avec des roches qui peuvent être âgées de presque 4 milliards d’années). Certes, ces plaques peuvent se fragmenter, se  coller au rythme du cycle de Wilson et de la dérive des continents, voir s’enfoncer un peu sous le poids d’une calotte polaire, mais une disparition sous les flots…, pas vraiment.

Des chercheurs à l’origine de la découverte de Zealandia s’expriment dans cette vidéo. © euronews

Zealandia, un fragment géant du supercontinent Gondwana

Et pourtant selon un groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, australiens et français qui vient de publier un article dans GSA Today, c’est ce qui serait arrivé il y a probablement quelques dizaines de millions d’années à une portion du supercontinent Gondwana. Elle aurait commencé à s’en séparer il y a vraisemblablement 100 millions d’années, ou pour le moins, durant le Crétacé supérieur. Mesurant environ 5 millions de km2, ce morceau de continent dont la surface représenterait presque les deux tiers de l’Australie serait sous les flots à 94 %. Ses sommets émergés ne seraient autres que la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande. Les chercheurs se doutaient de son existence depuis une vingtaine d’années mais pas de son étendue exacte, révélée par l’étude du champ de gravité de la Terre depuis l’espace. Il est en effet possible de déduire de ce champ, la topographie du fond des océans et ainsi de révéler l’existence de plateau, de chaînes de montagnes, etc.

Des échantillons des fonds sous-marins et des données sismiques montreraient qu’il s’agit bien d’une croûte continentale et non d’une vaste région basaltique qui se serait mise en place un peu à la façon des grands épanchements volcaniques, comme ceux du Deccan, connus sur les continents mais qui peuvent se produire aussi sur le fond des océans (formant ce qu’on appelle des Grandes Provinces Ignées ou Large Igneous Provinces (LIP), en anglais). Ce serait en fait un amincissement de la croûte continentale de Zealandia, en raison des contraintes provoquées par la tectonique des plaques, qui aurait conduit ce continent perdu à être finalement, bien que lentement, submergé par les flots. Les limites du nouveau continent sous la surface de l’océan Pacifique se trouvent entre 2.500 et 4.000 m de profondeur, au-dessus de la plaine abyssale, toutefois.

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Un scorpion de 350 millions d’années découvert dans l’hémisphère sud


Un scorpion vieux de quelque 350 millions d’années provenant d’un supercontinent a été découvert. C’est étonnant que les chercheurs puissent trouver des espèces qui ont existé depuis des lustres étant bien conserver pour son âge
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Un scorpion de 350 millions d’années découvert dans l’hémisphère sud

 

Un fossile scorpion de 350 millions d'années, le plus vieil animal terrestre... (Photos.com)

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Agence France-Presse
LE CAP

Un fossile scorpion de 350 millions d’années, le plus vieil animal terrestre n’ayant jamais vécu sur le méga continent Gondwana, a été découvert en Afrique du Sud, a annoncé lundi l’université Wits de Johannesburg.

La nouvelle espèce, baptisée Gondwanascorpio emzantsiensis, est la plus ancienne forme de vie jamais trouvée sur la terre ferme de l’hémisphère sud, affirme Wits dans un communiqué. Il vécut à la fin du dévonien (-400 millions d’années.)

Le Gondwana était un supercontinent (-600 millions d’années) essentiellement situé dans l’hémisphère sud et regroupant les actuelles Amérique latine, Afrique, Antarctique, Australie, péninsule arabique et sous-continent indien. Il a commencé à se fracturer en plusieurs continents au Jurassique (-160 millions d’années)

«Nous n’avions jusqu’à présent aucune preuve que le Gondwana était habité par des animaux invertébrés à cette époque», a assuré le professeur Robert Guess, de l’institut des études de l’évolution à Wits.

Le fossile, dont on distingue clairement une pince et le dard, a été découvert près de Grahamstown, dans la province du Cap oriental dans le sud de l’Afrique du Sud.

De semblables formes de vie, plus anciennes, avaient été découvertes sur l’autre supercontinent, la Laurasie, qui regroupait les actuelles Asie, Europe et Amérique du nord.

«Pour la première fois, nous avons une preuve du fait que non seulement des scorpions, mais également tous les animaux dont ils se nourrissaient étaient déjà présents au dévonien» dans l’actuelle Afrique, a ajouté le professeur Guess.

«Nous savons maintenant que vers la fin du dévonien le Gondwana, comme la Laurasie, avait un écosystème terrestre complexe, avec des invertébrés et des plantes, dotés de tous les éléments nécessaires à la vie de vertébrés terrestres, qui apparurent à peu près à cette époque ou peu après».

Les premiers vertébrés, dont sont issus les mammifères et donc les humains, sont apparus sur terre il y a environ 350 millions d’années.

La vie sur terre est apparue d’abord dans les océans, avant de coloniser les terres petit à petit à partir de 420 millions d’années avant notre ère, d’abord par les plantes, puis par les animaux invertébrés.

http://www.lapresse.ca