15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement


Le cancer à malheureusement plusieurs façons de s’installer, cependant, il s’annonce généralement par certains symptômes avant de s’aggraver. Il est important avant de sauter aux conclusions en s’auto diagnostiquant ou écoutant n’importe qui, n’importe où (comme les réseaux sociaux, les blogs), de se référer (physiquement) à un médecin pour avoir l’heure juste.
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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement

 

Signes de cancer méconnus : des difficultés à avaler.

Aleksandra Suzi / Shutterstock

Par Alyssa Jung, RD.com

De nombreux signes de cancer ressemblent à des symptômes d’autres maladies ; il est donc facile de passer à côté. Tous les médecins que nous avons rencontrés s’accordent sur ce qui suit : apprenez à connaître votre corps, et si vous notez une douleur inhabituelle ou autre changement qui persiste et s’aggrave, allez consulter le vôtre.

 

Saignements après la ménopause

Même après la ménopause, les femmes peuvent avoir de légères pertes. Mais si vous vous mettez soudain à faire des hémorragies importantes semblables à des menstruations, ce pourrait être le signe précoce d’un cancer de l’utérus, dit l’oncologue Maurie Markman. La bonne nouvelle c’est que les femmes au stade 1, quand le cancer ne s’est pas disséminé, ont un taux de survie sur cinq ans de 88 %, selon la Société américaine du cancer. Reader’s Digest travaille avec l’organisation américaine Stand Up to Cancer, qui finance des projets de recherche d’avant-garde pour permettre aux patients de recevoir plus rapidement de nouveaux traitements.

Apparition d’inégalités et de décoloration sur la peau des seins

Les femmes sont à l’affût d’une grosseur anormale. Mais il y a d’autres modifications des seins qui signalent un cancer. Si des fossettes apparaissent sur vos seins, qu’un mamelon s’invertit, que vous avez de l’enflure, de la sensibilité ou une légère décoloration de la peau vers un rouge ou un rose profond, il faudrait s’en inquiéter, dit le Dr Rich Wender, de la Société américaine du cancer.

« Ces signes n’indiquent pas un cancer à tout coup, mais beaucoup de femmes tardent à consulter en espérant que ce n’est rien », dit-il.

Signes de cancer méconnus : des ballonnements persistants.i

Stock/Christian Martinez Kempin

Ballonnements

Presque toutes les femmes sont ballonnées à un moment donné, surtout pendant leurs menstruations. Mais si les ballonnements continuent après votre cycle ou que vous êtes constamment constipée, ce pourrait être le symptôme d’un cancer des ovaires ou de l’utérus.

« Si cela fait plusieurs semaines que ça dure, sans amélioration, ce n’est pas normal, commente le Dr Wender. Consultez votre médecin. »

De nombreuses patientes avec un cancer ovarien n’ont eu que de vagues symptômes, comme des ballonnements ; elles les ont ignorés pendant des mois avant de consulter, raconte le Dr Moshe Shike, du Centre du cancer Memorial Sloan Kettering, à New York. Un autre signe de cancer des ovaires est la sensation d’être rassasiée alors que votre appétit a beaucoup diminué.

Menstruations anormales ou douleur pelvienne

Les règles irrégulières sont un phénomène assez courant. Mais si vos saignements augmentent mois après mois, si vous saignez entre les menstruations, ou si vous avez des douleurs pelviennes, demandez à votre médecin de vous faire passer une échographie transvaginale pour éliminer un cancer de l’utérus, des ovaires ou du vagin.

Toux chronique

Il nous arrive toutes de tousser en ayant l’impression qu’on va expulser un poumon. Mais si vous vous mettez à tousser pendant plus de trois semaines sans autre symptôme de rhume ou d’allergie (nez congestionné, par exemple), ce pourrait être le signe précoce de cancer du poumon. La leucémie aussi peut donner des symptômes qui ressemblent à une bronchite ou à un mauvais rhume de poitrine.

« Si la toux est différente d’autres fois, qu’elle persiste ou que vous toussez un peu de sang, il faut s’en occuper », dit le Dr Markman.

Certains patients atteints d’un cancer du poumon ont une douleur thoracique qui remonte dans l’épaule ou descend dans le bras.

Signes de cancer méconnus : des maux d'estomac ou des nausées.

iStock/svetikd

Mal à l’estomac ou nausées

Les maux d’estomac sont courants. Cependant si vous avez des crampes persistantes à l’estomac, ou vous vous sentez nauséeuse tout le temps, consultez le médecin. Ce n’est peut-être qu’un ulcère, mais ce pourrait être aussi un symptôme de leucémie, ou de cancer de l’œsophage, du foie, du pancréas, ou d’un cancer colorectal

Signes de cancer méconnus : une fièvre ou des infections fréquentes.

MinDof/Shutterstock

Fièvre ou infection fréquente

Si vous êtes plutôt en bonne santé, mais que vous tombez malade ou que vous faites de la fièvre plus souvent, ce pourrait être le signe précoce d’une leucémie. Il s’agit d’un cancer du sang qui déclenche la production de globules blancs anormaux, qui sapent la capacité du corps à combattre les infections en affaiblissant le système immunitaire. Soyez attentives aux symptômes grippaux, tels que courbatures ou fièvre qui ne s’estompent pas.

Difficultés à avaler

Un mal de gorge peut rendre la déglutition difficile ou douloureuse, mais s’il persiste des semaines ou s’aggrave, consultez votre médecin. C’est un signe courant de cancer de la gorge ou de l’estomac, sans compter le cancer du poumon.

Signes de cancer méconnus : des ecchymoses.

iStock/lzf

Ecchymoses

Vous vous réveillez avec un bleu qui vous étonne – peut-être vous êtes vous simplement cognée dans la salle de bain la veille. Mais si vous commencez à remarquer des ecchymoses fréquentes, à des endroits étranges comme sur les doigts ou la main, c’est une situation alarmante. Ces ecchymoses peuvent être le signe d’une leucémie, selon les Cancer Treatment Centers aux États-Unis. Avec le temps, la leucémie diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène et il se forme de petits caillots.

https://www.selection.ca/

Dur de vivre avec la maladie de Lyme


De plus en plus, nous sommes confrontés avec des insectes vecteurs de maladies, comme la maladie de Lyme. Malheureusement, pour cette jeune femme, son diagnostic s’est révélé trop tard et doit donc supporter des douleurs qui peut la forcer à s’aliter pendant plusieurs heures.
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Dur de vivre avec la maladie de Lyme

 

Dur de vivre avec la maladie de Lyme

Photo Agence QMI


  • Agence QMI
     
    La maladie de Lyme, qui ne cesse de gagner du terrain en Estrie, cause de nombreux symptômes à une jeune femme de Magog qui peine à vivre une vie normale.

     

    Nadia Labbé, 22 ans, s’est fait piquer par une tique infectée alors qu’elle prenait part à un voyage humanitaire en Europe centrale, en 2013. Peu après son retour au Québec, elle a commencé à ressentir des symptômes de la maladie.

    Cependant, il lui a fallu rencontrer de nombreux spécialistes avant de se voir diagnostiquer la maladie de Lyme.

    La jeune femme trouve particulièrement difficile de se sentir impuissante face à la maladie.

    «Mes symptômes n’ont cessé de croître […]. Ils peuvent être tellement intenses que, certains jours, je demeure aliter plusieurs heures durant, m’empêchant d’accomplir même de banales tâches», a expliqué Mme Labbé à TVA Nouvelles.

    Nadia Labbé éprouve notamment de la fatigue, de la fièvre et des courbatures musculaires. Sa douleur est telle qu’elle a dû mettre de côté temporairement ses études en soins infirmiers.

    Un diagnostic posé rapidement est essentiel pour amoindrir les syndromes de la maladie de Lyme, les symptômes devenant de plus en plus intenses si elle n’est pas traitée rapidement, a expliqué la directrice de la Santé publique en Estrie, Dre Mélissa Généreux.

    «C’est sûr qu’il y a eu des cas où la maladie a été diagnostiquée plus tard, mais ce n’est pas la majorité des cas en Estrie», a ajouté Dre Généreux.

    Dans la province, c’est en Estrie que les Québécois sont les plus susceptibles de se faire piquer par une tique infectée. Quelque 120 cas ont été recensés dans la région en 2017, contre 74 en 2016. Le nombre de cas de maladie de Lyme a bondi de 166 % à la grandeur de la province.

    http://fr.canoe.ca/

  • Les astronautes ont de la fièvre à cause de la microgravité


    Voyager dans l’espace n’est pas sans risque pour la santé. Entre autres pour la température du corps qui oscille autour de 38 C a cause de la microgravité dans l’espace. Cependant, un astronaute qui fait des exercices physiques pour garder la forme, voit sa température monter jusqu’à 40 C
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    Les astronautes ont de la fièvre à cause de la microgravité

    Marie-Céline Ray
    Journaliste

    Dans l’espace, le corps des astronautes flotte librement en apesanteur, une situation que beaucoup d’entre nous envient. Mais la microgravité a de multiples effets néfastes sur le corps. En voici un de plus : les voyageurs de l’espace ont souvent de la fièvre.

    Les séjours dans l’espace ont des conséquences sur le corps des astronautes : ils grandissent, perdent des muscles et leur vision se détériore.

    Dans une nouvelle étude parue dans Scientific Reports, des chercheurs allemands ont trouvé que les astronautes souffrent d’autres désagréments : la microgravité a un effet sur leur température corporelle, si bien qu’ils doivent s’accommoder d’une fièvre persistante.

    Le saviez-vous ?

     

    Notre température corporelle se maintient dans une fourchette étroite grâce au contrôle de l’hypothalamus. L’activité physique, les vêtements et des facteurs de l’environnement (moment de la journée, saison…) influencent notre température.

    Pour mesurer la température corporelle de 11 astronautes de la Station spatiale internationale (ISS), l’équipe a utilisé des capteurs de températures placés sur le front. La température corporelle n’augmentait pas de manière brutale dès que les astronautes quittaient la Terre : elle était progressive sur une durée de deux mois et demi, et atteignait une valeur d’environ 38 °C, soit un degré au-dessus de la température habituelle de 37 °C.

    De plus, pendant un exercice physique, la température corporelle des astronautes augmentait plus et plus vite dans l’espace que sur Terre : elle dépassait souvent les 40 °C lors d’un effort ! En effet, dans l’espace, la sueur s’évapore plus lentement que sur Terre, ce qui explique en partie que les astronautes se sentent chauds surtout quand ils font de l’exercice. Pendant l’exercice une part importante de la dépense énergétique est convertie en chaleur.

     

    Le sport élève la température corporelle. C’est encore pire dans l’espace. © snedorez, Fotolia

    Le sport élève la température corporelle. C’est encore pire dans l’espace. © snedorez, Fotolia

      Le bien-être des voyageurs de l’espace est en jeu

      Hanns-Christian Gunga, auteur de ces travaux, a expliqué dans un communiqué de l’université de médecine de la Charité à Berlin, « dans des conditions d’apesanteur, notre corps trouve extrêmement difficile d’éliminer la chaleur excessive. Le transfert de chaleur entre le corps et son environnement devient beaucoup plus difficile dans ces conditions ».

      Dans des conditions d’apesanteur, notre corps trouve extrêmement difficile d’éliminer la chaleur excessive

      Or le contrôle de la température corporelle contribue à la santé et au bien-être. Des fluctuations importantes de la température corporelle impactent les performances physiques et cognitives. Ces résultats peuvent donc inquiéter concernant le bien-être des astronautes lors de longs séjours dans l’espace : des voyageurs en partance pour Mars risquent de connaître des problèmes d’hyperthermie et de coups de chaud ! D’autres études doivent donc approfondir ce sujet pour mieux comprendre cette fièvre de l’espace et comment la combattre.

      Hanns-Christian Gunga voit aussi un intérêt de cette recherche pour comprendre l’adaptation de notre température aux variations de l’environnement : 

      « nos résultats soulèvent également des questions sur l’évolution de notre température corporelle optimale : comment elle s’est déjà adaptée et comment elle continuera à s’adapter aux changements climatiques sur Terre ».

      CE QU’IL FAUT RETENIR

    • Des chercheurs allemands ont étudié la température de 11 astronautes de l’ISS.

    • Au repos, leur  température était de l’ordre de 38 °C au bout de deux mois et demi dans l’espace.

    • Leur température s’élevait rapidement lors de séances d’activité physique.

    https://www.futura-sciences.com

    Le Saviez-Vous ► Poux + bactéries = typhus, une maladie terrible


    Le typhus est une maladie qui a beaucoup de morts à son actif. Il s’est fait connaitre dans le passé par les guerres, les camps de réfugiés, les catastrophes naturelles ainsi que dans les prisons surpeuplées. Il a réussi a décimés des peuples, des autochtones. Aujourd’hui, on entend moins parler, mais il est toujours possible de le rencontrer
    Nuage

     

    Poux + bactéries = typhus, une maladie terrible

     

    Jacques Beaulieu

    Chroniqueur et communicateur scientifique

    En 1577 ont eu lieu des procès à Oxford en Angleterre qui reçurent le triste nom d’assises noires et qui entrèrent ainsi dans l’histoire. En réalité, les plaidoiries comme telles n’avaient rien d’extraordinaire si ce n’est le fait que les accusés souffraient de la fièvre des geôles et ont contaminé les magistrats ainsi que le public présent au tribunal. C’est plus de 300 personnes qui furent infectées, dont Sir Robert Bell, chancelier de l’Échiquier (ministre du gouvernement britannique chargé des finances et du trésor ainsi que du trésor de Sa Majesté), le shérif et le sergent assigné à la cause. Qui plus est, l’épidémie qui a suivi provoqua le décès de près de 10% de la population anglaise.

    Le typhus était à ce point répandu dans les prisons qu’un emprisonnement jusqu’à la prochaine session du tribunal équivalait bien souvent à une sentence de mort. Cette fièvre mortelle pouvait toucher jusqu’à 25% des prisonniers.

    De l’Antiquité jusqu’à nos jours

    Plusieurs médecins et historiens ont affirmé que les épidémies en 430 av. J.-C. survenues durant la guerre du Péloponnèse, et celles des pestes parues en 429 av. J.-C. et 427 av. J.-C. étaient en réalité les manifestations du typhus. Périclès et ses deux fils aînés y ont succombé.

    Les épidémies suivent le cours des guerres : Première révolution anglaise, guerre de Trente Ans, etc. Durant les guerres napoléoniennes, plus de soldats sont morts du typhus que sous les balles des ennemis.

    Portrait de Girolamo Fracastoro

    Ce n’est que vers les années 1083 que les premières descriptions furent consignées dans un couvent à proximité de Salerne en Italie. Près de 500 ans plus tard, le célèbre médecin florentin Girolamo Fracastoro en fit une description assez fidèle dans son traité De Contagione et Contagiosis Morbis. Lors du siège espagnol de la ville de Grenade en 1489, une chronique médicale fait mention d’une fièvre accompagnée de taches rouges sur le thorax, les bras et le dos, suivie successivement de délire et de la gangrène. Durant cette guerre, les Espagnols ont perdu 3000 hommes au combat et 17 000 autres qui ont péri du typhus ! On estime que durant la Première Guerre mondiale, le typhus a tué plus de 3 millions de personnes en Russie. La Deuxième Grande Guerre n’a pas non plus été épargnée et les camps de concentration furent des endroits de prédilection pour les poux et pour la transmission du typhus. La célèbre Anne Frank et sa sœur Margot en furent victimes.

    Les épidémies suivent le cours des guerres : Première révolution anglaise, guerre de Trente Ans, etc. Durant les guerres napoléoniennes, plus de soldats sont morts du typhus que sous les balles des ennemis.

    La fosse de Vilnius

    À l’automne 2001, des ouvriers s’affairant à la construction d’un nouveau quartier découvrent à Vilnius en Lituanie, une fosse commune contenant les corps de près d’un millier de soldats. Les Lituaniens croient d’abord qu’il s’agissait des victimes de la répression stalinienne, mais réalisent très vite qu’il s’agit plutôt des soldats de la Grande Armée de Napoléon morts en décembre 1812. Il faut se rappeler que plus de 40 000 membres de cette illustre armée avaient péri lors de la défaite de Napoléon en Russie. Des recherches effectuées conjointement par des équipes françaises du CNRS et des chercheurs lituaniens dans ce charnier ont porté sur l’analyse des sols, les restes des tissus et des dents. Il fut alors démontré scientifiquement que plus de 30% de ces soldats avaient souffert et, pour la majorité, sont morts d’infections transmises par des poux. Celles-ci ont joué un rôle important dans la défaite de l’armée française. Les infections transmises ainsi furent identifiées comme étant la fièvre des poux (Bornelia recurrentis), la fièvre des tranchées (Bartonnella quintana) et le typhus (Rickettsia prowazekii). Cette découverte a pu être effectuée grâce à une nouvelle technique qui permet de déceler dans la pulpe des dents la présence d’ADN de ces microorganismes.

    Le typhus au Canada

    Le typhus serait apparu pour la première fois au Canada en 1659. En 1685, 20 personnes en moururent sur les 300 atteintes. Il aurait fait partie des neuf épidémies à Québec entre 1740 et 1759. Dans une tentative de reprendre Port-Royal, l’armée française envoya 3 150 soldats. Malheureusement pour elle, 2 400 de ceux-ci décédèrent du typhus. Le typhus tua aussi plus du tiers des Micmacs de cette région et Halifax fut littéralement décimée par le typhus qui emporta alors plus de 80% de sa population.

    L’année 1847 marqua au pays de tristes records sur le plan de la mortalité due au typhus. On y recensa 9293 décès d’immigrants durant une traversée de l’Atlantique en provenance des îles britanniques et 10 037 autres répartis à Grosse-Isle, une station de quarantaines dans le Saint-Laurent, ainsi que dans les hôpitaux de Montréal, Québec, Kingston et Toronto. Le gouvernement canadien dut adresser une requête à l’Angleterre afin qu’on n’envoie plus de tels immigrants malades au Canada.

    La science à la rescousse

    On doit à Charles Nicolle d’avoir découvert dès 1909 que les poux étaient les vecteurs du typhus épidémique ce qui lui valut le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1928. Nicolle a aussi pu développer un vaccin, mais qui n’était pas utilisable à grande échelle en raison surtout des difficultés de production. En 1910, un bactériologiste et pathologiste américain, Howard Taylor Ricketts, fut demandé au Mexique pour étudier une épidémie de typhus, appelé là-bas : tabardillo. Quelques jours après avoir identifié la bactérie responsable, Rickets décéda, infecté par le typhus. D’ailleurs un autre bactériologiste, l’Autrichien Stanislaus von Prowazek mourut aussi infecté après avoir découvert que la bactérie était responsable de l’épidémie de typhus en Serbie en 1913.

    Un autre chercheur du nom de Henrique da Rocha Lima prouva finalement en 1916 que la bactérie qu’il nomma Rickettsia prawazekii , en l’honneur de Ricketts et Prowazek, était l’agent responsable de la maladie.

    Rudolph Weigi


    Quant aux vaccins, après celui de Nicolle en 1909 qui fut peu utile, Rudolph Weigl mit au point une méthode pratique et efficace de fabrication du vaccin, à partir du broyat des intestins des poux infectés. Il représentait cependant de nombreux dangers, car il pouvait facilement infecter ceux qui étaient chargés de le préparer. Grand savant, Weigl fut aussi un humaniste fort actif durant la Deuxième Guerre mondiale, cachant des juifs dans son institut de recherche et donnant en catimini des doses de ses vaccins dans des camps de concentration pour sauver des milliers de prisonniers du typhus. En 2003, l’État d’Israël l’honora en lui remettant à titre posthume la médaille du Juste parmi les nations. En 1938, le bactériologiste américain Herald R. Cox élabora une méthode plus sure et efficace de production du vaccin en utilisant des œufs embryonnés.

    Un autre angle pour prévenir le typhus était le contrôle des poux. Le chimiste Othmar Zelder fut le premier à produire le DDT, ignorant qu’il s’agissait là d’un puissant insecticide en 1874. Ce n’est qu’en 1939 que Paul Herman Müller, travaillant chez Geigy, découvrit les vertus pesticides du DDT, il en reçut le prix Nobel en 1948. La compagnie fit part de cette découverte aux soldats tant du côté des alliés que chez les Allemands. Ces derniers toutefois demeurèrent plutôt indifférents à cette découverte qui aurait pu sauver des centaines de milliers de vies tant dans les camps de concentration que parmi les militaires.

    Le typhus aujourd’hui

    La vaccination, les antibiotiques et les pesticides ont diminué grandement la propagation du typhus de nos jours. Mais le typhus constitue toujours une menace et resurgit dès que les conditions le lui permettent : guerres, catastrophes naturelles, prisons surpeuplées, camps de réfugiés, etc. La guerre contre les microorganismes n’est, elle, jamais totalement gagnée.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/j

    Le Saviez-Vous ► Il était une fois la maladie: pour l’amour d’un père, l’ASPIRIN


    L’aspirine a une petite histoire, qui commença par la volonté de soulager les douleurs et la fièvre. L’aspirine fut le premier médicament vendu en comprimés solubles
    Nuage

     

    Il était une fois la maladie: pour l’amour d’un père, l’ASPIRIN

     

     

    Hippocrate, cinq siècles avant Jésus-Christ, prescrivait l’écorce et les feuilles de saule blanc pour combattre douleur et fièvre. Chez les Romains, Pline le Jeune (61 – 114 après J.-C.) ainsi que le célèbre Claude Galien né en Grèce, mais qui aménagea à Rome en 162 (approximativement 129 – 201 après J.-C.) en préconisaient l’usage pour les mêmes motifs.

    L’ASPIRIN au XVIIIe siècle

    Plus près de nous, en 1763, un révérend de l’Église anglicane britannique, le Père Edward Stone, présenta une publication à la Société des Sciences vantant les mérites de l’écorce de saule pour traiter la fièvre. Il avait entendu parler de la découverte de la quinine et lorsqu’il constata le goût amer de l’écorce de saule, il en déduit qu’elle aussi devait avoir des applications thérapeutiques. Il avait administré une décoction de cette écorce à 50 patients souffrant de fièvres et ceux-ci en avaient été soulagés.

    Puis, en 1825, deux Italiens les pharmaciens F. Fontana et B. Rigatelli réussissent à isoler une forme plutôt impure de la salicyline. Le principe actif du saule fut isolé dans sa forme pure pour la première fois en 1829, par le pharmacien français, Pierre-Joseph Leroux. À partir de 1,5 kilogramme d’écorce, il avait isolé 30 grammes d’acide salicylique. Mais la substance provoquait de fortes brûlures d’estomac. Son utilisation fut donc vite oubliée. En 1853, l’un des pères de la chimie moderne, le français Charles Gerhardt fut le premier à faire réagir de l’acide acétique avec le salicylate de soude. Il fut donc le premier à obtenir de l’acide acétylsalicylique (AAS). Mais Gerhardt qui effectuait aussi des recherches sur une autre substance, la quinine, ne vit pas le potentiel de l’AAS.

    Le chimiste allemand Karl Johann Kraut trouva aussi quelques années plus tard un moyen de produire de l’AAS, mais personne n’est convaincu du potentiel clinique de cette substance amère et irritante.

    La véritable naissance de l’ASPIRIN

    Félix Hoffman

    En 1897, un jeune chimiste allemand, Felix Hoffman voulait soulager les souffrances de son père atteint d’un rhumatisme chronique sévère. Le 10 octobre 1897, il réussit à obtenir de l’AAS assez pur à partir d’une autre plante: la spirée ulmaire. Il vint certes en aide à son père, mais ses notes vont être tablettées pendant plus d’un an chez son employeur: la société Bayer. Il faut comprendre que Bayer était à l’époque une compagnie qui s’intéressait surtout à développer et produire des colorants. Elle commençait tout juste alors à s’intéresser aux produits pharmaceutiques.

    Spirée Ulmaire

    Un an plus tard, un autre chimiste de la même compagnie, Arthur Eichengrunt, entreprend des études cliniques préliminaires sur l’AAS élaborée par Hoffman. S’utilisant lui-même comme cobaye initial, il étend ses recherches avec quelques amis puis quelques médecins et même un dentiste. Ce dernier d’ailleurs constate l’efficacité du produit avec un patient soulagé d’une terrible rage de dents. Fort de ces arguments, il convainc Bayer de procéder à des essais cliniques à plus grande échelle. Les résultats sont des plus positifs, tant et si bien que le 6 mars 1899 Bayer obtient le brevet pour un nouveau médicament: l’ASPIRIN.

    Le nom vient de A pour acétyl, SPIR pour l’acide spirique (Hoffman avait extrait l’AAS à partir d’une plante: la reine-des-prés ou en latin Spiraea ulmaria), et in parce que plusieurs suffixes d’appellation de médicaments se terminaient en in ou ine, exemple: quinine, morphine, etc.

    Dès sa lancée, l’ASPIRIN alors sous la forme d’une poudre blanchâtre aux médecins s’affiche comme numéro 1 de la vente de médicament au monde. L’entrée au vingtième siècle verra la poudre se transformer en comprimés solubles. C’est le premier médicament qui est vendu sous cette forme.

    Quelques grandes dates dans l’évolution de l’ASPIRIN

    1915: ASPIRIN est fabriqué sous forme de comprimés et devient disponible en vente libre.

    1920: ASPIRIN est utilisé pour traiter la douleur associée aux rhumatismes, au lumbago et à la névralgie.

    1952: Lancement de l’ASPIRIN croquable pour enfant.

    1969: Le comprimé ASPIRIN atteint la lune. En effet, il fait partie de la trousse pharmaceutique apportée lors du voyage des astronautes qui souffrent souvent de maux de tête et de douleurs musculaires provoqués par les longues périodes d’immobilité durant le voyage.

    1974: On commence à découvrir le mode d’action de l’ASPIRIN sur les prostaglandines qui agissent sur l’inflammation et la douleur. Le prix Nobel fut attribué au chercheur britannique J. Wayne pour avoir découvert que l’AAS inhibait une enzyme nommée cyclo-oxygénase (COX) responsable de la production de la prostaglandine.

    1981: Santé Canada reconnaît l’ASPIRIN en usage quotidien comme mesure préventive de l’infarctus du myocarde chez les hommes ayant déjà subi une première attaque. Il est aussi recommandé chez les hommes qui ont subi un premier ICT (ischémie cérébrale transitoire) pour réduire le risque d’AVC.

    1987: Santé Canada inclut les femmes dans la prise d’ASPIRIN pour prévenir un AVC suite à une ITC. La recommandation s’étend aussi à tous les patients souffrants d’angine instable pour réduire les risques de décès prématurés.

    1998: Arrivée au Canada de l’ASPIRIN. Enrobé à faible dose (81mg) en prévention cardiaque quotidienne sous surveillance médicale.

    2001: L’utilisation de l’ASPIRIN est officiellement reconnue pour le traitement immédiat d’un infarctus du myocarde aigu présumé. L’administration de l’ASPIRIN dans les quatre premières heures suivant une crise cardiaque peut réduire jusqu’à 25% les risques de décès.

    6 mars 2009: l’ASPIRIN souffle ses 110 bougies.

    D’autres applications assez surprenantes sont en cours d’études. Ainsi l’ASPIRIN aurait des effets bénéfiques dans le traitement des cancers du côlon. L’American Cancer Society fait état d’une diminution de 40% de ces cancers par l’AAS. Dans une autre étude publiée en décembre dernier, la prise quotidienne d’AAS sur une longue période réduirait de 21% le risque d’apparition de toutes les tumeurs solides.

    Les côtés sombres de l’ASPIRIN

    L’association entre le syndrome de Reye et la prise d’ASPIRIN chez les enfants au début des années 1980 fit en sorte que l’on ne recommande plus depuis ce temps la prise d’ASPIRIN chez les enfants particulièrement dans le traitement de la fièvre lors d’infections virales. L’autre effet secondaire, et celui-là est connu depuis les tous débuts du médicament, a trait aux douleurs gastriques et aux ulcères d’estomac dont souffrent souvent ceux qui doivent prendre de l’ASPIRIN sur de longues périodes. Les COX1 ont pour effet de participer à la production du mucus qui protège la paroi de l’estomac. L’AAS qui inhibe cette classe de COX, réduit donc cette protection naturelle de la paroi stomacale.

    Au milieu des années 1950, la FDA approuve l’utilisation de l’acétaminophen, un antidouleur et un antipyrétique qui offre une meilleure protection de l’estomac. Malheureusement, l’acétaminophen ne présente pas les propriétés anti-inflammatoires de l’AAS. En 1961, les docteurs John Nicholson et Colin Burrows des Laboratoires Boots, en Angleterre, identifièrent une nouvelle classe de médicaments aux propriétés anti-inflammatoires et analgésiques prometteuses. Il s’agit de l’ibuprophène qui présente aussi des propriétés anti-inflammatoires tout en étant un peu moins protecteur pour la paroi de l’estomac.

    Au début des années 1990, des chercheurs ont découvert qu’il existait une deuxième classe de COX, baptisée COX2 qui, tout en agissant comme anti-inflammatoire, n’avait aucun effet sur la formation du mucus dans l’estomac. Des médicaments furent donc mis au point comme anti-COX2, comme le Vioxx et le Célébrex. Malheureusement le premier dut être retiré du marché dès le début des années 2000 à cause d’effets négatifs sur la fonction cardiaque.

    D’autres avenues sont à l’étude. Ainsi l’étanercept et l’infliximab ont fait leur apparition vers la fin des années 1990. Ces antagonistes du facteur de nécrose tumorale (TNF) sont utilisés dans le traitement des polyarthrites rhumatoïdes. Mais le fait qu’ils soient injectables et surtout leurs coûts, qui se situent entre dix mille et vingt-quatre mille dollars par année, réduisent leur utilisation de beaucoup.

    La bonne vieille ASPIRIN est donc loin d’être battue sur le terrain du traitement de la douleur, de la fièvre et de l’inflammation. Elle a même connu des percées dans la prévention des maladies cardiovasculaires et des maladies cardiaques et de nos jours présente des avenues intéressantes dans le traitement et la prévention de certains cancers. L’AAS: une molécule aux multiples surprises.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/

    Parole d’enfant ► La fièvre


    La semaine dernière, ma petite fille a voulu me rappeler qu’elle était encore une enfant
    Nuage
     

     

    La fièvre

     

     

    Mardi dernier, Sydney avait de la fièvre dû à ses dents qui veulent sortir. Le lendemain, en allant à la bibliothèque je demande :

    -Syney fait encore de la fièvre ce matin ?
    – Je ne sais pas ! Ce n’est pas moi l’adulte !

    Ana-Jézabelle/ 3 ans 11 mois/ 16 décembre 2015

    13 fausses croyances en santé


    Il y a beaucoup de fausses idées dans le domaine de la santé qu’on a appris étant jeune et que l’on retransmet à nos enfants. Voici quelques unes parmi ces points, que vous avez sûrement déjà entendu
    Nuage

     

    13 fausses croyances en santé

     

    De nombreuses fausses croyances gravitent autour de la santé. Sachez les reconnaître pour éviter les erreurs et les comportements inadaptés.

    Une cure de vitamine C prévient le rhume.

    Faux.

    Inutile de faire une cure de vitamine C en début d’hiver dans le but d’échapper au rhume. Cette croyance n’est pas fondée. La vitamine C n’empêche pas plus les rhumes qu’un placebo.

    (source : PloS Med., vol 2, n°6, juin 2005.)

    Vous vous sentez un peu fiévreux et fatigué ? Un petit verre d’alcool fort vous aidera à retrouver la forme.

    Faux.

    Inversement, l’alcool fragilisera inutilement votre organisme.

    En cas d’intoxication alimentaire, il faut boire un verre de lait.

    Faux.

    Le lait n’est pas un anti-poison. En cas d’ingestion d’une substance toxique, il ne faut surtout rien absorber, ni lait, ni eau, ni aucun aliment, lesquels favoriseraient inversement la digestion et l’absorption intestinale des molécules toxiques. Il faut appeler un centre anti-poison.

    Les antibiotiques fatiguent.

    Faux.

    C’est la maladie qui motive la prise d’antibiotiques qui est à l’origine de la fatigue. En revanche, il est vrai que les antibiotiques peuvent parfois être à l’origine d’effets secondaires indésirables : allergies, diarrhées, nausées…

    Arrachez un cheveu blanc et dix autres repousseront.

    Faux.

    L’apparition de cheveux blancs est due au fait que les cellules pigmentaires localisées dans la racine des cheveux ont perdu leur activité. Les arracher n’a aucune influence sur ce phénomène.

    Il est dangereux d’utiliser son téléphone portable à l’hôpital.

    Faux.

    Par mesure de précaution, on recommande d’éteindre son mobile à l’hôpital. A ce jour, les tests effectués n’ont montré des perturbations que sur un faible nombre d´appareils et à des distances d’utilisation de quelques centimètres seulement. On retiendra que le risque d’interférence existe mais qu’il est faible et qu’il faut se plier aux règles de précaution édictées par l’hôpital.

    En cas d’intoxication, il faut faire vomir.

    Faux.

    Il faut contacter le centre anti-poison. Le fait de vomir a pour effet d’augmenter le contact des muqueuses avec le poison.

    On peut donner du coca-cola à un enfant qui a la diarrhée.

    Faux.

    Le danger en cas de diarrhée chez un enfant vient du risque de déshydratation. Pour compenser les pertes excessives en eau et en minéraux, il faut immédiatement lui donner à boire une boisson adaptée, riche en électrolytes, et non du coca-cola dont la composition en sels minéraux ne convient pas.

    Lire dans la pénombre abîme les yeux.

    Faux.

    Le manque de lumière ne risque pas d’endommager la rétine. En revanche, lire dans la pénombre demande plus d’efforts, ce qui risque de fatiguer les muscles oculaires et de favoriser une migraine, voire un état nauséeux.

    Les antibiotiques soignent les rhumes, grippes et autre laryngite.

    Faux.

    Les antibiotiques ne sont efficaces que contre les infections bactériennes. Or les infections de l’hiver sont majoritairement virales et guérissent le plus souvent spontanément en quelques jours. Si le médecin prescrit malgré tout des antibiotiques, c’est qu’il redoute une surinfection bactérienne.

    Boire en mangeant est déconseillé.

    Faux.

    On peut parfaitement boire de l’eau en mangeant. Boire un peu d’eau régulièrement au cours des repas pourrait même aider à manger moins en remplissant l’estomac et en obligeant à manger moins vite…

    Les médecines douces sont sans danger.

    Faux.

    Ce qui est naturel n’est pas forcement sans danger. Par exemple, certaines plantes et de nombreuses huiles essentielles sont contre-indiquées pendant la grossesse, l’allaitement, chez les jeunes enfants, voire chez certaines personnes allergiques. Demandez systématiquement conseil à votre médecin ou à votre pharmacien

    .Il faut retarder le plus possible la prise d’un médicament antidouleur.

    Faux. 

    Il faut prendre un médicament antidouleur dès que celle-ci se fait sentir. Attendre rendra le médicament moins efficace pour vous soulager.

    Mis à jour par Isabelle Eustache

    Sources : Institut Moncey

    http://www.e-sante.fr/

    10 symptômes à ne pas négliger


    Quelques symptômes qui quelques fois peut-être anodines, mais s’ils sont constants ou reviennent souvent mieux vaut consulté un médecin. Cela dit, ces symptômes peuvent indiquer certaines maladies que seul un professionnel de la santé peut confirmer
    Nuage

     

    10 symptômes à ne pas négliger

    PAR LUCIE TURGEON  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

    Publié dans moietcie.ca le 28 février 2012

    Fatigue persistante, perte de poids anormale, essoufflement constant… Certains symptômes doivent être pris au sérieux, car ils peuvent cacher un problème de santé. En voici 10 qui méritent qu’on aille voir un médecin.

    1. Fatigue constante

    Une fatigue persistante peut, bien sûr, être liée au surmenage, mais elle peut aussi être le signe d’un problème de santé. La fatigue est l’un des symptômes les plus difficiles à interpréter en médecine, car elle peut indiquer une foule d’affections, notamment l’anémie, le diabète, l’hypothyroïdie, la dépression, la mononucléose, le cancer, etc. Si l’on traîne une fatigue persistante, il vaut mieux prendre un rendez-vous avec son médecin traitant pour investiguer davantage.

    2. Perte de poids inexpliquée

    Il est anormal de perdre 5 kg ou plus sans suivre un régime ou faire d’exercice. Ce symptôme peut trahir une variété de problèmes de santé, comme la dépression, le cancer, l’hyperthyroïdie, le diabète et les troubles de l’appareil digestif.

    3. Essoufflement anormal

    À moins d’avoir pris beaucoup de poids ou d’être en très mauvaise forme physique, il n’est pas normal d’être essoufflée pour rien. Cela peut indiquer un problème de santé, comme une maladie pulmonaire, de l’anémie, un trouble de la glande thyroïde ou une maladie cardiovasculaire. Si l’essoufflement survient brusquement et qu’il s’accompagne de douleurs à la poitrine, on se présente à l’urgence.

    4. Maux de tête intenses et fréquents

    Il n’est pas normal de souffrir de maux de tête intenses et fréquents. Cela peut être relié à un mal de cou, à la prise abusive d’analgésiques ou à la migraine. En revanche, si on a un mal de tête soudain, intense et inhabituel qui s’accompagne de troubles visuels, d’engourdissements, de faiblesses ou de vertiges, on se rend rapidement à l’urgence. Cela peut annoncer un accident cérébrovasculaire (ACV). La rapidité d’intervention est alors très importante pour limiter les dommages au cerveau et prévenir la mortalité. Il existe aussi un médicament qui, lorsque prescrit dans les trois heures suivant l’ACV, peut renverser les dommages causés et, par conséquent, réduire la gravité des séquelles.

    5. Fièvre persistante

    Si notre fièvre dure depuis 48 à 72 heures, cela peut signifier qu’on souffre d’une infection rénale (pyélonéphrite), d’un cancer comme le lymphome ou d’une maladie chronique comme la tuberculose ou le VIH/sida. Si la fièvre est élevée (39 °C et plus) et qu’elle s’accompagne d’un mal de tête lancinant et de raideurs au cou, il pourrait s’agir d’une méningite. 

    6. Selles inhabituelles

    Si les selles rétrécissent au point d’atteindre le diamètre d’un crayon, cela pourrait signifier qu’une tumeur obstrue l’intestin. Du sang dans les selles peut provenir d’hémorroïdes, d’une fissure anale ou de polypes intestinaux, mais il peut aussi signaler la présence d’un cancer. À noter: l’ingestion de certains aliments très pigmentés comme les betteraves donne des selles de couleur rougeâtre. Les selles noires ne sont pas normales: elles peuvent indiquer un cancer ou un ulcère gastroduodénal. La consommation de comprimés de fer peut aussi donner des selles noires.

    7. Douleurs abdominales aigues ou persistantes

    Les douleurs abdominales peuvent être liées à de nombreux problèmes de santé. Si la douleur est soudaine et très intense, elle peut annoncer une appendicite ou la rupture d’un kyste ovarien, surtout si elle est accompagnée de vomissements et de fièvre. Les douleurs abdominales persistantes peuvent être liées au syndrome du côlon irritable, à des pierres au foie ou à un cancer du côlon, si elles s’accompagnent de constipation récente. Chez la femme plus âgée, les vagues douleurs abdominales peuvent signaler un cancer de l’ovaire.

    8. Éclairs lumineux

    Si notre vue est troublée par ce qui ressemble à des éclairs lumineux, cela peut être le signe que l’humeur vitrée tire sur la rétine et qu’il va bientôt s’en séparer. Mieux vaut consulter un ophtalmologiste afin de vérifier qu’il n’y a pas de déchirure de la rétine. Cela est encore plus urgent si on observe la présence de corps flottants (points noirs, petites mouches, fils d’araignée, etc.) dans notre champ de vision. Une déchirure de la rétine, la membrane qui tapisse la surface interne et postérieure de l’œil et qui renferme les cellules visuelles, est un problème très grave. Le liquide de l’humeur vitrée s’infiltre dans la brèche et va se localiser sous la rétine, ce qui peut occasionner un décollement de celle-ci et mener à une perte de vision partielle ou totale.

    9. Indigestion qui ne se résorbe pas

    Si on a toujours l’impression d’avoir l’estomac plein, même lorsqu’on mange peu, ou qu’on souffre continuellement d’inconfort gastrique, notamment de brûlures d’estomac, de sensations de ballonnement après avoir mangé, de nausées et de vomissements, on a peut-être un désordre gastro-intestinal (gastrite, ulcère de l’estomac, etc.) ou un cancer de l’estomac, du pancréas ou des ovaires.

    10 Articulations chaudes, rouges et enflées

    Des articulations chaudes, rouges et enflées peuvent être un signe d’arthrite rhumatoïde ou de goutte. Dans ces cas, il faut agir rapidement, car des médicaments administrés dans les premiers stades de la maladie permettent de freiner la détérioration des articulations causée par l’inflammation. Le gonflement peut aussi signaler une infection ostéo-articulaire qui peut être causée par une bactérie comme le staphylocoque. Ce type d’infection se traite à l’aide d’antibiotiques, mais peut être mortel si l’on tarde à intervenir.

    Merci au Dr Harold Dion, omnipraticien à la Clinique médicale L’Actuel, pour sa précieuse collaboration

    http://www.moietcie.ca

    « J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »


    Les grippes et rhumes peuvent s’attraper en tout temps, mais certaines période de l’années ces désagréments sont plus propices. Et quel horreur quand tout semble être bouché .. Avant d’aller chez le médecin espérant une solution miracle .. certains remède maison peuvent aider a rendre le rhume, la sinusite plus tolérable en attendant que le mal passe
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    « J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dre Johanne Blais

    « J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! » Dixit une de mes patientes ce matin qui insistait pour avoir des antibiotiques.

    Dans plus des 2/3 des cas, la sinusite n’est pas causée par des bactéries. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité.

    La sinusite, appelée aussi rhinosinusite, est une inflammation de la muqueuse des sinus. Cette inflammation est causée soit par une infection virale ou bactérienne, ou encore par des allergies, la présence de polypes nasaux, une déviation de la paroi nasale, etc.

    Très fréquente, la sinusite aiguë dure au maximum quatre semaines et fait habituellement suite à un rhume (virus). Si les symptômes persistent au-delà de trois mois, on parle alors de sinusite chronique.

    Les symptômes les plus fréquents sont : congestion nasale, écoulements blanchâtres ou verdâtres, douleurs et sensation de pression sur le front et les joues et autour des yeux causées par l’accumulation de mucus à l’intérieur des sinus. À cela peuvent s’ajouter des douleurs aux dents, une toux grasse avec sensation de sécrétions en arrière-gorge, voix nasillarde, maux de tête et fièvre légère.

    Le but des traitements est de diminuer les symptômes. Je suggère toujours à mes patients de commencer avec des remèdes maison qui peuvent être fort efficaces :

    Faites bouillir de l’eau et ajoutez-y une cuillerée à café d’onguent de type Vicks VapoRub ou d’huiles d’eucalyptus ou de menthe. Inhalez lentement la vapeur pendant environ 10 minutes. Ceci permet de liquéfier les sécrétions et de diminuer la sensation de pression.

    Irriguez vos sinus avec une solution saline (solution maison, Salinex®, Hydrasense®) au moins trois fois par jour.

    Buvez beaucoup d’eau et vérifiez le taux d’humidité dans la maison. Utilisez un humidificateur au besoin, dans le but d’atteindre un taux de 40 à 50 %.

    Du côté médicamenteux, l’utilisation d’analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) peut diminuer la douleur. Soyez prudents avec les décongestionnants (Ex. : Dristan®, Otrivin®), car au-delà de trois jours, ils peuvent créer une congestion nasale de rebond.

    Quant aux antibiotiques, moins de 30 % des gens avec des sinusites en auront besoin.

    http://blogues.radio-canada.ca

    La gastro virale vrai/faux


    La gastro-entérite virale préfère l’hiver pour se propager de malade en malade, une personne qui n’a pas nécessairement les symptômes et a vrai dire le meilleur moyen de ne pas l’invité dans notre corps est l’hygiène, bien sûr on ne peut pas l’éviter totalement mais au moins diminuer la transmission, sinon il faut endurer notre mal en patience
    Nuage

    La gastro virale vrai/faux

    © Adam Borkowski – FotoliaLa gastroentérite virale est une maladie banale et bénigne.

     Aussi courante que la grippe en période hivernale, la gastroentérite virale est pourtant porteuse de nombreuses idées reçues qui ont la vie dure. Alimentation, symptômes, risques, etc. Voici ce qu’il faut savoir

    Les vomissements sont les seuls symptômes de la gastroentérite virale

    Faux.

    Les signes les plus fréquents des gastroentérites virales sont la perte d’appétit, les nausées, les vomissements, une légère fièvre (38°C), une forte diarrhée et une fatigue. Les symptômes apparaissent rapidement brutalement, 12 à 24 heures après l’infection par le virus.

    Chez le nourrisson, d’autres signes peuvent apparaître : des signes de déshydratation (soif, absence de larmes, yeux cernés et comme enfoncés dans les orbites), sang dans les selles, sommeil excessif, vomissements qui durent plusieurs heures, fièvre supérieure à 38,5°C, respiration accélérée. Si l’un de ces symptômes se manifeste, il est important de consulter un médecin rapidement.

    La gastroentérite se guérit en 24 heures

    Faux.

    La gastroentérite est une maladie fréquente et le plus souvent banale. Elle nécessite une reprise alimentaire adaptée et guérit généralement en 48 heures. Au delà, il est conseillé de consulter son médecin.

    Pour récupérer rapidement après une gastroentérite, il est indispensable de se réhydrater dès que possible. Il est conseillé d’attendre une heure après les vomissements pour boire ou manger quelque chose, le temps que le système digestif se repose. Les diarrhées et vomissements peuvent également entraîner une fatigue qui peut nécessiter une journée de repos.

    Une fois les symptômes diminués et que l’appétit revient, l’alimentation doit être adaptée pendant un jour ou deux. Les aliments solides doivent être réintroduits rapidement. Après deux jours sans symptôme, l’alimentation normale peut être reprise

    Il faut surveiller les enfants en cas de gastro

    Vrai.

    La perte hydrique due aux diarrhées et aux vomissements est très importante. Les nourrissons et les jeunes enfants n’ont pas la sensation de soif, il faut donc les inciter à boire de l’eau pour éviter toute déshydratation.

    Il existe des solutions de réhydratation orale adaptées, composées d’eau, de sel et de sucre dans les mêmes proportions que ce que l’enfant perd. On les trouve en pharmacie sous forme de sachets à diluer dans de l’eau minérale. Quoi qu’il arrive, il faut consulter le médecin rapidement si les symptômes persistent ou que le comportement de l’enfant semble anormal (léthargie, fièvre, pleurs et signes inhabituels).

    Sachez que les enfants ne sont pas les seuls dans ce cas : les personnes âgées perdent également la sensation de soif. Il faut donc les encourager à boire régulièrement en cas de gastro.

    La soupe et le riz sont les seuls aliments conseillés en cas de gastro

    Faux.

    Lorsque les vomissements et les nausées ont disparu, il est important que le malade se réhydrate.

    Faute d’avoir envie de manger, le malade doit boire. Les bouillons et les tisanes apportent, en plus de l’eau qu’elles contiennent, des éléments nutritifs (minéraux, vitamines). Evitez de boire trop de boissons sucrées qui peuvent aggraver les diarrhées.

    Quelques heures plus tard le malade peut s’alimenter avec de la soupe, du riz, du pain blanc (biscottes), des légumes bien cuits, des pâtes ou pommes de terre, cuisinés à la vapeur et sans ajout de matières grasses.

    Si les symptômes ne reviennent pas, le malade peut réintroduire les autres aliments progressivement : fruits et légumes cuits, yaourts, viande maigre (cuite sans matière grasse), poisson, etc.

    Il n’y a pas de médicaments pour soigner la gastroentérite virale

    Vrai.

    Contrairement aux gastro bactériennes, les gastro virales ne sont pas réceptives aux antibiotiques. Il faut donc prendre son mal en patience puisqu’il s’agit d’une maladie bénigne. Par contre, il existe des médicaments efficaces pour diminuer les symptômes.

    Disponibles sans ordonnance, ils peuvent soulager et lutter contre nausées et vomissements. Votre pharmacien pourra, par exemple, vous conseiller la métopimazide (Vogalib). Mais n’hésitez pas aussi à tester l’homéopathie qui est parfois efficace.

    Contre les diarrhées, il y a des traitements efficaces à base de lopéramide (Imodium) ou des pansements gastriques (Smecta) qui permettent de stabiliser le transit.

    En cas de crampes intestinales, un antispasmodique (Spasfon) peut être utile et vous soulager rapidement.

    Attention, sans amélioration dans les 24-48h, il faut consulter son médecin.

    La gastro est plus fréquente l’hiver

    Vrai.

    La gastro virale a une préférence pour l’hiver. La raison : les virus sont très sensibles à la chaleur et meurent rapidement. A l’inverse, ils n’éprouvent aucune difficulté à survivre par de basses températures. En plus, l’hiver, les pièces sont moins souvent aérées, entretenant l’environnement chargé de virus.

    Quelques gestes simples permettre de diminuer les risques de contamination : un lavage régulier des mains au savon.

    Un nettoyage fréquent des wc, avec de l’eau de javel de préférence.

    Un lavage à l’eau et une cuisson longue des aliments pour éliminer les virus.

    Le linge en contact avec une personne malade (serviettes, draps, vêtements) doit être lavé en machine puis repassé. Le repassage permet d’aseptiser le linge.

    Une personne peut être infectée (et donc être contagieuse) et ne pas avoir de symptômes ou être légèrement malade.

    Certains aliments sont à éviter pendant un épisode de gastro

    Vrai.

    En cas de gastroentérite, l’appétit revient généralement quelques heures après l’arrêt des vomissements. Pas d’envie de plats en sauce en général et tant mieux car ce n’est pas conseillé. Les aliments à éviter sont ceux qui sont difficiles à digérer et qui peuvent irriter l’estomac et l’intestin encore fragiles après les épisodes de diarrhées et de vomissements.

    Parmi eux, les produits laitiers, les jus d’agrumes, les viandes, les plats épicés, les sucreries, les aliments riches en gras, les aliments contenant du gluten, le maïs, le son, les fruits et légumes crus (à l’exception de la banane) sont à éviter dans les 48 h qui suivent les vomissements ou diarrhées.

    Dans tous les cas, la réhydratation doit être le premier point important en cas de gastro. Le second est de reprendre une alimentation solide rapidement lorsque les symptômes disparaissent.

    Pour éviter la gastro, il faut éviter les fruits et légumes non lavés

    Vrai et faux.

    La gastroentérite virale se répand facilement, notamment par les mains, les postillons ou tout contact avec une personne malade. Il faut éviter les fruits et légumes non lavés s’ils ont été récemment en contact avec une personne malade. Rincez-les simplement et prenez le temps de bien les sécher avant de les manger.

    Autrement, il n’y a aucune raison que le virus soit transmis : en dehors de l’organisme il ne peut survivre que quelques minutes.

    Le réflexe à adopter est de se laver les mains régulièrement (avec du savon ou du gel hydroalcoolique, mais attention ce dernier dessèche les peaux sensibles) en période d’épidémie. Même consigne lorsque vous rencontrez une personne malade ou si vous vous êtes occupé d’un enfant malade (biberon, couche). Apprenez d’ailleurs aux enfants à se laver les mains plusieurs fois par jour afin que ça devienne un réflexe

    Les aliments périmés peuvent être la cause d’une gastro virale

    Faux.

    La gastroentérite virale ne peut pas être due à la consommation d’aliments périmés ou avariés. Les virus ne peuvent pas survivre en dehors de l’organisme humain. Il n’y a donc aucun risque pour qu’un virus envahisse les aliments sur une longue durée.

    La gastroentérite due aux aliments avariés est d’origine bactérienne : les bactéries se sont développées dans l’aliment et rendent malade. Mais ce n’est pas le type de gastro responsables des épidémies hivernales. Pour éviter les gastro bactériennes, il est important de respecter la chaine du froid (ce qui évite la prolifération bactérienne) et de bien cuire les aliments avant de les manger (afin de tuer les bactéries).

    L’infection par le virus de la gastro nécessite un contact avec une personne malade. Mais attention, certaines personnes peuvent ne pas encore ressentir les symptômes mais être contagieuses.

    http://sante.journaldesfemmes.com