La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu’à 268 ans


La plus vieille baleine boréale connu a 211 ans, cependant, les scientifiques pensent avoir trouvé le moyen de connaitre la durée de vie d’un animal, même d’un être humain grâce à l’ADN. Donc la baleine pourrait vivre en principe environ 268 ans. En plus de prédire la longévité des animaux d’aujourd’hui, ils peuvent aussi découvrir la longévité des animaux du passé.
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La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu’à 268 ans


La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu'à 268 ansLa baleine boréale est connue pour vivre plus de 200 ans.© Yuri Smityuk\TASS via Getty Images

Par Emeline Férard

Des chercheurs affirment avoir découvert un moyen de déterminer la durée de vie d’une espèce à partir de son ADN. Avec cette méthode, ils ont calculé que la baleine boréale qui détient le record de longévité chez les mammifères pourrait vivre bien plus longtemps qu’on ne pensait.

Quel animal décroche le titre de la plus grande longévité au monde ? La question est moins aisée qu’il n’y parait et pour cause. Pour y répondre, il faut non seulement dénicher des spécimens à l’âge record mais aussi être capable de déterminer ce dernier avec précision. Pas facile quand la durée de vie des animaux en question atteint quelques centaines d’années…

Aujourd’hui, des chercheurs australiens pensent avoir trouvé une nouvelle méthode pour déterminer la longévité des espèces. Le secret ? L’ADN. Selon leur étude publiée dans la revue Scientific Reports, cette nouvelle technique leur a permis de calculer l’âge maximal de plusieurs animaux. Et de découvrir que certains atteindraient une limite bien plus élevée qu’estimée jusqu’ici.

Parmi eux, la baleine boréale (Balaena mysticetus). Ce cétacé qui évolue dans les eaux arctiques et sub-arctiques détient le record du mammifère à la plus grande longévité. Jusqu’ici, l’âge du plus vieux spécimen connu était estimé à 211 ans. En étudiant son génome, les scientifiques sont toutefois arrivés à une longévité bien supérieure, 268 ans.

L’ADN, miroir de la longévité

L’âge qu’une espèce est capable d’atteindre n’est pas le fruit du hasard. Il est étroitement lié au déclin des fonctions biologiques qui est lui-même dicté en grande partie par notre génome. De précédentes recherches ont ainsi montré que la longévité était influencée par certains gènes mais aussi par certaines modifications intervenant au niveau de notre ADN.

Ces phénomènes ont pour effet de changer l’expression des gènes concernés et, par là-même, de jouer un rôle crucial dans l’âge et le vieillissement d’un organisme. C’est ainsi avec l’une de ces modifications appelées méthylation de l’ADN que les scientifiques du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) ont travaillé.

Ils ont étudié les génomes de 252 vertébrés et ont comparé ces données à une base répertoriant des longévités animales connues.

« En utilisant ceci, nous avons constaté que nous pouvions estimer la longévité des espèces en nous intéressant aux endroits où la méthylation de l’ADN se produisait sur 42 gènes particuliers », explique sur le site The Conversation, Benjamin Maine, biologiste qui a dirigé les recherches.

268 ans pour une baleine, 120 ans pour une tortue

En affinant leurs observations, les scientifiques seraient ainsi parvenus à mettre au point une méthode permettant de calculer la durée de vie d’une espèce à partir de son ADN et de sa méthylation.

« Jusqu’ici, il était difficile d’estimer l’âge maximal de la plupart des animaux sauvages, en particulier des espèces de mammifères marins et des poissons qui vivent longtemps », poursuit le spécialiste dans un communiqué.

Désormais, « si le génome d’une espèce est connu, nous pouvons estimer sa longévité« , se réjouit-il.

C’est à l’aide de cette technique qu’ils ont abouti à un âge maximal 57 ans supérieur pour la baleine boréale. De la même façon, ils ont calculé la durée de vie des tortues de l’île Pinta aux Galapagos à 120 ans. Soit un peu plus que le célèbre spécimen Lonesome George décédé à 112 ans en 2012.

Les chercheurs n’ont toutefois pas travaillé que sur des espèces actuellement en vie. Ils ont également déterminé que le mammouth laineux et le pigeon voyageur, tous deux éteints aujourd’hui, pouvaient sans doute vivre jusqu’à 60 et 28 ans respectivement. Enfin, l’équipe s’est intéressée à notre propre espèce et à certains membres éteints des Hominidés, l’homme de Denisova et Néandertal.

D’après les estimations, les trois ont montré une longévité similaire : 38 ans pour notre espèce et 37,8 pour les deux autres. Bien que cette proximité puisse surprendre, elle rejoint de précédentes recherches anthropologiques menées sur ces ancêtres. A titre de comparaison, l’un de nos plus propres parents, le chimpanzé afficherait lui un âge maximal de 39,7 ans.

« La durée de vie maximale des humains est un sujet controversé », reconnaissent les chercheurs dans leur rapport.

Si l’espérance de vie moyenne de notre espèce a plus que doublé au cours des 200 dernières années – elle est de 79 ans aujourd’hui -, ce serait ainsi essentiellement grâce aux progrès de la médecine et à nos changements de mode de vie.

Bien que la méthode présente certaines limites, relèvent les auteurs, elle pourrait ouvrir de nombreuses pistes pour étudier le phénomène du vieillissement. De même que pour en apprendre plus sur la biologie des espèces actuelles et éteintes ou mettre en place des mesures écologiques ou de conservation.

A ce jour, c’est le requin du Groenland qui détient le record de la plus grande longévité chez les vertébrés, avec des spécimens estimés à près de 400 ans.

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Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre


Une autre victime des déchets humains. Une baleine s’est échouer avec 100 kg de déchets plastique. Bien que ce n’est peut-être pas la cause de la mort, avoir vécu plus longtemps, le plastique aurait sans doute eu raison de cette bête marine. C’est triste quand même, que nous avons tant profité de la terre sans prendre des précautions pour l’avenir
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Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre

Un cachalot s'est échoué en Écosse avec une boule d'ordure de plus de 100 kilogrammes dans l'estomac. © Smass 2019

Un cachalot s’est échoué en Écosse avec une boule d’ordure de plus de 100 kilogrammes dans l’estomac. © Smass 2019

Julie Kern


Rédactrice scientifique

Des filets de pêche, des cordes, des sacs et des pailles en plastique, voilà quelques-uns des déchets qui composait la boule d’ordure de 100 kilogrammes retrouvée dans le ventre d’un cachalot.

Le cétacé s’est échoué jeudi dernier sur l’île de Harris dans la région des Hébrides en Écosse. Le samedi suivant, des scientifiques du Scottish Marine Animal Stranding Scheme (Smass) ont procédé à l’autopsie du cachalot pour déterminer les causes de sa mort. Ils ont déclaré que, pour le moment, le lien entre la boule de déchets et la mort du cachalot n’est pas clairement établi.

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Sur leur page Facebook, l’association affirme que « l’animal n’était pas malade ou blessé donc les déchets ont probablement été un facteur déterminant dans sa mort, mais nous n’avons aucune preuve qu’ils ont obstrué les intestins. Néanmoins, la quantité de déchets retrouvée est terrifiante et a probablement altéré sa digestion ».

Le cachalot a été enterré sur la plage où il est mort. Le Smass a enregistré 930 échouages en 2018 contre 204 en 2009, rien qu’en Écosse. 

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Le cœur d’une baleine écouté pour la première fois


On n’arrête pas le progrès ! Maintenant, on sait quelle fréquence bat un coeur de baleine bleue. On peut vraiment dire qu’il est très lent. Pour un humain, se serait sûrement une mort assurée battre aussi lentement.
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Le cœur d’une baleine écouté pour la première fois



Le capteur muni d’une caméra a suivi les battements de cœur d’une baleine bleue alors qu’elle plongeait au fond de l’eau. © Université de Stanford

Julie Kern
Rédactrice scientifique

C’est le cœur d’une géante, la baleine bleue, qui a été mis sur écoute pour la première fois. Pour enregistrer sa fréquence cardiaque, des scientifiques américains de l’université de Stanford ont placé un capteur grand comme une boîte à chaussures à côté de la nageoire du cétacé.

Les résultats parus dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, sont surprenants. Le cœur de la baleine bleue bat plus lentement que ce que l’on pensait.

Quand elle plonge, son rythme cardiaque diminue pour atteindre seulement quatre battements par minute. Arrivée au fond, la baleine ouvre la gueule pour se nourrir. Pour permettre cela, le cœur augmente sa fréquence cardiaque qui passe à huit battements par minute avant de retomber doucement à quatre battements. Quand la baleine est rassasiée et remonte à la surface, le rythme cardiaque augmente progressivement pour atteindre trente à trente-cinq battements par minute à la surface. Elle reprend alors son souffle pour oxygéner à nouveau son sang. Puis repart.

Illustration de la fréquence cardiaque d'une baleine bleue alors qu'elle plonge, se nourrit puis remonte à la surface. © Alex Boersma, Stanford University

Illustration de la fréquence cardiaque d’une baleine bleue alors qu’elle plonge, se nourrit puis remonte à la surface. © Alex Boersma, Stanford University

Les scientifiques ont fait un autre constat, le cœur de la baleine, qui pèse environ 600 kilogrammes, fonctionne à plein régime. Si elle était plus grande, son cœur ne pourrait pas couvrir les besoins en sang de ses organes. Selon eux, c’est pour cela que la baleine bleue est le plus grand animal que la Terre ait porté.

La baleine bleue est la plus gros animal sur Terre. © NOAA, Channel Islands National Marine Sanctuary

La baleine bleue est la plus gros animal sur Terre. © NOAA, Channel Islands National Marine Sanctuary

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Les filets de bulles des baleines à bosse comme vous ne les avez jamais vues


Un groupe de baleine à bosse a mis une technique de pêche efficace pour se nourrir. Elles font des bulles qui agissent comme un filet de pêche.
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Les filets de bulles des baleines à bosse comme vous ne les avez jamais vues

Des chercheurs nous offrent des images inédites de baleines à bosse en train de se nourrir à l’aide de filet de bulles. © Wwelles14, Wikipedia, CC by-3.0

Des chercheurs nous offrent des images inédites de baleines à bosse en train de se nourrir à l’aide de filet de bulles. © Wwelles14, Wikipedia, CC by-3.0


Nathalie Mayer
Journaliste

Pour piéger leurs proies, certaines baleines à bosse font… des bulles !

 Des tubes de bulles qui forment comme un filet dans lequel elles piègent les poissons. Pour se nourrir, elles n’ont ensuite plus qu’à les parcourir la gueule grande ouverte. Une technique qui ne semble pas innée et qui repose sur la coopération entre tous les individus d’un groupe.

Et pour la première fois, des biologistes marins de l’université d’Hawaï (États-Unis) ont pu filmer cette stratégie étonnante simultanément grâce à des caméras embarquées sur les baleines et fixées à l’aide de ventouse et grâce à un drone survolant le groupe.

Bien que l’espèce ne soit plus considérée en voie de disparition, récemment les observations de baleines à bosse se sont faites de plus en plus rares. En étudiant leur technique de chasse, les chercheurs espèrent comprendre si un lien doit être fait avec le déclin observé ou si la cause est à chercher ailleurs.

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L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


Une carcasse de baleine de 5 a 6 mètres de long, réussit à nourrir pleins d’animaux marins pendant des années. Rien n’est gaspillé. Jusqu’environ 2 ans, elle nourrit des poissons et mollusques. Ensuite, c’est la surface des os qui nourrit des vers marins pour une autre 2 ans. Il reste à dissoudre les os par les bactéries, vers, mollusques etc, vont profiter des nutriments qui dura plusieurs décennies.
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L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


L’équipe du Nautilus n’a pas caché son enthousiasme devant cette incroyable découverte, par plus de 3000 mètres de fond.

  • Par Matthieu Balu, HuffPost France

Même mortes, les baleines nous étonnent. Lors d’un tournage près des côtes californiennes par 3200 mètres de fond, l’équipe de biologistes du bateau américain Nautilus a découvert mercredi 16 octobre un trésor: le cadavre, échoué sur le sol marin, d’une baleine d’une longueur de 4 à 5 mètres. Une carcasse qui, loin d’être une vision tragique, s’accompagne d’une véritable profusion de vie marine, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

Les cétacés sont en effet une source inespérée de nourriture pour de nombreuses espèces qui, comme dans le cas d’un corps en décomposition sur la terre ferme, ont chacun leur moment pour satisfaire leur appétit. Ce sont d’abord les myxines, les lamproies, les crabes en tous genres qui s’attaquent à la chair tendre de l’animal mort, avant de laisser leur place à table.

Ensuite, les os sont soigneusement nettoyés par les mollusques, les escargots, mais aussi les vers marins: ils sont des milliers à venir coloniser le squelette de la baleine, attaquant lentement la surface des os. 

Des mois se sont écoulés, mais la phase la plus longue est encore à venir: celle de la longue réduction en poussière des restes osseux qui n’ont pas été digérés par les centaines d’animaux venus chercher leur part. C’est alors l’action des bactéries sous-marines qui va lentement faire son oeuvre, fournissant la nourriture d’innombrables petits organismes pendant parfois des décennies.

Un véritable ballet de la faune sous-marine, qui assure non seulement le couvert, mais aussi le gîte: telle une petite oasis sous-marine, les restes de baleines sont effet un relief bienvenu pour toutes sortes de poissons et d’invertébrés qui y font leur nid.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage


Le chant des baleines intrigue les scientifiques. Après avoir étudié le chant des baleines à bosse, ils se sont aperçu qu’ils pouvaient classer les chants de ces cétacés au lieu ou elles ont passés l’hiver. Lors de la migration, les différentes populations se réunissent vers les iles Kermadec en Nouvelle-Zélande et échangent des notes et modifient ainsi leur chant.
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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage

Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage© Pixabay

Par Emeline Férard

Après avoir mené une étude sur leurs chants, des scientifiques ont découvert que les baleines à bosse sont capables de modifier les sons qu’elles émettent en s’inspirant des congénères rencontrés durant leur migration.

En matière de chanson, les baleines n’ont pas grand chose à envier à l’espèce humaine. Chaque année, elles ont même droit, elles aussi, à leur tube de l’été. Une chanson que tout le monde se doit d’entonner. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques de l’Université de St. Andrews en Ecosse en menant une nouvelle étude sur les baleines à bosse et plus particulièrement sur leurs chants.

Publiés dans la revue Open Science de la Royal Society, leurs résultats révèlent que les cétacés sont capables de modifier les sons qu’ils émettent au fil de leur voyage. Mieux, les différentes populations convergeraient en un point très précis de la planète pour se transmettre leurs chants du moment : à proximité des îles Kermadec dans l’océan Pacifique sud.

De précédentes observations ont permis de découvrir que cette région, au nord de la Nouvelle-Zélande, semble constituer une étape clé dans la migration des baleines à bosse. Chaque année, après avoir passé l’hiver dans les régions tropicales pour se reproduire, celles-ci redescendent vers le sud pour rejoindre les eaux fraîches de l’Antarctique.

Dans le Pacifique sud, tous les cétacés ne choisissent pas le même endroit pour passer l’hiver. Pourtant, les chercheurs ont observé que de nombreuses populations avaient tendance à converger vers les îles Kermadec dans leur route vers le Sud, au prix parfois d’un grand détour. Cette découverte énigmatique s’est couplée à un autre phénomène intriguant.

Dis-moi comment tu chantes je te dirai d’où tu viens

En fonction de leur site d’hivernage, toutes les baleines à bosse n’émettent pas les mêmes chants. Pourtant, des études de terrain ont permis de constater que certains spécimens laissaient parfois entendre des sons issus d’un autre site de reproduction. Pour résoudre ce puzzle, les scientifiques écossais ont voyagé jusqu’aux îles Kermadec et ont enregistré durant plusieurs mois les chants des baleines qui passaient.

Ils ont également enregistré des chants dans d’autres régions de rassemblement des cétacés, dans la partie ouest et centrale du Pacifique sud ainsi qu’à l’Est et à l’Ouest de l’Australie. En étudiant en détail leur composition, ils ont pu diviser les chants en trois catégories spécifiques à trois localisations différentes. La première, par exemple, était principalement entendue au niveau des îles Cook et de la Polynésie française.

Dans un second temps, les chercheurs ont comparé ces sons aux vocalisations de 39 baleines enregistrées dans les Kermadec. Ils ont pu constater que la majorité d’entre elles entonnait des chants similaires à la première ou la deuxième catégorie, suggérant qu’elles provenaient des localisations correspondantes. Des identifications génétiques et photographiques des cétacés chanteurs ont confirmé que c’était bien le cas.

« Nous pouvons repérer la population dont une baleine provient à partir de la façon dont elle chante », a résumé au New Scientist, Ellen Garland, co-auteur de l’étude.

Mais les conclusions ne se sont pas arrêtées à cette seule observation. En convergeant vers les îles Kermadec, les baleines se transmettraient également des notes, des sons qui modifieraient leur chant.

En témoigne l’un des spécimens qui entonnaient des sons empruntant des caractéristiques à la fois à la première et à la deuxième catégorie. Ce genre de « chant hybride » étant rare, l’équipe suppose que la baleine en question était dans une phase de transition d’un chant à l’autre, ce qui confirmerait qu’une transmission culturelle interviendrait bien dans cette région du Pacifique.

D’autres sites de transmission ?

« Le chant que nous entendons chez les baleines de Nouvelle Calédonie cette année – nous en entendrons peut-être des éléments l’an prochain dans le chant des baleines des Tonga », a expliqué au New York Times, Rochelle Constantine, biologiste de l’Université d’Auckland et co-auteur de l’étude. « Cela se déplace de l’Ouest vers l’Est ».

Jusqu’ici, la transmission des chants parmi les baleines restait un phénomène très mystérieux. Mais les îles Kermadec ne constitueraient qu’une pièce du puzzle selon les spécialistes. Ils pensent en effet qu’il existe sans doute d’autres lieux importants, par exemple les zones d’alimentation, où les cétacés pourraient converger pour chanter ensemble et partager leur meilleur « tube ».

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Comment ce photomontage viral a fait le tour de la planète


L’artiste turc a contacté le québécois pour préciser que c’était un montage et qu’il devrait donc le signaler. Ben non, il ne prend même la peine de répondre et pour lui, c’est évident que c’est un montage. Je déplore, car en plus de ne pas rectifier sa supposée blague, il précise que l’information viens de TVA et bien sûr des gens se font prendre. Comment de fausses nouvelles ont été partager sous l’enseigne de sites d’information ou de personnes connues ? Bon, ce n’est qu’une photo, mais si on veut lutter contre les fausses nouvelles et les hoax, c’est bien de ne pas partager sans dire que cela est truqué.
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Comment ce photomontage viral a fait le tour de la planète


On voit deux baleines sous un pont et un statut Facebook qui mentionne que c'est le nouveau pont Samuel-De Champlain. Le mot « Analyse » est écrit sur la photo.

Un photomontage de baleines sous un pont a été faussement présenté comme étant une photo du pont Samuel-De Champlain à Montréal.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN

Une photo d’un pont en Malaisie modifiée par un artiste turc et partagée par un internaute québécois est devenue virale à travers le monde ces derniers jours. Au passage, la photo a été plus d’une fois dénaturée de son sens, devenant même une photo du pont Samuel-De Champlain à Montréal. Analyse du parcours d’un photomontage viral.

Il y a quelques jours, un artiste turc a réalisé un montage mettant en scène un pont sous lequel passent une immense baleine et un baleineau. La photo truquée a été reprise par un internaute québécois qui affirmait que la scène avait été captée dans le fleuve Saint-Laurent, au sud de Montréal. Sa publication a ensuite été partagée plus de 27 000 fois, dépassant les frontières du Québec.

Voici le parcours de cette photo, en cinq temps.

1. Une photo d’un pont en Malaisie

Photo aérienne du pont à haubans Sungai Johor.

Photo du pont Sungai Johor, qui enjambe la rivière Johor en Malaisie.

PHOTO : UNSPLASH / CHUTTERSNAP

Il y a un an et demi, le 11 janvier 2018, un photographe de Singapour, du nom de Klaus Tan (Nouvelle fenêtre), a publié une photo aérienne du pont Sungai Johor, en Malaisie. Il s’agit d’un pont à haubans, dont la structure triangulaire des câbles ressemble à celle du nouveau pont Samuel-De Champlain, qui relie Montréal à la Rive-Sud. La photo de M. Tan a été publiée sur le site de partage de photos Unsplash (Nouvelle fenêtre) et a été utilisée par divers sites Internet.

2. Le photomontage d’un artiste visuel turc


Le 26 juillet dernier, un artiste turc du nom d’Umut Reçber a publié sur la plateforme Instagram une version retouchée de cette photo (Nouvelle fenêtre), en lui ajoutant une baleine et un baleineau qui semblent nager sous le pont. Sur son portfolio (Nouvelle fenêtre), le jeune homme précise qu’il se spécialise en manipulation photographique et en design graphique.

Dans la plupart de ses photos (Nouvelle fenêtre), il est évident qu’il s’agit de photomontages. Toutefois, la légende de cette photo ne le mentionnait pas clairement. Ce n’est que lorsque la photo est devenue virale que M. Reçber a ajouté une note expliquant que la photo a été retouchée au moyen du logiciel Photoshop.

3. La blague d’un internaute québécois

Deux jours plus tard, le 28 juillet, un internaute québécois du nom de Serge Simard a partagé le photomontage d’Umut Reçber en indiquant « SCOOP DE L’HÉLICOPTÈRE TVA CE MATIN. Une baleine et son baleineau passant sous le nouveau pont Samuel-De Champlain! »

«  Quand j’ai vu cette photo, j’ai souri, a expliqué M. Simard aux Décrypteurs. J’ai pris 30 secondes de ma vie en y ajoutant un commentaire surréaliste, puis j’ai partagé en oubliant ça. Ce n’est qu’en fin de soirée que j’ai réalisé que ça devenait viral. »

Dans les commentaires, la plupart des internautes semblent comprendre qu’il s’agit d’une photo truquée, mais certains tombent dans le panneau. Rapidement, sa photo est partagée plus de 27 000 fois.

Bien entendu, j’étais persuadé que mon cercle restreint d’amis ne prendrait jamais cela au sérieux, voyons donc! Serge Simard

4. L’émerveillement d’internautes à travers la planète


À travers les dizaines de milliers de partages de la photo, on retrouve un grand nombre de Québécois qui soulignent le caractère loufoque de la photo. Mais de fil en aiguille, le photomontage est repris par des internautes un peu partout dans le monde, qui semblent ignorer ce qu’est le pont Samuel-De Champlain. Ces derniers croient que la photo est authentique et s’émerveillent devant celle-ci.

Par exemple, une page Facebook au Connecticut a partagé la photo avec le commentaire « Wow, c’est incroyable. J’espère que la queue ne touchera pas le pont. » Un autre utilisateur de la Caroline du Sud a quant à lui commenté : « Ceci met vraiment en perspective à quel point nous sommes petits et la nature est magnifique. »

On voit des commentaires d'internautes en anglais, ainsi que le commentaire de l'internaute québécois qui affirmait que c'était le pont Samuel-De Champlain.

Des internautes américains ont partagé le photomontage en croyant que c’était une photo authentique.

PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN – FACEBOOK

5. L’artiste original critiqué

Puisque la photo partagée par l’internaute québécois comportait le nom d’Umut Reçber, certains se sont rendus sur son profil Instagram pour lui faire des reproches, en écrivant que sa photo était fausse et qu’elle n’avait pas été prise à Montréal.

Mon nombre d’abonnés a soudainement augmenté et j’étais surpris. Umut Reçber, artiste et auteur du photomontage

Face aux commentaires, l’artiste a répondu à maintes reprises qu’il s’agissait d’un photomontage et a même modifié la légende pour le préciser. En entrevue avec les Décrypteurs, il a indiqué avoir contacté l’internaute québécois qui a rendu la photo virale.

J’ai contacté l’utilisateur, je lui ai dit que c’était une manipulation numérique que j’avais créée et qu’il devrait l’indiquer. Je n’ai pas reçu de réponse et mon photomontage a continué à se propager avec la mauvaise information. Umut Reçber, artiste et auteur du photomontage

M. Simard a expliqué qu’il ne jugeait pas nécessaire de préciser que c’était un photomontage, car cela lui paraissait évident.

 « C’est comme mentionner que le nez est au milieu du visage! », dit-il.

Dans ce cas-ci, ce photomontage était inoffensif et peu d’internautes québécois semblent y avoir vraiment cru. Toutefois, cet exemple démontre comment une photo peut rapidement être détournée de son sens et finir par raconter une tout autre histoire au fil des partages.

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Rarissime photo d’un lion de mer tombant dans la gueule d’une baleine



Ce lion de mer à sans doute cru que sa dernière heure était arrivée. Et que dire du photographe qui a pu capter cette photo au bon moment. Heureusement pour l’animal, il n’est pas dans le menu de la baleine à bosse et a pu retourner à la mer.
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Rarissime photo d’un lion de mer tombant dans la gueule d’une baleine

Un lion de mer tombant accidentellement dans la gueule grande ouverte d'une... (PHOTO CHASE DEKKER, AFP)

PHOTO CHASE DEKKER, AFP

Agence France-Presse
Los Angeles

Un lion de mer tombant accidentellement dans la gueule grande ouverte d’une baleine à bosse : telle est la spectaculaire image prise par un photographe animalier qui a évoqué un moment « unique dans une vie ».

Chase Dekker, qui est également biologiste marin, a pris cette photo le 22 juillet depuis un bateau pendant une expédition d’observation des baleines dans le Pacifique, au large de la baie de Monterey, en Californie.

« J’ai vu beaucoup de choses complètement folles, mais jamais rien de tel », a commenté l’homme de 27 ans, qui photographie la vie sauvage depuis une dizaine d’années.

Il a expliqué sur Instagram et dans des interviews qu’il avait aperçu un groupe de baleines à bosse en train de chasser frénétiquement les anchois. A un moment, un lion de mer malchanceux qui passait par là n’a pu s’écarter à temps et a fini à l’intérieur de la gueule du cétacé. Saisissant un appareil photo, Chase Dekker a immortalisé cette scène improbable.

« J’étais en extase. Je venais de capturer un moment que je ne reverrai probablement jamais », a-t-il raconté.

La baleine à bosse, qui ne se nourrit que de krill et de petits poissons, n’a toutefois jamais refermé ses mâchoires sur l’imposant lion de mer, qui a pu s’échapper et en aura été quitte pour une belle frayeur.

« Ce lion de mer aura vécu une vraie expérience à la Jonas », a commenté Chase Dekker sur Instagram.

https://www.lapresse.ca/

Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au Canada


Au Canada, il est maintenant interdit de capturer, faire l’élevage, exporter ou importer et tenir en captivité les baleines, dauphin et marsouin. Seuls ceux qui sont déjà en captivité ont malheureusement un droit acquis. Pour la recherche, cela dépend si c’est pour l’intérêt de l’animal. C’est une bonne chose qu’enfin, on reconnaît l’importance de laisser ces mammifères marins en liberté. A noter que quelques conservateurs étaient contre cette loi …
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Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au Canada

Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au

PACIFIC PRESS VIA GETTY IMAGES

Une bonne journée pour les animaux au Canada.


Il est désormais interdit de garder en captivité des baleines et des dauphins au Canada, en vertu d’un projet de loi adopté lundi à Ottawa.

La pièce législative, qui doit encore recevoir la sanction royale, éliminera progressivement la pratique consistant à maintenir en captivité les cétacés — tels que les baleines, les dauphins et les marsouins —, mais les deux établissements qui en gardent en ce moment bénéficieront d’une clause de droits acquis.

La chef du Parti vert, Elizabeth May, qui parrainait le projet de loi d’initiative parlementaire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «bonne journée pour les animaux au Canada».

Elle a rappelé que plusieurs scientifiques avaient démontré qu’il était essentiel de cesser cette pratique avec les cétacés, «qui ont besoin de l’océan, d’espace, d’une communication acoustique sur de longues distances».

Le projet de loi, qui était en troisième et dernière lecture à la Chambre des communes lundi, a reçu l’appui des libéraux, des néo-démocrates et des bloquistes. Quelques conservateurs s’y sont opposés.

Il interdit la capture de cétacés sauvages, mais permet la réhabilitation et le sauvetage des mammifères aquatiques. Le projet de loi modifie également le Code criminel, créant de nouvelles infractions de cruauté envers les animaux liées à la captivité des cétacés. L’élevage est également interdit.

Le projet de loi proscrit aussi l’importation et l’exportation de cétacés, avec des exceptions uniquement pour la recherche scientifique ou «s’il en va de l’intérêt» de l’animal, la décision finale étant laissée au ministre.

«C’est un moment décisif pour les baleines et les dauphins, et une reconnaissance puissante que notre pays n’accepte plus d’emprisonner des animaux intelligents et sensibles dans de minuscules réservoirs à des fins de divertissement», a déclaré Camille Labchuk, directrice générale du groupe de défense des droits des animaux Animal Justice.

Le parc Marineland, à Niagara Falls, en Ontario, ainsi que l’aquarium de Vancouver, en Colombie-Britannique, sont les deux seuls établissements au Canada qui gardent en captivité des cétacés.

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Les baleines vivent mal avec les «bruits humains»


Des espèces de baleines en grandes difficultés pour survivre. La chasse à la baleine, pris au piège dans des engins de pêche, sans compter que les baleines peuvent être heurté par de gros bateau, et il y a le bruit. Nous sommes incapables, non, nous sommes capables, mais nous ne faisons aucun effort significatif pour protéger la faune marine.
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Les baleines vivent mal avec les «bruits humains»


Un rorqual commun.... (ARCHIVES PC)

Un rorqual commun.

ARCHIVES PC

La Presse Canadienne
Halifax

Des scientifiques canadiens affirment que le bruit généré par l’activité humaine dans l’océan contribue au statut d’«espèces menacées» ou «préoccupantes» de trois baleines qui fréquentent la côte est – dont deux sont parmi les plus grandes du monde.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), un comité consultatif indépendant qui agit auprès du gouvernement fédéral, a publié lundi ses conclusions sur le rorqual boréal, le rorqual commun et la baleine à bec de Sowerby, à la suite d’une rencontre réunissant 43 scientifiques à Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador, en fin de semaine.

Après des décennies de chasse à la baleine, les faibles effectifs de rorqual boréal poussent les chercheurs à demander que son statut passe d’«espèce menacée» à «espèce en voie de disparition».

Les scientifiques ont par ailleurs estimé que le rorqual commun et la baleine à bec de Sowerby devraient continuer à être désignés comme des «espèces préoccupantes» – un niveau avant «espèces menacées».

Hal Whitehead, coprésident du sous-comité des mammifères marins au COSEPAC, a expliqué que les évaluations de ces baleines étaient liées aux enchevêtrements dans des engins de pêche et aux cétacés heurtés par de gros navires, de plus en plus nombreux dans l’Atlantique. Le scientifique de l’Université Dalhousie ajoute qu’en plus, les niveaux de bruit croissants provenant des navires commerciaux, des bateaux de la Marine et de ceux utilisés pour l’exploration sismique de pétrole et de gaz entravent la communication et la survie des baleines.

La baleine à bec de Sowerby, plus lente et plus petite que les deux rorquals, serait particulièrement exposée à la pollution sonore. Le comité consultatif rappelle que tout comme les chauves-souris, la baleine à bec de Sowerby utilise le son pour naviguer et chasser : le bruit généré par l’activité humaine nuit donc à sa capacité de se repérer.

Le professeur Whitehead espère qu’à la lumière de ces recommandations, le gouvernement fédéral prendra des mesures pour protéger l’habitat des baleines en augmentant la taille et le nombre des aires marines protégées.

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