En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »


Alors que des organismes à la défense des animaux, de plus en plus de gens prennent conscience que des animaux sont exploités pour l’argent. C’est le cas de la Thaïlande avec le dressage d’éléphant qui est cruel. Au lieu de changer leur façon de faire, ils ont simplement changé de nom comme refuge, sanctuaire pour plaire aux tourismes occidentaux. Seulement quelqu un s’affaire au bien-être de ses bêtes.
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En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »

Ban Ta Klang (Thaïlande) (AFP)

Les camps pour éléphants de Thaïlande, boycottés par des tours opérateurs occidentaux, se métamorphosent par dizaines en « sanctuaires » ou « refuges ». Mais ces appellations qui vendent éthique et respect de l’animal dissimulent un juteux business où le dressage reste souvent brutal.

A Ban Ta Klang (est), où sont dressés la plupart des pachydermes qui finissent dans ces « centres de sauvetage », on « brise » toujours leur esprit pour les soumettre au mahout, le dompteur, et les forcer à interagir avec les visiteurs.

Dès deux ans, l’éléphanteau, encore dépendant de sa mère, est séparé d’elle. Attaché, parfois privé de nourriture, il est souvent frappé à l’aide de bâtons ou d’un crochet en métal jusqu’à ce qu’il obéisse aux ordres.

« Nous ne les élevons pas pour les blesser (…) S’ils ne sont pas têtus, nous ne leur faisons rien », assure à l’AFP le mahout Charin, demandant à une jeune éléphante de se dresser sur ses pattes arrières, un ballon dans la trompe.

Pour 350 dollars par mois, il entraîne les pachydermes, selon les desiderata de leurs propriétaires, à peindre, faire du foot, de la musique…

« J’ai toujours vécu avec eux. Ils font partie de notre famille », relève le dompteur, dont le grand-père et le père exerçaient le même métier.

80.000 dollars la bête

Depuis l’interdiction il y a 30 ans de leur exploitation dans l’industrie forestière, éléphants et mahouts au chômage se sont reconvertis dans le tourisme de masse. Une fois dressés, les animaux sont vendus entre 50 et 80.000 dollars, un investissement colossal à rentabiliser.

La tâche est aisée pour les parcs d’attraction, comme celui de Mae Taeng près de Chiang Mai (nord), qui accueille jusqu’à 5.000 visiteurs par jour avec des retombées financières considérables.

Une patte en l’air, le pinceau dans la trompe, Suda enchaîne cinq peintures sous les encouragements des visiteurs qui ont acquitté un ticket d’entrée de 50 dollars. Ses toiles, aux allures d’estampes japonaises, sont vendues jusqu’à 150 dollars avant le clou de la visite, la balade à dos d’éléphants.

Ces promenades, boycottées par de plus en plus de touristes occidentaux, ne sont plus proposées par de nombreux refuges et sanctuaires. Mais la plupart offrent une activité aussi contestée : une baignade avec l’animal.

« Cette attraction est fortement déconseillée. Stressante notamment quand il doit interagir avec des jeunes surexcités, elle peut engendrer des blessures pour les touristes », relève Jan Schmidt-Burbach de la World Animal Protection.

Nourrir, brosser, soigner : l’objectif est de placer le visiteur au plus près du pachyderme afin qu’il en ait pour son argent. Mais, une fois reparti, il ne voit pas l’envers du décor : dans certains « refuges », les éléphants sont entravés de longues heures par des chaînes d’à peine trois mètres, obligés de dormir sur du béton, et mal nourris.

Observer sans toucher

Sur les quelque 220 parcs à éléphants recensés dans le pays, même si beaucoup promettent un tourisme plus éthique, « seuls une dizaine assurent des conditions de vie véritablement satisfaisantes », d’après la World Animal Protection.

C’est le cas de ChangChill, une petite structure près de Chiang Mai, au milieu de rizières en terrasse. En quelques mois, elle a révolutionné son fonctionnement pour assurer un bien-être optimal à l’animal.

Ici, on l’observe en respectant une distance de 15 mètres.

« On ne les force pas à faire ce qu’ils ne feraient pas instinctivement », explique le directeur Supakorn Thanaseth.

Résultat, ils « sont moins malades, plus calmes ». Les risques d’accident du fait du stress de l’animal « ont beaucoup diminué » même si les mahouts conservent un crochet pour les cas d’urgence.

ChangChill espère devenir rentable avec la haute saison, mais elle ne pourra recevoir qu’une quarantaine de touristes par jour et n’accueille que six éléphants.

Une goutte d’eau. La Thaïlande compte près de 4.000 individus en captivité, et leur nombre a bondi de 30% en 30 ans.Les réintroduire dans leur habitat naturel n’est pas possible, par manque de place, et pourrait déclencher des conflits avec l’homme, relève l’autorité thaïlandaise du tourisme.

Aux yeux des experts, il faut donc organiser le secteur qui manque cruellement de régulation. Mais les autorités ne semblent pas pressées de mettre de l’ordre dans cette activité très lucrative.

Un rapport d’associations de défense des animaux, rendu l’année dernière au gouvernement et préconisant un contrôle plus strict des éléphants en captivité, « reste toujours sans réponse », déplore l’activiste Sovaida Salwala, qui a participé à l’élaboration du document.

Une fois « domestiqué », l’animal reste considéré comme du simple bétail d’après la loi thaïlandaise, à l’inverse des éléphants sauvages, protégés.

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Australie: les professionnels du tourisme inquiets après les attaques d’un requin


Je peux comprendre le désarroi des personnes qui ont été attaquées par les requins en Australie, mais je suis quand même d’accord que la justice a interdit les pièges de requins qui protégeaient les touristes. La mer, c’est à eux, c’est leur vie, leur maison, leur territoire. Pour l’humain, ce n’est que pour s’amuser ou pêcher. La logique serait donc, de les laisser vivre en paix et en sécurité. C’est à nous d’aller ailleurs et non le contraire
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Australie: les professionnels du tourisme inquiets après les attaques d’un requin


Australie: les professionnels du tourisme inquiets après les attaques d'un requinIn the past year there have been several shark attacks in waters around Australia’s Whitsunday Islands© AFP/Archives/Sarah Lai

Sydney (AFP)

Les professionnels du tourisme australien souhaitent la mise en place de patrouilles aériennes au-dessus de l’archipel des îles Whitsundays afin d’endiguer une baisse de fréquentation au lendemain d’attaques de requins près de la Grande Barrière de corail.

Mardi, un Anglais de 28 ans a eu le pied droit arraché par un requin qui a blessé un second nageur de 22 ans alors qu’ils jouaient dans l’eau à Hook Passage, un site de snorkeling prisé.

Les Whitsundays, un archipel très fréquenté par les touristes étrangers et australiens car relativement sûr pour la baignade, sont depuis un an le théâtre d’attaques de requins.

Une fille de 12 ans a perdu une jambe alors qu’un homme avait succombé à ses blessures quelques mois plus tôt.

La PDG de Tourism Whitsundays, Tash Wheeler, a affirmé que la fréquentation touristique a chuté l’an dernier, notamment en raison de ces attaques.

« Si on étudie les 12 derniers mois, je peux vous dire que cela a eu un impact sur notre industrie en termes de visites », a-t-elle déclaré à la presse.

La région a accueilli 226.000 touristes entre mars 2018 et mars 2019, soit une baisse de fréquentation de 6%, selon les derniers chiffres disponibles.

Mme Wheeler affirme que les voyagistes souhaitent une aide du gouvernement afin de financer de manière « provisoire » des patrouilles aériennes au-dessus des Whitsundays.

Parallèlement, des recherches de requins se trouvant dans cette région sont entreprises.

Ces attaques surviennent un mois après que le gouvernement de l’Etat du Queensland a été contraint, par une décision judiciaire, de retirer des dizaines de pièges à requins qui avaient été installés sur ses plages très prisées des baigneurs.

Dans son jugement, la cour fédérale a estimé que les requins trouvés vivants au niveau des pièges installés dans le parc marin de la grande barrière de corail devaient être relâchés.

Après l’attaque de mardi, le gouvernement du Queensland a annoncé qu’il allait installer 32 nouveaux pièges en dehors de la zone protégée.

L’organisation Humane Society International, à l’origine de cette action en justice, conteste le fait que cette récente attaque soit liée au démantèlement de ces pratiques « dépassées » de contrôle des requins.

Rapportées à la fréquentation des plages australiennes, qui accueillent chaque année des dizaines de millions de personnes, les attaques de requins demeurent très rares puisque le zoo Taronga de Sydney en a dénombré 27 en 2018.

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De nouvelles malédictions apparaissent au fil des découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon


L’Égypte est riche en découverte archéologique. Bien des trésors ont pu passer au travers des siècles, mais le pourront-ils encore pour des générations avenir ?
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De nouvelles malédictions apparaissent au fil des découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon

Une scène du mur nord de la chambre funéraire de Toutânkhamon montre des taches brunes sur les peintures qui auraient pu apparaître au moment où la tombe, peinte à la hâte, a été scellée, emprisonnant ainsi l’humidité.

PHOTOGRAPHIE DE AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE J. PAUL GETTY TRUST

De Michelle Z. Donahue

Des tâches brunes à la poussière, les archéologues ont résolu certains des mystères qui entouraient le monument funéraire vieux de 3 300 ans… tout en découvrant de nouveaux.

Lorsque Howard Carter découvrit la tombe de Toutânkhamon en 1922, il entreprit une série de découvertes qui captivèrent l’imagination du monde entier et marqua le début d’une histoire d’amour durable entre le public et la célèbre chambre funéraire aux couleurs vives vieille de 3 300 ans, renfermant la dépouille de l’enfant roi, celle de sa mère et une multitude de trésors. Moins d’un siècle plus tard, une équipe de scientifiques a achevé le plus important examen du tombeau : un projet d’une dizaine d’années d’études minutieuses qui a permis de résoudre certains mystères mais qui a également soulevé de nouvelles questions sur le devenir de certains monuments antiques.

Un symposium organisé cette semaine à Louxor détaille les résultats globaux du projet, entrepris conjointement par le ministère égyptien des Antiquités et le Getty Conservation Institute, basé à Los Angeles. Les travaux menés sur le tombeau de 102 m², exécutés par une douzaine de personnes à la fois, ont commencé en 2009 et devaient à l’origine s’achever en 2014. Mais le projet a été retardé par les révolutions du printemps arabe en 2011 et les troubles qui ont suivi en Égypte en 2013.

« Tous ceux qui se rendent dans la Vallée des rois veulent se rendre au tombeau de Toutânkhamon », explique Neville Agnew, scientifique et restaurateur principal du projet Getty, chargé de la planification du projet. Une documentation détaillée, un diagnostic et un pronostic sur l’état du tombeau ont été nécessaires pour penser l’avenir du site : « Que se passera-t-il si nous ne faisons rien ? Nous nous sommes intéressés à tout le spectre des activités, passées, présentes et futures, et à la façon de les aborder de manière globale ».

DE MYSTÉRIEUSES TACHES BRUNES

Les taches brunes sont omniprésentes sur les peintures murales qui agrémentent le tombeau. Présentes lorsque Carter a découvert la chambre funéraire, et documentées de manière exhaustive sur des photographies de l’époque, ces « mystérieuses taches » ont longtemps été sources de curiosité et d’inquiétude. De quoi sont-elles exactement composées ? Et plus important encore, prolifèrent-elles ?

Une étude des taches a révélé de fortes concentrations d’acide malique, un sous-produit métabolique de certains champignons et bactéries, ce qui confirmait que les taches étaient d’origine microbienne. L’analyse ADN d’échantillons prélevés sur les murs du tombeau a révélé l’existence d’organismes modernes, notamment Bacillus et Kocuria, mais l’imagerie au microscope électronique des taches n’a révélé aucun reste des organismes d’origine qui les avait créées. Pour les chercheurs, comme Toutânkhamon est décédé subitement, la préparation de son tombeau a probablement été faite dans l’urgence, et les murs fraîchement enduits et peints auraient été encore suffisamment humides pour que des microbes se développent dans l’atmosphère sombre et chaude du tombeau, une fois celui-ci scellé. Les archéologues peuvent toutefois affirmer avec certitude que les taches ont arrêté de se développer il y a très longtemps – un fait confirmé par la comparaison de photographies prises immédiatement après l’ouverture du tombeau et les photos les plus récentes.

Comme ils sont considérés comme faisant partie intégrante de l’histoire du tombeau, ces mystérieuses taches ne seront ni peintes ni supprimées, explique Agnew. Il n’en n’a pas toujours été ainsi : lors de précédentes études, les taches avaient été échantillonnées et traitées avec des biocides, lorsque l’on pensait qu’elles pouvaient se propager.

UNE POUSSIÈRE OMNIPRÉSENTE

L’un des problèmes les plus épineux dans le tombeau est la présence constante de poussière. Fine et sèche, la poussière du désert déplacée par environ 500 à 1 000 visiteurs quotidiens s’accroche à toutes les surfaces du tombeau et devient encore plus tenace puisqu’elle absorbe l’humidité produite par la respiration humaine.

Les gardes avaient beau nettoyer le sarcophage recouvert de verre qui se trouve maintenant au centre de la chambre funéraire de Toutânkhamon, il n’existait aucun moyen d’enlever sans dommage les fins voiles de poussière qui s’accumulaient sur les peintures fragiles du tombeau.

Ainsi, alors que les restaurateurs réalisaient l’étude minutieuse et le nettoyage des peintures murales, ils ont également élaboré un plan à long terme pour s’attaquer au problème de la poussière en installant un système sophistiqué de filtration de l’air et de ventilation qui non seulement repousse le fléau poussiéreux hors de l’environnement du tombeau, mais empêche également l’accumulation excessive de particules. Le renouvellement d’air régulier a permis de stabiliser la température et le taux d’humidité à l’intérieur du tombeau, qui pouvaient auparavant énormément fluctuer.

C’est quand les conservateurs du tombeau ont entamé les travaux pour installer le système d’aération qu’ils ont découvert de nouveaux sorts placés pour protéger ses occupants. Parmi des tas de peluches et d’extraits de détritus, des bouts de papier demandant la bénédiction de Toutânkhamon ou d’autres au contraire promettant des punitions divines aux importuns.

DE FUTURS DANGERS

Bien que l’inspection la plus approfondie du tombeau de Toutânkhamon de l’histoire moderne soit terminée, son avenir reste encore incertain.

L’impact à long terme de la poussière reste un mystère. Constituée principalement de calcium, de magnésium, d’aluminium et de phosphore, on ignore comment la poussière peut interagir chimiquement avec les minéraux naturels contenus dans les peintures et les pigments des murs du tombeau sur une plus longue période.

Dimanche 26 novembre 1922, était pour Carter, « le jour le plus merveilleux que j'ai jamais …

Les inondations de plus en plus fréquentes liées au changement climatique sont une autre préoccupation et n’ont pas encore été prises en compte, toujours selon M. Agnew. Bien que le tombeau de Toutânkhamon soit à l’abri des inondations directes, il est fait de la même roche poreuse et argileuse que tous ses voisins de la Vallée des rois. Si les tombeaux adjacents sont inondés, de la vapeur d’eau pourrait s’infiltrer et « déchiqueter » les murs en plâtre et les peintures qui les recouvrent, explique Lori Wong, la principale conservatrice des peintures du projet Getty.

Le tourisme reste la plus grande menace immédiate pour le tombeau. Malgré l’existence d’une réplique de haute qualité et ultra détaillée à un kilomètre de distance, on ne sait pas si le gouvernement égyptien limitera finalement l’accès du public à la tombe originale (et réduira donc les revenus garantis). La France a constaté que le fait de limiter le nombre de visiteurs sur les sites d’art rupestre préhistoriques des grottes de Lascaux et Chauvet et de les rediriger vers des répliques n’avait pas altéré l’intérêt du public pour les monuments. Une réplique relativement récente à Lascaux a d’ailleurs attiré environ 260 000 visiteurs en 2017.

« Nous connaissons l’impact humain sur notre patrimoine », explique Pascal Terrasse, président du Grand projet du Pont d’Arc, une réplique de la grotte Chauvet qui attire plus de 2 000 visiteurs par jour. « Lorsque de nouvelles technologies se présentent pour mieux protéger le patrimoine, les gestionnaires des œuvres historiques doivent saisir cette opportunité. Nous avons réalisé la plus grande fausse grotte au monde grâce aux techniques numériques, ce qui nous a permis d’obtenir un rendu très réaliste. »

À tout le moins, Agnew espère que la somme des récents travaux de conservation dans le tombeau de Toutânkhamon permettra de mieux faire comprendre son importance à tous ceux qui le visiteront à l’avenir.

« Il convient de rappeler que la visite d’un tombeau doit être empreinte d’humilité et d’intérêt », conclut Agnew. « [Ce n’est pas] un spectacle ; [c’est] un tombeau royal, et nous devons l’approcher avec révérence. C’est une chose difficile à faire en cette ère de tourisme de masse. »

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Tourisme animalier et dérives : ce qu’il faut savoir avant de partir à la rencontre des animaux


Dans les réseaux sociaux, nous ne devrions pas encourager les égoportraits fait avec des animaux exotiques. Des animaux dangereux ont été dressés par maltraitance ou droguer. Des bébés, c’est mignons, mais cela les empêche de retourner à la vie sauvage. Nous sommes responsables de ce qui circulent sur le Web en encourageant ces gens qui font du tourisme animalier. Quant à l’écovolontariat, il y a des signes qui montrent si les animaux sont exploités ou simplement aidé pour un bien-être et si possible retourner à la vie sauvage.
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Tourisme animalier et dérives : ce qu’il faut savoir avant de partir à la rencontre des animaux


Tourisme animalier et dérives : ce qu'il faut savoir avant de partir à la rencontre des animauxDes touristes dans un parc à tigres de Thaïlande.© Bronek Kaminski/Barcroft India/Getty Images

Par Emeline Férard

Le tourisme animalier est devenu un marché particulièrement lucratif à travers le monde. S’il permet aux voyageurs de vivre des expériences inoubliables, il est trop souvent synonyme de souffrance pour les animaux exploités.

Partir à l’autre bout du monde à la rencontre d’animaux exotiques, la perspective fait rêver plus d’un voyageur. Et ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à se lancer. En témoignent les réseaux sociaux où fleurissent les publications de millions d’internautes fiers de partager les expériences qu’ils ont vécues avec des lions, des éléphants, des dauphins ou encore des loutres.

Selon l’ONG World Animal Protection (WAP), le tourisme de faune sauvage représente un marché global de quelque 250 millions de dollars (environ 225 millions d’euros) et constitue une source de revenus non négligeables pour les pays en développement. Mais le tableau est moins idyllique que ne le laissent croire les photos de vacances.

Car si les diverses activités proposées sont sources de divertissement pour les voyageurs, pour les animaux utilisés, elles sont souvent synonymes de conditions de vie misérables.

« On estime qu’à l’échelle mondiale, le tourisme animalier condamne quelque 550.000 animaux sauvages à une souffrance généralement invisible » et dissimulée aux touristes, explique World Animal Protection.

Stop aux selfies

En 2016, cette ONG a publié un vaste rapport sur les dessous des activités de divertissement faisant intervenir des tigres en Thaïlande. Cette année-là, 830 félins captifs étaient recensés dans le pays sur des sites proposant des spectacles ou des interactions type photographie. Ce qu’ignorent les visiteurs, c’est que ces performances sont jugées contre-nature et particulièrement stressantes pour les animaux.

Pour les réaliser, les tigres sont soumis à des dressages punitifs et passent l’essentiel de leur vie enchainés ou confinés dans de petites cages. Pour permettre aux touristes de faire des selfies, certains n’hésitent pas à droguer les félins ou ôter leurs griffes. Quant aux bébés, ils sont généralement enlevés à leur mère dès leur plus jeune âge pour être câlinés et nourris par les visiteurs.

Les tigres ne sont pas les seules victimes de la course aux photos. C’est aussi le cas de nombreuses autres espèces telles que les paresseux en Amérique du Sud. Comme l’a révélé World Animal Protection en 2017, il est désormais fréquent que des hommes se rendent en pleine forêt tropicale pour capturer des paresseux qu’ils utilisent ensuite pour proposer des photographies aux touristes.

Des singes, des dauphins, des hiboux ou encore des serpents subissent le même sort dans d’autres pays. Un constat préoccupant qui a poussé l’ONG à mettre en place le Wildlife Selfie Code. Celui-ci incite les touristes à ne pas prendre de photos si l’animal est tenu, porté dans les bras ou enchainé, s’il doit être appâté avec de la nourriture ou s’il risque d’être blessé.

Après avoir été interpellé sur les abus liés à cette pratique, Instagram a décidé de mettre en place un message d’avertissement dès qu’un hashtag associe selfie et un animal sauvage, par exemple #tigerselfie

. « Vous recherchez un hashtag qui pourrait être associé à des publications encourageant des comportements nuisibles pour les animaux ou l’environnement », explique ce message.

Des balades à dos d’éléphants décriées

Les selfies ne sont pas les seules activités touristiques pointées du doigt en matière de bien-être animal. Parmi les plus décriées, figurent notamment les balades à dos d’éléphant régulièrement proposées en Asie. De même que les interactions ou les spectacles de type numéros de cirque, cette performance est considérée comme stressante et nuisible pour les pachydermes.

Surtout, elle implique un processus particulièrement brutal et traumatisant connu sous le nom de phajaan. Cette méthode consiste à briser l’esprit de l’éléphant afin de le rendre docile et malléable. Pour cela, les pachydermes, âgés de quelques années seulement, sont enchainés ou enfermés dans des cages avant de subir des châtiments corporels ou des privations de sommeil, de nourriture ou d’eau.

Si les animaux ne meurent pas durant le processus, une fois leur volonté brisée, ils sont utilisés pour les balades, des safaris ou des spectacles de rue. En 2017, World Animal Protection a mené une enquête sur 2.923 éléphants utilisés pour le divertissement en Asie : trois sur quatre se sont avérés vivre dans des conditions jugées mauvaises ou inacceptables.

Un éléphant captif attaché en Inde. – Easwaran Chand/Getty Images

D’autres animaux, moins exotiques, souffrent également du succès des balades touristiques. L’organisation The Donkey Sanctuary, par exemple, a dénoncé à plusieurs reprises le sort des ânes de l’île de Santorin utilisés pour voyager à travers les falaises et transporter les affaires des visiteurs. Les mulets seraient aujourd’hui de plus en plus nombreux à être victimes de maltraitance et de problèmes de santé.

L’écovolontariat, attention aux pièges

Les dérives associées au tourisme animalier ne sont pas nouvelles et les alertes émises par les ONG ont fait naitre une certaine prise de conscience parmi les touristes. Si ceci a permis de dénoncer certaines pratiques et mettre en lumière la situation de certaines espèces, elle a aussi donné naissance à de nouvelles illusions.

Dans plusieurs pays, sont apparus des sanctuaires ou des refuges qui exploitent leurs animaux sous couvert de participer à la protection des espèces. Certains vont même jusqu’à proposer des missions d’écovolontariat. C’est notamment le cas de projets en Afrique offrant la possibilité à des voyageurs volontaires d’interagir avec des lions.

Frank Seidel, fondateur du portail francophone Guidisto spécialisé dans le volontariat à l’international, connait bien le problème. Dès la création du site en 2016, il a d’ailleurs décidé d’exclure systématiquement toutes les missions impliquant de jeunes félins (lions, léopards, guépards ou tigres). Des missions qui soutiennent très souvent l’élevage intensif et la chasse aux trophées.

« Si un projet propose de manière standard une interaction avec de jeunes lions, par exemple leur donner le biberon ou se balader avec eux dans la savane, il faut qu’il y ait un flux continu d’animaux à disposition et aujourd’hui, cela n’est possible que lorsque les lions sont élevés dans cet objectif », explique à GEO, Frank Seidel.

Une touriste porte un jeune lionceau dans un ranch en Afrique du Sud. – Sinikka Tarvainen/Picture alliance via Getty Images

Or, « lorsque ces lionceaux interagissent avec les humains, il devient ensuite impossible de les réintroduire dans la vie sauvage. A l’âge adulte, ils sont alors mis à disposition dans des chasses appelées chasses en boite parce qu’ils sont enfermés dans des enclos où ils peuvent être facilement tués par des chasseurs de trophées », poursuit-il. « Et le lien [entre ces pratiques] est systématique ».

Sans les exclure intégralement, l’équipe de Guidisto mène une évaluation scrupuleuse des missions d’écovolontariat impliquant des éléphants en captivité.

 « Dans cette catégorie aussi, les dérives sont importantes et fréquentes donc nous menons une évaluation projet par projet et nous excluons tout ceux qui ne sont pas suffisamment axés sur le bien-être des éléphants », souligne Franck Seidel.

Des conseils pour déceler les dérives

Les dérives du tourisme de faune sauvage ne s’observent pas qu’à l’autre bout du monde. On en répertorie également aux Etats-Unis ou en Europe notamment. Et il n’est pas toujours facile de réaliser la souffrance animale que ces activités causent tant les responsables s’appliquent souvent à la dissimuler. Il existe pourtant bel et bien des lieux qui parviennent à allier tourisme et bien-être animal.

Comment alors distinguer ces lieux respectueux des autres qui préfèrent privilégier le profit ? Avant de visiter un site présentant des animaux captifs quels qu’ils soient et de quelque façon que ce soit, il est important de se renseigner sur celui-ci et sur les activités qu’il propose. Les commentaires sur les réseaux sociaux ou des sites de voyage peuvent notamment aider à déceler d’éventuelles dérives.

Dans le cas particulier de l’éco-volontariat, des portails comme Guidisto peuvent aider à faire le bon choix et sélectionner des missions sérieuses. En pratique, plusieurs signes peuvent alerter. En voici cinq.

1 – Les animaux ont-ils assez d’espace ?

Les conditions de vie des animaux est l’un des principaux critères qui doivent alerter. Pour assurer leur bien-être, ceux-ci ne doivent pas être enchainés ou attachés. Ils doivent disposer d’un espace suffisant pour se mouvoir, se tenir debout, éventuellement pour escalader et se baigner si nécessaire. La propreté des enclos, la présence de nourriture et d’eau sont d’autres facteurs primordiaux. Dans l’idéal, l’animal doit disposer d’un habitat suffisamment grand et proche de son milieu naturel et doit lui offrir la possibilité de se cacher des regards s’il le souhaite.

2 – Les animaux semblent-ils en bonne santé ?

Il n’est pas toujours facile d’évaluer d’un simple coup d’oeil l’état de santé d’un animal. Mais là encore, certains signes peuvent alerter. S’il semble maigre, malade, présente des blessures non soignées ou des difficultés à se mouvoir, cela peut être le résultat de conditions de vie inadaptées. Le comportement peut également alerter. Par exemple, si l’animal montre des comportements répétitifs – il peut s’agir de va-et-vient ou de gestes répétés – cela peut être indicateur de stress. Les éléphants captifs, par exemple, y sont particulièrement sujets. Ils ont tendance à se balancer d’une patte sur l’autre ou à agiter leur tête.

3 – Les animaux semblent-ils avoir été dressés ?

Comme expliqué précédemment, les spectacles animaliers n’ont rien de naturel. De la même façon, il est anormal pour un animal né en captivité ou sauvage de se laisser facilement approcher, de poser pour des photographies ou d’accepter de se baigner avec des touristes. Tous ces comportements sont le plus souvent le fruit d’un dressage brutal et punitif qui peut passer par l’utilisation d’outils – un « bullhook » pour les éléphants par exemple – ou la privation de nourriture. Des pratiques qui engendrent souffrance mentale et physique aux animaux.

Nager avec les dauphins fait partie des activités très appréciées des touristes au détriment du bien-être animal. – CC

4 – Est-il possible d’interagir avec les animaux ?

Ce facteur est l’un des plus importants pour déceler d’éventuelles dérives. Des interactions trop étroites ou trop fréquentes avec les visiteurs – câlins, balades, photographies – n’ont, là encore, rien de naturel pour les animaux, même en captivité. Encore moins pour des espèces normalement considérées comme dangereuses comme des tigres ou des ours. Ces pratiques doivent donc être évitées. D’autant plus lorsqu’elles passent par une rémunération. A l’inverse, si les interactions entre les animaux et les touristes sont limitées voire interdites, cela peut attester de la prise en compte du bien-être des pensionnaires.

5 – Y a-t-il des bébés animaux ?

Ce signe peut être un bon moyen de distinguer un vrai sanctuaire d’un centre qui sert simplement à exploiter ses animaux. Généralement, les sanctuaires ne pratiquent pas la reproduction, même à des fins de conservation, car ils disposent souvent de moyens limités et ne peuvent se permettre d’accueillir des naissances. Ils peuvent en revanche secourir des bébés ou des femelles enceintes. Si un lieu abrite de jeunes spécimens et qu’il propose des interactions aux visiteurs, il y a donc de fortes chances que la conservation ne soit pas le but premier.

Lorsqu’il s’agit de partir à la rencontre d’animaux sauvages dans leur habitat naturel, il existe de la même façon des règles cruciales pour assurer leur bien-être et leur sécurité. De même que celles des touristes. Il est notamment important de toujours rester à une distance suffisante des animaux. Si ces derniers semblent réagir à la présence humaine, c’est que les curieux sont déjà bien trop près.

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La “compétition” sinistre du saut de balcon


Ils ont quoi dans le crâne ? C’est quand les gens vont réfléchir avant d’agir ? Le défi balconing est de sauter le plus haut possible d’un balcon pour atterrir dans une piscine. Comment peut-on penser qu’on ne risque pas de se blesser, voir mourir pour une stupidité aussi idiote ?
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La “compétition” sinistre du saut de balcon

Le "balconing" consiste à se jeter du balcon d’une chambre d’hôtel ou d’appartement pour plonger dans la piscine.

Le « balconing » consiste à se jeter du balcon d’une chambre d’hôtel ou d’appartement pour plonger dans la piscine. © DR

Depuis quelques années, l’Espagne est le théâtre d’une pratique touristique particulièrement stupide et dangereuse: le balconing, à savoir, plonger dans la piscine de l’hôtel depuis le balcon le plus haut perché. Les habitants de Majorque ont décidé de réagir…

La “compétition” sinistre du saut de balcon

Depuis quelques années, l’Espagne est le théâtre d’une pratique touristique particulièrement stupide et dangereuse: le balconing, à savoir, plonger dans la piscine de l’hôtel depuis le balcon le plus haut perché. Les habitants de Majorque ont décidé de réagir…

Dans ce bilan sarcastiquement sinistre, le Royaume-Uni règne en maître avec trois morts. La Belgique se classe pour le moment à la quatrième place avec un blessé. Chaque année, depuis 2010, entre 6 et 12 personnes perdent la vie en relevant ce défi insensé. 

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Quand les instagrameurs envahissent Tchernobyl


Nous devrions exprimer l’indignation face aux gens ne font que se faire valoir sur des sites ou la mort, la souffrance, la tristesse à dévasté une population. Tout le monde connait Tchernobyl. Comment peut-on faire des égoportraits pour épater ses abonnés, au lieu de saisir toutes les conséquences de cette tragédie d’accident nucléaire …
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Quand les instagrameurs envahissent Tchernobyl



  • Par Jean-François Vandeuren

Le créateur de la série HBO demande aux touristes de faire preuve d’un peu plus de respect…


Depuis la diffusion de la série Chernobyl, portant sur la catastrophe nucléaire du 26 avril 1986, la zone d’exclusion de la désormais célèbre centrale est devenue un site touristique à la mode. Si bien qu’une hausse de 40% a été enregistrée par les organisateurs de visites guidées au cours des dernières semaines.

Et une nouvelle tendance signifie évidemment qu’une horde d’instagrameurs et d’aspirants influenceurs vont s’empresser d’envahir la région pour tenter d’y prendre les plus beaux clichés de leur personne.

Plusieurs photos ont d’ailleurs commencé à circuler sur le web, montrant de jeunes femmes et de jeunes hommes utilisant le territoire dévasté de Prypiat et ses environs pour une petite séance photo.

Un phénomène qui était déjà existant avant la diffusion de la série, mais qui a pris de l’ampleur au cours des six dernières semaines.

Le créateur de la remarquable série diffusée sur les ondes de HBO, Craig Mazin, s’est prononcé sur cette tendance, ce mardi 11 juin, par l’entremise de son compte Twitter.

Ce dernier s’est d’abord réjoui que son oeuvre ait pu inspirer tant de gens à en apprendre davantage sur la catastrophe et à visiter la zone d’exclusion, mais s’est tout de même indigné face à certains clichés qu’il a vu passer sur les réseaux sociaux.

«Si vous visitez, souvenez-vous qu’une terrible tragédie s’est produite dans cette région. Comportez-vous avec respect pour tous ceux qui ont souffert et qui se sont sacrifiés», a sagement rappelé le scénariste et producteur.

Les dérapages touristiques sont devenus monnaie courante dans certains lieux au lourd passé.

Plus tôt cette année, le mémorial d’Auschwitz avait dû demander à ces visiteurs de faire preuve de respect envers les victimes de l’Holocauste, après avoir constaté que plusieurs touristes s’amusaient sur les rails, en quête de la photo parfaite en ce lieu on ne peut plus symbolique.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

En Écosse, des touristes ont massa­cré un arbre sacré vieux de 5000 ans


Les touristes des fois, c’est une calamité. En Écosse, un arbre dans un cimetière aurait probablement entre, 3 à 5 000 ans est victime de touristes qui veulent apporter un souvenir. Vous pouvez imaginer les dégâts que cela peut faire à un arbre ? Le respect de propriété, le respect de la nature est aussi importants que le respect des autres.
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En Écosse, des touristes ont massa­cré un arbre sacré vieux de 5000 ans


par  Mathilda Caron

Dans le cime­tière de Fortin­gall, en Écosse, les touristes sont en train de détruire le Fortin­gall Yew, l’arbre le plus ancien du Royaume-Uni, rappor­tait le quoti­dien britan­nique Metro le 28 mai.

Cela fait entre 3 000 et 5 000 ans qu’il existe, mais la bêtise du public aurait réduit son espé­rance de vie à un mini­mum de 50 ans.

Les visi­teurs de ce village des High­lands, situé près du lac de Tay, ont la mauvaise habi­tude d’ar­ra­cher des branches pour les rame­ner en souve­nir ou de grim­per sur le tronc, bien que ce soit stric­te­ment inter­dit. Récem­ment, quelqu’un a même tordu la plaque en métal posée devant le Fortin­gall Yew.

« Ils attaquent ce pauvre arbre qui est là depuis des millé­naires », déplore Cathe­rine Lloyd, coor­di­na­trice d’ l’as­so­cia­tion Tayside Biodi­ver­sity.

Cette dernière collecte des fonds pour réali­ser un « test ADN », destiné à déter­mi­ner l’âge exact de l’arbre. Certains pensent que c’est le plus vieux d’Eu­rope.

Source : Metro

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Etes-vous atteint du syndrome de Stendhal?


Il existe des syndromes qui sont vraiment étonnants, Le syndrome de Stendhal est relier à la beauté dans le domaine des arts. Des touristes tombent en extasient devant une oeuvre pouvant avoir un sentir une défaillance, et les battements du coeur s’accélèrent.
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Etes-vous atteint du syndrome de Stendhal?

 

Florence, Musée des Offices

Florence, Musée des Offices — SIPA

«Peut-on mourir d’art?» Nous sommes en 1817, Stendhal est à Florence; il vient de visiter l’église Santa Croce et se sent défaillir, les battements de son cœur s’accélèrent, il est dans «une sorte d’extase».

«Absorbé dans la contemplation de la beauté sublime, je la voyais de près, je la touchais pour ainsi dire. J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés

Ce sentiment de faiblesse soudaine due à l’art a été revécu depuis par d’autres que par l’auteur du Rouge et le Noir et de La Chartreuse de Parme. En 1979, des psychiatres commencent à y voir une maladie clinique, recensent les cas observés (des centaines) et dressent des typologies (les Florentins sont immunisés, les Européens sont très exposés…) Une étude est menée cet été même à Florence, pour étudier les comportements des touristes, et voir leurs réactions à l’art.

Le projet est ambitieux: il s’agit d’organiser un parcours, autour d’œuvres spécifiques, pour découvrir leur effet sur les touristes. Les spectateurs verront mesurées leur fréquence cardiaque, respiratoire, leur tension, la consommation d’oxygène, comme autant de témoignages de la corrélation psycho-émotive. Puis des tests d’écriture créative seront passés, en lien avec les œuvres vues, pour évaluer le syndrome de manière qualitative et connaître la manière dont une œuvre d’art peut se ressentir.

Palazzo Medici Riccardi

Le lieu précis est le Palazzo Medici Riccardi, qui date du 15e siècle – il avait été construit pour les Médicis, puis fut la propriété des Grands Ducs de Florence. Beaucoup de ses œuvres ont désormais été dispersées, et il abrite désormais des bureaux…

Si ce lieu-ci n’est pas forcément propice à ravir tous les touristes, il existe des variantes de ce syndrome. Comme celui de Jérusalem, qui est d’ordre plus psychiatrique. C’est la sacralité d’une ville qui provoque l’émoi: un délire mystique dans des villes saintes – comme Jerusalem. Une centaine de touristes sont atteints chaque année – certains s’évanouissent; d’autres se prennent pour Jésus. D’autres font l’un puis l’autre.

A l’inverse, le syndrome de Paris touche des Japonais qui pensaient trouver dans la capitale une ville lumière qu’ils avaient fantasmée et qui n’est pas à la hauteur. La déception est alors telle que certains sont contraints au rapatriement. Voire à l’hospitalisation.

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La Chine inter­dit son camp de base de l’Eve­rest aux touristes et leurs montagnes de déchets


Moi, je ne comprends pas, comment des alpistes affrontent le mont Everest et laisse des déchets derrière eux. Me semble que c’est accomplissent de soi autant physique que morale, mais une victoire qui détruit l’environnement annule leur exploit.
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La Chine inter­dit son camp de base de l’Eve­rest aux touristes et leurs montagnes de déchets

 

par  Malaurie Chokoualé 

L’Eve­rest compte deux camps de base. Le premier, côté népa­lais, se trouve à 5 364 mètres d’al­ti­tude et se situe sur le versant sud de la montagne. Le second est logé du côté tibé­tain à 5 154 mètres d’al­ti­tude, mais désor­mais, seul·e·s les déten­teurs·­rices d’un permis d’es­ca­lade pour­ront s’y rendre. La Chine a rendu sa déci­sion publique le 15 février, d’après la BBC, pour préser­ver les lieux des nombreux touristes irres­pec­tueux·euses.

Ces camps sont utili­sés par les alpi­nistes pour s’ac­cli­ma­ter à l’al­ti­tude, mais il est évident que la ferme­ture de l’un d’entre eux va compliquer l’as­cen­sion. En effet, alors que le camp népa­lais néces­site une randon­née de huit jours, celui du Tibet est quant à lui acces­sible en voiture.

Mais au diable l’ac­ces­si­bi­lité. Outre les graf­fi­tis qu’elles ne cessent de retrou­ver, les auto­ri­tés chinoises tentent depuis plusieurs années de gérer l’énorme problème des déchets du site, à cause de la masse de touristes incons­cients·es de leur impact.

Les dernières données dispo­nibles concer­nant le nombre de visi­teurs·euses datent de 2015 et cette année-là, 40 000 personnes étaient passées par là. Par cette inter­dic­tion, la Chine espère rame­ner ce nombre à 300 personnes par an.

Source : BBC

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Les géants du tourisme en ligne tirent profit de «crimes de guerre» en Cisjordanie


Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor seraient complice d’acte illégal pour des services rendus a des colonies israéliennes en Cisjordanie.
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Les géants du tourisme en ligne tirent profit de «crimes de guerre» en Cisjordanie

 

 

Archives Métro

Les géants du tourisme en ligne Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor tirent profit de «crimes de guerre» en offrant leurs services dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, a accusé Amnesty International dans un rapport publié mercredi.

L’ONG, dont le siège est à Londres, a appelé ces groupes à arrêter de proposer des logements, des activités et des attractions dans ces colonies, y compris à Jérusalem-Est.

«Ils le font tout en sachant que l’occupation israélienne en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, est régie par le droit international humanitaire en vertu duquel les colonies israéliennes sont considérées comme illégales», a-t-elle souligné.

«En faisant affaire avec les colonies, ces quatre entreprises contribuent au maintien, au développement et à l’expansion des colonies illégales et en tirent profit, ce qui équivaut à des crimes de guerre en vertu du droit pénal international», a-t-elle ajouté. Airbnb, Booking.com, Expedia et TripAdvisor «normalisent» les colonies de Cisjordanie occupées et de Jérusalem-Est, a déploré Amnesty International.

«Pour stimuler les réservations, beaucoup d’annonces dans les colonies se targuent de leur proximité avec des zones naturelles de grande beauté dans les territoires occupés, comme la mer Morte, des réserves naturelles et le désert», a poursuivi l’ONG.

Ce faisant, ces compagnies «accroissent l’attractivité des annonces, assurant un plus grand nombre de touristes et profitant financièrement au final de l’exploitation illégale des ressources naturelles palestiniennes».

En novembre, la plateforme Airbnb avait annoncé sa décision de retirer de ses listes les logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie, «qui sont au coeur de la dispute entre Israéliens et Palestiniens», mais elle n’avait pas précisé la date de l’entrée en vigueur de cette mesure.

Environ 430 000 colons israéliens vivent une coexistence souvent conflictuelle avec plus de 2,5 millions de Palestiniens en Cisjordanie, occupée depuis 1967 par Israël tandis qu’environ 200 000 Israéliens résident à Jérusalem-Est occupée et annexée.

Les colonies construites par Israël en Cisjordanie sont considérées comme illégales par la communauté internationale, qui les voit comme l’un des principaux obstacles à la paix. Le gouvernement israélien conteste cette vision.

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