Le changement climatique nuit aussi à nos poumons


Cette année, j’ai senti un peu plus les conséquences des changements climatiques point de vue respiratoire. Avec les chaleurs, l’humidité rien pour aider. Comme on tarde à agir si ce n’est que pour ralentir les conséquences, cela s’annonce difficile pour nos poumons.
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Le changement climatique nuit aussi à nos poumons

 

Les effets du changement climatique peuvent également être... (Photo Max Whittaker, New York Times)

Les effets du changement climatique peuvent également être indirects: « Des inondations plus fréquentes entraînent une augmentation du taux d’humidité et des moisissures dans les espaces intérieurs, causant de l’asthme, de la rhinite allergique et certaines infections respiratoires ».

PHOTO MAX WHITTAKER, NEW YORK TIMES

 

Agence France-Presse
Paris

« Le changement climatique a des effets sur notre santé respiratoire » et tarder à l’enrayer aura « des conséquences irréversibles sur la santé », assurent vendredi cinq organisations, dont la Société européenne des maladies respiratoires (ERS), basée à Lausanne, avant son congrès à Paris.

« Durant les périodes de forte chaleur et d’humidité élevée, les symptômes peuvent se déclencher chez les personnes asthmatiques », soulignent ces organisations dans une « Déclaration de Paris sur le climat, l’environnement et la santé respiratoire », publiée avant le Congrès international de l’ERS, du 15 au 19 septembre à Paris.

Le rassemblement sera l’occasion de lancer la campagne de sensibilisation « Healthy lungs for life » (« Des poumons sains pour la vie »).

Les effets du changement climatique peuvent également être indirects:

« Des inondations plus fréquentes entraînent une augmentation du taux d’humidité et des moisissures dans les espaces intérieurs, causant de l’asthme, de la rhinite allergique et certaines infections respiratoires ».

« En outre, l’amplification de la pollution de l’air, en termes de niveaux d’ozone plus élevés, réduit la fonction pulmonaire et est responsable de plusieurs effets néfastes sur le système respiratoire », indiquent ces cinq organisations, dont la Société de pneumologie de langue française (SPLF).

« Des prises de décision tardives pour limiter les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques à courte durée de vie auront des conséquences irréversibles sur la santé de tous les citoyens », préviennent les signataires.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Herbe à puce ou herbe à poux ? Deux choses à savoir


Herbe à puce, l’herbe à poux, une donne le rhume des foins, l’autre provoque des réactions cutanées qui peuvent être douloureuses
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Herbe à puce ou herbe à poux ? Deux choses à savoir

 

Ambrosia artemisiifolia

OSKANOV VIA GETTY IMAGES

Ambrosia artemisiifolia

De nombreuses personnes confondent toujours ces deux plantes qui n’ont absolument pas les même effets.

  • Agence Science-Presse

L’herbe à poux et l’herbe à puce sont facilement discernables, pourtant de nombreuses personnes confondent toujours ces deux plantes… et les problèmes de santé qu’elles entraînent ! Le Détecteur de rumeurs leur vient en aide.

L’herbe à poux — Ambrosia artemisiifolia

On peut toucher sans risque l’herbe à poux, c’est son pollen qui pose problème !

Comment la reconnaître

Pouvant atteindre 1,5 mètre de haut, on la reconnaît à son feuillage vert et dentelé, semblable à celui des carottes. De la fin juillet jusqu’aux premiers gels, ses fleurs mâles produisent de grandes quantités de pollen que le vent peut transporter sur plus de 200 km !

On retrouve l’herbe à poux principalement dans le sud du Québec (Outaouais, Montréal et Montérégie) dans les milieux urbains, en milieu agricole et aux abords des autoroutes. D’origine nord-américaine, elle a été introduite en Europe au XIXe siècle, où elle s’est propagée, notamment en France.

Ses effets sur la santé

L’herbe à poux est l’une des principales responsables de la rhinite allergique — communément appelée rhume des foins — dont souffre un Québécois sur huit. Les personnes allergiques à cette plante auront le nez bouché ou des éternuements ; les yeux rouges, enflés ou irrités ; un problème de respiration, de la toux et même de l’asthme.

L’herbe à puce — Toxicodendron radicans

L’herbe à puce est une plante qu’il ne faut pas toucher, car elle provoque des réactions cutanées importantes !

Comment la reconnaître

C’est une plante à trois folioles pointues, dont la bordure est plus lisse que celle de l’herbe à poux. Son feuillage lustré passe du rougeâtre au printemps au vert foncé en été et devient multicolore à l’automne. En juin et juillet, elle produit des grappes de petites fleurs blanc verdâtre, souvent dissimulées par le feuillage. Puis, en septembre, des fruits de la taille d’un pois font leur apparition. L’herbe à puce peut être grimpante, rampante ou buissonnante.

On la retrouve dans presque toutes les régions du Québec, à l’orée des bois, en bordure des routes et des cours d’eau et sur les terrains vagues.

Ses effets sur la santé

C’est l’urushiol, une toxine contenue dans sa sève, qui cause une dermatite de contact — c’est-à-dire une inflammation douloureuse de la peau. Pas moins de 85 % de la population est susceptible de réagir au contact de cette substance.

Les symptômes se manifestent habituellement dans les 24 à 48 heures suivant un contact direct ou indirect (par exemple avec le pelage contaminé d’un animal) et consistent en des rougeurs, des démangeaisons vives, une inflammation douloureuse ou des cloques. Habituellement, les symptômes disparaissent dans les 7 à 15 jours.

Herbe à poux : feuille dentelée, elle provoque le rhume des foins. On peut la toucher.

Herbe à puce : feuille à trois folioles, substance toxique qui peut entraîner des réactions cutanées. Pas touche !

https://quebec.huffingtonpost.ca

Mon chien a un rhume : causes, symptômes, traitements


Les chiens peuvent aussi avoir le rhume, mais ils ne se transmettent pas à l’être humain et le contraire non plus. Mais comme l’humain, le rhume peut passer inaperçu ou avoir des complications. Il faut donc reconnaitre les signes
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Mon chien a un rhume : causes, symptômes, traitements

 

    Votre chien éternue, a le nez qui coule, tousse ? Il a peut-être attrapé froid ! 

    Le Dr Stéphane Tardif, vétérinaire, vous explique comment reconnaître un rhume chez le chien et comment soigner cette maladie.

    Tout d’abord, il convient de redéfinir ce qu’est le « rhume » ! L’appareil respiratoire du chien, c’est son canal de perception principal : l’odorat. Le chien s’en sert énormément pour analyser son environnement, et de ce fait, c’est un endroit exposé qui peut être affecté de bien des manières.

    Le rhume tel qu’on l’entend chez l’homme est une maladie virale, qui touche l’appareil respiratoire supérieur. Elle provoque une congestion du nez, avec production de mucus, ce qui la caractérise. Ses symptômes ne durent généralement que quelques jours, mais elle peut quelquefois se compliquer avec fièvre ou perte d’appétit. Des surinfections bactériennes peuvent également s’ajouter dans certains cas. Plusieurs virus d’origine différents peuvent être à l’origine de ces symptômes. C’est une maladie assez contagieuse, surtout dans des populations denses.

    Ce qui rend compliquée la prévention de contre ces virus, c’est la diversité des agents provoquant ces symptômes. Chez le chien, on retrouve également cette maladie, mais avec d’autres agents. Le rhume d’un humain ne peut se transmettre à un chien, et vice-versa.

    Nous allons décrire comment penser au rhume chez le chien d’une manière générale, puis s’arrêter sur quelques maladies proches pouvant prêter à confusion chez le chien, et enfin les soins à donner à un toutou enrhumé !

    Toux, éternuements, le nez qui coule :  quels sont les symptômes du rhume chez le chien ?

    On remarque souvent des bruits lors de la respiration : des sifflements, voir des ronflements, suivant l’obstruction des voies respiratoires. Le chien peut aussi éternuer ou tousser. Certaines races prédisposées sont donc plus sensible, en fonction de leur anatomie.

    Dans les cas plus graves, notamment en cas de surinfection, l’animal peut rapidement voir son appétit affecté. La composante liée à l’odorat est importante pour la prise alimentaire.

    En clinique, une hyperthermie peut être détectée (non, la truffe n’est pas un indicateur fiable !), et une prise de sang peut éventuellement confirmer l’infection. Mais il n’y a pas de test spécifique pour le rhume, et les symptômes sont très inconstants : vous verrez donc souvent votre vétérinaire envisager plusieurs hypothèses et vous proposer des examens complémentaires, si l’état de votre chien semble l’indiquer. Les motifs de consultation pour troubles respiratoires entrainent également souvent des radios.

    Au niveau médical, un simple traitement contre la fièvre (à base d’anti-inflammatoires généralement) et une couverture antibiotique (facultative) permettent généralement au corps de se débarrasser d’un méchant virus rapidement et simplement.

    Le rhume peut être dangereux, dans des conditions environnementales rudes. Mais une bonne alimentation et un repos calme et confortable permettent au corps de se défendre de lui-même efficacement. Dans la majorité des cas pour l’animal, l’infection passe inaperçu, restant localement dans les voies respiratoires, on constate à peine une production accrue de mucus pendant quelques jours (on parle de jetage dans le cas de nos animaux).

    Comment et avec quoi ne pas confondre le rhume du chien ?

    Ce n’est pas tant le rhume lui-même qui est dangereux, que les autres maladies qui peuvent l’accompagner, ou y ressembler. Voici donc trois cas fréquents si vous voyez votre chien éternuer, avoir du jetage ou faire des bruits en respirant.

  • Les maladies infectieuses : les maladies dues aux virus ou aux bactéries, dont font partie le rhume, sont un bloc important de maladies variées. En tête de liste, on citera la toux de chenil, sorte de rhume chronique du chien très contagieux en collectivité, et très résistant. Mais il y a de nombreuses maladies dont les symptômes sont proches de ceux d’un rhume.

    Ce qu’il faut retenir : si les symptômes respiratoires s’installent progressivement et persistent plusieurs jours chez votre chien, ou si son état général se dégrade sur quelques jours (avec perte d’appétit notamment), n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire. L’évolution doit vous alerter : si en 24-48h le corps ne réagit pas en s’améliorant, il ne faut pas attendre ; de même si l’état général se dégrade rapidement (animal très faible en quelques heures).

  • Les maladies cardio-respiratoires : une sécrétion active de liquide par les voies respiratoires peut venir d’un œdème du poumon, fréquent en cas d’insuffisance cardiaque. C’est potentiellement Le cas d’urgence qu’il faut savoir détecter si son animal est cardiaque. L’aspect des sécrétions est différent, et l’animal est en difficulté respiratoire, pouvant aller jusqu’à l’asphyxie.

    Ce qu’il faut retenir : Le caractère urgent et les signes cliniques impressionnants de ces crises les rendent difficiles à confondre avec un rhume, mais des signes annonciateurs peuvent parfois apparaître longtemps avant la crise, avec des bruits respiratoires augmentés ou des sécrétions. Le bon suivi cardiaque de son animal permet de limiter les risques.

  • Les allergies : les manifestations aigues (piqure d’insecte, allergène sensible…) déclenchent souvent des œdèmes, et sont fulgurantes, ce qui les distinguent nettement du rhume. Par contre, les manifestations chroniques sont encore mal connues et difficilement traitées chez les animaux. Mais les animaux dont l’appareil respiratoire est sensible vont être plus exposés que d’autres à des surinfections virales. Les chiens sont plus résistants que les chats, qui font des bronchites allergiques plus fréquemment, mais il faut y penser si les examens complémentaires ne donnent pas d’autres conclusions.

    Ce qu’il faut retenir : ce sont souvent des maladies que l’on « diagnostique » par exclusion, c’est-à-dire quand on a éliminé toutes les autres causes potentielles, il faut donc y penser en cas de rhumes fréquents, cycliques. Les chiens présentés pour ces maladies ont souvent vu leur vétérinaire pour des bronchites ou rhinites chroniques, une bonne gestion médicale est réalisée dès que l’animal respire mal (avec parfois des inhalations).

Le rhume du chien, comment le soigner ?

Ne donnez aucun médicament humain à votre chien sans conseil avisé ! L’aspirine ou le paracétamol sont des molécules mortelles, par exemple !

Globalement, il ne faut pas hésiter, en cas de complications ou de dégradation, à consulter. Le rhume chez le chien passe souvent inaperçu, n’hésitez pas à prendre conseil en fonction de son état général.

En général, le corps résiste de lui-même au rhume. Il ne faut pas négliger l’importance de l’environnement pour ce type de maladie. Bien que le chien soit naturellement plus résistant que nous aux conditions climatiques rudes, une faiblesse immunitaire avec de mauvaises conditions météo peuvent être des facteurs déclenchant ! Il ne faut donc pas oublier de fournir au chien en convalescence (même pour un rhume) un environnement confortable accessible à volonté. Son couchage habituel est généralement l’endroit idéal !

Tout d’abord, il faut fournir un endroit confortable et chaud pour dormir. Le chien est souvent plus fatigué que d’habitude et cherchera à se reposer, éventuellement au calme. S’il vit en groupe, il faut donc lui fournir la possibilité de s’isoler. Dans tous les cas, ne forcez pas ses choix de lieux (même s’ils vous paraissent étranges !).

Les balades seront données à volonté : ne pas hésiter à les raccourcir, et faire attention à ce qu’il ne s’épuise pas. Mais laissez votre chien s’adapter à sa convenance, le maintenir enfermé s’il est en forme serait délétère aussi. Comme chez nous, les réactions à la maladie sont variables d’un individu à l’autre, il faut apprendre à gérer en fonction de son tempérament !

L’aromathérapie est particulièrement indiquée chez un chien à l’appareil respiratoire sensible, l’odorat étant souvent affecté. Cela joue notamment sur la prise alimentaire : on voit parfois le chien ignorer son aliment habituel car il ne le reconnaît plus.

Trop peu d’études viennent documenter ce domaine vaste et complexe, retenez juste que le chien perçoit les odeurs d’une manière inimaginable pour nous, et qu’il faut donc essayer les thérapies disponibles en tenant compte de ses préférences. Ne pas hésiter à en essayer plusieurs, sous conseils avisés, et à prendre du recul par rapport à une éventuelle efficacité (en essayer d’autres en cas d’échec notamment). C’est un domaine encore en pleine exploration. Mais il existe aujourd’hui une grande variété de parfums disponibles, par exemple dans le petfood, permettant de stimuler efficacement l’appétit avec de nouvelles odeurs !

Enfin, l’appétit est justement le facteur à surveiller de près : en cas de diminution ou perte d’appétit, il ne faut pas hésiter à appeler votre vétérinaire, afin d’en discuter avec lui. De bons conseils pourront souvent suffire pour une affection bénigne, mais un animal qui ne mange pas devient plus faible et son état s’emballe souvent à ce moment : une perte d’appétit durable (plus de 24-48h pour un chien adulte) doit inquiéter et déclencher une consultation rapidement.

Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire

https://wamiz.com/

Gare aux pièges de l’été


Nous n’avons peut-être pas eu de printemps, mais l’été est moins pire et certaines journées sont très chaudes et humides.. Ce qui par contre est malheureux, c’est d’avoir des soucis de santé qui arriver souvent pendant la saison estivale, que ce soit l’intoxication alimentaire, les piqûres d’insecte, l’herbe à pouce et encore bien d’autres maux, savoir les symptômes et surtout comment les éviter les pièges de l’été permet de mieux passer les dernières  semaines de vacances
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Gare aux pièges de l’été

 

La chaleur peut être responsable d'une multitude de... (PHOTO MASTERFILE)

La chaleur peut être responsable d’une multitude de malaises et maladies. Il faut donc demeurer attentif aux différents symptômes.

PHOTO MASTERFILE

 

MÉLISSA PROULX

Collaboration spéciale

La Presse

Comment traiter et, surtout, comment prévenir les problèmes de santé qui nous font la vie dure durant la belle saison ? Le Dr Laurent Vanier, médecin d’urgence à l’hôpital Charles-LeMoyne et à la superclinique Azur, explique les bons gestes à faire pour passer un été en toute quiétude.

Intoxications alimentaires

« Le premier coupable de la hausse des intoxications alimentaires durant l’été, c’est le barbecue. Les gens ont tendance à laisser leurs viandes ou condiments trop longtemps à la température ambiante, et il y a de nombreuses contaminations croisées au contact d’instruments ayant servi à manipuler la viande crue. »

Comment les traiter ?? 

« Les désordres gastro-intestinaux peuvent durer d’un à dix jours. Il n’est généralement pas nécessaire de consulter un médecin, sauf si l’état général est trop affecté, s’il y a persistance des symptômes ou présence de sang dans les selles. Sinon, il s’agit simplement de se garder bien hydraté. »

Comment les prévenir ? 

« Garder les aliments au frais aussi longtemps que possible. S’assurer que la viande est bien décongelée avant de la faire cuire. Éviter la contamination croisée. »

Pour distinguer les différentes intoxications alimentaires: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/intoxication-alimentaire.html

Otite externe (du baigneur)

« Cette infection de l’oreille est causée par l’eau qui stagne dans le canal auditif externe en raison des baignades. Après un certain moment, les bactéries prolifèrent et créent l’infection. On la reconnaît par la douleur causée par le déplacement de l’oreille et parfois par la présence de pus. »

Comment la traiter ? 

« Des gouttes conseillées par le pharmacien suffisent la majorité du temps. Or, lorsque l’infection est bien installée, il faut consulter un médecin pour obtenir des gouttes antibiotiques plus ajustées. Dans un endroit isolé, on peut mettre quelques gouttes de vinaigre quatre fois par jour pour dépanner. »

Comment la prévenir ? 

« Assécher le canal après chaque baignade à l’aide d’une serviette ou d’un séchoir à main pour les personnes susceptibles de faire des otites à répétition. »

Plus d’information sur l’otite externe aiguë: http://www.cps.ca/fr/documents/position/otite-externe-aigue

Réactions aux herbes

« Le pollen de l’herbe à poux affecte les personnes allergiques vers la fin de l’été avec des symptômes de rhinite, conjonctivite ou asthme allergique. Dans le cas de l’herbe à puce et de la berce du Caucase, le contact direct avec la plante cause des lésions douloureuses sur la peau qui s’apparentent à une brûlure au deuxième degré. »

Comment les traiter ? 

« Après un contact avec l’une de ces deux plantes, laver abondamment la région affectée avec un savon gras et laver ses vêtements. Sur les lésions, on peut appliquer un baume de crème hydratante ou antibiotique offert en vente libre. Si les symptômes sont importants, on consulte un médecin, car un traitement antibiotique peut être indiqué. »

Comment les prévenir ? « Savoir reconnaître les plantes et les éviter. »

Reconnaître et limiter l’herbe à poux: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/reconnaitre-et-limiter-l-herbe-a-poux/

Reconnaître et éliminer l’herbe à puce: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/reconnaitre-et-eliminer-l-herbe-a-la-puce/

Brûlures causées par la berce du Caucase: http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/brulures-causees-par-la-berce-du-caucase/

Maladies liées à la chaleur

« Il existe tout un spectre de maladies liées à la chaleur dont les atteintes peuvent aller de mineures à sévères. Les crampes de chaleur et l’oedème de chaleur se caractérisent respectivement par des douleurs ou de l’enflure dans les membres inférieurs. Il y a également la syncope de chaleur qui est une perte de conscience brève. Ensuite, l’épuisement par la chaleur entraîne des symptômes de fatigue, de maux de tête, de nausée et de douleurs musculaires. L’atteinte la plus sévère, l’AVC de chaleur (coup de chaleur), avec ses symptômes de confusion, de perte de conscience et de paralysie, nécessite l’hospitalisation, peut avoir des conséquences neurologiques et même causer la mort. »

Comment les traiter et les prévenir ? 

« Demeurer à l’affût des symptômes, savoir s’arrêter, se mettre au frais lorsque possible et s’hydrater. À noter que l’usage de certains médicaments comme des décongestionnants et des antihypertenseurs augmente les risques de réactions à la chaleur. »

Pour plus d’information sur la chaleur accablante et extrême: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/prevenir-les-effets-de-la-chaleur-accablante-et-extreme/

Réactions aux piqûres d’insectes

« La plupart des réactions aux piqûres d’insectes disparaissent au bout d’une à deux journées. Or, si une rougeur persiste, réapparaît ou se propage de façon significative, il peut s’agir d’une surinfection. »Comment les traiter ? « Lorsqu’il y a progression d’une infection, il faut consulter, car un traitement antibiotique oral peut être nécessaire. »

Comment les prévenir ? 

« Après une piqûre de guêpe ou d’abeille, il faut veiller à retirer le dard s’il est resté coincé. Ensuite, je conseille d’appliquer de la glace ou une crème antihistaminique pour soulager la douleur et éviter la propagation du venin. »

Pour plus d’information sur les piqûres de moustiques et de tiques: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/se-proteger-des-piqures-de-moustiques/

Maladie de Lyme

« Le premier symptôme de cette infection bactérienne transmise par une tique infectée est une lésion cutanée rouge circulaire (dans 80 % des cas). Ensuite, il peut y avoir des maux de tête, une raideur à la nuque, de la confusion, des douleurs musculaires. La maladie non traitée peut entraîner des complications neurologiques, articulaires ou cardiaques. »

Comment la traiter ? 

« La tique met 24 heures pour transmettre la maladie, alors si on la retire à temps, les risques de transmission sont presque nuls. En haut de cette période de 24 heures, il faut consulter un médecin pour recevoir une dose d’antibiotique prophylactique. Un traitement prolongé est indiqué dès l’apparition des symptômes de la maladie. »

Comment la prévenir ? 

« Il faut porter des vêtements longs si on s’aventure dans les herbes hautes ou les boisés. Surtout, il faut être en mesure de voir la tique qui s’est accrochée, alors on inspecte ses membres inférieurs lorsqu’on visite une zone à risque. »

Retrait d’une tique en cas de piqûre: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/retrait-de-la-tique-en-cas-de-piqure/

Carte et liste des municipalités à risque d’acquisition de la maladie de Lyme, 2017: https://www.inspq.qc.ca/zoonoses/maladie-de-lyme

http://www.lapresse.ca/

Comment profiter de la clim’ sans dangers


Quand il fait très chaud, ceux qui ont un climatiseur, peuvent rendre leur appartement plus agréable. Cependant, il y a quelques précautions qu’il ne faut pas négliger, car cela pourrait causer des problèmes de santé que ce soit en auto ou à la maison
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Comment profiter de la clim’ sans dangers

Comment profiter de la clim’ sans dangers

Comment profiter de la clim’ sans dangers

    Une différence thermique trop importante entre les températures extérieure et intérieure peut entraîner un choc parfois dangereux. Pour limiter ce problème et d’autres encore, suivez nos conseils pour bien utiliser votre climatisation.

    La tentation d’allumer la climatisation pendant une période de canicule est grande, mais l’utilisation de cet appareil n’est pas sans dangers.

    En effet, notre organisme est très sensible aux changements brusques de températures, surtout ceux supérieurs à 10 °C. Un choc thermique peut provoquer un malaise, une perte de connaissance et, dans certains cas, un arrêt respiratoire.

    Sans compter les désagréments liés aux angines, rhinites, allergies, sécheresse oculaire et nez qui coule, ou encore aux risques de légionellose.

    Pour éviter ces problèmes et profiter de l’air frais sans tomber malade, veillez à suivre quelques règles d’entretien et d’utilisation.

    Dans la voiture, la ventilation vise les pieds

  • Pour faire baisser la température rapidement au sein du véhicule, allumez la ventilation sur le pare-brise et vers les pieds.

  • Une fois que l’air est bien rafraîchi, ne gardez la clim’ que sur les pieds. Evitez la projection d’air directement sur le visage, qui fragilise et irrite les muqueuses du système respiratoire.

  • Réglez votre clim à environ 4 °C de moins que la température extérieure et gardez bien toutes les fenêtres fermées.

  • Pour vous réhabituer à la température extérieure, éteignez la clim’ un quart d’heure avant votre arrivée à destination.

  • Pensez à faire réviser votre climatisation et votre système de ventilation au moins une fois par an : il faut éviter de garder des filtres encrassés car ils ne retiennent pas efficacement les pollens, les poussières, les moisissures…

    A la maison, on entretient sa climatisation

    Des filtres encrassés, de l’eau qui stagne, des germes qui prolifèrent… il en faut peu pour provoquer des symptômes respiratoires plus ou moins graves. La seule solution consiste à suivre à la lettre les recommandations d’entretien indiquées dans le mode d’emploi. Un manque d’entretien peut être une cause d’allergie.

  • S’il s’agit d’un appareil mobile de climatisation, pensez à dépousssiérer les grilles toutes les deux à trois semaines (à l’aspirateur)  et à les nettoyer à l’eau tiède savonneuse. Changez de filtre chaque année.

  • S’il s’agit d’un appareil fixe de climatisation, il est essentiel de faire vérifier votre installation au moins une fois par un professionnel agréé : contôle de l’étanchéité du système, de l’absence de fuite au niveau du circuit du fluide réfrigérant, nettoyage complet…

Pas d’écart supérieur à 8 °C entre l’extérieur et l’intérieur

Evitez tout excès dans l’usage de votre clim : pas d’écart supérieur à 8 °C entre l’extérieur et l’intérieur.

Cela protège votre santé, mais également l’environnement. En effet, la consommation d’électricité d’un climatiseur est très haute, cela fait une raison de plus pour ne pas trop faire descendre la température.

http://www.santemagazine.fr

COP21 :le changement climatique, un « accélérateur » d’allergies


On s’aperçoit qu’il y a plus d’allergies qu’avant. Il y a le pollen en cause, mais aussi l’activité humaine et les changements climatiques
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COP21 :le changement climatique, un « accélérateur » d’allergies

 

©Phovoir

©Phovoir

La pollution – intérieure comme extérieure – est considérée comme l’un des principaux facteurs de risque allergique. Composée entre autres de fortes concentrations de pollens, cette même pollution est accentuée par le réchauffement planétaire. Explications, à l’occasion de la COP21 qui se déroule à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.

« Entre 12% et 45% des problèmes allergiques, seraient causés par le pollen », indique l’INSERM.

Leur nombre est d’ailleurs en constante augmentation. En France, ils ont même triplé en 20 ans, touchant près de 20% des adolescents et plus de 30% des adultes. L’allergie au pollen se manifeste par des rhinites et des conjonctivites, parfois avec une toux et respiration sifflante, des eczémas et des urticaires. La forme la plus sévère est la crise d’asthme.

Chaleur et ozone mènent au pollen

Les émissions dudit pollen, son transport et ses dépôts sont étroitement liés aux conditions climatiques.

« On peut donc s’attendre à ce que les conséquences du changement climatique (augmentation de la température, modification des précipitations, augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique) modifient sensiblement les problèmes d’allergie liés au pollen », estime l’INSERM.

Un exemple est particulièrement évocateur : il s’agit de l’ambroisie. Cette plante originaire d’Amérique du Nord, a déjà colonisé la Bourgogne, l’Auvergne et la région Rhône Alpes. Son pollen est très allergisant et provoque des rhinites, conjonctivites, trachéites voire des crises d’asthme sévères.

« Selon une étude récente, la concentration dans l’air du pollen d’ambroisie pourrait quadrupler en Europe à l’horizon 2050. Le changement climatique serait responsable des deux tiers de cette augmentation. Les activités humaines favorisant la colonisation de la plante sont aussi en cause », poursuit l’INSERM.

Autre effet du changement climatique en matière d’allergènes : l’ozone.

« Les températures élevées, comme celles rencontrées lors des canicules, favorisent sa formation. Les effets de l’ozone sur la santé humaine sont liés à son pouvoir oxydant et inflammatoire », explique l’INSERM. Ainsi, « le gaz pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines et favorise le passage d’autres allergènes ou polluants. Les effets les plus immédiats (irritation, inflammation des yeux, de la gorge, du nez et des bronches, toux) conduisent à une diminution de la fonction respiratoire, une augmentation de la susceptibilité aux infections et une fatigue cardiaque. »

  • Source : INSERM, décembre 2015

https://destinationsante.com/

Allergie aux acariens : le grand ménage d’automne


Bientôt, nous fermerons nos portes et nos fenêtres à l’été, et nous allons vivre dans des appartements chauffés pour faire face au froid. Ce sera la fête pour les acariens, sauf si avant nous faisons le grand ménage comme nous l’avons peut-être fait au printemps
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Allergie aux acariens : le grand ménage d’automne

 

    Le grand ménage d’automne, c’est maintenant, afin d’éliminer les acariens et de prévenir les allergies liées à ces minuscules animaux.

    L’entreprise n’est pas vaine puisque les acariens sont responsables de plus de 75% des allergies respiratoires en France et qu’un Français sur 4 est allergique respiratoire, soit quelque 20 millions de personnes…

    Allergie aux acariens : l’automne, une période à risque

    L’automne, des conditions idéales pour les acariens

    Avec l’automne, la température baisse et l’humidité s’installe.

    En conséquence, nous fermons les fenêtres et remettons le chauffage en marche. Les conditions sont idéales, à savoir chaleur et humidité, pour que se développent ces minuscules envahisseurs qui se nourrissent de squames humains et animaux (débris de peau, de cheveux, de poils, d’ongles).

    Acariens et rhinite allergique

    Les acariens (ou plus exactement les déjections, sécrétions et débris d’acariens qui, volatiles, se retrouvent mélangés à la poussière) provoquent des allergies, dont la manifestation la plus courante est la rhinite allergique.

    Cette rhinite allergique s’accompagne de symptômes invalidants dans la vie quotidienne puisque démangeaisons, nez bouché, écoulement nasal, salve d’éternuements, etc., entraînent des troubles du sommeil, fatigue et somnolence, irritabilité, maux de tête, perturbant la vie familiale, scolaire et professionnelle.

    Si l’allergie aux acariens est « per annuelle », c’est-à-dire qu’elle se manifeste toute l’année, il existe cependant un pic en automne.

    Rhinite allergique et asthme

    Il faut savoir également que la rhinite allergique évolue souvent vers un asthme.

    C’est ainsi que 20% des personnes atteintes de rhinite allergique souffrent également d’asthme et que 75% des asthmatiques ont une rhinite allergique associée.

    Cette précision est très importante car elle souligne l’importance de diagnostiquer et de traiter toute allergie respiratoire, afin qu’elle n’évolue pas vers une deuxième maladie.

    Comment lutter contre les acariens ?

    Il est difficile d’éliminer totalement les acariens de son logement.

    En revanche, notre environnement intérieur peut être contrôlé avec pour objectif de limiter l’humidité et la poussière.

    En pratique :

  • Aérez votre logement tous les jours pendant 30 minutes, et ce, toute l’année, même en hiver.

  • Ne pas chauffer au-dessus de 20°C.

  • Veillez à ce que le taux d’humidité ne dépasse pas 50%.

  • Entretenez votre literie (matelas, sommier) et ses accessoires (draps, oreillers, couvertures…) :

    Posez une housse anti-acariens, lavez les draps une fois par semaine à 60°C en l’absence de housses anti-acariens, lavez les couvertures et les couettes une fois par mois, lavez la housse anti-acariens à 60°C deux fois par an, préférez un sommier à lattes, évitez les couettes en duvet naturel riches en acariens et difficiles à nettoyer.

  • Nettoyez les sols et objets à risque :

    Aspirez une à deux fois par semaine, particulièrement sous les meubles, lavez les rideaux et coussins à 60°C, privilégiez les peluches lavables en machine à 60°C.

  • Décalez d’une dizaine de centimètres du mur les meubles.

  • Préférez les stores aux rideaux.

  • Privilégiez les sols lisses et lavables (carrelage, parquet vitrifié) aux moquettes et autres tapis à poils longs.

  • Préférez les meubles fermés (armoires, commodes) aux étagères et limitez le nombre de bibelots.

  • Choisissez une literie synthétique (pas de plumes ni de laine).

  • Ne laissez pas les animaux domestiques entrer dans les chambres et ne mettez pas de plantes dans les chambres à coucher.

Quid du Conseiller Médical en Environnement intérieur (CME)

Pour améliorer la maîtrise de son intérieur, il est possible de faire appel à un Conseiller médical en environnement intérieur (CME). Celui-ci se rend à votre domicile sur prescription de votre allergologue afin de réaliser une sorte d’audit de votre intérieur et de vous donner des conseils pratiques et personnalisés pour limiter la présence des allergènes.

Pour en savoir plus : www.cmei-france.fr.

Rhinite allergique : dépistage, traitement et désensibilisation

Le traitement de la rhinite allergique repose sur la prise en charge des symptômes (gouttes, collyres, sprays, comprimés, gélules…).

En cas d’allergie sévère, seule la désensibilisation (immunothérapie allergénique) permet d’enrayer l’évolution de la maladie.

Elle est réalisée par voie sublinguale (on dépose une goutte sous la langue) et vise à habituer progressivement l’organisme aux allergènes.

Isabelle Eustache

Sources : Dossier de presse Stallergenes, septembre 2011.

http://www.e-sante.fr/