Et si le sens des affaires était lié à un parasite dans l’organisme?


Le parasite le toxoplasma gondii est responsable d’un changement de comportement il a pour effet de  prendre des risques contre son prédateur chez les animaux.(Comme la souris qui n’a plus peur du chat)  Des chercheurs croient aussi que ce protozoaire changerait aussi le comportement humain en plus impulsive, avec des ambitions. Il semble que certaines personnes affectées aient le sens des affaires.
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Et si le sens des affaires était lié à un parasite dans l’organisme?

 

Le protozoaire Toxoplasma gondii est un parasite qui... (Hannah McKay, REUTERS)

Le protozoaire Toxoplasma gondii est un parasite qui se propage surtout par la consommation de viande insuffisamment cuite ou d’eau ayant été en contact avec des sols contaminés par des excréments de chat.

HANNAH MCKAY, REUTERS

Agence France-Presse
Londres

 

La réussite dans les affaires, l’audace et le goût du risque pourraient être liés à la présence dans l’organisme du parasite responsable de la toxoplasmose, suggère une étude publiée mercredi dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society B.

Le nom du coupable ? Le protozoaire Toxoplasma gondii, un parasite se propageant surtout par la consommation de viande insuffisamment cuite ou d’eau ayant été en contact avec des sols contaminés par des excréments de chat.

Touchant plus de deux milliards de personnes, ce parasite pourrait avoir la faculté, via les changements hormonaux et neurologiques inhérents à sa présence dans l’organisme, d’amplifier « l’impulsivité », « l’ambition » et « la recherche de biens matériels », des « caractéristiques associées à l’activité entrepreneuriale », explique l’étude, réalisée par des chercheurs d’universités anglaise (Leeds), américaine (Boulder), allemande (Francfort), espagnole (Bilbao), norvégienne (Bodo) et de Hong Kong.

Analysant les résultats de tests salivaires menés sur près de 1500 étudiants américains, les chercheurs ont découvert que les porteurs du protozoaire étaient « 1,7 fois » plus enclins à manifester un intérêt pour l’entrepreneuriat et le management.

D’autres tests effectués auprès de professionnels assistant à des rencontres liées au monde de l’entreprise ont montré que les personnes positives au Toxoplasma gondii étaient davantage susceptibles d’avoir monté leur propre affaire.

En synthétisant des données provenant de 42 pays, les chercheurs ont également découvert que la prévalence de l’infection était un indicateur de « l’activité et des intentions entrepreneuriales ». La « peur de l’échec » semble en outre plus faible là où le parasite est le plus présent, disent-ils.

Ces résultats mettent en évidence un « lien entre l’infection parasitaire et des comportements humains complexes, et notamment (…) l’esprit d’entreprise et la productivité économique ».

Les chercheurs soulignent que d’autres études avaient précédemment mis en avant la faculté du parasite à modifier le comportement d’hôtes non humains pour pouvoir se reproduire plus facilement.

Le Toxoplasma gondii infecte en effet de nombreuses espèces, mais ne peut se reproduire que chez les félins et pousserait ainsi ses hôtes à adopter des comportements à risque, en rendant par exemple attirante pour les chimpanzés l’odeur de l’urine du léopard, leur prédateur naturel, une hypothèse explorée en 2016 par des chercheurs du Centre national français de la recherche scientifique (CNRS).

http://www.lapresse.ca/

D’où viennent les troubles du comportement?


Les troubles du comportement chez l’adulte résultent par le stress vécu par l’enfance. Exposé un climat difficile dans la famille, l’alcoolisme des parents, violences domestiques, pauvreté, et même l’intimidation subit à l’école. En grandissant le cerveau semble ne plus prévoir les conséquences de ses actes
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D’où viennent les troubles du comportement?

 

Des conditions de vie stressantes pendant l’enfance, dans un climat familial tendu et précaire, altéreraient les parties du cerveau qui nous servent à réguler nos impulsions.

Agressivité, comportement impulsif, difficulté à prendre de bonnes décisions, consommation de drogues : les troubles du comportement à l’âge adulte sont souvent la conséquence d’une enfance difficile, marquée par un stress chronique au sein de l’environnement familial. Récemment, une étude d’imagerie cérébrale a montré que cette enfance difficile perturbe le système de récompense, un ensemble de structures cérébrales  permettant de voir venir les conséquences positives ou négatives de nos actes.

Un cerveau incapable de prévoir les conséquences de ses actes

Dans cette étude, des chercheurs de l’université du Wisconsin à Madison ont  mesuré le niveau de stress dans la vie d’enfants de dix ans en moyenne. Certains enfants avaient été exposés à un stress chronique à cause d’un climat délétère dans leur famille, de problèmes d’alcoolisme des parents, de violences domestiques, voire d’une situation de précarité ou de harcèlement à l’école. Les chercheurs ont ensuite attendu dix ans, puis ont réalisé des IRM de ces mêmes enfants, lorsqu’ils étaient devenus de jeunes adultes. C’est à ce moment-là qu’ils ont constaté des altérations étonnantes du système de récompense de leur cerveau.

C’est en étudiant la réaction de ces jeunes à des gains ou des pertes d’argent qui leur étaient annoncées via un écran d’ordinateur, que les neuroscientifiques ont découvert le pot aux roses. Avant chaque gain ou perte financière, on leur présentait en effet des images qui, de répétition en répétition, jouaient le rôle d’indices permettant  de prédire si un gain ou une perte allait intervenir. On sait que dans de pareilles conditions, des zones bien précises du cerveau s’allument dès la présentation des indices visuels annonçant le résultat final. Ce circuit d’aires cérébrales est important pour anticiper les conséquences futures d’une situation présente, pour évaluer les gratifications ou les difficultés à venir. Il intervient notamment dans l’ajustement de nos comportements : lorsque nous nous mettons en colère contre quelqu’un et l’agressons verbalement, puis que constatons que nos relations sont dégradées et que cela entraîne toutes sortes de désavantages, nous apprenons à nous maîtriser. Or, ce circuit d’anticipation était perturbé chez les jeunes ayant connu un stress important pendant l’enfance. Certaines parties du circuit s’activaient moins lorsque les jeunes étaient exposés à des indices annonciateurs d’une perte financière future : ils avaient du mal à anticiper les problèmes. Ce qui ne les empêchait pas, lorsque les pertes arrivaient effectivement, de les vivre très mal.

Le stress, un poison pour les neurones

D’autres parties du circuit d’anticipation restaient amorphes face à des signaux indiquant un gain potentiel : cette fois, c’est la capacité à sélectionner des comportements profitables qui serait altérée. Dans l’ensemble, la perturbation de ces réseaux neuronaux met à mal la capacité de prise de décision. Ayant des difficultés à ajuster leur comportement en fonction des retours futurs, les sujets de ces expériences se montraient logiquement plus impulsifs : dans des tests de prise de décision, ils ne prenaient pas le temps de réfléchir et donnaient leurs réponses de manière précipitée.

Comment le stress perturbe-t-il la mise en place de ces circuits de la prise de décision ? Pour l’instant, on sait qu’il provoque la libération de certaines hormones dont le cortisol, qui peut avoir une action toxique sur les neurones, en réduisant le nombre de leurs connexions ou de leurs ramifications. Le cerveau des enfants est fragile et sa croissance se poursuit pendant de longues années. Plutôt que de leur mettre la pression pour qu’ils réussissent, il vaut mieux les sécuriser car leur capacité de prise de décision en tant qu’adultes en dépendra.

http://www.pourlascience.fr/

Tout savoir sur les ennuis de santé du capitaine Haddock


 

Faut bien s’amuser un peu en science ! L’étude sur la santé du Capitaine Haddock à travers les aventures de Tintin. En fait, le Capitaine Haddock est vraiment un personnage fictif, car humainement, personne ne réussirait de tels exploits avec tous les problèmes de santé qu’il a connue
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Tout savoir sur les ennuis de santé du capitaine Haddock

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WITNESS/SIPA

Tonnerre de Brest, ces cinq auteurs-là ne sont pas une bande d’ectoplasmes, mais de sacrés fans de Tintin ! Les médecins et chercheurs Eric Caumes, Loïc Epelboin, Géraldine Guermonprez, France Leturcq et Peter Clarke ont publié le 21 juillet 2016 dans la revue La Presse Médicale un article détaillant tous les pépins de santé que le capitaine Haddock a enduré au cours de ses aventures avec son ami Tintin. Ces auteurs s’étaient déjà amusés à recenser les problèmes médicaux éprouvés par le célèbre globe-trotter de 1930 à 1976 et avaient publié leurs résultats dans la même revue en mars 2015.

Ces tintinophiles ont méticuleusement répertorié les traumatismes et autres ennuis de santé du capitaine Haddock, des simples bosses et égratignures aux commotions cérébrales en passant par les brûlures et pertes de connaissance, sans évidemment oublier les états d’ébriété et le delirium tremens. Ils ont évalué les causes et conséquences de tous les soucis de santé du héros de Hergé qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence.

Le personnage d’Haddock, impulsif, colérique et alcoolique, apparaît dans la 9e des 23 aventures imaginées par Hergé, ce qui explique qu’il en ait vécu quinze. Le commandant de la marine marchande a accompagné Tintin dans ses péripéties à partir de l’épisode du Crabe aux pinces d’or (1941) et a partagé durant plus de vingt ans la vie mouvementée de son meilleur ami. Le valeureux loup de mer s’est rendu sur cinq continents, a visité 14 pays (10 existants et 4 imaginaires) en plus de la Belgique, et a même marché sur la Lune.

Au total, 249 accidents médicaux ont été comptabilisés, contre 244 problèmes pour Tintin. Il a subi 193 traumatismes et 56 événements non traumatiques. Le solide capitaine Haddock a connu 109 commotions cérébrales légères ou moyennes, dont 15 survenant dans un contexte de polytraumatisme.

Outre son penchant pour l’alcool, Haddock est un fumeur. Il a été victime de brûlures à 15 reprises, occasionnées par une mauvaise utilisation d’allumettes, de cigares ou de sa pipe. Dix fois, il se brûle la barbe ou les doigts.

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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Quand il ne s’agit de traumatismes, les ennuis de santé de Haddock sont en rapport avec son alcoolisme. Les auteurs ont dénombré 21 états d’ivresse. Ceux-ci ont été plus nombreux au cours des premières aventures que par la suite. L’unique épisode de delirium tremens est survenu lors de sa toute première aventure alors qu’il était un grand buveur. Au total 17 épisodes d’imprégnation alcoolique ont été responsables d’euphorie, de logorrhée, d’hallucinations, de troubles du comportement, de tristesse, d’anxiété et troubles du sommeil et d’agressivité. Le diagnostic d’ « insuffisance fonctionnelle du foie » a également été posé lors de la quatrième aventure. Par ailleurs, il a été victime des effets désagréables de la prise concomitante d’alcool et d’une pilule anti-alcool expérimentale inventée par le Professeur Tournesol (Tintin et les Picaros) !

Archibald Haddock a fait 13 pertes de connaissance, dont quatre liées à des commotions cérébrales sévères. Quatre autres sont survenues lors de décollages de fusée et d’atterrissages. Trois évanouissements se sont respectivement produits lors d’un manque d’oxygène à bord d’un vaisseau spatial au cours des dernières minutes de vol, à l’occasion d’un coup de chaleur et en état d’hypnose. 

Malgré tout, le courageux capitaine n’a été hospitalisé que deux fois, suite à une explosion (L’Affaire Tournesol) et pendant plusieurs jours après avoir été hypnotisé par un extra-terrestre (Vol 714 pour Sydney). Il ne fut jamais opéré.

Par ailleurs, il a souffert d’un trouble du rythme cardiaque après le retour sur Terre de la fusée (On a marché sur la Lune). En outre, une entorse sévère de la cheville d’origine traumatique a nécessité le port un plâtre pendant deux semaines (Les Bijoux de la Castafiore).

Il a ressenti des douleurs en rapport avec un barotraumatisme de l’oreille moyenne lors d’un voyage en avion (Vol 714 pour Sydney). Il a été piqué par des insectes à quatre reprises et développa une énorme réaction sur le nez après une piqûre de guêpe (Les Bijoux de la Castafiore). Le personnage de fiction a également souffert de sept traumatismes résultant de coups portés par un crocodile, un anaconda, un yéti, un tapir, des singes et une anguille électrique. Enfin, il s’est fait mordre par un perroquet, par la petite tzigane Miarka et par Milou. Au total, il a été mordu quatre fois par des animaux.

Suivant pas à pas Tintin et Haddock, les auteurs soulignent que le nombre de soucis de santé par aventure diminue pour Tintin alors qu’il augmente pour Haddock. Si globalement le nombre de traumatismes et de commotions cérébrales est comparable pour nos deux héros, ils sont cependant moins graves pour Haddock que pour Tintin. En effet, sur les 109 commotions qui ont touché Haddock, 5 ont été sévères (grade III et IV), contre 28 sur 118 chez Tintin. Lors de ces traumatismes crâniens, Haddock a perdu connaissance 14 fois, contre 46 fois pour Tintin. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, le capitaine Haddock a connu plus de problèmes de santé liés à l’alcool (38) que Tintin (5).

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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Selon Hergé, Tintin eut une influence positive sur Haddock, l’image de celui-ci évoluant de celle d’un ivrogne lors de sa première apparition à celle d’un gentleman lors de sa quatrième aventure, au cours de laquelle il ne boit que de façon sporadique. Une tendance que confirment les auteurs, soulignant que les soucis de santé liés à l’alcool se sont produits dans un tiers des cas lors de la première aventure du personnage. Aucun problème de santé lié à un état d’ébriété n’est en effet survenu au cours des trois dernières aventures.

Pour conclure, les auteurs notent des points communs entre Haddock et Tintin. Ainsi, aucun des deux héros n’a souffert de diarrhée liée aux voyages, d’infection respiratoire, de coup de soleil, de mal de mer (ce qui aurait été le comble pour un marin), de pathologie liée à l’altitude, de fièvre.

Il apparaît finalement que le capitaine Haddock a connu un plus grand nombre d’ennuis de santé que son meilleur ami.

Pour les auteurs, c’est « un personnage extraordinaire qui souvent surpasse Tintin ».

Mille millions de mille milliards de mille sabords !

Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir

auteur du blog RÉALITÉS BIOMÉDICALES

http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr

Pour en savoir plus :

Caumes E, Epelboin L, Guermonprez G, Leturcq F, Clarke P. Captain Haddock’s health issues in the adventures of Tintin. Comparison with Tintin’s health issues. Les problèmes de santé du Capitaine Haddock au cours des aventures de Tintin. Comparaisons avec ceux de Tintin. Presse Med. Available online 21 July 2016.

Caumes E, Epelboin L, Leturcq F, Kozarsky P, Clarke P. Tintin’s travel traumas: Health issues affecting the intrepid globetrotter. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):e203-10.

Chanson P. Les aventures de Tintin chez le médecin. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):584-5.

Castillo M. Tintin and colleagues go to the doctor. Am J Neuroradiol. 2011;32:1975–6.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. La médecine et son univers. Louvain Med. 2010;129:195–200.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Le boire et le manger. Louvain Med. 2010;129:228–33.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Quelle place pour la gastro-entérologie. Louvain Med. 2010;129:263–6.

Huaux JP, Huaux P, Lietaert N. Les aventures médicales de Tintin et Milou. Place de la rhumatologie. Louvain Med.1986;105:589–603.

http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr/

Ces médicaments qui peuvent rendre violent


Normalement, quand le pharmacien donne un nouveau médicament, il avertit des effets secondaires et indésirables en plus de donner un feuillet d’information sur le médicament. Il est important de noter tout changement de comportement négatif. Car les médicaments sont faits pour régler un problème de santé mais peuvent aussi provoquer de l’agressivité, la violence, la dépression etc …
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Ces médicaments qui peuvent rendre violent

 

Certains médicaments, parmi les plus consommés, peuvent rendre agressifs, maniaques, impulsifs… parfois même être responsables d’homicides. Voici la liste de ceux qu’il faut prendre avec précautions !

Corticoïdes : ils peuvent rendre maniaque !

Fabriqués à base de corticoïdes, une hormone naturelle, les anti-inflammatoires dits « stéroïdiens » sont les plus puissants. Ils sont prescrits en cas d’asthme, d’allergies, ou d’œdèmes de Quincke par exemple. On ne le sait pas toujours mais ils peuvent avoir de lourdes répercussions psychologiques sur l’organisme :

« J’ai déjà vu des patients devenir maniaque après avoir pris des anti-inflammatoires contenant des corticoïdes. Et pas besoin d’une grosse quantité pour obtenir ce genre d’effets secondaires » prévient ainsi le Dr Vincent Dodin, psychiatre.

Il ajoute qu’ils peuvent aussi entraîner un manque de sommeil poussant le patient à devenir agressif.

Des homicides à cause de l’insuline

Les hypoglycémies provoquées par l’insuline peuvent générer des troubles comportementaux agressifs.

Entre 2004 et 2012, des chercheurs américains* ont enregistré 6 homicides, 90 actes de violences physiques ou verbales […] 47 agitations et 32 irritabilités liées à l’insuline.

« Même si c’est très rare, l’hypoglycémie peut générer de l’irritabilité et de l’impatience », explique le psychiatre Vincent Dodin. « Si une personne est déjà sensible, cela peut augmenter son caractère agressif » met-il en garde.

*Homicide by insulin administration, NCBI

Somnifères : le Stilnox® peut rendre agressif

Et oui ! Les somnifères aident peut-être à s’endormir plus vite mais ils peuvent aussi avoir l’effet inverse sur le système nerveux jusqu’à entraîner des troubles du comportement.

Dépendance : Les patients qui souffrent d’insomnie apprécient très vite les effets des somnifères la nuit. Une fois la boîte prescrite, il est impossible de contrôler leur comportement et certains ne respectent pas les doses prescrites. Du coup, ils ont tendance à prendre un somnifère au moindre trouble. Cela risque de créer une dépendance et des réactions agressives peuvent survenir en cas de manque.

Attention aux benzodiazépines :

« Comme pour les anxiolytiques, les somnifères de la famille des benzodiazépines (Stilnox®, Imovane®) peuvent augmenter l’agressivité du patient » indique le Dr Vincent Dodin, psychiatre.

Lexomil®, Valium® : ils augmentent l’impulsivité

Bromazépam (Lexomil®), Diazépam (Valium®)… Les anxiolytiques sont destinés à calmer les nerfs et réduire les anxiétés et les peurs. Contrairement aux antidépresseurs, leur effet est immédiat. Le problème c’est qu’ils agissent sur le système nerveux et peuvent entraîner des troubles du comportement agressif.

Irritabilité :

« Chez certains patients les anxiolytiques ont l’effet inverse de celui souhaité. On constate une augmentation de l’irritabilité et de l’excitabilité. Dans ce cas-là, il faut arrêter le traitement » explique Vincent Dodin, psychiatre.

Impatience : Des études menées sur les benzodiazépines (famille de tranquilisants) ont montré que des souris pouvaient être intolérantes à la frustration et manifester une augmentation de l’impulsivité.

Dépendance :

« Chez les personnes qui prennent des anxiolytiques depuis longtemps il y a un risque dedépendance pouvant provoquer de  l’agressivité dès qu’il y a un manque. »

En général, le traitement ne doit pas dépasser 10 jours après on réduit la dose pour éviter ce genre d’effets secondaires.

Dépression : le Prozac® peut rendre violent

La France est un des pays les plus consommateurs d’antidépresseurs. En 2001, la consommation moyenne s’élevait à 56 cachets pour 1000 habitants par jour*.

Problème :

« Les personnes qui en prennent depuis longtemps peuvent devenir dépendantes, et violentes dès qu’il y a un sentiment de manque » prévient le Dr Vincent Dodin, psychiatre.

« Ils nécessitent une vigilance particulière pendant les 15 premiers jours du traitement surtout ceux qui contiennent de la sérotonine (Fluoxetine®, Prozac®) » recommande le spécialiste.

*Panorama de la santé, www.OECD.org

Tabac : gare au Champix® !

Arrêter de fumer oui, mais à quel prix ? Au cours d’une étude américaine de pharmacovigilance, des scientifiques ont étudié 1937 cas de violence envers autrui. En tout, l’Agence américaine du médicament (FDA) a rapporté 31 substances utilisées dans le sevrage tabagique, soupçonnées d’en être responsables.

« Il peut y avoir des effets secondaires inattendus liés à la levée des inhibitions. Je pense notamment à la Varénicline (Champix®) » explique le Dr Bernard Pledran, médecin généraliste.

Selon lui « il ne faut pas toujours incriminer les médicaments. C’est au médecin de bien connaître l’état de son patient avant de lui infliger un sevrage brutale ».

Alcool, drogues : les mélanges à éviter

Antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères… Lorsque l’on prend des médicaments et particulièrement ceux qui peuvent provoquer des troubles du comportement, il faut respecter certaines règles.

Ne pas boire : Médicaments et alcool forment un cocktail dangereux. Pour certains, les méfaits peuvent apparaître dès le premier verre. Pour d’autres, il en faut plus. Dans tous les cas, les effets secondaires comme les comportements agressifs risquent d’être multipliés.

La drogue :

 « Au-delà de leurs effets néfastes en temps normal, il ne faut pas consommer de drogues ou de produits hallucinogènes lorsqu’on est sous médicament. Cela peut participer à l’apparition de comportements violents » rappelle Vincent Dodin, psychiatre.

Sources

Merci au Professeur Vincent Dodin, Professeur de psychiatrie à la faculté Libre de médecine de Lille.

Comportements violents envers autrui sous l’effet de médicaments, Revue médicale Prescrire de février 2014 Tome 32 N°364

http://www.medisite.fr/

Arrêter de procrastiné… tout de suite!


La procrastination de temps a autre ne fait pas de tord, mais quand cela devient une habitude, les ennuis peuvent arrivé, En effet, retarder ce qui doit se faire, fini par s’accumuler ainsi que les conséquences
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Arrêter de procrastiné… tout de suite!

  1. procrastiner
    istockphoto.com

Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’on peut faire demain… ou après-demain? Quand on procrastine pour tout et pour rien, on nuit aux autres et à soi-même. Des stratégies pour venir à bout de cette (vilaine) habitude.

Linda s’apprête à commencer la rédaction de son rapport de projet. Mais avant, elle jette un oeil sur ses courriels. Tant qu’à y être, elle trie les 114 courriels qui encombrent sa boîte de réception. Puis, elle consulte les prévisions météo et son fil d’actualité Facebook. Ça y est, elle est prête à plonger dans son travail, mais son regard tombe sur le fouillis de son bureau. Elle fait de l’ordre. Avec tout ça, elle mérite un café. À la machine à café, elle pique une jasette avec une collègue. De retour devant l’écran, elle se dit qu’elle n’a pas la tête à écrire et qu’elle sera plus motivée demain. Un scénario familier?

«Tout le monde procrastine un peu, car c’est humain de chercher à éviter les tâches déplaisantes ou difficiles», dit Timothy A. Pychyl, professeur de psychologie à l’Université Carleton, à Ottawa, et directeur d’un groupe de recherche sur la procrastination.

Mais attention: retarder n’est pas toujours procrastiner. On peut vraiment manquer de temps. On peut aussi reporter certaines choses pour parer aux imprévus, gérer nos priorités, s’accorder un temps de réflexion, s’adapter à un changement. Ce sont des délais nécessaires. Avec la procrastination, au contraire, rien ne nous empêche d’agir maintenant… sauf nous-même.

Composer avec ses émotions

La procrastination est le report volontaire d’une tâche ou d’une action en faveur d’une activité plus agréable. Et cela, malgré les potentielles conséquences négatives, selon Timothy Pychyl, qui est aussi l’auteur de The Procrastinators Digest: A Concise Guide to Solving the Procrastination Puzzle (pas traduit). Pour environ 20 % des gens, cette habitude est chronique et affecte différentes sphères de leur vie.

«Ils ont de la difficulté à s’autodiscipliner et à composer avec les émotions négatives liées aux tâches difficiles, explique le chercheur. Ils procrastinent pour se sentir bien tout de suite, quitte à en payer le prix plus tard.»

Pas étonnant que l’impulsivité prédispose à la procrastination!

Quand on remet tout à plus tard, on s’expose à plusieurs conséquences. Au travail, on est moins performante et on risque de se mettre à dos les collègues qui attendent après nous. Nos aspirations personnelles et professionnelles en souffrent, car on tarde à poser les gestes nécessaires à l’atteinte de nos objectifs. Pour se rattraper, on travaille les soirs et les week-ends. Et on déçoit nos proches avec nos promesses non tenues.

«On est plus stressée parce qu’on se sent coupable d’agir ainsi, parce qu’on est insatisfaite de nous et parce qu’on est toujours à la dernière minute», constate Marie-Eve Landry, psychologue au service de soutien à l’apprentissage de l’Université de Montréal.

Sans compter qu’on a davantage de problèmes de santé, comme des rhumes, des maux de tête et de dos et des troubles gastro-intestinaux, selon la chercheuse Fuschia Sirois, de l’Université Bishop, à Sherbrooke. On savait déjà que le stress affaiblit le système immunitaire. Les travaux de la chercheuse ont aussi révélé que la procrastination s’étend aux bonnes habitudes de vie, comme faire de l’activité physique et bien manger, et que les retardataires chroniques tardent même à consulter le médecin. Bonne nouvelle: la procrastination, ça se soigne!

7 solutions pour ne plus procrastiner

1. Dompter nos pensées.

«Je le ferai plus tard», «Je travaille mieux sous pression», «C’est trop dur, trop long…», «Demain, je serai plus en forme, plus motivée, dans un meilleur état d’esprit…» Alouette!

Dès que surgit notre excuse habituelle pour procrastiner, on arrête nos pensées et on reconnaît qu’on cherche à fuir les émotions négatives générées par la tâche qu’on veut repousser. Timothy Pychyl suggère d’adopter un mot d’ordre, comme:

«Je ne remettrai pas cette tâche pour me sentir bien tout de suite, car j’en paierai le prix plus tard.»

On recentre aussi nos pensées vers des encouragements: «Tu peux le faire. Ça va bien aller. C’est moins ardu que ça en a l’air.»

2. Commencer, tout simplement. On justifie souvent notre inaction par notre manque de motivation. Or, la perception d’une tâche change une fois qu’on a commencé, selon M. Pychyl.

«Le premier pas est le plus difficile. Souvent, on réalise que c’est plus facile qu’on ne le pensait. La motivation vient pendant, pas toujours avant!»

En se forçant à commencer, on se donne la chance d’abattre la besogne. Même si on ne termine pas, on a au moins accompli quelque chose. On a une image plus positive de soi et on se sent plus en contrôle. La prochaine fois, on se mettra à l’ouvrage plus facilement. Variante: se dire qu’on travaillera 10 minutes et qu’on verra ensuite. Une fois qu’on est lancée, les chances sont bonnes qu’on continue. On recommence à procrastiner? On se rappelle qu’une tâche peut être ponctuée de plusieurs nouveaux départs.

3. Prendre une bouchée à la fois. On peut repousser une tâche parce qu’elle nous semble une montagne. Une méthode éprouvée consiste à la morceler, explique Marie-Eve Landry.

«Chaque étape réalisée améliore notre sentiment d’efficacité personnelle. On est encouragée et on se met ensuite au travail avec plus d’entrain.»

On a 11 boîtes de livres à trier? On commence par une. On a une lecture obligatoire pour l’université? On lit un chapitre par jour. Dans certains cas, il est nécessaire de doser nos attentes. Si nos propres exigences nous paralysent, on se demande si cette tâche nécessite vraiment la perfection.

4. Prévoir un plan de match.Quand on a l’intention de faire une chose qui nous rebute, on détermine quand et comment procéder. Par exemple:

«Lundi, je compile mes factures; j’achèverai mon rapport de dépenses mardi avant 15 h.» «Cette intention d’exécution favorise le passage à l’acte, dit Timothy Pychyl. On n’a pas à penser, choisir, tergiverser, car on a déjà pris la décision. Maintenant, c’est le temps d’agir.»

5. Rendre des comptes. On se promet depuis des lunes de faire de l’exercice? On s’inscrit au gym avec une amie. On est mariée depuis 5 ans et on n’a toujours pas monté notre album de mariage? On demande à notre soeur de nous en parler régulièrement. Parfois, il nous faut juste un peu de pression pour bouger…

6. Chasser les distractions. On se connaît: on sait à quoi on perd notre temps. Alors, on essaie d’éliminer ou de minimiser ces échappatoires: fermer la porte du bureau pour éviter d’aller se mêler aux conversations des collègues, éteindre notre cellulaire si on est accro aux textos, fermer notre boîte de courriels et nos sites chouchous (Facebook, Twitter, YouTube), etc. Une autre approche consiste à prévoir ce qu’on fera si on est tentée de remettre à plus tard:

«Si une amie me demande d’aller magasiner samedi, je lui dirai que je dois trier ce qui traîne dans le garage et je m’en tiendrai à ma décision.»

7. Se récompenser.

«Ça marche, même pour les adultes!» assure Marie-Eve Landry.

La promesse d’une soirée au cinéma ou au resto, ou même d’un bon verre de vin au souper peut nous aider à passer à travers une corvée ennuyante. On peut aussi se donner du souffle en s’octroyant des pauses récompenses planifiées:

«À 11 h, j’irai marcher 15 minutes, je donnerai un coup de fil à Isabelle, je regarderai telle émission, j’irai sur Facebook pendant 10 minutes.»

On s’y met ou pas?

Pour décider, on pense à une tâche qu’on remet présentement et on suit le guide.

Et vous, procrastinez-vous?

La réponse fut oui pour 92 % des répondants à un sondage mené sur coupdepouce.com. Quand on a demandé «Que faites-vous au lieu de terminer la tâche qui ne vous tente pas?», voici ce qu’ils ont répondu:

Pour en savoir plus

  • Procrastination. Pourquoi remet-on à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui?, par Piers Steel, Privé, 2010, 284 p., 27,95$.
  • Comment faire bouger son mammouth… et ne plus procrastiner, par Wendy Jago, Marabout, 2013, 252 p., 22,95 $.
  • Le site de Timothy Pychyl (en anglais): procrastination.ca.

http://www.coupdepouce.com