Quand la malbouffe rend aveugle !


Il est connu que la malbouffe peut rendre malade comme des maladies cardiovasculaires, cancers, obésité etc … Il est moins connu que la malbouffe peut rendre aveugle. C’est assez rare, mais les médecins en seraient par surpris qu’on voit de plus en plus de cas. Ce jeune Anglais avait de grave carence en vitamines B12, D, cuivre, sélénium, une faible densité osseuse, mais un taux élevé en zinc.
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Quand la malbouffe rend aveugle !


Egor Fomin/shutterstock.com

C’est un cas plutôt rare à lire dans les Annals of Internal Medicine. Celui d’un jeune homme qui, à force de mal s’alimenter, a développé une cécité. Devenir aveugle en mangeant mal. Cela porte même un nom : la Neuropathie optique toxique et carentielle.

Les risques pour la santé (cardiovasculaire, cancers…) associés à la malbouffe sont bien connus. Mais une mauvaise alimentation peut également endommager de façon permanente le système nerveux, en particulier la vision.

La neuropathie optique nutritionnelle est un dysfonctionnement du nerf optique généralement causé par une mauvaise absorption de médicaments ou une alimentation médiocre associée à de l’alcoolisme ou au tabagisme. Dans les pays développés, les cas sont rares. Mais ils existent.

Preuve en est, le cas de ce jeune homme britannique de 14 ans qui, se plaignant de fatigue a consulté le médecin de famille. Catalogué de « mangeur capricieux », le patient était maigre et présentait une carence en vitamine B12. Il a alors reçu quelques supplémentations et des conseils diététiques.

Mais à 15 ans, la situation s’aggrave. Il commence à souffrir de troubles de l’audition et de la vue, jusqu’à perdre la vue à 17 ans ! Les médecins ont alors observé une nouvelle carence en vitamine B12, mais aussi des concentrations faibles en cuivre et en sélénium, en vitamine D, une faible densité minérale osseuse et une teneur élevée en zinc.

Le jeune patient a fini par révéler que depuis l’école primaire, il ne mangeait que des frites, des chips, du pain blanc, des tranches de jambon et des saucisses ! Selon les médecins qui l’ont suivi, son état serait « irréversible ».

Lesquels suggèrent d’ailleurs que « la neuropathie optique toxique et carentielle pourrait devenir plus répandue à l’avenir, étant donné la consommation généralisée de «malbouffe» au détriment d’options plus nutritives. »

  • Source : Annals of Internal Medicine, 4 septembre 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Nourris au Coca, ces enfants ne connaissaient ni la viande ni les légumes


Difficile à croire, un homme alcoolique en plus d’être violent à échouer lamentablement dans son père. Bien qu’ils soit analphabète et probablement pas très futé a dépensé tout l’argent de la famille dans l’alcool, ne donnant qu’a sa femme et enfants que du Coca-Cola pour l’alimentation. Les enfants auront sûrement des séquelles de leur condition même s’ils sont jeunes.
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Nourris au Coca, ces enfants ne connaissaient ni la viande ni les légumes

 

© reuters.

Deux frères âgés de trois et quatre ans étaient nourris essentiellement au Coca-Cola par leur père alcoolique, qui vient d’être condamné à trois mois de prison ferme à Limoges (centre de la France), a-t-on appris auprès de l’avocate des enfants.

Le plus âgé s’est vu arracher sept dents, rongées par le sucre, et le second est aujourd’hui dans un état quasi mutique, les deux devant subir prochainement des expertises psychologique et médicale, a précisé mercredi Me Carole Papon, représentante de l’association France Victimes 87.

Père violent

Leur père a été condamné à trois mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Limoges pour manquement à ses obligations parentales entre 2016 et 2018, et a été décrit à l’audience du 19 octobre comme violent envers sa femme et ses enfants.

Toutes les aides dépensées dans l’alcool

« Le contexte, teinté d’alcoolisme, est très particulier. Le papa ne sait ni lire, ni écrire, ni compter, ne se rend pas compte de la situation et dépense toutes les aides sociales dans l’alcool. En quelques jours, la famille n’a plus rien à manger. Et ils n’ont à disposition que du Coca », a témoigné l’avocate.

Pas de frigo

« Les services sociaux se sont heurtés à un déni », a précisé à l’AFP le vice-procureur Bruno Robinet. « Dans l’appartement, il n’y avait rien, pas de frigo, les enfants dormaient sur un matelas sans couverture et il n’y avait pas de jouets… Leur père les nourrissait avec des gâteaux et du Coca. Ils étaient complètement livrés à eux-mêmes »

Viande et légumes inconnus

Après une alerte des services sociaux auprès du procureur de la République, les deux frères ont été placés en familles d’accueil.

Celle du plus âgé « a dû lui apprendre ce qu’étaient les légumes et la viande. Le plus jeune des frères placé dans une autre famille ne dit pas un mot », rapporte l’avocate.

Les expertises doivent permettre de chiffrer le préjudice et de savoir quelles conséquences auront sur le plan psychologique ces premières années de leur vie.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► France : Quand les parents exigeaient à la cantine des menus avec…alcool !


Heureusement que cette habitude de donner de l’alcool aux enfants a été interdit. On donnait de l’alcool aux jeunes enfants, que ce soit du vin, du cidre ou de la bière. Vous imaginez les problèmes d’alcoolismes qu’on pu souffrir ces enfants ?
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France : Quand les parents exigeaient à la cantine des menus avec…alcool !

Dans les années 1950, l’État s’attaque fortement à l’alcoolisme infantile qui sévit dans les foyers mais aussi dans les écoles! Certains parents s’y opposent…

 

Retour  en février 1956. Et il y a près de soixante ans en France, l’enjeu n’était pas encore la présence ou non de menus de substitution dans les cantines. Non, à l’époque certains parents exigeaient autre chose pour leurs enfants le midi à l’école:

« Un certain nombre de parents mettent dans le panier de l’enfant la boisson de leur choix et qui est souvent 1/2 litre de vin, ou de cidre, ou de bière suivant la région. J’ai eu vent récemment, dans la région parisienne, d’un petit drame: les parents insistant pour que la boisson soit donnée aux enfants, le discours s’y refusant, les parents ont décidé que les enfants boiraient leur vin avant d’aller à l’école. Les enfants arrivent à l’école rouges, suant et dorment à moitié toute la matinée… »

Cette voix est celle du docteur Suzanne Serin, chef de clinique en hôpital psychiatrique, qui évoque à la radio le problème de l’alcoolisme infantile.

Un problème dont on rigole encore quelques années plus tard, en 1962, dans le formidable film d’Yves Robert, La Guerre des Boutons, dans une scène mémorable :

« C’est bon la goutte ! »

Au-delà des rires, un problème bien réel au point que le gouvernement Mendes France a pris en 1954, un décision radicale afin d’éradiquer la présence de l’alcool à l’école. Direction une école primaire de Boulogne-Billancourt, en mai 1955:

« J’aperçois un jeune homme, véritablement passionné par l’absorption du lait qui lui a été distribué. Il suce sa paille avec ardeur ! »

La décision d’offrir du lait à chaque écolier n’avait pas uniquement comme motivation d’aider les éleveurs français, il s’agissait aussi et, peut-être même d’abord, de lutter contre l’alcoolisme infantile, un fléau véritable à une époque où l’on avait encore largement tendance à considérer l’alcool comme un bon moyen de lutter contre les microbes.

En 60 ans, les cantines sont ainsi passées d’un débat de santé publique à un débat politique

https://www.francetvinfo.fr/

D’où viennent les troubles du comportement?


Les troubles du comportement chez l’adulte résultent par le stress vécu par l’enfance. Exposé un climat difficile dans la famille, l’alcoolisme des parents, violences domestiques, pauvreté, et même l’intimidation subit à l’école. En grandissant le cerveau semble ne plus prévoir les conséquences de ses actes
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D’où viennent les troubles du comportement?

 

Des conditions de vie stressantes pendant l’enfance, dans un climat familial tendu et précaire, altéreraient les parties du cerveau qui nous servent à réguler nos impulsions.

Agressivité, comportement impulsif, difficulté à prendre de bonnes décisions, consommation de drogues : les troubles du comportement à l’âge adulte sont souvent la conséquence d’une enfance difficile, marquée par un stress chronique au sein de l’environnement familial. Récemment, une étude d’imagerie cérébrale a montré que cette enfance difficile perturbe le système de récompense, un ensemble de structures cérébrales  permettant de voir venir les conséquences positives ou négatives de nos actes.

Un cerveau incapable de prévoir les conséquences de ses actes

Dans cette étude, des chercheurs de l’université du Wisconsin à Madison ont  mesuré le niveau de stress dans la vie d’enfants de dix ans en moyenne. Certains enfants avaient été exposés à un stress chronique à cause d’un climat délétère dans leur famille, de problèmes d’alcoolisme des parents, de violences domestiques, voire d’une situation de précarité ou de harcèlement à l’école. Les chercheurs ont ensuite attendu dix ans, puis ont réalisé des IRM de ces mêmes enfants, lorsqu’ils étaient devenus de jeunes adultes. C’est à ce moment-là qu’ils ont constaté des altérations étonnantes du système de récompense de leur cerveau.

C’est en étudiant la réaction de ces jeunes à des gains ou des pertes d’argent qui leur étaient annoncées via un écran d’ordinateur, que les neuroscientifiques ont découvert le pot aux roses. Avant chaque gain ou perte financière, on leur présentait en effet des images qui, de répétition en répétition, jouaient le rôle d’indices permettant  de prédire si un gain ou une perte allait intervenir. On sait que dans de pareilles conditions, des zones bien précises du cerveau s’allument dès la présentation des indices visuels annonçant le résultat final. Ce circuit d’aires cérébrales est important pour anticiper les conséquences futures d’une situation présente, pour évaluer les gratifications ou les difficultés à venir. Il intervient notamment dans l’ajustement de nos comportements : lorsque nous nous mettons en colère contre quelqu’un et l’agressons verbalement, puis que constatons que nos relations sont dégradées et que cela entraîne toutes sortes de désavantages, nous apprenons à nous maîtriser. Or, ce circuit d’anticipation était perturbé chez les jeunes ayant connu un stress important pendant l’enfance. Certaines parties du circuit s’activaient moins lorsque les jeunes étaient exposés à des indices annonciateurs d’une perte financière future : ils avaient du mal à anticiper les problèmes. Ce qui ne les empêchait pas, lorsque les pertes arrivaient effectivement, de les vivre très mal.

Le stress, un poison pour les neurones

D’autres parties du circuit d’anticipation restaient amorphes face à des signaux indiquant un gain potentiel : cette fois, c’est la capacité à sélectionner des comportements profitables qui serait altérée. Dans l’ensemble, la perturbation de ces réseaux neuronaux met à mal la capacité de prise de décision. Ayant des difficultés à ajuster leur comportement en fonction des retours futurs, les sujets de ces expériences se montraient logiquement plus impulsifs : dans des tests de prise de décision, ils ne prenaient pas le temps de réfléchir et donnaient leurs réponses de manière précipitée.

Comment le stress perturbe-t-il la mise en place de ces circuits de la prise de décision ? Pour l’instant, on sait qu’il provoque la libération de certaines hormones dont le cortisol, qui peut avoir une action toxique sur les neurones, en réduisant le nombre de leurs connexions ou de leurs ramifications. Le cerveau des enfants est fragile et sa croissance se poursuit pendant de longues années. Plutôt que de leur mettre la pression pour qu’ils réussissent, il vaut mieux les sécuriser car leur capacité de prise de décision en tant qu’adultes en dépendra.

http://www.pourlascience.fr/

De nouvelles études démontrent les effets secondaires des boissons énergisantes


Plus on fait des études sur les conséquences de boires des boissons énergisantes sur les jeunes, plus il serait important qu’ils ne soient pas aussi accessibles. Il semble plus les jeunes boivent régulièrement ces boissons, il y a des risques de dépendance à l’alcool ou la drogue quelques années plus tard. De plus, il est démontré que des maladies cardiovasculaires avaient un lien avec les boissons énergisantes.
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De nouvelles études démontrent les effets secondaires des boissons énergisantes

 

Les jeunes boivent de plus en plus de boissons énergisantes comparativement aux précédentes générations, et ils sont plus sujets à l’alcoolisme et à la toxicomanie.

C’est ce qu’affirme une étude de l’Université du Maryland publiée un peu plus tôt ce mois-ci.

Nous sommes quasiment tous conscients des dangers et des risques pour la santé qu’entraine une consommation régulière de boissons énergisantes.

Le rapport de 2014 de l’Organisation mondiale de la Santé indique qu’« une consommation accrue de boisson énergisante peut nuire à la santé publique, particulièrement chez les jeunes.»

Un peu plus tôt cette année, un jeune américain de 16 ans est mort d’une overdose de boissons caféinées et énergisantes.

Il semblerait qu’en fin de compte, consommer ce produit n’est pas bénéfique pour vous.

Une nouvelle étude conduite par des chercheurs au Centre de recherche pour la santé et le développement des jeunes adultes de l’Université du Maryland expose maintenant des faits encore plus inquiétants concernant cette boisson si populaire chez les jeunes.

Les chercheurs affirment que la boisson n’est que pas néfaste pour votre santé, mais les jeunes qui en boivent régulièrement peuvent développer une forme de dépendance à l’alcool ou la drogue plus tard dans la vie.

L’étude a été publiée dans le journal médical Dépendance à la Drogue et l’Alcool.

© Flickr/AustinKirk

Pendant quatre ans, les chercheurs ont suivi 1,100 étudiants ainsi que leur consommation de boissons énergisantes tout ce temps-là.

51.4 pour cent des participants étaient des consommateurs réguliers de boisson énergisante en grande quantité, alors que 20.6 pour cent ne prenaient aucune forme de boissons énergisantes.

17.4 pour cent étaient des buveurs occasionnels, alors que 10.4 pour cent en consommaient très peu et ce nombre diminuait au fils des années lors de l’étude.

L’une des conclusions auxquelles sont parvenus les chercheurs c’est que les jeunes qui consommaient les boissons énergisantes en grande quantité avaient plus de risques de consommer des stimulants de façon abusive et seraient plus sujets à l’alcoolisme.

Cela pourrait démontrer qu’à l’ avenir, les boissons énergisantes devraient tomber dans la même catégorie que le tabac et l’alcool.

Selon le journal canadien de la Cardiologie, les études ont également démontré que les maladies cardiovasculaires étaient grandement associées aux boissons riches en caféine.

Qu’en pensez-vous ? Est-ce que les boissons énergisantes devraient être catégorisées au même titre que la cigarette ou l’alcool et être tenues loin de nos enfants ?

 

http://fr.newsner.com

Le Saviez-Vous ► Ces animaux qui adorent l’alcool


On sait maintenant que des animaux peuvent souffrir d’ébriété quand ils mangent des fruits fermentés. Certains s’offrent une braverie en toute conscience, qu’ils en sont devenu alcoolo
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Ces animaux qui adorent l’alcool

 

Ces animaux qui adorent l'alcool

Ces animaux qui adorent l’alcool.Photo Fotolia

LE CHIMPANZÉ

Les chimpanzés de Bossou en Guinée aiment s’adonner régulièrement à des beuveries. Les habitants de la région ont l’habitude d’extraire la sève sucrée des arbres de la forêt où vivent les chimpanzés. Ce vin de palme leur est servi sur un plateau d’argent puisque les primates n’ont plus qu’à venir se servir dans les récipients où la sève fermente tranquillement. Pratique.

LE AYE AYE

Le aye aye aussi appelé lémurien de Madagascar tombe dans ses vieux travers durant la saison des pluies. À cette période, il ne reste que très peu de larves au menu, ce qui le pousse à passer 20% de son temps à boire le nectar de l’arbre du voyageur qui atteint un taux de 5% d’alcool. 

LE LORIS LENT

Le loris lent, cette petite boule de poils venue d’Asie est quant à lui un bon petit alcoolo. Son péché mignon? Le nectar du palmier Eugeissona qui peut contenir jusqu’à 3,8% d’alcool et qui constitue l’essentiel de son régime alimentaire.

L’ÉLÉPHANT

Les éléphants sont des animaux très intelligents. Si intelligents qu’ils ont appris que manger des fruits fermentés pouvait les mener à l’ivresse. Il y aurait en Inde et en Afrique un problème d’alcoolisme croissant chez ces pachydermes en quête de fruits un peu trop mûrs.

Alors, surpris? Entre humain et animal, il n’y a vraiment qu’un pas! 

http://fr.canoe.ca/

Tout savoir sur les ennuis de santé du capitaine Haddock


 

Faut bien s’amuser un peu en science ! L’étude sur la santé du Capitaine Haddock à travers les aventures de Tintin. En fait, le Capitaine Haddock est vraiment un personnage fictif, car humainement, personne ne réussirait de tels exploits avec tous les problèmes de santé qu’il a connue
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Tout savoir sur les ennuis de santé du capitaine Haddock

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WITNESS/SIPA

Tonnerre de Brest, ces cinq auteurs-là ne sont pas une bande d’ectoplasmes, mais de sacrés fans de Tintin ! Les médecins et chercheurs Eric Caumes, Loïc Epelboin, Géraldine Guermonprez, France Leturcq et Peter Clarke ont publié le 21 juillet 2016 dans la revue La Presse Médicale un article détaillant tous les pépins de santé que le capitaine Haddock a enduré au cours de ses aventures avec son ami Tintin. Ces auteurs s’étaient déjà amusés à recenser les problèmes médicaux éprouvés par le célèbre globe-trotter de 1930 à 1976 et avaient publié leurs résultats dans la même revue en mars 2015.

Ces tintinophiles ont méticuleusement répertorié les traumatismes et autres ennuis de santé du capitaine Haddock, des simples bosses et égratignures aux commotions cérébrales en passant par les brûlures et pertes de connaissance, sans évidemment oublier les états d’ébriété et le delirium tremens. Ils ont évalué les causes et conséquences de tous les soucis de santé du héros de Hergé qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence.

Le personnage d’Haddock, impulsif, colérique et alcoolique, apparaît dans la 9e des 23 aventures imaginées par Hergé, ce qui explique qu’il en ait vécu quinze. Le commandant de la marine marchande a accompagné Tintin dans ses péripéties à partir de l’épisode du Crabe aux pinces d’or (1941) et a partagé durant plus de vingt ans la vie mouvementée de son meilleur ami. Le valeureux loup de mer s’est rendu sur cinq continents, a visité 14 pays (10 existants et 4 imaginaires) en plus de la Belgique, et a même marché sur la Lune.

Au total, 249 accidents médicaux ont été comptabilisés, contre 244 problèmes pour Tintin. Il a subi 193 traumatismes et 56 événements non traumatiques. Le solide capitaine Haddock a connu 109 commotions cérébrales légères ou moyennes, dont 15 survenant dans un contexte de polytraumatisme.

Outre son penchant pour l’alcool, Haddock est un fumeur. Il a été victime de brûlures à 15 reprises, occasionnées par une mauvaise utilisation d’allumettes, de cigares ou de sa pipe. Dix fois, il se brûle la barbe ou les doigts.

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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Quand il ne s’agit de traumatismes, les ennuis de santé de Haddock sont en rapport avec son alcoolisme. Les auteurs ont dénombré 21 états d’ivresse. Ceux-ci ont été plus nombreux au cours des premières aventures que par la suite. L’unique épisode de delirium tremens est survenu lors de sa toute première aventure alors qu’il était un grand buveur. Au total 17 épisodes d’imprégnation alcoolique ont été responsables d’euphorie, de logorrhée, d’hallucinations, de troubles du comportement, de tristesse, d’anxiété et troubles du sommeil et d’agressivité. Le diagnostic d’ « insuffisance fonctionnelle du foie » a également été posé lors de la quatrième aventure. Par ailleurs, il a été victime des effets désagréables de la prise concomitante d’alcool et d’une pilule anti-alcool expérimentale inventée par le Professeur Tournesol (Tintin et les Picaros) !

Archibald Haddock a fait 13 pertes de connaissance, dont quatre liées à des commotions cérébrales sévères. Quatre autres sont survenues lors de décollages de fusée et d’atterrissages. Trois évanouissements se sont respectivement produits lors d’un manque d’oxygène à bord d’un vaisseau spatial au cours des dernières minutes de vol, à l’occasion d’un coup de chaleur et en état d’hypnose. 

Malgré tout, le courageux capitaine n’a été hospitalisé que deux fois, suite à une explosion (L’Affaire Tournesol) et pendant plusieurs jours après avoir été hypnotisé par un extra-terrestre (Vol 714 pour Sydney). Il ne fut jamais opéré.

Par ailleurs, il a souffert d’un trouble du rythme cardiaque après le retour sur Terre de la fusée (On a marché sur la Lune). En outre, une entorse sévère de la cheville d’origine traumatique a nécessité le port un plâtre pendant deux semaines (Les Bijoux de la Castafiore).

Il a ressenti des douleurs en rapport avec un barotraumatisme de l’oreille moyenne lors d’un voyage en avion (Vol 714 pour Sydney). Il a été piqué par des insectes à quatre reprises et développa une énorme réaction sur le nez après une piqûre de guêpe (Les Bijoux de la Castafiore). Le personnage de fiction a également souffert de sept traumatismes résultant de coups portés par un crocodile, un anaconda, un yéti, un tapir, des singes et une anguille électrique. Enfin, il s’est fait mordre par un perroquet, par la petite tzigane Miarka et par Milou. Au total, il a été mordu quatre fois par des animaux.

Suivant pas à pas Tintin et Haddock, les auteurs soulignent que le nombre de soucis de santé par aventure diminue pour Tintin alors qu’il augmente pour Haddock. Si globalement le nombre de traumatismes et de commotions cérébrales est comparable pour nos deux héros, ils sont cependant moins graves pour Haddock que pour Tintin. En effet, sur les 109 commotions qui ont touché Haddock, 5 ont été sévères (grade III et IV), contre 28 sur 118 chez Tintin. Lors de ces traumatismes crâniens, Haddock a perdu connaissance 14 fois, contre 46 fois pour Tintin. Enfin, comme on pouvait s’y attendre, le capitaine Haddock a connu plus de problèmes de santé liés à l’alcool (38) que Tintin (5).

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BENHAMOU LAURENT/SIPA

Selon Hergé, Tintin eut une influence positive sur Haddock, l’image de celui-ci évoluant de celle d’un ivrogne lors de sa première apparition à celle d’un gentleman lors de sa quatrième aventure, au cours de laquelle il ne boit que de façon sporadique. Une tendance que confirment les auteurs, soulignant que les soucis de santé liés à l’alcool se sont produits dans un tiers des cas lors de la première aventure du personnage. Aucun problème de santé lié à un état d’ébriété n’est en effet survenu au cours des trois dernières aventures.

Pour conclure, les auteurs notent des points communs entre Haddock et Tintin. Ainsi, aucun des deux héros n’a souffert de diarrhée liée aux voyages, d’infection respiratoire, de coup de soleil, de mal de mer (ce qui aurait été le comble pour un marin), de pathologie liée à l’altitude, de fièvre.

Il apparaît finalement que le capitaine Haddock a connu un plus grand nombre d’ennuis de santé que son meilleur ami.

Pour les auteurs, c’est « un personnage extraordinaire qui souvent surpasse Tintin ».

Mille millions de mille milliards de mille sabords !

Marc Gozlan, journaliste à Sciences et Avenir

auteur du blog RÉALITÉS BIOMÉDICALES

http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr

Pour en savoir plus :

Caumes E, Epelboin L, Guermonprez G, Leturcq F, Clarke P. Captain Haddock’s health issues in the adventures of Tintin. Comparison with Tintin’s health issues. Les problèmes de santé du Capitaine Haddock au cours des aventures de Tintin. Comparaisons avec ceux de Tintin. Presse Med. Available online 21 July 2016.

Caumes E, Epelboin L, Leturcq F, Kozarsky P, Clarke P. Tintin’s travel traumas: Health issues affecting the intrepid globetrotter. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):e203-10.

Chanson P. Les aventures de Tintin chez le médecin. Presse Med. 2015 Jun;44(6 Pt 1):584-5.

Castillo M. Tintin and colleagues go to the doctor. Am J Neuroradiol. 2011;32:1975–6.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. La médecine et son univers. Louvain Med. 2010;129:195–200.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Le boire et le manger. Louvain Med. 2010;129:228–33.

Druez P, Druez A, Druez V. Les nouvelles aventures médicales de Tintin et Milou. Quelle place pour la gastro-entérologie. Louvain Med. 2010;129:263–6.

Huaux JP, Huaux P, Lietaert N. Les aventures médicales de Tintin et Milou. Place de la rhumatologie. Louvain Med.1986;105:589–603.

http://biomedicales.blogs.sciencesetavenir.fr/

Inde : Surprise à manger son propre enfant


Quelle horreur ! Cela, je ne comprendrais comment un être humain peut se rendre aussi malade pour faire de tel geste On se demande comment des gens peuvent agir ainsi. Il fallait qu’elle soit drôlement intoxiquée par l’alcool pour faire quelque chose sans trop savoir pourquoi
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Inde  : Surprise à manger son propre enfant

(Shariq Allaqaband, Daily Mail)

Une mère de famille alcoolique a commis un geste qui dépasse l’entendement, à Gopalpur, en Inde, mercredi.

La femme de 40 ans a été prise sur le fait en train de manger le scalp de son bambin de deux ans, toujours vivant, mais saignant abondamment, rapporte le Daily Mail.

Bharati Mondal, 2 ans, a été secouru lorsque ses cris ont alerté son oncle qui vit tout près. Celui-ci s’est précipité sur les lieux, et a arraché l’enfant des griffes de sa mère, Pramila.

La femme était à découper la peau du crâne du bambin et en mangeait des bouts. Le petit garçon a été conduit dans un centre hospitalier, le Malda Medical College, où il a été traité aux soins intensifs pour de graves blessures.

La mère elle a été sauvagement battue par des gens mis au fait des évènements. On l’aurait attachée et frappée violemment.

(Shariq Allaqaband, Daily Mail)

Des policiers sont intervenus, et ont secouru la femme. Pramila qui a trois enfants traîne depuis de nombreuses années de graves problèmes d’alcool. Son mari a dû quitter la famille pour travailler à l’extérieur de la localité.

Pramilla n’a jamais été capable d’expliquer aux policiers pourquoi elle avait mangé le scalp de son propre enfant.

Toute l’histoire sur le site du Daily Mail (en anglais).

http://tvanouvelles.ca/

Ours alcooliques : la Russie se mobilise


On dit souvent que boire, c’est de rendre l’homme semblable à la bête, mais c’est archi faux. Par contre, faire boire l’animal est de le rentre aussi stupide que l’homme qui boit. Imaginez depuis 20 ans que ces deux ours boivent de l’alcool, tout cela pour amuser les clients. Le patron et la clientèle n’ont aucune excuse.
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Ours alcooliques : la Russie se mobilise

 

Le patron du restaurant avait rendu ses ours alcooliques pour faire rire ses clients. [CC / Valérie]

Deux ours de Sotchi, en Russie, sont l’objet d’une vaste mobilisation à l’échelle du pays. Rendus alcooliques pour distraire les clients d’un restaurant, ils souffrent de graves problèmes de santé.

Après les Jeux Olympiques, les ours alcooliques. La cité balnéaire de Sotchi, sur les rives de la Mer Noire, se serait bien passée de cette publicité inopportune, consécutive aux révélations d’habitants de la ville, scandalisés par le sort réservé à deux ours exhibés dans un restaurant local.

Car les malheureux plantigrades, pour susciter l’hilarité de la clientèle, ont été rendus alcoolo-dépendants par leur propriétaire. Non seulement leurs hésitations et mimiques leur donnent une apparence cocasse, jugent certains, mais ils sont en outre parfaitement inoffensifs lorsqu’il s’agit d’organiser des séances photo au côté des clients.

Inadaptables ?

Depuis deux décennies, les deux ours sont nourris avec une nourriture exécrable, mais surtout ne sont abreuvés qu’avec des boissons alcoolisées ou presque. Complices de cette maltraitance, des clients s’amusaient aussi à faire boire de la bière aux deux mammifères, avec l’accord tacite du patron. Enfermés dans des cages exigües ou malsaine lorsqu’elles ne se donnent pas en spectacle, les pauvres bêtes affichent désormais de très sérieux problèmes de santé.

Les représentants d’organisations locales de défense des animaux se sont emparés de ce sujet, mais ils redoutent que les deux ours ne soient désormais inadaptables à un nouvel environnement. Le sort des deux ours alcooliques dépend désormais d’une décision de la justice.

http://www.directmatin.fr/

Les créatifs plus sensibles à la dépression et aux addictions


Cela prend des drames comme la mort de l’acteur Robin Williams pour parler de suicide, dépression et addiction. Certains sont étonnés, lui qui avait tout, richesse et célébrité et l’affection du public, décide une voie de sans retour..
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Les créatifs plus sensibles à la dépression et aux addictions

 

Une étude du Journal of Phenomenological Psychology en... (Photo Digital/Thinkstock)

Une étude du Journal of Phenomenological Psychology en 2009 assurait que si la célébrité apportait richesse, privilège et «immortalité symbolique», il y avait un prix mental à payer pour un statut qui isole les personnes, les rend méfiantes vis-à-vis des autres, et peut conduire à une scission entre «personne célèbre» et «personne privée».

Photo Digital/Thinkstock

Dominique AGEORGES, Mariette LE ROUX
Agence France-Presse
PARIS

La célébrité et la richesse n’y font rien: acteurs, musiciens ou écrivains sont plus exposés à la dépression et aux dépendances que le commun des mortels, selon des experts interrogés par l’AFP.

Des artistes comme Jim Carrey, Catherine Zeta-Jones, Mel Gibson ou Benoît Poelvoorde ont évoqué publiquement leur dépression associée ou pas à la prise d’alcool ou la drogue.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 350 millions de personnes de tous âges souffrent de dépression dans le monde.

«Dans sa forme la plus sévère, elle peut conduire au suicide», souligne l’OMS, qui parle d’une estimation de «un million de morts chaque année».

L’attachée de presse de Robin Williams, Mara Buxbaum, a expliqué que le héros de Good morning Vietnam, Mrs Doubtfire, Will Hunting ou Le cercle des poètes disparus souffrait ces derniers temps d’une «sévère dépression».

Selon la police, la cause probable de son décès est «un suicide par asphyxie».

Pour le professeur Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôtel Paul Brousse à Villejuif près de Paris, le lien existe entre talent créatif, dépression et dépendance.

«Les artistes sont souvent des gens plus sensibles, ressentant plus fortement les émotions. Ça fait en général des écrivains, des poètes, des musiciens, des acteurs de grande qualité, mais derrière des êtres souvent anxieux, déprimés, angoissés, bipolaires», relève-t-il.

Les produits (alcool, drogue), généralement disponibles dans leur environnement – «milieu de plaisir, de fête, d’argent» -, sont vus comme facilitant l’expression artistique.

Il faut ajouter selon lui une pression à la réussite et des acteurs qui vivent «dans une espèce d’exaltation narcissique»

«Ils disent bien qu’ils jouent leur vie et leur narcissisme sur chaque film ou chaque pièce».

«Sans motif clairement identifié»

«Il y a des études précédentes liant talent créatif et problèmes de santé mentale, même si le mécanisme exact demeure un mystère», signale le professeur Vikram Patel, directeur du Centre britannique de santé mentale mondiale (Global Mental Health).

Cela dit, «les circuits du cerveau qui sont à l’origine de la créativité sont les mêmes que ceux de la maladie mentale, donc être créatif peut accroître le risque de maladie mentale», dit-il.

Le lien entre dépression, bipolarité et dépendance est également avéré, car, selon le Pr Reynaud, «entre un tiers et 50% des toxicomanes sont déprimés et la moitié des bipolaires ont des problèmes de dépendance».

«Et les dépendances par elles-mêmes entraînent des syndromes dépressifs, souvent graves, pendant lesquels les gens peuvent se tuer», poursuit-il.

Une étude du Journal of Phenomenological Psychology en 2009 assurait que si la célébrité apportait richesse, privilège et «immortalité symbolique», il y avait un prix mental à payer pour un statut qui isole les personnes, les rend méfiantes vis-à-vis des autres, et peut conduire à une scission entre «personne célèbre» et «personne privée».

Pour Jeffrey Borenstein, président du Brain and Behaviour Research de New York, «les gens ont du mal à comprendre pourquoi quelqu’un qui semble tout avoir peut être dépressif».

«On pense souvent que la dépression survient à l’occasion d’une difficulté de la vie, et parfois cela arrive, mais souvent la dépression arrive sans motif clairement identifié», souligne-t-il.

Les milieux artistiques ne sont pas les seuls concernés, relève encore le Pr Reynaud, en citant les courtiers.

«Des professions sont plus exposées que d’autres quand le mode de vie est déréglé, la pression forte et l’accès facile aux produits», résume-t-il.

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