Changer le monde


Je crois que le plus bel accomplissement de toute ma vie est d’avoir des enfants et des petits enfants. J’aimerais aussi changer le monde pour que mes petits-enfants puissent vivre dans la sécurité sur une terre en santé
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Changer le monde

 

 

Je ne changerais mes petits-enfants pour rien au monde, mais j’aimerais pouvoir changer le monde pour mes petits-enfants

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Deux hippopotames sauvent un gnou de la mâchoire d’un crocodile


C’est impressionnant de voir qu’un gnou puisse échapper d’une mort certaine des crocs du crocodile. Les hippopotames ont-ils vraiment voulu sauver le gnou, sachant que ce n’est vraiment naturel chez eux, ou plutôt et probablement, voulu protéger leur territoire contre les deux intrus ? Quoiqu’il en soit, le gnou n’a pas servi de dîner au crocodile, mais sa survie n’est pas assuré avec cette patte mal en point
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Deux hippopotames sauvent un gnou de la mâchoire d’un crocodile

 

 

Promis à une mort certaine, un gnou a pu compter sur l’arrivée providentielle de deux hippopotames.

C’est ce qui s’appelle arriver au bon moment. En visite au Parc national Kruger, la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud, un couple de pensionnés a été témoin d’une scène pour le moins étonnante.

Mervyn et Tokkie Van Wyk observaient les zèbres, gnous et autres impalas se prélasser de l’autre côté de la rive lorsque l’un des gnous, qui s’était approché un peu trop près de l’eau, s’est fait happer par un crocodile qui n’en demandait pas tant.

Au bon endroit au bon moment

Luttant durant de longues minutes pour sa survie, le mammifère, blessé et probablement éreinté, était sur le point d’être emmené sous l’eau lorsque deux hippopotames sont arrivés. Après quelques secondes d’observation, les deux mastodontes se sont précipités vers le crocodile, l’obligeant à lâcher sa proie.

Altruistes les hippos? Pas vraiment

Les deux touristes ont-ils pour autant assisté à un acte héroïque des deux hippopotames? Probablement pas, estime Douglas McCauley, professeur à la University of California Santa Barbara. Comme il l’explique à National Geographic, les deux hippos, pas vraiment altruistes de nature, ont simplement défendu leur territoire. A la fois contre le crocodile qui s’est manifestement trop approché, mais aussi le gnou. En effet, les hippoptames n’apprécient que très moyennement qu’un autre animal s’invite dans l’eau, rappelle le scientifique.

L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu du gnou miraculé. Malheureusement, le pauvre animal n’a que peu de chances de survivre avec une patte broyée

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Le Saviez-vous ► Combien de temps peut-on conserver les aliments au congélateurs ?


La congélation des aliments est bien pratique. Cependant, les aliments ne sont pas tous égaux face à la congélation. Certains aliments ne durent que 1 ou 2 mois, alors que d’autres de 6 à 12 mois. Il a une différence entre le congélateur du frigo et le congélateur tout seul. Le congélateur, nous avons tendance à l’ouvrir plus souvent.
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Combien de temps peut-on conserver les aliments au congélateurs ?

Il vous arrive souvent de vous demander si un aliment dans le congélateur est encore bon? Vous ne savez pas combien de temps cet aliment en particulier se conserve au congélateur, et encore là, vous avez oublié d’inscrire la date de mise au congélateur? 

Prenez l’habitude de toujours étiqueter vos emballage, vous éviterez ainsi beaucoup de gaspillage.

COMMENT BIEN CONGELER LES ALIMENT:

  1. 1) Votre congélateur devrait être réglé à -18°C (-0.40°F) 
  2. 2) Retirez tout l’air du sac
  3. 3) Inscrivez la date de congélation sur le sac

VOICI UNE LISTE D’ALIMENT À CONGELER.

PAINS DESSERT ET PATTISERIES:

  1. -Pain et petit pain (cuit): 2 à 3 mois
  2. -Pain et petit pain (non cuit): 1 mois
  3. -Biscuit (cuit): 6 à 8 mois
  4. -Pâte à biscuit: 3 mois
  5. -Gâteau sans glaçage (cuit): 2 à 3 mois
  6. -Gâteau avec glaçage (cuit): 1 mois
  7. -Tarte aux fruits (cuite): 6 à 8 mois
  8. -Tarte aux fruits (non cuite): 2 à 4 mois
  9. -Tarte aux pommes ou aux abricots (cuite) : 1 à 2 mois
  10. -Gâteau au fromage: 2 à 3 mois
  11. -Muffins cuits: 6 à 12 mois
  12. -Crêpes: 3 mois
  13. -Gaufres: 1 mois

FRUIT ET LÉGUMES: 

  1. -Les agrumes: 3 mois
  2. -Autres fruits: 9 à 12 mois
  3. -Noix, noisette, fruit à coque: 3 mois
  4. -Légume: 8 à 12 mois
  5. -Soupe, bouillon & plat en sauce: 2 à 3 mois 
  6. -Bouillon de viande : 2 à 3 mois
  7. -Soupe avec morceaux de viande : 2 à 3 mois
  8. -Ragoûts, viande en sauce : 3 à 4 mois
  9. -Légumes en sauce, soupes aux légumes : 2 à 3 mois 

LES BREUVAGES: 

  1. -Lait : 3 à 6 mois
  2. -Jus de fruits (faits maison): 6 mois
  3. -Jus de fruits (à base de concentré): 12 mois

Note : les liquides se dilatent et augmentent en volume lors de la congélation. Alors n’utilisez jamais de récipients en verre pour conserver vos liquides, car ils risqueraient d’éclater dans le congélateur.

LES VIANDES: 

  1. -Agneau et veau: 9 mois
  2. -Côtes de porc: 4 à 6 mois
  3. -Rôti de porc : 4 à 12 mois
  4. -Steak: 6 à 12 mois
  5. -Côtes de bœuf: 4 à 6 mois
  6. -Rôtis de boeuf: jusqu’à 12 mois
  7. -Poulet et dinde (entiers): 12 mois
  8. -Poulet et dinde (en morceaux): 9 mois
  9. -Porc et dinde hachés: 3 à 4 mois
  10. -Bœuf, poulet: 3 à 4 mois
  11. -Langue, foie, rognons, cœur: 3 à 4 mois
  12. -Gibier: 3 à 4 mois
  13. -Jambon (cuit): 2 mois
  14. -Jambon en boîte (après ouverture): 1 à 2 mois
  15. -Steak haché (cru): 3 à 4 mois 
  16. -Bacon: 1 mois
  17. -Saucisses: 1 à 2 mois
  18. -Viandes cuites: 2 à 3 mois
  19. -Repas congelés (en sacs congélation): 1 à 2 mois
  20. -Poulet frit: 4 mois
  21. -Préparations à base de volaille (cuites): 4 à 6 mois
  22. -Croquettes de poulet: 1 à 3 mois

POISSONS ET FRUITS DE MER:

  1. -Poissons maigres: 6 mois
  2. -Poissons gras: 2 à 3 mois
  3. -Poissons cuits: 4 à 6 mois
  4. -Poissons fumés: 2 mois
  5. -Crustacés: 2-3 mois
  6. -Homard: 12 mois
  7. -Crabe: 10 mois
  8. -Crevettes, coquilles Saint-Jacques : 3 à 6 mois
  9. -Calamars, palourdes: 3-6 mois
  10. -Palourdes, moules, huîtres (fraîches): 2 à 3 mois
  11. -Poissons, fruits de mer en conserve (hors de la boîte): 2 mois

PRODUITS LAITIER ET OEUFS: 

  1. -Beurre : 6-9 mois – Margarine: 12 mois
  2. -Fromages type faisselle, cottage: 1 mois
  3. -Fromages à pâte dure: 6 mois
  4. -Fromages à pâte molle: 6 mois
  5. -Crème glacée: 2 mois
  6. -Yaourt: 1 à 2 mois
  7. -Œufs (crus): 1 mois

DIVER: 

-Gratin, préparation cuite au four: 3 mois

-Préparation à base d’œufs: 1 à 2 mois

-Riz (cuit): 3 mois

-Pâte, nouille (cuite): 3 mois

-Viande froide en tranches: 1 à 2 mois

-Pizza: 1 à 2 mois

-Épices, herbes aromatiques: 12 mois

-Plat cuisiné surgelé: 3 à 4 mois

NE JAMAIS CONGELER!!

  1. -Charcuterie
  2. -Produit emballé sous vide
  3. -Œuf avec leur coquille
  4. -Œuf dur
  5. -Café
  6. -Mayonnaise
  7. -Crème fraîche
  8. -Babeurre
  9. -Fromage è la crème
  10. -Flan
  11. -Crème anglaise
  12. -Salades à base de poulet, jambon, thon, pâte, œuf
  13. -Vinaigrette en bouteille
  14. -Jambon en boîte non ouverte
  15. -Poisson en boîte – Pâte (non cuite)
  16. -Riz (non cuit)
  17. -Céréale
  18. -Pomme
  19. -Melons
  20. -Artichaut
  21. -Aubergine
  22. -Laitue
  23. -Pommes de terre (sauf en purée)
  24. -Radis
  25. -Pousses et germes 

 

https://www.trucsetbricolages.com

Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil


Un virus fait rage au Brésil affectant les oiseaux, les singes et les êtres humains transmis par des moucherons. Le virus Oropouche était connu dans la forêt amazonienne, sauf que maintenant, il a traversé les zones urbaines. Sachant que les virus peuvent traverser les frontières, on ne peut qu’espérer qu’un vaccin efficace soit trouvé
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Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil

 

Oropouche : le nouveau virus qui menace le Brésil

 

Le Brésil doit faire face à la propagation d’un nouveau virus : Oropouche. Un arbovirus, pour être précis, qui se transmet par les moucherons.

Risque d’infection du système nerveux central

Des chercheurs de la Fondation de l’Amparo, au Brésil, ont tenu à alerter sur la propagation d’un virustransmis par des moucherons de l’espèce Culicoides paraensis. Ce virus entraîne ce qu’on appelle la fièvre Oropouche. Selon un communiqué de la fondation, jusqu’à présent ce virus était uniquement présent dans la forêt amazonienne, mais il aurait traversé la zone urbaine et aurait déjà fait 500.000 victimes au cours des 10 dernières années au Brésil.

Des personnes infectées auraient en effet été identifiées dans les grandes villes. Parmi les différents principaux symptômes qui touchent la personne infectée, on trouve une fièvre aiguë, des douleurs articulaires, des maux de tête ou encore des douleurs derrière les yeux. Mais, dans certains cas, la situation peut se dégrader : trois personnes ont en effet souffert d’une infection du système nerveux central.

La propagation du virus inquiète

Ces infections ne sont pas à prendre à la légère, car elles peuvent entraîner une méningite.

Ce virus « pourrait émerger à tout moment et causer un grave problème de santé publique au Brésil », s’est inquiété Luiz Tadeu Moraes Figueiredo, professeur à l’Université de São Paulo.

Il pourrait en effet se propager vers les régions les plus peuplées du pays et faire des ravages, selon la Fondation de l’Amparo.

Les chercheurs ont précisé que les personnes qui souffraient d’une maladie immunodépressive avaient plus de risques d’être touchées au niveau du cerveau, car cela « facilite l’invasion du virus ».

Le virus aurait déjà été détecté chez des oiseaux à la frontière de l’Argentine et l’Uruguay, chez des ouistitis au Nord de Sao Paulo, ainsi que chez des singes situés dans le centre du pays. 

Marine Rondot

http://www.passeportsante.net/

Chine: l’acupuncture, c’est aussi pour les chiens


Avant j’étais septique pour l’acupuncture, mais quand j’ai vue ce que cela avait fait pour une personne de mon entourage, je n’ai plus de doute. Offrir à un animal de compagnie aux prises avec des blessures sérieuses, une hernie discale ou une paralysie, parait le soumettre à des tortures, mais il semble que cela fonctionne
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Chine: l’acupuncture, c’est aussi pour les chiens

 

Solidement attaché, le petit bouledogue brun de 8 mois gémit avec inquiétude... (PHOTO THINKSTOCK)

PHOTO THINKSTOCK

 

Agence France-Presse
Shanghai

Solidement attaché, le petit bouledogue brun de 8 mois gémit avec inquiétude lors d’une séance d’acupuncture dans une clinique de Shanghai, un soin vétérinaire en développement en Chine pour les chiens victimes de paralysie.

Le petit Danjiao («Ravioli d’oeuf») serait probablement plus à l’aise en train de mâchouiller tranquillement un os: harnaché sur une structure rappelant celle d’un instrument médiéval de torture, il assiste impuissant à l’insertion dans ses chairs de longues aiguilles alimentées par du courant électrique.

Mais l’acupuncture peut constituer une alternative à l’euthanasie, le sort qui attend bien souvent les animaux atteints de graves blessures de la moelle épinière ou du système nerveux, assure Jin Rishan, docteur à la Clinique de médecine traditionnelle chinoise de Shanghai.

«Nous avons de plus en plus de clients», explique M. Jin, 53 ans, dont le Centre de neurologie et d’acupuncture vétérinaire accueille 20 patients à pattes en moyenne chaque jour.

Le service tourne à plein régime et envisage de s’agrandir.

De nombreux chiens souffrent de blessures du dos ou de lésions de la moelle épinière qui peuvent les rendre inaptes à la marche. Plusieurs races comme les bouledogues, les bergers allemands, les collets ou les bassets sont particulièrement exposés.

«Soixante-dix pour cent des animaux ici souffrent de hernie discale, une maladie qui peut mener à la paralysie des membres postérieurs voire de l’ensemble des quatre pattes», explique le docteur Jin, pour qui l’acupuncture est «plus efficace» que les techniques modernes.

«La médecine occidentale ne peut pas faire grand-chose dans ces cas-là», déclare-t-il.

La méthode semble en tout cas fonctionner pour «Ravioli d’oeuf». Le pauvre canidé était complètement paralysé après avoir une lourde chute sur le dos.

«Après trois jours d’acupuncture, il a petit à petit été capable de ramper sur ses pattes avant. Et au septième jour, il a pu boitiller sur ses quatre jambes», explique son maître Michael Xu.

Aujourd’hui, les chiens – mais aussi quelques chats – défilent dans la clinique shanghaïenne, des grands labradors noirs aux minuscules caniches nains, portés par leurs maîtres ou transportés dans des poussettes.

«Dans le passé, les Chinois avaient une idée assez vague de la notion d’animal de compagnie», explique le docteur Jin Rishan.

«Mais aujourd’hui, beaucoup les adorent. Ils les considèrent comme un compagnon ou un membre de la famille.»

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Un jeu vidéo en réalité virtuelle pour dépister l’Alzheimer


Un jeu téléchargeable sur IOS et Android permet aux scientifiques de collecter des données aux gens qui sont susceptibles d’avoir la maladie d’Alzheimer et son dans des stades avancés. Il semble que ce jeu de réalité virtuelle puisse aider à mieux comprendre cette maladie
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Un jeu vidéo en réalité virtuelle pour dépister l’Alzheimer

 

En mettant l'utilisateur dans la peau d'un marin... (PHOTO LA PRESSE)

En mettant l’utilisateur dans la peau d’un marin à la barre de son navire, Sea Hero Quest cherche à stimuler son cerveau à travers une série d’épreuves basées sur la mémoire et le sens de l’orientation, tout en cherchant à détecter les premiers signes de la maladie.

PHOTO LA PRESSE

 

Agence France-Presse

Diriger un bateau dans un labyrinthe, ajuster le tir d’une fusée de détresse… Autant d’épreuves ludiques que les joueurs doivent surmonter dans Sea Hero Quest VR, un jeu en réalité virtuelle qui étudie la maladie d’Alzheimer, téléchargeable dès mardi. (dernier nldr)

En mettant l’utilisateur dans la peau d’un marin à la barre de son navire, Sea Hero Quest cherche à stimuler son cerveau à travers une série d’épreuves basées sur la mémoire et le sens de l’orientation, tout en cherchant à détecter les premiers signes de la maladie.

Sorti d’abord en version mobile en 2016, le jeu développé en partenariat avec des chercheurs et disponible gratuitement a déjà totalisé près de trois millions de téléchargements dans 193 pays sur les plates-formes IOS et Android.

«Cela nous fournit une gigantesque quantité de données», a expliqué le docteur David Reynolds, directeur scientifique du Alzheimer’s Research UK. Toutes les données de jeu de l’utilisateur sont ensuite transmises de manière anonyme aux créateurs du jeu. «Elles nous permettent de mieux comprendre comment se déplacent les hommes et les femmes qui jouent à ce jeu.»

D’après l’opérateur allemand Deutsche Telekom, à l’origine du projet, deux minutes de jeu fournissent aux chercheurs l’équivalent de cinq heures de données exploitables.

«Le jeu fait appel à différentes parties du cerveau, qui sont diversement affectées par la maladie d’Alzheimer. Donc cela nous permet de lier l’activité du joueur avec ce qui se passe dans son cerveau», a observé David Reynolds.

Avec sa version en réalité virtuelle, où le joueur se déplace par un simple mouvement des yeux, les développeurs du jeu espèrent atteindre une frange plus âgée de la population, la plus à risque concernant l’Alzheimer mais également la plus réfractaire à l’utilisation d’un jeu sur téléphone mobile.

«Avec cette technologie, on peut facilement voir si les gens sont perdus, comment ils se comportent dans ce genre de situation», a expliqué Lauren Presser, l’une des conceptrices du jeu.

Selon le professeur Reynolds, le simple fait de jouer peut même s’avérer bénéfique chez certains patients, car «garder son cerveau actif permet de réduire les risques liés aux premiers signes de démence, et de ralentir sa progression.»

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Thaïlande: les insectes prisés par les gourmets


Les mentalités peuvent-ils changer ? Manger des insectes avec une cuisine plus raffinées, peut-être que des gens seraient plus tenter, surtout avec la satisfaction de ceux qui y ont déjà gouté
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Thaïlande: les insectes prisés par les gourmets

 

Un plat du restaurant Insects in the Backyard.... (PHOTO AFP)

Un plat du restaurant Insects in the Backyard.

 

DELPHINE THOUVENOT, SIPPACHAI KUNNUWONG
Agence France-Presse
Bangkok

En Thaïlande, les insectes sont un «plat du pauvre», consommé dans les campagnes. Mais ils commencent à faire leur chemin sur les tables des élites de la capitale, soucieuses de suivre cette tendance mondiale de la gastronomie.

«Je viens de manger des noix de Saint-Jacques surmontées de vers de bambou et un filet de poisson avec une sauce aux oeufs de fourmi. C’était délicieux», témoigne Ratta Bussakornnun, 27 ans, qui travaille dans le secteur des cosmétiques.

Cette Bangkokienne de naissance est arrivée un peu par hasard dans le restaurant Insects in the Backyard, qui vient d’ouvrir à Chang Chui, une friche artistique de Bangkok où se pressent les hipsters de la capitale, entre boutiques de vinyles et de designers de mode locaux.

Contrairement à de nombreux Bangkokiens des classes aisées, Ratta ne snobe pas les vendeurs ambulants d’insectes, dont les clients habituels sont plutôt, sur les marchés de la ville, les travailleurs venus de régions rurales du pays, notamment du nord et du nord-est, nostalgiques des vers et criquets frits de leur enfance.

«La nourriture est bien présentée, cela donne une impression de sophistication», loin des étals d’insectes sur le marché où les insectes grillés sont servis à la pelle, comme des cacahuètes ou des bonbons en vrac, analyse-t-elle.

Le chef d’Insects in the Backyard, Thitiwat Tantragarn, qui a travaillé aux États-Unis, a élaboré son menu en mélangeant recettes locales comme la sauce aux oeufs de fourmi et influences occidentales comme les raviolis à la chair de punaise d’eau géante.

Préjugés

«La punaise d’eau géante a un goût de crabe, d’où mon idée de la préparer en raviolis, avec une sauce au safran», explique-t-il, dans le jardin du restaurant, décoré de plantes carnivores.

Avec comme leitmotiv de «créer une harmonie» entre le goût de l’insecte et les autres ingrédients.

Paradoxalement, alors que la Thaïlande produit chaque année des tonnes de criquets destinés à être mangés en snacks par ses citoyens, la gastronomie thaïlandaise utilise assez peu les insectes, bien moins que le Cambodge voisin.

Quand ils ne sont pas mangés tels quels, juste grillés, les insectes apparaissent parfois dans la confection de sauces, comme de la pâte de piment au criquet.

Mais l’engouement des chefs en Occident pour les insectes, avec livres de cuisine spécialisés et chefs réputés convertis, n’a pas atteint les cuisines thaïlandaises.

«Mon but, c’est de changer l’attitude des clients, de leur montrer que les insectes sont délicieux, et que combinés à d’autres aliments, ce n’est pas dégoûtant», explique Thitiwat, qui peine pour l’heure à remplir sa salle de restaurant.

Car si les nutritionnistes s’accordent pour souligner l’intérêt des insectes, certains rêvant d’y voir une source de protéine alternative à la viande qui serait moins nocive pour l’environnement, le principal défi, en Occident comme à Bangkok, est de faire oublier leurs préjugés aux consommateurs.

«Connotation sociale»

En Thaïlande, s’ajoute une difficulté supplémentaire: dans ce pays très clivé entre riches et pauvres, ruraux et pauvres, «manger des insectes, cela a une connotation sociale» de «plat du pauvre», explique Massimo Reverberi, Italien produisant des pâtes à base de farine de criquet en Thaïlande, destinées à l’exportation.

Pas facile du coup pour Insects in the Backyard de trouver son public à Bangkok, même si certains restaurants incorporent déjà des insectes à leur carte, dont les pâtes de Massimo Reverberi.

Pour Regan Suzuki Pairojmahakij, une Canadienne à l’origine d’Insects in the Backyard avec des partenaires thaïlandais, ce n’est pas l’argument nutritionnel ou environnemental qui fera changer les mentalités, mais le fait que des chefs se mettent à «créer de la haute cuisine» à base d’insectes.

Ania Bialek, professeure d’anglais de 30 ans habitant à Bangkok, a voulu «tester la version classe» des insectes qu’elle avait déjà goûtés, comme de nombreux touristes, dans le quartier des routards de Bangkok, Khaosarn road, où les vendeurs ambulants d’insectes s’aventurent.

Elle se dit particulièrement séduite par le tiramisu aux vers à soie du chef Thitiwat, qui «ajoutent du croquant» à la crème.

«Mais je ne cuisinerais pas moi-même des insectes», dit-elle, sceptique quant à leur généralisation dans l’alimentation mondiale.

Pourtant, le phénomène émerge, notamment en Europe et aux États-Unis, avec des start-upcommercialisant chips, suppléments alimentaires et même hamburgers aux insectes, comme en Suisse, dans les supermarchés Coop depuis fin août.

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«Le détecteur de mensonges, ce n’est pas plus scientifique que l’astrologie ou le tarot»


Le polygraphe est-il un appareil fiable. Dans certains films, il montre des moyens de détourner le détecteur de mensonge. Des gens aimeraient faire passer le polygraphe à Donald Trump, car on sait qu’il a basé sa campagne et sa présidence par le mensonge.
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«Le détecteur de mensonges, ce n’est pas plus scientifique que l’astrologie ou le tarot»

 

Une manifestante qui défile en soutien de la Women March, à Washington, arbore une pancarte contre Donald Trump, sur le vieux port de Marseille, le 21 janvier 2017 | Boris Horvat / AFP

Une manifestante qui défile en soutien de la Women March, à Washington, arbore une pancarte contre Donald Trump, sur le vieux port de Marseille, le 21 janvier 2017 | Boris Horvat / AFP

Simon Clair et Stylist

Il faudra trouver autre chose pour piéger Donald Trump.

«J’ai toujours été totalement opposé à la guerre au Moyen-Orient.» «Les Cubains américains, j’ai 84 % de leurs votes.» «Le taux d’homicide volontaire dans notre pays n’a jamais été aussi élevé depuis quarante-sept ans.» «Je n’ai jamais entendu parler de WikiLeaks.»

Chaque jour, depuis le vendredi 20 janvier 2017, les Américains assistent à un spectacle inédit dans l’histoire de leur pays. En effet, un rapide exercice de fact-checking suffit à confirmer ce que tout le monde sait déjà: le Président est un menteur.

Le magnat de l’immobilier à la mèche blonde a même fait du mensonge une stratégie politique, une technique de communication et une identité, lui qui a finalement commencé sa campagne en 2011 en affirmant que Barack Obama n’était pas né aux États-Unis. Depuis, une récente étude du Washington Post a rapporté que lors de ses cent premiers jours à la tête du pays,

Donald Trump aurait fait «417 déclarations fausses ou trompeuses».

De quoi donner naissance à des concepts nouveaux comme les «faits alternatifs», la «post-vérité» ou plus simplement les «fake news».

Parallèlement,  on voit se multiplier les pétitions en ligne, groupes Facebook ou tribunes avec toujours le même message:

«Faites passer un test polygraphique à Donald Trump».

Car pour assouvir leur appétit de vérité, les États-Unis se sont depuis longtemps dotés d’un outil qui permet de résoudre bien des problèmes: le polygraphe. Plus connue sous le nom de «détecteur de mensonges», cette invention miracle s’est d’ailleurs très vite taillé une place de choix dans les films, séries ou émissions TV puisqu’elle peut répondre à toutes les situations et déceler en quelques minutes le bluff d’un meurtrier, d’un mari volage ou même, d’un joueur de poker. Tient-on enfin la solution idéale contre les mythomanes ? Peut-être. À moins que comme Trump, le polygraphe ne se mette lui aussi à nous raconter des craques.

«Le seul vrai détecteur de mensonges qui existe chez les êtres humains, c’est leur mère»

C’est en 1921, à l’université de Berkeley en Californie, que John Augustus Larson, un étudiant en médecine d’à peine 20 ans, met au point le tout premier polygraphe. Pour tester son invention, il s’engage dans la police de Berkeley, spécialité enquêtes criminelles. Lors de sa première grosse affaire, son polygraphe permet d’inculper William Hightower, un boulanger psychopathe que l’on accuse d’avoir enlevé et tué un prêtre.

«La science prouve la culpabilité d’Hightower», titre alors la presse locale qui rebaptise aussitôt l’invention en «détecteur de mensonges».

Pourtant, le terme ne plaît pas vraiment aux spécialistes, comme Darryl Starks de l’American Polygraph Association:

«Nous ne détectons pas vraiment les mensonges. Je plaisante souvent en disant que le seul vrai détecteur de mensonges qui existe chez les êtres humains, c’est leur mère.»

En effet, en analysant le rythme cardiaque, la respiration, la pression sanguine et la conductivité cutanée, le polygraphe s’attache surtout à mesurer les réactions du corps au stress en fonction des questions de l’examinateur.

«À la fin du test, l’examinateur formule une opinion déterminant s’il pense que l’individu a menti ou pas. Mais ce n’est pas une vérité absolue. Juste une opinion basée sur des faits scientifiques», précise Darryl Starks.

L’intérêt de ces tests polygraphiques réside surtout dans un constat simple: dans cette situation de stress, certains coupables finissent par passer aux aveux.

Bertrand Renard, docteur en criminologie à l’université de Louvain, en Belgique, se souvient:

«J’ai assisté à l’examen polygraphique d’un homme soupçonné d’avoir tué sa femme et d’avoir caché ce meurtre en simulant un faux accident de voiture sur l’autoroute. Tout était filmé et retransmis en direct aux magistrats dans la pièce à côté. Au fil des questions, l’homme devenait de plus en plus nerveux. Lorsque le polygraphiste s’est retiré pour analyser les résultats, le suspect s’est retrouvé seul dans la pièce avec un enquêteur pour le surveiller. Il lui a dit: “300 000 francs et on n’en parle plus ?” Avec le stress, il avait complètement oublié qu’il était filmé.»

http://www.slate.fr/