Lâcher-prise


Au moment de lâcher prise, on prend une décision de reprendre notre vie en main. Se permettre des erreurs de jugements sur des gens que l’on croyait intègre et de se dégager des personnes nuisibles qui nous fait perdre notre jugement, et nous décourage
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Lâcher-prise

 

« Il y a de grand changement à vivre une fois que vous apprendrez le pouvoir du lâcher-prise. Arrêter de permettre à n’importe qui ou quoi que ce soit de contrôler, limiter, réprimer ou de vous décourager d’être votre véritable soi ! Aujourd’hui est le vôtre à façonner – possédez-le – libérez-vous des gens et des choses qui empoisonne ou dilue votre esprit. »

Steve Maraboli

Une histoire du petit-déjeuner


Si la mondialisation n’est pas toujours une bonne chose, pour le café, thé, chocolat, c’est impensable de ne pas commencer la journée par un déjeuner sans café ou autre.
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Une histoire du petit-déjeuner

 

Petit-déjeuner | Aurelian Săndulescu (: via Flickr CC License by

Petit-déjeuner | Aurelian Săndulescu (: via Flickr CC License by

Benjamin Caraco et Nonfiction

L’histoire des trois boissons (thé, café, chocolat) qui composent notre repas du matin est au cœur des processus de mondialisation.

 

Le petit-déjeuner est un moment inaugural de la journée, à tel point qu’il symbolise parfois la banalité et de la répétition du quotidien dans la fiction. Bien qu’il soit fortement ancré dans les habitudes occidentales, il n’est pas dépourvu d’une histoire pluriséculaire que Christian Grataloup se propose de retracer dans Le Monde dans nos tasses. Trois siècles de petit-déjeuner.

Géohistorien, professeur émérite à l’université Paris Diderot, Grataloup est spécialiste de l’histoire du monde et de la mondialisation, sujets sur lesquels il a entre autres publié: Géohistoire de la mondialisation. Le temps long du monde, Faut-il penser autrement l’histoire du monde? et Introduction à la géohistoire. Son choix d’écrire une histoire du petit-déjeuner n’a rien de surprenant puisque ce repas est, par excellence, l’une des manifestations de la mondialisation, ou plutôt des mondialisations successives. Les trois boissons consommées le matin par les pays du Nord (thé, café et chocolat) viennent à l’origine du Sud et continuent à y être produites.

Avant que le petit-déjeuner ne s’impose comme le «plus petit commun dénominateur des pratiques alimentaires de la mondialisation», de nombreuses étapes furent nécessaires. Autrement dit, «il a fallu construire le monde».

Trois boissons, trois continents

 

Jusqu’à l’invention du petit-déjeuner, la composition du premier repas de la journée ne différait guère de celle des suivants. Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle qu’il commence à s’en distinguer; tout comme le terme qui vient à le désigner. Dès lors, il s’organise autour d’une trinité de boissons d’origine tropicale: café, thé et chocolat. Le sucre joue aussi un rôle important. À cette époque, il n’est pas non plus produit localement mais extrait de la canne à sucre, qui pousse sous d’autres latitudes; la culture de la betterave sucrière changera ensuite la donne. Les jus de fruits à base d’agrumes viennent ensuite compléter la liste; leur origine asiatique ne détonne pas dans ce tableau. Les composants solides du petit-déjeuner (beurre, céréales) et le lait sont en revanche issus de productions plus «locales».

http://www.slate.fr/

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L’empoisonneur de petits pots pour bébé a avoué


C’est inquiétant de voir que des gens n’ayant pas toute leur tête faire des gestes qui peuvent être cruels envers les enfants. Heureusement, que l’homme qui voulait empoissonner des bébés avec des petits pots conçu pour eux a été arrêter et que les pots ont été saisis à temps
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L’empoisonneur de petits pots pour bébé a avoué

 

© epa.

Un quinquagénaire allemand soupçonné d’avoir empoisonné des pots pour bébé et menacé de faire de même sur d’autres produits alimentaires distribués en Allemagne et en Europe, dans le but d’obtenir une rançon, est passé aux aveux samedi.

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© epa

« Le maître-chanteur présumé a reconnu les accusations relevant du pénal au cours de sa comparution devant le tribunal de Ravensbourg » et dit n’avoir pas mis dans les rayons de supermarchés d’autres produits alimentaires empoisonnés, ont déclaré les autorités allemandes dans un communiqué publié dans la soirée.

Menaces et rançon

Plus tôt dans la journée, la police de Constance et le parquet de Ravensbourg, dans le sud-ouest de l’Allemagne, avaient annoncé avoir interpellé la veille, près de Tübingen, cet homme de 53 ans, dont le nom n’a pas été révélé.

La chasse à l’homme avait été rendue publique jeudi, quand les autorités avaient dit rechercher activement un maître-chanteur non identifié qui menaçait d’empoisonner une vingtaine de produits de supermarché si on ne lui versait pas une rançon de plusieurs millions d’euros.

Ethylène glycol

Pour montrer son sérieux, ce dernier avait donné des indications ayant permis la saisie dans des commerces de Friedrichshafen (sud) de cinq pots pour bébé contenant de l’éthylène glycol, un produit présent dans les antigels et les liquides de freinage pouvant s’avérer mortel en cas d’ingestion en quantités importantes et en l’absence de traitement médical.

Grâce au visionnage de la vidéosurveillance des magasins où les pots pour bébé avaient été saisis, la police avait pu obtenir des images montrant clairement le visage du suspect, reprises par les médias.

Les enquêteurs avaient reçu des centaines d’appels de consommateurs inquiets mais aussi de personnes ayant donné des indices qui ont permis d’identifier l’homme de la vidéo.

Troubles psychologiques

Décrit comme « excentrique », le quinquagénaire souffre de « troubles psychologiques », a expliqué Uwe Stürmer, responsable de la police de Constance.

http://www.7sur7.be/

Il vivait depuis 40 ans avec un jouet Playmobil coincé dans le poumon


Un jouet en plastique réapparait 40 ans après l’avoir avalé en se logeant dans un poumon. Au début, les médecins croyaient que c’était probablement un cancer et à la grande de tous c’est un cône de Playmobil
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Il vivait depuis 40 ans avec un jouet Playmobil coincé dans le poumon

 

La radio de Paul Baxter met en évidence la présence d'un objet dans son poumon - British Medical Journal

La radio de Paul Baxter met en évidence la présence d’un objet dans son poumon British Medical Journal

Alors qu’il pensait souffrir d’un cancer du poumon, un Britannique a eu la surprise d’apprendre qu’il ne s’agissait pas d’une tumeur mais d’un simple jouet Playmobil qui s’était logé dans ses voies respiratoires. L’objet, un cône de balisage, était coincé là depuis 40 ans, rapporte le British Medical Journal.

Âgé de 47 ans, Paul Baxter, fumeur de longue date, toussait depuis plus d’un an et s’inquiétait pour sa santé. Après avoir passé un scanner, les médecins qui ont décelé une masse dans son poumon ont évoqué une possible tumeur cancéreuse. Finalement, c’est une bronchoscopie qui a permis de mettre en évidence la présence d’un objet dans ses voies respiratoires. Le Britannique s’est alors souvenu qu’il lui arrivait parfois d’ingérer ses jouets lorsqu’il était enfant.

La pièce de plastique, un cône de 1 cm, a été retirée à l’aide d’une bronchoscopie flexible. Pour les médecins, ce cas est inédit. S’il arrive fréquemment que des enfants avalent des jouets, il est très rare que le patient puisse vivre aussi longtemps avec cet objet étranger dans les bronches sans être gêné. Selon le corps médical, son organisme se serait habitué à la présence du jouet et ses bronches se seraient développées tout autour. Quatre mois après l’opération, la toux de l’homme a quasiment disparu. Quant au cône en plastique, Paul Baxter a déclaré qu’il le garderait toute sa vie et le donnerait à ses petits-enfants.

http://www.ladepeche.fr

Comment laisser aller votre passé


Je n’aime pas tellement les coachs de vie, mais j’aime bien la façon dont elle présente les choses en cas d’échecs. J’estime que ses conseils ne sont pas justes pour les échecs professionnels, mais aussi pour les échecs personnels
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Comment laisser aller votre passé

 

OLYA KUZOVKINA UNSPLASH

L’échec fait partie de la vie. Voici comment passer par-dessus

Personne n’aime l’échec. En tant qu’êtres humains, nous sommes programmés pour nous protéger contre la douleur. Quand nous avons mal, notre instinct est de changer les choses pour le mieux, et ce, le plus rapidement possible.

Le problème, c’est que souvent, on n’apprend pas à affronter l’échec. On cache nos vrais sentiments à l’égard du problème et on les garde enfouis en nous.

Apprendre à laisser aller le passé peut nous aider à affronter une situation d’échec dans le futur.

«Pour se relever d’un échec et aller de l’avant, on doit intégrer les leçons apprises, recalibrer pour innover, et élargir la situation à qui on est aujourd’hui – pas ce que nous pensions que nous allions devenir» dit l’auteure Cassie Mendoza-Jones à HuffPost Australie.

Mendoza-Jones est une coach d’alignement professionnel et une conférencière motivatrice qui vient de lancer son deuxième livre, It’s All Good, un guide pratique pour accepter qui l’on est à travers les difficultés (disponible au Canada le 17 octobre).

Mendoza-Jones suggère quelques façons de passer à travers l’échec et de laisser aller le passé.

C’est correct de changer d’avis

«Saviez-vous que vous avez le droit de changer d’idée? Après une défaite, quand vous traversez des moments difficiles, ou quand vous retenez de vieilles croyances sur vous-même qui pourraient vous ralentir, vous pouvez changer d’avis», dit Mendoza-Jones.

Comme le fait de prendre une décision sur ce que vous voulez manger et porter, vous pouvez choisir de faire face à la douleur et à la défaite de façon plus douce et compatissante.

«Vous décidez aujourd’hui comment vous allez prendre soin de vous, comme vous décidez ce que vous allez manger pour déjeuner.»

«C’est vous qui décidez comment vous voulez investir votre temps, votre énergie et votre attention. Vous pouvez aussi décider avec qui vous voulez passer du temps (en général!). Vous pouvez décider de recommencer à zéro et de reconnaître les choses qui n’étaient plus sur les rails. C’est nécessaire pour pouvoir être qui vous êtes aujourd’hui.»

«C’est correct de changer d’idée. Vous avez le pouvoir de choisir – qu’est-ce que vous devez laisser aller? À quoi avez-vous besoin de vous aligner? Qu’est ce que vous voulez incarner davantage?» dit Mendoza-Jones.

Arrêtez de capoter sur l’avenir

On capote sur l’avenir quand on essaie de prévoir les problèmes du futur pour les empêcher d’arriver, et ce, afin d’éviter la douleur.

«Pour devenir la meilleure version de nous-même, avec les défis, les échecs et tout- on doit vivre dans le moment présent.»

ROB BYE UNSPLASHS’en faire pour le futur ne changera pas le résultat.

«Quand on est inquiets, on pense au futur parce qu’on pense que ça va nous aider à résoudre un problème qui n’est pas encore survenu» dit Mendoza-Jones.

«Mais en fait, ce que j’ai trouvé, c’est que ça prend toute notre énergie. Au lieu de ça, rapportez votre énergie au moment présent et soyez ancrés et présents. C’est de là qu’on peut avancer et se montrer sous notre meilleur jour.»

Ayez de la compassion envers vous-même (et vivez dans le présent)

Vous devez regarder votre passé – et votre échec – dans les yeux, les reconnaître, et ensuite vous permettre d’avancer grâce à eux – pas en dépit d’eux.»

«Avant, j’étais trop difficile envers moi-même quand en fait, ça n’avait pas d’importance. En me tapant sur la tête, tout ce qui se passait, c’est que je vivais dans le passé et que je me permettais de rester coincée dans le regret, la douleur, la colère, le ressentiment et la honte.»

Vous devez vous enlever du poids sur les épaules.

«Réalisez que si vous pouviez avoir fait les choses différemment, vous l’auriez fait. Maintenant, ayez de la compassion envers vous-même.»

BROOKE CAGLE UNSPLASH

«N’ayez pas peur de vos idées, des temps difficiles, ou de votre ancien système de croyances. À la place, élargissez-vous à ce que vous êtes aujourd’hui en regardant vos défis dans les yeux, en prenant les leçons nécessaires pour votre croissance, et en continuant à avancer,» a dit Mendoza-Jones.

«Vous êtes assez fort pour traverser les épreuves auxquelles vous faites face. Croyez en vous.»

Ayez confiance que vous êtes exactement où vous devez être

Mendoza-Jones croit que vous êtes exactement où vous devez être, même si vous ne le pensez pas.

«Les choses ont une drôle de façon de fonctionner, et si elles ne fonctionnent pas, c’est parfaitement correct. Ce n’est pas joyeux de microgérer sa vie. Vous allez trouver que le courant passe mieux si vous laissez aller les perceptions rigides de votre esprit par rapport à où vous pensiez être.»

«Soyez ici, maintenant, aujourd’hui, et honorez-vous pour ce que vous êtes. C’est de cet espace que vous pouvez faire des actions concrètes pour aller de l’avant. C’est seulement avec cette mentalité que vous pourrez vous faire confiance et vous abandonnez au plan général» dit Mendoza-Jones.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Australie a été traduit et adapté de l’anglai

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les poissons âgés disparaissent


Les vieux poissons sont importants pour l’écosystème marin, par expérience acquise pendant les années, ils changent leur comportement et son plus productifs que les jeunes. La surpêche, la pollution et les maladies sont des facteurs qui mettent en péril ces vieux poissons et donc l’espérance de vie est moins longue
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Les poissons âgés disparaissent

 

Poissons vieux

Les vieux poissons sont de moins en moins nombreux sous les eaux.

VICTORIA O’CONNELL

Par Joël Ignasse

A cause de la surpêche, les poissons vivent moins vieux, ce qui peut nuire aux capacités de reproduction de toute une espèce.

Comme les vieux arbres dans les forêts, les poissons âgés jouent un rôle important dans les écosytèmes marins. En effet, plus ils vivent longtemps et plus il y a de chances qu’ils se reproduisent efficacement et participent au maintien des populations de leurs espèces d’appartenance. Mais ces derniers semblent quasiment absents des recensements, comme le révèle une étude publiée dans la revue Current Biology. Réalisée par une équipe de l’Université de Washington, elle indique que pour 79 à 97% des populations de poissons dans le monde, la proportion de poissons âgés est en brusque déclin, principalement en raison de la surpêche. Selon les espèces examinées, la pression liée aux prélèvements commerciaux entraine la disparition de jusqu’à 90% des vieux poissons !

Une police d’assurance

Outre la pêche, d’autres facteurs environnementaux, comme la pollution et les maladies associées, contribuent aussi à réduire l’espérance de vie des poissons. Le phénomène est mondial puisque l’étude se base sur l’analyse de 63 espèces réparties sur cinq zones océaniques différentes. La proportion des pertes varie d’une zone à l’autre mais la tendance est la même dans tous les océans.

 Ce qui menace directement la survie des espèces concernées car « dans le monde marin, le taux de production d’œufs est extrêmement variable », explique dans un communiqué de l’université Trevor Branch, spécialiste des sciences aquatiques et halieutiques.

Face à ce phénomène, les vieux poissons sont comme « une police d’assurance. Ils permettent de combler les déficits en produisant régulièrement des œufs », ajoute-t-il.

En plus d’avoir davantage de chances de se reproduire, les poissons âgés se comportent différemment des juvéniles. Au fil des ans, certains poissons modifient leur alimentation et leur habitat. Ils changent également de comportement et certains deviennent des prédateurs bien plus affutés après avoir vécu quelques années. Pour faire face à cette raréfaction, les auteurs appellent les autorités chargées de la gestion halieutique à prendre de nouvelles mesures de régulation, en empêchant par exemple la prise des spécimens les plus gros, qui sont souvent les plus vieux. Ou encore en pratiquant la « mise en jachère«  de territoires de pêche afin de laisser le temps aux poissons d’y grandir.

https://www.sciencesetavenir.fr

Presque un an après la fin de la mission, l’ultime image de la sonde Rosetta


On croyait avoir tout eu de la sonde Rosetta avant son ultime saut sur la comète Tchouri. Les scientifiques ont trouvé dans les données de Rosetta une dernière image de la comète
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Presque un an après la fin de la mission, l’ultime image de la sonde Rosetta

 

Rosetta

La toute dernière image de la comète Tchouri prise par la sonde Rosetta juste avant son atterrissage, signant la fin de sa mission, le 30 septembre 2016

CRÉDIT : ESA

Par Erwan Lecomte et Sarah Sermondadaz

Surprise inattendue : quasiment un an après la fin de sa mission, les données envoyées par la sonde Rosetta ont permis de reconstituer une ultime image avant son crash à la surface de la comète Tchouri.

ROSETTA. C’est une surprise inattendue : quasiment un an jour pour jour après la fin de sa mission, le vendredi 30 septembre 2016 à 13h19, Rosetta livre une ultime image, issue des dernières données transmises par le télémètre à la Terre avant le crash de fin. Car la sonde avait déjà transmis l’an dernier une image saisie depuis à peine 51 mètres de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko – dite « Tchouri »… mais n’avait visiblement pas dit son dernier mot !

Le dernier testament de Rosetta

« Bien après l’image finale, nous avons retrouvé des données de télémétrie transmises par Rosetta sur nos ordinateurs, explique Holger Sierks, du Max Planck Institute, à travers un communiqué.

Et nous avons réalisé que ces données nous permettaient d’obtenir une nouvelle image ! » 

En fait, ces données correspondaient à un fragment de photo, qui n’a pas été reconnu comme une image par le système de traitement automatisé des données. C’est pourquoi les ingénieurs du Max Planck Institute ont dû la reconstituer manuellement.

Localisation de l’ultime prise de vue délivrée par Rosetta sur Tchouri

La mission de Rosetta a duré 12 années, qui l’ont emmenée à quelque 8 milliards de kilomètres de la planète Terre. Partie pour larguer le petit atterrisseur Philae sur la comète Tchouri, la sonde a elle-même fini son périple en s’écrasant sur l’astre… puis en coupant toute communication avec la Terre.

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Ses pensées


On peut tout ôter à un être humain, sa liberté, sa fierté, ses richesses, mais jamais ses pensées qui forgent son caractère pour le mieux pour le pire
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Ses pensées

 

 

« L’homme est le maître de ses pensées. Lui seul pétrit son caractère, il fabrique et façonne sa vie, son environnement et sa destinée ».

James Allen

Le Saviez-Vous ► Combien de temps peut-on vivre sans boire ?


L’eau est essentielle plus que la nourriture en cas de disette. On peu tenir plus longtemps sans nourriture que sans eau. Après 3 jours, seulement des signes de déshydratation apparaissent et parfois pour éviter la mort, il faut une aide médicale pour réhydrater le corps
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Combien de temps peut-on vivre sans boire ?

 

Nathalie Mayer

Journaliste

 

Vivre sans manger, c’est difficile. Mais vivre sans boire, c’est mission impossible. En moins de 24 heures, notre corps montre déjà des signes de déshydratation.

Vivre sans manger. C’est possible pendant plusieurs jours, voire plusieurs dizaines de jours. À la condition toutefois de continuer à toujours boire de l’eau. Car sans apport hydrique, notre corps ne peut pas espérer survivre plus de trois jours. L’eau, comme l’un des principaux constituants du corps humain — à hauteur d’environ 60 % —, est donc encore plus indispensable à notre organisme que la nourriture.

La transpiration, l’évacuation d’urines et même la respiration nous font perdre chaque jour quelque deux litres d’eau. Et cette perte doit impérativement être compensée. C’est ce qui se passe lorsque nous buvons de l’eau. Mais si nous en sommes empêchés, notre corps met moins de 24 heures à montrer les premiers signes de déshydratation. Et cela peut être encore plus rapide si le Soleil est de la partie.

Lorsque les sols sont secs, ils se craquellent. La peau, elle, perd d’abord en élasticité. © Felix_Broennimann, Pixabay, CC0 Creative Commons

Lorsque les sols sont secs, ils se craquellent. La peau, elle, perd d’abord en élasticité. © Felix_Broennimann, Pixabay, CC0 Creative Commons

Les signes de la déshydratation

Lorsque l’eau vient à manquer à notre corps, nous ressentons généralement de la soif. Mais ce n’est pas toujours le cas, notamment concernant les personnes âgées. La vigilance est donc de mise relativement à ce symptôme. En revanche, parmi les premiers signes de déshydratation fiables, on peut citer le dessèchement de la peau — qui perd en élasticité —, de la langue et de la bouche. Des urines qui deviennent plus foncées et un sang qui s’épaissit. Une tension artérielle qui baisse. Puis viennent les maux de tête, les crampes et les troubles de la conscience. Enfin, le coma et éventuellement, la mort.

Tant que le manque d’eau reste limité, une réhydratation peut suffire à la personne pour récupérer. Il lui faudra pour se faire, boire fréquemment et en plus grande quantité qu’à l’accoutumée. Des boissons sucrées et salées, si possible. Pour refaire les stocks. En revanche, lorsque la déshydratation est grave, il y a urgence vitale et la personne doit être prise en charge par un médecin. Les pertes d’eau — et de sels minéraux — qu’elle aura subies pourront alors être compensées par perfusion.

http://www.futura-sciences.com/