Cogner la tête


Ce qui veut dire qu’une déception n’est pas la fin de tout, alors que se lamenter ou se faire mal physiquement ne sert à rien. Mieux vaut se concentrer sur autre chose comme trouvé des solutions
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Cogner la tête

 

 

A se cogner la tête contre les murs, il ne vient que des bosses.

Proverbe Français

Un corbeau demande de l’aide


Un corbeau sauvage, sur une clôture criait depuis plus d’une heure. Une fermière a vu qu’il avait besoin d’aide, car il avait 3 épines sur sa tête. Elle a réussi à les enlever malgré plainte et les risques d’avoir des coups becs sur la main. L’oiseau est resté à la ferme jusqu’au lendemain matin. Il semble que le corbeau sût qu’on pouvait l’aider malgré la douleur, car malgré la douleur, il ne s’est pas enfui
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Un corbeau demande de l’aide

Le Saviez-Vous ► 7 personnes qui ont donné leur nom à des choses


Quand un inventeur innove, il donne un nom qui peut se rapporter à une personne, un groupe, ou autres, alors que d’autres donnent leur propre nom
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7  personnes qui ont donné leur nom à des choses

Bien des objets portent le nom de leur inventeur – des anthroponymes. La plupart de ces hommes sont fiers de leur création, mais certains auraient probablement préféré demeurer anonymes…

Eugène-René Poubelle

 

Préfet de Paris à la fin du 19e siècle, il obligea les propriétaires d’immeubles à placer les déchets domestiques dans des contenants munis d’un couvert, qui seraient ramassés régulièrement. Résultat: un Paris moins nauséabond!

Louis de Béchameil

 

Surintendant français devenu maître d’hôtel du roi Louis XIV, il perfectionna une sauce ancienne à base de crème, qu’on nomma en son honneur en signe de noblesse: la sauce béchamel.

Charles C. Boycott

Propriétaire terrien irlandais, il était tellement haï par les fermiers qu’ils refusèrent de procéder aux récoltes, un blocus économique qui le ruina et le rendit tristement célèbre.

John Montagu, 4e comte de Sandwich

La légende veut que le sandwich ait été créé pour satisfaire ce joueur de cartes infatigable, mais la réalité serait plutôt qu’il voulait travailler du matin au soir sans s’arrêter pour manger!

Jean Nicot

Ce diplomate aurait introduit le tabac en France afin de soulager les migraines du fils de Catherine de Médicis, ce qui lui valut l’anoblissement et la paternité du nom de la nicotine.

Étienne de Silhouette

On croit que ce contrôleur des finances était si détesté qu’on s’amusait à le caricaturer en le dessinant avec des formes simples, qui furent nommées silhouettes pour le moquer. D’autres croient plutôt qu’Étienne de Silhouette avait l’habitude de dessiner ainsi les portraits de ses invités sur les murs de son château.

William Frisbie

Lorsque Walter Frederick Morrison a vu des étudiants se lancer des moules à tarte de la pâtisserie américaine de William Frisbie, il a l’idée de créer ce jeu de disque volant, devenu un succès mondial.

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6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones


Peu importe l’âge que nous avons, des neurones meurs alors que d’autres sont en fabrication. Il y a quand même des conditions pour améliorer cette fabrique de neurones. Elles sont simples, comme une bonne alimentation, activité physique, voir des gens, apprendre des choses utiles etc ..
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6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones

 

Cerveau : 6 règles d'or pour continuer à fabriquer des neurones

Représentation d’un neurone sur fond noir.

© SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

Par Stéphane Desmichelle

Saviez-vous que, à n’importe quel âge, votre cerveau a le pouvoir de fabriquer en permanence de nouveaux neurones ? A condition de respecter quelques principes.

La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions – l’hippocampe -, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit notre âge. Rassurant. Sauf que, d’après le Pr Pierre-Marie Lledo, lors de la deuxième édition du colloque S3 Odéon, les expériences chez les souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

1. Fuir la routine

Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones. Il faut, selon Pierre-Marie Lledo, fuir la routine, « respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ».

2. Lutter contre l’infobésité

Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est : quelle information ? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin.

« L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété ».

Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

3. Bannir anxiolytiques et somnifères

L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en « marche automatique ». Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

4. Bouger !

« Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des susbtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches », explique le Pr Lledo.

Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones.

5. Cultiver l’altérité

Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposé à autrui.

« C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, ajoute le médecin. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones ».

6. Soigner le microbiote

Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important : la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. A l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

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La toute première fleur était hermaphrodite


Les scientifiques croient avoir trouvé à quoi ressemblait la première fleur qui aurait apparu au temps des dinosaures. Et leur découverte vient changer tout ce que l’on a appris sur l’origine des fleurs
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La toute première fleur était hermaphrodite

 

 

Le projet «eFlower» a combiné les données sur la structure florale des espèces actuelles et le tout dernier arbre évolutif des plantes à fleurs.

Modèle de la fleur ancestrale   Photo : H. Sauquet & J. Schönenberger

 

Agence France-Presse
Paris

Des chercheurs pensent être parvenus à dresser un portrait-robot de la toute première fleur: elle était hermaphrodite et ses organes ressemblant à des pétales étaient organisés en cercles concentriques, révèle une étude publiée mardi.

«C’est la première fois que l’on montre» que l’ancêtre de toutes les fleurs possédait à la fois des parties femelles (carpelles) et mâles (étamines) même si, pour les botanistes, «cela ne devrait pas constituer une surprise», déclare à l’AFP Hervé Sauquet, principal auteur et coordonnateur de cette étude.

Les plantes à fleurs (Angiospermes) sont apparues il y a seulement 140 millions d’années, pendant l’ère des dinosaures (disparus il y a environ 66 millions d’années). Elles ont connu depuis une diversification spectaculaire et comptent plus de 300 000 espèces. Elles représentent 90% des plantes actuelles.

La plupart des fleurs actuelles sont hermaphrodites mais un pourcentage non négligeable sont unisexuées. Et la question du mode de reproduction de la toute première fleur n’avait pas encore été tranchée.

«Là, on prouve une bonne fois pour toute que la fleur ancestrale était bisexuée», estime Hervé Sauquet, du laboratoire Écologie, Systématique, Evolution (Université Paris-Sud/CNRS/ Agro ParisTech).

Publiée dans Nature Communications, l’étude a mobilisé une équipe de 36 chercheurs, de treize pays.

Arbre évolutif des plantes à fleurs   Photo : H. Sauquet & J. Schönenberger

Le projet «eFlower» a combiné les données sur la structure florale des espèces actuelles et le tout dernier arbre évolutif des plantes à fleurs, construit à partir des informations génétiques des différentes espèces.

Il a fallu environ six ans de travail pour aboutir à ces résultats, l’étape la plus longue ayant consisté dans l’assemblage des données, précise Hervé Sauquet.

L’équipe a échantillonné 800 espèces sur les 300 000 existantes.

La toute première fleur était «probablement portée par un petit arbre ou un buisson», relève le botaniste.

L’étude a permis d’établir que les pièces stériles de la fleur ancestrale étaient vraisemblablement d’un seul type (tépales), comme chez la tulipe. Il n’y avait pas de différenciation entre les sépales et les pétales.

Elle a également montré que les organes de la première fleur étaient probablement arrangés en trois ou quatre cercles concentriques (verticille), et non en spirale, comme on l’a longtemps présumé. Chaque cercle devait comporter trois pièces à la base.

«Ces résultats remettent en question presque tout ce qui a été pensé et enseigné sur l’évolution florale jusqu’à maintenant», considère Jürg Schönenberger, de l’Université de Vienne, qui a coordonné également l’étude.

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1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles


Un exemple de cruauté animale : entassement de plusieurs animaux exotique, allant de serpent, poissons, caméléon, perroquets et autres dans un entrepôt industriel. Même si l’endroit est peu fréquenté comment 2 000 animaux ont pu rester dans ses conditions sans que cela n’alerte au moins une personne ? C’est l’odeur des 1 000 animaux morts qui a fini par avoir capté l’attention d’un inspecteur
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1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles

 

© ap.

Près de 2.000 animaux, dont 1.000 étaient morts, ont été trouvés vendredi dans un local commercial en banlieue de Los Angeles, d’après l’association Inland Valley Humane Society & SPCA.

© ap.

© ap.

© ap.

« Près de 2.000 poulets, perruches, perroquets, et autres animaux exotiques ont été secourus dans un entrepôt industriel » où ont également été découverts « des dizaines de poissons exotiques », d’après ce communiqué.

La police de Montclair, ville de la grande banlieue de Los Angeles, est intervenue à la suite d’une inspection pour violations du code des bâtiments industriels.

Les inspecteurs ont « entendu des bruits d’animaux et ont ensuite senti l’odeur de décomposition », a expliqué à l’AFP John Minook, porte-parole de la police de Montclair.

« Conditions effrayantes »

Les agents ont alors trouvé les animaux « dans des conditions effrayantes », sans nourriture ni eau, écrit Inland Valley Humane Society dans son communiqué.

« C’est ce que j’ai vu de pire au cours de mes neuf ans avec l’association », a affirmé à la chaîne ABC Silvia Lemos, une membre de Inland Valley Humane Society.

« Il y avait des cages avec des animaux morts, pas de ventilation, des animaux qui vivaient dans des fèces et des cadavres d’animaux, il y avait des poussins, des rats, un caméléon, des serpents… », a indiqué M. Minook. « L’odeur était atroce à cause des fèces, de la décomposition et de la chaleur », a-t-il ajouté.

Un blanc d’une cinquantaine d’années jugé pour cruauté

Le propriétaire des animaux, décrit par le sergent Minook comme « blanc et qui semble âgé d’une cinquantaine d’années », avait été arrêté plus tôt cette semaine pour des accusations sans lien avec cette affaire.

Il va maintenant faire l’objet de « plusieurs chefs d’accusation d’ordre pénal pour cruauté envers des animaux », conclut l’association. « Il semble qu’il ait souffert de troubles mentaux », et il n’y a pas de signe qu’il ait fait de la contrebande « ou vendu quoique ce soit ».

Les autorités ne savent pas comment il a pu accumuler tant d’animaux sans attirer l’attention plus tôt. Mais M. Minook souligne que l’entrepôt se situait dans un complexe industriel où il y avait peu de passage.

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Un fossile de 500 millions d’années découvert au Canada


Un ver marin qui était semble t’il la terreur dans la mer pour les petites créatures marines Pourtant, il ne mesurait que 10 cm, mais il possédait 25 épines de chaque côté de sa tête. Il serait aussi vieux que 500 millions d’années
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Un fossile de 500 millions d’années découvert au Canada

Le Capinatator mesurait environ 10 centimètres de long... (Associated Press)

 

Le Capinatator mesurait environ 10 centimètres de long et possédait 25 épines de chaque côté de sa tête.

ASSOCIATED PRESS

 

La Presse Canadienne

Des chercheurs du Musée royal de l’Ontario et de l’Université Yale ont découvert un fossile d’un ver à tête épineuse qui, croient-ils, aurait terrorisé les autres créatures ayant nagé dans les anciennes mers.

Selon le conservateur de paléontologie des invertébrés du musée, Jean-Bernard Caron, cette nouvelle espèce aurait été un prédateur efficace et terrifiant aux yeux des plus petites créatures marines vivant à cette époque.

Ce fossile vieux de 500 millions d’années a été baptisé Capinatator praetermissus, ce qui comprend des mots latins référant à «serrer», «nageur» et «négligé».

Le Capinatator mesurait environ 10 centimètres de long et possédait 25 épines de chaque côté de sa tête.

Quelque 50 spécimens de cette créature ont été découverts dans les sédiments marins des schistes de Burgess, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO situé dans les parcs nationaux de Yoho et de Kootenay, en Colombie-Britannique.

Les schistes de Burgess, découverts il y a plus d’un siècle, sont un riche dépôt de fossiles de certaines des plus anciennes créatures de la Terre datant de l’âge cambrien.

Cet emplacement, qui se trouve maintenant dans les hauteurs des Rocheuses, était submergé dans l’eau il y a des centaines de millions d’années.

Les créatures spongieuses semblables à des insectes étaient recouvertes de sédiments, préservant leur corps de façon très détaillée.

Le Capinatator est considéré comme un ancêtre des plus petits vers qu’on voit maintenant en abondance dans le plancton des océans du monde entier. Leurs successeurs sont toutefois plus petits et possèdent moins d’épines autour de leur tête que les spécimens fossiles.

Selon Derek Briggs, l’auteur principal d’une étude publiée jeudi dans le journal  «Current Biology», cette découverte offre des indices sur l’évolution de cet ancien écosystème.

«Les prédateurs ont tendance à être des éléments clés dans le développement de la structure des communautés marines, de par leur façon d’évoluer pour capturer des proies et de par la façon dont les proies ont évolué afin d’éviter d’être capturées», a affirmé M. Briggs.

«En ce sens, ils indiquent que ces interactions entre le prédateur et la proie étaient importantes à l’âge cambrien.»

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Femmes autochtones stérilisées: un rapport troublant, dit la ministre Bennett


Au Canada, le mauvais traitement des Premières nations ne se limitent au policier et le système judiciaire, mais aussi pour les traitements médicaux. Des femmes auraient eu la ligature des trompes sans leur consentement. Ce qui je trouve est grave que même en médecine, on a décidé pour elles sans pour autant pour des problèmes de santé. Ce qui doit être la même chose dans d’autres pays
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Femmes autochtones stérilisées: un rapport troublant, dit la ministre Bennett

 

La ministre des Affaires autochtones du Canada, Carolyn Bennett... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

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La ministre des Affaires autochtones du Canada, Carolyn Bennett

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KRISTY KIRKUP
La Presse Canadienne
OTTAWA

Une étude affirmant que des femmes de la région de Saskatoon, en Saskatchewan aient été contraintes de subir la ligature des trompes constitue une preuve de racisme au sein d’un système de santé qui ne s’est pas départi de ses préjugés contre les femmes autochtones, a reste partial en ce qui a trait aux femmes autochtones, a déclaré la ministre des Affaires autochtones du Canada.

Au cours une entrevue à La Presse canadienne, Carolyn Bennett a qualifié de troublant l’étude présentée la semaine dernière, déplorant que des médecins soient encore prêts à imposer à certaines patientes leur vision de ce qu’est une «famille de taille optimale».

Selon Mme Bennett, il s’agissait d’une approche très paternaliste, démontrant que le racisme est encore présent dans les établissements canadiens.

Le rapport a été rédigé par Yvonne Boyer, une avocate et titulaire d’une chaire de recherche du Canada à l’Université du Manitoba à Brandon, et la docteure Judith Bartlett, une chercheuse et médecin.

Elles ont documenté la façon dont certaines femmes autochtones de Saskatoon et des environs avaient été forcées de subir la ligature des trompes ou de les resserrer après avoir accouché à l’hôpital.

La plupart des femmes interrogées ne se rappelaient pas non plus d’avoir consenti à la procédure ou l’ont fait parce qu’elles étaient épuisées et trop accablées pour argumenter plus longtemps, ont découvert les chercheuses.

Leur étude laisse entendre également que des médecins justifiaient les ligatures des trompes afin d’aider les femmes autochtones à gérer la taille de leur famille.

«Les docteurs et les infirmières me disaient : «C’est pour ton bien.  Vous avez tous ces enfants. Profitez-en pendant que vous les avez», a raconté une des femmes interviewées.

La Saskatoon Health Region a dit qu’elle regrettait profondément ce qui s’était passé, reconnaissant qu’elle n’avait pas réussi à traiter les femmes avec le respect, la compassion et le soutien qu’elles méritent.

Elle a demandé une évaluation externe après que les patientes eurent parlé aux médias dans le but de sensibiliser la population sur ce qu’elles avaient vécu.

Mme Bennett, qui est aussi médecin, a mentionné que la discrimination en santé exigeait une attention immédiate, notant qu’il peut être très difficile pour les patientes de négocier avec les fournisseurs de soins de santé, qui portent un préjugé inconscient.

Elle a également fait référence à un rapport de 2015, intitulé «First Peoples, Second Class Treatment», qui a exploré le racisme dans le système de santé et recommandé d’améliorer la collecte de données sur la santé des Autochtones afin de prévenir que le racisme ne cause pas des disparités dans les soins.

En effet, les allégations de mauvais traitements motivés par le racisme ne se limitent pas qu’aux policiers et au système judiciaire, a dit Mme Bennett.

Mme Boyer et Mme Bartlett soupçonnent que l’expérience vécue par les femmes en Saskatchewan n’est probablement pas exclusive à la province, ajoutant qu’un regard plus complet aiderait à déterminer l’ampleur du problème ailleurs au Canada.

Les femmes autochtones ayant partagé leurs histoires pour le rapport souhaitent également une évaluation nationale, ont-elles ajouté.

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