Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin


Il y a pas moins de 40 mille milliards de micro-organismes dans notre système gastro-intestinal, cela en fait du monde. Il est reconnu qu’un intestin en santé est un atout indéniable sur notre santé en général. Une pomme ou tout aliment qui contiennent des fibres aide a un microbiote en santé
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Manger une pomme par jour vous évitera d’aller chez le médecin

Les bactéries, la seule colonisation qu'il est bon d'encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

Les bactéries, la seule colonisation qu’il est bon d’encourager. | Benjamin Wong via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Guardian

La signification du proverbe anglais «an apple a day keeps the doctor away» n’a jamais été aussi vraie.

Dans Le charme discret de l’intestin, Giulia et Jill Enders rendent hommage à notre «deuxième cerveau», vecteur de bien-être et de santé. C’est dans la même veine qu’une étude autrichienne trouve de bonnes raisons pour manger une pomme par jour car elles impliquent une colonisation de notre tube digestif par des millions de bactéries.

Près de 40 mille milliards de micro-organismes cohabitent plus ou moins paisiblement dans notre système gastro-intestinal. Giulia Enders qualifie notre microbiote intestinal, ou flore intestinale, de «petit peuple» :

«Nulle part ailleurs dans le corps il n’y a une telle variété d’espèces différentes.»​​​

Plus ces espèces sont variées, mieux notre corps se porte. Alimentant consciencieusement nos intestins en énergie, éliminant les toxines et fabriquant des vitamines, elles participent à notre bien-être intérieur. Elles sont également garantes du bon fonctionnement de notre système immunitaire, combattant contre la prolifération de bactéries pathogènes. Certains types d’alimentation favorisent plus que d’autres le développement de ces gardiens de la paix intestinale.

Un trésor de bactéries

La pomme contiendrait quelque 100 millions de bonnes bactéries, lesquelles, en «colonisant» nos intestins, apportent fraîcheur et diversité au petit peuple de nos entrailles. Les scientifiques ont aussi découvert que la diversité de ces micro-organismes était encore plus riche dans les pommes bio.

Dans la mesure où beaucoup de bactéries sont éliminées par la cuisson, la pomme n’est pas le seul atout dont nous disposons pour nous constituer une petite armée de bactéries. Tous les aliments crus contenant des fibres s’avèrent être les meilleurs candidats à un microbiote riche et équilibré. Ne terminons cependant pas sans l’ultime conseil de Giulia Enders pour apprécier les bienfaits de votre pomme: ne retenez rien de ce qu’elle provoquera.

«Un petit pet par-ci par là, c’est très bon pour la santé. Pour ceux qui se targuent dignement de ne jamais avoir de flatulences, sachez-le: un mauvais péteur est aussi un mauvais hôte qui laisse ses bactéries mourir de faim.»

http://www.slate.fr/

L’additif E171 occasionnerait bien un déséquilibre de la flore intestinale


Les additifs alimentaires ne sont pas tous sans conséquences. L’additif E171 qui se retrouve dans les pâtisseries, confiseries, médicaments, et même le dentifrice, modifie la flore intestinale dont plusieurs symptômes d’inflammation du côlon.
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L’additif E171 occasionnerait bien un déséquilibre de la flore intestinale


par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

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Des chercheurs australiens se sont intéressés à la consommation de l’additif alimentaire E171. Selon eux, il existe de forts risques de déséquilibre de la flore intestinale, ce qui pourrait favoriser

Le déséquilibre de la flore intestinale

Selon l’Inserm, la flore intestinale (ou microbiote) représente l’ensemble des micro-organismes principalement localisés dans l’intestin grêle et le côlon. Cette quantité astronomique (1012 à 1014) de bactéries, virus, parasites, et champignons non pathogènes représente un poids total d’environ 2 kg, soit 2 à 10 fois plus que le nombre de cellules qui constituent notre organisme.

Connue pour jouer un rôle dans les fonctions digestive, métabolique, immunitaire et neurologique, la flore intestinale peut faire l’objet d’un déséquilibre. Or, ce dernier peut être causé par la manière de s’alimenter ainsi que les produits consommés. Cette situation peut alors favoriser l’apparition de maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI) telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

Une des bactéries présentes dans notre microbiote : Escherichia coli
Crédits : Flickr/NIAID

Qu’est-ce que l’additif E171 ?

L’additif alimentaire connu sous le nom de E171 n’est autre que le dioxyde de titane, dont la formule est formule TiO2. Servant d’agent blanchissant, cet additif est présent sous forme de nanoparticules dans de nombreux produits alimentaires (pâtisseries, confiseries) mais également cosmétiques (médicaments, dentifrices).

Des chercheurs de l’Université de Sydney (Australie) s’y sont intéressés dans une étude parue dans la revue Frontiers in Nutrition le 14 mai 2019. La question suivante a été posée : peut-il modifier notre flore intestinale ? Ils ont ajouté du dioxyde de titane dans l’eau servant à abreuver des souris. Ainsi, des effets ont été observés sur leur microbiote intestinal. Si la composition de la flore n’a pas été impactée, ce n’est pas le cas de l’activité des bactéries !

Des risques pour la santé

Les scientifiques ont noté l’apparition d’une activité modifiée des bactéries in vivo,synonyme de changements au niveau de certaines de leurs fonctions. Ainsi, cela représente donc la preuve d’une interaction entre le dioxyde de titane et les bactéries intestinales. Il faut également savoir qu’in vitro, ces mêmes bactéries généraiente des biofilms indésirables dont la présence a été prouvée dans des cas de cancer colorectal.

L’additif E171 modifie l’équilibre de l’environnement intestinal. En effet, les chercheurs ont observé une réduction de l’expression du gène jouant un rôle dans la fabrication de mucine. Il s’agit d’une molécule indispensable au mucus intestinal. L’étude a donc permis de faire le lien entre l’additif en question et de nombreux symptômes d’inflammation du côlon. Rappelons qu’il y a quelques semaines, le dioxyde de titane a fait l’objet d’une interdiction en France, qui prendra effet dès 2020.

Sources : Science DailyMedical News Today

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Combien de bactéries sont échangées lors d’un baiser


80 millions de bactéries échangées lors d’un baiser de 10 secondes. Alors que pensez des baisers plus longs et langoureux. Heureusement, que donner beaucoup de baiser ne fait que renforcer notre immunisation …
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Combien de bactéries sont échangées lors d’un baiser

 

 

Céline Deluzarche
Journaliste

 

La bouche abrite en moyenne 700 variétés de bactéries différentes. Une variété déterminée en grande partie par l’âge, l’alimentation et la génétique, mais aussi… par les embrassades avec ses partenaires.

Surnommé « french kiss », le baiser avec la langue est pratiqué par 90 % des cultures dans le monde. Et ce geste est tout sauf anodin pour notre microbiote buccal. Selon une étude néerlandaise publiée en 2014 dans le journal Microbiome, pas moins de 80 millions de bactéries sont échangées lors d’un baiser de 10 secondes. Les chercheurs ont interrogé 21 couples sur leurs habitudes en matière de baisers, fréquence, durée… puis ont prélevé des échantillons sur la langue et dans leur salive afin d’analyser la composition. Ils ont ensuite fait boire à un des membres du couple un yaourt contenant des probiotiques, et ont constaté que la quantité de bactéries probiotiques avait été multipliée par trois dans la salive du receveur. Ils en ont ensuite déduit le chiffre de 80 millions.

Le baiser : une immunisation contre les maladies ?

Autre observation allant dans le même sens : les couples qui s’embrassent souvent (au moins neuf fois par jour) finissent par acquérir un microbiote salivaire quasi identique.

« Plus vous êtes en couple longtemps avec quelqu’un, plus vous aurez de chances de partager une collection similaire de bactéries sur la langue », souligne Remco Kort, l’auteur principal de l’étude. Par ailleurs, certaines bactéries s’échangeraient plus facilement que d’autres, qui restent « collées » à la langue.

Si la quantité de microbes échangés vous effraye, sachez qu’il faut au contraire s’en réjouir.

« De nombreuses études montrent que lorsque la diversité des bactéries s’accroît chez un individu, cela s’avère une bonne chose », assure Remco Kort.

Le baiser agirait ainsi comme une sorte « d’immunisation », en exposant l’organisme à un plus grand nombre de micro-organismes.

« De ce point de vue, le baiser est un bon moyen de rester en bonne santé », sourit le chercheur.

Encore faut-il que la personne que vous embrassez ne soit pas malade ou n’ait pas une hygiène buccale qui laisse à désirer.

https://www.futura-sciences.com/

Les solutions hydroalcooliques pour se laver les mains, une fausse bonne idée?


Les solutions hydroacooliques ne sont pas des désinfectants miracles. Bien sûr, ils dépannent et sont utiles, mais le lavage des mains avec de l’eau et du savon ne doit surtout pas être négligé.
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Les solutions hydroalcooliques pour se laver les mains, une fausse bonne idée?

 

© getty.

Charlotte Costenoble

Tout le monde connaît bien ces solutions « sans eau », mais sont-elles réellement bénéfiques pour le nettoyage des mains?

Avantages et inconvénients

Pratiques et faciles d’utilisation, on trouve ces solutions hydroalcooliques un peu partout (pharmacie, grande surface,…). Leurs senteurs différentes et leur effet frais enchantent l’utilisateur. Mais sont-elles réellement à privilégier pour le nettoyage des mains? Oui, mais… il faut nuancer.

Ces solutions désinfectent les mains, ce qui est très utile dans la lutte contre la propagation des maladies. Malheureusement, trop de gens se contentent d’une petite goutte vite étalée. Pour utiliser correctement le produit, il faut en appliquer suffisamment (quantité qui couvre l’ensemble des deux mains). Il faut ensuite frictionner les paumes l’une contre l’autre et terminer en plaçant la face arrière des doigts dans la paume de la main opposée et frictionner les doigts par un mouvement d’aller-retour contre cette paume. L’opération doit au moins durer 20 à 30 secondes.

L’usage excessif de ces solutions hydroalcooliques n’est pas idéal non plus. Elles peuvent assécher la peau et la rendre plus fragile. Des microfissures cutanées se créent, véritables portes d’entrée aux infections. Enfin, si les mains comportent des souillures visibles, la solution hydroalcoolique ne suffira pas. Il faudra d’abord effectuer un nettoyage des mains à l’eau et au savon.

Se laver les mains: étape par étape!

Pourquoi se laver les mains?

Le nettoyage des mains est un geste santé primordial. Ces « outils » magnifiques, sont, malheureusement, vecteurs de nombreux germes pathogènes et peuvent être à l’origine d’infections diverses. L’hygiène de nos menottes (et de celles de nos proches) est donc indispensable pour prévenir la propagation de virus, bactéries, germes infectieux et ainsi éviter les épidémies.

Quand se laver les mains? Pas trop souvent…

La peau possède son propre microbiote. Les bonnes bactéries qui la recouvrent la protègent contre d’éventuelles infections. Elles empêchent la colonisation par des germes pathogènes et participent aux différents processus de cicatrisation lors de blessures. Un nettoyage trop régulier des mains peut détruire ce biofilm cutané essentiel.

…mais pas trop rarement non plus!

Ce geste simple est, malheureusement, trop souvent esquivé. Il doit se faire plusieurs fois par jour à certains moments clés de la journée: au sortir des toilettes, avant de préparer à manger, après un trajet en transport en commun, avant de passer à table, après s’être mouché ou avoir toussé/éternué, avant de s’occuper de bébé,…

Cas particulier: l’hôpital

Si vous rendez visite à une personne à l’hôpital, veillez toujours à la bonne hygiène de vos mains en entrant et en sortant de la chambre.

Comment se laver les mains?

Il faut préalablement humidifier les mains sous le jet d’eau, appliquer le savon (en quantité suffisante pour couvrir l’ensemble des mains) et le faire mousser en frottant ses paumes l’une contre l’autre; frictionner ensuite la paume de la main gauche sur le dos de la main droite en entrelaçant bien les doigts; répéter l’opération avec la paume de la main droite sur le dos de la main gauche.

On passe alors aux pouces. Il faut s’attarder sur chaque pouce en les frottant bien grâce à la paume de la main opposée. On finit par bien nettoyer le bout des doigts de chaque main en les tournant dans la paume de l’autre main; rincer et sécher avec un tissu propre ou jetable.

L’opération doit durer au moins 40 à 60 secondes pour être correctement effectuée.

https://www.7sur7.be/

Greffe de matières fécales : toutes les selles ne se valent pas


Il y a des traitements qui ne sont vraiment pas ragoûtants, mais ils semblent efficaces. C’est le cas d’une greffe de matière fécale. Cette technique permet un succès sur certaines maladies de l’intestin et du système digestif. Des études plus poussées, montre que toutes matières fécales ne se valent pas. Il y a des super donneurs et qui dans un avenir rapproché, on croit qu’un traitement plus personnalisé pourrait soigner d’autres problèmes de santé.
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Greffe de matières fécales : toutes les selles ne se valent pas

 

Une micrographie d'une bactérie

La greffe de matière fécale est notamment utilisée pour traiter les infections à la bactérie « C. difficile », représentée sur cette photo. Photo: La Presse canadienne / AP Photo/Centers For Disease Control And Prevention, Lois S. Wiggs, Janice Carr

Renaud Manuguerra-Gagné

La greffe de matière fécale est une technique permettant de transférer des bactéries intestinales d’une personne en santé vers une personne malade. Bien que ce procédé soit prometteur pour traiter de nombreux problèmes liés à l’intestin, des chercheurs se rendent maintenant compte que tous les donneurs ne sont pas égaux, et que les selles de certains ont une valeur beaucoup plus grande que d’autres.

L’augmentation des connaissances sur le microbiote, ces milliards de bactéries qui colonisent notre système digestif et qui jouent un grand rôle dans notre santé, a mené à l’apparition d’une technique pour le moins surprenante : la transplantation de matière fécale.

Cette « greffe » permet de transférer les bactéries présentes dans le système digestif d’une personne en santé à une autre souffrant de certaines maladies digestives, dans le but de restaurer sa flore intestinale.

Or, en passant en revue les études parues sur le sujet dans les dernières années, un groupe de chercheurs néo-zélandais a découvert que tous les dons de matière fécale ne sont pas égaux(Nouvelle fenêtre) et que certaines personnes pourraient même être qualifiées de super-donneurs.

À la suite de leur analyse, ils proposent une liste de critères qui pourraient aider à concevoir de nouveaux traitements beaucoup plus ciblés, qui augmenteraient ainsi l’efficacité de cette technique.

Une migration microscopique

Décrite pour la première fois en 1958, la transplantation de matière fécale a beaucoup progressé au cours des trois dernières décennies. L’un des plus grands succès de la transplantation fécale est le traitement d’infections récurrentes à la bactérie C. difficile.

Ces bactéries sont généralement éliminées à l’aide d’antibiotiques, mais dans les cas d’infections récurrentes, la transplantation fécale est envisagée pour restaurer une flore intestinale normale.

Notre intestin abrite des centaines de milliards de bactéries de plusieurs dizaines de milliers d’espèces différentes. La composition de ces espèces est influencée par l’endroit où l’on se trouve dans le monde, par notre culture, notre alimentation et notre mode de vie.

Ces bonnes bactéries sont donc obtenues à partir d’échantillons de selles provenant de donneurs. Après avoir obtenu confirmation qu’elles ne contenaient pas de source potentielle d’infections, les selles sont suspendues dans des solutions liquides, puis implantées dans l’intestin de la personne malade, par colonoscopie, par endoscopie ou par ingestion de gélules.

On voit une bouteille transparente remplie au quart d'une solution brune, posée sur une surface. En arrière-plan, des contenants gradués de laboratoire.

Une bouteille contenant une solution de matière fécale, dans les laboratoires de OpenBiome, une banque de matière fécale située à Medford, au Massachusetts. Photo : La Presse canadienne / AP/Steven Senne

Dans le cas des infections à C. difficile, le taux de succès de ce type de traitement dépasse les 90 %. Des études ont montré que cette technique peut aussi traiter d’autres affections, telles que la colite ulcéreuse ou la maladie de Crohn, deux graves maladies inflammatoires de l’intestin qui entraînent aussi une baisse de la diversité de la flore intestinale.

Un super-donneur personnalisé

Contrairement au traitement contre C. difficile, le taux de succès des transplantations de matière fécale dans le cas de ces maladies inflammatoires était beaucoup plus bas.

Or, en analysant les données de plusieurs études, les chercheurs ont remarqué que le taux de rémission de patients atteints de colite ulcéreuse était deux fois plus élevé lorsqu’ils recevaient une transplantation d’un donneur bien précis, ce qui a donné naissance au terme « super-donneur ».

Selon les chercheurs, plusieurs facteurs permettent d’identifier un super-donneur, le plus important étant une plus grande diversité bactérienne que la moyenne.

Toutefois, cette diversité doit être combinée à la présence de bactéries spécifiques qui pourraient jouer des rôles dans le traitement de la maladie ciblée, comme la production de certaines molécules. À cela s’ajoutent d’autres facteurs, comme la diète du donneur et la compatibilité immunitaire entre le donneur et le receveur.

D’autres études ont aussi montré que les bactéries n’étaient pas les seuls éléments importants dans un transfert : certains virus ou molécules flottant librement dans l’intestin peuvent aussi avoir une influence majeure sur la rémission de certains patients, en assurant la survie ou le bon développement des bactéries transférées.

En somme, les travaux des chercheurs montrent qu’une approche personnalisée pourrait permettre une plus grande efficacité de ce traitement, et pourrait même étendre son utilisation au traitement de l’obésité, de cancers ou de maladies neurodégénératives.

https://ici.radio-canada.ca/

Ces bactéries vous protègent de la grippe


Je suis encore enrhumée, une fois en début décembre par une de mes petites filles et présentement par sa petite soeur, et ma fille, rien… Elle n’est jamais malade. C’est injuste !. Il semble que certaines personnes possèdent un groupe de bactéries spécifiques, et seraient donc moins susceptibles d’être contaminées par la grippe. Serait-ce une piste à suivre …
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Ces bactéries vous protègent de la grippe

 

Nathalie Mayer
Journaliste

La grippe reste une cause majeure de mortalité dans le monde. Et l’efficacité des campagnes de vaccination n’est pas optimale. Alors, des chercheurs envisagent d’autres moyens de nous protéger en dopant le microbiote de nos voies respiratoires.

La grippe est contagieuse. Elle se propage rapidement d’une personne à l’autre par le biais des microgouttelettes contaminées que nous libérons dans l’air lorsque nous toussons ou que nous éternuons ou bien encore, par le biais de notre salive lorsque nous nous embrassons. Le virus se propage d’autant mieux qu’il a la fâcheuse tendance à rester actif plusieurs heures sur les surfaces inertes.

Pourtant, certains semblent presque naturellement immunisés. Des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis) pensent avoir compris pourquoi. Leur étude lie des bactéries présentes dans notre nez et notre gorge à notre sensibilité au virus de la grippe. En comparant la composition bactérienne d’échantillons recueillis sur des personnes sorties indemnes de contacts étroits avec des malades et celle de personnes atteintes de la grippe, ils ont pu identifier cinq groupes de bactéries qui pourraient s’avérer intéressants en la matière.

Elles sont nombreuses, les bactéries qui vivent dans notre nez et dans notre gorge. Selon des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis), elles influenceraient notre sensibilité au virus de la grippe. © Gerhard Seybert, Fotolia

Elles sont nombreuses, les bactéries qui vivent dans notre nez et dans notre gorge. Selon des chercheurs de l’université du Michigan (États-Unis), elles influenceraient notre sensibilité au virus de la grippe. © Gerhard Seybert, Fotolia

Doper son microbiote pour éviter la grippe ?

« Si vous portez certaines communautés de bactéries, vous présentez moins de risque de contracter la grippe », déclare Betsy Foxman, épidémiologiste à l’université du Michigan.

Une découverte porteuse d’espoir. Serait-il possible de doper le microbiote d’une personne afin de la rendre plus résistante aux attaques du virus ?

« Nos travaux ne permettent pas de conclure. La route s’annonce longue et nous n’en sommes qu’au début », reconnaît-elle.

Des études similaires sur des populations différentes, un suivi poussé des infections bactériennes secondaires ? Ou des essais fonctionnels bactériens ? Ce sont quelques-unes des idées de l’épidémiologiste pour explorer plus avant le sujet.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Les enfants et les microbes : 4 choses à savoir


    Les enfants qui n’ont pas appris à se salir comme en allant jouer dehors, dans l’eau, la boue, le sable pourraient seraient peut-être une cause de l’apparition de certaines allergies et asthme. Les microbes sont importants pour notre microbiote et c’est à l’enfance qu’on peut préparer la santé de demain. Ainsi que les virus, les aides à parfaire leur système immunitaire
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    Les enfants et les microbes : 4 choses à savoir

      VICTORIA SNOWBER

      C’est bien connu, les enfants ont une propension à se salir. Pour peu qu’on les laisse faire, ils reviendront souillés de leur promenade au parc durant laquelle ils auront touché — et parfois même goûté ! — aux feuilles, insectes, cailloux et diverses saletés à leur portée.

      Plusieurs affirment que c’est là une bonne façon de développer une meilleure défense immunitaire qui les protégerait de troubles comme l’asthme et les allergies. Mais qu’en est-il alors de notre obsession de la propreté, s’est demandé le Détecteur de rumeurs.

      Les « bons » microbes, plus nombreux que les méchants

      Depuis le XIXe siècle, on a appris que les microbes peuvent être responsables de maladies, comme la grippe. Or, on sait aujourd’hui que sur les milliers de variétés de microbes auxquelles nous sommes exposés, seule une centaine sont dangereuses. Les autres sont de « bons » microbes, des alliés insoupçonnés de notre santé. Leur rôle serait si important que les scientifiques considèrent le microbiote intestinal — soit l’ensemble des microbes qui habitent nos intestins — comme un organe à part entière, au même titre que le foie, les poumons et le cœur.

      Un ventre à peupler et un système immunitaire à entraîner

      Les bébés sont exposés dès la naissance aux microbes. Lors d’un accouchement naturel, à ceux qui peuplent le vagin de leur mère ; lors de l’allaitement, aux microbes qui résident sur sa peau. Une alimentation riche en fibres dont les microbes se nourrissent permettra à l’écosystème intestinal de l’enfant de proliférer. Puis, explorant le monde à quatre pattes et portant ses mains à sa bouche, il se confrontera aux microbes logés dans la poussière, dans la bave du chien ou sur les jouets qu’il partage avec ses amis. Si un virus s’y cache, ils tomberont malades, mais ces expositions entraîneront aussi son système immunitaire à tolérer les microbes inoffensifs.

      Diversifier son microbiote

      Le hic, c’est qu’avec notre obsession de l’hygiène, les enfants d’aujourd’hui sont exposés à une moins grande variété de bons microbes qu’autrefois. De plus en plus d’études portent à croire que le système immunitaire des enfants qui vivent dans des environnements trop stériles serait trop peu diversifié et resterait partiellement immature, puisqu’il n’aurait pas appris à réagir adéquatement durant la petite enfance. Cette immaturité du système immunitaire pourrait être la cause de troubles de santé qui se développent beaucoup plus tard dans la vie de l’enfant, comme les allergies et l’asthme. Tout ça est encore à confirmer par des études plus poussées, mais l’importance d’un microbiote diversifié dès le plus jeune âge semble désormais faire consensus auprès de la communauté scientifique.

      Une question de gros bon sens

      Bien entendu, les maladies chroniques, comme l’asthme et les allergies, sont multifactorielles. Cependant, les gels antibactériens qu’on accroche maintenant aux sacs à dos des enfants, notre volonté de les garder propres en tout temps et le fait qu’ils passent deux fois moins de temps à jouer dehors qu’il y a 20 ans, s’exposant ainsi à une moins grande variété de microbes, sont autant d’habitudes qui pourraient nuire à leur santé à long terme. Pour y remédier, il ne s’agit pas de bazarder l’hygiène élémentaire, de les laisser mâcher une gomme trouvée sur le sol ou de jouer dans la litière du chat. Se laver les mains avant les repas ou après une visite aux toilettes demeure une mesure d’hygiène à préconiser. Il faut toutefois réapprendre à les laisser jouer librement dans la boue, marcher pieds nus dans le sable, mâchouiller des brins d’herbe, s’ébouriffer dans la poussière. Bref, les laisser se salir comme seuls les enfants savent le faire, pour leur propre santé et celle de leurs microbes !

      Pour en savoir plus, le Détecteur de rumeurs vous recommande :

      Les microbes, nos alliés : arrêtons d’aseptiser nos enfants, de Marie-Claire Arrieta et B. Brett Finlay

      Mille milliards d’amies : comprendre et nourrir son microbiome, de Marianne Desautels-Marissal

      Ce texte est initialement paru dans la dernière édition papier du magazine Planète F, consacrée aux territoires, une collection de réflexions sur la famille et la parentalité.

      https://quebec.huffingtonpost.ca/

    Le Saviez-Vous ► 6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones


    Vieillir ne veut pas dire que notre cerveau devient de plus en plus vieux. Même avec l’âge, le cerveau continu à produire des neurones. Il y a quand même des conditions qu’il faut respecter surtout à notre époque alors que sédentarité, la malbouffe, l’inondation d’informations etc, sont des obstacles à la prolifération de neurones.
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    6 règles d’or pour que votre cerveau continue de fabriquer de nouveaux neurones

     

    Cerveau : 6 règles d'or pour continuer à fabriquer des neurones

    Représentation d’un neurone sur fond noir.

    © SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

    Par Stéphane Desmichelle

    Saviez-vous que, à n’importe quel âge, votre cerveau a le pouvoir de fabriquer en permanence de nouveaux neurones ? A condition de respecter quelques principes.

    La production de nouveaux neurones ne s’arrête jamais. Des chercheurs ont observé que dans une région du cerveau impliquée dans la formation des souvenirs et la gestion des émotions – l’hippocampe -, les anciens neurones étaient remplacés par d’autres, fraîchement produits à partir de cellules souches. Et chacun de nous aurait ce potentiel, quel que soit notre âge. Rassurant. Sauf que, d’après le Pr Pierre-Marie Lledo, lors de la deuxième édition du colloque S3 Odéon, les expériences chez les souris ont montré que cette capacité pouvait diminuer, voire même disparaître (en cas de stress) selon l’environnement. Au contraire, dans un environnement adapté, la neurogenèse chez les rongeurs a été multipliée par trois en quelques semaines. Le directeur du département de neurosciences à l’institut Pasteur nous livre six principes à respecter pour conserver un cerveau jeune jusqu’à la fin de ses jours.

    1. Fuir la routine

    Le cerveau se nourrit du changement. En effet, la stimulation provoquée par le changement entraîne les cellules souches à produire de nouveaux neurones.

    Il faut, selon Pierre-Marie Lledo, fuir la routine, « respecter la libido sciendi, c’est-à-dire la soif de comprendre et d’apprendre ».

    2. Lutter contre l’infobésité

    Le cerveau est malléable et l’information invite directement les circuits à se régénérer. En revanche, la question à se poser est : quelle information ? L’écosystème numérique dans lequel nous vivons entraîne une avalanche d’informations certes… Trop selon le médecin.

    « L’information qui nous fait juste savoir est absolument délétère, et n’incite pas le cerveau à produire de nouveaux neurones. Bien au contraire, ce dernier, bombardé d’informations, est alors condamné à l’anxiété ».

    Concrètement, il est indispensable de trier cette information : choisir l’utile, celle qui nous fait comprendre, et se débarrasser de la futile, celle qui nous fait juste savoir.

    3. Bannir anxiolytiques et somnifères

    L’objectif des anxiolytiques et des somnifères est d’empêcher le cerveau, celui qui cherche à comprendre, de fonctionner. Leur consommation permet de mettre le cerveau en « marche automatique ». Leur utilisation chronique est donc une entrave à la production de nouveaux neurones.

    4. Bouger !

    « Il nous faut lutter contre la sédentarité car la science nous dit que, en cas d’activité physique, les muscles produisent des susbtances chimiques (nommés facteurs trophiques) qui, par voie sanguine, viendront agir sur le cerveau et particulièrement sur la niche de cellules souches », explique le Pr Lledo.

    Il existe donc une corrélation directe entre activité musculaire et production de nouveaux neurones. 

    5. Cultiver l’altérité

    Certaines parties de notre cerveau, que nous ne pouvons pas contrôler, ne sont engagées que lorsque ne nous sommes exposé à autrui.

     « C’est ce qu’on appelle globalement le cerveau social, ajoute le médecin. Plus vous allez cultiver votre altérité, et plus vous allez soigner votre cerveau car il sera enclin à produire plus de nouveaux neurones ».

    6. Soigner le microbiote

    Très récemment, les neurosciences, associées avec la microbiologie, ont montré qu’il y a une flore intestinale qui communique en permanence avec notre cerveau. Notre régime alimentaire a donc un rôle important : la consommation de fibres, un régime varié, incitent à la prolifération de certaines espèces bactériennes concourant justement à la prolifération de neurones. A l’inverse, une nourriture peu variée, riche en sucres, en graisses, favorise la prolifération d’espèces bactériennes qui ne permettront plus aux cellules de produire de nouveaux neurones, quel que soit l’âge.

    Et le Pr Lledo de conclure sur une maxime de Goethe : « Traiter les gens comme s’ils étaient ce qu’ils devraient être et vous les aiderez à devenir ce qu’ils peuvent être ».

    A méditer…

    https://www.sciencesetavenir.fr

    Des scientifiques veulent remplacer les pesticides par des microbes


    En fait, ce n’est pas de nouveaux microbes que l’industrie Indigo Agriculture veut ajouter aux plantes, mais plutôt remettre des microbes disparus par l’usage déraisonnable des pesticides. Il semble qu’après l’avoir essayé sur du coton le rendement a augmenter de 14 %. Ils espèrent pouvoir balayer Monsanto et compagnie pour une agriculture bio
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    Des scientifiques veulent remplacer les pesticides par des microbes

     

     

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    Des pesticides sur un champ de patates | Pesticidewise via Youtube License by

    Repéré par Aurélie Rodrigues—

    Ils pourraient révolutionner le secteur agricole mondial

     

    Indigo Agriculture, une entreprise spécialisée dans les biosciences, pourrait bien être en train de révolutionner l’agriculture mondiale. Les agronomes de cette start-up ont trouvé le moyen d’utiliser des microbes pour remplacer les pesticides.

    Les créateurs d’Indigo Agriculture se sont inspirés des recherches sur le microbiote humain pour déterminer l’importance des micro-organismes dans la santé des plantes. Le but est de réintroduire des microbes disparus dans les plantes à cause de l’usage excessif de pesticides.

    Bloomberg explique que la méthode employée par les agronomes consiste à prendre des échantillons de plantes saines et non traitées et de créer une empreinte de leur microbiote grâce au séquençage génétique. Ils analysent ensuite les données recueillies et déterminent quels microbes sont en plus grand nombre sur les plantes en bonne santé. Au Texas, la méthode Indigo a permis d’augmenter le rendement de 14% des champs de coton.

    Les recherches de l’entreprise se portent sur la capacité de résistance des microbes aux engrais azotés et aux vermines. Ainsi, à long terme, Indigo Agriculture cherche à limiter ou même éliminer l’utilisation des pesticides et engrais synthétiques grâce à ses supermicrobes.

    Exit Monsanto et Dow Chemical, hello Indigo

    D’après Bloomberg, la tendance est au bio: les consommateurs rejettent de plus en plus les pesticides et les OGM. Selon un sondage publié en 2017 par l’ONG environnementale WWF, 70% des Français ont changé d’habitudes de consommation pour se diriger vers des produits plus responsables, ou envisagent de le faire.

    D’autre part, la méfiance envers les géants de l’agrochimie comme Monsanto –souvent qualifiéed’entreprise «la plus détestée au monde»– ne fait qu’accroître, notamment à cause du scandale de «l’agent orange» et du glyphosate, l’agent actif dans bon nombre de pesticides classés comme un cancérogènes probablespour l’homme par l’OMS.

    David Perry, le directeur général de l’entreprise Indigo, souhaite remodeler complètement la structure du secteur agricole actuel: non seulement pour concurrencer les géants de l’agrochimie comme Monsanto et Dow Chemical mais aussi les distributeurs agricoles comme Cargill et Archer Daniels Midland. L’entreprise s’ouvre donc potentiellement à un marché de plusieurs milliards de dollars.

    Depuis 2016, Indigo Agriculture propose du coton avec une meilleure résistance à la sécheresse –une menace grandissante due au réchauffement climatique. Consciente du risque pour les agriculteurs qui tenteraient l’aventure Indigo, l’entreprise du Massachusetts propose d’acheter directement les récoltes aux producteurs –et se charge ensuite de la revente.

    Malgré tout, le succès d’Indigo Agriculture dépendra des recherches qui démontreront si les microbes peuvent vraiment remplacer les pesticides. Pour Michael Dean, directeur des investissements à AgFunder, le plus grand défi sera de réussir à convaincre les agriculteurs de couper le cordon avec Monsanto et les autres entreprises d’agrochimie.

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    Nous sommes plus microbe qu’humain, mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle


    Nous sommes poussière, nous retournerons poussière, mais nous sommes aussi microbes. En fait, il y a plus de micro-organismes que de cellules dans notre corps, qui comprend des bactéries, des virus, des champignons et des archées. Ils sont surtout concentré dans les intestins. Donc nos excréments ont beaucoup d’informations qu’ils peuvent aider les médecins dans un avenir proche à de meilleures analyses et traitements des maladies
    Nuage

    Nous sommes plus microbe qu’humain, mais ce n’est pas une mauvaise nouvelle

     

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    Les envahisseurs | Monoar via Pixabay CC0 License by

    Repéré sur BBC News

    Repéré par Aurélie Rodrigues

    Des scientifiques spécialistes du microbiote s’accordent sur le fait que notre corps est composé à 57% de micro-organismes.

    Les cellules humaines ne représentent que 43% du nombre total de cellules présentent dans notre corps: le reste est composé de micro-organismes. Ces créatures microscopiques –bactéries, virus, champignons et archées– peuplent chaque recoin de notre corps. La plus grande concentration de ces cellules se trouve dans nos intestins, sous le nom de «microbiote intestinal».

    «Vous êtes plus microbe que vous n’êtes humain», explique Rob Knight, professeur à l’université de Californie à San Diego et fondateur du Center for Microbiome Innovation, axé sur la recherche et le développement de méthodes pour manipuler le microbiote.

    Essentiels à notre santé

    Au niveau génétique, le constat est encore plus flagrant: le génome humain est composé d’environ 20.000 gènes, loin des deux à vingt millions de gènes qui constituent notre microbiote:

    «En fait, nous avons deux génomes: notre ADN et celui de nos microbes. C’est ce qui fait de nous des humains», avance Sarkis Mazmanian, microbiologiste à l’Institut de technologie de Californie.

    «Nous sommes en train de découvrir la façon dont ces minuscules créatures transforment et affectent notre santé, à des degrés que nous aurions jamais soupçonné», ajoute le professeur Rob Knight.

    Comme l’explique Ruth Ley, directrice du département de science du microbiome à l’Institut Max Planck, ces micro-organismes sont «essentiels à notre santé»: ils jouent un rôle important dans la régulation du système immunitaire, dans la protection contre les maladies et dans la production de vitamines essentielles pour notre corps.

    La BBC souligne que l’intérêt d’étudier le microbiote est de comprendre des maladies comme celle de Parkinson, l’autisme, la dépression ou encore les maladies intestinales inflammatoires, et de trouver des traitements novateurs pour les soigner.

    Trevor Lawley, médecin chercheur à l’Institut Wellcome Trust Sanger explique que réparer la flore intestinale d’un patient «pourrait conduire à une rémission» pour certaines maladies, telle que la rectocolite hémorragique, une maladie inflammatoire chronique intestinale.

    Source intarissable d’informations

    Par le passé, les scientifiques se sont armés d’antibiotiques et de vaccins pour combattre les poxvirus(dont l’un est responsable de la variole), la bacille de Koch(on lui doit la variole) ou encore le staphylocoque doré (en cause dans plusieurs types d’infections).

    Ils ont sauvé un grand nombre de vies et ont réussi à éradiquer des maladies infectieuses, mais cette lutte aurait malheureusement provoqué des «dégâts inestimables» à nos «bonnes» bactéries. «Nous avons constaté une augmentation terrifiante et inquiétante de maladies auto-immunes et d’allergies», remarque Ruth Ley.

    Comme l’indique la BBC, les recherches sur le microbiote, notamment intestinal, n’en sont qu’à leurs débuts. Certains chercheurs pensent que l’avenir de la médecine pourrait en dépendre, à l’image du professeur Rob Knight:

    «Vos excréments sont une véritable source d’informations. L’équivalent d’une cuillère à café contient plus de renseignements sur l’ADN de vos microbes qu’une tonne de DVD pourrait en stocker.»

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