Incroyable : les bébés ptérodactyles savaient voler à peine sortis de l’œuf !


Les oiseaux fraîchement éclos doivent attendre d’avoir une taille presqu’adulte pour voler. Il semble que les ptérodactyles eussent leurs ailes assez développés pour prendre la voie des airs dès leurs naissances.
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Incroyable : les bébés ptérodactyles savaient voler à peine sortis de l’œuf !

Nathalie Mayer
Journaliste

Des fossiles d’embryons de ptérodactyles ont été récemment trouvés en Chine et en Argentine. Leur analyse mène à une conclusion pour le moins surprenante : à peine sortis de l’œuf, les bébés ptérodactyles étaient capables de prendre leur envol. 

Les oiseaux ne peuvent voler qu’à partir du moment où ils ont atteint une taille quasiment adulte. Une règle qui vaut pour tous les vertébrés volants. Des fossiles d’embryons de ptérodactyles aux ailes peu développées trouvés en Chine laissaient même supposer que la règle a toujours valu, quelle que soit la période de l’histoire.

Mais aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Leicester (Royaume-Uni) réfutent cette théorie. Selon eux, les ptérodactyles — ces reptiles volants qui vivaient au Jurassique et qui sont aujourd’hui disparus — avaient développé une capacité remarquable : ils pouvaient voler dès leur naissance.

Selon les chercheurs de l’université de Leicester (Royaume-Uni), la capacité des ptérodactyles à voler dès leur sortie de l’œuf pourrait expliquer la grande taille de leurs ailes. © Ghedoghedo, Wikipedia, CC by-sa 3.0

Selon les chercheurs de l’université de Leicester (Royaume-Uni), la capacité des ptérodactyles à voler dès leur sortie de l’œuf pourrait expliquer la grande taille de leurs ailes. © Ghedoghedo, Wikipedia, CC by-sa 3.0

Voler pour échapper aux prédateurs

Ces spécialistes de la reproduction aviaire et reptilienne ont comparé les embryons de ptérodactyles fossilisés trouvés en Chine avec des données sur la croissance prénatale chez les oiseaux et les crocodiles. Ils en ont conclu que ces reptiles n’en étaient qu’à un stade très précoce de leur évolution. Loin de l’éclosion.

Mais d’autres fossiles d’embryons — trouvés en Chine et en Argentine — décédés juste avant leur naissance prouvent cette fois que les ptérodactyles avaient la capacité de voler à peine sortis de l’œuf. Une capacité hors du commun qui leur a permis, d’une part, d’échapper à certains prédateurs — d’autant que leurs parents ne semblaient enclins ni à les protéger ni même à les nourrir — mais d’autre part, qui a causé pas mal de décès, le vol restant tout de même un mode de déplacement dangereux, notamment lorsque la météo devient mauvaise.

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Le Texas avait des allures de Serengeti il y a 12 millions d’années


Il y a 12 millions d’années le Texas était bien différent, il ressemblait plus à une région en Afrique avec des ancêtres des rhinocéros, éléphants et autres espèces animales. Il y a 80 ans des gens ont été engagé pour ramasser le plus de fossile possible. Cependant, comme bien des trouvailles, ils sont restés sur les tablettes. Aujourd’hui, on découvre la richesse qu’a pu avoir le Texas à cette époque et pour le moment, parmi les fossiles, il y a une nouvelle espèce d’éléphant qui a été mise à jour.
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Le Texas avait des allures de Serengeti il y a 12 millions d’années



par Brice Louvet, rédacteur scientifique

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Les récentes analyses de fossiles prélevés il y a 80 ans au Texas ont révélé de nouvelles espèces incroyables. Un environnement peuplé de grands animaux qui rappelle celui du Serengeti, en Afrique.

Entre 1939 et 1941, la Works Administration des États-Unis finança un projet visant à prélever au Texas un maximum de fossiles. De nombreuses personnes au chômage ont alors été recrutées dans le but de ratisser la région de Beeville. En trois années d’opération, des milliers d’ossements ont été prélevés, dont la plupart sont aujourd’hui conservés à l’Université du Texas à Austin. Certains de ces fossiles ont fait l’objet d’études, mais ils avaient jusqu’ici été laissés de côté. Steven May, paléontologue à la UT Jackson School of Geosciences, a récemment décidé de faire le “tri” dans ces archives.

“Texas Serengeti”

Les résultats de ces travaux, publiés cette semaine dans la revue scientifique Palaeontologia Electronica, montrent une incroyable diversité d’anciens grands animaux qui arpentaient autrefois la région. La plupart il y a entre 11 et 12 millions d’années. Un véritable “Texas Seregeti”, peut-on lire dans l’étude, où se côtoyaient ancêtres des rhinocéros et éléphants, des alligators et plusieurs espèces d’ongulés. On note par ailleurs que peu de “petites” espèces figurent dans ce panel. Pour la simple raison qu’à l’époque, les chasseurs de fossiles recrutés n’étaient pas forcément bien formés à la paléontologie. C’est pourquoi seuls les fossiles les plus grands (crânes, dents, défenses, gros os) ont été récupérés.

Après avoir analysé les fossiles récupérés – puis ajouté ceux récemment découverts dans la région – Steven May dépeint finalement environ 4 000 spécimens représentant 50 espèces différentes. Parmi elles, cinq sont des poissons, sept des reptiles, deux des oiseaux et 36 des mammifères. Outre les animaux cités ci-dessus, le chercheur annonce la découverte d’un tout nouveau genre de gomphothère. Un parent éloigné d’éléphants doté d’une mâchoire inférieure en forme de pelle. Une nouvelle espèce qui vient d’être baptisée Blancotherium buckneri. Il serait aussi question des plus anciens fossiles d’alligator américain, et d’un parent éteint des loups et chiens modernes.

fossiles

Deux pièces de crâne fossilisé d’anciens parents d’éléphants doté d’une mâchoire inférieure en forme de pelle. Crédits : Université du Texas

Tous ces animaux évoluaient à l’époque le long de la côte du golfe du Texas, dans un environnement tapissé de forêts et de prairies, sillonnées par des rivières. D’où la comparaison avec le Serengeti africain d’aujourd’hui. Les chercheurs espèrent garnir un peu plus le tableau dans les prochains mois. Des dizaines d’autres fossiles datant de cette époque attendent en effet encore d’être étudiés.

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Des petits poissons morts le jour où les dinosaures ont disparu ont été retrouvés


Un jour, il y a 66 millions d’années l’astéroïde, une roche de 10 kilomètres de large est tombé sur la Terre et a été responsable de la chute des dinosaures.. Les premiers témoins des poissons qui nageaient tranquillement dans l’océan. Ils ont été retrouvés en Dakota du Nord aux États-Unis.
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Des petits poissons morts le jour où les dinosaures ont disparu ont été retrouvés

 

fossile dinosaure

Du verre fondu encore présent dans ce fossile de poissons mort il y a 66 millions d’années environ. Quelques minutes après l’impact de l’astéroïde. Crédits : Robert DePalma

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de paléontologues annonce une découverte incroyable. Il s’agit de petits fossiles de poissons, morts quelques minutes après que l’astéroïde ayant entraîné la chute des dinosaures ait frappé la Terre il y a 66 millions d’années.

Une découverte exceptionnelle

Les dinosaures ne sont pas morts en un jour. Mais tout de même, tomber sur des fossiles témoignant de l’un des jours les plus dramatiques de l’histoire de la Terre est une affaire incroyable. Il y a 66 millions d’années, une roche de 10 kilomètres de large percutait la Terre. Des milliards de tonnes de débris projetés en l’air se sont alors, sous l’effet de la chaleur, transformées en roche et en verre fondus, retombant dans l’océan. Certains poissons ont intégré ces matériaux incandescents, avant de se retrouver projetés sur la rive, enfouis sous les sédiments. Ils viennent d’être retrouvés, 66 millions d’années plus tard.

Une équipe de paléontologues annonce en effet avoir déterré les corps de ces victimes dans l’actuel Dakota du Nord (États-Unis). À en juger par la matière contenue dans leur ventre, les chercheurs suggèrent que ces petits poissons sont morts dans les premières heures, voire les premières minutes qui ont suivi l’effondrement de l’astéroïde

« Vous revenez au jour de la mort des dinosaures, explique Timothy Bralower, de la Pennsylvania State University. C’est ce que c’est. C’est le jour où les dinosaures sont morts ».

Le jour de l’impact

Le site fossilifère de Hell Creek est l’un des plus importants de la planète. C’est également l’un des plus étudiés, mais il nous réserve encore quelques surprises. Depuis 2013, des dizaines d’esturgeons et de polyodons fossilisés sont retrouvés, régulièrement, encore recouverts de verre. Hell Creek se trouve peut-être à plus de 3 000 km du cratère Chicxulub, où fut “déposé” l’astéroïde, mais l’impact fut tel que les pluies incandescentes ont eu le loisir de s’abattre bien au-delà. Et ce dans les 15 minutes qui suivirent la catastrophe, suggèrent les chercheurs.

À cette époque, le site de Hell Creek était une vallée fluviale, qui alimentait une mer intérieure reliant l’océan Arctique au golfe préhistorique du Mexique. Selon les chercheurs, des ondes sismiques d’un événement de magnitude 10 à 11 auraient traversé cette mer. On imagine alors ces poissons, nageant tranquillement, ingérer malgré eux (probablement par leurs branchies) la matière incandescente. Mortes, les victimes auraient ensuite été lavées sur les rives par les vagues puis, au rythme des vagues suivantes, se seraient retrouvées peu à peu enterrées dans le limon.

Par chance, ces poissons ont été remarquablement conservés. Ils témoignent aujourd’hui de l’un des événements les plus violents et déterminants de toute l’histoire.

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Un fossile humain de 12 000 ans réduit en cendres à Rio au Brésil


Le Musée national de Rio de Janeiro n’est que cendres. Parmi cette perte, il y a plusieurs milliers de fossiles d’animaux disparus ainsi que Luzia la première Brésilienne, qui est morte, il y a 12 000 ans et pour une deuxième fois dans cet incendie.
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Un fossile humain de 12 000 ans réduit en cendres à Rio au Brésil

 

Luzia était le premier fossile à être découvert au Brésil.

La « première Brésilienne » dont on ait retrouvé la trace, Luzia, est partie en fumée à mesure que son fossile datant de 12 000 ans se consumait dans l’incendie qui a ravagé dimanche soir le Musée national de Rio de Janeiro.

« Luzia est une perte inestimable pour tous ceux qui s’intéressent à la civilisation », a déclaré à l’AFP Paulo Knauss, directeur du Musée national, autre haut lieu du patrimoine brésilien.

Joyau de la collection du musée, qui comptait plus de 20 millions de pièces de valeur, Luzia est le premier fossile humain découvert au Brésil, en 1970, dans l’Etat de Minas Gerais (sud-ouest), lors d’une mission dirigée par l’anthropologue française Anette Laming-Emperaire.

À partir de son crâne, des chercheurs de l’Université de Manchester, en Grande-Bretagne, sont parvenus à réaliser une reconstitution numérique de son visage, qui a inspiré une sculpture exposée au musée.

« Luzia est morte dans l’incendie », a déploré Katia Bogea présidente de l’Institut du Patrimoine artistique national (Iphan), citée par le quotidien Estado de S.Paulo.

Elle dénonce une « mort annoncée », pointant du doigt les fortes coupes budgétaires qui affectent la préservation du patrimoine brésilien.

Pour Paulo Knauss, ce manque de moyens est dû « à une crise institutionnelle, une crise de valeurs » qui touche le pays depuis plusieurs années.

« C’est un problème ancien, mais il faut arrêter de parler au passé, et penser à l’avenir, (…) pour inverser un processus qui nous fait honte face aux prochaines générations »,conclut-il.

ANTONIO SCORZA VIA GETTY IMAGESReconstitution de la tête de Luzia, la plus vieille brésilienne antique découverte.

Considéré comme le principal musée d’histoire naturelle d’Amérique Latine, le Musée national de Rio de Janeiro, qui a célébré son bicentenaire en juin, était notamment réputé pour la richesse de ses collections de paléontologie.

L’ancien palais impérial abritait le squelette d’un dinosaure trouvé dans le Minas Gerais ainsi que 26.000 fossiles d’autres espèces disparues, comme le tigre à dents de sabre.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Cet excrément de Viking fossilisé est le plus cher du monde !


39 000 dollars pour un excrément !! Bon, il est le plus vieux excrément de Viking trouvé jusqu’à maintenant. Je peux comprendre que l’étude des coprolithes peut donner des informations intéressantes, mais de là à être aussi cher, s’en est presque triste.
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Cet excrément de Viking fossilisé est le plus cher du monde !

 

Crédits : Wikipédia

par Yohan Demeure

Il peut parfois être simultanément question d’excrément et de science. Preuve en est l’existence de cet excrément fossilisé datant du IXe siècle découvert il y a plus de 40 ans et célèbre pour être le plus cher du monde !

Le fossile est connu sous le nom de Coprolithe de la Lloyds Bank, le terme “coprolithe” signifiant tout simplement excrément fossile. L’artefact porte également ce nom, car celui-ci a été retrouvé en 1972 par des hommes de chantier lors de travaux destinés à la construction d’une agence bancaire de la Lloyds TSB à York, une ville du nord-est de l’Angleterre.

Actuellement conservé au Jorvik Viking Centre de York, le Coprolithe de la Lloyds Bank a été daté de la période du Royaume viking d’York ayant existé entre 866 et 954 et bâti par des vikings originaires du Danemark. Il s’agit d’un des plus vieux excréments fossiles jamais retrouvés et du plus cher, estimé lors d’une expertise à 39.000 dollars. Ses mensurations sont également assez impressionnantes avec ses 20 cm de long pour 5 cm d’épaisseur.

Selon des analyses effectuées sur le spécimen, l’auteur de cet étron mangeait de la viande et du pain. L’intéressé devait également avoir des problèmes intestinaux et n’avait probablement pas fait la grosse commission depuis quelques jours. Dans une vidéo tournée par Channel 4, une des conservatrices du musée a estimé que si l’on parvenait un jour à extraire et analyser l’ADN de cet excrément, il serait possible de déterminer de quelle flore intestinale le Viking en question était doté.

En 2003, le quotidien britannique The Guardian annonçait une mauvaise nouvelle : à l’occasion d’une visite d’un groupe scolaire au Jorvik Viking Centre de York, l’excrément est tombé au sol et s’est fracturé en trois parties distinctes. Ainsi, une équipe du York’s Archaeological Resource Centre s’était lancée dans une opération de restauration, comme pour n’importe quelle autre pièce de musée.

Sources : Channel 4The Guardian

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Le plus vieux bébé serpent découvert dans de l’ambre


L’ambre permet de préserver des fossiles du passé pour les présenter aujourd’hui. Cette fois-ci, c’est un bébé serpent. Bien qu’il lui manque sa tête, il est très bien conserver après avoir été engloutie par cette substance collante il y a des centaines de millions d’années.
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Le plus vieux bébé serpent découvert dans de l’ambre

 

On distingue une sorte de ver vertébré de couleur un peu plus foncée dans une roche de couleur dorée.

Le fossile a été trouvé dans de l’ambre datant d’une centaine de millions d’années.   Photo : Ming Bai/ Académie chinoise de sciences

Un fossile dans de l’ambre. La découverte n’est pas sans rappeler le film Parc Jurassique et, pour les paléontologues qui l’ont faite, elle est toute aussi exceptionnelle que l’imagination démontrée dans le film.

Il s’agit d’un bébé serpent datant d’une centaine de millions d’années, ce qui en fait le plus vieux spécimen jamais découvert.

C’est spectaculaire d’avoir un bébé dans notre registre de fossiles parce que ceux-ci étaient très délicats, s’enthousiasme le professeur de biologie à l’Université de l’Alberta Michael Caldwell, qui a participé à l’étude du spécimen.

Le fossile est d’une longueur de 46 à 47 mm, soit moins grand qu’un pouce adulte. La tête n’est pas présente, mais le reste du corps est exceptionnellement bien préservé. Au scanner, les paléontologues ont pu observer le détail de chaque vertèbre.

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Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète


Je ne sais pas s’il y a eu d’autres victimes de la chaleur dans mon coin du monde, mais les derniers que j’avais lu était de 70 morts dus à la chaleur au Québec. Imaginez un peu ceux qui vivent dans des bidonvilles, ou rurale n’ayant pas toujours accès à l’électricité, font cuire avec les changements climatiques. Il faut penser aussi aux médicaments qui ne tolère pas non plus des chaleurs intenses, les pécheurs n’ayant ne pouvant suivre la ligne de froid font perdre beaucoup .. etc.
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Rester au frais : un défi de plus en plus important sur la planète

 

Des garçons indiens se baignent dans un lac.

Des petits Indiens se rafraîchissent lors d’une canicule à New Delhi en juin 2017. La température a monté à 45 degrés Celsius pendant cette période. Photo : AFP/Getty Images/MONEY SHARMA

Plus d’un milliard de personnes dans le monde sont menacées par le manque de climatisation et de réfrigération, selon un rapport dévoilé lundi. Elles en ont besoin pour se maintenir au frais ainsi que pour préserver leur nourriture et leurs médicaments, car le réchauffement climatique fait monter les températures.

RADIO-CANADA AVEC CBC NEWS

La demande accrue en électricité pour les réfrigérateurs, les ventilateurs et les autres appareils amplifiera les changements climatiques induits par l’être humain, à moins que les producteurs d’électricité ne passent des énergies fossiles à des énergies plus propres, montre le rapport de l’organisation sans but lucratif Sustainable Energy for All (SEforALL).

Environ 1,1 milliard de personnes en Asie, en Afrique et en Amérique latine, dont 470 millions dans les zones rurales et 630 millions dans des bidonvilles, sont à risque parmi les quelque 7,6 milliards d’humains sur Terre, note le rapport d’Énergie durable pour tous.

« Le rafraîchissement devient de plus en plus important avec le changement climatique », a déclaré à l’agence Reuters Rachel Kyte, chef du groupe et représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour l’énergie durable pour tous.

Des solutions simples qui peuvent aider

Selon une enquête menée dans 52 pays, les plus menacés sont l’Inde, la Chine, le Mozambique, le Soudan, le Nigeria, le Brésil, le Pakistan, l’Indonésie et le Bangladesh.

« Nous devons fournir un refroidissement de manière très efficace », a ajouté Mme Kyte.

Les entreprises pourraient développer de grands marchés, par exemple en produisant des climatiseurs économiques à haut rendement afin de les vendre aux classes moyennes en croissance dans les pays tropicaux.

Des solutions plus simples aideraient aussi, comme peindre des toits en blanc pour refléter la lumière du soleil ou redessiner les bâtiments pour permettre à la chaleur de s’en échapper.

38 000 décès de plus par an

L’Organisation mondiale de la santé affirme que le stress thermique lié au changement climatique causera probablement 38 000 morts de plus par an dans le monde entre 2030 et 2050.

Lors d’une vague de chaleur en mai dernier, plus de 60 personnes sont mortes à Karachi, au Pakistan, lorsque la chaleur a dépassé les 40 degrés Celsius.

Dans les régions reculées des pays tropicaux, de nombreuses personnes manquent d’électricité et les cliniques sont souvent incapables de stocker les vaccins ou les médicaments qui doivent être réfrigérés, selon le rapport. Dans les taudis des villes, l’approvisionnement en électricité est souvent intermittent.

De nombreux agriculteurs ou pêcheurs, quant à eux, n’ont pas accès à une « chaîne du froid » pour préserver et transporter les produits vers les marchés. Le poisson se gâte en quelques heures s’il est conservé à 30 degrés Celsius, mais reste frais pendant des jours lorsqu’il est refroidi.

La semaine dernière, une étude de l’Université de Birmingham en Grande-Bretagne a projeté que le nombre d’appareils de refroidissement pourrait quadrupler dans le monde d’ici 2050, passant à 14 milliards d’unités, ce qui entraînera une augmentation de la consommation d’énergie.

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Des fossiles de 3,5 milliards d’années, plus vieille trace de vie terrestre


Difficile de dire quand la vie est apparue avec certitude sur la terre. On aurait trouvé des vieux micro-organismes quand la terre n’avait presque que pas ou pas du tout de l’oxygène. Alors, il serait plus que probable que des micro-organismes existent ailleurs dans l’espace
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Des fossiles de 3,5 milliards d’années, plus vieille trace de vie terrestre

 

Les chercheurs des universités de Californie et du... (Photo AP)

Les chercheurs des universités de Californie et du Wisconsin ont identifié, grâce à une nouvelle technologie de spectrométrie de masse, les signatures chimiques de onze spécimens microbiens qui appartiennent à cinq espèces dont certaines étaient similaires à celles existant aujourd’hui.

Agence France-Presse

 

Des fossiles vieux de près de 3,5 milliards d’années découverts en Australie sont l’empreinte des plus anciens micro-organismes connus ayant vécu sur Terre, ont confirmé des scientifiques selon qui la vie est probablement apparue encore beaucoup plus tôt.

Pour ces chercheurs, les travaux publiés lundi dans la dernière édition des Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), laisse aussi penser que la vie pourrait être fréquente dans l’Univers, tout au moins sous forme de micro-organismes.

Les chercheurs des universités de Californie et du Wisconsin ont identifié, grâce à une nouvelle technologie de spectrométrie de masse, les signatures chimiques de onze spécimens microbiens qui appartiennent à cinq espèces dont certaines étaient similaires à celles existant aujourd’hui.

«C’est le premier lieu le plus ancien sur la planète où nous avons à la fois l’empreinte morphologique et chimique de la vie», explique John Valley, professeur de géochimie et de pétrologie à l’université du Wisconsin, le principal co-auteur de cette étude.

«Nous avons aussi découvert qu’il existait plusieurs types de métabolismes et différentes espèces avec des fonctions biologiques différentes: certaines produisaient du méthane, d’autres en consommaient ou utilisaient l’énergie solaire pour la photosynthèse», précise-t-il à l’AFP.

Le méthane devait former une partie importante de l’atmosphère de la toute jeune Terre fréquemment bombardée par des comètes, où l’oxygène était rare ou absent.

Certaines de ces bactéries, aujourd’hui éteintes, appartenaient aux archées, un groupe de micro-organismes unicellulaires procaryotes, des êtres vivants unicellulaires sans noyau.

D’autres étaient similaires aux espèces microbiennes encore trouvées aujourd’hui.

Cette étude laisse ainsi penser que certains des micro-organismes, décrits pour la première fois en 1993 dans la revue Science en fonction de leur morphologie cylindrique et filamenteuse, pourraient avoir vécu à un moment où il n’y avait pas encore d’oxygène sur la Terre.

«Pas l’aube de la vie»

L'un des filaments carbonés observés dans une lame mince de la roche de l'Apex Chert. S'agit-il bien d'un microfossile ? © J. William Schopf, UCLA

L’un des filaments carbonés observés dans une lame mince de la roche de l’Apex Chert. S’agit-il bien d’un microfossile ? © J. William Schopf, UCLA

«Ces organismes –de 0,01 millimètre de largeur– formaient une communauté de micro-organismes très bien développés qui ne constituaient probablement pas l’aube de la vie», é

Le fait que différents types de microbes étaient déjà présents il y a 3,5 milliards d’années «nous indique que la vie a dû commencer bien plus tôt sur la Terre, sans que personne ne sache quand, et confirme aussi qu’il n’est pas très difficile pour une forme de vie primitive d’évoluer vers des micro-organismes plus avancés», pointe William Schopf, professeur de paléobiologie à l’université de Californie, autre principal co-auteur de ces travaux.

Pour lui, cette étude, avec d’autres, indique que la vie pourrait être fréquente dans le cosmos.

Des études publiées en 2001 par l’équipe du professeur Valley suggéraient que l’existence d’océans d’eau liquide pourrait remonter à 4,3 milliards d’années, plus de 800 millions d’années avant les fossiles décrits dans ces derniers travaux et tout juste 250 millions d’année après la formation de la Terre.

«Nous ne disposons d’aucune preuve directe que la vie existait il y a 4,3 milliards d’années mais cela aurait très bien pu être le cas… et c’est quelque chose que nous voulons tous savoir», relève le professeur Valley.

Des études publiées en septembre dans la revue britannique Nature ont fait part de la découverte d’indices potentiels de vie remontant à 3,95 milliards d’années, les plus anciens à ce jour mais qui restent à être confirmés.

Ces fossiles ont été trouvés dans des grains de graphite, une forme de carbone. Ils étaient piégés dans d’anciennes roches sédimentaires au Canada.

http://www.lapresse.ca/

Quand Léonard de Vinci décodait les fossiles


Léonard de Vinci, en plus d’être peintre de grand talent, excellait dans d’autres domaines. Entre autres, il s’intéressait un peu aux fossiles. D’après un des croquis des fossiles marins, il viendrait changer une théorie sur les soins parentaux sur les oeufs des nouveaux nés. Ces soins auraient commencé 200 millions d’années plus tôt
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Quand Léonard de Vinci décodait les fossiles

 

 

Par Delphine Bossy, Futura

 

Un tableau de Léonard de Vinci, Salvator Mundi, s’est vendu aux enchères à un prix record de 382 millions euros le 15 novembre 2017. Mais Léonard de Vinci n’était pas que peintre, c’était aussi un inventeur de génie qui s’intéressait à différents domaines scientifiques. En travaillant brièvement sur des fossiles, il a même soulevé un grand mystère, comme nous l’évoquions dans Futura en 2012. Certains croquis du peintre sont les premières preuves d’observation de terriers hexagonaux fossilisés datant du Cambrien. Une théorie suggère qu’il s’agirait du plus ancien réseau de nids observé, mettant en lumière les premiers signes de soins parentaux.

Article de Delphine Bossy paru le 22 novembre 2012

Le soin parental est un signe de l’évolution. Les plus vieilles traces de comportement parental animal remontent à plus de 200 millions d’années. Défini pour la première fois en 1936, le soin parental caractérise l’ensemble des activités suivantes : l’édification du nid, l’incubation, les conduites alimentaires, la protection contre les prédateurs et l’apprentissage. S’il n’y a, à ce jour, aucune trace antérieure à 280 millions d’années, les paléontologues définissent souvent le Jurassique comme l’ère d’évolution des soins parentaux.

Léonard de Vinci pourrait bien avoir ébranlé cette hypothèse. Il y a 500 ans, l’artiste s’était sommairement intéressé aux fossiles. Une attention qui aura par inadvertance pointé un mystère encore non résolu. La coupable ? Une page manuscrite couverte de croquis de fossiles marins et, entre eux, un schéma de réseau hexagonal. Les paléontologues pensent que le dessin, première trace d’observation de ce type de fossile, représenterait un réseau de protection des œufs d’une espèce animale inconnue datant du début du Cambrien (soit de 542 millions d’années).

 

Le croquis du réseau hexagonal de Léonard de Vinci au milieu d'autres croquis de fossiles marins pourrait bien représenter le fossile du Paleodictyon, issu des sédiments marins du début du Cambrien. © Baucon, 2010

Le croquis du réseau hexagonal de Léonard de Vinci au milieu d’autres croquis de fossiles marins pourrait bien représenter le fossile du Paleodictyon, issu des sédiments marins du début du Cambrien. © Baucon, 2010

Les paléontologues supposent que le fossile appelé Paleodictyon est l’empreinte de terriers creusés par un animal dont l’identité est complètement inconnue. Vivant dans les sédiments du plancher océanique, l’animal n’a jamais été observé fossilisé. En effet, seuls certains exemples de terriers hexagonaux ont été retrouvés et datent du Cambrien. D’après le chercheur Mark McMenamin, cette géométrie pourrait montrer que les organismes ont commencé à s’occuper de leurs nouveau-nés des millions d’années plus tôt qu’on le pensait.

Les soins parentaux dès le début du Cambrien

Le chercheur base sa théorie sur des terriers fossiles trouvés dans l’État du Nevada aux États-Unis et au Mexique. Datés du début du Cambrien, c’est-à-dire la période où les organismes ont commencé à apparaître et à se diversifier, les fossiles ressemblent donc à des terriers hexagonaux d’une dizaine de micromètres de diamètre formant un essaim d’environ 2 cm. En regardant en détail la structure, Mark McMenamin a remarqué que l’essaim était entrecoupé de boulettes organiques de 250 à 500 micromètres, trop larges pour avoir été générées par l’espèce qui aurait aménagé ces hexagones. 

Le Paleodictyon est un réseau de terriers fossilisés provenant des sédiments du plancher des océans du début du Cambrien, voilà 542 millions d'années. D'après Mark McMenamin, ces terriers seraient des nids, ce qui signifierait que les soins parentaux des adultes sur leurs œufs et nouveau-nés auraient commencé 200 millions d'années plus tôt qu'on pensait. La pièce de monnaie de 24 mm (quarter dollar) donne la comparaison de taille. © Rona Peter & Seilacher Adolf, Wikipédia, DP

Le Paleodictyon est un réseau de terriers fossilisés provenant des sédiments du plancher des océans du début du Cambrien, voilà 542 millions d’années. D’après Mark McMenamin, ces terriers seraient des nids, ce qui signifierait que les soins parentaux des adultes sur leurs œufs et nouveau-nés auraient commencé 200 millions d’années plus tôt qu’on pensait. La pièce de monnaie de 24 mm (quarter dollar) donne la comparaison de taille. © Rona Peter & Seilacher Adolf, Wikipédia, DP

La théorie du chercheur est qu’une espèce adulte inconnue a déposé les boulettes pour former un essaim autour du nid de ses œufs.

« Les nouveau-nés se sont nourris de ces pelotes organiques décomposées par les bactéries. »

 Ainsi, malgré leur complexité, Mark McMenamin pense que les terriers sont créés par les nouveau-nés. L’idée est que le nouveau-né se nourrit, grossit et quitte le nid lorsqu’il n’y a plus de nourriture. Le chercheur a en effet remarqué que les nids au centre étaient plus petits qu’en périphérie de l’essaim. Ceci suggère que les terriers sont occupés assez brièvement, et que le juvénile se développe au fur et à mesure.

Toutefois, cette théorie ne fait pas l’unanimité.

« L’idée est certes spectaculaire mais McMenamin est connu pour de telles idées », déclare Gabriela Mangano, spécialiste canadienne des terriers du Cambrien.

Mark McMenamin devrait construire une image 3D des structures hexagonales pour déterminer si ces terriers sont réellement des nids : c’est l’avis de Duncan McIlroy.

« Je chercherais une structure faisant partie d’un grand réseau permanent créé par l’adulte », explique-t-il.

Ainsi, si les Paleodictyons pouvaient bien être des nids, ce qui serait une grande découverte, il sera difficile de le prouver sans trouver d’œufs fossilisés à l’intérieur. 

http://www.futura-sciences.com

Un cheval zébré peuplait autrefois l’Amérique du Nord


 

Il y a 17 millions d’années une espèces de cheval avec une robe bien différente de ce que l’on connait aujourd’hui parcouraient avec une autre espèce sans se reproduire en eux arpentaient presque tout l’Amérique du Nord. Sa particularité qu’il était zébré.
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Un cheval zébré peuplait autrefois l’Amérique du Nord

 

Représentation artistique de l'Haringtonhippus francisci.

Représentation artistique de l’Haringtonhippus francisci.   Photo : Jorge Blanco

Un genre de chevaux aujourd’hui éteint peuplait l’Amérique du Nord lors de la dernière période glaciaire, révèle un nouvel examen ADN d’ossements fossilisés découverts au Wyoming, au Nevada et au Yukon.

Un texte d’Alain Labelle

Avant ces travaux auxquels ont participé des équipes américaines et canadiennes, les chercheurs pensaient que ces chevaux à museau mince et à ossature légère étaient apparentés à l’âne sauvage asiatique ou à l’onagre, ou simplement à une espèce distincte du genre Equus, qui comprend les chevaux vivants, les ânes et les zèbres.

Ces nouveaux résultats publiés dans le journal eLife tendent à montrer que ces chevaux n’étaient pas étroitement liés à une espèce actuelle.

Les restes avaient été découverts dans des cavernes naturelles, des grottes et des champs aurifères.

Des crânes fossilisés d'Haringtonhippus francisci

Des crânes fossilisés d’Haringtonhippus francisci   Photo : Eric Scott

La nouvelle espèce identifiée a reçu le nom Haringtonhippus francisci.

Son nom lui a été donné en l’honneur du paléontologue Richard Harington du Musée canadien de la nature à Ottawa. Ce scientifique a consacré sa carrière à l’étude de la faune de la dernière période glaciaire. C’est lui qui a mis au jour les premiers fossiles de cette espèce au début des années 1970.

L’espèce aurait divergé du tronc principal de l’arbre généalogique du genre Equus il y a environ 5 millions d’années.

La grande distance sur le plan évolutif entre ces chevaux disparus et tous les chevaux actuels nous a surpris, mais elle nous a offert une rare occasion de nommer un nouveau genre de cheval. Beth Shapiro, Université de la Californie à Santa Cruz

L’Haringtonhippus francisci était une espèce très répandue. Elle peuplait une grande partie de l’Amérique du Nord, vivant aux côtés des populations d’Equus, sans jamais se reproduire avec elles. Dans le Nord canadien, Haringtonhippuss a survécu jusqu’à il y a environ 17 000 ans.

À la fin de la dernière période glaciaire, les deux groupes de chevaux ont disparu du continent, ainsi que d’autres grands animaux comme les mammouths laineux et les tigres à dents de sabre.

Bien qu’Equus ait survécu en Eurasie après la dernière période glaciaire, conduisant finalement à des chevaux domestiques, l’Haringtonhippus s’est retrouvé dans une impasse évolutive.

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