Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n’est "pas si naturel"


Une information qui mérite d’être lu pour ceux qui ont à coeur l’environnement. Jeter le reste d’un fruit comme une peau de banane ou un coeur de pomme dehors ne nous inquiète pas, car c’est biodégradable sauf que …. Un aliment aussi naturel, soit-il n’est pas nécessairement naturel dans l’environnement qu’il est jeté. Les animaux ne le mangent pas et cela prendra plus de temps à se décomposer. S’il y a des graines, il ne fera pas parti des espèces indigènes. Si nous jetons sur le bord des routes, nous habituons des animaux à venir se nourrir et sont plus à risque d’être victime d’accident souvent mortel.
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Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n’est « pas si naturel »


Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n'est "pas si naturel"Un écureuil grignote une peau de banane© AFP/Archives/KAREN BLEIER

Los Angeles (AFP)

Réfléchissez-y à deux fois la prochaine fois que vous jetterez votre peau de banane ou votre trognon de pomme pendant une promenade en forêt: ils ne sont « pas si naturels » qu’on le pense et peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement, préviennent les gardes d’un parc national américain.

« Ces aliments +naturels+ ne se décomposeront pas rapidement », avertissent sur leur page Facebook les gardes du parc national de Glacier, dans le Montana (nord-ouest des Etats-Unis), pour inciter les visiteurs à emporter tous leurs déchets avec eux.

« Si les animaux ne mangent pas ces déchets alimentaires, leur décomposition demandera bien plus longtemps que vous ne le pensez », jusqu’à « plusieurs années » pour certains fruits en fonction de l’environnement, soulignent les rangers de ce parc situé à la frontière canadienne, une « réserve de biosphère » inscrite au patrimoine de l’Unesco.

Une peau de banane est certes biodégradable mais le processus peut demander deux ans dans le parc de Glacier, tandis qu’il faudra tout de même huit semaines pour un trognon de pomme.

Un grand nombre de produits alimentaires que nous consommons ne sont en outre « pas si naturels » dès lors qu’ils ne sont pas originaires de l’endroit où ils sont jetés, ajoutent les gardes du parc dans leur billet destiné à « casser les idées reçues » dans ce domaine.

« Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture », et les graines de fruits et légumes pourraient donner des plantes qui ne sont pas autochtones.

Cette nourriture peut enfin mettre en danger les animaux de manière insoupçonnée

« Par exemple, si vous lancez le reste de votre pomme par la fenêtre de votre voiture, cela peut inciter les animaux sauvages à venir chercher leur nourriture le long des routes. Et plus ils passent de temps près des routes, plus ils courent le risque de se faire percuter par une voiture », insistent les rangers.

https://www.geo.fr/

Le Saviez-Vous ► Catacombes : Que font ces six millions de squelettes dans des tunnels sous la ville de Paris ?


Paris, surnommé  »Ville lumière ». Paris a quand même connu des sombres moments au cours de son histoire. Dans cette ville, il y a un tout un réseau de tunnels qui abrite 6 millions de squelettes. Il faut dire qu’à une époque Paris était en pleine expansion, les maladies aussi, ainsi que des morts. Le cimetière des Innocents était surpeuplé, des inondations remontaient des morts en décomposition. C’était une catastrophe en santé publique. Les tunnels sous terre étaient la solution idéale à l’époque.
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Catacombes : Que font ces six millions de squelettes dans des tunnels sous la ville de Paris ?


manque place cimetieres parisiens conduire a nouveaux depots

| Pierre Antoine

Jonathan Paiano

Presque tout le monde connaît Paris comme étant la “Ville lumière”, un centre mondial de l’art, de la mode, de la culture, et de l’amour, bien que certains événement récents soient venus ternir un peu cette image. Quoi qu’il en soit, il en est autrement sous la surface de la ville : un réseau de tunnels sombres et remplis d’ossements humains, ceux de 6 millions de Parisiens.

Paris est une ville qui a su profiter de l’essor industriel pour croître davantage, attirant de plus en plus de monde venu de l’extérieur de ses murs, mais elle souffrait alors de nombreux problèmes. Parmi ceux auxquels elle faisait face, comme de nombreuses autres villes dans la même situation de développement, il y avait les maladies. Et le nombre de morts augmentait presque exponentiellement en raison de la population toujours plus grandissante. Vers la fin du XVIIIe siècle, cette situation a finalement abouti à des cimetières surchargés.

L’un des plus grands cimetières parisiens des années 1700, les Innocents, était devenu un lieu où les odeurs fétides des corps en décomposition n’étaient plus supportables, le sol étant incapable de faire face à la demande provoquée par le surpeuplement de la ville.

L’odeur était si mauvaise que selon les écrits, les parfumeurs locaux avaient du mal à vendre leurs produits. En mai 1780, le cimetière était littéralement plein à craquer. Petite anecdote : un mur d’une cave d’une propriété bordant le cimetière s’est ouvert sous la pression des enterrements excessifs et des pluies de printemps, entraînant une inondation de corps à moitié décomposés et des maladies.

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Vue d’artiste du cimetière des Innocents en 1550, par Theodor Josef Hubert Hoffbauer. Crédits : Wikimedia Commons/Domaine public

En quelques mois, les autorités ont ordonné la fermeture des Innocents et des autres cimetières de la ville. Plus aucun corps ne pouvait alors être enterré dans la capitale. Avec la menace de la santé publique toujours imminente, la ville a également décidé de supprimer le contenu des cimetières actuels.

C’est là qu’un plan “efficace” a fait surface. Il faut savoir que jadis, la ville abritait un certain nombre de vieilles mines et carrières, ce qui était parfait pour un ossuaire souterrain servant à entreposer les morts. Entre 1787 et 1814 (en grande partie), des os ont été placés dans les profondeurs des mines. 

L’entrée a été construite juste à l’extérieur de la vieille porte de la ville, la bien nommée Barrière d’Enfer. Tandis que les squelettes étaient initialement entassés au hasard dans les carrières, ils ont finalement été placés de façon ordonnée et plus esthétique, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

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Crédits : Kelli Hayden/ Shutterstock

Parmi les 6 millions de restes squelettiques de l’ossuaire, l’on y trouve des dizaines de personnages de l’histoire française, y compris de nombreuses figures décapitées de la Révolution française, tels que Georges Danton et Maximilien de Robespierre, ainsi que de célèbres artistes tels que Charles Perrault, connu pour avoir écrit des contes de fées comme Le petit chaperon rouge, Cendrillon, et La belle au bois dormant.

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Le manque de place dans les cimetières parisiens pourrait à l’avenir conduire à de nouveaux dépôts d’ossements. Crédits : Pierre Antoine

Les catacombes de Paris se situent à 20 mètres sous les rues, et environ 1.5 kilomètre de l’ossuaire peut toujours être visité. Depuis 1955, il est illégal de s’aventurer dans des galeries interdites, mais il est connu que les amateurs de sensations fortes se plongent plus profondément dans le labyrinthe par des entrées cachées.

https://trustmyscience.com/

L’ac­teur Luke Perry a été enterré dans un costume écolo­gique en cham­pi­gnon


Personnellement, si vraiment, c’est moins polluant qu’un enterrement conventionnel, sans tombe ni embaumement, je trouve l’idée intéressante
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L’ac­teur Luke Perry a été enterré dans un costume écolo­gique en cham­pi­gnon

par  Mathilda Caron

Selon ses dernières volon­tés, feu l’ac­teur de Beverly Hills Luke Perry, décédé à 52 ans suite à un acci­dent vascu­laire céré­bral, a été enterré dans un costume biodé­gra­dable en cham­pi­gnon, rappor­tait BBC News le 5 mai.

Sophie Perry, sa fille, a annoncé cette nouvelle surpre­nante via un post Insta­gram dans lequel elle explique comment l’idée leur est venue et pourquoi c’est un exemple à suivre.

 « Il s’agit essen­tiel­le­ment d’une forme d’en­ter­re­ment respec­tueuse de l’en­vi­ron­ne­ment », explique-t-elle.

Le costume en cham­pi­gnon éco-friendly à 1 500 dollars n’a cepen­dant pas fait l’una­ni­mité : des inter­nautes ont répondu à la fille de l’ac­teur qu’ils trou­vaient cela « ridi­cule » et « dégoû­tant »…

Crédits : Coeio

Ce concept a été déve­loppé par Jae Rhim Lee, le fonda­teur de la start-up Coeio, une entre­prise de sépul­tures vertes basée en Cali­for­nie. Il affirme avoir trouvé un moyen de réduire les polluants toxiques du corps comme le mercure, souvent reje­tés lors de la décom­po­si­tion. Ces costumes sont égale­ment dispo­nibles pour les animaux de compa­gnie.

Source : BBC News

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Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’État de Washington


Personnellement, être enterré dans le but de décomposer plus vite de façon écologique me plait, sans crémation et sans tombe. Cependant, je n’aime pas l’idée de déplacer après être réduit en compost. Peut-être enterré à l’endroit ou on peut faire pousser des arbres ..
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Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’État de Washington

 

 

Aussi appelé humusation, ce procédé consiste à couvrir un corps de paille ou de copeaux de bois pour en accélérer la décomposition.

Le compost humain pourrait bientôt être légalisé dans l’État de Washington. Une loi autorisant ce procédé a été votée par l’organe législatif et il ne manque plus que la signature du gouverneur démocrate Jay Inslee pour que le texte entre en vigueur.

Le « compost humain », aussi appelé humusation, est un procédé qui consiste à couvrir un corps de paille ou de copeaux de bois pour en accélérer la décomposition. Selon Katrina Spade, la fondatrice d’une entreprise de compostage humain aux États-Unis, il ne faut que 3 à 7 semaines pour que le corps se décompose en compost.

Un corps pourrait donc permettre de produire en moyenne un mètre cube de compost et, si le texte entre en vigueur, les membres de la famille du défunt pourrait le conserver pour, par exemple, planter un arbre sur une propriété privée.

Selon les défenseurs de cette méthode, elle présente plusieurs avantages. D’abord, elle émet moins de CO2 dans l’atmosphère que la crémation. Par ailleurs, elle nécessite moins de surface de terre que l’enterrement et ne pollue pas les nappes phréatiques.

Ces considérations écologiques devraient beaucoup plaire au gouverneur Jay Inslee puisqu’il est candidat à la primaire démocrate pour la présidence américaine pour « combattre le changement climatique ». S’il signe cette loi dans les jours qui viennent, elle devrait entrer en vigueur en mai 2020 et l’État de Washington serait le premier au monde a légaliser cette pratique.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca//

Sera-t-il plus facile de commettre un crime sur Mars?


Commettre un meurtre sur Mars est-il plus facile étant donné l’atmosphère et l’environnement est très différent. C’est une question qu’il faut penser si jamais, une colonie serait établi sur la planète rouge. Les indices seront peut-être plus faciles a trouver surtout si déjà le Big Brother fait partie de la communauté.
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Sera-t-il plus facile de commettre un crime sur Mars?

 

Mars Attack  | D Mitriy via Wikimedia CC License by

Mars Attack | D Mitriy via Wikimedia CC License by

Repéré par Nina Pareja

Repéré sur The Atlantic

Un journaliste de The Atlantic s’est très sérieusement posé la question.

 

Imaginons, dans quelques dizaines ou centaines d’années, que l’humanité colonise Mars. Il est probable qu’elle emporte avec elle ses tendances auto-destructrices. Comment sera alors gérée la criminalité? Un journaliste de The Atlantic, Geoff Manaugh, a tenté de répondre, tout à fait sérieusement, à cette question.

Christyann Darwent, archéologue californienne de l’université de Davis, travaille sur l’Arctique canadien, utilisé comme centre d’entraînement pour les astronautes en mission sur Mars. Si son expertise reste pour le moment terrestre, assure-t-elle à The Atlantic, elle peut tout de même apporter quelques réponses à propos de la planète rouge. Si un corps est laissé sur le sol de l’Arctique, sa partie exposée au vent et au froid se détériore de manière accélérée, rendant une identification plus complexe. En revanche, la partie ancrée dans le sol glacé peut, elle, être préservée. Ötzi, «l’homme des glaces» découvert en 1991, avait été assassiné 5.300 ans auparavant, mais son corps avait pourtant été retrouvé presque intact. Mars, dont les températures en surface sont en moyenne de -65°C pourrait donc fournir un sol plus ou moins adéquat aux crimes.

Climat sec, air gelé et exposition au soleil… Sur Mars l’ADN évolue différemment, compliquant l’analyse d’une scène de crime. Un coup de couteau ne produit pas non plus les mêmes éclaboussures de sang à cause de la plus faible gravité, et la datation au carbone pourrait bien être complexifiée, nous apprend Darwent, à cause de l’atmosphère de la planète.

L’environnement même de Mars est davantage mortel, suggérant pour Darwent, qu’un potentiel criminel pourrait bien s’en servir pour masquer ses crimes. Un empoisonnement pourrait passer pour une exposition à différents produits chimiques, le joint d’une combinaison spatiale pourrait être facilement saboté, une bouteille d’oxygène rendue volontairement défectueuse. Déguiser un crime paraît tout de suite plus simple.

Les lois de l’espace

Reste à savoir qui enquêterait sur d’éventuels crimes. Pour le moment, il n’y a pas encore de lois dans l’espace, ce qui suggère, pour Geoff Manaugh, que les Marshals américains pourraient jouer un rôle interplanétaire, en faisant appliquer les lois internationales.

Elsbeth Magilton, directrice exécutive du programme de droit de l’espace, informatique et télécommunications à l’école de droit de l’université du Nebraska, ajoute que «techniquement, votre juridiction vous suit. D’où êtes-vous le citoyen? Ce sont ces lois que vous emportez avec vous».

Dans l’espace, les lois pourraient aussi être adaptées à l’avance pour s’appliquer à une mission ou à certaines personnes selon leur nationalité. Veiller au bon respect de la loi pourrait aussi être une tâche confiée à un organisme extérieur pour éviter l’imbroglio en cas de meurtre de proportions internationales.

David Paige, un planétologue californien, membre d’une équipe de la Nasa qui travaille sur un système de radar pour explorer la surface martienne, se veut rassurant: les crimes seraient difficiles à commettre:

«Il y aura tellement de surveillance des gens de différentes façons», chaque ouverture de porte sera enregistrée et datée, chaque personne sera en permanence localisée et les signes vitaux des habitantes et habitants devraient être enregistrés en continu par des capteurs dans les vêtements.

«Si tout est plus ou moins confiné, je suppose qu’un enquêteur aura la vie facile en comparaison des enquêtes sur Terre.»

Pour Paige, le peuple envoyé sur Mars, sélectionné et choisi ne devrait tout simplement pas poser de problème. Pour Geoff Manaugh, cela ne constitue aucune garantie, puisqu’il n’existe aucun moyen de prédire l’état psychologique des descendantes et descendants des colons martiens.

Se préparer à se battre dans l’espace, Josh Gold, maître d’arts martiaux l’envisage déjà, et développe même le premier art martial de l’espace au monde qui prend en compte la différence de gravité.

http://www.slate.fr/

Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?


Quand on ne souffre pas d’allergie, ce n’est pas une question qu’on se pose si le compost peut provoquer des réactions allergiques alimentaires. Il semble que grâce à la décomposition les risques sont presque nuls. Cependant manipuler du compost pour son jardin, il est probablement mieux d’agir avec prudence
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Allergies alimentaires : le compost pose-t-il un risque?

 

Un homme tient du compost dans ses mains.

Les plantes n’absorbent pas les allergènes pendant leur croissance. Photo : iStock

Rassurez-vous, les légumes et les fruits qui poussent dans un compost à base de crevettes, d’arachides ou d’œufs ne mettent pas en danger les personnes qui vivent avec des allergies alimentaires. Celles-ci doivent cependant faire preuve de prudence si elles manipulent la matière organique.

Un texte de Daniel Blanchette Pelletier

Les plantes ont besoin d’un sol riche en azote, en phosphore et en potassium pour assurer leur croissance. Combiné à l’engrais, le compost leur procure tous les éléments dont elles ont besoin.

Les matières organiques que l’on retrouve dans le compost sont aussi nombreuses que diversifiées. Elles comprennent parfois des crevettes, des œufs et même des arachides. Le compost de crevettes, par exemple, est riche en azote. Celui à base d’œuf apporte du calcium à la plante et tempère l’acidité du sol.

Ces aliments, potentiellement mortels pour les personnes vivant avec des allergies, présentent toutefois très peu de risque en se retrouvant dans le compost.

« Les risques qu’il y ait des teneurs suffisantes pour déclencher une allergie sont somme toute relativement faibles », souligne la chef des projets scientifiques à la Fondation David Suzuki, Louise Hénault-Ethier.

Les réactions allergiques sont causées par une protéine à l’intérieur d’un aliment. Aucune étude scientifique ne porte spécifiquement sur la survie des protéines allergènes à l’intérieur des composts. On sait toutefois que le processus décompose les protéines.

« Le compostage brise les longues chaînes composées de carbone et d’une série d’acides aminés d’une protéine en plus petits morceaux, explique Louise Hénault-Ethier. Ces petites molécules élémentaires, comme le CO2, le H2O et le NH4, sont les différents nutriments de base dont se nourrissent les plantes. »

« Si la décomposition est complète, et on sait que les protéines se dégradent assez rapidement dans le processus de décomposition, il y a très peu de risque qu’une protéine allergène ait persisté, ou à tout le moins sa concentration va être beaucoup moindre », poursuit-elle.

Le compostage, c’est tellement un milieu hostile que très peu de choses y survivent. Louise Hénault-Ethier, biologiste

La biologiste spécialisée en compostage estime que le risque de passage de l’allergène à l’intérieur de l’aliment est d’autant plus faible que les plantes n’ont pas l’habitude d’absorber des protéines, mais plutôt les nutriments une fois décomposés.

À cela s’ajoute le mélange du compost au sol, un « très gros facteur de dilution », estime-t-elle.

Le compost industriel est encore moins risqué que le domestique, ajoute à son tour l’agronome spécialisé en science du sol Maxime Paré.

« La dégradation va être d’autant plus importante dans un compost industriel, fait par les municipalités et les entreprises, parce que dans un processus de maturation industrielle, la température du compost est grandement supérieure à un compost domestique », indique-t-il.

Le risque de la manipulation

 

Manipuler le compost comporte cependant sa part de risque pour les personnes allergiques. Il leur est d’ailleurs suggéré de porter gants et masque en jardinant pour éviter qu’un allergène puisse pénétrer la peau par une plaie ou soit inhalé.

« Le risque, c’est le contact avec le compost qui comporte l’allergène auquel la personne est sensibilisée, mais pas l’aliment en soi. Il est donc recommandé d’utiliser un autre type de compost, sans l’allergène, pour éviter ce risque », estime Catherine Laprise, de la Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l’allergie.

Elle rappelle également qu’il faut bien laver les aliments pour s’assurer qu’il ne s’y trouve pas de trace de compost.

« Choisir des légumes ayant une pelure minimise considérablement les risques », résume la chercheure.

Gare aux terrains contaminés!

Les plantes sont connues pour leur capacité à décontaminer les sols en absorbant les polluants qui s’y trouvent.

« Il ne faut pas faire exprès de faire pousser des légumes dans un sol contaminé, mais même avec une faible teneur en contaminants, ce ne sont pas toutes les plantes qui vont nécessairement les absorber », précise Louise Hénault-Ethier.

Certaines plantes hyperaccumulatrices stockent les métaux dans leurs tissus ou leurs graines, comme le tournesol et la moutarde, mais elles demeurent somme toute assez rares, assure la biologiste.

« Le risque de contamination est relativement faible », ajoute-t-elle.

Encore une fois, bien rincer les légumes et les fruits devrait suffire à écarter ce risque.

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Un énorme monstre marin « poilu » retrouvé sur une plage aux Philippines


La mer a rejeté un animal en décomposition qui donnait un air monstrueux à la bête. Elle semblait avoir une longue chevelure blanche. Cet animal marin est une baleine, mais sans savoir de quelle espèce, elle appartenait.
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Un énorme monstre marin « poilu » retrouvé sur une plage aux Philippines

 

Crédits : ViralPress

par  Nicolas Prouillac

 

Le 11 mai au matin, une énorme créature marine a surgi des profondeurs de la mer de Chine pour s’échouer sur une plage du Mindoro oriental, une province des Philippines.

Sur les images tournées par les habitants de l’île, fascinés par ce spectacle aussi rare qu’épouvantable, on peut voir le monstre étalé sur le sable, couvert de ce qui ressemble à de longs cheveux blancs.

 

Il s’agirait selon les autorités locales, dont les propos ont été rapportés par The Independent, du cadavre d’une énorme baleine dont l’espèce n’a pas encore été identifiée. Et l’épaisse « chevelure » qui la recouvre pourrait être en réalité des fibres musculaires en décomposition. La carcasse mesure six mètres de long et dégage une odeur pestilentielle.

Ce n’est pas la première fois qu’un événement troublant de la sorte se produit dans cette région du monde. En février 2017, c’était en Indonésie que les habitants de l’île de Seram découvrait le cadavre terrorisant d’une créature non-identifiée… qui s’est révélée être une baleine là aussi. Mais sans poils.

Sources : The Independent/National Geographic

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Bienvenue à Gonda, la ville la plus sale d’Inde


Rester dans la ville la plus sale en Inde, ce n’est pas quelque chose qu’on cri sur les toits. La nourriture, des excréments, plastique en tout genre, des animaux en composition, on peut imaginer l’odeur. Le ramassement des déchets n’est pas fonctionnel, quoiqu’on promette des camions en fonction bientôt, ils ont intérêt si ce n’est que pour quitter ce titre de ville sale
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Bienvenue à Gonda, la ville la plus sale d’Inde

 

© afp.

Source: AFP

Des mouches tourbillonnent autour d’étrons, les égouts sont bouchés par les ordures et l’air empeste: vous êtes à Awas Vikas, l’un des quartiers les plus chics de Gonda, labellisée « ville la plus sale d’Inde ».

© afp

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© afp.

Même dans les zones les plus aisées de cette ville de l’État pauvre d’Uttar Pradesh (nord), le ramassage d’ordures est une denrée rare. Les déchets polluent jusqu’aux espaces verts et tapent sur les nerfs de ses habitants.

« La crasse et la puanteur nous ont rendus célèbres à travers tout le pays », se désole Durgesh Mishra, un résident.

D’un geste du bras, il désigne une ornière sur la route remplie d’eau sale où prolifèrent des moustiques. Située à une centaine de kilomètres de la capitale régionale Lucknow, Gonda était une escale anonyme pour les voyageurs se rendant au Népal tout proche ou visitant les temples de la région.

Mais l’infamie est arrivée en mai avec la publication d’une étude du gouvernement indien sur la propreté de 434 villes. Gonda a terminé dernière. Si ce dépotoir à ciel ouvert fait le bonheur des vaches errantes, elle est un cauchemar quotidien pour les piétons et les voitures, contraints de slalomer entre les bouteilles en plastique, les emballages de nourriture et les déjections animales.

« C’est vraiment une situation pathétique », déclare Durgesh Mishra. « Vous n’imaginez pas comment nous vivons ici… » 

Animaux en décomposition 

La plupart des habitants espèrent que l’étiquette honteuse de « ville la plus sale » obligera les décideurs locaux à agir et enrayera l’apathie civique et la corruption, jugées responsables de la situation.

« Les problèmes de main-d’oeuvre et d’infrastructures auxquels nous sommes confrontés sont le résultat d’une décennie de développement urbain sans planification », explique Rajiv Rastogi, un commerçant et figure de la scène politique locale.

À Gonda, les signes de dysfonctionnement sont partout. Des maisons abandonnées tombent en ruines. Des parcs et des puits sont devenus des décharges. Ceux qui en ont les moyens payent des ouvriers pour qu’ils déblaient les poubelles devant chez eux – même si ce n’est que pour aller s’en débarrasser dans une autre partie de la ville. Au sein de la ville la plus sale d’Inde, le quartier de Kanshiram est réputé en être le plus insalubre.

« Nous vivons en mauvaise santé. Des maladies comme le choléra sont un problème de la vie quotidienne », raconte à l’AFP l’habitante Sushila Tewari, en repoussant une nuée de mouches et de moustiques. « Parfois, on ne voit pas l’ombre d’un employé de la municipalité pendant des jours. Quand des animaux errants meurent et restent à pourrir ici, nous devons nous-mêmes les couvrir de terre. »

Responsabilité citoyenne 

Parlementaire de l’assemblée régionale élu dans cette circonscription, Kirti Vardhan Singh dit être « bombardé » de messages et d’appels depuis la publication du rapport. « C’était très, très embarrassant », confesse-t-il à l’AFP.

« J’ai expliqué à autant de gens que je pouvais qu’en tant que parlementaire, je n’ai pas ni droit de regard ni autorité sur les questions municipales – la mauvaise gestion, l’inaction et la corruption de la dernière décennie. »

Le bonnet d’âne reçu par sa ville n’est pas tant dû, d’après lui, à sa saleté qu’au manque de communication entre l’équipe de chercheurs qui a réalisé l’étude et les responsables locaux. Pour cet élu, le cas de Gonda est représentatif des petites villes d’Inde qui connaissent une importante croissance urbaine sans que celle-ci soit encadrée.

J.B Singh, responsable administratif du district, reconnaît les manquements de Gonda mais assure que les autorités prennent les choses en main. Des camions poubelles et des poubelles sont en train d’être achetés, annonce-t-il.

« Nous travaillons au changement et les habitants le verront au cours des deux prochains mois », assure-t-il.

Quelle que soit l’indigence des autorités, la responsabilité des citoyens, qui jettent leurs détritus sur la voie publique, est pointée du doigt. Le problème de la saleté en Inde est l’un des axes phare du mandat du Premier ministre Narendra Modi, qui présente la propreté comme un devoir national. Peu après son arrivée au pouvoir en 2014, le nationaliste hindou a lancé une grande campagne, « Inde Propre », destinée à nettoyer cette nation de 1,3 milliard d’habitants d’ici à 2019, date du 150e anniversaire de la naissance de Gandhi.

http://www.7sur7.be/

1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles


Un exemple de cruauté animale : entassement de plusieurs animaux exotique, allant de serpent, poissons, caméléon, perroquets et autres dans un entrepôt industriel. Même si l’endroit est peu fréquenté comment 2 000 animaux ont pu rester dans ses conditions sans que cela n’alerte au moins une personne ? C’est l’odeur des 1 000 animaux morts qui a fini par avoir capté l’attention d’un inspecteur
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1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles

 

© ap.

Près de 2.000 animaux, dont 1.000 étaient morts, ont été trouvés vendredi dans un local commercial en banlieue de Los Angeles, d’après l’association Inland Valley Humane Society & SPCA.

© ap.

© ap.

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« Près de 2.000 poulets, perruches, perroquets, et autres animaux exotiques ont été secourus dans un entrepôt industriel » où ont également été découverts « des dizaines de poissons exotiques », d’après ce communiqué.

La police de Montclair, ville de la grande banlieue de Los Angeles, est intervenue à la suite d’une inspection pour violations du code des bâtiments industriels.

Les inspecteurs ont « entendu des bruits d’animaux et ont ensuite senti l’odeur de décomposition », a expliqué à l’AFP John Minook, porte-parole de la police de Montclair.

« Conditions effrayantes »

Les agents ont alors trouvé les animaux « dans des conditions effrayantes », sans nourriture ni eau, écrit Inland Valley Humane Society dans son communiqué.

« C’est ce que j’ai vu de pire au cours de mes neuf ans avec l’association », a affirmé à la chaîne ABC Silvia Lemos, une membre de Inland Valley Humane Society.

« Il y avait des cages avec des animaux morts, pas de ventilation, des animaux qui vivaient dans des fèces et des cadavres d’animaux, il y avait des poussins, des rats, un caméléon, des serpents… », a indiqué M. Minook. « L’odeur était atroce à cause des fèces, de la décomposition et de la chaleur », a-t-il ajouté.

Un blanc d’une cinquantaine d’années jugé pour cruauté

Le propriétaire des animaux, décrit par le sergent Minook comme « blanc et qui semble âgé d’une cinquantaine d’années », avait été arrêté plus tôt cette semaine pour des accusations sans lien avec cette affaire.

Il va maintenant faire l’objet de « plusieurs chefs d’accusation d’ordre pénal pour cruauté envers des animaux », conclut l’association. « Il semble qu’il ait souffert de troubles mentaux », et il n’y a pas de signe qu’il ait fait de la contrebande « ou vendu quoique ce soit ».

Les autorités ne savent pas comment il a pu accumuler tant d’animaux sans attirer l’attention plus tôt. Mais M. Minook souligne que l’entrepôt se situait dans un complexe industriel où il y avait peu de passage.

http://www.7sur7.be

Même morts, les humains affectent l’environnement


C’est normal de mettre des morts dans un cimetière, le problème, c’est que la quantité de corps et des composés chimiques s autre que le non-naturel pourrait causer un problème un jour ou l’autre. Personnellement, j’aimerais une boite biodégradable sans embaument.
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Même morts, les humains affectent l’environnement

 

CIMETIERE

Dans l’au-delà, les humains continuent à imprimer leur marque sur la nature, soulignent des chercheurs, qui ont mis en garde, mercredi dans une réunion scientifique à Vienne, contre l’impact sur les sols des corps en décomposition.

Que les défunts soient inhumés ou incinérés, ils laissent du fer, du zinc, du soufre, du calcium ou du phosphore dans un sol qui, plus tard, accueillera peut-être des cultures, une forêt ou un parc. Autant de nutriments importants, mais qui se trouvent concentrés autour des cimetières et des lieux accueillant des cendres.

Inversement, les corps peuvent aussi contenir des produits nocifs – le mercure des soins dentaires, par exemple.

« Ces traces persistent longtemps, des siècles voire des millénaires, » explique Ladislav Smejda, de l’Université tchèque des Sciences de la vie à Prague, qui a présenté ces recherches peu communes à Vienne à la réunion de l’Union européenne des géosciences.

Leur impact va aussi s’accroître avec la croissance démographique mondiale.

« La manière dont nous gérons nos morts aujourd’hui affectera notre environnement pour très très longtemps », a prévenu le chercheur. « Ce n’est peut-être pas encore un problème, mais avec la croissance de la population, cela pourrait devenir un sujet pressant. »

Lui et son équipe ont utilisé des spectroscopes à rayons X pour analyser les composés chimiques de sols de cimetières et de jardins du souvenir conçus pour accueillir les cendres. Utilisant des carcasses d’animaux, ils ont aussi mesuré l’impact de la décomposition à l’air libre.

Dans ces trois cas, les sols contenaient des concentrations chimiques « significativement » supérieures à leurs environs, selon le chercheur.

Ces concentrations peuvent être considérées comme « quelque chose de +non naturel+. C’est un impact humain, nous changeons des niveaux naturels », a-t-il dit à l’AFP.

Mais « pouvons-nous trouver une idée qui nous permettrait de répartir ces éléments à travers de plus grands espaces? », s’interroge-t-il.

« Il y a sans doute du potentiel pour inventer de nouveaux modes d’inhumation ou des traitements plus écologiques », ajoute-t-il, concédant que le sujet puisse être quelque peu « tabou ». « C’est un sujet très complexe, nous sommes juste au début du débat », juge-t-il.

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