1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles


Un exemple de cruauté animale : entassement de plusieurs animaux exotique, allant de serpent, poissons, caméléon, perroquets et autres dans un entrepôt industriel. Même si l’endroit est peu fréquenté comment 2 000 animaux ont pu rester dans ses conditions sans que cela n’alerte au moins une personne ? C’est l’odeur des 1 000 animaux morts qui a fini par avoir capté l’attention d’un inspecteur
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1.000 animaux morts trouvés dans un local commercial près de Los Angeles

 

© ap.

Près de 2.000 animaux, dont 1.000 étaient morts, ont été trouvés vendredi dans un local commercial en banlieue de Los Angeles, d’après l’association Inland Valley Humane Society & SPCA.

© ap.

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« Près de 2.000 poulets, perruches, perroquets, et autres animaux exotiques ont été secourus dans un entrepôt industriel » où ont également été découverts « des dizaines de poissons exotiques », d’après ce communiqué.

La police de Montclair, ville de la grande banlieue de Los Angeles, est intervenue à la suite d’une inspection pour violations du code des bâtiments industriels.

Les inspecteurs ont « entendu des bruits d’animaux et ont ensuite senti l’odeur de décomposition », a expliqué à l’AFP John Minook, porte-parole de la police de Montclair.

« Conditions effrayantes »

Les agents ont alors trouvé les animaux « dans des conditions effrayantes », sans nourriture ni eau, écrit Inland Valley Humane Society dans son communiqué.

« C’est ce que j’ai vu de pire au cours de mes neuf ans avec l’association », a affirmé à la chaîne ABC Silvia Lemos, une membre de Inland Valley Humane Society.

« Il y avait des cages avec des animaux morts, pas de ventilation, des animaux qui vivaient dans des fèces et des cadavres d’animaux, il y avait des poussins, des rats, un caméléon, des serpents… », a indiqué M. Minook. « L’odeur était atroce à cause des fèces, de la décomposition et de la chaleur », a-t-il ajouté.

Un blanc d’une cinquantaine d’années jugé pour cruauté

Le propriétaire des animaux, décrit par le sergent Minook comme « blanc et qui semble âgé d’une cinquantaine d’années », avait été arrêté plus tôt cette semaine pour des accusations sans lien avec cette affaire.

Il va maintenant faire l’objet de « plusieurs chefs d’accusation d’ordre pénal pour cruauté envers des animaux », conclut l’association. « Il semble qu’il ait souffert de troubles mentaux », et il n’y a pas de signe qu’il ait fait de la contrebande « ou vendu quoique ce soit ».

Les autorités ne savent pas comment il a pu accumuler tant d’animaux sans attirer l’attention plus tôt. Mais M. Minook souligne que l’entrepôt se situait dans un complexe industriel où il y avait peu de passage.

http://www.7sur7.be

Votre aquarium est un désastre écologique


J’adore les aquariums, mais savoir que les poissons exotiques viennent de la mer et non d’élevage comme les poissons d’eau douce, refroidi un peu l’attirance pour ces prisons de verre.
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Votre aquarium est un désastre écologique

 

Poisson rouge | Kai Schreiber via Flickr CC License by

Poisson rouge | Kai Schreiber via Flickr CC License by

Repéré par Annabelle Georgen

Les poissons ne vous disent pas merci.

Il y a ceux «dont le plaisir ultime consiste, assis sur le canapé, à contempler [leur] réservoir d’eau de mer en débouchant une bouteille de vin et en écoutant Les Quatre Saisons de Vivaldi». Ceux qui se passionnent pour la technologie de pointe avec laquelle est équipé leur aquarium, ou encore ceux qui «se réjouissent d’avoir le contrôle sur leur prétendu océan miniature».

Si le journaliste Bernd Brunner se moque ainsi des propriétaires d’aquariums, c’est qu’il est urgent, selon lui, d’abandonner ce hobby qui, sous couvert de célébrer la diversité du monde marin, contribue à sa destruction, comme il l’explique dans l’hebdomadaire Die Zeit.

Pour remplir les aquariums des millions d’amateurs de faune marine que compte la planète, 500 à 600 millions de poissons d’agrément sont pêchés chaque année dans les rivières et les océans du globe, selon l’organisation de recherche environnementale Worldwatch Institute. Rien qu’en Allemagne, 80 millions de poissons nagent aujourd’hui dans un bocal.

Hécatombe

Les collectionneurs de poissons d’eau de mer vivants sont ceux qui causent le plus de dégâts, précise le journaliste:

«Contrairement aux poissons d’eau douce, qui proviennent souvent d’élevages, la plupart des poissons de mer sont issus de zones maritimes dans lesquelles se trouvent des récifs de corail très menacés.»

Ces poissons exotiques sont majoritairement capturés dans les eaux des Philippines, d’Indonésie ou encore d’Australie. Bien que ces poissons représentent une part infime des poissons que l’on trouve dans les aquariums, eu égard aux contraintes techniques et au coût que représente l’entretien d’un aquarium rempli d’eau salée, leur pêche est une hécatombe:

«De nombreux animaux meurent avant d’arriver dans le commerce, entre autres parce que dans certains pays la pêche au poison est encore une réalité. Les conditions de transport sont également insuffisantes. De nombreux poissons meurent à cause du manque de nourriture et du stress.»

Selon le site du mouvement d’alterconsommation Slow Food, cette technique de pêche consiste à répandre du poison dans les zones de pêche, comme du cyanure par exemple:

«La pêche au cyanure par exemple s’étend des récifs décimés et dévastés des Philippines –où on estime que 65 tonnes de cyanure sont déversées chaque année– à des récifs isolés à l’Est de l’Indonésie et d’autres pays de l’ouest du Pacifique.»

Relique kitsch

Les poissons d’eau douce, eux, proviennent majoritairement d’élevages de masse d’Asie du sud-est, ce qui selon Die Zeit ne représente donc pas une alternative satisfaisante d’un point de vue écologique.

Évoquant les débuts de l’aquarium, qui aurait été inventé au XIXe siècle par la naturaliste française Jeanne Villepreux-Power, une des pionnières de la biologie marine, pour observer les spécimens qu’elle étudiait, Die Zeit déplore que ces bocaux soient aujourd’hui «des reliques kitsch du passé, qui nous montrent des animaux emprisonnés dans un environnement factice.» Et appelle donc les propriétaires à se montrer responsables. En d’autres termes: à regarder des documentaires sur le monde marin sur leur écran plat plutôt que de loucher sur de pauvres poissons arrachés à leur biotope tournant mornement autour d’une épave de bateau pirate miniature.

http://www.slate.fr/

Un poisson qui a l’oeil : il reconnaît les visages


Les poissons sont plus intelligents que l’on croit, les chercheurs ont choisi des poissons-archers qui ont une très bonne acuité visuelle pour leurs tests. Ils ont réussi a reconnaitre des visages à 80 %
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Un poisson qui a l’oeil : il reconnaît les visages

 

Pas si bête: un poisson exotique a démontré son talent pour reconnaître les visages, en dépit de son petit cerveau, une première, ont annoncé des chercheurs.

L’auteur de cet exploit ? Le Toxotes chatareus ou poisson-archer, déjà réputé pour les jets d’eau puissants qu’il crache sur ses proies hors de l’eau.

« C’est la première fois que l’on démontre la capacité d’un poisson à reconnaître des visages humains », souligne l’Université d’Oxford, qui a participé à l’étude publiée mardi dans la revue Scientific Reports (Nature).

De quoi regarder d’un autre oeil ce poisson tropical au corps rayé de bandes noires que l’on peut élever en aquarium.

« Je pense que le grand public serait étonné de savoir combien ces poissons sont intelligents », a déclaré à l’AFP Caitlin Newport, du département de zoologie de cette université.

« Etre capable de faire la distinction entre un grand nombre de visages est une tâche étonnamment difficile », ajoute-t-elle.

De ce fait, les scientifiques ont longtemps considéré que cette tâche ne pouvait être accomplie que par des animaux possédant un néocortex, la partie la plus élaborée, la plus étendue et la plus récente du cerveau. Elle est notamment responsable du traitement de l’information sensorielle.

Présent chez les mammifères, le néocortex est particulièrement développé chez les primates. Chez l’homme, il représente 80% du poids du cerveau.

Les chercheurs de l’Université d’Oxford et ceux de l’Université de Queensland (Australie) ont voulu tester les capacités du poisson, qui ne possède pas de néocortex.

Les scientifiques ont choisi le poisson-archer, qui vit dans les mangroves en Asie et possède une très grande acuité visuelle. Il crache sur les insectes qui sont perchés sur des feuilles ou des tiges, avec un jet très précis qui déstabilise ses proies et les fait tomber dans sa bouche grand ouverte.

Ils apprennent vite

Les scientifiques ont entraîné un petit échantillon de poissons-archers à l’aide d’un écran d’ordinateur disposé au dessus de leur aquarium.

Le poisson s’est vu présenter deux visages et a appris à tirer son jet sur l’un d’eux, remportant au passage une récompense.

On lui a ensuite montré le visage connu et une série de nouvelles faces humaines, assez peu différenciées. Le poisson a prouvé qu’il était capable de cracher de façon répétée sur le visage qu’il avait appris à reconnaître.

L’expérience, réalisée avec 44 visages, a marché huit fois sur dix.

Dans une seconde expérience, les poissons devaient travailler sur 18 visages en noir et blanc. Là encore leur taux de réussite a été supérieur à 80%.

« Nous avons été agréablement surpris par la vitesse d’apprentissage des poissons et par le degré élevé de leur exactitude », a relevé Caitlin Newport.

« Il est possible que d’autres espèces de poissons qui utilisent leur vision pour leur survie soient également capables de reconnaître des visages », a-t-elle estimé. Mais il est « hautement improbable » que cette capacité soit partagée par toutes les espèces de poissons, dit elle.

« Le fait que le poisson-archer puisse apprendre cette tâche suggère donc qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un cerveau complexe pour reconnaître des visages », souligne Caitlin Newport.

Il a déjà été montré que des oiseaux pouvaient reconnaître des visages mais ils possèdent des structures qui peuvent s’apparenter à un néocortex.

On sait aussi que les chiens, les chevaux, les vaches et les moutons par exemple sont capables de reconnaître des visages. Ils sont dotés d’un néocortex et ils ont de plus été domestiqués, ce qui laisse à penser que l’évolution les a conduit à apprendre à reconnaître celui qui leur apportait des soins.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

10.000 poissons meurent à cause d’un chantier en retard


On dirait qu’ils ont mis la charrue avant les boeufs et cela a eu de grosses conséquences néfastes pour poissons exotiques. Ces poissons auraient été mieux en restant dans leur environnement
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10.000 poissons meurent à cause d’un chantier en retard

Plus de 10.000 poissons ont péri, alors qu’ils se trouvaient dans des réservoirs, dans l’attente de la fin de la construction du « plus grand aquarium d’eau douce du monde » dans le centre-ouest du Brésil. Le parquet de Campo Grande, capitale de l’Etat de Mato Grosso do sul, a indiqué samedi avoir ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités : le gouvernement local et l’entreprise qui s’occupait des poissons s’accusent mutuellement.

Annoncé comme « le plus grand aquarium d’eau douce du monde » par l’ex-gouverneur de l’Etat, le centriste André Puccinelli (2007-2014), les travaux –qui ont déjà coûté 170 millions de réais (50 millions d’euros) — auraient dû être terminés à la fin de l’année dernière, rapporte samedi le quotidien Folha de Sao Paulo.

La chute des températures en cause

Depuis novembre, les poissons étaient en quarantaine sous les soins de l’entreprise Anambi qui avait remporté l’appel d’offre de 5,2 millions de reais (1,6 millions d’euros) pour un projet de recherche et la garde des espèces. Ce montant incluait l’achat d’une partie des poissons, certains importés d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Un document de mai dernier d’Anambi, indique que 80% des poissons sont morts en raison d’une chute de température.

Le responsable d’Anambi dénonce le retard des travaux de « l’Aquarium Pantanal »:

« Le transfert des poissons était prévu entre janvier et février, mais les bassins n’étaient pas prêts », a déclaré Augusto Silva, cité par Folha.

A ce jour aucune date de fin des travaux n’est prévue.

Le gouvernement du Mato Grosso do Sul a indiqué avoir identifié des failles techniques, comme le manque d’oxygène et la présence de bactéries, lors de contrôles effectués dans les réservoirs d’Anambi. Le contrat avec Anambi à qui trois millions de reais ont déjà été versés a été suspendu en juin et c’est l’Institut public à l’environnement (Imasul) qui a assumé la garde des poissons ayant survécu.

Si la situation se prolonge trop, les poissons pourront être placés dans un réservoir plus grand ou même « abattus et leur chair distribuée », a dit à Folha, Jaime Verruck, secrétaire à l’Environnement.

http://www.lefigaro.fr/

Que fait ce cousin des piranhas dans les eaux du New Jersey ?


Un poisson, un pacu a été pécher dans les eaux américaines. Que fait-il si loin de son territoire ? Il y a quelqu’un (un être humain) qui l’a mis dans l’eau. Pourquoi acheter un animal, un chien, un chat, un poisson et oiseaux ou animal exotique si c’est pour s’en débarrasser dans la nature ?
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Que fait ce cousin des piranhas dans les eaux du New Jersey ?

 

 

Poisson pacu (Myleus pacu) au Parc zoologique de Paris ©Manuel cohen

Par Grégory Ruffin

La prise insolite du pacu aux Etats-Unis est-elle juste anecdotique, le signe d’une invasion ou un problème d’ordre écologique ?

ENVIRONNEMENT. Un père et son fils ont pêché un gros poisson dans un lac du sud du New Jersey, sur la côte est des États-Unis. Pas de quoi réveiller la toile a priori. Sauf que le poisson en question présente deux particularités.

La première tient à une légende urbaine qui gravite autour de cette espèce de poisson d’eau douce, proche des piranhas et originaire d’Amérique du Sud. Le terme de poisson pacu (Myleus pacu) désigne plusieurs espèces de poissons dulcicoles, c’est-à-dire d’eau douce, dont le régime alimentaire peut être herbivore ou omnivore. La légende prêterait au pacu une attirance pour les organes génitaux masculins avec plusieurs cas reportés d’attaques, notamment en Nouvelle Guinnée en 2011. Mais il ne s’agit sans doute que de rumeurs propagées après la découverte de ce poisson endémique du continent sud-américain au Danemark, et à la fine plaisanterie d’un officiel suggérant aux messieurs de garder leurs maillots de bain bien serrés…

L’animal n’est pas un jouet

Le second point qui interpelle – et sur lequel scientifiques et responsables devront se pencher – est la présence de ce poisson exotique près de New York. Des individus ont été découverts au Danemark (2013), en Arizona (2006) et déjà dans le New Jersey (2013). Bien loin de leur habitat naturel, donc. Leur arrivée dans ces contrées lointaines est, selon les autorités, le fait de particuliers pris de cours par la taille atteinte à l’âge adulte par ce poisson. Ou d’autres personnes, simplement lassées ou ne pouvant plus les prendre en charge, par exemple lors de déménagement… C’est une observation relativement fréquente chez les propriétaires de nouveaux animaux de compagnie (NAC). L’excitation des premiers temps laisse place à une lassitude (ou une peur, ce qui pourrait être le cas avec des serpents imposants et potentiellement dangereux par exemple). Les achats impulsifs destinés aux enfants sont aussi la cause d’abandons… Dans le cas du pacu, parions que cela n’aura pas été le scénario le plus probable.

 

http://www.sciencesetavenir.fr/