Le Saviez-Vous ► Caviar, Kinder Surprise… Ces 11 aliments sont tout simplement interdits dans certaines parties du monde


Si on visite certains pays, on prend contact avec les coutumes, l’environnement et l’alimentation. C’est une découverte de saveurs, de présentations d’aliments. Certains aliments, nous pouvons le retrouver dans nos commerces, alors que d’autres non. Ceux qui sont interdits le sont pour des raisons de santé, d’environnement, de protection animale.
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Caviar, Kinder Surprise… Ces 11 aliments sont tout simplement interdits dans certaines parties du monde

  • Caviar, Kinder Surprise... Ces 11 aliments sont tout simplement interdits dans certaines parties du monde

  • Vous ne pouvez pas en trouver dans certaines régions du monde. Wikimedia Commons

    La nourriture fait partie intégrante d’une culture. Ce que l’on mange peut refléter nos préférences personnelles, mais aussi notre nationalité, il est donc logique que le contenu de nos caddies et de nos menus varient beaucoup selon notre origine. Certains aliments volontiers consommés dans un pays sont parfois totalement bannis d’un autre, pour des raisons de santé, sociales et environnementales. Voici quelques aliments controversés et parfois illégaux dans certains États.

    Les Etats-Unis ont banni l’importation de caviar de Béluga pour des raisons environnementales

    Caviar de béluga Goruppa/ iStock

    Le caviar de Beluga est un aliment onéreux qui peut valoir jusqu’à 200 dollars par once. Le caviar de béluga iranien est le genre de caviar le plus cher au monde et est composé d’oeufs d’esturgeon de béluga. Néanmoins, il est illegal aux Etats Unis depuis 2005 car il fait partie des espèces sérieusement menacées. Des années de surpêche ont conduit à un fort ralentissement de la population mondiale d’esturgeon de béluga et à une hausse du prix de son caviar.

    Les M&M’s sont interdits de séjour en Suède pour cause de litige de marque.

    M&Ms. Wikipedia Commons

    La Suède a interdit la vente de M&M’s en 2016 car un tribunal a estimé que le packaging de la célèbre confiserie ressemblait à celle d’un autre bonbon au chocolat — My by Marabou.

    Cette dernière est également marketée avec la lettre « m » en minuscule et appartient à Mondelez International, qui a les droits de marque exclusifs en Suède. Techniquement, M&M’s peut toujours être vendu en Suède si Mars modifie son packaging et son marketing, mais il semblerait que cela ne soit pas le cas.

    Singapour a interdit la vente de chewing-gums il y a des décennies

    Chewing gum. Paramount Pictures

    Malgré ce que l’on pourrait penser, il n’est pas illégal de mâcher du chewing-gum à Singapour mais en trouver n’est pas une mince affaire. En 1992, Singapour a proscrit la vente et l’importation de chewing-gums afin de garder l’espace public exempt de ce genre de détritus, même si l’acte de manger un chewing-gum n’a lui pas été proscrit. En 2004, cette interdiction a été en partie levée pour les chewing-gums dentaires et ceux à la nicotine.

    L’huile riche en safrole donne son goût à la « racinette » (une boisson gazeuse québécoise) mais est interdite aux Etats-Unis

    C’est l’huile riche en safrole qui donne son arôme à la boisson appelée “racinette”. iStock

    Les recettes traditionnelles de « racinette » recommandent l’ajout d’huile riche en safrole, un ingrédient qui est désormais lié au développement de cancer, de lésion hépatique, et autres effets toxiques. Selon la dose, l’huile peut également causer des hallucinations et des vomissements. Les Etats-Unis ont prohibé son utilisation dans les années 1960. Aujourd’hui, pour donner du goût à la racinette, on y ajoute d’autres ingrédients plus naturels.

    Les colorants artificiels ont été interdits dans cinq pays d’Europe

    Colorants artificiels. Scott Bolster/Shutterstock

    Les colorants artificiels sont autorisés dans de nombreux endroits dans le monde, y compris aux Etats-Unis, mais certains de ces additifs créés par l’homme ont été interdits dans des pays d’Europe tels que l’Autriche, la Finlande, la Norvège et le Royaume-Uni. Une étude reconnue par certaines agences alimentaires de ces pays ont lié ces colorants alimentaires à certains problèmes sanitaires, y compris l’hyperactivité chez les enfants. Beaucoup de ces colorants interdits par les pays européens sont toujours autorisés dans les aliments et médicaments aux Etats-Unis.

    Les oeufs Kinder Surprise sont interdits en Amérique

    Kinder eggs. Getty Images

    Les oeufs Kinder Surprise sont adorés des enfants en Europe mais sont interdits aux Etats-Unis car ils ne respectent pas la charte de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA en anglais) contre les objets placés dans des aliments. Cette restriction a pour but réduire le risque d’étouffement par accident. Les Etats-Unis permettent néanmoins la vente des oeufs Kinder Joy, qui ne contiennent aucun objet.

    La production de foie gras est interdite dans beaucoup de pays

    Foie gras. Emma Fierberg/INSIDER

    Le foie gras est un met très apprécié en France et produit via le gavage d’oie et de canards. Cela implique l’utilisation d’un tube afin de nourrir les canards et les oies en maïs gras dans de grandes quantités, afin que les animaux développent un foie élargi et gras. Ces foies sont ensuite retirés et vendus. La production de foie gras a été bannie du Danemark, de la Finlande, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Argentine, de l’Australie, de l’Inde et du Royaume-Uni grâce aux efforts de groupes de protection des animaux qui luttent contre le gavage et le considèrent cruel et inhumain. Il est toujours possible de l’importer, ils restent donc toujours en vente dans certains magasins. La Californie a interdit la production et la vente de foie gras.

    Le fugu est un poisson toxique dont la consommation est très contrôlée aux Etats-Unis

    Fugu sashimi. tsuda / Flickr

    Le fugu est un type de poisson apprécié pour son goût mais craint pour ses organes potentiellement toxiques. Même s’il est totalement inoffensif lorsqu’il est préparé correctement, une mauvaise préparation peut entraîner la mort par empoisonnement au tétrodotoxine. Une fine tranche du foie de fugu peut en contenir assez pour tuer un adulte en une heure. Puisqu’il n’y a pas d’antidote à la tétrodotoxine, la FDA a aux Etats-Unis établi des règles très strictes en ce qui concerne le fugu. N’importe quel restaurant voulant servir ce poisson-lune doit se le procurer via un importateur bien spécifique à New York et il est importé de manière très limitée. Tous les autres imports sont bannis.

    Il est illégal d’importer du haggis aux Etats-Unis depuis les années 1970

    Haggis. Tess Watson/Wikimedia Commons

    Le haggis est un plat écossais savoureux fait de poumons, foie et coeur de mouton, agrémenté d’épices, d’avoine et d’oignon. Il est traditionnellement cuit dans l’estomac du mouton, même si la plupart des haggis sont aujourd’hui préparés dans des enveloppes artificielles. Le haggis a été interdit d’importation en 1971 lorsque le département de l’Agriculture des Etats-Unis a décrété que les poumons de bétail étaient impropres à la consommation humaine.

    Importer de l’akée frais aux Etats-Unis est illégal, mais s’il est congelé ou mis en conserve, vous pouvez.

    De l’akée et du poisson salé. Fanfo/Shutterstock

    L’akée est un genre de fruit que l’on trouve en Afrique de l’Ouest, en Amérique du Sud, dans le sud de la Floride et dans certaines parties des Caraïbes. C’est le fruit national de la Jamaïque où il est habituellement servi avec de la morue salée. Même si ce fruit est riche en vitamine A et en zinc, il est impossible d’importer de l’akée frais est aux Etats-Unis car ses graines contiennent de l’hypoglycine A, une toxine qui peut causer des vomissements, un coma, et la mort. Même si le taux d’hypoglycine dans les graines d’akée mûr est assez bas pour que le fruit soit consommé, manger le fruit frais avant qu’il n’arrive à maturation peut être très dangereux. Les Etats-Unis autorisent néanmoins sont importation si le fruit est congelé ou mis en conserve afin d’être vendu.

    Vous pouvez manger des ailerons de requin dans de nombreux pays asiatiques mais pas dans 12 États américains

    Soupe d’ailerons de requins greenwatermelon/ iStock

    Les ailerons de requin sont utilisés dans certaines parties de l’Asie pour faire de la soupe, mais la diminution des populations de requins a conduit les Etats-Unis à interdire la vente de ses requins dans douze États. Les ailerons de requin sont retirés alors que le requin est toujours en vie, l’animal est ensuite rejeté à la mer où il meurt. La vente de soupe de requin est maintenant illégale dans douze États américains. Mais l’Institut du bien-être animal (Animal Welfare Institute) a déclaré au National Geographic qu’on peut pourtant toujours en trouver dans dix de ces douze États. En 2012, la Chine a interdit la consommation de soupe de requin lors de banquets officiels du gouvernement.

    Version originale : Business Insider / Sophia Mitrokostas

    https://www.businessinsider.fr/

    Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n’est "pas si naturel"


    Une information qui mérite d’être lu pour ceux qui ont à coeur l’environnement. Jeter le reste d’un fruit comme une peau de banane ou un coeur de pomme dehors ne nous inquiète pas, car c’est biodégradable sauf que …. Un aliment aussi naturel, soit-il n’est pas nécessairement naturel dans l’environnement qu’il est jeté. Les animaux ne le mangent pas et cela prendra plus de temps à se décomposer. S’il y a des graines, il ne fera pas parti des espèces indigènes. Si nous jetons sur le bord des routes, nous habituons des animaux à venir se nourrir et sont plus à risque d’être victime d’accident souvent mortel.
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    Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n’est « pas si naturel »


    Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n'est "pas si naturel"Un écureuil grignote une peau de banane© AFP/Archives/KAREN BLEIER

    Los Angeles (AFP)

    Réfléchissez-y à deux fois la prochaine fois que vous jetterez votre peau de banane ou votre trognon de pomme pendant une promenade en forêt: ils ne sont « pas si naturels » qu’on le pense et peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement, préviennent les gardes d’un parc national américain.

    « Ces aliments +naturels+ ne se décomposeront pas rapidement », avertissent sur leur page Facebook les gardes du parc national de Glacier, dans le Montana (nord-ouest des Etats-Unis), pour inciter les visiteurs à emporter tous leurs déchets avec eux.

    « Si les animaux ne mangent pas ces déchets alimentaires, leur décomposition demandera bien plus longtemps que vous ne le pensez », jusqu’à « plusieurs années » pour certains fruits en fonction de l’environnement, soulignent les rangers de ce parc situé à la frontière canadienne, une « réserve de biosphère » inscrite au patrimoine de l’Unesco.

    Une peau de banane est certes biodégradable mais le processus peut demander deux ans dans le parc de Glacier, tandis qu’il faudra tout de même huit semaines pour un trognon de pomme.

    Un grand nombre de produits alimentaires que nous consommons ne sont en outre « pas si naturels » dès lors qu’ils ne sont pas originaires de l’endroit où ils sont jetés, ajoutent les gardes du parc dans leur billet destiné à « casser les idées reçues » dans ce domaine.

    « Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture », et les graines de fruits et légumes pourraient donner des plantes qui ne sont pas autochtones.

    Cette nourriture peut enfin mettre en danger les animaux de manière insoupçonnée

    « Par exemple, si vous lancez le reste de votre pomme par la fenêtre de votre voiture, cela peut inciter les animaux sauvages à venir chercher leur nourriture le long des routes. Et plus ils passent de temps près des routes, plus ils courent le risque de se faire percuter par une voiture », insistent les rangers.

    https://www.geo.fr/

    Le Saviez-Vous ► 17 aliments «santé», mais caloriques ou peu nutritifs


    Bien des aliments cité ci-bas, sont bon pour la santé, sauf que ceux préparer par les industries alimentaires, ajoutent des additifs, beaucoup de sucre et de sel et peu d’aliments sains.

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    17 aliments «santé», mais caloriques ou peu nutritifs

    Aliment santé : les barres énergétiques faibles en sucre.ALEXEILOGVINOVICH / SHUTTERSTOCK


    Sélection du Reader’s Digest

    Vous croyez que ces aliments «santé» vous aident à perdre du poids ou à bien vous nourrir? Soit parce qu’ils sont très caloriques ou peu nutritifs, ces aliments ne sont pas aussi bons que vous ne le croyez.


    Vous croyez que ces aliments «santé» vous aident à perdre du poids ou à bien vous nourrir? Soit parce qu’ils sont très caloriques ou peu nutritifs, ces aliments ne sont pas aussi bons que vous ne le croyez.


    Des galettes végé contenant beaucoup d'additifs sont peu nutritivesMARGOUILLAT PHOTO / SHUTTERSTOCK

    Des galettes végé contenant beaucoup d’additifs sont peu nutritives

    Les galettes végés, qui sont un choix régime pour ceux et celles qui essaient de couper les viandes, peuvent être bonnes pour la santé. Mais beaucoup des versions transformées et congelées contiennent plus d’additifs – utilisés pour créer cette texture de burger – que les légumes réels, a expliqué la nutritionniste Lona Sandon à WomansDay.com. Pour vous assurer que votre galette végé regorge de vrais bons légumes, Lona Sandon vous conseille de vérifier la liste des ingrédients pour vous assurer que les légumes sont bien répertoriés tout en haut.

    Aliment santé : les tranches de dinde faibles en sodium.OLGA NAYASHKOVA / SHUTTERSTOCK

    La dinde emballée n’est pas vraiment un aliment santé

    Oui, la dinde est une bonne protéine maigre, et dans un sandwich de grains entiers avec de la laitue, des tomates et d’autres légumes, ce n’est pas un mauvais choix de lunch. Ici, le coupable, c’est le sodium; une portion de 55 g (2 oz) de certaines marques contient presque un tiers de la limite recommandée de sodium, selon CookingLight.com. Option santé : achetez des tranches de dinde faibles en sodium (recherchez moins de 350 mg de sodium par portion de 55 g/2 oz) ou du rôti de dinde que vous trancherez vous-même.

    Aliment santé : les barres énergétiques faibles en sucre.ALEXEILOGVINOVICH / SHUTTERSTOCK

    Des barres énergétiques dites santé sont très caloriques

    Félicitez les génies du marketing qui ont trouvé le moyen de vendre des aliments « santé » qui contiennent plus de sucre et de calories que certaines barres de friandises!

    « Les barres protéinées sont essentiellement des substances chimiques transformées », a dit sur iVillage.com le Dr Garth Davis, chirurgien spécialiste de l’obésité à la Clinique Davis de Houston (Texas) et auteur d’un livre sur la chirurgie bariatrique.

    Si vous allez en manger, choisissez celles qui ont moins de 200 calories et moins de 20 g de sucre par portion, recommande WomansDay.com. Très important aussi : lisez les étiquettes pour choisir les barres qui ont aussi peu d’ingrédients que possible. Certaines marques comme KIND et Larabar contiennent seulement des noix, des fruits secs et des graines.

    Aliment santé : un muffin fait maison faible en sucre et en matière grasse.BRENT HOFACKER / SHUTTERSTOCK

    Les muffins au son sont riches en gras et caloriques

    Simples et humbles, les muffins au son semblent être les héros du petit déjeuner. Mais alors que le son lui-même est une bonne source de fibres de grains entiers, il devient beaucoup moins nutritif lorsqu’il est cuit dans un muffin avec plein de sucre, de farine et de gras.

    « Selon sa taille, un muffin au son peut avoir plus de calories et de sucre qu’un beigne », a dit la nutritionniste Joan Salge Blake, auteure du livre Nutrition & You, à WomansDay.com.

    Si vous avez vraiment envie d’un muffin, faites-le vous-même en suivant une recette à base de farine de blé entier et en remplaçant le beurre par de la compote de pommes.

    Aliment santé : le pain à la farine de blé non blanchie.CHAMILLE WHITE / SHUTTERSTOCK

    Le pain multigrains contient parfois très peu de fibres et s’avère peu nutritif

    Les mots « multigrains », « blé » ou « 7 grains » sont parfois trompeurs, explique CookingLight.com. Beaucoup de pains marqués de cette façon contiennent en fait des grains raffinés, sans les fibres des grains entiers qui peuvent faire monter votre glycémie plus rapidement après en avoir mangé, et vous donner des fringales. Achetez votre pain de façon plus intelligente! Si la première farine qui figure sur l’étiquette est raffinée (cherchez les mots « blanchis » ou « farine de blé enrichie non blanchie »), il ne s’agit pas d’un produit de grains entiers.

    Aliment santé : le gruau fait maison.VLADISLAV NOSEEK / SHUTTERSTOCK

    Le gruau instantané aromatisé n’est pas une option santé

    C’est du grain entier, un choix de petit déjeuner sain et facile à faire, auquel vous pouvez ajouter des petits fruits, des graines de lin et des noix qui sont très santé. Alors qu’est-ce qui ne va pas avec le gruau d’avoine? Eh bien, les sachets aromatisés contiennent plus de sucre, et de sodium que les flocons d’avoine ou l’avoine épointée naturels, note Prevention.com. Une meilleure solution : coiffez du gruau ordinaire de fruits frais ou d’un peu de miel.

    Le beurre d'arachide allégé est riche en sucreFORTYFORKS / SHUTTERSTOCK

    Le beurre d’arachide allégé est riche en sucre

    Oui, le gras des noix est bon pour vous! Une étude récente de Harvard a trouvé que les personnes qui mangeaient 30 g (1 oz) de cacahuètes par jour, soit l’équivalent d’une petite poignée, diminuaient leur risque de décéder de 20 % par rapport à celles qui n’en mangeaient pas. Par ailleurs, si vous comparez l’étiquette de beurre d’arachide régulier et avec moins de gras, vous verrez que le nombre de calories est à peu près égal. La différence, note CookingLight.com, c’est que la version allégée ajoute du sucre pour compenser le manque de gras. Donc, choisissez le type régulier qui contient des gras et permet de mieux calmer les fringales, et tenez-vous-en à 1 à 2 c. à soupe par portion.

    Le couscous n'est pas bon pour la santéANASTASIA_PANAIT / SHUTTERSTOCK

    Le couscous n’est pas bon pour la santé

    Ce grain d’allure exotique, qui semble être un accompagnement vertueux, n’en est pas un. Le couscous est plutôt une pâte minuscule – un grain raffiné semblable aux pâtes blanches, selon BestHealthMag.com. Recherchez le couscous de blé entier, ou choisissez un grain entier comme le quinoa, qui sont riches en fibres.

    Les sushis ne contiennent que très peu de fibres et de légumesGRAFVISION / SHUTTERSTOCK

    Les sushis ne contiennent que très peu de fibres et de légumes

    Du poisson frais, sans sauce – un aliment santé, n’est-ce pas? Nous avons tendance à manger beaucoup de sushis pour nous sentir rassasiés, et ces roulés contiennent surtout du riz et très peu de légumes. Selon la nutritionniste Rachel Beller de The Biggest Loser, un rouleau californien est l’équivalent de deux sandwichs au simili crabe. Un rouleau de thon épicé correspond à un sandwich et demi de thon à la mayonnaise. Une meilleure solution : demandez des rouleaux enveloppés dans du concombre ou avec moins de riz et apaisez votre faim avec une salade très protéinée à l’edamame.

    Aliment santé : les craquelins de riz sont peu nutritifs.MMKARABELLA / SHUTTERSTOCK

    Les craquelins de riz sont peu nutritifs

    Légers et aériens, les craquelins et les gâteaux de riz sont le cliché par excellence d’une collation. Mais ils manquent de fibres et peuvent contenir beaucoup de sodium, fait remarquer BestHealthMag.com. Par ailleurs, les craquelins de riz sont en fait denses sur le plan des glucides : ils ont un ratio élevé de grammes de glucides par rapport à leur poids. (Les aliments « denses » en glucides peuvent modifier l’équilibre de votre flore intestinale et déclencher l’inflammation.) Un craquelin de riz ordinaire ne pèse que 9 g, mais 80 % de ceux-ci sont des glucides. En comparaison, une petite pomme de terre – beaucoup de gens pensent que c’est un « mauvais » glucide – pèse 170 g, mais les glucides ne représentent que 23 % de ce poids.

    Le lait de riz n'est pas l'aliment santé que vous croyezRIMMA BONDARENKO / SHUTTERSTOCK

    Le lait de riz n’est pas l’aliment santé que vous croyez

    À moins qu’il ne soit enrichi, le lait de riz est « simplement de l’eau de riz, naturellement riche en glucides et pauvre en protéines et en calcium », a dit à Prevention.com la nutritionniste Bethany Thayer, directrice du Centre pour la promotion de la santé et la prévention des maladies au Henry Ford Health System, à Detroit.

    Si vous pouvez manger des produits laitiers, vous feriez mieux de boire du lait de vache biologique écrémé, qui contient du calcium, du potassium, des vitamines A, D et B12, de la riboflavine et du magnésium. Les laits de soja et d’amande sont les meilleurs substituts des produits laitiers.

    Aliment santé : le mélange montagnard fait maison.IGORS RUSAKOVS / SHUTTERSTOCK

    Le mélange montagnard n’est pas très nutritif

    La plupart des nutritionnistes vont conseiller de prendre des collations comprenant à la fois des glucides, des protéines et des fibres pour une énergie soutenue; un mélange montagnard semble être le parfait exemple. Mais les versions commerciales regorgent souvent d’ajouts qui ne sont pas aussi nutritifs qu’on voudrait, comme des raisins secs enrobés de « yogourt », des chips de banane frite, des bâtonnets de sésame ou des noix salées, selon DrOz.com. Préparez vous-même un mélange santé contenant principalement des noix et des graines, du chocolat noir et des fruits secs.

    Aliment santé : les bretzels ne sont pas un choix sain.SHARAF MAKSUMOV / SHUTTERSTOCK

    Les bretzels ne sont pas un choix sain

    Avec moins de calories et de grammes de lipides que la plupart des croustilles, les bretzels semblent bons pour la santé. Mais « presque toutes les marques de bretzels sont fabriquées à partir des mêmes ingrédients de base : farine blanche (farine de blé dépouillée de ses nutriments et de ses fibres), levure, sel et peut-être un peu d’huile végétale ou de sirop de maïs, selon la nutritionniste Joy Bauer sur Today.com. Il est évident, d’après la liste des ingrédients, que cette collation populaire est à peu près dépourvue d’éléments nutritifs. »

    Bauer recommande de chercher une marque faite avec de la farine de blé entier ou de manger à la place des craquelins de grains entiers, des croustilles de soja ou du maïs soufflé.

    Aliment santé : évitez les roulés et pâtes à l’épinard.NITR / SHUTTERSTOCK

    Les roulés et pâtes à l’épinard ne sont pas de bons choix pour la santé

    Ne laissez pas la teinte verte vous tromper.

    « La quantité réelle d’épinards dans ces tortillas est ces pâtes est infime par rapport à ce que vous obtiendriez si vous aviez ajouté vous-même des épinards aux roulés ou aux pâtes », selon la diététiste Sarah Haan sur SparkPeople.com.

    Mangez des pâtes et des tortillas de grains entiers, en ajoutant des feuilles d’épinard frais pour avoir les vitamines du complexe B, les fibres, le fer et le calcium que ce légume vert feuillu contient.

    Aliment santé : les chips de banane sont caloriques.FRANTISEK KECLIK / SHUTTERSTOCK

    Les chips de banane sont caloriques et peu rassasiantes

    Peu importe comment vous les coupez, elles sont inférieures à leur source originale, selon iVillage.com. Une banane nature vous offre des fibres, du potassium, de la vitamine C et moins de calories et de gras. Une portion de 30 g (1 oz) de ces chips peu rassasiantes, qui sont frites, a environ 150 calories, alors qu’une banane moyenne n’en a que 105.

    Aliment santé : évitez les fèves au four.ZIASHUSHA / SHUTTERSTOCK

    Les fèves au four ne sont pas un choix santé

    Les fèves sont bonnes pour la santé.

    Les fèves au four en revanche « sont un mélange désordonné d’haricots pinto, de sucre, de sirop et de mélasse avec un nombre de calories inutilement élevé », a dit la nutritionniste Rania Batayneh iVillage.com.

    Ajoutez simplement des haricots pinto ou rognons ou des pois chiches, cuits nature, pour relever salades et plats de pâtes.

    TERI VIRBICKIS/SHUTTERSTOCK

    Le thé vert en bouteille n’est pas bon pour la santé

    Vous buvez une boisson santé bourrée d’antioxydants ou l’équivalent de l’eau sucrée? Un rapport de ConsumerLab.com l’été dernier a révélé que certaines marques de thé en bouteille ne contenaient presque aucun EGCG, l’antioxydant puissant lié à la prévention du cancer et à la perte de poids ou des quantités beaucoup plus faibles que ce qui est revendiqué sur l’étiquette.

    « Si vous êtes à la recherche d’une boisson sucrée, rafraîchissante, allez-y pour du thé en bouteille, a déclaré la nutritionniste Conner Middelmann-Whitney sur PsychologyToday.com. Mais si vous buvez du thé pour diminuer votre risque de cancer, de maladies cardiaques, d’ostéoporose et de plein d’autres affections dégénératives, faites infuser votre propre thé ».

    https://www.selection.ca/

    Le Saviez-Vous ► Les animaux peuvent-ils être allergiques ?


    Comme les humains, les chats et les chiens peuvent souffrir d’allergie. Les coupables peuvent être la salive de puce, les acariens, le pollen et même l’alimentation. Même si l’allergie sera présente pendant toute la vie de l’animal, il existe des traitements pour les aider

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    Les animaux peuvent-ils être allergiques ?


    Christian Mueller /Shutterstock.com

    L’allergie existe chez le chien comme chez le chat. Fréquent, ce problème se manifeste essentiellement par des atteintes de peau – la dermatite atopique – ou par des troubles respiratoires.

    La salive des puces, les acariens et les aliments sont les causes les plus fréquentes d’allergie, chez le chien et le chat. Ainsi, la dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces (DHPP) est particulièrement fréquente.

     « Quelques piqûres suffisent à déclencher des réactions souvent importantes », souligne l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), sur son site internet.

    La dermatite atopique elle, est une réaction à des allergènes de l’environnement comme des acariens ou des pollens. Mais des aliments peuvent aussi être en cause. Par exemple : la viande de bœuf ou de poulet, des céréales (blé, riz…), des conservateurs ou des colorants.

    Démangeaisons

    Si les allergies alimentaires peuvent se manifester tôt – dès l’âge de 6 mois chez certains chiens – les premiers symptômes apparaissent généralement entre 1 et 3 ans. Les démangeaisons sont à surveiller. Les vétérinaires parlent de prurit : grattage, mordillement, léchage. Des « boutons » ou des plaques rouges peuvent aussi apparaitre sur différentes parties du corps comme la face, les oreilles, les pattes et la croupe.

    En présence de signes inquiétants, sollicitez le vétérinaire.

    Aujourd’hui, « les possibilités diagnostiques et thérapeutiques sont performantes », conclut l’EnvA. Et n’oubliez pas que malgré tout, « un animal allergique le reste toute sa vie ».

    Source : Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA), Unité de Parasitologie – Mycologie – Maladies parasitaires et fongique.

    Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

    https://destinationsante.com/

    Manger un aliment avec… son emballage, le nouveau défi dangereux des ados


    Un autre défi des plus stupides est lancé dans les réseaux sociaux dont snapchat. Manger des aliments avec la pelure qui souvent est coriace et difficile a mâcher ou encore avec le plastique qui est aussi dangereux pour la santé
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    Manger un aliment avec… son emballage, le nouveau défi dangereux des ados

     

    © Twitter/@Hostess_snacks.

    Le nouveau challenge a été lancé aux États-Unis sur les réseaux sociaux comme Snapchat.

    Ingérer un aliment avec son emballage, tel est le nouveau défi dangereux des ados qui porte le nom de « Shell on Challenge ». 

    Lancé aux États-Unis sur les réseaux sociaux comme Snapchat, le jeu consistait dans un premier temps à consommer des fruits avec leur peau. Mais certains jeunes sont allés plus loin en avalant des aliments avec leur emaballage plastique face caméra.

    Des risques pour la santé

    Le phénomène qui se répand inquiète. Interrogé par le journal américain New York Post, le médecin Max Plitt met en garde:

    « Manger du plastique peut être dangereux. Le bisphénol A est connu pour influencer les hormones. Les substances chimiques contenues dans le PVC, comme le chlorure de vinyle, ont été associées à des cancers. »

    Si ingérer des pelures de fruit ne consiste pas en soi un danger pour la santé, le risque d’asphyxie est grand.

    « Encore une fois, tout ça n’est tout simplement pas censé être digéré, cela dépend de la taille de la bouchée qu’ils prennent », a précisé  le docteur Danelle Stabel à la chaîne de télé américaine WXYZ Detroit.

    https://www.7sur7.be/

    Le contenu de votre assiette risque de changer avec le réchauffement climatique


    En fin de semaine, en faisant l’épicerie, je n’ai pas voulu acheter un céleri à 4 $. Les aliments changent de goût et de prix et de valeur nutritive. Vouloir une alimentation équilibrée pourra être plus compliqué surtout si nous continuons à acheter des produits hors saisons venant d’ailleurs. Les changements climatiques vont continuer, nous devons changer de comportement, protéger ce que l’on peut de la faune et de la flore. Si ce n’est pas pour nous, faisons-le pour nos enfants et ceux qui suivront.
    Nuage

     

    Le contenu de votre assiette risque de changer avec le réchauffement climatique

     

    Des fruits et légumes à l'épicerie

    Des fruits et légumes à l’épicerie Photo: AFP / PAUL J. RICHARDS

    Andrée Langlois

    Les changements climatiques s’accélèrent. D’ailleurs, le Canada se réchauffe deux fois plus vite que la planète. Il y aura différentes répercussions un peu partout et jusque dans notre assiette.

    L’agriculture contribue environ au quart de tous les gaz à effet de serre émis chaque année.

    C’est donc dire que notre système alimentaire, la manière dont nous produisons et consommons la nourriture, a un impact important sur l’environnement.

    « Quand on mange des fraises qui arrivent de Californie ou des épinards qui viennent du Chili, on ne mange pas juste l’aliment. On mange aussi les émissions de cet avion-là qui les a transportés dans notre assiette », affirme la biologiste et experte en climat Catherine Potvin.

    Les décisions et les choix que nous faisons aujourd’hui pourraient donc avoir un impact sur la disponibilité des aliments de demain, selon Sylvia Wood, chercheuse au laboratoire d’économie écologique de l’Université du Québec en Outaouais.

    De tous les temps, les cultivateurs ont eu à faire face à des intempéries. Ils peuvent composer avec une sécheresse ou une inondation qui se produit tous les cinq ans, mais c’est une autre histoire quand ces situations arrivent chaque année. Tout devient alors précaire. Et comment soutenir une agriculture dans un monde aussi imprévisible? C’est la question que se pose la chercheuse.

    Gros plan sur une fraise avec un champ de fraises en arrière plan

    Une fraise du Québec Photo : Radio-Canada / Dany Croussette

    Nous serons donc confrontés à un manque de disponibilité des aliments chaque année.

    Un peu comme la crise du chou-fleur que nous avons connue il n’y a pas si longtemps. Par exemple, une année, les oranges pourraient développer une maladie. Trop chères, elles vont se raréfier, puis ne seront plus disponibles dans les supermarchés. Deux ans plus tard, elles seront de retour aux comptoirs des épiceries, mais cette fois, les fraises seront affectées. Alors, ce qui compose nos assiettes changera d’année en année, selon Sylvia Wood.

    Des conséquences économiques

    Ces problématiques influenceront énormément le prix des aliments

    « Ceci aura des retombés monétaires pour les consommateurs », avance Alain Cuerrier, ethnobotaniste au Jardin botanique de Montréal.

    De plus, il y aura assurément des variétés d’aliments qui vont disparaître de notre assiette.

    Notamment des variétés de tomates ou encore de pommes qui ne peuvent résister à la chaleur ou au manque d’eau. Sans compter les changements dans la texture des aliments, comme des pommes molles, moins croquantes, par exemple. Des goûts aussi qui risquent de changer, comme le démontrent les travaux d’Alain Cuerrier sur le sirop d’érable.

    « Nos travaux montrent des effets plus directs sur la qualité des aliments, par exemple le sirop d’érable du Québec et des États-Unis. On sait que le taux de sucre va diminuer et donc [on obtiendra] un rendement plus faible. »

    Un seau est attaché à un érable entaillé.

    Récolte de l’eau d’érable au printemps Photo : Radio-Canada / Jean-Pierre Perouma

    D’autres recherches montrent une diminution du pouvoir antioxydant de certaines plantes indigènes. Il est donc possible qu’il y ait une diminution de la valeur nutritive de certains aliments, explique Alain Cuerrier.

    « Donc, moins de bienfaits pour la santé des gens lié aux changements climatiques. On l’a vu, nous, sur des plantes indigènes. »

    Des aliments de tous les jours pourraient aussi être transformés en produits de luxe, notamment le café, sensible aux précipitations. On devra trouver d’autres régions pour cultiver les plants de café, explique Sylvia Wood, et les rendements chuteront.

    « Ça va devenir vraiment un aliment de luxe, quelque chose que l’on partage de temps en temps avec des amis, dit-elle. Peut-être que tu ne prendras pas trois tasses par jour. »

    Cependant, selon Catherine Potvin, l’assiette des riches ne changera probablement pas. Il y aura toujours des gens dont le pouvoir économique élevé leur permettra de s’acheter des produits plus difficiles à cultiver.

    Des impacts sur la faune et la flore sauvages

    Mais ce qui est plus inquiétant encore, ce sont les pollinisateurs qui disparaissent ou qui changent leur cycle de vie. Ils ne sont plus synchronisés avec les plantes pour produire les fruits comme les bleuets sauvages par exemple. Et ce, en partie en raison de nos modes de production.

    Une abeille sur une fleur

    Une abeille lors de la pollinisation d’une fleur Photo : iStock

    Il faut donc réfléchir et produire de façon plus efficace sur le plan environnemental comme sur le plan de la nutrition, affirme Colleen Thorpe de l’organisme Équiterre. Quand on sait que la production d’un kilo de boeuf est cinq fois plus polluante que la même quantité de poulet, il faut essayer de voir comment mieux intégrer ces aliments à nos régimes alimentaires afin de diminuer nos impacts sans nécessairement devenir végétarien, souligne Sylvia Wood

    D’ailleurs, une nouvelle étude de Eat-Lancet recommande de consommer tout au plus 100 g de boeuf par semaine, soit l’équivalent d’un petit steak ou d’un hamburger.

    Des gestes qui, comme l’achat local, peuvent changer les choses. Aujourd’hui, nous avons l’habitude d’avoir tout à notre disposition tout le temps, mais selon Colleen Thorpe d’Équiterre, il faut revenir à une consommation saisonnière, locale et qui a moins d’impacts.

    Deux vaches cornues dans un pâturage.

    Élevage de bétail Photo : iStock

    De son côté, Alain Cuerrier est troublé de voir tous les changements qui se font rapidement dans le Grand Nord chez les communautés Inuits. Un pergélisol qui fond, les baies qui se dessèchent sur les plants et qui n’ont pas le même goût, la moelle des caribous qui n’a pas le même goût non plus, les phoques qui développent plus de maladies… tout cela est une sonnette d’alarme, selon lui.

    Nos comportements ont des impacts importants et, jusqu’à présent, la nature est de notre côté, mais il y a urgence d’agir, pour Catherine Potvin de l’Université McGill.

    « Jusqu’à présent, si nous, les humains, on réduit nos émissions, la nature va nous aider et elle va nettoyer, mais si on continue à pousser sur la nature et à réchauffer, la nature ne pourra plus le prendre et elle va se mettre à émettre; et là, c’est le point de non-retour. »

    https://ici.radio-canada.ca

    Cet additif alimentaire affaiblirait nos défenses contre la grippe


    Les chercheurs croient, mais des études plus poussés devront être faites que le BHQT, (code E319) que l’on retrouve dans les aliments ultra-transformés, serait responsable de l’affaiblissement du système immunitaire pour combattre la grippe et diminuerais aussi l’efficacité des vaccins anti-grippaux. Quoi qu’il en soit, les additifs alimentaires n’aident sûrement pas au corps pour rester en santé.
    Nuage

     

    Cet additif alimentaire affaiblirait nos défenses contre la grippe

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    On le trouve dans les aliments dits ultra-transformés. Car dans les huiles de cuisson, il sert à stabiliser les gras. Selon des chercheurs, le butylhydroquinone tertiaire (BHQT), ou E319, aurait pourtant pour effet d’affaiblir notre système immunitaire notamment lorsqu’il s’agit de lutter contre la grippe.

    Entre 290.000 et 650.000. C’est le nombre de personnes qui mourraient chaque année de complications respiratoires liées à la grippe. Et la découverte faite par des chercheurs de l’université d’État du Michigan (États-Unis) pourrait apporter une explication. Des travaux menés sur des souris suggèrent en effet que le butylhydroquinone tertiaire (BHQT) affaiblit notre réponse immunitaire au virus de la grippe !

    Mais le BHQT, c’est quoi ? Un additif alimentaire. Nom de code E319. Un additif plutôt courant que l’on trouve par exemple dans les chewing-gums, dans les céréales de petit déjeuner, dans les préparations pour gâteaux, dans les soupes ou encore dans les viandes surgelées.

    « Nous avons observé qu’un régime alimentaire riche en BHQT supprime la fonction des cellules T auxiliaires et des cellules T tueuses », explique Robert Freeborn.

    De quoi aggraver les symptômes des souris atteintes de la grippe.

    Les chercheurs de l’université d’État du Michigan (États-Unis) comptent désormais étudier les effets d’un régime riche en butylhydroquinone tertiaire (BHQT) sur des échantillons de sang humain. © Bokskapet, Pixabay License

    Les chercheurs de l’université d’État du Michigan (États-Unis) comptent désormais étudier les effets d’un régime riche en butylhydroquinone tertiaire (BHQT) sur des échantillons de sang humain. © Bokskapet, Pixabay License

    BHQT diminuerait aussi l’efficacité du vaccin

    Les chercheurs soupçonnent le BHQT de réguler à la hausse la production de certaines protéines – à savoir CTLA-4 et IL-10 – connues pour affaiblir le système immunitaire. Mais des travaux plus poussés seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse.

    Un régime riche en BHQT semble par ailleurs également affecter la mémoire du système immunitaire. Car lors d’une nouvelle infection par une souche apparentée, les souris soumises à ce régime ont subi une grippe plus longue que les autres. Une observation qui inquiète les chercheurs. Elle pourrait en effet avoir des conséquences sur l’efficacité des vaccins antigrippaux qui repose justement sur le principe de mémoire du système immunitaire.

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    La musique change-t-elle le goût du fromage ?


    Vous connaissez la sonochimie ? c’est l’étude des vibrations sonores sur les objets. Ici les objets sont des meules de fromage emmental. L’idée était de faire jouer diverses musiques pendant quelques mois de fermentation. Il semble qu’un genre de musique a retenu l’attention lors de la dégustation. Les bactéries, auraient-elles l’oreille musicale.
    Nuage

     

    La musique change-t-elle le goût du fromage ?

     

    Céline Deluzarche
    Journaliste

     

    Soumises à des musiques de styles différents durant leur affinage, des meules de fromages ont été dégustées par des experts qui sont formels : le hip-hop donne un meilleur goût. Cette curieuse discipline a même un nom, c’est la sonochimie.

    La région de l’Emmental est célèbre pour son fromage éponyme au lait cru, reconnaissable immédiatement à ses nombreux trous. Sa fabrication n’a pas fondamentalement évolué depuis le XIIIe siècle, mais il est possible d’obtenir un grand nombre de textures et de saveurs, en jouant par exemple sur la durée d’affinage, l’humidité, la température ou les bactéries utilisées. Mais un autre critère pourra désormais être mis en œuvre : la musique. Persuadé que celle-ci influence le goût du fromage, Beat Wampfler a voulu en avoir le cœur net. Ce fromager-affineur de Berthoud, dans l’ouest de la Suisse, a convaincu la Haute école des Arts de Berne de mener une expérience scientifique sur le sujet. Intitulée « Insonifier le fromage : entre acoustique et gastronomie », celle-ci a démarré en août dernier.

    La Flûte enchantée de Mozart ou Heaven de Led Zeppelin ?

    De petites meules d’emmental d’environ 40 cm de diamètre ont été installées dans des caisses en bois avec une enceinte diffusant de la musique en continu et par en-dessous, un fromage non sonorisé servant de référence. Parmi les huit mélodies testées : la Flûte enchantée de Mozart, Stairway to Heaven de Led Zeppelin, un morceau du groupe de hip-hop A Tribe called quest, un morceau de techno et des sons « sinusoïdaux » (des ondes sonores uniformes de hauteurs différentes).

    Un jury d’experts s’est réuni le 16 mars dernier à Berthoud pour déterminer si les meules d’Emmental avaient un goût différent selon la musique à laquelle elles avaient été exposées. © Fabrice Coffrini, AFP

    Un jury d’experts s’est réuni le 16 mars dernier à Berthoud pour déterminer si les meules d’Emmental avaient un goût différent selon la musique à laquelle elles avaient été exposées. © Fabrice Coffrini, AFP

      Après huit mois de cet affinage un peu spécial, un jury d’experts a évalué les résultats au cours d’une dégustation à l’aveugle le 16 mars dernier. Et l’expérience s’est avérée plus que concluante

      «  Il y a des différences vraiment marquées, au point où l’on se demande si c’était le même fromage au début », assure le chef Benjamin Luzuy, membre du jury, à la Radio Télévision Suisse(RTS).

      « Le fromage soumis au hip-hop se révèle particulièrement fruité, tant en termes d’odeur que de goût, et se distingue donc clairement des autres échantillons », précise le communiqué de presse de la Haute Ecole des Arts de Berne. Les basses fréquences de cette musique donneraient « des notes beaucoup plus douces et beaucoup plus florales ».

      Les meules ayant bénéficié du Mozart auraient, quant à elles, un goût plus équilibré.

      La sonochimie ou l’étude des vibrations sonores sur les objets

      Une troisième étude sera menée pour déterminer s’il y a des différences dans la composition chimique du fromage, indique Peter Kraut, directeur adjoint du département musique de la Haute Ecole des Arts de Berne et porte-parole du jury. Pour Beat Wampfler, pas de doute : les bactéries sont vivantes et certainement sensibles aux ondes. Il existe même un nom pour cette discipline s’intéressant à l’influence des ondes sonores et l’effet des résonances sur des corps solides : la sonochimie.

      Une nouvelle piste de création culinaire ?

      Au-delà du « coup de com », cette expérience ouvre la voie à un « travail créatif des aliments », juge la Haute école des Arts de Berne.

      Il pourrait également y avoir un intérêt économique, avec la possibilité de raccourcir la période d’affinage et donc d’avoir une période de stockage moins longue – un facteur de coût important dans la branche.

      Beat Wampfler n’est pas le seul à croire en la sonochimie. Le groupe de heavy metal américain Metallica fabrique par exemple son propre whisky bourbon appelé Blackened, où les fûts sont exposés à un morceau dont les ondes de basse fréquence ont été amplifiées afin « d’améliorer la structure moléculaire du whisky », indique le distilleur Dave Pickerell qui a aidé à concevoir ce breuvage.

      CE QU’IL FAUT RETENIR

    • Des meules d’Emmental ont été soumises à des morceaux de musique différents durant leur affinage.

    • Selon un jury d’expert qui les a dégustées, le hip-hop donnerait un goût plus fruité que les autres styles.

    • D’après certains chercheurs, les bactéries, responsables de la fermentation, seraient sensibles aux fréquences musicales.

    https://www.futura-sciences.com

    Les sons “f” et “v” seraient apparus grâce à des changements de régime alimentaire


    Il y a 30 ans, un linguiste américain Charles Hockett, avait émit l’hypothèse que les sons F et V étaient apparus récemment dans l’histoire humaine. Il a été beaucoup critiqué pour cette hypothèse, mais aujourd’hui, cela semble prouver qu’il avait raison. Ce qui laisse à penser que les sons du langage pourraient encore évoluer.
    Nuage

     

    Les sons “f” et “v” seraient apparus grâce à des changements de régime alimentaire

     

    • Le squelette d'un homme du Néolithique, avec la reconstruction de son visage, le 11 décembre 2013. © Leon Neal, AFP, Archives

    Le squelette d’un homme du Néolithique, avec la reconstruction de son visage, le 11 décembre 2013. © Leon Neal, AFP, Archives

     

    Une nouvelle étude révèle que l’introduction d’aliments mous – liés à l’apparition de l’agriculture – dans l’alimentation des premiers humains a modifié la configuration leur mâchoire, ouvrant la voie à de nouveaux sons dans le langage parlé.

    Les consonnes labiodentales – ainsi dénommées car elles mobilisent l’action de la lèvre inférieure et de la rangée supérieure des dents – sont probablement apparues au cours du dernier millénaire, parallèlement aux changements dans le mouvement d’occlusion de la mâchoire provoqués par l’évolution de notre régime alimentaire”, révèle The Scientist qui relaie les conclusions d’une étude publiée dans Science le 14 mars.

    En d’autres termes, l’introduction d’aliments plus mous que la viande crue à mastiquer longuement dans le régime alimentaire d’Homo sapiens s’est accompagnée d’une transformation de la façon dont se ferme la mâchoire, ce qui a permis l’apparition de sons nouveaux dans le langage parlé.

    Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs se sont appuyés sur des bases de données historiques de linguistique, de paléoanthropologie et de production alimentaire. Puis ils ont développé un modèle biomécanique de la mâchoire qui a permis de calculer la force musculaire nécessaire pour produire ces consonnes chez l’homme moderne du paléolithique et d’aujourd’hui.

    Le “système de production des sons n’est pas immuable”

    “À l’aide d’outils statistiques, ils ont étudié le rapport entre la présence des consonnes labiodentales dans près de 2 000 langues et les sources de nourriture de leurs locuteurs, détaille The Scientist qui complète : Leur constat : les sociétés de chasseurs-cueilleurs ne disposent en moyenne que de 27 % des consonnes labiodentales existant dans les sociétés produisant leur propre nourriture.”

    L’équipe internationale s’est penchée sur cette question en reprenant une hypothèse du linguiste américain Charles Hockett émise trente ans plus tôt. Selon lui, les sons “f” et “v” seraient apparus relativement récemment dans l’histoire de l’humanité, avec le développement de l’agriculture. À l’époque, cette proposition radicale avait été largement critiquée et Charles Hockett lui-même l’avait abandonnée.

    Pour Pedro Tiago Martins, qui étudie l’évolution du langage à l’université de Barcelone, cette toute nouvelle étude s’ajoute au nombre croissant de preuves tendant à démontrer que “notre système de production des sons n’est pas immuable”, comme il le dit dans The Scientist, et qu’il peut évoluer en fonction de l’environnement et de la culture.

    https://www.courrierinternational.com/

    Des bactéries résistantes aux antibiotiques dans des crevettes


    80 % des antibiotiques sont vendus dans le monde pour les animaux. En plus, comme pour la crevette cultivée dans certains pays, l’eau est souillée. Il y a aussi les antibiotiques destinés aux humains se retrouvent dans les eaux usées. Ce qui aurait pour conséquence que des crevettes surtout importés seraient résistants aux antibiotiques
    Nuage

     

    Des bactéries résistantes aux antibiotiques dans des crevettes

     

    Alain Roy

    La crevette est le crustacé le plus consommé au monde. La demande est si importante qu’on en fait l’élevage à grande échelle. Or, nos analyses révèlent que certaines crevettes contiennent des bactéries pathogènes, comme E. coli ou Salmonella, qui résistent aux antibiotiques.

    En collaboration avec l’émission Marketplace de CBC, L’épicerie a fait analyser 51 sacs de crevettes crues et cuites, achetées congelées dans des supermarchés de Toronto, Calgary, Montréal et Saskatoon.

    Les analyses ont été effectuées par l’équipe du Dr Joseph Rubin, de l’Université de la Saskatchewan, qui se spécialise en surveillance de la résistance antimicrobienne.

    « Nous avons trouvé un certain nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques », résume-t-il, « ce qui dénote l’importance de se préoccuper des aliments importés susceptibles de porter ces organismes ».

    Le constat est inquiétant : 14 échantillons sur 51 portaient une ou plusieurs bactéries et 9 de ces échantillons étaient porteurs de bactéries pathogènes résistantes à au moins un antibiotique utilisé en médecine humaine. Un de ces produits était un sac de crevettes cuites.

    On voit une crevette crue tenue à l'aide de pinces au-dessus d'un sac en plastique placé dans un bécher.

    Une crevette testée en laboratoire Photo : Radio-Canada

    De ces neuf produits, cinq venaient de l’Inde, deux de Chine et les deux autres venaient de la Thaïlande et du Vietnam. Dans certains cas, la résistance vient directement de l’utilisation d’antibiotiques dans les bassins d’élevages et dans d’autres, ce sont les bassins eux-mêmes qui posent problème.

    La résistance aux antibiotiques

    Depuis la découverte de la pénicilline il y a plus de 70 ans, l’utilisation d’antibiotiques pour soigner toutes sortes d’infections chez l’humain a exposé nombre de bactéries à une grande quantité d’antibiotiques.

    « Cette exposition soutenue a eu pour effet que les bactéries ont puisé dans leur bagage génétique les manières de se défendre contre les antibiotiques », affirme Richard Marchand, microbiologiste et infectiologue au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

    La résistance aux antibiotiques provient autant du recours répétitif aux antibiotiques dans le traitement des maladies chez l’humain que de leur administration à des fins préventives dans la nourriture des animaux d’élevage. C’est en effet 80 % des antibiotiques vendus dans le monde qui sont destinés aux animaux d’élevage.

    « On a fait un usage trop intensif des antibiotiques dans le passé », avance Marie Archambault, professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, « ce qui fait qu’on assiste aujourd’hui à une résistance aux antibiotiques en médecine vétérinaire comme en médecine humaine. Il faut agir en réduisant le recours aux antibiotiques autant que possible, car de plus en plus de ceux-ci ne fonctionnent plus pour traiter certaines infections ».

    On voit en gros plan plusieurs flacons d'antibiotiques sur un comptoir de la pharmacie d'un hôpital.

    Des antibiotiques qui sont administrés aux patients d’un hôpital. Photo : Radio-Canada / Martin Thibault

    « Si c’est une seule bactérie, notre système immunitaire est généralement en mesure de la combattre. Mais si c’est une grande quantité, c’est plus grave », s’inquiète Mme Archambault.

    Lorsque la personne infectée se présente à l’hôpital et que l’antibiotique utilisé ne fonctionne pas, on a un problème. Marie Archambault, professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal

    On voit, du haut des airs, des bassins d'élevage de crevettes.

    Des bassins d’élevage de crevettes Photo : iStock

    « La résistance aux antibiotiques des bactéries trouvées sur ces crevettes-là confirme qu’elles ont été exposées à des antibiotiques d’une manière ou d’une autre », explique Richard Marchand, de l’INSPQ.

    « Dans plusieurs pays, surtout ceux où il n’y a pas de contrôle serré, on utilise des antibiotiques en grande quantité, parce que l’eau des rivières où sont installées les crevettières est souillée. Sinon, ce sont les antibiotiques prescrits chez les humains qui se retrouvent dans les eaux usées, puis dans ces mêmes rivières où on élève les crevettes. »

    On voit des crevettes vivantes, de haut, dans un bassin rempli d'eau.

    Un élevage de crevettes Photo : iStock

    Avisé de nos résultats, Santé Canada répond que la lutte contre l’antibiorésistance est une priorité et que le gouvernement songe à inclure les fruits de mer dans le programme de surveillance en place, le Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA). Pour le moment, on contrôle l’utilisation des antibiotiques chez les animaux d’élevage, mais on ne vérifie pas l’antibiorésistance des bactéries dans les crevettes et les fruits de mer importés.

    Également interrogé sur le sujet, le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), qui représente les détaillants en alimentation, répond de son côté que les crevettes qu’on trouve dans nos épiceries répondent aux normes en vigueur au Canada et que la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques dans les crevettes n’est pas inhabituelle. L’organisme ajoute que le risque pour la santé est éliminé par la cuisson.

    On voit des colonies de bactéries dans une boîte de Petri.

    Des cultures bactériennes examinées en laboratoire Photo : Radio-Canada

    Boeuf, poulet, crevettes, même traitement

    « Les bactéries E. coli, Klebsiella, Salmonella ou Campylobacter détectées se trouvent la plupart du temps à la surface des crevettes », explique Marie Archambault, « parce qu’elles ont été contaminées par l’environnement où elles ont grandi. Qu’elles soient crues ou cuites, il convient donc de bien les laver avant de les consommer », recommande-t-elle.

    Et comme pour le boeuf ou le poulet, Richard Marchand rappelle une règle de base en cuisine 

    Faites-les cuire suffisamment! La chaleur détruit toutes les bactéries, même celles qui résistent aux antibiotiques. Richard Marchand, microbiologiste et infectiologue au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec

    https://ici.radio-canada.ca/