Parole d’enfant ► Emploi


Mlle va commencer ira à la maternelle en septembre prochain … Bref, le travail a papa est facile, mais celui de maman, mlle a l’impression qu’elle est toujours en réunion
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 Emploi

Grand-maman raconte :

– Il se peut quand tu iras à l’école que ton professeur te demande que fait ton papa comme travail ?
– Il travaille dans la construction
– Et ta maman ?
– Elle travaille dans un bureau pour faire des réunions

Ana-Jézabelle, 5 ans / 21 juin 2017

Le Saviez-Vous ► Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.


On connaît certains tortionnaires, tueurs, psychopathes, et j’en passe parmi ces 48 personnes et ce bien avant l’ère d’Internet. Qui on pense en premier parmi les pires tortionnaires de l’histoire, Hitler ? Peut-être Genghis Khan ? Vlad III l’Empaleur ? Il y en a d’autres surtout des hommes mais aussi quelques femmes. Ils sont guidés par la soif du pouvoir, la folie, la religion mal interprétée, la perfection, une idéologie … Ils ont utilisé le génocide, la torture, la vengeance et le meurtre gratuit,
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Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.

 

Elizabeth Báthory

Vous avez vu le film « Hostel » ? Oubliez-le. Avez-vous entendu parler du conte « Dracula » ? Vlad III l’Empaleur était le personnage principal, mais Elizabeth Báthory a également inspiré cette histoire. Elle était friande de sang, en particulier de celui des jeunes filles. Plus de 650 corps de jeunes filles torturées et assassinées par ses mains ont été découverts enterrés sous sa demeure, le Čachtice Castle. Certaines légendes disent qu’elle était même cannibale, bien que cela n’a jamais été prouvé.

Talaat Pasha

Les jeunes Américains d’origines arméniennes aiment porter un t-shirt portant la mention « Tuck Furkey ». C’est un hommage au génocide commis par les anciens dirigeants du pays, lorsque c’était encore l’Empire ottoman. Le sultan de l’Empire ottoman du début du XXe siècle, Talaat Pasha a supervisé la torture, le viol, et le génocide de presque 1,5 million d’arméniens.

Josef Mengele

Certaines personnes ne sont pas nées pour diriger. Elles restent derrière les leaders. Mengele n’a peut-être pas guidé le comportement ou la rhétorique d’Adolf Hitler, mais il l’a presque surpassé. Mengele est l’homme maléfique derrière Auschwitz, qu’il a dirigé durant la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de milliers de personnes y ont trouvé la mort dans les chambres gaz, 400 000 d’entre eux étaient juifs, mais cela ne s’arrête pas là. Mengele a supervisé d’horribles expérimentations scientifiques sur les prisonniers du camp.

Reinhard Heydrich

Un autre homme de main, même Hitler décrivait Heydrich comme « l’homme au cœur d’acier ».Les historiens s’accordent généralement sur le fait qu’il s’agissait de la personnalité la plus sombre au sein de l’élite nazie. Lorsque l’Allemagne nazie a eu besoin de trouver un endroit où mettre sa population juive, il a organisé le déplacement de 60 000 d’entre eux vers les ghettos de Pologne, puis vers les camps de la mort. Il est décédé d’une septicémie à l’hôpital de Prague. Avec un peu de chance, c’était horrible.

Oussama ben Laden

Né dans une famille aisée et ayant fait ses études aux États-Unis, Ben Laden a créé le groupe islamiste Al-Qaïda. Bien que les théoriciens du complot en débattent, l’histoire retient que Ben Laden est l’homme qui se cache derrière les attaques terroristes du 11 septembre, durant lesquelles deux avions se sont écrasés sur le World Trade Center à New York et un autre sur le Pentagone. Il a été abattu par les troupes d’élite américaines durant la présidence d’Obama.

Saddam Hussein

Premièrement, cet homme a tué plus de 2 millions de membres de son propre peuple lors de nombreux actes de génocide religieux. Il a élevé deux fils malfaisants, dont un qui a organisé l’un des plus importants vols de banque de l’histoire. Les deux fils de Saddam Hussein sont morts avant lui, et il a été pendu pour ses crimes contre l’humanité.

Heinrich Himmler

Quand Heinrich Himmler était étendu sur son lit d’hôpital à Prague, c’est Himmler, son ami, qui veillait sur lui. Himmler a presque failli détrôner Heydrch en matière de mal. Entre six et sept personnes sont mortes de ses mains. Pour renforcer la folie de sa soif de sang, Himmler appréciait les soirées calmes dans sa maison décorée de meubles réalisés avec les os et la peau de ses victimes.

« Allo, Ed Gein ? C’est Heinrich ! Tu peux me réexpliquer comment étirer la peau ? »

Adolf Eichmann

Le plus grand regret d’Eichmann concernant la Seconde Guerre mondiale était le massacre des juifs. Il déplorait le fait que les nazis n’arrivaient pas à en tuer davantage. C’est le type qui a dit :

« Si on m’avait dit que mon propre père était un traitre et que je devais le tuer, je l’aurai fait ».

Nous pouvons lui attribuer la mort de six millions de juifs. En 1960 il est passé en procès à Jérusalem et a été pendu pour ses crimes en 1962.

Maximilien Robespierre

Robespierre a été un rouage essentiel dans la machine de la Révolution française, il pensait qu’il était plus simple de tuer les gens que de leur pardonner. Sur une période de 10 mois, Robespierre a exécuté sans jugement, y compris certains de ses amis proches.

Kim Il Sung

Vous vous souvenez du conflit coréen, que l’on appelle parfois guerre de Corée, même si elle n’a jamais été officiellement reconnue comme telle ? Ce conflit a impliqué presque autant de nations que les guerres mondiales. Soutenu par les Soviétiques et la Chine, Sung était à la tête de l’invasion de la Corée du Sud. Cet évènement a entraîné la mort de 3 millions de personnes.

L’ayatollah Rouhollah Khomeini

Avant le renversement du gouvernement du Shah d’Iran, Khomeini s’exprimait contre le Shat et les États-Unis. Ses protestations l’ont mené en prison, puis en exil, mais il est revenu triomphant en Iran. Il a pris le pouvoir du pays, avant d’imposer des lois religieuses qui affectent toujours le pays. Sous le régime de Khomeini, les Iraniens risquaient la torture et l’emprisonnement s’ils s’opposaient à lui.

L’empereur Hirohito

Bien avant que nous soyons alliés avec le Japon, bien avant l’explosion des deux plus grosses bombes jamais larguées sur la planète, le Japon était un empire. Hirohito était l’empereur derrière d’énormes crimes contre l’humanité, le génocide des Chinois, des Indonésiens, des Coréens, des Indochinois, et des Philippins. Sous son commandement, les soldats ont violé plus de 200 000 femmes. Plutôt que de les capturer, ils tuaient les prisonniers de guerre et forçaient les pères à violer leurs femmes et leurs filles.

Néron

 

Rome a connu de nombreux dirigeants, nombre d’entre eux étaient doués pour faire de leur mieux pour diriger durant des périodes moins civilisées. Néro n’était pas un de ceux-là. Avant que Rome ne se convertisse au christianisme, Néro passait ses journées à torturer les chrétiens de différentes manières : empoisonnement, coups de couteau, feu, et parfois, crucifixion. Il a même imputé le grand incendie de Rome à ces chrétiens.

Caligula

Il était aussi fou que peuvent l’être les gouvernants, Hollywood a même immortalisé et dramatisé les actes de tortures déments perpétrés par Caligula. L’homme se prenait pour un dieu, intouchable. Ses actes de meurtre allaient si loin, il a massacré quelques-uns de ses alliés les plus proches, sciant ainsi la branche sur laquelle il était assis.

Attila le Hun

Le célèbre souverain du Ve siècle, Attila semait la peur au sein de l’Empire romain, de l’Orient comme de l’Occident. Lorsque Sainte Ursule, qui s’appelait alors Ursule, a refusé d’épouser Attila, il ne s’est pas laissé démonter. Pour Attila, cela signifiait tuer Ursule et 10 000 de ses compagnons.

Genghis Khan

Les historiens pensent qu’entre 10 et 30 pour cent de la population mondiale a disparu sous le règne de Genghis Khan. Il a massacré des dizaines de millions de personnes (entre 20 et 60 millions). Dans un récit d’un massacre, il a tué 700 000 personnes.

Léopold II de Belgique

De l’extérieur, le monde pensait que le roi Léopold développait le Congo, éduquait et nourrissait le peuple. Mais à l’intérieur des frontières, les hommes de Léopold torturaient et massacraient environ la moitié de la population de l’État indépendant du Congo.

Tomas de Torquemada

Torquemada, un frère dominicain, était le premier Grand Inquisiteur de l’Inquisition espagnole du XVXe siècle. Torquemada a eu un rôle clef dans le passage du décret de l’Alhambra, qui a conduit à l’expulsion de 40 000 juifs d’Espagne en 1492. Ceux qui sont restés se sont convertis au catholicisme, avec de nombreux musulmans ou ils ont été torturés et tués.

Mao Tsé-Tung

Mao, l’ancien dictateur chinois, est responsable de la mort d’environ 70 millions de personnes. Lorsqu’il était au pouvoir, la Chine a subi la pire famine et le pire génocide de l’histoire.

Ivan le Terrible

Vous n’obtenez pas un surnom comme « terrible » en envoyant des fleurs. Ivan a été intronisé grand-prince de Vladimir et de Moscou en 1533. Le lendemain il a développé un sentiment accru de paranoïa. Pour calmer ses peurs, il s’en est pris au peuple de Russie. Il a forcé des milliers de personnes à quitter leurs maisons afin de les torturer ailleurs. Ses moyens de torture intégraient toutes les douleurs imaginables, y compris le fait de faire frire les torturés vivants.

Idi Amin Dada

L’un des dictateurs les plus brutaux de tous les temps, Amin Dada est responsable de la mort de 300 à 500 000 de ses concitoyens ougandais. Les meurtres étaient brutaux, et effectués à l’aide masses. Ils étaient souvent diffusés à la télévision pour que tout le monde puisse les regarder, dans l’optique de diriger par la crainte.

Pol Pot

Les mains de Pol Pot portent les taches de sang de 3 millions de Cambodgiens, environ un tiers de la population du pays en 1979. Les cibles étaient toute personne pouvant correspondre à la définition de l’ennemi, ce qui comprenait, sans se limiter à, toute personne liée à l’ancien gouvernement, les Cambodgiens éduqués ou même ceux qui portaient des lunettes ou appartenaient à d’autres ethnies, et tous ceux qui ne pouvaient pas contribuer à l’idéologie du dictateur. Comme les balles étaient une ressource rare, Pol Pot a formé ses hommes à tuer autant que possible avec leurs mains ou à avec des bâtons. Les autres sont morts de la famine, de maladies ou d’épuisement.

Adolf Hitler

Vous vous inquiétez sans doute de ne pas voir apparaître ce nom dans cette liste. Hitler était le chef du parti nazi, qui a pris le pouvoir une fois élu par les Allemands. Il est responsable de la mort directe de 11 millions de personnes, mais la Seconde Guerre mondiale en a tué plus de 50 millions.

Joseph Staline

L’homme, que de nombreuses personnes considèrent comme responsable d’avoir terni l’idéal socialiste, a dirigé l’Union soviétique des années 20 jusqu’en 1953. Son commandement est responsable de la mort de 40 millions de personnes. Staline est celui qui a dit un jour :

 « … une mort est une tragédie, un million de morts est une simple statistique ».

Vlad III l’Empaleur

Vous vous souvenez de ce type évoqué il y a quelques lignes, non ? Vlad est celui que nous connaissons sous le surnom affectueux de Dracula. Il n’avait pas de crocs, mais avait la réputation de faire bien pire que les célèbres morsures. Vlad aimait empaler ses victimes sur des piquets, à travers le moindre orifice. Ils mourraient sur le poteau, se vidant de leur sang dans une douleur atroce. La légende dit qu’il rôtissait des enfants devant leurs parents, avant de leur faire manger leur progéniture.

Delphine LaLaurie

Marie Delphine Lalaurie a vécu au début du XIXe siècle et est plus connue sous le nom de Madame Blanque. Elle appartenait au milieu mondain créole de La Nouvelle-Orléans et était une tueuse série, tristement célèbre pour avoir torturé et tué plusieurs de ses esclaves domestiques. Lorsque sa demeure est partie en flammes le 10 avril 1834, les pompiers sont entrés dans la maison pour y trouver sept de ses esclaves brutalement mutilés et au seuil de la mort. Après un tollé public, Madame Blanque s’est retirée en exil volontaire en France. Sa maison existe encore et, selon la rumeur, est hantée.

Ilse Koch

Surnommée « la chienne de Buchenwald » ou « la sorcière de Buchenwald », et d’autres sobriquets hauts en couleur, Ilse Kocj était la femme de Karl-Otto Koch, le commandant des camps de concentration de Buchenwald et de Majdanek durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a participé aux expérimentations effectuées sur les victimes des camps, et on lui attribue le fait d’avoir dépecé des victimes tatouées afin de conserver des souvenirs.

Shirō Ishii

Shirō Ishii était microbiologiste, officier médical de l’armée japonaise et directeur de l’Unité 731, une unité de guerre biologique de l’Armée impériale japonaise. Il a œuvré durant la Seconde Guerre sino-japonaise, un conflit opposant le Japon et la Chine, et a mené des expérimentations sur plus de 10 000 sujets humains. La majorité de ces tests ce sont avérés être fatals.

Oliver Cromwell

Oliver Cromwell était un militaire et homme politique anglais très religieux, il s’était autoproclamé « Moïse puritain » et pensait que c’était Dieu qui guidait ses conquêtes militaires. Durant sa carrière, il a été responsable de la dissolution du parlement par la force et a mené une invasion de l’Irlande. Pendant cette campagne, il a massacré des milliers d’Irlandais, affirmant qu’il s’agissait du « Jugement de Dieu », car ils étaient catholiques, il a interdit le catholicisme et a emprisonné les prêtres. Il a déporté plus de 50 000 Irlandais en tant que prisonnier de guerre et serviteurs, il est tenu responsable de la mort de près de la moitié de la population irlandaise de l’époque.

Le Marquis de Sade

Vous connaissez le mot « sadisme » ? Oui, il vient de cet homme. Le Marquis de Sade était connu pour son sadisme sexuel intense. Au cours de sa vie, il a écrit un ensemble d’œuvres philophiques et érotiques mettant l’accent sur la violence, la criminalité et le blasphème. Il a également été interné à trois reprises en asiles pour des atrocités sexuelles sur des femmes, dont le viol et la torture brutale.

Richard Kuklinski

Richard Leonard Kuklinski était un tueur à gages américain du début des années 2000 reconnu coupable de cinq meurtres. Les médias l’ont surnommé « Ice Man », car il aimait congeler ses victimes pour dissimuler le moment du décès. Bien qu’il ait été seulement condamné pour cinq meurtres, il a travaillé pour la mafia et revendique avoir tué plus de 250 hommes dans sa vie.

Charles Cullen

Charles Cullen était appelé le « killer nurse » (« l’infirmier tueur »). Durant sa carrière d’infirmier, il a été confirmé qu’il avait tué 40 patients. Durant ses entretiens avec des psychiatres professionnels et des journalistes, il était évident qu’il avait assassiné bien plus de personnes. On estime qu’il a été responsable de plus de 400 victimes, ce qui en ferait l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire américaine.

Albert Fish

Hamilton Howard « Albert » Fish a vécu au début du XXe siècle et était un tueur en série américaine. Il a eu plusieurs pseudonymes, dont « le loup-garou de Wysteria », « l’homme-gris », « le maniaque à la lune », « le vampire de Brooklyn », et le plus connu : le croque-mitaine. Il se vantait du fait qu’au cours de sa vie il avait violé et mangé plus de 100 enfants. Il a finalement avoué trois de ses meurtres et a été exécuté par chaise électrique.

Jack l’Éventreur

Jack l’Éventreur est probablement le plus connu des tueurs en série non identifiés de l’histoire. Pendant l’ère victorienne, Jack l’Éventreur parcourait les rues de l’est de Londres. Cinq meurtres sont considérés comme étant l’œuvre de Jack l’Éventreur. Il ciblait des prostitués, les tuant en leur coupant la gorge et l’abdomen.

Kermit Gosnell

Kermit Gosnell a vécu durant la deuxième moitié du XXe siècle. Il a été accusé du meurtre de trois enfants nés vivants durant des tentatives d’avortements. Ses collègues et lui ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont avortements illégaux. Un nouveau chef d’inculpation pour meurtre a été ajouté, après qu’il ait été jugé responsable de la mort d’une de ses patientes après un avortement. Il a été condamné à une peine d’emprisonnement à vie sans libération conditionnelle.

Feliks Dzierżyński

Feliks Edmundovich Dzierżyński surnommé « Félix de fer » était connu pour avoir créé la police secrète russe et l’avoir administrée. Durant la Terreur rouge, les forces secrètes russes ont été responsables de milliers d’exécutions massives. Leurs victimes étaient abattues sans procès dans ses sous-sols et sur des places publiques. Dzierżyński a déclaré à propos de ses opérations et de ses décisions :

« Nous représentons la terreur organisée, cela doit être affirmé très clairement ».

Jon Burge

Jon Graham Burge est un ancien détective de la police de Chicago qui a été accusé de nombreux crimes en 2009. Il a utilisé la torture sur plus de 200 suspects afro-américains afin d’obtenir des informations. Les supplices incluaient des lacérations, des raclées, et des brûlures au second degré. Des années 80 au début des années 2000, il a été accusé de nombreux faits de brutalité policière. Il a fallu attendre 2001 pour qu’une enquête soit ouverte, et il a finalement été arrêté en 2008 et condamné en 2009.

Raspoutine

Grigori Raspoutine était un mystique et saint homme autoproclamé russe qui a réussi à s’insérer dans la famille royale des Romanov avant la Révolution bolchévique. Il a utilisé son influence pour contrôler la famille Romanov de l’intérieur, et selon certaines théories les a même menés à leur perte.

Charles Manson

Charles Manson est un gourou et meurtrier américain qui a été reconnu coupable de sept meurtres différents. Il a guidé la Manson Family, une communauté responsable du meurtre de l’actrice Sharon Tate, et d’une tentative d’assassinat du président Gerald Ford.

Miyuki Ishikawa

Miyuki Ishikawa était une sage-femme japonaise reconnue coupable du meurtre de presque 200 nourrissons dans les années 40. Ces morts étaient principalement dues à la négligence, et elle pensait leur faire une faveur, car ils étaient nés de familles défavorisées et elle considérait qu’ils n’auraient jamais une bonne vie. Elle reste l’un des tueurs les plus prolifiques de l’histoire japonaise.

Dariya Nikolayevna Saltykova

À l’instar d’Elizabeth Bathory, Dariya Nikolayevna Saltykova était une noble russe et une sadique qui a tué et torturé plus de 100 de ses serfs, principalement des femmes et des filles. Comme la peine de mort était proscrite en Russie en 1754, elle a été exposée à Moscou pour être ridiculisée sur la place publique avant d’être emprisonnée à vie.

Ted Bundy

Ted Bundy était un tueur en série américaine responsable de trente morts dans sept États différents. Certains chercheurs estiment que le nombre de victimes était plus important. Bundy était un assassin, violeur, nécrophile et voleur. Il a décapité douze de ses victimes. Il a simplement battu à mort certaines d’entre elles durant leur sommeil. Son biographe le décrit comme

« un sociopathe sadique qui tirait son plaisir de la douleur ressentie par un autre humain et du contrôle qu’il avait sur ses victimes, au moment de la mort, et même après »

Eugen Haagen

Eugen Haagen était un des nombreux médecins nazis qui tenait des dossiers de ses patients qui cherchaient à exterminer tous ceux qui ne correspondaient pas à l’idéal biologique nazi. Il a également effectué des centaines d’expérimentations sur ses victimes.

Joseph Goebbels

Joseph Goebbels était le ministre de la propagande du Reich durant la Deuxième Guerre mondiale, en plus d’être un ami proche d’Hitler. Il chantait les louanges d’Hitler, le considérant comme un dirigeant infaillible et prestigieux. Goebbels évoquait régulièrement l’Holocauste avec Hitler, et il soutenait sans réserve cette extermination systématique.

Le tueur du Zodiaque

Le tueur du Zodiaque opérait dans le nord de la Californie dans les années 60 et 70. Il était responsable de la mort de quatre hommes et trois femmes âgés de 16 à 29 ans. On pense également qu’il a fait quatre autres victimes, mais cela n’a jamais été confirmé. Le mode opératoire variait, allant des coups de couteau répétés aux coups de feu. Bien que de nombreuses personnes aient été soupçonnées, le tueur du Zodiaque n’a jamais été retrouvé.

L. Ron Hubbard

L. Ron Hubbard est le fondateur de l’église de scientologie. Durant son existence, au sein de l’institut de Scientologie situé à Hollywood, en Californie, des milliers de personnes ont été endoctrinées, ont subi un lavage de cerveau, et ont même été torturées sous le prétexte de la religion. L’église de scientologie a soutiré des millions de dollars à ses adeptes. À la fin de sa vie, Hubbard était apparemment convaincu qu’il devenait fou, et a même fait appel à une aide psychiatrique.

Kim Jong-un

Kim Jong-un est le dictateur actuel de la Corée du Nord. Sous son règne, le régime nord-coréen a commis d’innombrables atrocités, dont des tortures, des exécutions publiques, et la création de camps de concentration. Kim Jong-un est également responsable de l’assassinat de son frère, Kim Jong-nam.

Théoneste Bagosora

Théoneste Bagosora est un ancien officier militaire rwandais responsable du génocide rwandais. Il pensait que la seule solution aux problèmes du Rwanda était d’éliminer les Tutsis. Plus de 1 000 000 de personnes ont été massacrées sous ses ordres. Il a été condamné à la prison à vie par le TPIR, mais après appel, sa sentence a été réduite à 35 ans d’emprisonnement.

http://bridoz.com

Le chercheur qui veut réaliser la première greffe de tête aime vraiment beaucoup Frankenstein


Si le « scientifique » qui veut transplanter une tête sur un autre corps à eu l’idée en lisant le roman de Mary Shelley que tous connait le personnage principale : Frankenstein, on peut être inquiet pour le volontaire qui se prêtera à cette opération
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Le chercheur qui veut réaliser la première greffe de tête aime vraiment beaucoup Frankenstein

 

L'acteur Boris Karloff en Frankenstein (1931).

L’acteur Boris Karloff en Frankenstein (1931).

Repéré par Jean-Marie Pottier

Repéré sur Business Insider

L’Italien Sergio Canavero affirme que le roman de Mary Shelley, qui fêtera son bicentenaire l’an prochain, l’a convaincu de l’importance de l’électricité dans son projet.

Le scientifique qui promet de réaliser la première transplantation de tête de l’histoire aime beaucoup Frankenstein. Interviewé par Business Insider, le chercheur italien Sergio Canavero explique que le roman classique de Mary Shelley, qui fêtera son deux centième anniversaire en 1818, l’a convaincu de l’opportunité de son idée:

«Je suis intéressé par l’extension de la vie, et l’idée de briser le mur entre la vie et la mort.»

Et non seulement de son opportunité, mais aussi d’un élément concret indispensable: l’électricité. Car, selon un autre chercheur interrogé par Business Insider –qui juge par ailleurs le projet de Canavero irréaliste– des impulsions électriques seront indispensables pour raccorder des segments de moëlle épinière.

«L’électricité a le pouvoir d’accélérer la recroissance, explique l’Italien. Bing bang bong, vous avez la solution.»

Ces dernières années, Canavero a affirmé avoir réussi la fusion de deux moëlles épinières différentes chez la souris ou la greffe d’une tête de singe sur le corps d’un autre singe, et a expliqué qu’il voulait réaliser une première expérience sur un humain en Chine avant la fin de l’année 2017.

Il a par ailleurs été régulièrement qualifié de «Dr Frankenstein de l’époque moderne» par une presse et une communauté scientifique largement sceptiques, voire effrayées, de ses annonces. Dans une publication effectuée en 2016, lui-même parlait d’«effet Frankenstein» en racontant comment, au début du XIXe siècle, un savant italien avait pratiqué une stimulation électrique sur des cadavres décapités. En se revendiquant du roman de Mary Shelley et de son héros qui finit par échapper à son créateur, essaie-t-il de retourner le stigmate? Il rappelle en tout cas l’actualité de ce «Prométhée moderne», comme le soulignait le quotidien suisse Le Temps l’an dernier:

«Deux cents ans près son écriture, les questionnements du livre paraissent aujourd’hui plus modernes que jamais. Les biotechnologies, la transplantation ou encore l’intelligence artificielle ont à ce point progressé qu’elles nous permettent de générer de nouvelles formes de vie, de modifier les caractéristiques humaines ou encore de les reproduire avec des machines.»

http://www.slate.fr

Les animaux du futur


Connaissez-vous les post-animaux ? Imaginez un chat ou un chien génétiquement modifié. Il peut être flou, aussi mini que Smartphone, un chien grand comme un zèbre et aussi musclé que tigre … Modifier un animal par accouplement est une chose, mais toucher la génétique et ajouter des gènes de méduse, d’anguille, voir même humain, c’est à mon avis grotesque. Surtout qu’il n’est pas permis de faire la même chose chez l’homme, car cela toucherais à la dignité humaine alors, les animaux n’ont pas le droit à une forme de dignité ?
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Les animaux du futur

 

 

On trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse.

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On parle des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine.

 

Les nouvelles biotechnologies font florès. De la biologie de synthèse aux organismes génétiquement modifiés en passant par les nanotechnologies et la biomécanique, nous assistons à un processus permanent d’innovation. Cela concerne les humains, mais aussi les animaux domestiques qui les entourent.

Les animaux domestiques sont au cœur de ces évolutions technologiques. On parle ici des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine, etc. La liste est longue. Ces animaux existent déjà et en très grand nombre dans les laboratoires, mais bientôt aussi dans nos foyers. Nous commençons à avoir des interrogations sur le futur des animaux de compagnie. Il ne s’agit plus de penser qu’à des chats ou des chiens hypoallergènes, mais à de nouvelles races canines et félines ! Ce que nous nommons des post-animaux, en référence au post-humain.

Il s’agit de post-animaux, car ils sont clairement les produits d’une artificialisation; des technologies sont utilisées pour les améliorer. Quelles seraient les formes possibles de post-animaux ? Sur la base de ce qui existe dans les laboratoires, voici quelques pistes.

Commençons par nos compagnons préférés : le chat et le chien. Il y a, le domaine du clonage, technique qui permet, pour la modique somme de 100 000$, de dupliquer son compagnon récemment disparu. Aujourd’hui, c’est un procédé technique devenu presque banal. Certes, il suscite de temps en temps des défis éthiques et culturels. Mais il ne soulève plus la curiosité du public.

Il existe bien d’autres manipulations, faites en matière de génétique (OGM) sur les chiens et les chats, qui sont plus intéressantes que le clonage. Cependant, l’intervention sur les génomes d’animaux n’est pas nouvelle. En domestiquant les animaux, l’humain a transformé leur morphologie et leurs gènes dans le but d’obtenir des caractères choisis. Avec les OGM les chercheurs ne font qu’aller plus loin dans les changements génétiques ouverts par ce processus de sélection. Les animaux génétiquement modifiés peuvent être considérés comme fabriqués, en ce sens qu’ils font l’objet d’une réorientation, à notre profit, des processus naturels existants par l’intervention et la modification de certains gènes qui permettront de créer des génotypes sur mesure. On produit ainsi des mutants, à la constitution biologique choisie d’avance.

Dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

C’est ainsi qu’on trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse. Donc, dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

Nous pouvons nous attendre à la commercialisation de chats-volants avec l’utilisation d’ADN d’écureuil volant. Commode lorsque l’on habite au 28e étage dans une grande ville! Finies les angoisses liées aux possibilités de chute de notre compagnon ! Non seulement on diminue les risques de chutes mortels, mais on facilite aussi les déplacements des post-chats d’un bâtiment à un autre. (Par contre, il faudrait toujours les remonter !).

Pour les chiens génétiquement modifiés, une équipe de chercheurs chinois a créé des chiens avec une masse musculaire deux fois supérieure à celle de leurs congénères. Des athlètes canins bodybuildés au naturel, sans même le besoin de faire du sport pour y arriver. Maintenant, imaginez des Pitbulls avec deux fois, voir trois fois plus de masse musculaire et les usages qui seront faits de ces animaux dans des combats de chiens, ou sur les champs de bataille.

Une autre préoccupation des généticiens est la taille des bêtes. Il est possible que les post-animaux soient de très grande taille. Actuellement, les races canines les plus grandes mesurent autour de 80 cm de hauteur et pèsent entre 50 et 80 kilos. Pour la démonstration, partons de la transformation qui est celle des saumons génétiquement modifiés : doublons la taille actuelle du chien pour avoir une projection. Notre post-chien ferait alors 1 m 60 pour 140 kilos (l’équivalent d’un zèbre !). Et si on couplait génétiquement le géantisme avec l’hypermuscularité, on pourrait avoir un chien de 300 kilos (le poids d’un tigre de Sibérie !).

D’un autre côté, il y a la miniaturisation des animaux de compagnie. C’est un mouvement dans la domestication qui a pris beaucoup d’ampleur dans les milieux urbains, depuis plus de 100 ans. Il faut que les nouvelles races d’animaux de compagnie rentrent dans le sac à main. Un excellent exemple est le micro-cochon (génétiquement modifié) chinois de compagnie (1600 $). Ils sont deux fois moins grands que les autres races de cochons.

Pour le moment, la miniaturisation demeure aux alentours d’une division par deux du poids et de la taille des animaux domestiques. Faisons le même calcul pour la miniaturisation de notre félin préféré. La race de chat la plus petite est de 2 kilos pour 20cm. Même démonstration, mais vers la miniaturisation : ce qui ferait un post-chat de moins d’un kilo à l’alentour de 8-10 cm de haut (13cm l’iPhone 7). Et on pourrait le rendre fluo, voire électrique (gène anguille). Pour le faire ressembler à un célèbre Pokémon.

L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Et finalement, le post-chat ou le post-chien auraient du gène humain pour permettre l’identification du propriétaire plus facile. Cela se fait avec la technique du mélange des cellules embryonnaires issues d’espèces différentes, méthode utilisée couramment sur les souris. C’est ce que les chercheurs appellent « Humanisation» de l’animal. L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Voici donc quelques exemples de post-animaux qui seront prochainement commercialisés, non pas dans 100 ans, mais bien dans 20 ans. En réalité, les animaux que nous avons présentés ne sont que la partie émergée de l’iceberg du monde des biotechnologies, car d’autres post-chiens et post-chats vont faire bientôt leurs apparitions avec des propriétés génétiques de plus en plus incroyables. La technologie a toujours de bons et de mauvais usages, et prétendre en faire le tri est illusoire. En revanche, il n’est pas illusoire de s’interroger sur l’avenir de nos plus proches compagnons

http://quebec.huffingtonpost.ca

Pourquoi les baleines à bosse sauvent-elles des phoques ? Mystère…


Parmi les comportements des animaux, la baleine à bosse est particulièrement étrange, elle semble vouloir sauver des animaux marins en détresse qui sont attaqués par des orques. Pourquoi ? Est-ce vraiment par altruisme ? La haine des orques qui peuvent s’attaquer aussi aux baleineaux ? En fait, les scientifiques ne savent pas vraiment
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Pourquoi les baleines à bosse sauvent-elles des phoques ? Mystère…

 

Jean-Luc Goudet
Journaliste

 

Les baleines à bosse protègent leurs petits des attaques des orques, mais elles interviennent aussi pour sauver des phoques et d’autres cétacés. L’an dernier, des chercheurs avaient étudié 115 cas de ce genre, rapportant même celui d’une baleine secourant… un poisson. Pourquoi font-elles cela ? Mystère.

Spécialiste des oiseaux marins et des cétacés, Robert Pitman est biologiste au Soutwest Fisheries Center, à La Jolla, en Californie. Pour lui, l’affaire a commencé en janvier 2009, au large de la péninsule Antarctique, quand il a été le témoin avec son équipe de l’incroyable sauvetage d’un phoque par des baleines à bosse (Megaptera novaeangliae). L’histoire a été racontée, par lui-même et par un collègue, sur le site Natural History. Elle se déroule en fait en deux épisodes, avec trois observations troublantes.

Ce matin-là, grâce à des images de satellites, les biologistes marins ont repéré un groupe de dix orques et, parvenus sur place, remarquent au milieu d’elles deux baleines à bosse très agitées. Les orques attaquent-elles les baleines ? En principe, elles ne s’en prennent qu’aux petits mais, expliquent les auteurs, agressent parfois des baleines adultes pour, peut-être, tester leur résistance, ou plutôt leur faiblesse. Quand la situation se calme, les orques parties, les chercheurs remarquent, au milieu des baleines, un phoque de Weddell. Était-il la proie convoitée par les orques ? Était-il venu se protéger au milieu des baleines ?

Un quart d’heure plus tard, les orques, suivies par les biologistes marins, dénichent un phoque crabier, qui se réfugie sur un morceau de banquise. C’est alors que surgissent les deux mêmes baleines. Elles foncent sur les orques, qui finissent par fuir. Rien ne prouve que les baleines sont venues sauver le phoque, expliquent les auteurs… qui n’étaient pas au bout de leurs surprises.

L'évènement de janvier 2009, près de la péninsule Antarctique. Retournée, une baleine à bosse est venue sous un phoque pour le porter sur son ventre. Avec l'une de ses nageoires (de plus de 4 m), elle l'empêche basculer dans l'eau, où l'attendent des orques. La photographie a été prise par Robert Pitman, l'un des observateurs et l'un des auteurs de la présente étude. © Robert Pitman, Natural History

L’évènement de janvier 2009, près de la péninsule Antarctique. Retournée, une baleine à bosse est venue sous un phoque pour le porter sur son ventre. Avec l’une de ses nageoires (de plus de 4 m), elle l’empêche basculer dans l’eau, où l’attendent des orques. La photographie a été prise par Robert Pitman, l’un des observateurs et l’un des auteurs de la présente étude. © Robert Pitman, Natural History

Un phoque sauvé par une baleine

Second épisode une semaine plus tard. La scène est semblable : des orques encerclent un phoque de Weddell, réfugié sur un minuscule morceau de glace. Là encore, deux baleines à bosse s’interposent. Ce ne sont pas les vedettes du premier épisode, précisent les auteurs. Cette fois, les grands cétacés parviennent à déstabiliser l’embarcation, précipitant le pinnipède à l’eau. La réaction du phoque est de foncer vers les baleines. Les chercheurs se gardent de conclure que l’animal sait qu’elles vont le protéger. Selon eux, il n’est même pas sûr qu’il les voit comme des êtres vivants, arguant avoir déjà vu des phoques venir chercher refuge derrière leur bateau.

La réaction des baleines est, elle, étonnante. L’une d’elles se retourne, passe sous le phoque, qui se retrouve échoué sur le ventre de l’immense cétacé. Sa position est instable et les mouvements d’eau le font glisser. Robert Pitman voit alors la baleine le retenir avec sa grande nageoire. Il a le temps de prendre une photographie, que nous présentons ici. Peu de temps après, le phoque plonge et grimpe sur la banquise, sain et sauf.

Les baleines à bosse n’aiment vraiment pas les orques

Est-ce un instinct maternel, affûté pour protéger les baleineaux des orques ? Pour mieux comprendre ces comportements, Robert Pitman et ses collègues ont étudié les observations de ce genre et viennent de publier une synthèse répertoriant 115 cas d’interactions entre des baleines à bosse et des orques, publiée dans la revue Marine Mammal Science. Les statistiques esquissent un tableau bien différent de celui d’ordinaire accepté. Alors qu’il était admis que les comportements agressifs des baleines envers les orques étaient surtout défensifs, les auteurs observent l’inverse. Dans la majorité des attaques mutuelles (72 cas sur 115), les baleines sont à l’origine de l’agression. Ces chasseuses de harengs, gobeuses de krill à l’occasion, n’aiment pas les orques…

Dans 87 % des attaques, les baleines s’en prenaient à des orques en train de chasser. Mais alors, plus surprenant encore, dans ces situations, seulement 11 % des proies étaient des baleines à bosse. Dans les autres cas (89 % des attaques d’orques en train de chasser, donc), les baleines sont intervenues pour protéger dix autres espèces : trois cétacés, six pinnipèdes… et un poisson. Les auteurs suggèrent que les baleines réagissent aux vocalisations des orques en train de chasser, qu’elles peuvent détecter jusqu’à un kilomètre de distance.

Comment expliquer ce comportement ? Pitman et ses collègues envisagent l’hypothèse qu’il est une forme de dissuasion, tendant à décourager plus tard les orques de s’en prendre à leurs petits. D’autres mammifères, comme les éléphants, ont été observés en train de charger intentionnellement des prédateurs. Les auteurs posent aussi l’hypothèse de l’altruisme, une notion souvent étudiée en éthologie. Elle serait ici interspécifique, ce qui pose la question de son intérêt. Chez ces animaux au comportement social complexe, les auteurs imaginent que, peut-être, ces attaques (peu risquées) resserreraient les liens familiaux, même quand la proie des orques serait d’une autre espèce. L’altruisme interspécifique serait en quelque sorte accidentel. Mais le mystère demeure…

http://www.futura-sciences.com

Le culte des crânes, plus vieux rituel humain?


Généralement quand les civilisations devenaient sédentaires. Ils contrôlaient l’agriculture et pratiquaient leur culte. Cette découverte aux frontières de la Syrie et la Turquie montre que ces ancêtres pratiquaient le culte des crânes semblent pourtant ne pas être le cas et pourtant site du même genre qu’à Stonehenge, sauf qu’ils sont décorés de gravures en relief
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Le culte des crânes, plus vieux rituel humain?

 

Göbekli Tepe

Vue aérienne du site archéologique de Göbekli Tepe Photo : German Archaeological Institute (DAI)

Des fragments de crânes trouvés sur le site archéologique de Göbekli Tepe, près de la frontière entre la Turquie et la Syrie, montrent que certaines formes de cérémonies mortuaires pourraient être apparues dans l’histoire humaine beaucoup plus tôt qu’on ne le croyait jusqu’ici.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Ce site archéologique, découvert dans les années 90 et déjà surnommé « le plus vieux temple du monde », n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Situé à flanc de colline, on y trouve des structures construites par les humains, vieilles de 11 000 ans, dont des mégalithes, des colonnes rocheuses en T similaires à ce que l’on observe à Stonehenge, en Angleterre.

Contrairement à ceux du célèbre monument britannique, les mégalithes de Göbekli Tepe sont décorés de gravures en relief. Depuis leur découverte, un détail a attiré l’attention des chercheurs : pourquoi ceux qui ont érigé ce site y ont-ils accordé autant d’attention, à une période où l’humanité ne maîtrisait pas encore l’agriculture ni la poterie?

Des fouilles récentes faites par des archéologues allemands pourraient permettre de percer le mystère; ils y ont trouvé des crânes humains, dont certains étaient marqués de gravures jamais observées auparavant.

Selon les chercheurs, ces altérations laissent croire à la présence d’un culte des crânes, une forme de rituel où les ossements humains se voient attribuer une valeur symbolique. Cette découverte, publiée dans le journal Science Advances, fait reculer de 1500 ans l’apparition de ce type de culte dans cette région du monde.

Quelques-uns des objets trouvés sur le site de Göbekli Tepe.

Des représentations anthropomorphiques trouvées sur le site de Göbekli Tepe. (A) Une statue humaine intentionnellement décapitée. (B) Un porteur de cadeaux tenant dans ses mains une tête humaine. (C) Un pilier avec un haut-relief représentant un individu sans tête. Photo : Nico Becker, Dieter Johannes et Klaus Schmidt/Göbekli Tepe Archive (DAI)

Un symbolisme incompris

Les traces mises au jour par les archéologues montrent que les crânes ont été polis et que les habitants de l’époque les ont sculptés en faisant des entailles profondes. Des trous y ont été percés à des endroits précis, ce qui laisse croire que ces crâines étaient suspendus en guise de décorations.

Le site n’est pourtant pas un cimetière. Aucune tombe ni aucune forme de dépouille humaine n’y ont été découvertes. Les crânes gravés représentaient donc quelque chose de particulier aux yeux des premiers habitants de cette région.

Pour l’instant, les chercheurs n’ont pas recueilli assez d’os pour déterminer la signification des gravures, et les motifs pour lesquels ces crânes étaient modifiés demeurent inconnus. Dans d’autres cultes semblables, plus près de nous dans l’histoire, on modifiait les os pour honorer des ancêtres ou punir des ennemis tués au combat. Jusqu’à présent, les indices trouvés à Göbekli Tepe ne permettent pas de conclure que les habitants de cette époque avaient les mêmes intentions.

Des crânes qui ont subi des altérations

Détails de certaines altérations de crânes Photo : Julia Gresky/German Archaeological Institute (DAI)

Qu’est-ce qui est arrivé en premier?

Malgré l’incertitude, cette découverte ainsi que le site même de Göbekli Tepe pourraient avoir une incidence sur notre compréhension de l’ordre de l’établissement de la civilisation humaine dans la région.

On pense que les humains sont passés d’un mode de vie entièrement nomade à un mode plus sédentaire dès qu’ils ont commencé à pratiquer l’agriculture. Cette nouvelle sécurité alimentaire a mené aux premiers villages et a permis l’établissement des premiers vrais lieux de culte.

Or, les crânes découverts à Göbekli Tepe sont beaucoup plus anciens et datent d’une période où on ne maîtrisait ni l’agriculture ni la poterie.

Pour les chercheurs, d’autres fouilles seront nécessaires pour confirmer l’importance de la découverte de ce culte de crânes ainsi que la nature des rituels qui avaient lieu sur ce site.

http://ici.radio-canada.ca

Une équipe de chercheurs a recréé un virus proche de la variole


Est-ce une bonne chose ou bien une réussite qui pourrait être un désastre ? La variole était une maladie mortelle et elle est disparue, mais peut-elle revenir sur une autre forme, une forme fait par l’être humain. Vous imaginez avec peu d’argent et quelques mois recréer une maladie proche de la variole pourrait être bénéfique pour de nouveaux vaccins, mais aussi dans de mauvaises mains devenir une arme biologique, ce n’est vraiment pas rassurant
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Une équipe de chercheurs a recréé un virus proche de la variole

Via Wikimédia Commons.

Via Wikimédia Commons.

Repéré par Jean-Marie Pottier

Elle a réussi à recréer le virus de la vaccine, une maladie voisine, pour un coût de «seulement» 100.000 dollars et quelques mois de travail.

Cela fera quarante ans l’an prochain que les derniers cas de variole, l’une des maladies les plus mortelles de l’histoire, ont été signalés, à Birmingham, en Angleterre. La maladie a été déclarée officiellement éradiquée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1980. Et pourtant, il semble étonnamment facile aujourd’hui de recréer le virus.

Telle est du moins la conclusion d’une expérience que rapporte la revue Science. Emmenée par David Evans, un virologue de l’université d’Alberta à Edmonton (Canada), une équipe de chercheurs a synthétisé à partir de fragments d’ADN disponibles dans le commerce le virus de la vaccine, une maladie infectieuse du cheval proche de la variole. Si cette expérience n’a pas encore fait l’objet d’une publication scientifique, elle a notamment été discutée en novembre 2016 lors d’une réunion de l’OMS, qui a noté que

«cet effort a coûté environ 100.000 dollars et a pris six mois. Toute l’information nécessaire pour séquencer et générer le virus était publiquement disponible».

«Aucun doute: si c’est possible pour la vaccine, c’est possible pour la variole», explique à la revue le chercheur Gerd Sutter, de l’université Ludwig-Maximilians de Munich.

Cette recherche a des objectifs nobles, notamment le développement de meilleurs vaccins et de traitements contre le cancer, mais pose, explique Science, la question de savoir «comment des terroristes ou des États voyous pourraient utiliser les biotechnologies modernes», et donc aussi de la façon de réguler ce genre de travaux pour empêcher qu’ils ne tombent dans de mauvaises mains.

Comme le résume crûment The Verge, «ressusciter un cousin lointain de la variole peut ouvrir la voie à de meilleurs vaccins, ou à une guerre biologique».

Selon Tom Frieden, l’ancien président du Centers for Disease Control and Prevention, un organisme public américain, interviewé par le Washington Post, cette recherche pourrait par ailleurs vider de son intérêt le débat sur l’avenir des derniers échantillons du virus, conservés dans des centres de recherche à Atlanta et Novossibirsk: certains plaidaient pour les détruire pour s’en débarrasser définitivement, d’autres pour les garder comme objet d’étude.

«Nous vivons dans un meilleur des mondes où il existe une capacité à recréer des organismes qui ont existé dans le passé ou à créer des organismes qui n’ont jamais existé», conclut-il avec pessimisme.

http://www.slate.fr