Lassé de l’impeachment, un animateur souhaite une «fusillade dans une école»


Je peux comprendre que les Américains aient une  »écoeurantite » aigue de Donald Trump et de la destitution. Cependant, qu’un animateur suggère qu’une fusillade dans une école pour enfin parler d’autres chose est pitoyable, même s’il rajoute que personne soit blessée. S’il était dans une fusillade sans être blessé, il aurait sans doute des séquelles psychologiques. Un long congé sans solde, pourrait peut-être lui remettre les idées en place
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Lassé de l’impeachment, un animateur souhaite une «fusillade dans une école»

Les animateurs de l’émission Chuck & Julie, Julie Hayden et Chuck Bonniwell.

(Washington) L’émission d’un animateur de radio, qui a souhaité une «bonne fusillade dans une école» pour interrompre la couverture médiatique de la mise en accusation de Donald Trump, a été supprimée, a annoncé la station.

AGENCE FRANCE-PRESSE

«On vous parle de la destitution sans fin de Donald Trump», a dit mardi à l’antenne le co-animateur de l’émission Chuck & Julie sur 710 KNUS.

«Ouais, tu souhaites une bonne fusillade dans une école pour interrompre la monotonie», lance alors Chuck Bonniwell, interrompu dans la seconde par la co-animatrice qui lui répond, alarmée : «Non, non, ne dit pas, ne dit pas ça. Ne nous appelez pas, Chuck n’a pas dit ça.»

Pour entendre l’animateur cliquer ici

Une fusillade «où personne ne serait blessé», poursuit alors M. Bonniwell. 

La séquence, dans un pays où les fusillades en milieu scolaire sont fréquentes, a poussé la station à faire amende honorable mercredi. 

«Étant donné l’histoire de la violence à l’école qui a endeuillé notre population, 710 KNUS confirme qu’un commentaire inapproprié a été fait par le coanimateur Chuck Bonniwell de l’émission Chuck & Julie. Une décision de programmation a été prise d’arrêter le programme immédiatement», a écrit sur Twitter la station basée à Denver, dans le Colorado. 

En 1999, deux tireurs ont semé la mort dans une école secondaire de Columbine, dans la ville de Littleton, au sud de Denver, abattant 12 élèves et un professeur. 

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Deux lanceurs d’alerte arrêtés après avoir révélé plus de 500 actes pédophiles en Afghanistan


Au lieu de stopper la pédophilie chez les garçons, en Afghanistan, on met en prison les deux lanceurs d’alerte. Ces actes sont fait par des professeurs, des directeurs d’école et d’autres personnes d’autorité, tout ce monde qui sont supposé de protéger les enfants et non de les violer. Le pire, c’est qu’on hésite d’aider ces enfants sont soit abandonné et sont soumis pour vendre de la drogue, vendu pour l’esclavage sexuel ou tué parce qu’ils font la honte de la famille. Comment un jeune garçon peut grandir sainement avec de tels sévices ?
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Deux lanceurs d’alerte arrêtés après avoir révélé plus de 500 actes pédophiles en Afghanistan

Des écoliers à vélo dans la banlieue de Herat, au sud de l'Afghanistan. | Hoshang Hashimi / AFP

Des écoliers à vélo dans la banlieue de Herat, au sud de l’Afghanistan. | Hoshang Hashimi / AFP

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi avaient dénoncé des agressions sexuelles et des viols commis sur de jeunes garçons.

Membres d’une organisation de défense des droits humains, Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi ont été arrêtés par les services de renseignement afghans le 21 novembre, alors qu’ils étaient en route pour rencontrer l’ambassadeur de l’Union européenne à Kaboul.

Les deux hommes venaient de révéler l’existence d’un réseau de pédophiles ayant commis des agressions sexuelles et des viols sur au moins 546 écoliers dans la province de Logar, à l’est du pays.

L’organisation Logar Youth avait découvert sur les réseaux sociaux plus de cent vidéos à caractère pédophile, mettant en scène de jeunes garçons. Ces actes auraient été perpétrés par des enseignants, des directeurs d’école et des membres des autorités locales dans six établissements scolaires. À l’échelle nationale, ils pourraient concerner des milliers d’enfants.

Si ces révélations ont obligé le ministère de l’Éducation à lancer en urgence une enquête, une partie de la population et des responsables locaux ont montré une profonde réticence à s’occuper du dossier. Le gouverneur de Logar a par exemple nié l’existence des faits.

Plusieurs organisations internationales ont critiqué l’arrestation de Mohammed Musa et Ehsanullah Hamidi, dont Amnesty International:

«Plutôt que de les punir pour avoir dénoncé ces crimes horribles, les autorités devraient les féliciter pour leur travail et tenir les auteurs présumés pour responsables via des procès équitables, sans recourir à la peine de mort.»

Enfants assassinés

Avant son arrestation, le leader du groupe de défense des droits humains Mohammad Musa a pu échanger avec le New York Times et témoigner du drame qui se déroule dans cette province, à quelques kilomètres au sud de Kaboul.

Il avait alors indiqué que près de vingt-cinq familles avaient fui leur foyer à cause de la honte ressentie après les viols subis par leurs fils.

D’autres garçons ont été rejetés par leurs proches ou soumis au chantage de leurs agresseurs, qui les obligent à «vendre de la drogue ou à se livrer à des activités illégales» contre l’assurance que la vidéo de leur viol ne sera pas publiée.

Certains enfants ont été assassinés, tués par leur famille ou par les talibans, selon lesquels ces violences sexuelles sont anti-islamiques. D’après le Guardian, cinq familles auraient tué leur enfant victime de viol après que leurs visages ont été vus sur des vidéos postées sur les réseaux sociaux.

Esclavage sexuel

Les agressions sexuelles masculines restent très répandues en Afghanistan, où une tradition séculaire d’esclavage sexuel perdure.

Le bacha bazi, qui signifie littéralement «jouer avec les garçons» en persan afghan, est une pratique encore répandue chez les hommes influents: ils obligent de jeunes garçons à s’habiller en fille, à danser puis à avoir un rapport sexuel avec eux.

Bien que la loi afghane criminalise depuis 2017 cette pratique, punie de trois à cinq ans d’emprisonnement selon que la danse est faite «en public», un rapport des Nations unies publié en 2018 mentionne que «l’impunité des auteurs reste un grave problème» pour le pays.

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Gaspillage alimentaire: Montréal prête à imposer des amendes aux entreprises


A Montréal, IGA, Metro et Provigo donnent leurs denrées non vendu à Moisson Montréal pour quelle soit distribué aux moins nantis. Pourtant, le gaspillage alimentaire demeure un grand problème. La ville prévoit un règlement pour interdire le gaspillage alimentaire aux autres épiceries, restaurants, écoles, hôpital et autres industries. Si cela est bien gérer, je trouve que c’est une obligation qu’il devrait avoir partout au monde. Il n’y a aucune raison que l’on gaspille autant et que des gens continue de ne pas manger à leur faim.
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Gaspillage alimentaire: Montréal prête à imposer des amendes aux entreprises

Photo: Courtoisie | Montreal Dumpster Diving

La Ville de Montréal pourrait imposer des amendes aux épiceries et aux institutions afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. Les élus entendent toutefois prioriser la collaboration.

La Ville présentera jeudi son Plan de gestion des matières résiduelles 2020-2022. Une des mesures phares de ce plan consiste à l’adoption d’un règlement visant à interdire aux géants de l’alimentation de jeter à la poubelle des produits qui sont encore comestibles. Une mesure qui vise à contrer le gaspillage alimentaire tout en redistribuant ces denrées aux Montréalais dans le besoin.

Le règlement viserait les épiceries et les restaurants, mais aussi les hôpitaux et les écoles, entre autres.

«On a encore des enfants qui se rendent le ventre vide à l’école le matin. Ça n’a aucun sens», a déploré mercredi la responsable de la transition écologique à la Ville, Laurence Lavigne Lalonde.

Cette dernière a donné un point de presse jeudi pour donner quelques détails sur ce plan.

Actuellement, les matières résiduelles représentent 4% des émissions des émissions de gaz à effet de serre de la métropole. La majeure partie des émissions associées à ce secteur sont reliées à l’enfouissement, selon des données de la Ville.

«Les produits alimentaires, c’est une part importante de ce qu’on retrouve dans les déchets qu’on envoie à l’enfouissement.» -Laurence Lavigne Lalonde

Partenariats

Depuis 2013, la banque alimentaire Moisson Montréal récupère les invendus dans une centaine d’épiceries de la métropole. Celles-ci appartiennent aux chaînes IGA, Metro et Provigo.

«Ces trois grandes bannières nous ont donné un million de kilogrammes de denrées qui seraient allées autrement dans l’enfouissement, seulement l’an dernier», a souligné à Métro le directeur général de Moisson Montréal, Richard Daneau. 

L’objectif de la Ville est donc d’inclure l’ensemble des épiceries dans des partenariats avec des banques alimentaires ou de petits organismes locaux. Elle entend aussi élargir cette initiative aux écoles, aux hôpitaux et aux restaurants, entre autres.

«Et par la suite, s’il reste des denrées, on veut que ça soit composté en non enfoui. Parce que comme ça, ça peut être valorisé», a ajouté Mme Lavigne Lalonde.

La Ville espère ainsi s’approcher de la cible qu’elle s’est fixée de rendre la métropole zéro déchet d’ici 2030.

Amendes

Des amendes seront par ailleurs prévues pour les entreprises et les institutions qui refuseront de mettre en place les mesures nécessaires pour contrer le gaspillage alimentaire.

«Nous allons les accompagner [les entreprises], mais en même temps, je m’attends à des résultats», a laissé tomber la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Le nouveau plan de gestion des matières résiduelles de la Ville fera prochainement l’objet d’une consultation publique. Une consultation portant spécifiquement sur le gaspillage alimentaire pourrait par ailleurs s’ajouter à celle-ci. Une pétition à cet effet a d’ailleurs recueilli plus de 10 300 signatures en moins de deux mois.

Enjeu financier

Le directeur général de Moisson Montréal voit d’«un bon oeil» le plan proposé par la Ville. Il soulève néanmoins que l’élargissement du plan de récupération des denrées alimentaires aux restaurants et aux institutions comme les écoles et les hôpitaux risque de soulever des défis.

«L’enjeu financier va rapidement arriver parce que les frais associés au transport [des denrées], c’est une grosse partie de nos dépenses», a indiqué M. Daneau. 

La banque alimentaire dispose actuellement d’un laboratoire qui analyse les denrées alimentaires qu’elle reçoit avant de les redistribuer à quelque 250 organismes de l’agglomération. Cela permet de s’assurer que les produits reçus ne contiennent pas de bactéries nuisibles à la santé.

«Il y a tout un enjeu de salubrité qu’il faudra valider dans le détail. Ce n’est pas parce que ce sont des gens en situation de pauvreté qu’il faut tourner les coins ronds en matière de salubrité et d’hygiène», a noté M. Daneau.

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Un ado afro-américain subit une humiliation raciste à l’école


Si je ne m’abuse pas, même États-Unis, il doit avoir une consigne de tolérance zéro pour l’intimidation à l’école. Il me semble que cela devrait être pour tout le monde. Non ? Ce jeune homme avait une coupe qui n’était pas vulgaire. C’est plus une mode qu’autre chose. Alors pourquoi un directeur adjoint et 2 personne de l’équipe pédagogique l’on marqué un feutre indélébile ? Si ce n’est pas de l’intimidation, alors c’est quoi ? Ils n’ont pas sûrement pas agi avec PÉDAGOGIE ! Pis, ils se disent des adultes .. Quel bon exemple qu’ils montrent au reste de l’école.
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Un ado afro-américain subit une humiliation raciste à l’école

PHOTO AFP

L’adolescent au coeur de la polémique est identifié par les initiales J. T.

(Washington) Des parents afro-américains au Texas ont porté plainte et accusé de racisme l’école de leur fils de 13 ans après que des responsables de l’établissement eurent recouvert au feutre noir un motif rendu apparent par sa récente coupe de cheveux.


AGENCE FRANCE-PRESSE

L’adolescent, identifié par les initiales J. T, s’était présenté en classe avec sa chevelure coupée court, ornée d’une fine ligne rasée laissant apparaître son cuir chevelu, selon une mode prisée par des rappeurs ou des sportifs. Le motif évoquait la lettre «M».

Jugeant que cet aspect contrevenait au code vestimentaire de l’établissement, le directeur-adjoint de l’école et deux autres membres de l’équipe pédagogique ont «noirci» au marqueur indélébile le dessin capillaire. 

Cet acte, remontant au 17 avril dernier à l’école secondaire Berry Miller Junior High a suscité des réactions outrées, amplifiées bien au-delà des frontières du Texas par la plainte déposée dimanche auprès de la justice fédérale.

La punition au feutre est une stigmatisation évoquant l’esclavagisme et la ségrégation raciale, des époques où la peau des Noirs était représentée plus foncée qu’elle ne l’était afin de «masquer leur humanité», ont dénoncé les parents dans leur assignation judiciaire.

Les autorités scolaires supervisant le collège, situé en banlieue de Houston, ont présenté leurs excuses à la famille et fait savoir qu’elles «désapprouvaient» la façon dont a été traité l’adolescent.

«Un responsable scolaire n’a pas pris les bonnes mesures disciplinaires en offrant à l’élève des options parmi lesquelles prévenir sa mère, une sanction ou recouvrir la zone chevelue rasée avec un marqueur. Cette dernière pratique n’est pas cautionnée par le district», ont-elles indiqué dans un communiqué publié sur Facebook.

Le responsable en question a été suspendu fin avril de ses fonctions. Le communiqué n’a pas précisé s’il s’agissait du directeur-adjoint qui, d’après la plainte et le site internet de l’école, a depuis été promu directeur de l’établissement.

Le scandale a éclaté dans la juridiction de Galveston, récemment théâtre d’une autre vive polémique : deux policiers y ont été photographiés escortant un Noir tenu par une corde alors qu’eux-mêmes montaient à cheval.

Le chef de la police locale s’est excusé face à l’indignation suscitée par cette image devenue virale, évoquant l’époque abhorrée des lynchages.

Les policiers en question ne seront toutefois pas poursuivis sur le plan pénal, ont annoncé dimanche les autorités locales.

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Le Saviez-Vous ► Chaque matin, ces enfants traversent une rivière en sac plas­tique pour aller à l’école


Aller à l’école doit être un droit pour tous les enfants. Généralement, les écoles ne sont pas trop loin ou la plupart des enfants habitent. Sinon, il y a des autobus scolaires, mais dans certains endroits dans des pays en voie de développement, aller à l’école c’est un périple pour s’y rendre. Au Viêtnam par exemple, des enfants doivent traverser une rivière tumultueuse grâce à de bons nageurs qui les installent dans des sacs de plastique faute de pont solide, et ensuite ces enfants doivent parcourir des km dans des sentiers forestiers.
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Chaque matin, ces enfants traversent une rivière en sac plas­tique pour aller à l’école


Crédit : VOV.vn

par  Suzanne Jovet 

Pour les habi­tants du village reculé de Huoi Ha, dans la province de Dien Bien au Viet­nam, l’édu­ca­tion est le seul espoir pour les jeunes géné­ra­tions d’échap­per à la pauvreté.

Leurs parents font donc l’im­pos­sible pour emme­ner les enfants à l’école, et cela signi­fie les faire traver­ser une rivière déchaî­née dans des sacs plas­tique chaque matin, comme nous l’ap­prend le média local VOV.


Crédits : VOV

Situé sur les rives de la rivière de Nam Ma, les habi­tants du village de Huoi Ha se déplacent habi­tuel­le­ment sur des ponts de bambou pour la traver­ser. Mais pendant la saison des pluies, les struc­tures en bambou pour­raient céder sous le flot puis­sant de la rivière. Afin d’em­me­ner leurs enfants à l’école, située de l’autre coté du cours d’eau, les parents ont dû faire preuve d’ima­gi­na­tion. Les meilleurs nageurs du village font ainsi traver­ser l’eau aux enfants dans des sacs plas­tiques.

Crédits : VOV

La situa­tion, parti­cu­liè­re­ment dange­reuse, ne peut plus durer. D’au­tant plus que la traver­sée n’est que la première épreuve sur le chemin de l’école pour ces enfants, qui doivent ensuite marcher 15 kilo­mètres sur des sentiers fores­tiers glis­sants. Alerté par des jour­na­listes locaux, le ministre des Tran­sports viet­na­mien, Nguyen Van The, a annoncé que le gouver­ne­ment trou­ve­rait rapi­de­ment « une solu­tion adap­tée », comme la construc­tion d’un pont.

Crédits : VOV

Source : VOV.vn

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Le Saviez-Vous ► Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?


Vous connaissez la chanson que Charlemagne à inventé l’école ? Est-ce vrai ? Pourtant, l’éducation a commencé avec l’écriture en Mésopotamie. Alors pourquoi cette chanson ? Bien que Charlemagne n’a pas inventé l’école, il y a joué quand même un grand rôle pour l’accessibilité pour tous, enfin pour les garçons.
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Charlemagne a-t-il vraiment inventé l’école ?


Charlemagne a-t-il vraiment inventé l'école ?Sacre de Charlemagne, Jean Fouquet, Tours© Grandes Chroniques de France Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 6465, fol. 89v. (Second Livre de Charlemagne)

Par Samantha Barreto

On attribue à l’empereur carolingien la paternité de l’école. Mais quel est le véritable rôle de Charlemagne en matière d’éducation ?

Charlemagne, inventeur de l’école : une idée reçue

Les premières écoles datent de l’apparition de l’écriture en Mésopotamie. Les Égyptiens, les Aztèques, les Grecs, les Romains… toutes ces civilisations avaient déjà à coeur de transmettre leur savoir aux jeunes générations. Le mot “école” vient d’ailleurs du grec ancien skholế qui désignait “l’arrêt du travail”, le loisir.

Dire que Charlemagne a inventé l’école serait donc faux. Mais le roi carolingien a bel et bien donné un nouvel élan en matière d’éducation.

Éducation : le véritable rôle de Charlemagne

Depuis la chute de l’Empire Romain d’Occident, plusieurs peuples barbares se sont installés sur le territoire. Quand Charlemagne accède au trône, il tente d’unifier le royaume des Francs, où l’on parle alors plusieurs langues et où le christianisme côtoie les croyances païennes.

A la fin du VIIIe siècle, le futur empereur a un projet ambitieux : il veut mettre l’enseignement à la portée du plus grand nombre. En 789, il déclare :

“Qu’on rassemble les fils de condition modeste et les fils bien nés. Qu’on établisse des écoles pour l’instruction des garçons. Que dans chaque monastère on enseigne les psaumes, les notes, le chant, le comput, la grammaire, et qu’on dispose de livres bien corrigés”.

Il fait donc ouvrir une double école dans chaque ou monastère de son royaume : l’une forme les futurs membres du clergé, l’autre est ouverte au peuple. Les prêtres y enseignent aux garçons la lecture, l’écriture, la grammaire, le calcul, et l’astronomie, mais aussi les fondements de la religion.

Au sein même de son palais à Aix-la-Chapelle, il ouvre l’école palatine, qu’il ne manque pas de visiter pour veiller à ce que les jeunes étudiants s’appliquent dans leur travail. L’école accueille les enfants issus de famille nobles ainsi que des élèves du peuple qui figurent parmi les plus méritants.

Pour faciliter la compréhension des livres par le plus grand nombre, Charlemagne amorce aussi une simplification de l’écriture en imposant la minuscule Caroline. Ponctuation, mots séparés, lettres arrondies… cette nouvelle écriture standard est assez proche de notre écriture actuelle.


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Ces élèves indiens payent leurs frais de scolarité en déchets plastiques


L’école n’est pas accessible à tous les enfants du monde. En Inde, il est impossible pour des familles pauvres d’envoyer leurs enfants étudier, certains travaillent pour aider leurs parents même s’ils sont très jeunes. Au nord de l’Inde, les enfants qui amènent du plastique peuvent venir à l’école gratuitement. Ce plastique est recyclé en éco-briques pour la construction. En plus, les élèves sont formés pour enseigner aux plus petits tout en étant rémunéré. Ce n’est pas le gouvernement, mais un couple qui a fondé cette école pour faciliter l’éducation aux enfants pauvres.
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Ces élèves indiens payent leurs frais de scolarité en déchets plastiques

 

Une station de recyclage plastique en Inde, en juin 2017. Arindam Dey / AFP 

Une station de recyclage plastique en Inde, en juin 2017. Arindam Dey / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur NDTV

Au Nord de l’Inde, une école a remplacé les frais de scolarité par du plastique qui est recyclé sur place.

Dans le village de Pamohi dans l’État d’Assam en Inde, de nombreuses familles sont trop pauvres pour payer des frais de scolarité. Créée en 2016 par un couple désireux d’améliorer l’accès à l’éducation, l’école Akshar propose une nouvelle approche permettant aux élèves d’aller à l’école gratuitement et même d’être rémunérés s’ils poursuivent leur scolarité.

Une des particularités de l’établissement est que chaque semaine, les élèves (ils sont actuellement plus de cent) viennent en cours avec des déchets plastiques à recycler. S’ils apportent vingt-cinq déchets par semaine, ils n’ont rien à payer. Le plastique est ensuite transformé sur place en éco-briques utilisées pour des projets de construction. Les fondateurs de l’école ont commencé à demander aux enfants d’apporter du plastique après avoir remarqué que des fumées toxiques se diffusaient jusque dans les salles de classe. En effet, les familles locales avaient pris l’habitude de brûler du plastique pour se réchauffer l’hiver, sans se rendre compte du danger sanitaire encouru. Le but est aussi d’apprendre à toute la communauté à mieux protéger leur environnement.

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L’autre aspect novateur de l’école est qu’en plus du cursus scolaire normal, les élèves sont formés à des activités rémunérées. Par exemple, les plus âgés apprennent à enseigner aux plus petits et gagnent ainsi de l’argent, ce qui leur évite d’aller travailler dans les carrières de pierres.

«Nous nous sommes dits qu’il devait y avoir un nouveau modèle pour les élèves qui vivent dans la pauvreté la plus abjecte. Nous avons donc créé ce modèle où les enfants apprennent et sont aussi formés à différentes professions, dont enseignant» explique Mazin Mukhtar, un ancien ingénieur qui a ouvert l’école avec sa femme, Parmita Sarma, une travailleuse sociale.

Parmi les autres compétences pratiques enseignées, il y a l’installation de panneaux solaires, la menuiserie et l’électronique. Le couple a l’intention de créer cent écoles similaires en Inde dans les cinq années à venir.

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La cuisine pour faciliter la transition du primaire au secondaire


 

Je trouve que c’est une excellente idée de réunir des élèves du secondaire avec des élèves du primaire dans un cadre culinaire. Apprendre la cuisine, et ses règles tout en apprivoisant le milieu d’école secondaire à plusieurs points positifs. Ces activités devraient être à la grandeur du Québec.
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La cuisine pour faciliter la transition du primaire au secondaire

 

La cuisine pour faciliter la transition du primaire au secondaire

Photo: Josie DesmaraisDes jeunes du programme Boîte à lunch.

Le programme d’éducation alimentaire Boîte à lunch s’étend dans près d’une dizaine d’établissements de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Pour la première fois, les ateliers seront offerts conjointement aux élèves de niveau primaire et secondaire afin de faciliter, à travers la cuisine, la transition entre ces deux mondes pour les plus jeunes.

«On voulait apporter cet aspect de mentorat pour faciliter la transition, a mentionné la commissaire scolaire de Ville-Marie, Stéphanie Bellenger-Heng. Aller du primaire au secondaire, c’est beaucoup d’inquiétude, de changement. Ici, les enfants sont dans un environnement qu’ils apprivoisent au fur et à mesure des ateliers.»

«L’école Pierre-Dupuy peut paraître tellement grande, parce qu’on partage notre espace avec l’École des métiers des Faubourgs-de-Montréal, donc ça peut être intimidant», a concédé pour sa part le directeur de l’école, Bruno Charreyron.

Depuis le retour de la semaine de relâche, chaque mardi, une dizaine d’élèves de l’école primaire Jean-Baptiste-Meilleur se rendent après les classes à l’école secondaire Pierre-Dupuy, où ils participent aux ateliers d’une durée d’environ deux heures avec des élèves du secondaire.

Chaque semaine, les élèves apprennent à cuisiner deux à trois recettes autour d’un ingrédient vedette. Ils peuvent ensuite ramener les plats à la maison, pour leur dîner du lendemain. Lors de la visite de Métro, la crevette était à l’honneur, avec une recette de jambalaya. Pour dessert, un «Bananas Foster».

«C’est important pour nous que ce ne soit pas des recettes pour ‘’enfants’’. On veut mettre de l’avant de vrais repas équilibrés», a expliqué la coordonnatrice régionale de Boîte à lunch, Becka Frasier.

Accompagnés d’animateurs, les élèves participent à chaque étape de la réalisation de la recette en coupant, mesurant, assaisonnant et brassant.

Au-delà de l’aspect technique, les ateliers permettent des connaissances supplémentaires à propos de la nourriture, comme la provenance des ingrédients et les nutriments qu’ils contiennent. Par-dessus tout, les ateliers permettent aux jeunes de s’épanouir.

«Ils développement leur autonomie, le travail d’équipe. On veut vraiment qu’ils ne voient plus la cuisine comme une corvée», a expliqué Mme Frasier.

«Le plaisir de cuisiner, mais aussi de manger, s’est un peu perdu avec nos vies qui vont vites. On veut leur réapprendre ça», a souligné M. Charreyron.

De grands besoins


Selon Stéphanie Bellenger-Heng, le portrait de la sécurité alimentaire a grandement évolué dans les dernières années, alors qu’elle est valable «un peu partout sur le territoire de la CSDM plutôt que dans certains secteurs comme c’était le cas avant.»

Depuis sa création en 2003, Boîte à lunch s’étend dans trois secteurs, soit Notre-Dame-de-Grâce, Saint-Michel et Centre-Sud, où les besoins sont grands. L’enquête TOPO 2017, réalisée auprès de 13 400 jeunes de sixième année, a révélé que 46% des élèves du quartier ne mangent pas avant d’aller à l’école.

«Il y a différents facteurs, mais la sécurité alimentaire en fait partie», a estimé la commissaire.

Dans le quartier, deux autres établissements scolaires prennent part au programme, mais Mme Bellenger-Heng et M. Charreyron souhaitent que d’autres écoles primaires viennent cuisiner et surtout cohabiter avec les élèves du secondaire Pierre-Dupuy.

Ayant récemment perdu sa mesure alimentaire, l’école Saint-Anselme, à proximité, devrait suivre éventuellement, tout comme l’école Jean-Baptiste-Meilleur.

Même si elle est consciente qu’il ne pourra jamais «pallier complètement à ces pertes», Mme Bellenger-Heng croit fermement que le programme Boîte à lunch contribue au développement des enfants, ce qui est «le mandat premier de la CSDM»

«Si en plus de leur permettre d’avoir un lunch pour le lendemain, on développe leurs compétences culinaires et leur éducation alimentaire, eh bien à mes yeux, on a gagné», a soutenu Mme Bellenger-Heng

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Depuis 6 ans, ce garçon porte son ami handi­capé sur le dos pour lui permettre d’al­ler à l’école


En Chine, un enfant de 12 ans, aide son meilleur ami pour qu’il puisse continuer d’aller à l’école. Son ami est atteint d’une maladie musculaire et ne peut plus se déplacer tout seul. Le jeune adolescent l’aide pour ses déplacements que ce soit pour aller à ses cours, la toilette ou la cantine. Et ce qui est tout aussi louable, il ne s’en vante pas du tout. Même sa mère a su par d’autres personnes que son fils avait un grand coeur
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Depuis 6 ans, ce garçon porte son ami handi­capé sur le dos pour lui permettre d’al­ler à l’école

 

 

par  Laura Boudoux

Dans la province de Meishan, en Chine, un petit garçon de 12 ans porte chaque jour son cama­rade de classe sur le dos pour lui permettre de se rendre à l’école.

Depuis six ans, Xu Bingyang hisse son meilleur ami handi­capé Zhang Ze sur son dos pour l’em­me­ner à l’école, mais aussi pour lui permettre d’al­ler à la cantine et aux toilettes, ou encore de se rendre d’un cours à l’autre, rappor­tait le média chinois Sichuan Onlinedébut avril.

« Je pèse un peu plus de 40 kilos et Zhang Ze n’en pèse que 25, donc ce n’est pas diffi­cile pour moi de le porter », estime l’élève.

Atteint d’une mala­die des muscles depuis qu’il a quatre ans, son ami ne peut plus se dépla­cer seul. Xu Bingyang a rapi­de­ment estimé qu’il était de sa respon­sa­bi­lité de l’ai­der, afin qu’il puisse pour­suivre ses études comme tous les autres élèves.

« Je me suis dit que si je ne l’ai­dais pas, personne ne le ferait », explique Xu Bingyang.

« Toutes ces années, Xu a fait ces bonnes actions sans jamais se plaindre devant ses profes­seurs ou ses cama­rades », témoigne une insti­tu­trice, préci­sant qu’il est très mature et travailleur. 

« C’est mon meilleur ami. Tous les jours, on étudie ensemble, on discute et on joue. Je le remer­cie de veiller sur moi de cette façon », a confié Zhang Ze pour sa part.

Loin de se vanter de sa géné­ro­sité et de ses efforts quoti­diens, Xu n’avait jamais raconté à sa mère ce qu’il faisait pour son ami. C’est en discu­tant avec ses cama­rades qu’elle a appris ce que faisait son fils, qui rêve désor­mais d’une carrière de volon­taire pour aider la société.

Sources : The Daily Mail / Sichuan Online

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Des enfants passent la nuit à l’école à cause de la météo


Je n’aurais jamais cru voir cela un jour des écoles garder les élèves pour la nuit. Lundi, hier, dans plusieurs régions au Québec, il y a eu de forts vents.. Dans mon coin, le soleil était présent et il n’y a pas eu vraiment de poudrerie. Mais dans d’autres régions, ce fut vraiment difficile de circuler. Le vent, la poudrerie rendait la visibilité quasi-nulle. Alors, par prudence, des écoles on préférer ne pas prendre risques inutiles, car sur les routes beaucoup d’accidents ont eu lieu
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Des enfants passent la nuit à l’école à cause de la météo

 

Le mauvais temps a rendu les conditions routières vraiment difficiles, lundi,... (PHOTO  ERICK LABBE, LE SOLEIL)

 

La Presse Canadienne

Le mauvais temps a rendu les conditions routières vraiment difficiles, lundi, particulièrement dans la grande région de Québec, où certaines écoles ont même gardé les enfants pour la nuit.

En fin de soirée, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a publié un communiqué indiquant que « des écoles de la Rive-Sud de Québec avaient pris la décision de garder les enfants ». L’objectif était « d’éviter des déplacements risqués en autobus ».

La porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Hélène Nepton, a confirmé pour sa part que plusieurs écoles au sud de Québec avaient pris de telles mesures de précaution.

Pour sa part, la Commission scolaire des Navigateurs a publié sur son site internet que tous les enfants seraient gardés à l’école « tant que la situation ne serait pas revenue à la normale », en plus d’annuler les cours d’éducation des adultes pour la soirée.

La ministre Guilbault a tenu à préciser que les parents concernés étaient avisés.

Mme Guilbault a demandé également aux citoyens d’éviter les déplacements.

La SQ a effectivement rapporté tout au long de la journée des collisions multiples et de nombreuses sorties de routes.

À Saint-Gilles, à une trentaine de kilomètres au sud de Lévis, un jeune conducteur de 17 ans était dans un état critique, lundi soir, après avoir perdu la maîtrise de son véhicule sur la route 269 Nord.

Sa voiture a percuté une remorqueuse qui n’a pu l’éviter, selon la porte-parole de la SQ.

Le pont de l’Île-d’Orléans a également été fermé pendant un moment, lundi, en raison de collisions survenues sur le pont, a indiqué Mme Nepton.

La poudrerie était le principal problème sur les routes au sud de Québec, car elle rendait la visibilité nulle par endroits.

Carambolage

La Montérégie n’a pas été épargnée par les mauvaises conditions routières.

Un carambolage s’est produit sur l’autoroute 15 en direction sud, en début d’après-midi, à Saint-Jacques-le-Mineur, situé près de Saint-Bernard-de-Lacolle.

Une vingtaine de véhicules, dont plusieurs camions, ont été impliqués.

Un tronçon de l’autoroute a été fermé dans les deux directions pendant plus de la moitié de la journée.

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