La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu’à 268 ans


La plus vieille baleine boréale connu a 211 ans, cependant, les scientifiques pensent avoir trouvé le moyen de connaitre la durée de vie d’un animal, même d’un être humain grâce à l’ADN. Donc la baleine pourrait vivre en principe environ 268 ans. En plus de prédire la longévité des animaux d’aujourd’hui, ils peuvent aussi découvrir la longévité des animaux du passé.
Nuage


La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu’à 268 ans


La baleine boréale, mammifère à la plus grande longévité, pourrait vivre jusqu'à 268 ansLa baleine boréale est connue pour vivre plus de 200 ans.© Yuri Smityuk\TASS via Getty Images

Par Emeline Férard

Des chercheurs affirment avoir découvert un moyen de déterminer la durée de vie d’une espèce à partir de son ADN. Avec cette méthode, ils ont calculé que la baleine boréale qui détient le record de longévité chez les mammifères pourrait vivre bien plus longtemps qu’on ne pensait.

Quel animal décroche le titre de la plus grande longévité au monde ? La question est moins aisée qu’il n’y parait et pour cause. Pour y répondre, il faut non seulement dénicher des spécimens à l’âge record mais aussi être capable de déterminer ce dernier avec précision. Pas facile quand la durée de vie des animaux en question atteint quelques centaines d’années…

Aujourd’hui, des chercheurs australiens pensent avoir trouvé une nouvelle méthode pour déterminer la longévité des espèces. Le secret ? L’ADN. Selon leur étude publiée dans la revue Scientific Reports, cette nouvelle technique leur a permis de calculer l’âge maximal de plusieurs animaux. Et de découvrir que certains atteindraient une limite bien plus élevée qu’estimée jusqu’ici.

Parmi eux, la baleine boréale (Balaena mysticetus). Ce cétacé qui évolue dans les eaux arctiques et sub-arctiques détient le record du mammifère à la plus grande longévité. Jusqu’ici, l’âge du plus vieux spécimen connu était estimé à 211 ans. En étudiant son génome, les scientifiques sont toutefois arrivés à une longévité bien supérieure, 268 ans.

L’ADN, miroir de la longévité

L’âge qu’une espèce est capable d’atteindre n’est pas le fruit du hasard. Il est étroitement lié au déclin des fonctions biologiques qui est lui-même dicté en grande partie par notre génome. De précédentes recherches ont ainsi montré que la longévité était influencée par certains gènes mais aussi par certaines modifications intervenant au niveau de notre ADN.

Ces phénomènes ont pour effet de changer l’expression des gènes concernés et, par là-même, de jouer un rôle crucial dans l’âge et le vieillissement d’un organisme. C’est ainsi avec l’une de ces modifications appelées méthylation de l’ADN que les scientifiques du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) ont travaillé.

Ils ont étudié les génomes de 252 vertébrés et ont comparé ces données à une base répertoriant des longévités animales connues.

« En utilisant ceci, nous avons constaté que nous pouvions estimer la longévité des espèces en nous intéressant aux endroits où la méthylation de l’ADN se produisait sur 42 gènes particuliers », explique sur le site The Conversation, Benjamin Maine, biologiste qui a dirigé les recherches.

268 ans pour une baleine, 120 ans pour une tortue

En affinant leurs observations, les scientifiques seraient ainsi parvenus à mettre au point une méthode permettant de calculer la durée de vie d’une espèce à partir de son ADN et de sa méthylation.

« Jusqu’ici, il était difficile d’estimer l’âge maximal de la plupart des animaux sauvages, en particulier des espèces de mammifères marins et des poissons qui vivent longtemps », poursuit le spécialiste dans un communiqué.

Désormais, « si le génome d’une espèce est connu, nous pouvons estimer sa longévité« , se réjouit-il.

C’est à l’aide de cette technique qu’ils ont abouti à un âge maximal 57 ans supérieur pour la baleine boréale. De la même façon, ils ont calculé la durée de vie des tortues de l’île Pinta aux Galapagos à 120 ans. Soit un peu plus que le célèbre spécimen Lonesome George décédé à 112 ans en 2012.

Les chercheurs n’ont toutefois pas travaillé que sur des espèces actuellement en vie. Ils ont également déterminé que le mammouth laineux et le pigeon voyageur, tous deux éteints aujourd’hui, pouvaient sans doute vivre jusqu’à 60 et 28 ans respectivement. Enfin, l’équipe s’est intéressée à notre propre espèce et à certains membres éteints des Hominidés, l’homme de Denisova et Néandertal.

D’après les estimations, les trois ont montré une longévité similaire : 38 ans pour notre espèce et 37,8 pour les deux autres. Bien que cette proximité puisse surprendre, elle rejoint de précédentes recherches anthropologiques menées sur ces ancêtres. A titre de comparaison, l’un de nos plus propres parents, le chimpanzé afficherait lui un âge maximal de 39,7 ans.

« La durée de vie maximale des humains est un sujet controversé », reconnaissent les chercheurs dans leur rapport.

Si l’espérance de vie moyenne de notre espèce a plus que doublé au cours des 200 dernières années – elle est de 79 ans aujourd’hui -, ce serait ainsi essentiellement grâce aux progrès de la médecine et à nos changements de mode de vie.

Bien que la méthode présente certaines limites, relèvent les auteurs, elle pourrait ouvrir de nombreuses pistes pour étudier le phénomène du vieillissement. De même que pour en apprendre plus sur la biologie des espèces actuelles et éteintes ou mettre en place des mesures écologiques ou de conservation.

A ce jour, c’est le requin du Groenland qui détient le record de la plus grande longévité chez les vertébrés, avec des spécimens estimés à près de 400 ans.

https://www.geo.fr

Chez les orques, les grands-mères favoriseraient la survie de leurs petits-enfants


Tout comme les humains, les grands-maman sont importants pour les orques. Les femelles connaissent elles aussi la ménopause, et même si elles ne peuvent plus se reproduire, les scientifiques on remarquer l’effet grand-mère sont crucial chez les petits pour leur survie.
Nuage


Chez les orques, les grands-mères favoriseraient la survie de leurs petits-enfants

Par Emeline Férard –

Une nouvelle étude suggère que les orques femelles devenues incapables de se reproduire joueraient un rôle crucial pour les jeunes de leur groupe. Ces grands-mères stimuleraient leur survie notamment en les aidant à trouver de la nourriture.

Quel est le point commun entre les humains et les orques ? Les deux sont des mammifères et des espèces très sociales, mais pas seulement. Nous partageons aussi avec les cétacés un phénomène biologique plus insolite : la ménopause. L’orque est en effet, avec l’humain, l’un des rares mammifères à connaitre un arrêt de la fonction ovarienne avant sa fin de vie.

Pourquoi les femelles deviennent-elles incapables de se reproduire alors qu’elles survivent encore plusieurs décennies ? C’est un mystère de l’évolution qui intrigue depuis longtemps les scientifiques. Chez l’humain, une hypothèse avance que les femmes âgées aideraient à la survie de leurs enfants et de leurs petits-enfants. C’est ce qu’on appelle « l’effet grand-mère ».

Mais nous ne serions peut-être pas les seuls à connaitre un tel phénomène. Ce serait aussi le cas des orques. C’est du moins ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Ces travaux avancent que les grands-mères orques amélioreraient elles aussi les chances de survie de leur descendance.

Des grands-mères cheffes de fil

De précédentes recherches avaient déjà permis de mettre en évidence le rôle important des femelles âgées dans leurs communautés. Les observations ont montré qu’elles endossent très souvent la fonction de matriache, se plaçant à la tête du groupe pour diriger les déplacements collectifs, en particulier lorsque la nourriture se fait rare.

Ainsi, les orques plus jeunes bénéficieraient de l’expérience des femelles dont la ménopause survient généralement autour de 40 ans. Pour en savoir plus sur le phénomène, le Dr Dan Franks de l’Université de York et ses collègues ont toutefois décidé de mener une nouvelle étude sur le sujet, en analysant des données collectées durant 36 ans par le Center for Whale Research and Fisheries and Oceans au Canada.

Ces données informaient sur les naissances, les décès et tous les événements survenus au sein de deux populations d’orques résidentes. Toutes deux, constituées de plusieurs groupes et de multiples familles, évoluent au large des côtes nord-ouest pacifiques du Canada et des Etats-Unis et se nourrissent de saumon chinook (Oncorhynchus tshawytscha) présent dans ces mêmes eaux.

Les chercheurs ont concentré leurs analyses sur 378 individus – 92 mâles, 76 femelles et 210 spécimens de sexe indéterminé – dont la grand-mère maternelle était connue. En prenant en compte l’abondance de saumons, ils ont constaté une nette corrélation entre le taux de survie des sujets et le statut de leur aïeule, à savoir si cette dernière était ménopausée ou non et si elle était en vie ou non.

Une question de survie… et de saumons

Ainsi, les résultats ont montré que les orques ayant perdu leur grand-mère maternelle au cours des deux ans avaient une mortalité 4,5 fois plus élevée que ceux l’ayant encore. Ceux-ci avaient également une mortalité 1,5 fois plus élevée que les jeunes femelles et mâles dont la grand-mère était décédée alors qu’elle se reproduisait encore.

L’effet est apparu d’autant plus prononcé durant les périodes où la quantité de saumons était modérée à faible, suggérant que les femelles ménopausées joueraient un rôle déterminant dans l’alimentation des plus jeunes. Cette conclusion semble confirmer des observations ayant décrit des orques âgées nourrir leurs enfants et petits-enfants.

Les orques sont l’un des rares mammifères à connaitre la ménopause qui se produit chez les femelles autour de 40 ans. – Julie Picardi / Barcroft Media via Getty Images

« Nous avons auparavant montré que les grands-mères ménopausées dirigent le groupe vers les sites de recherche de nourriture et qu’elles sont importantes durant les périodes de pénurie, lorsque le saumon se fait rare », a confirmé au Guardian le Dr Dan Franks. « Elles sont aussi connues pour partager directement leur nourriture avec leurs parents plus jeunes ».

Néanmoins, les chercheurs les soupçonnent également de jouer un rôle de « babysitter » pour les plus jeunes

« Quand une mère plonge pour capturer du poisson, la grand-mère [ménopausée] peut rester avec ses petits-enfants », a poursuivi le spécialiste pour la BBC.

Tandis qu’une grand-mère encore fertile sera occupée à prendre soin de ses propres petits.

Le mystère de la ménopause partiellement élucidé ?

Alors même qu’elle ne se reproduit plus, une femelle pourrait ainsi favoriser la transmission de ses gènes en favorisant la survie de sa descendance. Selon les auteurs de l’étude, cet « effet grand-mère » pourrait expliquer la survie des femelles ménopausées jusqu’à un âge avancé. Un phénomène qui, du point de vue de l’évolution, peut paraître illogique.

« Nos recherches montrent que comme chez les humains, les grands-mères orques ménopausées sont plus à même d’aider leurs petits-enfants et ces bénéfices apportés à leur groupe familial peuvent aider à expliquer pourquoi la ménopause a évolué chez les orques, comme elle l’a fait chez les humains », a affirmé le professeur Darren Croft, chercheur à l’Université d’Exeter et co-auteur de l’étude.

Cependant, cet effet est loin d’élucider totalement le mystère. Les éléphantes, par exemple, sont également connues pour apporter du soutien à leurs petits-enfants et restent pourtant capables de se reproduire jusqu’à leur mort. L’équipe suggère dans son rapport que la ménopause empêcherait également les orques femelles d’entrer en compétition avec leurs filles en matière de reproduction.

Les grands-mères orques cesseraient de se reproduire pour favoriser la survie de leurs petits-enfants et ne pas entrer en compétition avec leurs filles. – Pixabay

En plus d’éclairer les relations sociales de ces cétacés, cette découverte revêt une importance non négligeable en matière de conservation. Alors que les populations sont considérées en déclin à travers le monde, elle pourrait aider à protéger les orques contre certaines menaces telles que la réduction de leur proie principale, le saumon chinook, décimé notamment par la surpêche.

« Cette étude est l’une des nombreuses à alerter sur le danger pour ces cétacés si les populations de saumon continuent d’être mal gérées », a conclu le Dr Franks pour le Washington Post. « Lorsque les saumons ne se portent pas bien, les orques ne vont pas bien non plus, et il reste peu de temps pour prendre des mesures ».

https://www.geo.fr/

e

Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre


Une autre victime des déchets humains. Une baleine s’est échouer avec 100 kg de déchets plastique. Bien que ce n’est peut-être pas la cause de la mort, avoir vécu plus longtemps, le plastique aurait sans doute eu raison de cette bête marine. C’est triste quand même, que nous avons tant profité de la terre sans prendre des précautions pour l’avenir
Nuage


Une baleine échouée avec 100 kg de déchets plastique dans le ventre

Un cachalot s'est échoué en Écosse avec une boule d'ordure de plus de 100 kilogrammes dans l'estomac. © Smass 2019

Un cachalot s’est échoué en Écosse avec une boule d’ordure de plus de 100 kilogrammes dans l’estomac. © Smass 2019

Julie Kern


Rédactrice scientifique

Des filets de pêche, des cordes, des sacs et des pailles en plastique, voilà quelques-uns des déchets qui composait la boule d’ordure de 100 kilogrammes retrouvée dans le ventre d’un cachalot.

Le cétacé s’est échoué jeudi dernier sur l’île de Harris dans la région des Hébrides en Écosse. Le samedi suivant, des scientifiques du Scottish Marine Animal Stranding Scheme (Smass) ont procédé à l’autopsie du cachalot pour déterminer les causes de sa mort. Ils ont déclaré que, pour le moment, le lien entre la boule de déchets et la mort du cachalot n’est pas clairement établi.

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Parmi les déchets retrouvés dans le corps du cachalot, ce morceau de filet de pêche. © Smass

Sur leur page Facebook, l’association affirme que « l’animal n’était pas malade ou blessé donc les déchets ont probablement été un facteur déterminant dans sa mort, mais nous n’avons aucune preuve qu’ils ont obstrué les intestins. Néanmoins, la quantité de déchets retrouvée est terrifiante et a probablement altéré sa digestion ».

Le cachalot a été enterré sur la plage où il est mort. Le Smass a enregistré 930 échouages en 2018 contre 204 en 2009, rien qu’en Écosse. 

https://www.futura-sciences.com

Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage


Le chant des baleines intrigue les scientifiques. Après avoir étudié le chant des baleines à bosse, ils se sont aperçu qu’ils pouvaient classer les chants de ces cétacés au lieu ou elles ont passés l’hiver. Lors de la migration, les différentes populations se réunissent vers les iles Kermadec en Nouvelle-Zélande et échangent des notes et modifient ainsi leur chant.
Nuage


Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage

Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage© Pixabay

Par Emeline Férard

Après avoir mené une étude sur leurs chants, des scientifiques ont découvert que les baleines à bosse sont capables de modifier les sons qu’elles émettent en s’inspirant des congénères rencontrés durant leur migration.

En matière de chanson, les baleines n’ont pas grand chose à envier à l’espèce humaine. Chaque année, elles ont même droit, elles aussi, à leur tube de l’été. Une chanson que tout le monde se doit d’entonner. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques de l’Université de St. Andrews en Ecosse en menant une nouvelle étude sur les baleines à bosse et plus particulièrement sur leurs chants.

Publiés dans la revue Open Science de la Royal Society, leurs résultats révèlent que les cétacés sont capables de modifier les sons qu’ils émettent au fil de leur voyage. Mieux, les différentes populations convergeraient en un point très précis de la planète pour se transmettre leurs chants du moment : à proximité des îles Kermadec dans l’océan Pacifique sud.

De précédentes observations ont permis de découvrir que cette région, au nord de la Nouvelle-Zélande, semble constituer une étape clé dans la migration des baleines à bosse. Chaque année, après avoir passé l’hiver dans les régions tropicales pour se reproduire, celles-ci redescendent vers le sud pour rejoindre les eaux fraîches de l’Antarctique.

Dans le Pacifique sud, tous les cétacés ne choisissent pas le même endroit pour passer l’hiver. Pourtant, les chercheurs ont observé que de nombreuses populations avaient tendance à converger vers les îles Kermadec dans leur route vers le Sud, au prix parfois d’un grand détour. Cette découverte énigmatique s’est couplée à un autre phénomène intriguant.

Dis-moi comment tu chantes je te dirai d’où tu viens

En fonction de leur site d’hivernage, toutes les baleines à bosse n’émettent pas les mêmes chants. Pourtant, des études de terrain ont permis de constater que certains spécimens laissaient parfois entendre des sons issus d’un autre site de reproduction. Pour résoudre ce puzzle, les scientifiques écossais ont voyagé jusqu’aux îles Kermadec et ont enregistré durant plusieurs mois les chants des baleines qui passaient.

Ils ont également enregistré des chants dans d’autres régions de rassemblement des cétacés, dans la partie ouest et centrale du Pacifique sud ainsi qu’à l’Est et à l’Ouest de l’Australie. En étudiant en détail leur composition, ils ont pu diviser les chants en trois catégories spécifiques à trois localisations différentes. La première, par exemple, était principalement entendue au niveau des îles Cook et de la Polynésie française.

Dans un second temps, les chercheurs ont comparé ces sons aux vocalisations de 39 baleines enregistrées dans les Kermadec. Ils ont pu constater que la majorité d’entre elles entonnait des chants similaires à la première ou la deuxième catégorie, suggérant qu’elles provenaient des localisations correspondantes. Des identifications génétiques et photographiques des cétacés chanteurs ont confirmé que c’était bien le cas.

« Nous pouvons repérer la population dont une baleine provient à partir de la façon dont elle chante », a résumé au New Scientist, Ellen Garland, co-auteur de l’étude.

Mais les conclusions ne se sont pas arrêtées à cette seule observation. En convergeant vers les îles Kermadec, les baleines se transmettraient également des notes, des sons qui modifieraient leur chant.

En témoigne l’un des spécimens qui entonnaient des sons empruntant des caractéristiques à la fois à la première et à la deuxième catégorie. Ce genre de « chant hybride » étant rare, l’équipe suppose que la baleine en question était dans une phase de transition d’un chant à l’autre, ce qui confirmerait qu’une transmission culturelle interviendrait bien dans cette région du Pacifique.

D’autres sites de transmission ?

« Le chant que nous entendons chez les baleines de Nouvelle Calédonie cette année – nous en entendrons peut-être des éléments l’an prochain dans le chant des baleines des Tonga », a expliqué au New York Times, Rochelle Constantine, biologiste de l’Université d’Auckland et co-auteur de l’étude. « Cela se déplace de l’Ouest vers l’Est ».

Jusqu’ici, la transmission des chants parmi les baleines restait un phénomène très mystérieux. Mais les îles Kermadec ne constitueraient qu’une pièce du puzzle selon les spécialistes. Ils pensent en effet qu’il existe sans doute d’autres lieux importants, par exemple les zones d’alimentation, où les cétacés pourraient converger pour chanter ensemble et partager leur meilleur « tube ».

https://www.geo.fr/

Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au Canada


Au Canada, il est maintenant interdit de capturer, faire l’élevage, exporter ou importer et tenir en captivité les baleines, dauphin et marsouin. Seuls ceux qui sont déjà en captivité ont malheureusement un droit acquis. Pour la recherche, cela dépend si c’est pour l’intérêt de l’animal. C’est une bonne chose qu’enfin, on reconnaît l’importance de laisser ces mammifères marins en liberté. A noter que quelques conservateurs étaient contre cette loi …
Nuage


Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au Canada

Ottawa interdit la captivité de baleines et de dauphins au

PACIFIC PRESS VIA GETTY IMAGES

Une bonne journée pour les animaux au Canada.


Il est désormais interdit de garder en captivité des baleines et des dauphins au Canada, en vertu d’un projet de loi adopté lundi à Ottawa.

La pièce législative, qui doit encore recevoir la sanction royale, éliminera progressivement la pratique consistant à maintenir en captivité les cétacés — tels que les baleines, les dauphins et les marsouins —, mais les deux établissements qui en gardent en ce moment bénéficieront d’une clause de droits acquis.

La chef du Parti vert, Elizabeth May, qui parrainait le projet de loi d’initiative parlementaire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «bonne journée pour les animaux au Canada».

Elle a rappelé que plusieurs scientifiques avaient démontré qu’il était essentiel de cesser cette pratique avec les cétacés, «qui ont besoin de l’océan, d’espace, d’une communication acoustique sur de longues distances».

Le projet de loi, qui était en troisième et dernière lecture à la Chambre des communes lundi, a reçu l’appui des libéraux, des néo-démocrates et des bloquistes. Quelques conservateurs s’y sont opposés.

Il interdit la capture de cétacés sauvages, mais permet la réhabilitation et le sauvetage des mammifères aquatiques. Le projet de loi modifie également le Code criminel, créant de nouvelles infractions de cruauté envers les animaux liées à la captivité des cétacés. L’élevage est également interdit.

Le projet de loi proscrit aussi l’importation et l’exportation de cétacés, avec des exceptions uniquement pour la recherche scientifique ou «s’il en va de l’intérêt» de l’animal, la décision finale étant laissée au ministre.

«C’est un moment décisif pour les baleines et les dauphins, et une reconnaissance puissante que notre pays n’accepte plus d’emprisonner des animaux intelligents et sensibles dans de minuscules réservoirs à des fins de divertissement», a déclaré Camille Labchuk, directrice générale du groupe de défense des droits des animaux Animal Justice.

Le parc Marineland, à Niagara Falls, en Ontario, ainsi que l’aquarium de Vancouver, en Colombie-Britannique, sont les deux seuls établissements au Canada qui gardent en captivité des cétacés.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Une baleine à quatre pattes de 42,6 millions d’années découverte au Pérou


Un nouveau spécimen découvert au Pérou vieux de 42, 6 millions d’années laisse a penser que les baleines de cette époque pouvaient marcher et nager d’après leur physionomie.
Nuage

 

Une baleine à quatre pattes de 42,6 millions d’années découverte au Pérou

© afp.

Des paléontologues ont déterré sur la côte du Pérou le fossile bien conservé d’un ancêtre amphibie quadrupède des baleines, une découverte qui complète les connaissances sur la transition de ces mammifères de la terre ferme aux océans.

Les ancêtres des baleines et dauphins vivaient sur terre, il y a 50 millions d’années, dans la région de l’Inde et du Pakistan modernes. Des paléontologues avaient aussi découvert en Amérique du Nord des fossiles partiels datant de 41,2 millions d’années, qui laissaient penser qu’à cette époque-là, les cétacés avaient perdu la capacité de se soulever et de marcher sur la terre ferme.

Le nouveau spécimen, décrit dans une étude publiée jeudi dans la revue Current Biology, date de 42,6 millions d’années et complète le tableau de l’évolution des cétacés. Il se trouvait à un kilomètre de la côte Pacifique, à Playa Media Luna, à 250 kilomètres au sud de Lima. Les mandibules affleuraient le sol désertique et, en creusant, les chercheurs ont découvert mâchoire inférieure, dents, vertèbres, côtes, des parties des pattes avant et arrière jusqu’à de longs doigts qui étaient sans doute palmés.

Quatre mètres de long

D’après son anatomie, les chercheurs croient que ce cétacé d’environ quatre mètres de longueur pouvait à la fois marcher et nager.

« Une partie des vertèbres de la queue montrait de bonnes similitudes avec celles de mammifères semi-aquatiques actuels comme les loutres », explique à l’AFP le paléontologue Olivier Lambert, à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

« On aurait donc un animal qui aurait commencé à utiliser de plus en plus la queue pour la nage, ce qui le différencie de formes plus anciennes d’Inde et du Pakistan ».

Des morceaux de baleines quadrupèdes avaient été retrouvés en Egypte, au Sahara occidental, au Sénégal, au Togo et au Nigeria… Mais ces fossiles étaient si fragmentaires qu’on ne pouvait pas conclure si ces animaux pouvaient nager.

« C’est du travail pour au moins les 50 ans à venir »

« Le spécimen est le plus complet pour une baleine quadrupède en dehors de l’Inde et du Pakistan », dit Olivier Lambert.

Si la baleine du Pérou pouvait nager comme une loutre, les chercheurs formulent l’hypothèse qu’elle a sans doute traversé l’Atlantique entre la côte ouest de l’Afrique et l’Amérique du Sud, continents qui étaient deux fois plus rapprochés qu’aujourd’hui, environ 1.300 km; le courant est-ouest de l’époque l’aurait aidée. Cela éliminerait l’hypothèse que les baleines ont atteint l’Amérique par le nord, via le Groenland.

Le bassin de Pisco, sur la côte sud du Pérou, recèle sans doute encore de nombreux fossiles, tant les conditions de préservation sont excellentes.

« C’est du travail pour au moins les 50 ans à venir », relève Olivier Lambert.

 

https://www.7sur7.be/

Les baleines empruntent les mêmes routes migratoires depuis 270 000 ans


Prendre la même route depuis plus de 200 000 ans, c’est ce que font les baleines grises et le moyen pour le savoir sont des petits animaux appelé des balanes. Ils se fixent sur une partie du corps pour toute la vie. Ils donnent des informations très importantes pour les chercheurs.
Nuage

 

Les baleines empruntent les mêmes routes migratoires depuis 270 000 ans

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

PartagerTweeter

Attachés au dos de certaines baleines, les balanes enregistrent des détails sur les routes empruntées par les cétacés. Elles les conservent également, même après leur fossilisation. Et nous savons que les voies migratoires n’ont guère changé depuis très longtemps.

De petites balises GPS

Les balanes sont des petits crustacés qui s’accrochent sur le dos, la tête ou la queue des baleines à bosse et baleines grises, et y restent plantés toute leur vie. Ces animaux y trouvent leur compte. Ils se fixent sur une surface relativement sûre, et profitent de trajets gratuits vers certaines des eaux les plus riches en micro-organismes du monde pour pouvoir se nourrir. Enfin, lorsque les baleines se rassemblent pour s’accoupler, c’est également l’occasion pour ces crustacés de faire de même, avec plus de partenaires potentiels.

Mais le plus important – du moins pour cette étude – c’est qu’au cours de leur vie, les balanes se développent en ajoutant du carbonate de calcium provenant de l’eau de mer à leurs coquilles. Ce faisant, ces petits animaux deviennent alors de véritables indicateurs des conditions océaniques changeantes. Mieux encore, ils conservent ces informations en se fossilisant.

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue PNAS.

balane

Trouvée au Panama, cette balane fossilisée a déjà fait de l’auto-stop sur une baleine à bosse il y a plusieurs milliers d’années. Crédits : Larry Taylor, UC Berkeley

Les mêmes routes depuis 270 000 ans

En étudiant les rapports isotopes d’oxygène dans les coquilles de bernaches, qui changent en fonction de l’état de l’océan, les chercheurs peuvent alors cartographier les chemins empruntés de chaque baleine hôte, des lieux de reproduction du Pacifique sud aux aires de nourrissage plus de l’Alaska et de l’Arctique. En analysant des spécimens fossilisés de balanes, une équipe de l’Université de Californie, à Berkeley, s’est alors aperçue que les baleines à bosse et grises modernes empruntent les mêmes voies migratoires que celles de leurs parents préhistoriques, il y a 270 000 ans.

« L’un des aspects les plus intéressants du document, selon moi, c’est que nous trouvons des preuves de migrations de toutes ces populations anciennes, sur trois sites communs et à différentes époques, explique Larry Taylor, principal auteur de l’étude. Ces résultats nous montrent que ces animaux, qui vivaient il y a des centaines de milliers d’années, entreprenaient tous des migrations d’une ampleur similaire à celles des baleines modernes ».

Ces informations permettront aux chercheurs de comprendre l’impact des schémas migratoires sur l’évolution des baleines au cours des 3 à 5 millions d’années passées. Il serait également intéressant d’étudier la manière dont les cétacés se sont adaptés aux changements climatiques passés, dans le but de prévoir la réaction de leurs homologues modernes face aux changements environnementaux actuels.

Source

https://sciencepost.fr/

La chasse au dauphin au Japon "viole le bien-être animal"


Je ne sais pas s’il y a des chances pour que cette action en justice puisse gagner la cause des dauphins, mais cela serait une bonne chose.
Nuage

 

La chasse au dauphin au Japon « viole le bien-être animal »

© reuters.

Des défenseurs de l’environnement et des animaux ont intenté une action en justice inédite pour tenter de faire cesser la « pêche dirigée » des dauphins au Japon, qu’ils jugent cruelle et illégale.

Les pêcheurs poussent les dauphins dans une étroite baie en frappant sur leurs bateaux afin de les désorienter. Les animaux, pris de panique, se trouvent souvent piégés dans des filets, étouffent et se noient.

Les défenseurs des animaux expliquent que certains de ces mammifères se heurtent violemment contre des rochers et meurent de leurs blessures tandis que d’autres sont tués par les pêcheurs, qui enfoncent à plusieurs reprises de longs tubes métalliques juste derrière l’évent, afin d’endommager la colonne vertébrale.

Dans leur plainte déposée la semaine dernière, ils demandent au gouverneur de la région de Wakayama de révoquer le permis de « pêche dirigée » de trois ans accordé aux navires dans le port de Taiji (ouest du Japon).

« De nombreux Japonais prennent les dauphins pour des poissons »

Cette pratique a été filmée en 2009 pour le documentaire « The Cove » (La baie de la honte), un réquisitoire contre la chasse aux dauphins pratiquée dans ce port de pêche historique du sud de l’île de Honshu. Ce long métrage avait été couronné d’un Oscar en 2010 et avait attiré l’attention du monde sur cette pratique.

Selon un avocat impliqué dans cette démarche, il s’agit là de la première action en justice contre la chasse de Taiji. Les plaignants arguent que cette méthode de chasse viole la loi japonaise sur le bien-être des animaux.

« De nombreux Japonais prennent les dauphins pour des poissons et pensent à tort que cette loi ne s’applique pas », explique Ren Yabuki, chef d’une ONG environnementale, qui a déposé la plainte avec un résident de Taiji ayant requis l’anonymat.

Aucune déclaration n’avait pu dans l’immédiat être obtenue de responsables de la préfecture de Wakayama au sujet de la plainte.

Les dauphins sont traditionnellement pêchés pour leur viande dans l’archipel nippon et les défenseurs de cette chasse affirment qu’elle est un élément important de la culture locale. De nos jours, de plus en plus de ces cétacés sont capturés et vendus à des aquariums, face à la demande croissante de la Chine notamment.

Le Japon défend farouchement sa chasse à la baleine et au dauphin. Il a suscité un tollé en décembre en annonçant son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI) dans le but de reprendre la chasse commerciale dès juillet prochain.

https://www.7sur7.be/

Un béluga aperçu dans la Tamise, loin de son habitat naturel


Sur la Tamise en Angleterre, une visite très rare. Un béluga qui généralement vit en bande et dans des eaux plus froides. Alors que fait-il en territoire inconnu ?
Nuage

 

Un béluga aperçu dans la Tamise, loin de son habitat naturel

 

 

Agence France-Presse
Gravesend

Un béluga, cétacé habituellement observé dans l’océan Arctique, évolue dans les eaux dans la Tamise, où il « nage avec vigueur » et se « nourrit normalement », a indiqué mercredi la Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA).

L’animal a été repéré mardi à proximité de Gravesend, dans le Kent (sud-est de l’Angleterre). Il fait l’objet d’une surveillance de la Société pour la préservation des baleines et des dauphins (WDC), une ONG britannique qui milite pour leur protection, et craint qu’il ne vienne s’échouer sur les rivages du fleuve.

« Pour le moment, il n’y a aucune préoccupation majeure pour le bien-être de l’animal », a toutefois déclaré la RSPCA, soulignant dans un communiqué que le cétacé semblait « capable de se déplacer rapidement dans l’eau et de plonger ».

« À la suite de notre demande aux garde-côtes londoniens, nous sommes heureux de constater que les bateaux du coin se sont éloignés (de l’animal). Les cétacés ont une ouïe sensible et sont très facilement stressés ».

Les bélugas, qui peuvent atteindre une taille de 6 mètres, évoluent généralement dans les eaux glacées autour du Groenland et au nord de la Norvège et de la Russie. Espèce sociable, ils se déplacent en banc, rendant la découverte d’un individu isolé loin de son habitat naturel « préoccupante », selon Rob Lott, spécialiste des mammifères marins au sein de la WDC.

« Nous espérons que son instinct va lui permettre de quitter le fleuve et de repartir vers la mer du Nord, puis encore plus au nord », a-t-il expliqué sur la BBC.

« Plus il restera longtemps dans la Tamise, et plus l’inquiétude sera grande », a-t-il dit, le porte-parole de la WDC Danny Groves estimant de son côté que l’animal était « perdu » et avait « très probablement besoin d’aide ».

L’organisation des plongeurs britanniques pour la sauvegarde des espèces marines (British Divers Marine Life Rescue) a annoncé qu’elle envoyait sur place l’un de ses membres pour évaluer la situation. Elle dispose de pontons qui peuvent être utilisés pour remettre à l’eau des animaux échoués.

Un porte-parole de l’organisation a souligné que l’apparition d’un tel animal dans la Tamise était un évènement « rare », et a appelé le public à l’observer seulement depuis la rive, sans essayer de s’en approcher en bateau.

En 2015, deux bélugas avaient déjà été observés au large du comté de Northumberland, au nord de l’Angleterre, tandis qu’un autre avait été aperçu près des côtes d’Irlande du Nord.

En 2006, une baleine était morte après avoir remonté la Tamise jusqu’à Londres, malgré les efforts déployés pour tenter de la sauver.

http://www.lapresse.ca/

Un animal hybride de dauphin-baleine repéré au large de la côte d’Hawaii


Ce n’est pas une nouvelle espèce, mais un hybride entre une baleine et un dauphin, enfin la baleine est aussi appelé dauphin d’Électre ou baleine à tête de melon.
Nuage

 

Un animal hybride de dauphin-baleine repéré au large de la côte d’Hawaii

 

dauphin baleine hybride

Crédits : Kimberley A Wood / Cascadia Research

par Brice Louvet

Une équipe de biologistes confirme aujourd’hui avoir découvert, au large des côtes de Kauai, un animal bien particulier : le « Wolphin », un hybride entre dauphin et baleine.

Il semblerait qu’une amitié inter-espèce ait été un peu « plus loin » que d’ordinaire. Selon une nouvelle analyse génétique, son père était un dauphin à dents rugueuses, et sa mère était un dauphin d’Électre (ou baleine à tête de melon). L’animal a été reconnu ce vendredi comme premier hybride de ce genre. Le cétacé avait été repéré pour la première fois en août 2017 par des chercheurs du Cascadia Research Collective lors d’un voyage de deux semaines financé par l’US Navy pour documenter la vie marine dans les eaux hawaiiennes.

« Nous avions les photos et nous pensions qu’il s’agissait d’un hybride à partir de caractéristiques morphologiques intermédiaires entre les espèces », explique le biologiste marin Robin Baird au site The Garden Island.

Soupçonneuse, l’équipe a finalement pu faire une biopsie de l’animal en utilisant une arbalète équipée d’une fléchette. L’échantillon de peau a ensuite confirmé la filiation de l’animal. Une découverte inhabituelle à plus d’un titre.

Le dauphin d’Électre est en effet relativement rare dans les eaux d’Hawaï  (entre 200 et 300 individus). Une femelle aurait alors été aperçue en train d’évoluer avec un groupe de dauphins à dents rugueuses. Les chercheurs pensent qu’elle pourrait être la mère de l’hybride, qui vit maintenant avec sa nouvelle famille.

Notons tout de même que comme les orques, les bélugas et les globicéphales, les baleines à tête de melon sont en réalité des espèces de dauphins (delphinidae) – et les dauphins sont une sous-famille de baleines. Et, bien que rares, d’autres hybrides de dauphins sont connus, tels que la progéniture d’un grand dauphin et d’une fausse orque, appelé un grand-duc, et le résultat du croisement entre un béluga et un narval, appelé narluga.

Mais un hybride animal ne signifie pas nécessairement une nouvelle espèce. En effet, de tels hybrides génétiques sont souvent infertiles ou se reproduisent très difficilement. Cela signifie qu’ils ne peuvent généralement pas produire de descendance viable avec leur propre espèce.

Source

https://sciencepost.fr/