Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans après


Lors de la 2e guerre mondiale, les conflits étaient partout sur terre, dans les airs et sur les mers. Dans la région des Philippines, on croit avoir trouvé des débris d’un destroyer américain, mais il reste à confirmer.
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Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans après

Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans aprèsL’épave d’un destroyer coulé durant la Seconde Guerre mondiale a été découvert dans la mer des Philippines à plus de 6.000 mètres de profondeur.© Vulcan Inc.

Par Emeline Férard

A l’aide d’un sous-marin télécommandé, des archéologues ont découvert une épave reposant à plus de 6.000 mètres de profondeur dans la mer des Philippines. Ils pensent qu’il pourrait s’agir d’un navire coulé en 1944 au cours d’une bataille survenue au large de l’île de Samar.

Il y a près de 75 ans, le 25 octobre 1944, l’une des plus grandes batailles navales de l’histoire faisait rage dans les Philippines. Connue sous le nom de bataille du golfe de Leyre, elle opposait les forces japonaises aux troupes américaines venues reconquérir l’archipel que les premières occupaient depuis 1942. Le conflit a mobilisé des dizaines de milliers de marins et de très nombreux navires mais a aussi causé des pertes considérables.

Les Américains, vainqueurs de la campagne, ont enregistré quelque 1.500 morts et la disparition de plusieurs porte-avions, destroyers et sous-marins. Parmi eux, le USS Johnston (DD-557) dont des archéologues pensent aujourd’hui avoir réussi à retrouver la trace. L’épave du destroyer de classe Fletcher reposerait à plus de 6.000 mètres de profondeur dans la mer des Philippines mais son identité reste encore à confirmer.

La découverte a été réalisée par la société privée Vulcan Inc. qui a mené au cours des dernières semaines plusieurs explorations sous-marines au large de l’île de Leyte où la bataille s’est produite en 1944. Les plongées ont été réalisées à l’aide du vaisseau de recherche RV Petrel qui avait déjà permis au début de l’année de retrouver deux porte-avions américains coulés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur Facebook, l’équipe a publié une première vidéo de l’épave. Elle permet de constater que le temps et les éléments n’ont pas épargné le navire.

« L’épave est complètement détruite. Ce ne sont que des débris. La structure de la coque a disparu », explique dans la séquence, Robert Kraft, directeur des opérations sous-marines de Vulcan Inc., lancé par Paul Allen, co-fondateur de Microsoft.

L’exploration du RV Petrel n’a permis de révéler aucune preuve déterminante comme un numéro sur la coque, des équipements portant le nom du bateau ou encore des effets personnels de l’équipage. Confirmer l’identité de l’épave reste donc difficile, a souligné à USNI News, Robert Neyland, en charge de l’archéologie sous-marine au Naval History & Heritage Command.

Des observations suggèrent que les débris appartiendraient à un destroyer de classe Fletcher. Cependant, le Johnston n’était pas le seul à être présent sur place. Selon Rober Neyland, il y avait également le USS Hoel (DD-553). Si la localisation de l’épave et sa couleur fassent pencher pour le premier, le doute persiste.

« Il y a eu beaucoup de confusion dans cette bataille », a précisé le spécialiste

La zone où le destroyer se trouve n’a pas facilité les recherches. Echoué à 6.220 mètres, c’est l’épave de guerre la plus profonde jamais découverte, ce qui a exposé l’équipe au risque de perdre le RV Petrel.

« Durant cette plongée, notre plus profonde, nous avons rencontré des difficultés qui ont impacté notre capacité à réaliser l’étude de grande qualité que nous visions », a indiqué le pilote Paul Mayer au New York Times.

Les fragments que le vaisseau sous-marin a pu photographier se trouvent dans un gouffre appelé Emden Deep, mais les spécialistes pensent que d’autres débris pourraient se trouver dans les plus grandes profondeurs. Ils pourraient peut-être aider à identifier la mystérieuse épave. La comparaison avec d’anciennes photos des destroyers pourrait également livrer de nouveaux indices.

Sur l’équipage de 327 hommes du Johnston, 141 ont survécu à la bataille au large de Samar, l’un des affrontements survenus dans la bataille du golfe de Leyte. Sur les 186 marins perdus, 92 ont péri durant le naufrage. Parmi eux, se trouvait Ernest E. Evans, commandant du navire devenu, après sa mort, le premier Amérindien membre de la marine américaine à recevoir la médaille d’honneur.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi mange-t-on du popcorn au cinéma?


Quand vous allez au cinéma vous acheter du pop-corn ? Cette tradition américaine ne date pas d’hier. Durant les temps difficiles, le cinéma et le maïs soufflé était une activité abordable… Aujourd’hui, c’est tout autre chose, mais bon
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Pourquoi mange-t-on du popcorn au cinéma?


pop corn cinema


Crédits : Pexels/rawpixel.com

par Méline

Que l’on aille voir le dernier blockbuster ou que l’on préfère les productions indépendantes, manger du popcorn devant les films semble être devenu un incontournable des salles obscures. Mais d’où vient donc cette étrange tradition ?

Une tradition américaine

C’est en effet aux États-Unis que nous devons la présence du popcorn dans les salles de cinéma. Pourtant cette tradition n’a pas toujours été une évidence !

Le popcorn se démocratise en 1893, lorsqu’un confiseur de l’Illinois met au point une machine ambulante permettant de faire éclater et de transformer le maïs. La machine est alors présentée à l’Exposition universelle de Chicago, et attire l’attention d’un homme d’affaires qui décide de l’acheter et de la distribuer dans tout le pays. Peu à peu, les chariots à popcorn trouvent leur place près de l’entrée des cirques, fêtes foraines, événements sportifs et – des années plus tard – des cinémas.

Cependant, ces vendeurs ambulants sont dans un premier temps très mal vus par les propriétaires de cinémas, car la friandise est alors perçue comme trop populaire pour les établissements luxueux de l’époque !

Mais l’arrivée des films parlants change les choses : beaucoup plus de personnes vont au cinéma et l’activité se popularise petit à petit. Il faudra cependant attendre la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale pour que le popcorn trouve enfin définitivement sa place dans les salles obscures

Le popcorn au cœur de l’histoire…

En 1929, la Grande Dépression frappe les États-Unis de plein fouet et répand chômage, faim et misère à travers le pays. En pleine crise économique, les Américains cherchent alors un moyen abordable pour se distraire et oublier leurs conditions de vie difficiles. Ils se tournent donc vers le cinéma, une industrie qui est en plein essor.

Le popcorn vendu à l’entrée des salles – peu coûteux à fabriquer – est un plaisir très abordable que beaucoup peuvent alors se permettre ! Le succès est tel que les propriétaires des salles obscures se laissent peu à peu convaincre, et commencent à proposer aux vendeurs de popcorn une place privilégiée dans le hall d’entrée de leurs bâtiments en échange d’une petite taxe.

Mais c’est avec la Seconde Guerre mondiale que le popcorn atteint son apogée et sécurise une fois pour toutes sa présence dans les salles de cinéma. L’industrie d’Hollywood est alors le premier moyen de divertissement, et la consommation de popcorn augmente de manière considérable. Les cinémas encouragent désormais pleinement cette relation qui leur garantit une fréquentation régulière. Le public est incité à l’achat à travers de nombreuses affiches et spots publicitaires.

Une nouvelle fois, le popcorn est avantagé par sa nature peu coûteuse : sa fabrication est en effet très simple est ne nécessite que quelques ingrédients faciles à trouver malgré le rationnement en vigueur à l’époque.

Et de nos jours ?

Actuellement, le popcorn est un véritable symbole de l’industrie du cinéma, et demeure un incontournable des salles obscures. Aux États-Unis, on estime que la  vente de confiserie et de boisson représenterait presque la moitié du revenu des salles !

Si certain·e·s remettent parfois en cause la légitimité de sa présence au cinéma – car jugé gênant est trop populaire – le popcorn semble tout de même avoir de beaux jours devant lui !

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27 Belges reçoivent encore une pension "pour loyauté à Hitler"


Difficile à croire que des gens retirent des pensions du régime nazi ! Cela fait 70 ans que ces versements existent.
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27 Belges reçoivent encore une pension « pour loyauté à Hitler »

 

Adolf Hitler, en 1939 © photo news.

Jeanne Poma.

75 ans après la Seconde Guerre mondiale, 27 Belges reçoivent toujours une pension complémentaire de l’Allemagne pour « loyauté et obéissance » au régime nazi. Ce revenu leur a été promis par Hitler lui-même, en 1941.

Les membres d’une commission de la Chambre consacrée aux affaires étrangères se penchent aujourd’hui sur la question, suite à la requête d’Olivier Maingain et de deux élus du Parti Socialiste. Ces derniers demandent au gouvernement « de régler ce problème de manière urgente par la diplomatie ».

Les personnes concernées

« Depuis plus de 70 ans, l’Allemagne verse des pensions complémentaires », explique Alvin De Coninck, un chercheur du groupe Remembrance, une association de survivants des camps de concentration nazis.

« Les privilégiés étaient des résidents des Cantons de l’Est et de l’Alsace, qui avaient reçu la nationalité allemande après l’invasion nazie, mais aussi des Belges qui avaient rejoint les Waffen SS pendant la guerre ».

Une récompense pour des années de prison

D’après ce chercheur, la fidélité à l’Allemagne nazie a toujours été récompensée. Il poursuit:

« On estime que le montant des pensions varie entre 425 à 1.275 euros par mois. Les années passées dans une cellule belge à la suite d’une pénalité de collaboration sont considérées comme des heures de travail. Plus les années d’emprisonnement ont été nombreuses, plus le montant de l’indemnisation est élevé. À côté de cela, les Belges qui ont dû se soumettre au travail forcé en Allemagne n’ont reçu qu’une indemnité de 50 euros, un mois après la guerre ».

Le Saviez-Vous ► 6 anecdotes historiques sur le XXe siècle


Des anecdotes qui ne changera pas grand chose à l’humanité, mais celle d’Armstrong quand on y pense …
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6 anecdotes historiques sur le XXe siècle

 

 

par Louison

Il s’est passé beaucoup de choses entre le 1er janvier 1901 et le 31 décembre 2000. Venez (re) découvrir certaines anecdotes historiques sur le XXe siècle.

En 1901, Paris organisait un concours pour éliminer les rats

Dans un article des archives du Figaro, on a retrouvé la mention d’un concours pour tuer les rats. Il y est notamment écrit que la ville s’inquiète de l’envahissement des souterrains par ces « rongeurs à longue queue et à dents acérées ».

En effet, « le rat de Paris est un animal très particulier, pas bête du tout, qui n’a rien de commun avec le grossier rat des campagnes ou le rat naïf de province ».

Neil Armstrong s’est trompé…

Le 20 juillet 1969, la mission Apollo 11 alunit. En sortant de la cabine et en posant un pied sur la Lune, Neil Armstrong devient l’astronaute le plus célèbre de l’histoire, et le premier à marcher sur notre satellite. Il a eu ces mots :

« C’est un petit pas pour l’Homme, et un grand pas pour l’humanité ».

Cette phrase était préparée, mais l’astronaute devait en réalité dire :

« C’est un petit pas pour un homme, un grand pas pour l’humanité ».

Source : CNET-France

neil armstrong lune apollo 11

Crédits : Pixabay

Féminiser Hitler pour mettre fin à la guerre

Le gouvernement anglais avait un plan, qui a été très sérieusement envisagé. Il s’agissait de féminiser Hitler à l’aide d’hormones pour adoucir ses mœurs agressives.

Utiliser les excréments pour mieux connaître ses potentiels alliés

L’idée parait saugrenue, mais c’est en tout cas ce qu’avait rapporté la BBC il y a quelques années au sujet de Staline. Celui-ci avait fondé un laboratoire dont le but était d’étudier les excréments de ses visiteurs afin d’en apprendre davantage à leur sujet. Ce serait suite à un rapport de ce laboratoire qu’il aurait refusé des accords avec la Chine.

Les tueurs pour la République

Comme dans un film d’action, la France a elle aussi son petit groupe commando pour effectuer des missions sensibles. La cellule Alpha serait un commando qui opère depuis les années 80, et qui effectue des missions clandestines partout dans le monde.

Un décès par flèche lors de la Seconde Guerre mondiale

Bien sûr, il ne s’agit là que des rapports officiels. Mais un soldat allemand a été identifié pour avoir été tué par une flèche en mai 1940 dans le Pas-de-Calais. Le responsable serait un soldat de l’armée britannique connu pour toujours avoir un arc et une épée en plus de l’équipement habituel.

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Le Saviez-Vous ► Manger des carottes est bon pour la vue? Vrai, confirment des recherches


Ah les carottes, on vous a sûrement dit qu’il faut manger ses carottes pour avoir une bonne vue. En fait ce remède daterait possiblement à la Deuxième guerre Mondial en Grande-Bretagne et cela avait pour but de cacher une nouvelle technologie. Enfin bref, ce qui compte, c’est que les carottes et d’ailleurs d’autres légumes fort en bêta-carotène ont effectivement un effet positif sur la vision.
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Manger des carottes est bon pour la vue? Vrai, confirment des recherches

 

Agence Science Presse

À travers le monde, plusieurs personnes ont eu une grand-mère qui était très insistante sur les carottes : « mange tes carottes, c’est bon pour tes yeux ». Le Détecteur de rumeurs confirme… que ce n’est pas juste un remède de grand-mère.

L’origine de la rumeur

Il existe en fait deux idées reçues entourant les carottes : celle voulant qu’elles soient bonnes pour la vue, et l’autre voulant qu’elles l’améliorent. Les origines de la première sont peut-être très anciennes. En revanche, plusieurs croient que la deuxième tire son origine de la propagande britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Selon le Musée mondial de la carotte – un musée virtuel britannique – pendant et après les bombardements allemands de 1940 sur Londres, le gouvernement britannique a mené une campagne de sensibilisation à l’importance de manger des carottes, en leur attribuant la vue exceptionnelle des soldats. Cette campagne aurait, selon le Musée, fait partie des efforts pour dissimuler le fait que la Grande-Bretagne disposait d’une technologie secrète – le radar – lui permettant de détecter à l’avance l’arrivée des avions allemands.

Qu’en dit la science?

Si la possibilité que les carottes améliorent la vue relève du mythe, en revanche, la recherche a effectivement démontré que la carotte peut avoir un rôle bénéfique sur notre vision.

Les carottes sont riches en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. Cette vitamine est reconnue pour son rôle important dans la vision et principalement en ce qui concerne l’adaptation de l’oeil à l’obscurité.

Par contre, il ne faut pas s’imaginer qu’on pourra remplacer le port de lunettes par une consommation plus élevée de carottes. La consommation de bêta-carotène ne peut régler les problèmes de vision tels que la myopie ou l’astigmatisme.

En fait, dans les pays riches, où les carences en vitamine A sont rares, manger davantage de carottes ne transformera pas une vision déficiente en une vision normale. C’est dans les pays les plus pauvres, où la cécité partielle est un problème récurrent dû à un manque de nutriments, que la consommation de carottes pourrait être le plus bénéfique.

Il faut aussi noter que bien que les carottes soient particulièrement riches en bêta-carotène, on en retrouve également dans plusieurs légumes jaunes ou orangés (patate douce, courge d’hiver, citrouille, poivron rouge) ainsi que dans certains légumes feuillus (épinard, chou vert, laitue, bok choy).

Quant aux personnes âgées, pour une bonne santé de leurs yeux, un apport quotidien en vitamines et en minéraux, présents entre autres dans ces aliments, peut aussi retarder la progression des maladies de l’oeil liées à l’âge, comme la dégénérescence maculaire, le glaucome et la cataracte.

Verdict

Continuez de manger vos carottes, puisqu’elles sont aussi bonnes pour votre santé générale, mais si vous avez du mal à lire ce texte, achetez-vous des lunettes

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Le Saviez-Vous ► L’énigmatique file d’attente


Les files d’attente, autrefois, était en cas de pénurie. Aujourd’hui, il y a les files qu’on ne peut pas éviter comme à la caisse à l’épicerie, ou encore les bouchons de circulation, tout le monde en fait l’expérience plus souvent qu’on le voudrait. Alors pourquoi que des gens sont prêts a attendre des longues heures à une température qui n’est pas toujours agréable pour l’ouverture d’un magasin, d’un nouveau IPhone ou autres … ?
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L’énigmatique file d’attente

 

Ils étaient plus de 4000 en file à... (photo Yan Doublet, Le Soleil)

Ils étaient plus de 4000 en file à attendre l’ouverture du nouvel IKEA de Québec, il y a deux semaines.

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

 

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Le mystère

Pourquoi diable aller passer des heures, voire une nuit entière, entassés, souvent sous la pluie, parfois dans le froid, pour l’ouverture d’un magasin, le lancement d’un téléphone, d’une paire de chaussures, d’un nouveau parfum de crème glacée, quand on pourrait s’y rendre tranquillement, en paix, le lendemain? Pourquoi s’imposer une telle torture? C’est la question que tous les sceptiques se posent. La question est d’autant plus criante qu’on sait tous qu’on peut en prime commander en ligne, du doux confort de son foyer, et ce, souvent pour le même prix, sueurs froides et temps désespérément perdu en moins.

L’histoire

En fait, le phénomène des files d’attente ne date pas d’hier. Et pour comprendre la frénésie qui a pris d’assaut Québec cette semaine, il faut remonter dans le temps, jusqu’aux débuts de la révolution industrielle, plus précisément. Par définition, il y a file quand il y a rareté, voire pénurie. Pénurie de vivres dans une communauté, par exemple. Les premières files du genre seraient apparues en France, dans la foulée de la Révolution française. Les historiens font souvent allusion aux files qui se formaient à l’époque devant les boulangeries, le peuple affamé espérant mettre la main sur une précieuse baguette.

Liberté, égalité, fraternité: «attendre patiemment son tour, c’était traiter tout le monde comme des égaux», indique David Andrews, l’auteur d’un essai sur la psychologie des files d’attente (Why Does the Other Line Always Move Faster?), dans une entrevue au Toronto Star.

On a en outre observé le même phénomène de files induites par la rareté pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que dans les pays communistes, le peuple étant ici soumis à un rationnement.

 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Aujourd’hui

De nos jours, on observe des files d’attente dans une foule de situations: à l’épicerie, au bureau de poste, à l’arrêt de bus, à l’hôpital, dans les bouchons de circulation. Ce sont des files provoquées par une rareté de caisses, d’employés, d’autobus, d’espace. Elles causent bien des désagréments, stress, anxiété, et ne plaisent évidemment à personne. On pourrait plaider qu’il y avait effectivement pénurie d’ameublements suédois dans la Vieille Capitale. Mais il y a plus. Les files devant le nouvel IKEA, à l’expo de Yayoi Kusama ou à Osheaga, par exemple, ne sont pas exactement du même ordre. Ce sont ici des files que les gens s’imposent par choix, en quelque chose. Comment comprendre? Nous y arrivons enfin.

La file comme événement

On assiste ici à un phénomène distinct : le phénomène de la «queue chic». C’est à Richard Larson, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui a consacré les 40 dernières années à scruter le dossier (au point où il se fait appeler Doctor Queue, ça ne s’invente pas), que l’on doit le terme.

Cette «queue» est ici «vécue comme une expérience collective, un événement que l’on gardera en mémoire et que l’on pourra raconter à ses proches», dit-il, dans Le Monde.

Une foule d’études sociologiques, psychologiques et économiques abondent dans le même sens. Bien sûr, certains sont ici à l’affût d’aubaines. Mais il y a plus. Si les soldes du lendemain de Noël, dans certaines familles, sont une aventure qui relève parfois du rituel, le fait de se joindre à de telles files d’attente incarne souvent un geste identitaire. Ou plutôt la confirmation d’une certaine identité, bref l’appartenance à une communauté. Ainsi, si l’on se considère comme foodie, on se devra d’être au lancement de tel restaurant, entouré de ses pairs. Idem pour les fashionistas, à l’ouverture d’une nouvelle boutique. L’attente est alors perçue comme collective, elle y trouve son sens et fait du coup partie intégrante de l’aventure. Peut-être, qui sait, la surpasse-t-elle même un peu… Le psychologue de la consommation Kit Yarrow, dans Money, compare carrément le phénomène à un «mini Burning Man», un événement culturel qui a lieu chaque année dans le désert de Nevada et qui attire des dizaines de milliers de visiteurs.

PHOTO FANNY LACASSE, ARCHIVES LA PRESSE

La science des files d’attente

Croyez-le ou non, mais le temps que vous passez à faire des files intéresse les chercheurs depuis plus de 100 ans. Car qui dit attente, dit aussi risque de pertes. La toute première théorie des files d’attente a été élaborée au début du XXe siècle, au Danemark, par un ingénieur de la compagnie de téléphone de Copenhague, A.K. Erlang. À l’époque, l’ingénieur cherchait à optimiser le nombre de lignes téléphoniques et d’opérateurs (indispensables pour relier les interlocuteurs entre eux) pour assurer un bon fonctionnement du réseau dans la capitale. Depuis, on s’intéresse davantage à la psychologie des files d’attente. Pourquoi? Parce qu’attendre est une expérience éminemment subjective. Comme le résume régulièrement le pape des «files» Richard Larson:

«La psychologie est ici plus importante que la statistique», ne serait-ce que parce que, selon lui, on a aussi tendance à surestimer d’environ 36 % le temps passé en file.

Survivre aux files

Le saviez-vous? Depuis des décennies, les entreprises élaborent des stratégies pour nous faire oublier le temps perdu. Ce n’est pas un hasard s’il y a des miroirs près des ascenseurs (une astuce qui remonte au début des années 50), des bonbons près des caisses dans les supermarchés, des télés dans les salles d’attente, ou de l’animation dans le stationnement d’IKEA. On surestime aussi parfois volontairement votre temps d’attente, histoire de vous offrir une agréable surprise, une fois votre tour venu. Cela dit, vous, individuellement, que pouvez-vous faire pour survivre aux files? À l’épicerie, par exemple, si vous avez toujours l’impression que la ligne d’à côté va plus vite (vous n’avez pas tort, c’est mathématique, vous avez effectivement statistiquement peu de chance de tomber dans la file la plus rapide), vous pourriez opter pour les rangées de gauche (la majorité des droitiers ayant tendance à préconiser la droite), puis pour les caissiers moins jasants, suggère le New York Times. Peut-être pourriez-vous aussi essayer de vous faire des amis, et qui sait, vivre votre mini Burning Man à vous. Mais au bout du compte, vous devrez tout bonnement prendre votre mal en patience.

Les files d’attente en chiffres

> Une à deux années: D’après les estimations, on passerait de un à deux ans de notre vie à attendre en file (une estimation qui inclut le temps passé dans les bouchons).

> 37 milliards: Nombre d’heures que les Américains passent chaque année à faire la file

> 36 %: Surestimation du temps passé à faire des files

> Une heure par semaine: Temps moyen passé chaque semaine par 80 % des Français dans une file d’attente.

Sources: The New York Times, Le Monde

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Ces serpents venimeux qui voyagent dans des avions


Depuis la Deuxième Guerre mondiale, des serpents bruns venimeux prennent des avions militaires pour voyager vers d’autres pays et envahissent d’autres territoires et ils continuent à le faire encore aujourd’hui. Bien que le venin ne soit pas dangereux pour l’humain, il est mortel pour les oiseaux.
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Ces serpents venimeux qui voyagent dans des avions

 

par Brice Louvet

Boiga irregularis, un serpent brun venimeux, voyage depuis 80 ans en auto-stop par avion. Crédits : Wikipedia

Une récente étude suggère que Boiga irregularis, un serpent brun venimeux, est arrivé sur l’île de Guam (Pacifique) en faisant de l’auto-stop depuis l’Australie sur des avions pendant la Seconde Guerre mondiale. Problème : les serpents qui voyagent par les airs déciment les populations d’oiseaux.

Les serpents bruns seraient devenus l’une des espèces les plus envahissantes en faisant de “l’auto-stop”, révèle une étude.

Tout aurait commencé il y a environ 80 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale. Certains spécimens ont commencé à grimper dans les avions militaires, les menant d’Australie vers l’île de Guam, située dans la partie occidentale de l’océan Pacifique, en territoire américain. Un nouveau colonisateur au venin toxique, qui aura mené à l’extinction de nombreuses espèces d’oiseaux endémiques de l’île. Il n’en resterait que trois aujourd’hui.

« L’impact des serpents était si dévastateur qu’il se classe maintenant parmi les pires ravageurs de tous les temps », peut-on lire dans l’étude.

Car s’il n’est pas forcément dangereux pour l’Homme, le venin de ces serpents est 1000 fois plus toxique pour les oiseaux.

« Il contient une toxine composée de deux petites toxines réunies, une caractéristique qui est considérée comme propre aux couleuvres brunes », note Bryan Fry, de l’École des sciences biologiques de l’Université du Queensland (Australie), et principal auteur de l’étude publiée dans le Journal of Molecular Evolution.

Problème, les reptiles ne se sont pas contentés d’un seul trajet. Ils continuent – encore aujourd’hui – d’emprunter les avions militaires américains pour se disperser dans d’autres régions du monde, notamment à Hawaii où un spécimen a déjà été intercepté dans les années 1990.

« […] si ces vols directs sont autorisés à se poursuivre, ce n’est qu’une question de temps avant d’arriver à Hawaii et d’éliminer les oiseaux comme ils l’ont fait à Guam », prévient le chercheur.

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Le Saviez-Vous ► Des femmes ont reconstruit le pont de Waterloo et il a fallu des années pour le prouver


Même s’il y a des preuves des femmes qui ont travaillé pendant la Deuxième guerre Mondiale pour remplacer le manque d’homme. Il y a certains domaines qu’elles ont été complètement éclipsées de l’histoire. Ce fut le cas en construction, lors de la reconstruction du pont de Waterloo à Londres. Alors que les mérites ont été aux hommes, ce fût pourtant des femmes qui l’ont reconstruit, sauf qu’il n’y a aucunes archives. Une historienne a réussit a mettre la main sur des photos pour enfin rendre aux femmes le mérite qu’il est leur due.
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Des femmes ont reconstruit le pont de Waterloo et il a fallu des années pour le prouver

 

Une femme anglais travaille dans la construction pour la Navy, 1939-1945 | Coote R G G (Lt), Royal Navy official photographer via Wikimedia CC License by

Une femme anglais travaille dans la construction pour la Navy, 1939-1945 | Coote R G G (Lt), Royal Navy official photographer via Wikimedia CC License by

Repéré par Nina Pareja

Une historienne a retrouvé la preuve de la contribution de 350 femmes à la reconstruction du pont de Waterloo.

Repéré sur Atlas Obscura

Il y a de nombreux domaines dans lesquels l’histoire finit par oublier les femmes. En science cela porte même un nom: «l’effet Matilda», soit la minimisation systématique du travail des femmes scientifiques au profit de celui des hommes –certains vont même jusqu’à recevoir un prix Nobel à leur place.

Dans le puits de l’oubli on jette aussi des autrices, comme nous le rappelait Titiou Lecoq en janvier, et parfois des ouvrières. L’histoire du pont de Waterloo de Londres en est un parfait exemple. Pendant plus d’un demi-siècle a bruissé une rumeur: le pont aurait été reconstruit par des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucun livre d’histoire, aucune archive n’en fait cependant mention. Le site Atlas Obscura nous apprend que lors de la cérémonie d’inauguration en décembre 1945, le Premier ministre a déclaré que «les hommes qui ont construit le pont de Waterloo sont des hommes chanceux». Mais en 2015, l’historienne Christine Wall confirme qu’il aurait plutôt dû parler de femmes chanceuses.

Une photo pour tout changer

Reconstruire le pont de Waterloo était crucial à l’époque. Le premier avait ouvert en 1817, mais un peu plus d’un siècle plus tard, en 1923, les autorités doivent le faire renforcer à cause de problèmes structurels. Finalement, le maire de Londres décide de détruire l’édifice, en 1934, pour mieux le reconstruire. Au début de la guerre, en 1939, 500 hommes travaillent à sa construction, en 1941, ils ne sont plus que cinquante. Le maître d’oeuvre Peter Lind & Co décide finalement d’embaucher des femmes, environ 350 selon l’association des Femmes ingénieures britannique.

Christine Wall a contribué au documentaire de Karen Livesey The Ladies Bridge, qui retrace l’histoire orale de ces femmes constructrices, puisqu’«aucune archive» n’était disponible, témoigne l’historienne. Elle se fait confirmer par la fille de Peter Lind & Co, dont l’entreprise a été liquidée depuis, que des femmes travaillaient bien sur le site –elle les voyait en allant rendre visite à son père.

Wall parvient aisément à trouver des traces du travail des femmes dans les entreprises ferroviaires ou dans la fabrication de munitions, mais cela se corse pour la construction. L’historienne trouve des photos dans les archives du musée de Imperial War du travail des femmes dans la construction, mais pas pour celle du pont de Waterloo.

En 2015, elle atteint enfin son but. Dans les archives du musée national des médias de Bradford, Christine Wall déniche une série de photos prises par un journaliste du Daily Herald. On y voit des soudeuses en plein démantèlement de l’ancienne version du pont. Cette découverte est alors inscrite dans l’organe officiel du gouvernement britannique de préservation de l’histoire, Historic England, et trouve sa place dans les archives.

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Le Saviez-Vous ► Un mystère de la Seconde Guerre mondiale résolu grâce aux arbres


Les arbres ont des informations sur l’Histoire. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale un cuirassé Allemand, il a réussi à s’échapper aux bombardiers. C’est la dendrochronologie, une science qui étudie les cernes des arbres qui va élucider cet évènement.
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Un mystère de la Seconde Guerre mondiale résolu grâce aux arbres

 

Quand des arbres révèlent l'Histoire

Une étudiante en géographie réalise, en juillet 2017, des prélèvements sur un pin de la région du Kafjord, en Norvège, pour des analyses de dendrochronologie.

© CLAUDIA HARTL / INSTITUTE OF GEOSCIENCES UNIVERSITY MAINZ / AFP

Par Sciences et Avenir avec AFP

Des chercheurs ont éclairé une part de l’Histoire en étudiant les cernes d’arbres situés à proximité d’un terrain de combat, en Norvège.

Comment le Tirpitz, le plus gros cuirassé allemand, a-t-il réussi à échapper aux bombardiers alliés lors de la Seconde Guerre mondiale ? Des chercheurs ont trouvé la réponse « dans les cernes des arbres » !

 

L’Histoire dans les cernes des arbres

Lors du conflit de 39-45, les alliés tentèrent à plusieurs reprises de couler le Tirpitz que le chef de guerre britannique Winston Churchill surnommait « la bête ». Le navire fut finalement envoyé par le fond, en novembre 1944, lors d’une attaque aérienne de la Royal Air Force. Bien plus tard, en 2016, lors d’un voyage organisé avec ses élèves dans les forêts bordant le Kafjord, un fjord du nord de la Norvège, Claudia Hartl, chercheuse, est tombée sur des traces plutôt inattendues de ces combats.

« Nous avons mesuré les cernes des arbres et constaté qu’ils étaient très étroits, dans certains cas presque absents, pour l’année 1945 », a expliqué Claudia Hartl à l’AFP lors de la réunion annuelle de l’Union européenne des géosciences organisée à Vienne. « Bien sûr, nous nous sommes demandé pourquoi ? ».

Les premiers soupçons se sont portés sur les insectes, qui peuvent se répandre très rapidement et causer de gros dégâts, en particulier dans les forêts boréales de haute latitude. Les dendroctones du pin ponderosa, des coléoptères brunâtres pas plus gros qu’un grain de riz, ont récemment dévasté de très grandes étendues de forêts au Canada. Mais aucun insecte de ce genre n’a sévi dans le nord de la Scandinavie au milieu du XXe siècle.

« Ce n’est qu’en parlant avec un scientifique de Tromsø (une ville au nord de la Norvège près de laquelle fut coulé le navire, NDLR) que nous avons fait le lien avec le Tirpitz », a expliqué Scott St. George, géographe de l’Institut sur l’environnement de l’Université du Minnesota.

Brouillard artificiel

Le Tirpitz et ses 2.500 membres d’équipage s’étaient, à l’époque, cachés dans le labyrinthe aquatique du nord de la Norvège. A l’ère « pré-satellite », un monstre de 250 mètres pouvait y être difficile à repérer. Mais une fois la « bête » trouvée, les bombardiers alliés sont entrés en action. Pour se protéger, les Allemands ont alors répandu une grande quantité de brouillard artificiel.

« Le smog a envahi les forêts bordant le fjord laissant derrière lui « une empreinte digitale » particulière et inhabituelle », a commenté Scott St. George.

L’étude des anneaux de croissance des troncs d’arbres, appelée dendrochronologie, permet aux climatologues d’examiner les changements de température, de précipitations ou des cours d’eau en remontant des centaines, voire des milliers d’années. Pour poursuivre son enquête, Claudia Hartl est retournée l’été dernier sur les lieux de la bataille.

La chercheuse a pu établir que là où se trouvait le navire, plus de 60% des arbres avaient arrêté leur croissance et donc leur production de feuilles. A quatre kilomètres des combats, encore plus de la moitié des arbres montraient des signes de souffrance. Ils leur a fallu environ huit ans pour s’en remettre. Claudia Hartl a également découvert des zones où les arbres dataient des années 1950, suggérant que le brouillard chimique avait détruit ceux qui étaient là avant. Le brouillard chimique employé par le Tirpitz était probablement composé d’acide chlorosulfurique qui, mélangé à de l’eau, produit une vapeur blanche et épaisse.

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Le Saviez-Vous ► Les chiens antichars ou les animaux comme arme de guerre


La stupidité des hommes à faire la guerre n’a aucune limite pour essayer de faire plus de victimes. On sait qu’il y a des enfants-soldats, et aussi des animaux qui ont participer contre leur volonté aux guerres comme la Seconde Guerre mondiale. Les chiens ont été les plus utilisés, mais dans d’autres conflits, ce fut des singes, chauve-souris, pigeons etc … Ces animaux ont souffert et son mort pour une cause qui n’est pas la leur. En plus pour l’efficacité attendu n’était pas un grand succès
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Les chiens antichars ou les animaux comme arme de guerre

 

PAR MARINE GASC

Les animaux bombes

Les premiers animaux à avoir été utilisés comme bombe sont apparemment des cochons, et c’est pas tellement des bombes mais on s’en rapproche. Au IIIè siècle avant notre ère, à Mégara, une ville entre Athènes et Corinthe (rien à voir), on enduit des cochons de poix, de pétrole ou de résine et on leur met le feu en direction des ennemis. Les animaux torturés s’agitent et passent entre les pattes des éléphants ennemis. Dans la panique, les géants piétinent les membres de leur propre armée pendant que les cochons mettent le feu. Ambiance… L’armée chinoise a fait la même chose avec des singes qu’ils habillaient de paille. Ensuite ils les trempaient dans de l’huile et paf, une allumette… C’était au XIIème siècle.

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L’époque la plus parlante en terme d’utilisation des animaux comme bombes c’est quand même la Seconde Guerre mondiale… On va pas se le cacher, les mecs ont fait preuve d’inventivité avec les bombes accrochées aux chauves-souris dans le camp américain, ou encore les pigeons mais surtout, les chiens du coté des Soviétiques.

L’utilisation des chiens par l’URSS

C’est en 1924 que le Conseil militaire de l’Union Soviétique décide d’autoriser l’utilisation de chiens dans les conflits militaires. Au départ, on leur apprend le sauvetage, les premiers secours, le transfert de communication, le transport de nourriture ou de médicaments mais aussi de blessés sur des traîneaux. C’est dans une école spécialisée de dressage près de Moscou qu’on forme les premiers chiens puis ensuite on ouvre douze autres écoles. C’est dire à quel point on investit dans les chiens de guerre. Cependant, vu que c’est tout nouveau, il n’y a aucun militaire formé comme dresseur de chien, alors l’armée soviétique fait appel à des chasseurs et des entraîneurs de cirque. C’est dans les années 1930 qu’on décide d’utiliser les chiens pour déplacer les mines. Ce sont souvent des bergers allemands, car ils sont faciles à éduquer. En 1935, les premiers chiens antichars sont officiellement intégrés dans l’armée après une formation de plusieurs mois.

Les chien antichars de la seconde guerre mondiale

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Dans un premier temps, on apprend aux chiens à récupérer leur nourriture située sous des chars blindés, pour cela, rien de mieux que les affamer quelques jours pour que tous leurs sens soient en éveil et qu’ils sachent directement où aller. Ensuite, on leur apprend à s’enfuir après avoir déposé l’explosif. Mais en fait, ça ne marche pas du tout. Les chiens ne comprennent rien, surtout lorsque la cible se déplace, et ils leurs arrivent de revenir vers les maîtres avec le détonateur entre les dents et de faire exploser une partie des entraîneurs.  Alors on change de plan, les chiens ne vont plus déposer les bombes sous les chars et s’enfuir, non, ils vont exploser sous les chars et mourir donc. C’est plus simple à réaliser… Du coup, on créé une sorte de petit sac à dos pour chien dans lequel on glisse les explosifs et un détonateur, souvent un bâton planté de manière verticale sur le dos du chien. Lorsque le chien passe sous le char et que le bâton s’abaisse, la bombe explose. En revanche, il faut apprendre aux chiens à s’adapter à une cible qui bouge mais aussi aux tirs adverses qui font beaucoup de bruits et peuvent les effrayer. C’est pas simple d’apprendre à un chien à courir vers un char ennemi sous les balles des hommes pour se faire exploser la truffe.

Une efficacité mitigée

Selon les Soviétiques, l’enrôlement des chiens dans l’armée a permis de grandes victoires… Ils prétendent que les chiens antichars ont détruit jusqu’à trois cent chars allemands et que l’armée ennemie a du faire des changements sur les mitrailleuses des engins afin de pouvoir tuer les chiens, qui sont des cibles plus basses et plus rapides que les hommes. Mais aussi que les Allemands se sont armés de lance-flammes pour arrêter les chiens-mines sans que ce soit efficace car les dobermans, par exemple, ne ralentissent pas leur course malgré les flammes. Selon les Allemands et, ensuite, les experts militaires occidentaux, les chiens-antichars ont surtout causé beaucoup de pagaille jouant de vilains tours aux Soviétiques. D’une part, les chars soviétiques ont des moteurs diesel et les animaux étaient entraînés à récupérer leur nourriture sur les réservoirs, or, les chars allemands ont des moteurs essence, donc les animaux repéraient et attaquaient les chars soviétiques plus que les chars allemands… Ou, étant désorientés et effrayés, les chiens partaient en tous sens et déclenchaient les détonateurs à des endroits peu stratégiques, style dans l’armée soviétique ou dans des arbustes… De nombreuses fois, les maîtres ont du abattre leurs chiens-antichars qui revenaient vers eux afin de ne pas causer trop de dégâts dans les tranchées soviétiques.

Le déclin de l’utilisation des chiens-antichars dans l’armée soviétique

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Il semblerait que plus de 40 000 chiens aient été envoyés au combat pour différentes tâches du coté des Soviétiques et les Allemands se sont servis de cet argument pour discréditer l’armée soviétique qui préfère envoyer des chiens au combat plutôt que de les affronter directement et risquer la mort. En 1942, un grand contingent de chiens antichars a paniqué et forcé le retrait des troupes soviétiques, alors les animaux ont été retirés des combats mais les chiens ont continué à être entraînés jusqu’en 1996 (!!!) pour réaliser des missions antichars…

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