Sur 17.000 portefeuilles perdus dans le monde, combien ont été rendus ?


Une étude un peu étrange, mais intéressante ! De temps à autre, on lit des anecdotes de portefeuilles ou sac à main rendu au propriétaire. Il semble que le meilleur moyen pour retrouver son portefeuille soit d’avoir de l’argent dedans et plus s’il y a une clé. Il y a plus de gens honnête que l’on croit ? Peut-être pas, mais par contre, il se peut que le sens moral est plus fort que de voler le contenu. Malheureusement, le Canada est en 17e position ….
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Sur 17.000 portefeuilles perdus dans le monde, combien ont été rendus ?

Existe-t-il des pays où l’on est plus honnête qu’ailleurs ? où vous retrouverez à coups sûrs votre portefeuille si vous le perdez ? La question peut sembler absurde mais pourtant des chercheurs ont réussi à établir un classement des endroits où le sens civique est plus prononcé. Toutefois, leur étude révèle quelques surprises. 

L’honnêteté a beaucoup été étudiée par les psychologues et les économistes, mais rarement dans la vie réelle, et jamais dans 40 pays à la fois. Une équipe de chercheurs a testé le civisme de milliers de personnes à qui étaient confiées un portefeuille « perdu ».

Les résultats, publiés jeudi dans Science, révèlent des différences flagrantes entre les pays, la Suisse et les nations scandinaves étant les plus honnêtes, tandis que Chine, Maroc, Pérou et Kazakhstan ferment le classement.

Mais un phénomène remarquablement similaire a été observé dans quasiment tous les pays : plus le montant dans le portefeuille augmentait, plus les gens contactaient son propriétaire. En moyenne, 40 % des portefeuilles sans argent ont été rendus, contre 51 % de ceux contenant de l’argent. La malhonnêteté n’augmente apparemment pas avec le montant du gain potentiel du vol, contredisant la vision d’un être humain purement motivé par l’intérêt matériel.

Un altruisme… pas très honnête

Pour l’équipe de chercheurs, des universités de Zurich, du Michigan et de l’Utah, ces travaux et des sondages complémentaires démontrent deux ressorts fondamentaux du comportement humain : l’altruisme mais aussi le rôle moteur de l’image de soi et de la peur de se voir en voleur. 

« Quand les gens peuvent profiter grandement d’un comportement malhonnête, le désir de tricher augmente, mais le coût psychologique de se voir soi-même comme un voleur augmente aussi – et parfois, celui-ci domine celui-là », écrivent les auteurs.

Le contenu d'un portefeuille utilisé pour l'expérience menée dans 40 pays: des cartes de visite, une liste de course, une clé et de l'argent. © Christian Zünd, Science, AFP

Le contenu d’un portefeuille utilisé pour l’expérience menée dans 40 pays: des cartes de visite, une liste de course, une clé et de l’argent. © Christian Zünd, Science, AFP

L’expérience, qui a coûté 600.000 dollars, est inédite par son ampleur. Plus de 17.000 portefeuilles identiques ont été déposés par des assistants de recherche aux comptoirs de diverses institutions (hôtels, banques, commissariats..), environ 400 fois par pays. Ils déclaraient à un employé avoir trouvé le portefeuille par terre et lui demandait de s’en occuper, avant de filer. Chaque portefeuille, en plastique transparent, contenait trois cartes de visite (avec adresse mail), une liste de course, une clé et soit aucun argent, soit l’équivalent en pouvoir d’achat et en monnaie locale de 13,45 dollars.

La Suisse, en haut du classement

La proportion de portefeuilles rendus a dépassé 70 % en Norvège et en Suisse. En Chine, moins de 10 % des employés l’ont fait pour un portefeuille vide, et plus de 20 % quand il y avait des Yuans. Aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Pologne, les chercheurs ont aussi fait l’expérience avec 94,15 dollars, dopant les retours à… 72 %.

Preuve de l‘altruisme, des portefeuilles déposés sans clé étaient moins rendus.

« Quand il y a de l’argent, les gens ont soudain l’impression de voler, et l’impression est encore plus forte quand le montant augmente », dit Christian Zünd, doctorant à l’université de Zurich.

La richesse ou pauvreté relative ne suffit pas à expliquer les différences entre pays, précise Alain Cohn, professeur à l’université du Michigan.

Ramener un portefeuille ? Plus souvent s'il contient de l'argent. © Simon Malfatto, AFP

Ramener un portefeuille ? Plus souvent s’il contient de l’argent. © Simon Malfatto, AFP

Les valeurs culturelles locales et le système politique semblent influer. Par exemple, plus les liens familiaux sont historiquement forts dans un pays, moins les portefeuilles étaient rendus — l’Italie apparaît moins civique que la France. C’est peut-être parce que les gens sont plus habitués à se préoccuper de leur petit groupe que d’inconnus, suppose Christian Zünd. L’équipe a aussi demandé à 279 économistes de prédire si les portefeuilles garnis seraient plus ou moins rendus. Moins d’un sur trois a prédit correctement le résultat.

Ce qui fait dire à Alain Cohn que « même les experts ont une vision trop pessimiste des motivationsd e gens ».

Les gens sont plus moraux que l’on ne croit ; les pouvoirs publics feraient mieux de s’en inspirer pour manier plus de carottes morales et moins de bâtons, dit-il. Quant à la première place de la Suisse, d’où viennent trois des quatre coauteurs, Alain Cohn répond :

« Bien sûr, nous étions heureux de voir la Suisse en haut du classement ».

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs ont évalué le degré de civisme, dans 40 pays, auprès de milliers de personnes auxquelles ils ont confié un portefeuille perdu.

  • Plus le portefeuille contenait de l’argent, plus les gens contactaient son propriétaire ; ceux sans clé étaient moins rendus.

  • Mais les ressorts de cet altruisme n’étaient peut-être pas toujours mus par l’esprit civique mais par l’image négative renvoyée à soi-même en tant que voleur.

  • Ce qui fait dire à l’un des chercheurs que le sens moral des gens est sans doute plus fort qu’on ne le pense.

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Une zone du cerveau est inactive chez les "égoïstes"


Grâce à un questionnaire, les chercheurs ont détecté les égoïsmes et les altruismes, puis passer à l’IRM et détecté une différence notable dans la région du cortex. Alors que l’activité des altruismes étaient visible,  des égoïsmes l’activité était absente. Il sera peut-être possible que des traitements puissent aider dans certains cas les égoïsmes.
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Une zone du cerveau est inactive chez les « égoïstes

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© Thinkstock.

Des chercheurs genevois ont constaté par neuro-imagerie qu’une zone cérébrale permettant de se projeter dans l’avenir est inactive chez des personnes jugées « égoïstes ». Ils ont soumis les participants à un questionnaire sur les conséquences du réchauffement.

« Nous nous sommes demandé ce que l’imagerie à résonance magnétique (IRM) peut nous apprendre sur la manière dont le cerveau traite les informations sur les conséquences du changement climatique dans le futur, et comment ce mécanisme diffère en fonction du caractère auto-centré ou non de la personne », explique Tobias Brosch, professeur à la Section de psychologie de l’Université de Genève (UNIGE), cité mercredi par l’Université.

Pour ce faire, les psychologues genevois ont relevé dans le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) certaines prédictions comme la diminution des réserves d’eau potable, l’augmentation des conflits aux frontières ou encore les catastrophes naturelles.

Ils ont attribué une date plus au moins éloignée à chacune de ces conséquences: vers 2030 pour certaines, vers 2080 pour d’autres. Les chercheurs ont ensuite fait remplir un questionnaire standardisé pour mesurer des hiérarchies de valeurs à un panel de 36 participants, marquant les tendances égoïstes ou altruistes de chacun.

Les sujets ont été placés un par un dans l’IRM et confrontés aux conséquences datées. Ils devaient répondre à deux questions sur une échelle de 1 à 8: Est-ce grave? Avez-vous peur?

« Le premier résultat que nous avons obtenu est que pour les personnes à tendance égoïste, le futur proche est beaucoup plus préoccupant que le futur lointain qui se déroulera après leur mort, alors que chez les personnes altruistes, cette différence disparaît, la gravité étant perçue comme identique », indique Tobias Brosch.

Les psychologues se sont concentrés sur l’activité du cortex ventromédian préfrontal (VMPFC), une zone du cerveau située au-dessus des yeux et utilisée lorsque le sujet se projette dans l’avenir et tente de le visualiser.

« Nous avons constaté que chez les personnes altruistes, cette zone cérébrale s’active plus fortement lorsque le sujet est confronté à des conséquences d’un futur lointain par rapport au futur proche, alors que chez une personne égoïste, il n’y a pas d’augmentation d’activité entre une conséquence dans le futur proche et une autre dans le futur lointain», ajoute le Pr Brosch.

Cette région cérébrale est principalement utilisée pour se projeter dans un avenir lointain, de l’ordre de plusieurs décennies, rapportent les scientifiques. L’absence d’augmentation d’activité chez une personne auto-centrée indique l’absence de projection et le fait que celle-ci ne se sent pas concernée par ce qui se passera après sa mort.

Applicables à d’autres domaines que le changement climatique, ces résultats démontrent l’importance de pouvoir se projeter dans un futur lointain afin d’adapter son comportement aux réalités du monde.

Les chercheurs suggèrent un entraînement psychologique qui ferait travailler cette zone cérébrale, par exemple grâce à la réalité virtuelle, capable de rendre visible à tout un chacun le monde de demain, et de rapprocher l’être humain des conséquences de ses actes.

Ces travaux sont publiés dans la revue Cognitive, Affective & Behavioral Neuroscience.

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Pourquoi les baleines à bosse sauvent-elles des phoques ? Mystère…


Parmi les comportements des animaux, la baleine à bosse est particulièrement étrange, elle semble vouloir sauver des animaux marins en détresse qui sont attaqués par des orques. Pourquoi ? Est-ce vraiment par altruisme ? La haine des orques qui peuvent s’attaquer aussi aux baleineaux ? En fait, les scientifiques ne savent pas vraiment
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Pourquoi les baleines à bosse sauvent-elles des phoques ? Mystère…

 

Jean-Luc Goudet
Journaliste

 

Les baleines à bosse protègent leurs petits des attaques des orques, mais elles interviennent aussi pour sauver des phoques et d’autres cétacés. L’an dernier, des chercheurs avaient étudié 115 cas de ce genre, rapportant même celui d’une baleine secourant… un poisson. Pourquoi font-elles cela ? Mystère.

Spécialiste des oiseaux marins et des cétacés, Robert Pitman est biologiste au Soutwest Fisheries Center, à La Jolla, en Californie. Pour lui, l’affaire a commencé en janvier 2009, au large de la péninsule Antarctique, quand il a été le témoin avec son équipe de l’incroyable sauvetage d’un phoque par des baleines à bosse (Megaptera novaeangliae). L’histoire a été racontée, par lui-même et par un collègue, sur le site Natural History. Elle se déroule en fait en deux épisodes, avec trois observations troublantes.

Ce matin-là, grâce à des images de satellites, les biologistes marins ont repéré un groupe de dix orques et, parvenus sur place, remarquent au milieu d’elles deux baleines à bosse très agitées. Les orques attaquent-elles les baleines ? En principe, elles ne s’en prennent qu’aux petits mais, expliquent les auteurs, agressent parfois des baleines adultes pour, peut-être, tester leur résistance, ou plutôt leur faiblesse. Quand la situation se calme, les orques parties, les chercheurs remarquent, au milieu des baleines, un phoque de Weddell. Était-il la proie convoitée par les orques ? Était-il venu se protéger au milieu des baleines ?

Un quart d’heure plus tard, les orques, suivies par les biologistes marins, dénichent un phoque crabier, qui se réfugie sur un morceau de banquise. C’est alors que surgissent les deux mêmes baleines. Elles foncent sur les orques, qui finissent par fuir. Rien ne prouve que les baleines sont venues sauver le phoque, expliquent les auteurs… qui n’étaient pas au bout de leurs surprises.

L'évènement de janvier 2009, près de la péninsule Antarctique. Retournée, une baleine à bosse est venue sous un phoque pour le porter sur son ventre. Avec l'une de ses nageoires (de plus de 4 m), elle l'empêche basculer dans l'eau, où l'attendent des orques. La photographie a été prise par Robert Pitman, l'un des observateurs et l'un des auteurs de la présente étude. © Robert Pitman, Natural History

L’évènement de janvier 2009, près de la péninsule Antarctique. Retournée, une baleine à bosse est venue sous un phoque pour le porter sur son ventre. Avec l’une de ses nageoires (de plus de 4 m), elle l’empêche basculer dans l’eau, où l’attendent des orques. La photographie a été prise par Robert Pitman, l’un des observateurs et l’un des auteurs de la présente étude. © Robert Pitman, Natural History

Un phoque sauvé par une baleine

Second épisode une semaine plus tard. La scène est semblable : des orques encerclent un phoque de Weddell, réfugié sur un minuscule morceau de glace. Là encore, deux baleines à bosse s’interposent. Ce ne sont pas les vedettes du premier épisode, précisent les auteurs. Cette fois, les grands cétacés parviennent à déstabiliser l’embarcation, précipitant le pinnipède à l’eau. La réaction du phoque est de foncer vers les baleines. Les chercheurs se gardent de conclure que l’animal sait qu’elles vont le protéger. Selon eux, il n’est même pas sûr qu’il les voit comme des êtres vivants, arguant avoir déjà vu des phoques venir chercher refuge derrière leur bateau.

La réaction des baleines est, elle, étonnante. L’une d’elles se retourne, passe sous le phoque, qui se retrouve échoué sur le ventre de l’immense cétacé. Sa position est instable et les mouvements d’eau le font glisser. Robert Pitman voit alors la baleine le retenir avec sa grande nageoire. Il a le temps de prendre une photographie, que nous présentons ici. Peu de temps après, le phoque plonge et grimpe sur la banquise, sain et sauf.

Les baleines à bosse n’aiment vraiment pas les orques

Est-ce un instinct maternel, affûté pour protéger les baleineaux des orques ? Pour mieux comprendre ces comportements, Robert Pitman et ses collègues ont étudié les observations de ce genre et viennent de publier une synthèse répertoriant 115 cas d’interactions entre des baleines à bosse et des orques, publiée dans la revue Marine Mammal Science. Les statistiques esquissent un tableau bien différent de celui d’ordinaire accepté. Alors qu’il était admis que les comportements agressifs des baleines envers les orques étaient surtout défensifs, les auteurs observent l’inverse. Dans la majorité des attaques mutuelles (72 cas sur 115), les baleines sont à l’origine de l’agression. Ces chasseuses de harengs, gobeuses de krill à l’occasion, n’aiment pas les orques…

Dans 87 % des attaques, les baleines s’en prenaient à des orques en train de chasser. Mais alors, plus surprenant encore, dans ces situations, seulement 11 % des proies étaient des baleines à bosse. Dans les autres cas (89 % des attaques d’orques en train de chasser, donc), les baleines sont intervenues pour protéger dix autres espèces : trois cétacés, six pinnipèdes… et un poisson. Les auteurs suggèrent que les baleines réagissent aux vocalisations des orques en train de chasser, qu’elles peuvent détecter jusqu’à un kilomètre de distance.

Comment expliquer ce comportement ? Pitman et ses collègues envisagent l’hypothèse qu’il est une forme de dissuasion, tendant à décourager plus tard les orques de s’en prendre à leurs petits. D’autres mammifères, comme les éléphants, ont été observés en train de charger intentionnellement des prédateurs. Les auteurs posent aussi l’hypothèse de l’altruisme, une notion souvent étudiée en éthologie. Elle serait ici interspécifique, ce qui pose la question de son intérêt. Chez ces animaux au comportement social complexe, les auteurs imaginent que, peut-être, ces attaques (peu risquées) resserreraient les liens familiaux, même quand la proie des orques serait d’une autre espèce. L’altruisme interspécifique serait en quelque sorte accidentel. Mais le mystère demeure…

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Quand des baleines à bosse protègent les autres animaux


 

Parmi les animaux marins, il y a-t-il un héros qui vient à la rescousse des plus faibles ? Ce héros ira-t-il jusqu’à se battre par altruisme ? Est-ce vraiment possible que les baleines à bosse protègeraient les victimes des épaulards, et ce, sans en tirer profit ?
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Quand des baleines à bosse protègent les autres animaux

Quand des baleines à bosse protègent les autres animaux

Une baleine à bosse.Capture d’écran Gentside Découverte

Avec ses quatorze mètres de long et son poids moyen de 25 tonnes, la baleine à bosse peut être tranquille: elle ne risque pas trop de se faire attaquer par un quelconque prédateur marin. Quand bien même l’animal est intouchable, il ne reste pas passif face au monde qui l’entoure, bien au contraire.

De régulières observations montrent en effet que ces spécimens peuvent s’interposer pour protéger les victimes d’attaques d’orques. Ce comportement a d’ailleurs laissé les scientifiques perplexes et pour cause, il semble que les géants marins ne tirent aucun profit de ces interventions.

UN COMPORTEMENT SANS BÉNÉFICE

En s’entremettant dans les dynamiques de chasse des prédateurs les plus redoutables des océans, les baleines se mettent sérieusement en danger. Cette prise de risque sans bénéfice direct a amené certains chercheurs à penser qu’il s’agirait tout simplement d’un témoignage d’altruisme.

Une équipe de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) a étudié le phénomène de plus près dans l’espoir de déceler les mécanismes évolutifs pouvant avoir conduit à  ce genre de comportement. Les recherches dirigées par l’écologiste marin Robert Pitman ont consisté à analyser les enregistrements de 115 altercations entre des orques et des baleines.

Les confrontations documentées remontent entre 1951 et 2012 et ont été rapportées par 54 observateurs différents. L’une d’elle a même pu être filmée par des caméras et diffusée dans un documentaire de la BBC (ci-dessus). On peut y voir des baleines à bosse tenter de prendre la défense du petit d’une baleine grise.

UN VÉRITABLE JUSTICIER DES MERS

Les résultats de l’étude des observations, publiés dans la revue scientifiqueMarine Mammal Science, suggèrent que dans 57% des cas, le combat est initié par les baleines à bosse. La plupart du temps (87%), cette prise d’initiative se produit au moment où les épaulards sont en train de chasser leurs proies.

Quant aux victimes de chasse, elles appartiennent en grande majorité (89%) à des espèces différentes. Parmi ces dernières, on retrouve notamment l’otarie de Californie, le poisson lune, le phoque commun ou encore la baleine grise. Pour repousser les orques, les baleines adoptent une variété de stratégies offensives alliant cris et coups de nageoire.

Ces mécanismes ont pour objectif de dissuader les prédateurs à poursuivre leurs victimes et les conduire à rebrousser chemin. Selon les auteurs, la baleine pourrait jouer les justiciers des mers de manière préventive, par peur que les orques ne s’attaquent à ses propres petits. Dans ce contexte, elle interviendrait alors automatiquement, sans vraiment connaître la nature de la proie chassée. 

http://fr.canoe.ca/

Les femmes et les enfants d’abord, c’est toujours valable


Je suis aussi du même avis que la conclusion. Théoriquement, il se peut très bien qu’on pense à sauver les femmes et les enfants, mais en cas de réalité, face à une mort, une souffrance imminente, les normes sociales ont s’en balance et c’est chacun pour soi
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Les femmes et les enfants d’abord, c’est toujours valable

 

Une gravure du naufrage du Titanic, le 14 avril 1912. AFP.

Une gravure du naufrage du Titanic, le 14 avril 1912. AFP.

Repéré par Peggy Sastre

Que ce soit par altruisme ou par égoïsme, les hommes ont toujours théoriquement plus de risques d’être sacrifiés en premier.

Que ce soit par altruisme ou par égoïsme, nous serions toujours plus enclins à sacrifier la vie d’un homme que celle d’une femme, estime une équipe de chercheurs en psychologie expérimentale dont l’étude a été publiée fin mai dans la revue Social Psychological and Personality Science.

Une étude qui tend à montrer que, malgré des décennies de féminisme et de progrès en matière d’égalité des sexes, les normes sociales nous poussent encore à considérer comme «normale» la mort ou la souffrance d’un homme et de voir dans celles d’une femme un phénomène «moralement inacceptable», explique Dean Mobbs, maître de conférences en psychologie à l’Université de Columbia, l’un des coauteurs de l’article.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont mené trois expériences, dont la première impliquait le dilemme du tramway –un classique des recherches en psychologie sociale et en philosophie morale expérimentale. Ses 202 participants (98 femmes, 104 hommes, d’une moyenne d’âge de 34,8 ans) devaient choisir entre un homme, une femme ou une personne de genre neutre à sacrifier pour en sauver cinq autres. Résultat, les hommes comme les femmes étaient significativement plus susceptibles de vouloir précipiter un homme ou une personne neutre sur les rails.

Dans une seconde expérience, 57 personnes (dont 32 femmes, d’une moyenne d’âge de 25,21 ans) recevaient 20 livres (un peu plus de 25 euros) et on leur disait que leur gain pouvait être multipliée par 10 s’ils acceptaient (en pensée) d’électrocuter un tiers. Comme dans la première expérience, les femmes avaient moins de risques de se faire électrocuter, qu’importe que cela soit financièrement désavantageux pour les cobayes. A noter que si les hommes, comme les femmes étaient plus réticents à électrocuter une femme pour de l’argent, les femmes l’étaient d’autant moins.

Dans une troisième et dernière expérience, les chercheurs allaient soumettre 350 personnes à divers questionnaires visant à évaluer les normes sociales à l’œuvre dans ces biais psychologiques favorables aux femmes (ou défavorables aux hommes, question de point de vue). Les participants devaient répondre à des questions du style

«Lors d’un naufrage, qui sauvez-vous en premier?» (les hommes/les femmes/personne/tout le monde sans ordre particulier); «Est-il socialement plus acceptable de faire souffrir un homme/une femme pour de l’argent?»; «Quel sexe supporte mieux la douleur?», etc.

Ici encore, les réponses des participants accréditaient la thèse des scientifiques, à savoir qu’il est plus acceptable de sacrifier un homme et de protéger une femme. Détail intéressant: le phénomène n’avait rien à voir avec l’émotion, vu que les volontaires considéraient la souffrance infligée à un homme ou à une femme comme parfaitement équivalente sur le plan de la répulsion affective.

Là où on peut se rassurer (ou pas), c’est en se rappelant l’étude publiée dans les PNAS en 2012 par deux chercheurs de Berkeley et qui passait au crible le bilan humain réel de dix-huit catastrophes maritimes courant sur trois siècles d’histoire. Les chercheurs n’avaient observé aucun biais sexuel ni genré particulier dans les personnes sauvées ou noyées et en avaient conclu que, face à un véritable dilemme de vie ou de mort, la seule règle appliquée demeurait le «chacun pour soi».  

http://www.slate.fr/

ETRE GÉNÉREUX C’EST BON POUR LE CŒUR


Le bénévolat serait bon pour la santé .. et faire du bénévolat .. le partage, donner de son temps gratuitement est donc plus que gratifiant pour l’estime de soi-même mais aussi pour le coté physique du corps
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ETRE GÉNÉREUX C’EST BON POUR LE CŒUR

  • Etre généreux c’est bon pour le cœur
  • monropic – Fotolia.com

Donner de soi en faisant du bénévolat préviendrait des maladies cardiovasculaires, selon une étude canadienne.

La générosité ne réchauffe pas seulement le cœur, elle le protège aussi et permettrait de vivre plus longtemps, avancent des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique (UBC), à Vancouver dans la revue Journal of the American Medical Association (JAMA).

Les scientifiques ont analysé l’impact de l’altruisme sur la santé physique de 106 adolescents. Il s’agit de la première étude à révéler les bénéfices sur la santé d’aider les autres.

Le constat a été fait en séparant les jeunes en deux groupes. On a demandé à un premier groupe de 52 étudiants de consacrer une heure par semaine de leur temps extra-scolaire à aider des écoliers en difficulté. Cette aide a été proposée sous forme d’activités diverses comme le dessin, l’aide aux devoirs pendant tout un semestre entier. Le second groupe devait attendre le semestre prochain avant de pouvoir s’adonner à des activités de bénévolat. Une façon détournée de comparer l’impact du bénévolat. Sur cette période, les chercheurs ont mesuré l’évolution au début et à la fin du semestre de leur Indice de masse corporelle (IMC), leur cholestérol et leur niveau d’inflammation. Leur bien-être moral (estime de soi, changement d’humeur, sentiment d’altruisme) a également été pris en compte.

L’empathie est bénéfique pour l’IMC

Les comparaisons entre les deux groupes ont montré de meilleurs résultats dans le groupe d’adolescents bénévoles actifs que le groupe en liste d’attente. Ils présentaient des niveaux de cholestérol et un IMC plus bas que le second groupe.

« Ceux et celles qui avaient montré le plus d’empathie et d’altruisme dans l’accomplissement de leurs tâches étaient aussi ceux dont la santé cardiovasculaire s’était le plus améliorée », explique Hannah Schreier, auteure de l’étude.

Le don de soi nous maintient en bonne santé, tout comme la gentillesse qui joue le rôle d’antidépresseur et d’euphorisant en stimulant la sécrétion de sérotonine. Si faire du bien aux autres nous fait encore plus de bien, autant en profiter.

http://www.topsante.com