Le Saviez-Vous ► Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.


On connaît certains tortionnaires, tueurs, psychopathes, et j’en passe parmi ces 48 personnes et ce bien avant l’ère d’Internet. Qui on pense en premier parmi les pires tortionnaires de l’histoire, Hitler ? Peut-être Genghis Khan ? Vlad III l’Empaleur ? Il y en a d’autres surtout des hommes mais aussi quelques femmes. Ils sont guidés par la soif du pouvoir, la folie, la religion mal interprétée, la perfection, une idéologie … Ils ont utilisé le génocide, la torture, la vengeance et le meurtre gratuit,
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Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.

 

Elizabeth Báthory

Vous avez vu le film « Hostel » ? Oubliez-le. Avez-vous entendu parler du conte « Dracula » ? Vlad III l’Empaleur était le personnage principal, mais Elizabeth Báthory a également inspiré cette histoire. Elle était friande de sang, en particulier de celui des jeunes filles. Plus de 650 corps de jeunes filles torturées et assassinées par ses mains ont été découverts enterrés sous sa demeure, le Čachtice Castle. Certaines légendes disent qu’elle était même cannibale, bien que cela n’a jamais été prouvé.

Talaat Pasha

Les jeunes Américains d’origines arméniennes aiment porter un t-shirt portant la mention « Tuck Furkey ». C’est un hommage au génocide commis par les anciens dirigeants du pays, lorsque c’était encore l’Empire ottoman. Le sultan de l’Empire ottoman du début du XXe siècle, Talaat Pasha a supervisé la torture, le viol, et le génocide de presque 1,5 million d’arméniens.

Josef Mengele

Certaines personnes ne sont pas nées pour diriger. Elles restent derrière les leaders. Mengele n’a peut-être pas guidé le comportement ou la rhétorique d’Adolf Hitler, mais il l’a presque surpassé. Mengele est l’homme maléfique derrière Auschwitz, qu’il a dirigé durant la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de milliers de personnes y ont trouvé la mort dans les chambres gaz, 400 000 d’entre eux étaient juifs, mais cela ne s’arrête pas là. Mengele a supervisé d’horribles expérimentations scientifiques sur les prisonniers du camp.

Reinhard Heydrich

Un autre homme de main, même Hitler décrivait Heydrich comme « l’homme au cœur d’acier ».Les historiens s’accordent généralement sur le fait qu’il s’agissait de la personnalité la plus sombre au sein de l’élite nazie. Lorsque l’Allemagne nazie a eu besoin de trouver un endroit où mettre sa population juive, il a organisé le déplacement de 60 000 d’entre eux vers les ghettos de Pologne, puis vers les camps de la mort. Il est décédé d’une septicémie à l’hôpital de Prague. Avec un peu de chance, c’était horrible.

Oussama ben Laden

Né dans une famille aisée et ayant fait ses études aux États-Unis, Ben Laden a créé le groupe islamiste Al-Qaïda. Bien que les théoriciens du complot en débattent, l’histoire retient que Ben Laden est l’homme qui se cache derrière les attaques terroristes du 11 septembre, durant lesquelles deux avions se sont écrasés sur le World Trade Center à New York et un autre sur le Pentagone. Il a été abattu par les troupes d’élite américaines durant la présidence d’Obama.

Saddam Hussein

Premièrement, cet homme a tué plus de 2 millions de membres de son propre peuple lors de nombreux actes de génocide religieux. Il a élevé deux fils malfaisants, dont un qui a organisé l’un des plus importants vols de banque de l’histoire. Les deux fils de Saddam Hussein sont morts avant lui, et il a été pendu pour ses crimes contre l’humanité.

Heinrich Himmler

Quand Heinrich Himmler était étendu sur son lit d’hôpital à Prague, c’est Himmler, son ami, qui veillait sur lui. Himmler a presque failli détrôner Heydrch en matière de mal. Entre six et sept personnes sont mortes de ses mains. Pour renforcer la folie de sa soif de sang, Himmler appréciait les soirées calmes dans sa maison décorée de meubles réalisés avec les os et la peau de ses victimes.

« Allo, Ed Gein ? C’est Heinrich ! Tu peux me réexpliquer comment étirer la peau ? »

Adolf Eichmann

Le plus grand regret d’Eichmann concernant la Seconde Guerre mondiale était le massacre des juifs. Il déplorait le fait que les nazis n’arrivaient pas à en tuer davantage. C’est le type qui a dit :

« Si on m’avait dit que mon propre père était un traitre et que je devais le tuer, je l’aurai fait ».

Nous pouvons lui attribuer la mort de six millions de juifs. En 1960 il est passé en procès à Jérusalem et a été pendu pour ses crimes en 1962.

Maximilien Robespierre

Robespierre a été un rouage essentiel dans la machine de la Révolution française, il pensait qu’il était plus simple de tuer les gens que de leur pardonner. Sur une période de 10 mois, Robespierre a exécuté sans jugement, y compris certains de ses amis proches.

Kim Il Sung

Vous vous souvenez du conflit coréen, que l’on appelle parfois guerre de Corée, même si elle n’a jamais été officiellement reconnue comme telle ? Ce conflit a impliqué presque autant de nations que les guerres mondiales. Soutenu par les Soviétiques et la Chine, Sung était à la tête de l’invasion de la Corée du Sud. Cet évènement a entraîné la mort de 3 millions de personnes.

L’ayatollah Rouhollah Khomeini

Avant le renversement du gouvernement du Shah d’Iran, Khomeini s’exprimait contre le Shat et les États-Unis. Ses protestations l’ont mené en prison, puis en exil, mais il est revenu triomphant en Iran. Il a pris le pouvoir du pays, avant d’imposer des lois religieuses qui affectent toujours le pays. Sous le régime de Khomeini, les Iraniens risquaient la torture et l’emprisonnement s’ils s’opposaient à lui.

L’empereur Hirohito

Bien avant que nous soyons alliés avec le Japon, bien avant l’explosion des deux plus grosses bombes jamais larguées sur la planète, le Japon était un empire. Hirohito était l’empereur derrière d’énormes crimes contre l’humanité, le génocide des Chinois, des Indonésiens, des Coréens, des Indochinois, et des Philippins. Sous son commandement, les soldats ont violé plus de 200 000 femmes. Plutôt que de les capturer, ils tuaient les prisonniers de guerre et forçaient les pères à violer leurs femmes et leurs filles.

Néron

 

Rome a connu de nombreux dirigeants, nombre d’entre eux étaient doués pour faire de leur mieux pour diriger durant des périodes moins civilisées. Néro n’était pas un de ceux-là. Avant que Rome ne se convertisse au christianisme, Néro passait ses journées à torturer les chrétiens de différentes manières : empoisonnement, coups de couteau, feu, et parfois, crucifixion. Il a même imputé le grand incendie de Rome à ces chrétiens.

Caligula

Il était aussi fou que peuvent l’être les gouvernants, Hollywood a même immortalisé et dramatisé les actes de tortures déments perpétrés par Caligula. L’homme se prenait pour un dieu, intouchable. Ses actes de meurtre allaient si loin, il a massacré quelques-uns de ses alliés les plus proches, sciant ainsi la branche sur laquelle il était assis.

Attila le Hun

Le célèbre souverain du Ve siècle, Attila semait la peur au sein de l’Empire romain, de l’Orient comme de l’Occident. Lorsque Sainte Ursule, qui s’appelait alors Ursule, a refusé d’épouser Attila, il ne s’est pas laissé démonter. Pour Attila, cela signifiait tuer Ursule et 10 000 de ses compagnons.

Genghis Khan

Les historiens pensent qu’entre 10 et 30 pour cent de la population mondiale a disparu sous le règne de Genghis Khan. Il a massacré des dizaines de millions de personnes (entre 20 et 60 millions). Dans un récit d’un massacre, il a tué 700 000 personnes.

Léopold II de Belgique

De l’extérieur, le monde pensait que le roi Léopold développait le Congo, éduquait et nourrissait le peuple. Mais à l’intérieur des frontières, les hommes de Léopold torturaient et massacraient environ la moitié de la population de l’État indépendant du Congo.

Tomas de Torquemada

Torquemada, un frère dominicain, était le premier Grand Inquisiteur de l’Inquisition espagnole du XVXe siècle. Torquemada a eu un rôle clef dans le passage du décret de l’Alhambra, qui a conduit à l’expulsion de 40 000 juifs d’Espagne en 1492. Ceux qui sont restés se sont convertis au catholicisme, avec de nombreux musulmans ou ils ont été torturés et tués.

Mao Tsé-Tung

Mao, l’ancien dictateur chinois, est responsable de la mort d’environ 70 millions de personnes. Lorsqu’il était au pouvoir, la Chine a subi la pire famine et le pire génocide de l’histoire.

Ivan le Terrible

Vous n’obtenez pas un surnom comme « terrible » en envoyant des fleurs. Ivan a été intronisé grand-prince de Vladimir et de Moscou en 1533. Le lendemain il a développé un sentiment accru de paranoïa. Pour calmer ses peurs, il s’en est pris au peuple de Russie. Il a forcé des milliers de personnes à quitter leurs maisons afin de les torturer ailleurs. Ses moyens de torture intégraient toutes les douleurs imaginables, y compris le fait de faire frire les torturés vivants.

Idi Amin Dada

L’un des dictateurs les plus brutaux de tous les temps, Amin Dada est responsable de la mort de 300 à 500 000 de ses concitoyens ougandais. Les meurtres étaient brutaux, et effectués à l’aide masses. Ils étaient souvent diffusés à la télévision pour que tout le monde puisse les regarder, dans l’optique de diriger par la crainte.

Pol Pot

Les mains de Pol Pot portent les taches de sang de 3 millions de Cambodgiens, environ un tiers de la population du pays en 1979. Les cibles étaient toute personne pouvant correspondre à la définition de l’ennemi, ce qui comprenait, sans se limiter à, toute personne liée à l’ancien gouvernement, les Cambodgiens éduqués ou même ceux qui portaient des lunettes ou appartenaient à d’autres ethnies, et tous ceux qui ne pouvaient pas contribuer à l’idéologie du dictateur. Comme les balles étaient une ressource rare, Pol Pot a formé ses hommes à tuer autant que possible avec leurs mains ou à avec des bâtons. Les autres sont morts de la famine, de maladies ou d’épuisement.

Adolf Hitler

Vous vous inquiétez sans doute de ne pas voir apparaître ce nom dans cette liste. Hitler était le chef du parti nazi, qui a pris le pouvoir une fois élu par les Allemands. Il est responsable de la mort directe de 11 millions de personnes, mais la Seconde Guerre mondiale en a tué plus de 50 millions.

Joseph Staline

L’homme, que de nombreuses personnes considèrent comme responsable d’avoir terni l’idéal socialiste, a dirigé l’Union soviétique des années 20 jusqu’en 1953. Son commandement est responsable de la mort de 40 millions de personnes. Staline est celui qui a dit un jour :

 « … une mort est une tragédie, un million de morts est une simple statistique ».

Vlad III l’Empaleur

Vous vous souvenez de ce type évoqué il y a quelques lignes, non ? Vlad est celui que nous connaissons sous le surnom affectueux de Dracula. Il n’avait pas de crocs, mais avait la réputation de faire bien pire que les célèbres morsures. Vlad aimait empaler ses victimes sur des piquets, à travers le moindre orifice. Ils mourraient sur le poteau, se vidant de leur sang dans une douleur atroce. La légende dit qu’il rôtissait des enfants devant leurs parents, avant de leur faire manger leur progéniture.

Delphine LaLaurie

Marie Delphine Lalaurie a vécu au début du XIXe siècle et est plus connue sous le nom de Madame Blanque. Elle appartenait au milieu mondain créole de La Nouvelle-Orléans et était une tueuse série, tristement célèbre pour avoir torturé et tué plusieurs de ses esclaves domestiques. Lorsque sa demeure est partie en flammes le 10 avril 1834, les pompiers sont entrés dans la maison pour y trouver sept de ses esclaves brutalement mutilés et au seuil de la mort. Après un tollé public, Madame Blanque s’est retirée en exil volontaire en France. Sa maison existe encore et, selon la rumeur, est hantée.

Ilse Koch

Surnommée « la chienne de Buchenwald » ou « la sorcière de Buchenwald », et d’autres sobriquets hauts en couleur, Ilse Kocj était la femme de Karl-Otto Koch, le commandant des camps de concentration de Buchenwald et de Majdanek durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a participé aux expérimentations effectuées sur les victimes des camps, et on lui attribue le fait d’avoir dépecé des victimes tatouées afin de conserver des souvenirs.

Shirō Ishii

Shirō Ishii était microbiologiste, officier médical de l’armée japonaise et directeur de l’Unité 731, une unité de guerre biologique de l’Armée impériale japonaise. Il a œuvré durant la Seconde Guerre sino-japonaise, un conflit opposant le Japon et la Chine, et a mené des expérimentations sur plus de 10 000 sujets humains. La majorité de ces tests ce sont avérés être fatals.

Oliver Cromwell

Oliver Cromwell était un militaire et homme politique anglais très religieux, il s’était autoproclamé « Moïse puritain » et pensait que c’était Dieu qui guidait ses conquêtes militaires. Durant sa carrière, il a été responsable de la dissolution du parlement par la force et a mené une invasion de l’Irlande. Pendant cette campagne, il a massacré des milliers d’Irlandais, affirmant qu’il s’agissait du « Jugement de Dieu », car ils étaient catholiques, il a interdit le catholicisme et a emprisonné les prêtres. Il a déporté plus de 50 000 Irlandais en tant que prisonnier de guerre et serviteurs, il est tenu responsable de la mort de près de la moitié de la population irlandaise de l’époque.

Le Marquis de Sade

Vous connaissez le mot « sadisme » ? Oui, il vient de cet homme. Le Marquis de Sade était connu pour son sadisme sexuel intense. Au cours de sa vie, il a écrit un ensemble d’œuvres philophiques et érotiques mettant l’accent sur la violence, la criminalité et le blasphème. Il a également été interné à trois reprises en asiles pour des atrocités sexuelles sur des femmes, dont le viol et la torture brutale.

Richard Kuklinski

Richard Leonard Kuklinski était un tueur à gages américain du début des années 2000 reconnu coupable de cinq meurtres. Les médias l’ont surnommé « Ice Man », car il aimait congeler ses victimes pour dissimuler le moment du décès. Bien qu’il ait été seulement condamné pour cinq meurtres, il a travaillé pour la mafia et revendique avoir tué plus de 250 hommes dans sa vie.

Charles Cullen

Charles Cullen était appelé le « killer nurse » (« l’infirmier tueur »). Durant sa carrière d’infirmier, il a été confirmé qu’il avait tué 40 patients. Durant ses entretiens avec des psychiatres professionnels et des journalistes, il était évident qu’il avait assassiné bien plus de personnes. On estime qu’il a été responsable de plus de 400 victimes, ce qui en ferait l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire américaine.

Albert Fish

Hamilton Howard « Albert » Fish a vécu au début du XXe siècle et était un tueur en série américaine. Il a eu plusieurs pseudonymes, dont « le loup-garou de Wysteria », « l’homme-gris », « le maniaque à la lune », « le vampire de Brooklyn », et le plus connu : le croque-mitaine. Il se vantait du fait qu’au cours de sa vie il avait violé et mangé plus de 100 enfants. Il a finalement avoué trois de ses meurtres et a été exécuté par chaise électrique.

Jack l’Éventreur

Jack l’Éventreur est probablement le plus connu des tueurs en série non identifiés de l’histoire. Pendant l’ère victorienne, Jack l’Éventreur parcourait les rues de l’est de Londres. Cinq meurtres sont considérés comme étant l’œuvre de Jack l’Éventreur. Il ciblait des prostitués, les tuant en leur coupant la gorge et l’abdomen.

Kermit Gosnell

Kermit Gosnell a vécu durant la deuxième moitié du XXe siècle. Il a été accusé du meurtre de trois enfants nés vivants durant des tentatives d’avortements. Ses collègues et lui ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont avortements illégaux. Un nouveau chef d’inculpation pour meurtre a été ajouté, après qu’il ait été jugé responsable de la mort d’une de ses patientes après un avortement. Il a été condamné à une peine d’emprisonnement à vie sans libération conditionnelle.

Feliks Dzierżyński

Feliks Edmundovich Dzierżyński surnommé « Félix de fer » était connu pour avoir créé la police secrète russe et l’avoir administrée. Durant la Terreur rouge, les forces secrètes russes ont été responsables de milliers d’exécutions massives. Leurs victimes étaient abattues sans procès dans ses sous-sols et sur des places publiques. Dzierżyński a déclaré à propos de ses opérations et de ses décisions :

« Nous représentons la terreur organisée, cela doit être affirmé très clairement ».

Jon Burge

Jon Graham Burge est un ancien détective de la police de Chicago qui a été accusé de nombreux crimes en 2009. Il a utilisé la torture sur plus de 200 suspects afro-américains afin d’obtenir des informations. Les supplices incluaient des lacérations, des raclées, et des brûlures au second degré. Des années 80 au début des années 2000, il a été accusé de nombreux faits de brutalité policière. Il a fallu attendre 2001 pour qu’une enquête soit ouverte, et il a finalement été arrêté en 2008 et condamné en 2009.

Raspoutine

Grigori Raspoutine était un mystique et saint homme autoproclamé russe qui a réussi à s’insérer dans la famille royale des Romanov avant la Révolution bolchévique. Il a utilisé son influence pour contrôler la famille Romanov de l’intérieur, et selon certaines théories les a même menés à leur perte.

Charles Manson

Charles Manson est un gourou et meurtrier américain qui a été reconnu coupable de sept meurtres différents. Il a guidé la Manson Family, une communauté responsable du meurtre de l’actrice Sharon Tate, et d’une tentative d’assassinat du président Gerald Ford.

Miyuki Ishikawa

Miyuki Ishikawa était une sage-femme japonaise reconnue coupable du meurtre de presque 200 nourrissons dans les années 40. Ces morts étaient principalement dues à la négligence, et elle pensait leur faire une faveur, car ils étaient nés de familles défavorisées et elle considérait qu’ils n’auraient jamais une bonne vie. Elle reste l’un des tueurs les plus prolifiques de l’histoire japonaise.

Dariya Nikolayevna Saltykova

À l’instar d’Elizabeth Bathory, Dariya Nikolayevna Saltykova était une noble russe et une sadique qui a tué et torturé plus de 100 de ses serfs, principalement des femmes et des filles. Comme la peine de mort était proscrite en Russie en 1754, elle a été exposée à Moscou pour être ridiculisée sur la place publique avant d’être emprisonnée à vie.

Ted Bundy

Ted Bundy était un tueur en série américaine responsable de trente morts dans sept États différents. Certains chercheurs estiment que le nombre de victimes était plus important. Bundy était un assassin, violeur, nécrophile et voleur. Il a décapité douze de ses victimes. Il a simplement battu à mort certaines d’entre elles durant leur sommeil. Son biographe le décrit comme

« un sociopathe sadique qui tirait son plaisir de la douleur ressentie par un autre humain et du contrôle qu’il avait sur ses victimes, au moment de la mort, et même après »

Eugen Haagen

Eugen Haagen était un des nombreux médecins nazis qui tenait des dossiers de ses patients qui cherchaient à exterminer tous ceux qui ne correspondaient pas à l’idéal biologique nazi. Il a également effectué des centaines d’expérimentations sur ses victimes.

Joseph Goebbels

Joseph Goebbels était le ministre de la propagande du Reich durant la Deuxième Guerre mondiale, en plus d’être un ami proche d’Hitler. Il chantait les louanges d’Hitler, le considérant comme un dirigeant infaillible et prestigieux. Goebbels évoquait régulièrement l’Holocauste avec Hitler, et il soutenait sans réserve cette extermination systématique.

Le tueur du Zodiaque

Le tueur du Zodiaque opérait dans le nord de la Californie dans les années 60 et 70. Il était responsable de la mort de quatre hommes et trois femmes âgés de 16 à 29 ans. On pense également qu’il a fait quatre autres victimes, mais cela n’a jamais été confirmé. Le mode opératoire variait, allant des coups de couteau répétés aux coups de feu. Bien que de nombreuses personnes aient été soupçonnées, le tueur du Zodiaque n’a jamais été retrouvé.

L. Ron Hubbard

L. Ron Hubbard est le fondateur de l’église de scientologie. Durant son existence, au sein de l’institut de Scientologie situé à Hollywood, en Californie, des milliers de personnes ont été endoctrinées, ont subi un lavage de cerveau, et ont même été torturées sous le prétexte de la religion. L’église de scientologie a soutiré des millions de dollars à ses adeptes. À la fin de sa vie, Hubbard était apparemment convaincu qu’il devenait fou, et a même fait appel à une aide psychiatrique.

Kim Jong-un

Kim Jong-un est le dictateur actuel de la Corée du Nord. Sous son règne, le régime nord-coréen a commis d’innombrables atrocités, dont des tortures, des exécutions publiques, et la création de camps de concentration. Kim Jong-un est également responsable de l’assassinat de son frère, Kim Jong-nam.

Théoneste Bagosora

Théoneste Bagosora est un ancien officier militaire rwandais responsable du génocide rwandais. Il pensait que la seule solution aux problèmes du Rwanda était d’éliminer les Tutsis. Plus de 1 000 000 de personnes ont été massacrées sous ses ordres. Il a été condamné à la prison à vie par le TPIR, mais après appel, sa sentence a été réduite à 35 ans d’emprisonnement.

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Psychopathes et pervers narcissiques, où est la différence?


Il se peut que nous connaissions un pervers narcissique ou un psychopathe sans pour autant qu’il soit un tueur en série. La différence entre eux ? L’un serait inné l’autre acquis
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Psychopathes et pervers narcissiques, où est la différence?

Hidden | Underclassrising.net via Flickr CC License by

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Xanthé Mallett

Maître de conférences en criminologie à l’université de Nouvelle-Angleterre

Les psychopathes sont nés psychopathes et les pervers narcissiques se sont fabriqués eux-mêmes.

Psychopathes et pervers narcissiques (pour ce dernier qualificatif, les Anglo-saxons préfèrent le mot «sociopath») sont des termes psychologiques populaires servant à décrire des monstres violents nés de nos pires cauchemars. Pensez à Hannibal Lecter dansLe Silence des agneaux (1991), à Norman Bates dans Psychose (1960) et Annie Wilkes dans Misery (1990). En rendant célèbres ces personnages, la culture populaire a également gravé dans notre conscience collective les mots utilisés pour les représenter.

La plupart d’entre nous, fort heureusement, ne vont jamais rencontrer un Hannibal Lecter, mais les psychopathes et les pervers narcissiques existent réellement. Et ils se cachent parmi nous. Parfois parmi les personnes ayant le mieux réussi dans la société parce qu’ils sont souvent impitoyables, durs et dotés d’un charme superficiel alors qu’ils sont dépourvus de toute considération envers les sentiments ou les besoins des autres.

Ils sont connus comme des psychopathes «à succès» à cause de leur tendance à commettre des délits qu’ils ont prémédités en calculant les risques. Ou bien ils sont capables d’inciter quelqu’un d’autre à enfreindre la loi pendant qu’eux-mêmes se tiennent à distance, en toute sécurité. Ils sont passés maîtres dans la manipulation des sentiments d’autrui, tandis qu’eux-mêmes se montrent incapables d’éprouver des émotions. Cela vous rappelle-t-il une personne de votre connaissance? Et bien, nous y voilà: vous en connaissez un, au moins un. Le taux de prévalence se situerait entre 0,2% et 3,3% de la population.

Si vous vous faites du souci en ce qui vous concerne, vous pouvez vous soumettre à un test pour obtenir la réponse. Mais avant de cliquer sur ce lien, laissez-moi vous faire gagner du temps: vous n’êtes ni un psychopathe ni un pervers narcissique. Si vous en étiez un, vous n’auriez vraisemblablement pas envie de vous soumettre à ce test de personnalité. Vous ne seriez pas du tout conscient ou préoccupé par vos défauts individuels. C’est pourquoi aussi bien la psychopathie que la perversion narcissique sont répertoriées comme des désordres antisociaux de la personnalité qui sont des troubles mentaux de long terme.

Quelle est la différence ?

Psychopathes et pervers narcissiques partagent nombre de traits communs, y compris un manque de remords ou d’empathie envers autrui, une absence de culpabilité ou de capacité à assumer la responsabilité de leurs actions, un mépris des lois et des conventions sociales ainsi qu’un penchant à la violence. Et aussi, pour l’une et l’autre catégorie, une caractéristique fondamentale: leur nature fourbe et manipulatrice. Mais comment peut-on les distinguer?

Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits –violents ou non–, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion. Et ils manqueront de patience, en se livrant plus facilement à une action impulsive, péchant ainsi par absence de préparation.

Les psychopathes, eux, vont planifier leur délit dans le moindre détail, en prenant des risques calculés pour éviter d’être repérés. Les malins laisseront peu d’indices risquant de conduire à leur découverte. Les psychopathes ne se laissent pas emporter par le moment immédiat et, par conséquent, commettent peu de fautes.

Inné et acquis

Les deux catégories agissent selon un continuum de conduite et de nombreux psychologues débattent encore sur ce point: faut-il les distinguer l’une de l’autre? Mais pour ceux qui les différencient, un élément recueille une large unanimité: les psychiatres utilisent le terme psychopathie pour affirmer que l’hérédité est à l’origine de ce désordre antisocial de la personnalité. La perversion narcissique, elle, inclut des comportements qui peuvent résulter d’une atteinte cérébrale tout comme d’un abandon et/ou de sévices subis pendant l’enfance.

Les psychopathes sont nés psychopathes et les pervers narcissiques se sont fabriqués eux-mêmes. Par essence, leur différence reflète le débat entre l’inné et l’acquis.

Il existe un lien particulièrement intéressant entre les tueurs en série et les psychopathes ou les pervers narcissiques –même si, bien sûr, les uns et les autres ne deviennent pas tous des tueurs en série. Pas plus que tous les tueurs en série ne sont psychopathes ou sociopathes.

Mais le Bureau fédéral américain d’investigation (FBI) a relevé certaines similitudes entre tueurs en série notoires et ces désordres antisociaux de la personnalité. À savoir une conduite prédatrice (ainsi Ivan Milat, qui a pourchassé et assassiné sept victimes); ou bien une recherche de sensations (pensez à des tueurs hédonistes qui assassinent pour la seule excitation ou pour l’échauffement sexuel, tel Thomas Hemming, 21 ans, meurtrier de deux personnes juste pour savoir l’effet que cela lui ferait; ainsi que l’absence de remords, l’impulsivité et le besoin de contrôler ou d’imposer son pouvoir sur les autres (par exemple Dennis Rader, un tueur en série américain qui assassiné dix personnes entre 1974 et 1991 et reste connu comme le tueur «BTK» («ligotage, torture, meurtre»).

Une étude de cas

Le meurtre à Sydney de Morgan Huxley par Jack Kelsall, 22 ans, montre toutes les caractéristiques d’un psychopathe et souligne les différences entre psychopathes et pervers narcissiques. En 2013, Kelsall a suivi Huxley chez lui et a assailli sa victime, 31 ans, avant de le poignarder vingt-huit fois. Kersall n’a montré aucun remords pour son crime extrêmement violent et prémédité.

Il n’y a aucun doute dans mon esprit: il est psychopathe plutôt que pervers narcissique car même si le meurtre était frénétique, Kersall a fait preuve de patience et de planification. Il avait, dès avant le meurtre, suivi des victimes potentielles. Et, un an avant de tuer Huxley, prétendument «par pur plaisir», il avait déjà fait part à son psychiatre de fantasmes concernant l’assassinat d’un étranger à l’arme blanche.

Quel que soit le mobile de Kelsall, et indépendamment de savoir si son dysfonctionnement provenait de l’inné ou de l’acquis, ce cas s’offre comme l’exemple du pire aboutissement de ce que produire un désordre anti-social de la personnalité: de la violence aveugle contre une victime prise au hasard, et cela dans un but de gratification de soi. Pendant son procès et lors du verdict, Kersall n’a montré aucun signe de remords ni de culpabilité et il n’a présenté aucune excuse.

Véritable cas d’école dans le domaine de la psychopathie, il aurait, je pense, tué à nouveau. Selon moi, et selon la police qui l’a arrêté, Kersall était un tueur en série en devenir.

Finalement, la distinction entre un psychopathe et un pervers narcissique a-t-elle un sens? Ils peuvent tous les deux se montrer dangereux et même meurtriers, commettant les pires ravages dans la vie des autres. Ou bien, ils peuvent passer leur vie parmi des gens qui n’en ont aucun soupçon.

http://www.slate.fr/

Donald Trump ? "Un sociopathe",


Un journaliste américain, Tony Schwartz, a passé 18 mois pour écrire une biographie sur Donald Trump sorti en 1985. Aujourd’hui, voyant Trump si près du but, il le regrette amèrement que son livre soit un best sceller. En fait, ce livre serait plus romancé qu’autre chose. Pour lui, Donald Trump serait dangereux s’il était élu président, car il est narcissisme et sociopathe.
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Donald Trump ? « Un sociopathe »

 

En 1985, Tony Schwartz avait érigé le candidat républicain en héros avec un best-seller consacré à sa réussite. Il détruit le mythe dans le « New Yorker ».

« J’ai appliqué du rouge à lèvres à un cochon. »

 L’aveu cinglant est signé Tony Schwartz, l’homme à qui Donald J. Trump doit en partie sa gloire depuis qu’il a façonné son mythe. Alors que la convention de Cleveland s’est ouverte lundi dans un climat politique tendu, l’auteur du best-seller Trump, the Art of the Deal, véritable hagiographie du milliardaire parue en 1987, sort du silence dans le New Yorker . Plus de vingt ans après l’avoir érigé en charismatique self-made-man, au moyen d’un ouvrage aussi dithyrambique que romancé, l’ancienne plume du businessman regrette aujourd’hui d’avoir créé un monstre dès 1985. Alors journaliste, Tony Schwartz avait mis un point d’honneur à taire les tares du magnat de l’immobilier, au détriment de toute impartialité.

Mais l’ascension fulgurante du « héros » de son livre a encouragé l’auteur à avertir les électeurs du candidat républicain à la Maison-Blanche :

« Je pense sincèrement que si Trump gagne et obtient les codes nucléaires, il y a de grandes chances que cela entraîne la fin de notre civilisation. »

Si cette thèse semble exagérée à nos yeux, pour Schwartz, elle apparaît plausible. Il poursuit :

« Il n’y a pas un Trump privé et un Trump public. […] Tout ce qu’il veut, c’est de la reconnaissance extérieure, toujours plus. »

« Un gamin de maternelle »

Tony Schwartz redoute surtout l’exacerbation des pires traits de caractère du riche New-Yorkais. À commencer par sa démesure et son narcissisme.

« Les millions de personnes qui ont voté pour lui et croient qu’il représente leurs intérêts apprendront […] qu’il se fiche complètement d’eux. »

Autre constat inquiétant : l’homme politique souffrirait d’un cruel manque de concentration.

Au point de se comporter, selon son nègre, « comme un gamin de maternelle qui ne peut pas rester tranquille en cours ».

 L’ex-journaliste raconte avoir renoncé à ses méthodes habituelles de travail pour rédiger la biographie du truculent magnat, tant l’intéressé était incapable de méditer plus de quelques minutes « sur un sujet qui ne concern[ait] pas son auto-glorification ».

Le témoignage s’assombrit lorsque Schwartz évoque la propension au mensonge de Trump.

« Une seconde nature », à en croire celui qui a passé dix-huit mois aux côtés de l’homme d’affaires. « Il a, plus que n’importe quelle autre personne que j’ai connue, cette capacité à se convaincre lui-même que tout ce qu’il dit est vrai, ou à moitié vrai, ou, au moins, devrait être vrai », explique-t-il.

Sa bonne connaissance du personnage l’incite à penser que; si Trump avait la possibilité de se présenter pour être empereur du monde, « il le ferait ».

« Le Sociopathe »

« J’ai de profonds remords d’avoir contribué à faire de [lui] quelqu’un de plus attirant qu’il ne l’est réellement, et à lui avoir donné un public élargi […], regrette Tony Schwartz dans le New Yorker. Il n’y a aucune façon de le réparer. »

L’ex-journaliste avait tout de même empoché plusieurs millions de dollars de royalties après la publication du manuscrit. Contacté par le quotidien américain, l’aspirant président des États-Unis juge quant à lui « très déloyal » son ancien collaborateur, « coauteur », selon lui, d’un texte qu’il jure avoir écrit. Une affirmation aussitôt démentie par la maison d’édition, confirmant certaines déclarations de Schwartz.

Dans l’espoir de « racheter son âme », l’auteur prévoit de verser sa part du gâteau à des ONG spécialisées dans la défense des personnes « dont Trump veut réduire les droits ».

Une dernière chose : s’il devait à nouveau titrer son ouvrage, il opterait pour « Le Sociopathe ». Tout est dit.

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Psychopathe et sociopathe: comment les différencier?


Ceux qui aiment les séries et enquêtes policières entendent souvent les mots : psychopathe sociopathe. Quelle est la différence entre ces deux troubles de la personnalité ? Sont-ils tous des tueurs en série ?
Nuage

 

Psychopathe et sociopathe: comment les différencier?

 

Psychopathe et sociopathe: comment les différencier?

Hannibal Lecter est un psychopathe.Capture d’écran Gentside

Psychopathe et sociopathe sont deux termes tirés de la psychologie pour désigner un individu présentant un comportement antisocial. Ces troubles de la personnalité ont inspiré de nombreux personnages de la culture populaire dont le célèbre Hannibal Lecter, protagoniste du film Le Silence des agneaux, sorti en 1991.

S’il est heureusement plutôt rare de se retrouver confronté à ce genre de tueur en série, les psychopathes et sociopathes existent réellement. Selon Xanthe Mallett, maître de conférences en criminologie à l’Université de médecine légale de Nouvelle-Angleterre, leurs troubles s’observeraient particulièrement chez les personnes au rang social élevé, exemple de réussite dans notre société.

«Ils sont souvent impitoyables, cyniques et superficiellement charmants, tout en ayant peu ou aucune considération pour les sentiments ou les besoins des autres», explique l’experte dans un article publié par The Conversation.

En d’autres termes, les psychopathes et sociopathes maitrisent l’art de la manipulation des sentiments d’autrui tout en étant incapables de ressentir eux-mêmes des émotions. Entre 0,2% et 3,3 % des personnes présenteraient ce genre de comportement. Un test psychologique a même été mis en place pour les identifier.

«Si vous êtes inquiets d’être vous-même psychopathe ou sociopathe, vous pouvez répondre à ce questionnaire mais laissez-moi vous faire gagner du temps: vous ne l’êtes pas. Si vous l’étiez, vous ne seriez probablement pas intéressé par ce test de personnalité», explique Xanthe Mallett.

Selon elle, les personnes entrant dans cette catégorie ne se préoccupent pas de leur défauts de caractère. Voilà  pourquoi leur comportement est actuellement considéré comme un trouble antisocial de la personnalité.

DES CARACTÉRISTIQUES COMMUNES

Psychopathes et sociopathes partagent un certain nombre de caractéristiques, comme l’absence de remords ou d’empathie pour les autres. Ils sont par ailleurs incapables de ressentir de la culpabilité ou d’assumer la responsabilité de leurs actions. Certains présentent même un certain mépris pour les lois ou les conventions sociales et peuvent être avoir des comportement violents.

La distinction entre ces deux troubles en revanche, est un peu plus complexe et encore largement débattue. Selon Xanthe Mallett, les sociopathes sont généralement moins stables émotionnellement et très impulsifs. Leur comportement tend à être plus imprévisible que celui des psychopathes.

Lorsqu’ils commettent des actes de criminalité, violents ou non, les sociopathes agissent de manière plutôt compulsive. Ils manquent de patience et sont moins organisés. Les psychopathes, eux, planifient leur crime dans les moindres détails, prenant en considération tous les risques pour éviter de se faire inculper.

De nombreux experts en psychologie débattent encore sur cette distinction, certains allant jusqu’à la remettre en cause. Toutefois, pour ceux qui la considère comme légitime, cette différence entre psychopathie et sociopathie peut s’expliquer principalement par l’origine du trouble.

Lorsque celui-ci est considéré comme le fruit d’une lésion cérébrale ou de l’environnement social, le terme utilisé pour caractériser le patient est généralement celui de sociopathe. En revanche, lorsque des facteurs psychologiques, biologiques et génétiques sont mis en jeu, les spécialistes parlent de psychopathie.

«Les psychopathes naissent psychopathes, les sociopathes le deviennent, résume Xanthe Mallett. Bien sûr, tous les psychopathes et sociopathes ne deviennent pas des tueurs en série. Et tous les tueurs en série ne sont pas des psychopathes ou sociopathes.»

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À la rencontre des sociopathes ordinaires


Qui sont les sociopathes ? les psychologue et psychiatres se sont penchés sur leur cas et essayer de décortiqué les caractéristiques de ces personnes qui sont narcissiques,pervers, mal adapté a leur entourage, mais il y a aussi ceux que rien ne parait mais arrive a manipuler les gens malgré et qu’un jour le pire arrive
Nuage

 

À la rencontre des sociopathes ordinaires

 

Pascale Senk

 

Ignorant l’empathie et le remords, manipulatrices et charismatiques, ces personnalités ont en commun une « inflation de l’ego ».

Qu’y a-t-il de commun entre le collègue harceleur qui humilie son voisin de bureau, le norvégien Breivik qui tue sans remords 77 jeunes, et l’amoureux jusque-là transi qui envoie un texto de rupture en trois mots («je te quitte») à sa compagne de plus de dix ans? Une inconcevable froideur. Bien sûr, les conséquences de leurs actes sont incomparables mais à terme, leur manière de procéder plonge l’individu «normalement névrosé» dans les mêmes questions abyssales:

«Comment une telle incapacité à reconnaître l’autre est-elle possible?» Et surtout «comment repérer ces sociopathes, avant qu’ils ne triomphent dans les faits divers?»

DR.
DR.

Depuis quelques années, les psychologues de toutes obédiences se sont vraiment mis au travail en ce sens. Bien sûr, il y a ceux qui cherchent à comprendre comment naissent l’empathie et la bonté humaines. Mais, tout aussi nombreux, il y a ceux qui osent «regarder le mal dans les yeux», comme le dit la psychologue américaine Martha Stout. Celle-ci décrypte depuis de longues années ceux qu’elle regroupe sous la catégorie du «sociopathe près de chez vous» (titre d’un livre qu’elle a écrit en 2006).

À la suite du chercheur canadien Robert Hare, concepteur d’un tableau d’évaluation des traits relevant de la psychopathie (PCLR – Hare Psychopathy Checklist Revisited), Martha Stout a passé au crible de son analyse les 7 caractéristiques décrites par le DSM-IV * concernant le «trouble de personnalité antisociale»: difficulté à se conformer aux normes sociales, sens de la manipulation, impulsivité, agressivité, mépris pour la sécurité d’autrui, irresponsabilité, manque de remords après avoir fait du mal, maltraité ou volé une personne.

Lorsqu’un sujet présente au moins trois de ces traits, les psychiatres américains peuvent le diagnostiquer sociopathe (aux États-Unis, les termes«sociopathie» et «psychopathie» renvoient à des tableaux cliniques proches). Martha Stout en déduit que tous les sociopathes ne sont pas des criminels en prison, mais que votre voisin de palier peut présenter plusieurs de ses caractéristiques. Selon elle, ce serait le cas de 1 Américain sur 25.

La psychologue ajoute à ce tableau une caractéristique qui signe l’originalité de son travail: l’absence de conscience. Cette carence vient de l’incapacité à éprouver des émotions spontanées envers autrui, donc à pouvoir créer un attachement profond. Très manipulatrices et charismatiques, ces personnes peuvent vous répéter que «vous êtes la personne la plus importante de leur vie», mais au moment où ils l’affirment, aucune empathie de leur part n’est perceptible. D’où le malaise «poisseux» de leurs interlocuteurs qui, eux, sentent bien, que «quelque chose ne passe pas».

«Ils ont très peu d’émotions»

En France, désormais, les essais décrivant les «pervers narcissiques» abondent, essentiellement nourris de l’analyse freudienne dominante chez nous. Le psychanalyste Jean-Charles Bouchoux, qui a publié il y a quatre ans un livre descriptif qu’il dédiait plutôt à ses collègues thérapeutes (Les Pervers narcissiques, Ed Eyrolles) est surpris de voir que les ventes – plus de 40.000 exemplaires – continuent.

«Si nous les rencontrons peu dans nos cabinets – eux ne souffrent pas, pourquoi consulteraient-ils? – leurs victimes décrivent de mieux en mieux leurs comportements», explique-t-il.

«Il n’y a probablement pas plus de personnalités sociopathes, surenchérit la psychologue et psychanalyste Laurence de Rosen, qui a étudié et longtemps travaillé aux USA. Mais on les cible de mieux en mieux».

Ce repérage permet selon elle de distinguer les narcissiques, «qui éprouvent des émotions fortes mais ont des comportements inadéquats à la suite de celles-ci (ils se mettent en colère, de rage, si on échoue à faire ce qu’ils attendaient par exemple), des sociopathes “purs jus” qui, eux, n’ont que très peu d’émotions.»

Pour Jean-Charles Bouchoux, la vraie différence viendrait de l’origine même de ces troubles:

«Le pervers narcissique a souvent eu un père absent, ou déficient. Il sait donc que la loi existe ; le psychopathe ne sait pas ce qu’est un père, il n’a donc jamais eu connaissance de la loi.»

Ce qui questionne les psychologues, c’est le manque de discernement dont fait encore preuve la société à l’égard de ces personnalités nocives:

«Ils sont comme invisibles!» déplore Laurence de Rosen, (et en effet, dans nombre de faits divers on entend dire: «Je n’avais pas vu qu’il était capable de faire ça!»).

Cet aveuglement de leur entourage s’explique certes par leur charme et leurs tactiques de manipulation, mais aussi par le contexte, selon la psychanalyste:

«Ces êtres sont pour la plupart bien adaptés à notre société, qui est elle-même de plus en plus clivée dans ses émotions et coupée des ressentis du corps.»

Autant dire qu’ils peuvent se multiplier comme poissons dans l’eau.

* «Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux», publié par l’Association américaine de Psychiatrie

http://sante.lefigaro.fr