Une équipe de chercheurs a recréé un virus proche de la variole


Est-ce une bonne chose ou bien une réussite qui pourrait être un désastre ? La variole était une maladie mortelle et elle est disparue, mais peut-elle revenir sur une autre forme, une forme fait par l’être humain. Vous imaginez avec peu d’argent et quelques mois recréer une maladie proche de la variole pourrait être bénéfique pour de nouveaux vaccins, mais aussi dans de mauvaises mains devenir une arme biologique, ce n’est vraiment pas rassurant
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Une équipe de chercheurs a recréé un virus proche de la variole

Via Wikimédia Commons.

Via Wikimédia Commons.

Repéré par Jean-Marie Pottier

Elle a réussi à recréer le virus de la vaccine, une maladie voisine, pour un coût de «seulement» 100.000 dollars et quelques mois de travail.

Cela fera quarante ans l’an prochain que les derniers cas de variole, l’une des maladies les plus mortelles de l’histoire, ont été signalés, à Birmingham, en Angleterre. La maladie a été déclarée officiellement éradiquée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1980. Et pourtant, il semble étonnamment facile aujourd’hui de recréer le virus.

Telle est du moins la conclusion d’une expérience que rapporte la revue Science. Emmenée par David Evans, un virologue de l’université d’Alberta à Edmonton (Canada), une équipe de chercheurs a synthétisé à partir de fragments d’ADN disponibles dans le commerce le virus de la vaccine, une maladie infectieuse du cheval proche de la variole. Si cette expérience n’a pas encore fait l’objet d’une publication scientifique, elle a notamment été discutée en novembre 2016 lors d’une réunion de l’OMS, qui a noté que

«cet effort a coûté environ 100.000 dollars et a pris six mois. Toute l’information nécessaire pour séquencer et générer le virus était publiquement disponible».

«Aucun doute: si c’est possible pour la vaccine, c’est possible pour la variole», explique à la revue le chercheur Gerd Sutter, de l’université Ludwig-Maximilians de Munich.

Cette recherche a des objectifs nobles, notamment le développement de meilleurs vaccins et de traitements contre le cancer, mais pose, explique Science, la question de savoir «comment des terroristes ou des États voyous pourraient utiliser les biotechnologies modernes», et donc aussi de la façon de réguler ce genre de travaux pour empêcher qu’ils ne tombent dans de mauvaises mains.

Comme le résume crûment The Verge, «ressusciter un cousin lointain de la variole peut ouvrir la voie à de meilleurs vaccins, ou à une guerre biologique».

Selon Tom Frieden, l’ancien président du Centers for Disease Control and Prevention, un organisme public américain, interviewé par le Washington Post, cette recherche pourrait par ailleurs vider de son intérêt le débat sur l’avenir des derniers échantillons du virus, conservés dans des centres de recherche à Atlanta et Novossibirsk: certains plaidaient pour les détruire pour s’en débarrasser définitivement, d’autres pour les garder comme objet d’étude.

«Nous vivons dans un meilleur des mondes où il existe une capacité à recréer des organismes qui ont existé dans le passé ou à créer des organismes qui n’ont jamais existé», conclut-il avec pessimisme.

http://www.slate.fr

La maladie du dragon jaune menace les oranges de la Floride


Un insecte d’origine chinoise, c’est installé en Floride pour attaquer les oranges et ils réussissent très bien à rendre malade les orangerais et que la production s’est grandement détériorer. En attendant, les cultivateurs utilisent des insecticides, alors que les scientifiques cherchent des moyens plus efficaces
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La maladie du dragon jaune menace les oranges de la Floride

 

Des oranges touchées par la maladie du dragon jaune

Des oranges touchées par la maladie du dragon jaune Photo : Radio-Canada

Le jus d’orange et les agrumes sont-ils en voie de devenir un produit de luxe? Les vergers de la Floride sont décimés par la maladie du dragon jaune, impossible à éradiquer jusqu’ici. La production d’oranges a chuté de 65 %. Mais les producteurs ne baissent pas les bras et sont déterminés à trouver une solution.

Un texte de France Beaudoin de l’émission La semaine verte

C’est la pire menace que l’industrie des agrumes en Floride ait connue. Michael Rodgers, directeur, Centre de recherche sur les agrumes de la Floride

On m’avait préparée à l’ampleur du drame qui frappe les producteurs d’agrumes de la Floride. Et pourtant, je suis bouche bée devant le désolant spectacle qui défile sous nos yeux alors que nous roulons dans la région de Polk County, au coeur de la production d’oranges.

Partout le long des routes et des autoroutes, des vergers d’agrumes malades, abandonnés ou à vendre. Les quelques rares fruits encore accrochés aux branches sont petits, verts, flétris.

Des vergers d'agrumes décimés par la maladie du dragon jaune

Des vergers d’agrumes décimés par la maladie du dragon jaune Photo : Radio-Canada

L’industrie des agrumes, la deuxième en importance de la Floride après le tourisme, a perdu 20 % de ses vergers en quelques années à peine.

On a déjà eu 800 000 acres en production. Il n’en reste que 500 000. Shannon Shepp, directrice exécutive, département des agrumes de la Floride

Le responsable : un insecte originaire de Chine

Difficile de croire qu’un insecte d’à peine quelques millimètres, le psylle asiatique des agrumes, soit capable d’un tel travail de destruction massive. Cet insecte véhicule une bactérie qui cause la maladie du dragon jaune.

Le psylle asiatique

Le psylle asiatique Photo : Radio-Canada

L’arbre malade est privé de ses nutriments, il produit moins de fruits, ses feuilles jaunissent et le système racinaire se dégrade. L’arbre dépérit et meurt. La maladie peut rester latente pendant cinq ans. Lorsqu’elle se manifeste, il est souvent trop tard.

Détectée pour la première fois en Chine dans les années 40, la maladie du dragon jaune a gagné le comté de Miami-Dade en Floride en 2005. Aujourd’hui, tous les vergers d’agrumes de l’État sont touchés.

Des producteurs tiennent bon

Je file plus au sud, en direction d’Avon Park, pour rencontrer Ned Hancock. Ce producteur d’oranges à jus de cinquième génération a vu sa production chuter de moitié en quelques années.

C’est terrible, c’est dévastateur pour l’industrie et pour les producteurs. On ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. Ned Hancock, producteur d’oranges

Le producteur a dû abattre 30 000 arbres malades cette année. Il fait également des applications d’insecticides beaucoup plus fréquentes dans ses vergers.

« Quand j’ai commencé dans la culture des agrumes, on traitait trois fois l’an, précise Ned Hancock. Maintenant c’est 12 fois par année. »

Production d'oranges en Floride

Production d’oranges en Floride Photo : Radio-Canada

Je constate que la méthode de fertilisation des vergers a changé, elle aussi. Marty McKenna affirme qu’en fertilisant ses vergers plus souvent, mais en plus petite quantité, ses arbres ont meilleure allure et sont plus productifs.

Mais tous ces efforts déployés pour contrer les effets de la maladie représentent d’énormes dépenses. Marty McKenna voit ses coûts de production tripler et ses rendements dégringoler.

Moins de remorques sortent des vergers chaque jour. Et la saison de récolte est écourtée. Ça pénalise tout le monde : cueilleurs, producteurs et transformateurs. Marty McKenna, président sortant, Florida Citrus Commission

Dans les bonnes années, le producteur sortait 30 camions-remorques de ses vergers chaque jour. Le rendement a diminué à un point tel que les cueilleurs peinent aujourd’hui à en remplir une vingtaine.

Une solution à portée de main

Direction Lake Alfred, où les scientifiques du centre de recherche sur les agrumes bossent sans relâche pour venir à bout de l’ennemi numéro un des vergers. Un travail titanesque dans lequel le gouvernement fédéral, l’État de la Floride et les producteurs ont déjà investi plus de 175 millions de dollars.

Plusieurs méthodes de lutte sont à l’essai, dont un surprenant traitement à la vapeur. L’arbre malade est recouvert d’une immense tente. On le traite à la vapeur pendant 30 secondes, le temps que le mercure grimpe à 55 degrés Celsius sous la bâche. Ce traitement tue la bactérie dans la portion supérieure de l’arbre. Mais l’opération est fastidieuse et coûteuse : 6 $ US l’arbre.

Traitement à la vapeur d'orangers malades

Traitement à la vapeur d’orangers malades Photo : Radio-Canada

La bactérie demeure présente dans le système racinaire et va éventuellement revenir dans l’arbre. Mais on gagne quelques années, souligne le directeur du centre, Michael Rodgers.

La culture des agrumes sous les moustiquaires est aussi en cours d’expérimentation. Elle exclut complètement les psylles. Mais la pose de moustiquaires coûte cher et n’est rentable que dans la production de fruits frais, pour lesquels les agriculteurs obtiennent un prix plus élevé que les oranges à jus.

Des moustiquaires protègent les arbres contre l'insecte qui véhicule la bactérie causant la maladie du dragon jaune.

Des moustiquaires protègent les arbres contre l’insecte qui véhicule la bactérie causant la maladie du dragon jaune. Photo : Radio-Canada

Les chercheurs développent également des variétés d’arbres mieux adaptés à la nouvelle réalité. La variété « Sugar Belle » donne des résultats spectaculaires. Bien qu’atteint de la maladie du dragon jaune, l’arbre ne manifeste aucun symptôme et il est gorgé de fruits. C’est le résultat de 20 ans de recherches et de croisements.

L’avenue la plus prometteuse : la biotechnologie

Les scientifiques ont aussi recours à la manipulation génétique. Ils sont parvenus à identifier et à neutraliser les gènes qui déclenchent les symptômes de la maladie.

Ils rendent aussi les agrumes plus résistants en introduisant le gène d’autres végétaux. Un gène de la moutarde se montre particulièrement efficace. Le directeur du centre de recherche sur les agrumes de la Floride pense pouvoir commercialiser ces plants résistants d’ici cinq ans. Mais le temps presse, la maladie du dragon jaune se propage à une vitesse fulgurante.

L'État de la Floride est un des principaux producteurs d'oranges dans le monde.

L’État de la Floride est l’un des principaux producteurs d’oranges dans le monde. Photo : Radio-Canada

Le lendemain, dans l’avion qui me ramène à Québec, j’observe, pensive, l’agent de bord qui verse du jus d’orange dans un gobelet en plastique. Des paroles me traversent l’esprit.

L’industrie ne sera plus jamais la même, c’est certain. Mais on va réussir à combattre cette maladie et on va cultiver encore longtemps des oranges en Floride. Les oranges demeureront toujours LE symbole de la Floride. Marty McKenna, président sortant, Florida Citrus Commission

 

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Une clé USB pour dépister le VIH


La technologie pourrait permettre aux personnes à risque de dépister le VIH grâce à une clé USB ou bien de suivre l’évolution de la maladie
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Une clé USB pour dépister le VIH

 

Des chercheurs de l’Imperial College of London, en Angleterre, ont mis au point une clé USB capable de dépister le VIH dans le sang.

Ce prototype, créé avec l’aide de l’entreprise de biotechnologie DNA Electronics, prélève une goutte de sang de son utilisateur et mesure son niveau d’acidité. Moins de 30 minutes après avoir été branché dans un ordinateur, il présente à l’aide d’une application la concentration du virus dans le sang.

Selon Gizmodo, cette technologie pourrait permettre aux personnes atteintes du VIH de «surveiller la progression du virus». Cela est important puisque l’organisme peut parfois combattre les effets des antibiotiques contre le VIH, ce qui fait monter la concentration du virus dans le sang des patients.

Elle servirait aussi à aider les personnes qui se trouvent dans les régions du monde où les tests standards de dépistage du VIH sont inaccessibles.

D’après le rapport publié par les chercheurs sur Scientific Reports, cette clé USB présente des résultats fiables à près de 95%.

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Des bactéries pour solidifier les routes


À chaque printemps, les nids-de-poule font légion. Les villes doivent donc réparer ces trous et cela fini par coûter cher. Une technologie pourrait aider à diminuer ces trous grâce aux bactéries et au calcium. Donc, à suivre …
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Des bactéries pour solidifier les routes

 

Une équipe de Polytechnique Montréal utilisera cet été... (PHOTO ALAIN ROBERGE, archives LA PRESSE)

Une équipe de Polytechnique Montréal utilisera cet été en laboratoire des bactéries pour allonger la durabilité des routes. Cette technologie pourrait aussi réduire la profondeur des nids-de-poule.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

MATHIEU PERREAULT
La Presse

D’ici quelques années, les ingénieurs civils pourraient avoir recours à la biotechnologie pour allonger la durabilité des routes. Une équipe de Polytechnique Montréal testera cet été en laboratoire une route-pilote pour voir la viabilité de cette technologie.

« L’idée est d’injecter dans le gravier et le sable qui forment l’assise d’une route des bactéries qui fabriquent des précipités de carbonate de calcium », explique Benoît Courcelles, ingénieur civil à Polytechnique Montréal, qui présentait jeudi l’un de ses projets de « biocalcification » au congrès de l’ACFAS. « Ces précipités forment des liens entre les particules de sable et de gravier qui résistent mieux à la pression des véhicules. Il y a moins de cisaillement et de rupture. »

À l’ACFAS, M. Courcelles a présenté les résultats d’un essai réalisé cet hiver qui a confirmé que les précipités sécrétés par ces bactéries résistent au froid.

« On s’est demandé ce qui se passerait avec les calcites si l’eau gèle et gonfle. On a vu qu’il y a rupture de certains ponts calcites, mais pas tous, parce que le sol devient plus souple quand il y a moins de ponts calcites et que cette souplesse permet aux ponts calcites qui restent de résister aux variations de volume. »

Les bactéries en question ont été développées par des microbiologistes, généralement australiens et néerlandais, voilà une quinzaine d’années. Quand on les met en présence de sel de calcium, ces bactéries fabriquent autour d’elles une petite pellicule de calcite pour se protéger. Au bout d’un à trois jours, elles meurent, parce qu’elles sont séparées de leurs nutriments par la pellicule de calcite. Le procédé consiste à un épandage de solution bactérienne, puis un autre épandage d’une solution de sel de calcium.

« Les géotechniciens ont pris le relais il y a sept ou huit ans, dit M. Courcelles. Je travaillais moi-même dans le domaine, en France, avant d’enseigner à l’université. Je collabore toujours avec Geopac, la filiale québécoise de la compagnie où je travaillais en France. »

UTILE CONTRE LES NIDS-DE-POULE ?

L’objectif est d’avoir une solution bactérienne qui peut être étendue sur le gravier par un camion-citerne, sans qu’il soit nécessaire d’avoir des techniciens sur place.

« Ça ne devrait pas augmenter beaucoup les coûts d’une route, dit M. Courcelles. En plus, il se peut que ça réduise la quantité de compactage nécessaire, ce qui serait une économie. Et la route pourrait permettre le passage de véhicules plus lourds. »

Le même procédé pourrait être utilisé pour solidifier des fondations, même d’immeubles déjà existants, et va réduire la profondeur des nids-de-poule.

« Les très gros nids-de-poule qu’on voit sont dus à la dispersion du gravier sous l’asphalte, dit M. Courcelles. Si le gravier est solidifié par les calcites, il va mieux résister. »

Quand le procédé sera-t-il utilisé commercialement ? 

« Il y a des compagnies en France qui font des injections en saturé », dans des fissures d’ouvrages en béton, dit M. Courcelles.

Cette approche « autocicatrisante » a aussi été proposée pour les ponts. Le « biobéton », mis au point par l’Université de Delft aux Pays-Bas, contient des capsules de bactéries biocalcifiantes et de calcium. Quand l’eau s’infiltre dans le béton, les capsules se dissolvent et la bactérie biocalcifiante se retrouve en contact avec le calcium, ce qui la pousse à produire de la calcite.

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Fabriquer des vaccins contre la grippe avec des mauvaises herbes


On commence à découvrir de plus en plus les plantes qu’on appelle mauvaises herbes. Comme l’asclépiade aide à la survie du papillon monarque, les feuilles de pissenlit, et même les boutons de cette fleur qui se mangent bien en salade, d’autres mauvaises herbes qui font d’excellentes tisanes. Voilà, qu’on veut les utiliser pour le vaccin d’influenza. Une méthode plus rapide, efficace et moins couteux.
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Fabriquer des vaccins contre la grippe avec des mauvaises herbes

 

MAUVAISES HERBES

Radio-Canada/Découverte

Un texte de Dominique Forget

La société québécoise Medicago fabrique des vaccins et des médicaments à partir de plantes. Cette nouvelle biotechnologie pourrait rendre les vaccins contre la grippe plus efficaces.

Dans le quartier D’Estimauville, à Québec, on s’affaire à construire une serre de 9000 mètres carrés qui, dès 2019, abritera des milliers de plants d’une mauvaise herbe venue d’Australie, une cousine du tabac qu’on appelle Nicotiana benthamiana. À partir de ces plants, la biopharmaceutique compte produire de 40 à 50 millions de doses de vaccins contre l’influenza chaque année.

Medicago, qui exploite déjà une serre plus modeste à Québec et une autre en Caroline du Nord, est actuellement en phase II des essais cliniques de son vaccin cultivé dans les plantes. Elle souhaite obtenir le feu vert des autorités de la santé pour le commercialiser, avant l’ouverture de sa nouvelle usine.

Plus besoin d’oeufs

Les vaccins contre la grippe sont traditionnellement fabriqués dans les œufs de poule. Le procédé est fastidieux. Il faut d’abord isoler le virus qui circule dans la population, le mélanger avec un second virus afin de former un hybride, puis injecter cet hybride dans des œufs de poule fécondés.

Dans le blanc d’œuf, les virus se multiplient par millions. Il faut les extraire, puis les inactiver, avant de les injecter à la population. Au total, il faut compter de cinq à six mois de travail.

Tout ce dont l’équipe de Medicago a besoin, c’est la composition de l’hémagglutinine, une protéine qu’on retrouve à la surface du virus de l’influenza et dont la forme varie d’une souche virale à l’autre. Grâce à cette information, l’équipe synthétise dans ses laboratoires un gène capable de fabriquer l’hémagglutinine en question.

Ce gène est inséré dans les feuilles de Nicotiana benthamiana. La mauvaise herbe se met aussitôt à fabriquer d’innombrables copies d’hémagglutinines, qui se regroupent dans les feuilles de la plante pour former des capsules qui ressemblent à s’y méprendre au virus de la grippe. Ces particules sont isolées, puis purifiées. C’est grâce à elles qu’on fabrique le vaccin.

Nicotiana benthamiana

Un OGM?

Le gène de l’hémagglutinine ne s’intègre pas de façon permanente dans le génome de Nicotiana benthamiana et il n’est pas transmis dans ses graines. Il ne s’agit donc pas d’un organisme génétiquement modifié au sens strict.

10 millions de vaccins en 19 jours

En 2011, Medicago a répondu à une demande du gouvernement américain pour tester la capacité de la moléculture à répondre rapidement à la demande de vaccins contre une grippe pandémique. La commande : produire à toute vitesse 10 millions de doses de vaccin contre la grippe H1N1. Medicago a relevé le défi, en seulement 19 jours.

Cette rapidité pourrait non seulement réduire les coûts de production des vaccins, mais aussi rendre ces derniers plus efficaces. En effet, chaque année, l’Organisation mondiale de la santé doit identifier dès le mois de février les souches de la grippe qui risquent de circuler dans l’hémisphère nord à l’hiver suivant. Elle donne ainsi aux fabricants tout le temps nécessaire pour produire un vaccin dans les œufs.

Or, certaines années, les souches qui infectent la population ne sont pas celles qu’on avait prévues. Le vaccin s’avère alors inefficace, comme ce fut le cas en 2014. En produisant un vaccin plus rapidement, on pourrait retarder le choix des souches, et augmenter les chances de taper dans le mille.

La biotechnologie de Medicago ne servira pas qu’à produire des vaccins contre l’influenza. Les feuilles de Nicotiana benthamiana peuvent produire toute une variété de molécules thérapeutiques. Medicago est déjà engagée dans la production d’anticorps contre deux souches du virus Ebola, à la demande des gouvernements américain et canadien.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Chine: une usine géante va cloner vaches et chiens, les internautes s’inquiètent


C’est le genre d’activité que je trouve inquiétante, si on commence à cloner des animaux, peut-être qu’un jour, la fiction deviendra réalité pour cloner l’être humain, si ce n’est pas déjà fait
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Chine: une usine géante va cloner vaches et chiens, les internautes s’inquiètent

 

Le plus grand site mondial de clonage d’animaux est en cours de construction en Chine, avec pour ambition de fabriquer en série chiens, chevaux, et jusqu’à un million de vaches par an, selon la presse chinoise.

Représentant un investissement de 200 millions de yuans (41,8 millions de dollars), ce centre de production comprendra un laboratoire de clonage et une banque de gènes, a annoncé l’agence officielle Chine nouvelle.

Le projet est conduit par la société de biotechnologie chinoise Boyalife et l’entreprise sud-coréenne Sooam Biotech – dont le fondateur fut il y a une décennie au coeur d’une controverse sur le clonage d’embryons humains -, aux côtés de deux instituts de recherche chinois.

L’usine se concentrera sur le clonage d’animaux domestiques, de chiens policiers, de chevaux de course et de vaches, tous destinés à être commercialisés à une échelle industrielle.

La « production » devrait démarrer l’an prochain dans la ville portuaire de Tianjin (nord), métropole côtière située à 150 km à l’est de Pékin.

Quelque 100 000 embryons de vaches seront produits annuellement dans un premier temps, puis un million à terme, selon le président de Boyalife, Xu Xiaochun, cité par Chine nouvelle.

« Les agriculteurs chinois ont des difficultés à produire suffisamment de vaches à viande pour répondre à la demande du marché », a-t-il justifié.

Le scepticisme dominait cependant sur les réseaux sociaux chinois, où de nombreux internautes doutaient de l’appétit des consommateurs pour de la viande issue d’animaux clonés.

La localisation de l’usine, non loin du site où se sont produites cet été des explosions meurtrières dans un entrepôt de produits chimiques, constituait un motif de préoccupation supplémentaire, dans un pays par ailleurs marqué par des scandales alimentaires récurrents.

« Cette viande sera-t-elle vendue en Corée du Sud ou bien en Chine? Si c’est en Chine, demandons à nos dirigeants d’en manger d’abord! », a ironisé un internaute.

Sooam est dirigé par Hwang Woo-suk, qui avait faussement prétendu en 2004 avoir créé les premières cellules souches dérivées d’un embryon humain cloné, une « première mondiale » jugée capitale avant que des spécialistes ne démasquent l’imposteur et révèlent la fraude.

Le site Internet de l’entreprise sud-coréenne détaille aux clients potentiels la marche à suivre s’ils souhaitent cloner leur animal de compagnie décédé.

La coentreprise créée par Sooam et Boyalife s’est lancée sur le marché chinois du clonage dès l’an passé, selon Chine nouvelle, la firme dupliquant alors trois chiots mastiffs tibétains pure race.

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Il est maintenant possible de faire cloner son chien après sa mort


Si on commence à cloner des animaux de compagnie qu’est ce qu’ils vont cloner demain.
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Il est maintenant possible de faire cloner son chien après sa mort

 

Une société de biotechnologie sud-coréenne appelée Sooam Biotech propose un service unique, celui de cloner son chien après sa mort pour une somme moyennant 90 000€, rapporte le site Maxisciences.

Perdre son animal de compagnie est souvent une véritable tragédie. L’entreprise Sooam Biotech a trouvé une solution. Elle propose à ses clients de cloner leur chien après son décès, donnant ainsi naissance à un second animal en tout point identique. Le tout pour la modique somme de 100 000 dollars, soit environ 90 000€.

Le riche milliardaire japonais Junichi Fukada est un des clients qui a tenté l’expérience. Il est devenu l’heureux propriétaire d’une femelle chiot carlin de couleur noire et nommée Momotan. Sa particularité est d’être le clone parfait de l’ancienne chienne de Fukuda, Momoko.

« J’ai divorcé de ma femme quand Momoko avait six ans et après cela, ça a été juste Momoko et moi », a raconté Junichi Fukuda à un journaliste de Tech Insider. « C’était le meilleur animal au monde pour moi ».

Fukuda a donc déboursé 100 000 dollars pour cette opération. Sooam Bitotech explique que l’animal doit être mort depuis au moins cinq jours pour que le clonage réussisse, et qu’il ait été emmené chez un vétérinaire pour y pratiquer une biopsie qui est ensuite envoyée à la firme.

Sooam Biotech a évalué son taux de réussite de clonage à 40%. Pourtant, ces travaux ne manquent pas de susciter la controverse. Certains scientifiques s’inquiètent des dérives potentielles auxquelles ils pourraient mener.

http://www.ladepeche.fr/

Comment les bactéries communiquent entre elles


Si vous pensiez être seule à vous parler quand vous êtes seul, sachez que votre corps est un vaste réseau de communication pour les bactéries. Comme dans la vie des hommes, certaines bactéries se comprennent, s’entraident, mais aussi se mentent ou font la guerre
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Comment les bactéries communiquent entre elles

 

Selon les chercheurs, 116 autres espèces de bactéries, dont plusieurs pathogènes humains, utiliseraient cette même langue. © Inserm/Universcience/CNDP/Picta productions

Selon les chercheurs, 116 autres espèces de bactéries, dont plusieurs pathogènes humains, utiliseraient cette même langue. © Inserm/Universcience/CNDP/Picta productions

Par Elena Sender

Une nouvelle langue bactérienne a été identifiée. Comprendre ces échanges dans le corps humain pourrait permettre de leur « parler », voire de leur « mentir » pour influer sur leur comportement.

Blablabla blablabla blablabla c’est ce que se racontent les bactéries lorsqu’elles se rencontrent. Ou presque. En effet, loin d’être des êtres vivants sourds et muets, elles ne cessent de bavarder entre elles, pour se reconnaître, se compter, se multiplier ou au contraire stopper leur croissance, faire la paix avec leurs voisines ou déclarer la guerre.

Comment ? En diffusant des molécules, ce qu’on appelle le « quorum sensing », phénomène découvert dans les années 1990.

Une centaine de bactéries utiliseraient la même langue

 

DÉCOUVERTE. Ce 22 janvier 2015, un professeur de biotechnologie moléculaire de l’université Goethe à Francfort, Helge Bode et Ralf Heerman, du département de microbiologie à l’université Ludwig Maximilian de Munich, ont découvert un nouveau langage jusqu’ici inconnu qui semble être très répandu. Une découverte qui complète les recherches pionnières menées entre autres par la talentueuse Bonnie Bassler de l’université de Princeton, surnommée à raison « la femme qui murmurait à l’oreille des bactéries » (voir l’article en pdf ci-dessous).

Jusqu’ici le langage le plus connu passait par l’émission d’une molécule (N-acyl homoserine lactone). Les bactéries marines Vibrio fischeri, qui colonisent le calmar, en secrètent ainsi à tout-va pour se « compter » jusqu’à devenir bioluminescentes lorsqu’elles sont suffisamment nombreuses. Mais les chercheurs allemands ont, quant à eux, étudié Photorhabdus asymbiotica, comme ils le rapportent dans leur étude publiée dans les PNAS. Ce pathogène, mortel chez les insectes et qui infecte également l’homme, déclenche des problèmes cutanées. Et ces bactéries coordonnent leur action en secrétant du dialkylresorcinol et des cyclohexanediones.

Selon les chercheurs, 116 autres espèces de bactéries, dont plusieurs pathogènes humains, utiliseraient cette même langue. Or ces études sont cruciales. Comprendre le langage des bactéries permettrait en effet de leur « parler », voire de leur « mentir » pour influer sur leur comportement, les empêchant ainsi de développer leur pathogénicité. Une sorte d’antibiotique qui ne provoquerait pas de développement de résistance en quelque sorte.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le cyborg est-il aussi l’avenir de l’homme?


Serons-nous un jour des êtres totalement robotisés sans apparence humaine ? J’espère bien que non, par contre nous avons maintenant une technologie qui peut rendre un membre ou un organe jusqu’à maintenant déchu, plus performant. Mais irons-nous jusqu’à reculer l’inévitable vieillissement ?
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Le cyborg est-il aussi l’avenir de l’homme?

 

Le terme «cyborg» décrit un être humain à... (Image tirée du site du New York Times)

 

Le terme «cyborg» décrit un être humain à qui on a greffé des parties mécaniques.

Image tirée du site du New York Times

Adèle SMITH
Agence France-Presse
PARIS

Des implants dans le cerveau contre la maladie de Parkinson? Des nanorobots dans le corps pour manger à volonté sans devenir obèse? L’homme «amélioré» ou cyborg fascine autant qu’il angoisse, mais pour les transhumanistes, notre survie en dépend.

Interface homme-machine, stimulation crânienne, prothèse mémorielle: nous ne sommes pas dans un roman de Aldous Huxley, mais au premier colloque international du transhumanisme à Paris où neuroscientifiques, bioéthiciens, philosophes, anthropologues et sociologues discutent progrès technologique et avenir de l’humanité.

Le transhumanisme est un courant de pensée mal connu, créé au début des années 80 par des futurologues en Californie pour défendre l’idée que l’homme peut être amélioré à l’aide des technologies.

La lutte contre le vieillissement est au coeur de ce courant intellectuel qui réunit 5000 personnes à travers le monde, dont la moitié aux États-Unis, selon sa principale association, Humanity+, mais guère plus de 200 personnes dans l’Hexagone selon sa branche française, ATF (Association française du transhumanisme).

Des nanorobots dans le corps pour manger et «jouir des plaisirs de la vie sans en subir les conséquences», l’idée plaît bien à Marina Maestrutti, sociologue à l’Université de Paris 1 invitée au colloque.

Sans être transhumaniste, la chercheuse s’intéresse à ce courant, dont les représentants travaillent et sont financés par des sociétés comme Google, Facebook et la NASA.

«C’est très bien que ceux qui ont beaucoup d’argent, écoutent ce qu’on dit depuis des années», se félicite quant à lui Aubrey De Grey, transhumaniste et directeur scientifique de la Science Research Foundation, un laboratoire spécialisé dans la lutte contre le vieillissement qui a reçu six millions de dollars (5 millions d’euros) du fondateur du géant du paiement en ligne américain PayPal.

«L’homme est déjà un cyborg»

Le biologiste spécialisé dans la médecine régénérative espère trouver un traitement qui permettrait un rajeunissement de 20 ans des quinquagénaires d’ici une vingtaine d’années.

Vivre plus vieux, en meilleure santé et être capable de meilleures performances, c’est l’un des vieux rêves de l’homme, mais il fait peur pour toutes sortes de raisons socio-économiques, politiques, éthiques et philosophiques, et également parce que les pratiques ne sont pas toujours régulées.

«Aujourd’hui, on pratique la biotechnologie dans les garages exactement comme Wosniak (cofondateur d’Apple) faisait de l’informatique chez lui», rappelle Guillaume Dumas, neuroscientifique à l’Institut Pasteur.

Le chercheur s’interroge par ailleurs sur l’usage de la stimulation du cerveau par des ondes magnétiques désignée comme «l’Open rTMS» ou encore sur celui des psychostimulants dans l’armée américaine pour améliorer les performances des soldats sur le théâtre d’opérations et réparer les fonctions cognitives des blessés.

La peur du «cyborg» provient cependant d’un malentendu, selon l’ex-directeur exécutif de Humanity+, l’Américain James Hugues.

Les gens ont peur «parce que c’est lié au cerveau et à l’intelligence… et parce qu’ils ne se rendent pas compte que l’homme est en réalité déjà un cyborg», assure ce bioéthicien de formation.

«On a commencé à implanter des électrodes dans la cochlée (organe de l’oreille interne) dans les années 60 pour la surdité et des pacemakers dans le cerveau depuis les années 90 pour la dépression», souligne-t-il.

Dans quelques années, les prothèses dans le cerveau seront de plus en plus sophistiquées, prédit-il.

«Les gens acceptent les jambes bioniques pour les amputés, mais ils s’inquiètent de la perte des caractéristiques humaines chez l’homme. On va pourtant avoir recours à ces technologies non seulement pour être en meilleure santé et vivre plus longtemps, mais aussi pour devenir plus humain, plus intelligent, plus sain et plus heureux» assure James Hugues.

Tout le monde ne partage pas cet enthousiasme pour l’avenir «technologique» de l’espèce humaine.

«Moi, je n’ai pas du tout envie qu’on nous force à vivre jusqu’à 140 ans. Il faut qu’on s’impose des limites!», s’exclame Cyril Bodolec.

L’homme qui manifeste contre le colloque transhumaniste distribue des tracts de «Pièces et Main d’oeuvre», une association qui se revendique antiprogrès.

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Cloner son chien, pour retrouver son animal disparu, c’est possible


Je ne suis pas d’accord avec le clonage en générale et encore moins avec un animal de compagnie qu’on a particulièrement aimé. Je considère ce procédé comme une usine a chien, car il y  a des risques autant pour les petits que pour la mère porteuse. Si on commence a faire ce genre de chose chez les animaux, un jour on va finir par trouver normal de cloner des êtres humains
Nuage

 

Cloner son chien, pour retrouver son animal disparu, c’est possible

 

Cloner son chien, c’est une idée extrêmement dérangeante, choquante, mais pourtant bien une réalité. En Corée du Sud, un institut de biotechnologie propose en effet aux propriétaires de chiens de cloner leur compagnon à 4 pattes, révèle 30 Millions d’Amis, qui a diffusé il y a quelques jours un reportage à ce sujet.

La Corée du Sud est le premier et le seul pays à cloner ainsi des animaux de compagnie. Au cours de ces 7 dernières années, des centaines de chiens seraient nés de cette façon. Mais aucun chiffre officiel n’est publié.

« Retrouver son chien disparu »

Les caméras de 30 Millions d’Amis ont été invitées à pénétrer au sein de l’institut SooamBiotech, dont le directeur a été condamné en 2009 pour violation des lois sur la bioéthique.

« Les gens considèrent leur chien comme un membre de la famille, alors quand il meurt, ils n’arrivent pas à retrouver le même amour dans un nouveau chien, adopté par exemple. Ils veulent retrouver leur chien disparu«  explique l’un des chercheurs de l’institut.

Rendre son animal éternel : c’est donc dans ce but que tant de propriétaires de chiens sud-coréens ou étrangers se rendent dans ce laboratoire situé à Seoul.

Des chiens policiers ou sauveteurs sont également clonés

100 000 dollars pour faire cloner son chien

Bien sûr, faire cloner son chien a un coût, très élevé. 100 000 dollars (80 000 euros), c’est la somme qu’il faut débourser pour espérer avoir un double de son bien-aimé compagnon à 4 pattes.
Et si le chien né de cette façon ressemblera bien sûr comme deux gouttes d’eau à l’original, rien n’assure qu’il aura le même caractère.

Une question d’éthique

La première étape consiste à prélever un morceau de tissu de l’animal, qui fournira son ADN. Les chercheurs font ensuite appel à une chienne porteuse, dont un ovocyte est prélevé, avant que l’emprunte génétique du chien à cloner y soit injectée.

L’embryon peut alors être réinjecté dans l’utérus de la chienne. Environ 2 mois plus tard, celle-ci mettra au monde un ou plusieurs chiots.

Bien sûr, cette pratique pose une sérieuse question d’éthique. Le clonage des humains est interdit. Pourquoi celui des animaux de compagnie serait-il autorisé ? Une quinzaine d’embryons est nécessaire pour donner naissance à un chien. De nombreux chiots mourraient dans les semaines suivant leur naissance, et le sort des chiennes porteuses est très inquiétant.

En France, ce genre de pratique est très strictement réglementé. Pour pouvoir cloner un animal, une institution ou une école vétérinaire doit obtenir l’accord du Comité National d’Ethique. Le clonage d’un humain, lui, est passible de 30 de prison et plusieurs millions d’euros d’amende.

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