Israël: mort de l’homme le plus vieux du monde à l’âge de 113 ans


Le plus vieil homme au monde est mort ce vendredi. Sa particularité : né en Pologne, il a été un survivant de l’holocauste, mit dans un camp de concentration à Auschwitz. Il a par la suite immigré en Israël jusqu’à la fin de ses jours
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Israël: mort de l’homme le plus vieux du monde à l’âge de 113 ans

 

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C’est aussi un survivant de l’Holocauste

Le survivant de l’Holocauste Yisrael Kristal, identifié par le Guinness des records comme l’homme le plus vieux du monde, est mort vendredi à l’âge de 113 ans, ont rapporté des médias israéliens.

Ce juif observant avait vu le jour le 15 septembre 1903 à Zarnow, en Pologne actuelle alors sous domination russe, trois mois avant que les frères Wright n’effectuent le premier vol au monde avec un avion motorisé.

Sa famille n’était pas joignable vendredi en fin de journée, en raison du shabbat.

« Yisrael Kristal (…) est mort vendredi, un mois avant son 114e anniversaire », a indiqué le quotidien israélien Haaretz dans son édition en ligne.

Selon le site d’informations israélien Ynet, M. Kristal laisse deux enfants, neuf petits-enfants et 32 arrières petits-enfants.

Le Guinness des records l’avait identifié comme l’homme le plus vieux du monde en mars 2016.

M. Kristal avait survécu à la Première Guerre mondiale et vécu à Lodz, en Pologne nouvellement indépendante, jusqu’à l’invasion nazie en 1939. Il avait été déplacé avec sa famille dans le ghetto de la ville. Quatre ans plus tard, il était envoyé au camp de concentration d’Auschwitz.

– Survivant d’Auschwitz –

Il a perdu sa femme et leurs deux enfants dans l’Holocauste, mais lui avait survécu. Il ne pesait plus que 37 kilos, selon le Guinness, quand les Alliés ont libéré les camps.

Seul rescapé de sa famille, M. Kristal avait émigré pour Haïfa, dans le nord d’Israël, avec sa seconde femme et leur fils en 1950. Il y a tenu une entreprise de confiserie prospère jusqu’à sa retraite.

En septembre 2016, il avait célébré sa Bar Mitzvah, dont il avait été privé un siècle plus tôt. Cette cérémonie solennelle et joyeuse est l’une des plus importantes de la vie d’un juif. Célébrée à 13 ans pour les garçons, elle marque le passage des adolescents à la majorité religieuse. C’est l’âge où ils assument de nouveaux devoirs.

Des clichés vieux de 125 ans

Nombre de juifs n’ont pas fait leur Bar Mitzvah à cause des tumultes de l’histoire. Yisrael Kristal n’avait pas pu célébrer la sienne en 1916, en pleine Première guerre mondiale, car sa mère était décédée trois ans plus tôt et son père était soldat dans l’armée russe.

« Mon père est religieux et prie tous les matins depuis 100 ans mais il n’a jamais effectué sa Bar Mitzvah », avait expliqué à l’AFP sa fille Shula Kuperstoch, quelques semaines avant la cérémonie.

Selon le Gerontology Research Group (GRG), la doyenne de l’humanité est une Jamaïcaine, Violet Brown, née le 10 mars 1900.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.


On connaît certains tortionnaires, tueurs, psychopathes, et j’en passe parmi ces 48 personnes et ce bien avant l’ère d’Internet. Qui on pense en premier parmi les pires tortionnaires de l’histoire, Hitler ? Peut-être Genghis Khan ? Vlad III l’Empaleur ? Il y en a d’autres surtout des hommes mais aussi quelques femmes. Ils sont guidés par la soif du pouvoir, la folie, la religion mal interprétée, la perfection, une idéologie … Ils ont utilisé le génocide, la torture, la vengeance et le meurtre gratuit,
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Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.

 

Elizabeth Báthory

Vous avez vu le film « Hostel » ? Oubliez-le. Avez-vous entendu parler du conte « Dracula » ? Vlad III l’Empaleur était le personnage principal, mais Elizabeth Báthory a également inspiré cette histoire. Elle était friande de sang, en particulier de celui des jeunes filles. Plus de 650 corps de jeunes filles torturées et assassinées par ses mains ont été découverts enterrés sous sa demeure, le Čachtice Castle. Certaines légendes disent qu’elle était même cannibale, bien que cela n’a jamais été prouvé.

Talaat Pasha

Les jeunes Américains d’origines arméniennes aiment porter un t-shirt portant la mention « Tuck Furkey ». C’est un hommage au génocide commis par les anciens dirigeants du pays, lorsque c’était encore l’Empire ottoman. Le sultan de l’Empire ottoman du début du XXe siècle, Talaat Pasha a supervisé la torture, le viol, et le génocide de presque 1,5 million d’arméniens.

Josef Mengele

Certaines personnes ne sont pas nées pour diriger. Elles restent derrière les leaders. Mengele n’a peut-être pas guidé le comportement ou la rhétorique d’Adolf Hitler, mais il l’a presque surpassé. Mengele est l’homme maléfique derrière Auschwitz, qu’il a dirigé durant la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de milliers de personnes y ont trouvé la mort dans les chambres gaz, 400 000 d’entre eux étaient juifs, mais cela ne s’arrête pas là. Mengele a supervisé d’horribles expérimentations scientifiques sur les prisonniers du camp.

Reinhard Heydrich

Un autre homme de main, même Hitler décrivait Heydrich comme « l’homme au cœur d’acier ».Les historiens s’accordent généralement sur le fait qu’il s’agissait de la personnalité la plus sombre au sein de l’élite nazie. Lorsque l’Allemagne nazie a eu besoin de trouver un endroit où mettre sa population juive, il a organisé le déplacement de 60 000 d’entre eux vers les ghettos de Pologne, puis vers les camps de la mort. Il est décédé d’une septicémie à l’hôpital de Prague. Avec un peu de chance, c’était horrible.

Oussama ben Laden

Né dans une famille aisée et ayant fait ses études aux États-Unis, Ben Laden a créé le groupe islamiste Al-Qaïda. Bien que les théoriciens du complot en débattent, l’histoire retient que Ben Laden est l’homme qui se cache derrière les attaques terroristes du 11 septembre, durant lesquelles deux avions se sont écrasés sur le World Trade Center à New York et un autre sur le Pentagone. Il a été abattu par les troupes d’élite américaines durant la présidence d’Obama.

Saddam Hussein

Premièrement, cet homme a tué plus de 2 millions de membres de son propre peuple lors de nombreux actes de génocide religieux. Il a élevé deux fils malfaisants, dont un qui a organisé l’un des plus importants vols de banque de l’histoire. Les deux fils de Saddam Hussein sont morts avant lui, et il a été pendu pour ses crimes contre l’humanité.

Heinrich Himmler

Quand Heinrich Himmler était étendu sur son lit d’hôpital à Prague, c’est Himmler, son ami, qui veillait sur lui. Himmler a presque failli détrôner Heydrch en matière de mal. Entre six et sept personnes sont mortes de ses mains. Pour renforcer la folie de sa soif de sang, Himmler appréciait les soirées calmes dans sa maison décorée de meubles réalisés avec les os et la peau de ses victimes.

« Allo, Ed Gein ? C’est Heinrich ! Tu peux me réexpliquer comment étirer la peau ? »

Adolf Eichmann

Le plus grand regret d’Eichmann concernant la Seconde Guerre mondiale était le massacre des juifs. Il déplorait le fait que les nazis n’arrivaient pas à en tuer davantage. C’est le type qui a dit :

« Si on m’avait dit que mon propre père était un traitre et que je devais le tuer, je l’aurai fait ».

Nous pouvons lui attribuer la mort de six millions de juifs. En 1960 il est passé en procès à Jérusalem et a été pendu pour ses crimes en 1962.

Maximilien Robespierre

Robespierre a été un rouage essentiel dans la machine de la Révolution française, il pensait qu’il était plus simple de tuer les gens que de leur pardonner. Sur une période de 10 mois, Robespierre a exécuté sans jugement, y compris certains de ses amis proches.

Kim Il Sung

Vous vous souvenez du conflit coréen, que l’on appelle parfois guerre de Corée, même si elle n’a jamais été officiellement reconnue comme telle ? Ce conflit a impliqué presque autant de nations que les guerres mondiales. Soutenu par les Soviétiques et la Chine, Sung était à la tête de l’invasion de la Corée du Sud. Cet évènement a entraîné la mort de 3 millions de personnes.

L’ayatollah Rouhollah Khomeini

Avant le renversement du gouvernement du Shah d’Iran, Khomeini s’exprimait contre le Shat et les États-Unis. Ses protestations l’ont mené en prison, puis en exil, mais il est revenu triomphant en Iran. Il a pris le pouvoir du pays, avant d’imposer des lois religieuses qui affectent toujours le pays. Sous le régime de Khomeini, les Iraniens risquaient la torture et l’emprisonnement s’ils s’opposaient à lui.

L’empereur Hirohito

Bien avant que nous soyons alliés avec le Japon, bien avant l’explosion des deux plus grosses bombes jamais larguées sur la planète, le Japon était un empire. Hirohito était l’empereur derrière d’énormes crimes contre l’humanité, le génocide des Chinois, des Indonésiens, des Coréens, des Indochinois, et des Philippins. Sous son commandement, les soldats ont violé plus de 200 000 femmes. Plutôt que de les capturer, ils tuaient les prisonniers de guerre et forçaient les pères à violer leurs femmes et leurs filles.

Néron

 

Rome a connu de nombreux dirigeants, nombre d’entre eux étaient doués pour faire de leur mieux pour diriger durant des périodes moins civilisées. Néro n’était pas un de ceux-là. Avant que Rome ne se convertisse au christianisme, Néro passait ses journées à torturer les chrétiens de différentes manières : empoisonnement, coups de couteau, feu, et parfois, crucifixion. Il a même imputé le grand incendie de Rome à ces chrétiens.

Caligula

Il était aussi fou que peuvent l’être les gouvernants, Hollywood a même immortalisé et dramatisé les actes de tortures déments perpétrés par Caligula. L’homme se prenait pour un dieu, intouchable. Ses actes de meurtre allaient si loin, il a massacré quelques-uns de ses alliés les plus proches, sciant ainsi la branche sur laquelle il était assis.

Attila le Hun

Le célèbre souverain du Ve siècle, Attila semait la peur au sein de l’Empire romain, de l’Orient comme de l’Occident. Lorsque Sainte Ursule, qui s’appelait alors Ursule, a refusé d’épouser Attila, il ne s’est pas laissé démonter. Pour Attila, cela signifiait tuer Ursule et 10 000 de ses compagnons.

Genghis Khan

Les historiens pensent qu’entre 10 et 30 pour cent de la population mondiale a disparu sous le règne de Genghis Khan. Il a massacré des dizaines de millions de personnes (entre 20 et 60 millions). Dans un récit d’un massacre, il a tué 700 000 personnes.

Léopold II de Belgique

De l’extérieur, le monde pensait que le roi Léopold développait le Congo, éduquait et nourrissait le peuple. Mais à l’intérieur des frontières, les hommes de Léopold torturaient et massacraient environ la moitié de la population de l’État indépendant du Congo.

Tomas de Torquemada

Torquemada, un frère dominicain, était le premier Grand Inquisiteur de l’Inquisition espagnole du XVXe siècle. Torquemada a eu un rôle clef dans le passage du décret de l’Alhambra, qui a conduit à l’expulsion de 40 000 juifs d’Espagne en 1492. Ceux qui sont restés se sont convertis au catholicisme, avec de nombreux musulmans ou ils ont été torturés et tués.

Mao Tsé-Tung

Mao, l’ancien dictateur chinois, est responsable de la mort d’environ 70 millions de personnes. Lorsqu’il était au pouvoir, la Chine a subi la pire famine et le pire génocide de l’histoire.

Ivan le Terrible

Vous n’obtenez pas un surnom comme « terrible » en envoyant des fleurs. Ivan a été intronisé grand-prince de Vladimir et de Moscou en 1533. Le lendemain il a développé un sentiment accru de paranoïa. Pour calmer ses peurs, il s’en est pris au peuple de Russie. Il a forcé des milliers de personnes à quitter leurs maisons afin de les torturer ailleurs. Ses moyens de torture intégraient toutes les douleurs imaginables, y compris le fait de faire frire les torturés vivants.

Idi Amin Dada

L’un des dictateurs les plus brutaux de tous les temps, Amin Dada est responsable de la mort de 300 à 500 000 de ses concitoyens ougandais. Les meurtres étaient brutaux, et effectués à l’aide masses. Ils étaient souvent diffusés à la télévision pour que tout le monde puisse les regarder, dans l’optique de diriger par la crainte.

Pol Pot

Les mains de Pol Pot portent les taches de sang de 3 millions de Cambodgiens, environ un tiers de la population du pays en 1979. Les cibles étaient toute personne pouvant correspondre à la définition de l’ennemi, ce qui comprenait, sans se limiter à, toute personne liée à l’ancien gouvernement, les Cambodgiens éduqués ou même ceux qui portaient des lunettes ou appartenaient à d’autres ethnies, et tous ceux qui ne pouvaient pas contribuer à l’idéologie du dictateur. Comme les balles étaient une ressource rare, Pol Pot a formé ses hommes à tuer autant que possible avec leurs mains ou à avec des bâtons. Les autres sont morts de la famine, de maladies ou d’épuisement.

Adolf Hitler

Vous vous inquiétez sans doute de ne pas voir apparaître ce nom dans cette liste. Hitler était le chef du parti nazi, qui a pris le pouvoir une fois élu par les Allemands. Il est responsable de la mort directe de 11 millions de personnes, mais la Seconde Guerre mondiale en a tué plus de 50 millions.

Joseph Staline

L’homme, que de nombreuses personnes considèrent comme responsable d’avoir terni l’idéal socialiste, a dirigé l’Union soviétique des années 20 jusqu’en 1953. Son commandement est responsable de la mort de 40 millions de personnes. Staline est celui qui a dit un jour :

 « … une mort est une tragédie, un million de morts est une simple statistique ».

Vlad III l’Empaleur

Vous vous souvenez de ce type évoqué il y a quelques lignes, non ? Vlad est celui que nous connaissons sous le surnom affectueux de Dracula. Il n’avait pas de crocs, mais avait la réputation de faire bien pire que les célèbres morsures. Vlad aimait empaler ses victimes sur des piquets, à travers le moindre orifice. Ils mourraient sur le poteau, se vidant de leur sang dans une douleur atroce. La légende dit qu’il rôtissait des enfants devant leurs parents, avant de leur faire manger leur progéniture.

Delphine LaLaurie

Marie Delphine Lalaurie a vécu au début du XIXe siècle et est plus connue sous le nom de Madame Blanque. Elle appartenait au milieu mondain créole de La Nouvelle-Orléans et était une tueuse série, tristement célèbre pour avoir torturé et tué plusieurs de ses esclaves domestiques. Lorsque sa demeure est partie en flammes le 10 avril 1834, les pompiers sont entrés dans la maison pour y trouver sept de ses esclaves brutalement mutilés et au seuil de la mort. Après un tollé public, Madame Blanque s’est retirée en exil volontaire en France. Sa maison existe encore et, selon la rumeur, est hantée.

Ilse Koch

Surnommée « la chienne de Buchenwald » ou « la sorcière de Buchenwald », et d’autres sobriquets hauts en couleur, Ilse Kocj était la femme de Karl-Otto Koch, le commandant des camps de concentration de Buchenwald et de Majdanek durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a participé aux expérimentations effectuées sur les victimes des camps, et on lui attribue le fait d’avoir dépecé des victimes tatouées afin de conserver des souvenirs.

Shirō Ishii

Shirō Ishii était microbiologiste, officier médical de l’armée japonaise et directeur de l’Unité 731, une unité de guerre biologique de l’Armée impériale japonaise. Il a œuvré durant la Seconde Guerre sino-japonaise, un conflit opposant le Japon et la Chine, et a mené des expérimentations sur plus de 10 000 sujets humains. La majorité de ces tests ce sont avérés être fatals.

Oliver Cromwell

Oliver Cromwell était un militaire et homme politique anglais très religieux, il s’était autoproclamé « Moïse puritain » et pensait que c’était Dieu qui guidait ses conquêtes militaires. Durant sa carrière, il a été responsable de la dissolution du parlement par la force et a mené une invasion de l’Irlande. Pendant cette campagne, il a massacré des milliers d’Irlandais, affirmant qu’il s’agissait du « Jugement de Dieu », car ils étaient catholiques, il a interdit le catholicisme et a emprisonné les prêtres. Il a déporté plus de 50 000 Irlandais en tant que prisonnier de guerre et serviteurs, il est tenu responsable de la mort de près de la moitié de la population irlandaise de l’époque.

Le Marquis de Sade

Vous connaissez le mot « sadisme » ? Oui, il vient de cet homme. Le Marquis de Sade était connu pour son sadisme sexuel intense. Au cours de sa vie, il a écrit un ensemble d’œuvres philophiques et érotiques mettant l’accent sur la violence, la criminalité et le blasphème. Il a également été interné à trois reprises en asiles pour des atrocités sexuelles sur des femmes, dont le viol et la torture brutale.

Richard Kuklinski

Richard Leonard Kuklinski était un tueur à gages américain du début des années 2000 reconnu coupable de cinq meurtres. Les médias l’ont surnommé « Ice Man », car il aimait congeler ses victimes pour dissimuler le moment du décès. Bien qu’il ait été seulement condamné pour cinq meurtres, il a travaillé pour la mafia et revendique avoir tué plus de 250 hommes dans sa vie.

Charles Cullen

Charles Cullen était appelé le « killer nurse » (« l’infirmier tueur »). Durant sa carrière d’infirmier, il a été confirmé qu’il avait tué 40 patients. Durant ses entretiens avec des psychiatres professionnels et des journalistes, il était évident qu’il avait assassiné bien plus de personnes. On estime qu’il a été responsable de plus de 400 victimes, ce qui en ferait l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire américaine.

Albert Fish

Hamilton Howard « Albert » Fish a vécu au début du XXe siècle et était un tueur en série américaine. Il a eu plusieurs pseudonymes, dont « le loup-garou de Wysteria », « l’homme-gris », « le maniaque à la lune », « le vampire de Brooklyn », et le plus connu : le croque-mitaine. Il se vantait du fait qu’au cours de sa vie il avait violé et mangé plus de 100 enfants. Il a finalement avoué trois de ses meurtres et a été exécuté par chaise électrique.

Jack l’Éventreur

Jack l’Éventreur est probablement le plus connu des tueurs en série non identifiés de l’histoire. Pendant l’ère victorienne, Jack l’Éventreur parcourait les rues de l’est de Londres. Cinq meurtres sont considérés comme étant l’œuvre de Jack l’Éventreur. Il ciblait des prostitués, les tuant en leur coupant la gorge et l’abdomen.

Kermit Gosnell

Kermit Gosnell a vécu durant la deuxième moitié du XXe siècle. Il a été accusé du meurtre de trois enfants nés vivants durant des tentatives d’avortements. Ses collègues et lui ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont avortements illégaux. Un nouveau chef d’inculpation pour meurtre a été ajouté, après qu’il ait été jugé responsable de la mort d’une de ses patientes après un avortement. Il a été condamné à une peine d’emprisonnement à vie sans libération conditionnelle.

Feliks Dzierżyński

Feliks Edmundovich Dzierżyński surnommé « Félix de fer » était connu pour avoir créé la police secrète russe et l’avoir administrée. Durant la Terreur rouge, les forces secrètes russes ont été responsables de milliers d’exécutions massives. Leurs victimes étaient abattues sans procès dans ses sous-sols et sur des places publiques. Dzierżyński a déclaré à propos de ses opérations et de ses décisions :

« Nous représentons la terreur organisée, cela doit être affirmé très clairement ».

Jon Burge

Jon Graham Burge est un ancien détective de la police de Chicago qui a été accusé de nombreux crimes en 2009. Il a utilisé la torture sur plus de 200 suspects afro-américains afin d’obtenir des informations. Les supplices incluaient des lacérations, des raclées, et des brûlures au second degré. Des années 80 au début des années 2000, il a été accusé de nombreux faits de brutalité policière. Il a fallu attendre 2001 pour qu’une enquête soit ouverte, et il a finalement été arrêté en 2008 et condamné en 2009.

Raspoutine

Grigori Raspoutine était un mystique et saint homme autoproclamé russe qui a réussi à s’insérer dans la famille royale des Romanov avant la Révolution bolchévique. Il a utilisé son influence pour contrôler la famille Romanov de l’intérieur, et selon certaines théories les a même menés à leur perte.

Charles Manson

Charles Manson est un gourou et meurtrier américain qui a été reconnu coupable de sept meurtres différents. Il a guidé la Manson Family, une communauté responsable du meurtre de l’actrice Sharon Tate, et d’une tentative d’assassinat du président Gerald Ford.

Miyuki Ishikawa

Miyuki Ishikawa était une sage-femme japonaise reconnue coupable du meurtre de presque 200 nourrissons dans les années 40. Ces morts étaient principalement dues à la négligence, et elle pensait leur faire une faveur, car ils étaient nés de familles défavorisées et elle considérait qu’ils n’auraient jamais une bonne vie. Elle reste l’un des tueurs les plus prolifiques de l’histoire japonaise.

Dariya Nikolayevna Saltykova

À l’instar d’Elizabeth Bathory, Dariya Nikolayevna Saltykova était une noble russe et une sadique qui a tué et torturé plus de 100 de ses serfs, principalement des femmes et des filles. Comme la peine de mort était proscrite en Russie en 1754, elle a été exposée à Moscou pour être ridiculisée sur la place publique avant d’être emprisonnée à vie.

Ted Bundy

Ted Bundy était un tueur en série américaine responsable de trente morts dans sept États différents. Certains chercheurs estiment que le nombre de victimes était plus important. Bundy était un assassin, violeur, nécrophile et voleur. Il a décapité douze de ses victimes. Il a simplement battu à mort certaines d’entre elles durant leur sommeil. Son biographe le décrit comme

« un sociopathe sadique qui tirait son plaisir de la douleur ressentie par un autre humain et du contrôle qu’il avait sur ses victimes, au moment de la mort, et même après »

Eugen Haagen

Eugen Haagen était un des nombreux médecins nazis qui tenait des dossiers de ses patients qui cherchaient à exterminer tous ceux qui ne correspondaient pas à l’idéal biologique nazi. Il a également effectué des centaines d’expérimentations sur ses victimes.

Joseph Goebbels

Joseph Goebbels était le ministre de la propagande du Reich durant la Deuxième Guerre mondiale, en plus d’être un ami proche d’Hitler. Il chantait les louanges d’Hitler, le considérant comme un dirigeant infaillible et prestigieux. Goebbels évoquait régulièrement l’Holocauste avec Hitler, et il soutenait sans réserve cette extermination systématique.

Le tueur du Zodiaque

Le tueur du Zodiaque opérait dans le nord de la Californie dans les années 60 et 70. Il était responsable de la mort de quatre hommes et trois femmes âgés de 16 à 29 ans. On pense également qu’il a fait quatre autres victimes, mais cela n’a jamais été confirmé. Le mode opératoire variait, allant des coups de couteau répétés aux coups de feu. Bien que de nombreuses personnes aient été soupçonnées, le tueur du Zodiaque n’a jamais été retrouvé.

L. Ron Hubbard

L. Ron Hubbard est le fondateur de l’église de scientologie. Durant son existence, au sein de l’institut de Scientologie situé à Hollywood, en Californie, des milliers de personnes ont été endoctrinées, ont subi un lavage de cerveau, et ont même été torturées sous le prétexte de la religion. L’église de scientologie a soutiré des millions de dollars à ses adeptes. À la fin de sa vie, Hubbard était apparemment convaincu qu’il devenait fou, et a même fait appel à une aide psychiatrique.

Kim Jong-un

Kim Jong-un est le dictateur actuel de la Corée du Nord. Sous son règne, le régime nord-coréen a commis d’innombrables atrocités, dont des tortures, des exécutions publiques, et la création de camps de concentration. Kim Jong-un est également responsable de l’assassinat de son frère, Kim Jong-nam.

Théoneste Bagosora

Théoneste Bagosora est un ancien officier militaire rwandais responsable du génocide rwandais. Il pensait que la seule solution aux problèmes du Rwanda était d’éliminer les Tutsis. Plus de 1 000 000 de personnes ont été massacrées sous ses ordres. Il a été condamné à la prison à vie par le TPIR, mais après appel, sa sentence a été réduite à 35 ans d’emprisonnement.

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50 ans de tensions raciales aux États-Unis


C’est désolant de voir autant d’émeutes dans un pays qui prône la liberté, les droits de l’homme, la justice et tout le tralala, mais pourtant un fort sentiment de racisme flotte dans les airs aux USA. C’est une justice à deux mesures qui crée u vraiment sentiment d’inégalité
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50 ans de tensions raciales aux États-Unis

 

Les récents événements de Baton Rouge, de Falcon Heights et de Dallas s’inscrivent dans l’histoire des tensions raciales qui marquent les États-Unis depuis leur naissance. Plus d’un demi-siècle après la fin officielle de la ségrégation, les violences policières à l’encontre des Noirs demeurent une réalité, malgré les efforts pour y mettre fin. 

Un texte de Mathieu Gobeil

Retour en images sur des moments tragiques des cinq dernières décennies.

1965 – LES ÉMEUTES DE WATTS

life

Malgré la loi de 1964 sur les droits civiques qui abolit la ségrégation raciale et les pratiques discriminatoires, les inégalités et les injustices sont loin d’être disparues aux États-Unis; les tensions raciales restent vives dans plusieurs villes.

Des émeutes éclatent en août 1965 dans le quartier de Watts, à Los Angeles, à la suite de l’arrestation d’un jeune Noir, Marquette Frye, lors d’un contrôle routier. Le quartier pauvre, où vit une importante communauté noire, est ensuite saccagé, pillé et incendié aux cris de « Burn, baby, Burn! » (« Brûle, chérie, brûle! »). Les violences font 34 morts et quelque 1000 blessés. Les dommages matériels s’élèvent à plus de 35 millions de dollars.

1967 – UN LONG ÉTÉ CHAUD

newark

Après une altercation entre des policiers blancs et le chauffeur de taxi noir John Weerd Smith, en juillet, des violences éclatent dans le ghetto de Newark, au New Jersey. La ville est pillée et saccagée. Détroit connaît elle aussi des émeutes très violentes. On fait appel à la garde nationale et à l’armée pour mettre fin aux soulèvements.

Mais la violence s’étend comme un feu de paille. Plus de 160 émeutes enflamment les villes américaines au cours de ce long été chaud. On dénombre 89 morts et des centaines de blessés.

1968 – MARTIN LUTHER KING EST ASSASSINÉ

martin luther king

Le 4 avril 1968, le pasteur est tué à Memphis, au Tennessee, alors qu’il était venu apporter son soutien à des éboueurs grévistes. La nouvelle se propage à travers le monde comme une onde de choc.

En réaction au meurtre du militant pour les droits civiques, les communautés noires des grandes villes des États-Unis se révoltent pendant plusieurs jours. Quelque 125 villes sont touchées par les violences, dont Chicago et Baltimore. Les autorités doivent décréter un couvre-feu dans les ghettos. Le président Lyndon Johnson fait appel à l’armée pour ramener le calme dans la capitale, Washington. Quarante-six personnes perdent la vie au pays et 2000 sont blessées.

1980 – LES ÉMEUTES DE MIAMI

emeutes miami

En mai 1980, quatre policiers blancs sont acquittés à Tampa, en Floride, après avoir battu à mort un motocycliste noir, Arthur McDuffie, l’année précédente. À la suite de la décision, rendue par un jury exclusivement composé de Blancs, des émeutes éclatent et durent pendant des jours à Miami. Les affrontements entre la police et la communauté noire se multiplient. Les violences font 18 morts, plus de 300 blessés et causent des millions de dollars de dégâts.

1991 – LES ÉMEUTES DE CROWN HEIGHTS

crown heights

Ce secteur de Brooklyn – où cohabitent Afro-Américains et juifs hassidiques – est secoué par des émeutes à l’été 1991 après la mort d’un enfant noir de sept ans, Gavin Cato, renversé accidentellement par un convoi où prenait place un chef spirituel de la communauté hassidique. Au cours des émeutes, un étudiant juif australien de 29 ans, Yankel Rosenbaum, est poignardé dans la rue par un jeune Noir. Les événements marquent les esprits et rappellent que les questions raciales sont loin d’être réglées.

1992 – L’AFFAIRE RODNEY KING

rodney king

En mars 1991, Rodney King, un Noir de 25 ans, est battu sauvagement à coups de matraque par des policiers blancs à Los Angeles. Il tentait de leur échapper par peur de recevoir une amende pour conduite en état d’ébriété. La scène est filmée par un citoyen et fait le tour du monde.

L’acquittement des policiers dans cette affaire, un an plus tard, provoque de violentes émeutes raciales qui embrasent Los Angeles pendant plusieurs jours. L’armée doit intervenir. On dénombre 55 morts, 4000 arrestations et près d’un milliard de dollars de dégâts.

2001 – LES ÉMEUTES DE CINCINNATI

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Un jeune Noir de 19 ans, Timothy Thomas, est abattu par un policier blanc en avril au terme d’une poursuite policière. L’adolescent, recherché pour des délits mineurs, ne porte aucune arme. Il est le quatrième suspect noir à être abattu par des policiers en six mois. Cet événement met le feu aux poudres. La ville connaît alors trois jours d’affrontements, d’incendies, de pillages et de vandalisme. Les dommages s’élèvent à 3,6 millions de dollars. Le policier qui a tué le jeune Thomas est acquitté à l’automne, ce qui déclenche une nouvelle vague de protestations.

2012 – L’AFFAIRE TRAYVON MARTIN

trayvon martin

George Zimmerman, un surveillant de quartier bénévole, abat un adolescent noir de 17 ans, Trayvon Martin, en février 2012 près d’Orlando, en Floride. Il plaide avoir agi en légitime défense à la suite d’une agression. Les proches de Martin affirment quant à eux qu’il s’agit d’un acte raciste.

À l’issue d’un procès très médiatisé, Zimmerman est acquitté en juillet 2013, ce qui provoque la colère de la communauté noire. Des rassemblements pacifiques spontanés s’organisent dans plusieurs grandes villes américaines. On assiste à la naissance du mouvement « Black Lives Matter » qui dénonce le racisme, le profilage racial et la violence policière.

2014 – L’AFFAIRE MICHAEL BROWN

michael brown

Michael Brown, un jeune de 18 ans, est abattu en août 2014 à Ferguson, au Missouri, par un policier blanc au cours de son arrestation parce qu’il est soupçonné d’avoir volé une boîte de cigarillos. Il n’est pas armé.

La mort de Michael Brown entraîne une vague de protestations contre la violence policière à l’égard des minorités. Des manifestations nocturnes dans cette ville deviennent violentes. La garde nationale est appelée en renfort. Des rassemblements ont lieu dans d’autres villes, dont New York et Los Angeles.

Aucune accusation n’a été déposée contre l’agent en cause. Une enquête fédérale a aussi blâmé les forces policières de Ferguson de racisme, brutalités gratuites et harcèlement contre les Noirs. L’incident a agi comme un catalyseur pour le mouvement « Black Lives Matter ».

2015 – L’AFFAIRE FREDDIE GRAY

baltimore freddie gray

En avril 2015, Freddie Gray, un Noir de 25 ans, est arrêté pour s’être enfui devant des agents de police à Baltimore. Les policiers le font monter dans un fourgon sans boucler sa ceinture de sécurité. Gray a le cou brisé au cours de son transport et meurt quelques jours plus tard. Sa mort provoque des émeutes et des manifestations dans cette ville où les habitants sont à majorité noire. Trois des policiers impliqués dans l’intervention sont acquittés. Un quatrième subit toujours son procès.

2015 – TUERIE À CHARLESTON

charleston

Dylann Roof, 21 ans, ouvre le feu en juin dans une église de cette petite ville de Caroline du Sud, tuant neuf paroissiens noirs. Avant son méfait, il avait écrit un manifeste raciste et publié des photos le montrant avec des armes et le drapeau confédéré. L’événement choque la population américaine. Des manifestations s’organisent en solidarité aux victimes et pour dénoncer le racisme dans le pays.

2015 – L’AFFAIRE ERIC GARNER

eric garner

Eric Garner, 43 ans, meurt en juillet lors d’une intervention policière, qui est filmée et diffusée sur Internet. L’homme, obèse et asthmatique, est soupçonné de revendre des cigarettes. Il est plaqué au sol par plusieurs policiers. L’un d’entre eux l’agrippe par le cou. Garner perd ensuite connaissance et est évacué à l’hôpital, où son décès est constaté.

La phrase qu’on l’entend dire dans la vidéo de l’intervention, « I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer »), est reprise par des manifestants qui dénoncent la violence policière et le profilage racial. Un grand jury refuse d’inculper le policier impliqué dans la mort de Garner.

2016 – BATON ROUGE, FALCON HEIGHTS, DALLAS

dallas

Un tireur embusqué tue des policiers lors d’une manifestation à Dallas, au Texas, le soir du 7 juillet. Selon les autorités, le tireur a déclaré qu’il voulait tuer des Blancs, en particulier des policiers blancs.

Un peu plus tôt dans la semaine, des policiers ont tué deux hommes noirs, l‘un en Louisiane – Alton Sterlinget l’autre au Minnesota – Philando Castile, provoquant un tollé au sein de la communauté afro-américaine.

Avec Le Figaro et Libération

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Ce que racontent les «rouleaux d’Auschwitz»


Le génocide juif est certainement l’un des plus connu du 20 ème siècle avec la terreur exercée par Adolf Hitler durant plusieurs années, mais ce n’est pas ce génocide qui a fait plus de victimes … Cependant, c’est probablement le plus détaillé et souligné d’année en année.
Nuage

 

Ce que racontent les «rouleaux d’Auschwitz»

 

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum.

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum.

Nicholas Chare et Dominic Williams

Certains membres des Sonderkommandos, les unités spéciales d’Auschwitz chargées de brûler les cadavres, ont réussi à laisser un témoignage des atrocités que les nazis leur faisaient commettre.

Ce que l’on appelle les «Rouleaux d’Auschwitz» sont plusieurs documents de différentes natures, réalisés par des membres du Sonderkommando, ou unité spéciale, un groupe de prisonniers principalement juifs obligés de travailler dans les crématoriums d’Auschwitz-Birkenau. (Les Rouleaux ont inspiré le film Le fils de Saul, Grand Prix du dernier Festival de Cannes et qui vient d’être nominé pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.)

Ces écrits furent enfouis dans le sol des crématoires en 1944. Entre 1945 et 1980, huit cachettes de documents de cinq auteurs identifiés ont été découvertes, la plupart du temps par hasard; peu de ceux qui en connaissaient l’existence avaient survécu. Comme le montre notre ouvrage publié récemment, Matters of Testimony: Interpreting the Scrolls of Auschwitz, les documents enterrés à Auschwitz permettent de voir sous un angle nouveau et primordial le Sonderkommando et les témoignages de la Shoah.

Les récits des survivants du Sonderkommando d’Auschwitz sont principalement des réactions d’horreur et d’incompréhension face à leur abjecte situation. Les gardes étaient souvent décrits comme des brutes avinées, qui avaient trahi leurs coreligionnaires juifs en échange d’un sursis de quelques mois. Les auteurs les plus compréhensifs les présentaient quand même comme des hommes traumatisés et dépourvus d’émotions, et les survivants de l’unité spéciale eux-mêmes racontèrent souvent qu’ils n’avaient été capables de supporter leur sort qu’en abandonnant toute vie intérieure. Les Rouleaux d’Auschwitz nous offrent la possibilité d’entendre les vraies voix de membres des Sonderkommandos, depuis ce qu’ils décrivaient eux-mêmes comme le cœur de l’enfer. Loin des automates qu’en a fait la légende, on peut ici les voir comme des humains, qui pensent et qui ressentent.

Il est communément admis aujourd’hui que la Shoah est impossible à représenter. Les tentatives de représentation sont toujours accusées d’être des trahisons des expériences des victimes. Les Rouleaux nous montrent que certaines de ces victimes, pendant qu’elles le vivaient, ont fait tout leur possible pour faire savoir ce dont elles étaient les témoins.

Ces extraits donnent une idée de l’éventail d’écrits que produisit le Sonderkommando.

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum

Emplacement du Crématorium III, à l’arrière du camp de Birkenau. Presque tous les manuscrits qui ont été découverts étaient enfouis ici. Ceux dont on sait précisément où ils ont été retrouvés étaient tous à gauche des ruines, sur la photo. Les SS ont fait sauter les bâtiments des crématoires avant l’évacuation du camp, en janvier 1945.

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum

Liste en polonais écrite au crayon. Cette liste rend compte du nombre de gens tués dans les crématoires pendant le mois d’octobre 1944. La liste fait état de la date, du nombre de personnes tuées, s’il s’agissait d’hommes («m.»), de femmes («kob.») ou d’enfants («dzieci»); du lieu d’où ils venaient et du crématorium dans lequel ils étaient tués. Le Sonderkommando appliquait un système de numérotation différent de celui qui est utilisé aujourd’hui par le musée d’Auschwitz: «Kr. 1» est aujourd’hui appelé Crématorium II, et ainsi de suite. Le Crématorium IV (Kr. 3 dans le système de la liste) n’est pas mentionné car il avait brûlé pendant la révolte du 7 octobre 1944. Les 460 membres du Sonderkommando fusillés après la révolte sont mentionnés sur le côté droit de la page.

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum

Détail d’une page extraite de La Déportation, texte écrit en yiddish par Leyb Langfus, le dayan (juge religieux) de Maków Mazowiecki, une petite ville au nord de Varsovie. Ce texte, qui remplit presque tout un cahier, raconte l’histoire de la déportation des Juifs du ghetto de Maków jusqu’à Auschwitz en décembre 1942. La plupart d’entre eux furent gazés à leur arrivée, mais Langfus fut désigné pour participer au Sonderkommando. Il a certainement écrit l’intégralité de ce récit après, à Birkenau. Langfus décrit de façon implacable la peur et les souffrances endurées, notamment la mort de sa femme et de son fils. Il prend également le temps d’organiser son récit en chapitres. Cet acte simple indique qu’il avait réfléchi à la manière d’organiser ces événements accablants et de les communiquer à un futur lectorat. L’encre de l’autre côté de la feuille a bavé au contact de l’eau et traversé le papier, mais la page est à peu près lisible. En haut de la page, il dit qu’il se sent écrasé de désespoir d’être incapable de protéger son fils. On distingue le titre du chapitre 4 («Fourbe supercherie») au milieu de l’image; il y explique comment les Allemands ont trompé les Juifs de Maków en leur faisant croire qu’ils allaient dans un camp de travail.

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum

Page du manuscrit de Zalman Lewental, rédigée en yiddish. Originaire de la ville de Ciechanów, au nord-ouest de Varsovie, Lewental fut déporté à Auschwitz fin 1942 et affecté au Sonderkommando en janvier 1943. On lui doit la description la plus détaillée du Sonderkommando, notamment le projet de révolte du groupe et sa réalisation, très loin de ce qui avait été prévu. Le manuscrit a été très abîmé par l’eau et les pages ont été séparées et mélangées lors d’une tentative de les sauvegarder. On ne possède aucune trace de leur ordre d’origine. Notre livre propose une reconstitution de cet ordre en se basant sur un fait simple mais négligé (et parfois difficile à voir): Lewental avait numéroté ses pages. Cet ordre montre qu’il n’a pas rédigé son récit de manière chronologique mais plutôt qu’après avoir fini d’écrire sur la révolte, il s’est mis à consigner d’autres histoires racontant comment les gens étaient arrivés à Auschwitz. Cette page (la plus ancienne, chronologiquement) parle d’événements qui se sont déroulés en 1939. En haut, on peut lire une bribe de ce qui semble être un titre. Le numéro de la page, 93, est visible dans le coin en haut à gauche. Cela laisse à penser que l’acte de résistance du Sonderkommando fut ce qui poussa Lewental à écrire, et qu’une fois cela fait, il continua à rédiger d’autres histoires, comme pour continuer à résister.

Auschwitz-Birkenau State Memorial Museum

La deuxième page du manuscrit de Marcel Nadjary, écrit en grec. Il s’agit du dernier des manuscrits des Sonderkommandos à avoir été découvert en 1980; parmi les autres pages, certaines ne comportent que des bribes de phrases déchiffrables, et d’autres sont complètement illisibles. Nadjary, Juif grec de Salonique, prit part à la résistance contre l’occupation allemande avant d’être capturé et déporté à Auschwitz où il arriva en avril 1944. Son récit est très différent des manuscrits mentionnés plus haut. Il s’agit d’une lettre à des destinataires qu’il nomme, laissés derrière lui en Grèce. Il montre un patriotisme farouche, illustré par des majuscules lorsqu’apparaît le mot «Grèce.»Contrairement à Langfus et à Lewental, des Juifs polonais dont l’univers entier avait été détruit, Nadjary a de l’espoir pour l’avenir de la Grèce, faute d’en avoir pour sa propre survie. Il fut l’un des rares survivants du Sonderkommando mais il mourut avant que sa lettre ne soit découverte. Même le peu de ce qui est déchiffrable dans son texte nous permet de vraiment appréhender la variété des origines des membres du Sonderkommando, qui était composé de Juifs de nombreuses nationalités différentes.

Nicholas Chare et Dominic Williams

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Un village polonais sauvé des nazis par une fausse épidémie


La médecine a donné des possibilités de sauver des personnes des camps de concentration et de la mort grâce à une ruse d’un médecin lors de la Deuxième Guerre Mondiale
Nuage

 

Un village polonais sauvé des nazis par une fausse épidémie

En Pologne, un village a été sauvé de la Seconde Guerre mondiale grâce à une fausse épidémie. Crédits photo : Wikimedia Commons

En Pologne, à Stalowa Wola, une exposition célèbre l’exploit du docteur Eugene Lazowski qui fit croire aux autorités nazies à une infection généralisée de typhus dans le quartier de Rozwadów, à partir de 1942.

Le musée de Stalowa Wola – ville qui englobe désormais la banlieu de Rozwadów – en Pologne, rend actuellement hommage à Eugene Lazowski, un illustre inconnu aux yeux du grand public.

Pourtant, cet héroïque médecin polonais a sauvé la vie de 8.000 hommes femmes et enfants de confession juive durant la seconde guerre mondiale, en faisant croire aux nazis qu’une épidémie de typhus se propageait dans la région.

Son engagement commença en 1942, lorsqu’un homme vint le consulter dans son cabinet pour échapper au camp de travail forcé. Lazowski décida de lui venir en aide en mettant en place une ruse audacieuse. Il savait que son ami Stanisław Matulewicz, également médecin, avait concocté un faux «vaccin» réalisé à partir de bactéries tuées qui ne provoquaient aucun symptôme sur le patient, mais qui réagissaient positivement au test de la maladie du typhus.

Il décida d’expérimenter ce pseudo-vaccin sur le déserteur. L’opération fonctionna. Le paysan fut libéré de son travail dans les camps, ainsi que tous les membres de sa famille qui avaient été en contact avec lui. Lazowski réitéra l’opération auprès de plusieurs personnes de la ville et le développement de la fausse épidémie obligea les Allemands, effrayés à l’idée d’une propagation plus grave, à placer la ville en quarantaine. Douze ghettos juifs, soit près de 8.000 personnes de confession juive, furent ainsi sauvés des exécutions sommaires et d’expulsion dans des camps de concentration.

Certes, l’histoire de Eugene Lazowski est moins connue que celle d’Oskar Schindler, car elle n’a jusqu’à présent pas eu les honneurs d’une adaptation cinématographique comme le fit Steven Spielberg. Pourtant, son action a permis de sauver six fois le nombre de vie que le juste allemand.

La médecine contre la guerre

Didier Durmarque, philosophe de la Shoah rappelle dans son ouvrage Philosophie de la shoah, le cas d’un autre médecin, français cette fois, qui a aussi lutté grâce à sa profession en refusant de participer aux expérimentations que lui avaient demandées les nazis.

«Cela nous montre que la technique peut être un moyen au service d’une fin quand il y a une conscience de l’individu» ajoute le philosophe.

 

http://www.lefigaro.fr/

L’abandonné


Pour un bien, pour un mal, tous et chacun nous parlons de la misère du monde. Dans les lieux saints on nous demande la charité pour cette pauvreté milles fois chanté pour toucher notre pauvre coeur meurtrie par tant de pauvreté … Même la politique s’en mêle quand on cherche des fonds pour atténuer la souffrance mais, après ces tristes images nous oublions pour laissé place a nos petits problèmes ..Sauf en cas de grosses catastrophes, alors souvent les moins nantis vont partager leur maigres bien pour une aide collectif …qu’importe ou le désastre a sévit
Nuage

 

L’abandonné

 

Non ! Il n’avait rien en commun
Avec les prétendus vicaires
Tous ces frimeurs, ces tribuns
Ils flairaient que la bonne affaire

Plus beaux fleurons de la peinture
Ses larmes et habits d’arlequin
Dévoilent comment se triturent
Les cœurs des candides orphelins

Voilà l’essaim de grands chanteurs
Roucoulant le chagrin d’enfants
Avec les mots provocateurs
Vibrant l’astre du firmament

Mais la magie de l’être humain
Ne fut pourtant quelques secondes
Ne peuvent ressentir la faim
Cœur de la misère du monde

Les coins de la rue son alcôve
Où l’austère gerce sa peau
Affamé tout comme le fauve
Dans un désert vide sans eau

Il était loin de ces vicaires
Ses rouges prunelles mortelles
L’enfance et la santé précaire
Cherchant trésor dans les poubelles

Les chiens s’unissent dans la nuit
Cherchent pitance dans les lieux
L’enfant sous la lampe qui luit
Dans sa honte, il baisse les yeux

Cet être ne serait qu’intrigue
Rue et ordures son ghetto
Dans un corps meurtrie de fatigue
Une bourde mise sous veto

Enfant de mère sans union
Engendre par erreur le germe
D’un père qui sans affection
L’a abandonné dans les bermes

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
12 Mai 2005