Quand une biologiste croise la route d’une méduse géante au large des Cornouailles


Une biologiste et son cameraman parcours les eaux britanniques pour filmer les animaux marins pour une campagne appelée Wild Ocean Week. Alors qu’ils voulaient filmer des requins bleus, une magnifique méduse géante est apparu. Malgré sa taille, elle n’est pas dangereuse et cela a donné des images magnifiques.
Nuage


Quand une biologiste croise la route d’une méduse géante au large des Cornouailles

Quand une biologiste croise la route d'une méduse géante au large des CornouaillesDans les profondeurs des Cornouailles, la biologiste Lizzie Daly a croisé la route d’une sacrée créature.© Dan Abbott/Wild Ocean Week

Par Emeline Férard

La biologiste et présentatrice Lizzie Daly plongeait au large des Cornouailles au Royaume-Uni lorsqu’elle a croisé la route d’une méduse immense. Un caméraman a immortalisé la rencontre avec le spécimen appartenant à l’espèce Rhizostoma pulmo.

L’équipe avait prévu d’observer des requins bleus. Mais c’est une créature marine bien plus impressionnante qui les a surpris : une méduse géante. La rencontre a eu lieu la semaine dernière dans les profondeurs au large des Cornouailles au Royaume-Uni.

« Nous n’espérions rien de particulier », a raconté la biologiste et présentatrice Lizzie Daly au Washington Post.

Depuis le 7 juillet, Lizzie Daly et le caméraman Dan Abbott s’étaient en effet engagés dans une campagne appelée Wild Ocean Week. Objectif : faire découvrir les espèces marines les plus charismatiques peuplant les eaux britanniques. Au cours des jours précédents, la biologiste avait ainsi croisé la route de phoques, de baleines ou encore de dauphins. Mais cette rencontre s’est révélée totalement inattendue.

« Je n’avais jamais vu une méduse aussi grande de ma vie »

En pleine plongée, « je me suis retournée et j’ai remarqué que Dan était en train de filmer quelque chose. J’ai dû y regarder à deux fois… C’était énorme », a confié la biologiste à PA.

Le spécimen n’était autre qu’une immense méduse appartenant à l’espèce Rhizostoma pulmo (en anglais « barrel jellyfish »).

 « C’était aussi grand que moi – Je ne suis pas très grande mais ça fait quand même 1,5 mètre ».

« Lorsque je l’ai aperçue, c’était assez hallucinant », a renchéri Dan Abbott. « Ma première réaction a été de penser que je n’avais jamais vu une méduse aussi grande de ma vie ».

Le caméraman s’est ensuite appliqué à garder ses distances pour immortaliser la créature onduler dans les profondeurs « pendant près d’une heure ».

L’espèce Rhizostoma pulmo n’est pas une méduse rare. Elle est présente dans l’Atlantique, l’Adriatique, dans la mer Méditerranée ainsi qu’en mer Noire et elle est connue pour atteindre des tailles relativement imposantes, en général 40 à 60 centimètres de diamètre. Elle est ainsi considérée comme la plus grande méduse évoluant dans les eaux britanniques.

En revanche, il est beaucoup plus rare que l’espèce atteigne une taille aussi exceptionnelle. Malgré ses mensurations, la méduse est décrite comme relativement inoffensive car ses tentacules sont plus compacts et sa piqûre est faible.

« C’était vraiment très touchant de nager à ses côtés », a précisé Lizzie Daly à USA Today. « C’était juste une magnifique créature ».

La photo et la vidéo postées sur les réseaux sociaux n’ont pas tardé à attirer l’attention, pour le plus grand plaisir de la biologiste, ambassadrice de l’organisation Marine Conservation Society (MCS) qui espère bien que ces images vont inspirer le public à découvrir les merveilles qui se cachent sous l’océan.

 « Plongez sous l’eau, prenez un masque. Allez-y pour voir ce qui s’y cache », a-t-elle conclu pour le Washington Post.

https://www.geo.fr

Le Saviez-Vous ► 11 choses que vous ne savez pas sur votre urine


L’urine en elle-même peut donner une foule d’information. On peut avoir une rétention urinaire, faire une syncope mictionnelle, avoir le syndrome de la vessie timide ou hyperactive etc … Ne pas oublier que pour un diagnostique, il faut que ce soit confirmer par un médecin et non par Internet
Nuage

 

11 choses que vous ne savez pas sur votre urine

 

Uriner toutes les heures n'est pas normal.

ISTOCK/SASINPARAKSA

Alyssa Jung

Votre urine peut vous en apprendre beaucoup plus sur votre santé, mais également au sujet de ce que vous prenez pour acquis.

 

Non, l’urine ne soulage pas les piqûres de méduse

La prochaine fois que vous vous faites piquer par une méduse à la plage, pas la peine de demander à un ami de faire sa pause-pipi sur votre jambe.

«Il n’y a absolument aucun fondement à cette légende voulant que l’urine possède des propriétés thérapeutiques ou antibactériennes, dit le Dr Steven Kaplan, directeur des maladies urologiques bénignes du programme de santé masculine du Mount Sinaï Health System, à New York.

Vous êtes une machine à produire de l’urine

Le corps produit entre deux et deux litres et demi d’urine par jour. Mais ça ne signifie pas que vous devez avaler des pichets d’eau pour compenser.

«Cela ne vient pas uniquement de ce que vous buvez, indique le Dr Kaplan, mais aussi de ce que vous mangez. Les fruits et légumes, riches en eau, y contribuent largement.»

 

L'urine permet de détoxifier le corps.

Syda Productions/Shutterstock

C’est un détoxifiant naturel

Le fait d’uriner serait l’un des meilleurs détoxifiants qui soient. L’urine est produite par les reins (notre système de filtration naturel) et aide votre corps à se débarrasser des toxines et autres déchets qui s’accumulent dans votre corps – et qui y resteraient autrement.

«L’urine vous libère de vos poisons, souligne le Dr Kaplan. C’est naturel et très important.»

La « vessie timide », ça existe pour de vrai !

Ne vous moquez pas de vos amies qui ont la « vessie timide ». La parurésie, ou urinophobie est un trouble social anxieux (aussi connu sous le non de syndrome de la vessie timide) qui affecte plus de 20 millions de personnes en Amérique du Nord et qui se traduit par la peur d’utiliser la salle de bain lorsque d’autres personnes s’y trouvent. Heureusement pour les gens pour qui ce syndrome est particulièrement nuisible, on peut le traiter grâce à une thérapie comportementale.

Uriner peut provoquer une syncope

Si vous vous êtes déjà assis sur des toilettes pour soudain vous réveiller sur le sol, vous avez peut-être eu une syncope mictionnelle, un trouble qui peut vous faire perdre connaissance pendant ou aussitôt après la miction. Les médecins ne comprennent pas la cause exacte de ces syncopes, mais ils savent qu’elles sont dues à une brutale chute de tension, sans doute associée à l’ouverture de vaisseaux sanguins consécutive au fait qu’une vessie pleine se vide rapidement, nous dit la clinique Mayo. La syncope mictionnelle est plus fréquente chez les hommes d’un certain âge et survient la plupart du temps la nuit, au sortir d’un sommeil profond. Elle peut également être liée à la consommation d’alcool, la faim, la fatigue, la déshydratation ou la prise d’alpha-bloquants destinés à faciliter la miction chez les hommes souffrant de problèmes de prostate.

Urinez-vous trop ?

«Uriner toutes les heures n’est pas normal à moins d’avaler des litres d’eau ou de consommer des diurétiques tels que le café et l’alcool», note le Dr Kaplan.

Bien que les mictions excessives ne soient pas dangereuses en elles-mêmes, elles peuvent signaler d’autres problèmes tels que le diabète, une vessie hyperactive, une infection, un problème de la prostate et même un problème cardiaque.

 

Uriner peut être difficile pour certaines personnes.

ISTOCK/SOMEONE25

Et certaines personnes sont incapables d’uriner

Croyez-le ou non, mais les gens souffrant de rétention urinaire aiguë sont incapables d’uriner, même quand leur vessie est pleine à en éclater. Cette affection est généralement accompagnée de douleurs et peut s’avérer tellement dangereuse qu’elle requiert des soins médicaux immédiats.

C’est pas grave si ça sent…

… sauf si c’est une odeur de poisson, car il peut alors s’agir d’une infection. Sinon, des aliments tels que les asperges, le curry ou les piments rouges peuvent donner une odeur à l’urine, de même que les aliments contenant des nitrates ou d’autres agents de conservation. Consultez la liste des aliments qui peuvent altérer l’odeur de votre urine. La déshydratation peut aussi produire une urine malodorante parce qu’elle est très concentrée.

Uriner peut être douloureux pour certains.

ISTOCK/MYTHJA

Vous pouvez aussi mal uriner

«Soumises à un stress, certaines personnes serrent les fesses sans s’en rendre compte, ceux qui peut les faire uriner de manière particulière et, parfois, douloureuse», observe le Dr Kaplan.

La meilleure technique consiste à relaxer et à laisser couler.

https://www.selection.ca/

Le Saviez-Vous ► Quel est le plus vieil animal sur Terre ?


Certains animaux ont une longévité plus grande que l’humain pouvant aller de plus de 100 voir même plusieurs milliers d’années. Chose étonnante, ceux-ci viennent tous dans des milieux aquatiques
Nuage

 

Quel est le plus vieil animal sur Terre ?

 

Xavier Demeersman
Journaliste


 

Qui, du règne animal, est le champion de la longévité ? Certainement pas l’Homme, dont le plus vieux représentant fut la célèbre Jeanne Calment, décédée à 122 ans. Plusieurs candidats sont en lice et tous, ou presque, évoluent dans un milieu aquatique.

Malheureusement menacé d’extinction, l’esturgeon (Acipenser sturio) est un poisson qui peut atteindre de grandes tailles et vivre plus de 100 ans. Le plus vieux spécimen connu, repéré en 2012 dans le Wisconsin, avait 125 ans.

 

l’hoplostète orange

Plus vieux encore, il y a l’hoplostète orange (Hoplostethus atlanticus), connu aussi sous le nom d’Empereur, un poisson des profondeurs marines (entre 900 et 1.800 m) pouvant peser jusqu’à 7 kg et abondamment pêché. Son espérance de vie peut dépasser 150 ans. Le plus âgé connu avait atteint 149 ans.

 

Panope du Pacifique

D’un âge équivalent, la panope du Pacifique (panopea abrupta) est un mollusque bivalve vivant dans le sable qui possède une coquille de 15 à 20 cm de long et un siphon d’un mètre. Le plus âgé connu allait sur ses 168 ans.

 

Lamellibrachia luymesi

Dans les abysses, Lamellibrachia luymesi, une espèce de vers tubulaires à la croissance lente, friande d’eau froide et surtout d’hydrocarbures, peut vivre jusqu’à 170 ans, selon les spécialistes.

oursin rouge géant

Toujours sous l’eau, l’oursin rouge géant (Strongylocentrotus franciscanus ou Mesocentrotus franciscanus), dont le diamètre approche les 20 cm, peut atteindre, pour certains cas trouvés dans les eaux froides du Pacifique, 200 ans.

baleine boréale

La baleine boréale peut vivre plus de 200 ans

Beaucoup plus grande, la baleine boréale (Balaena mysticetus) qui affectionne les eaux froides de l’Arctique peut aisément vivre plus de deux siècles. Dans les années 2000, un spécimen chassé a été estimé à quelque 211 ans. On a trouvé dans sa graisse un projectile datant de 1879. C’est donc le plus vieux mammifère connu vivant sur la Planète bleue.

moule perlière

Surexploitée et aujourd’hui en voie d’extinction faute de protection suffisante, la moule perlière (Margaritifera margaritifera) qui abondait autrefois dans les rivières d’eau douce du nord, a une espérance de vie supérieure à 200 ans. Certaines ont un âge qui a été estimé à plus de 250 ans.

La tortue géante Jonathan

Vivant sur terre et dans l’eau, les tortues géantes (Aldabrachelys gigantea) ont aussi une longévité impressionnante. Habitant sur l’île volcanique de Sainte-Hélène dans l’océan Atlantique sud, Jonathan, le plus âgé de son espèce a soufflé ses 183 bougies en janvier 2016. Il va très bien et conserve un bon appétit.

 

À gauche : Jonathan en 2016, âgé de 183 ans, nourri par le docteur Joe Hollins sur la pelouse de la maison du gouverneur ; à droite : Jonathan en 1900. Il était alors âgé de 67 ans. © British Veterinary Association, BNPS

À gauche : Jonathan en 2016, âgé de 183 ans, nourri par le docteur Joe Hollins sur la pelouse de la maison du gouverneur ; à droite : Jonathan en 1900. Il était alors âgé de 67 ans. © British Veterinary Association, BNPS

 

Ming la palourde, tuée par l’Homme à 507 ans

Turritopsis dohrnii

Nonobstant Turritopsis dohrnii, une petite méduse d’un centimètre de diamètre originaire de Méditerranée qui a la faculté de rajeunir en cas de manque de nourriture – ou autres stress -, la plus vieille créature connue sur Terre était Ming la palourde.

La palourde Ming était le plus vieil animal connu sur Terre. Au nombre de ses cernes, son âge a été estimé à 507 ans. Elle fut malencontreusement tuée par les scientifiques qui voulaient l’étudier en 2006. © Alan D Wanamaker Jr, Jan Heinemeier, James D Scourse, Christopher A Richardson, Paul G Butler, Jón Eiríksson, Karen Luise Knudsen

Cette quahorg nordique ou praire d’Islande (Arctica islandica) porte ce nom en référence à la dynastie Ming, qui régnait en Chine lorsqu’elle a vu le jour. Malheureusement, en 2006, elle fut tuée par les scientifiques qui l’ont ouverte pour l’étudier. Née en 1499, elle venait d’avoir 507 ans. Sans doute qu’il en existe d’autres, d’âge similaire, qui n’ont pas encore été découvertes.

 

Éponge Hexactinellida

Des éponges âgées de 23.000 ans ?

Le record absolu revient sans doute à plusieurs espèces d’éponges qui vivent en colonies, notamment Hexactinellida, datées de 15.000 ans et Scolymastra joubini, qui aurait 23.000 ans.

Autrement, il existe aussi des animaux qui ont la faculté de ressusciter tels les rotifères, après dessiccation, manque d’oxygène ou par congélation…

https://www.futura-sciences

Une méduse rare aperçue près du Mexique


Grâce au sous-marin du Nautilus, les plongeurs peuvent voir des choses surprenantes comme cette méduse illuminer par les lumières du sous-marin dans les eaux mexicaines. C’est de toute beauté
Nuage

 

Une méduse rare aperçue près du Mexique

 

Ce spécimen, qui vit normalement à plus de 4.000 mètres de profondeur, a été repéré dans les Îles Revillagigedo, au large de la Basse-Californie, au Mexique.© (capture d’écran).

Christophe Da Silva

Des chercheurs à bord du vaisseau d’exploration Nautilus ont capté des images rares d’une méduse qui ressemble à un feu d’artifice lorsqu’elle est éclairée.

L’Halitrephes maasi est un genre de Trachyméduses de la famille des Halicreatidae. Ce spécimen, qui vit normalement à plus de 4.000 mètres de profondeur, a été repéré dans les Îles Revillagigedo, au large de la Basse-Californie, au Mexique.

Au départ, les chercheurs du vaisseau d’exploration Nautilus voulaient filmer des images d’un crabe. Soudainement, à 1.609 mètres de profondeur, ils sont tombés nez à nez avec cette méduse rare aux couleurs violet, rose, orange et bleu. C’est le reflet de la lampe du sous-marin car les méduses n’ont pas de couleur et il est impossible de les voir dans l’obscurité.

1909

« C’est incroyable et beau », ont lâché les experts en découvrant le spécimen.

Selon IBT, la première méduse de l’espèce a été repérée en 1909 dans le livre écrit par l’océanographe Henry Bryant Bigelow (« The Jellyfish »).

Le vaisseau d’exploration Nautilus explore les eaux de l’océan Pacifique depuis plus de trois ans. Grâce au sous-marin Hercules, les experts vont continuer leurs recherches dans les Îles Revillagigedo, ainsi que les îles Socorro, Clarion, San Benedicto, Roca Partida. Ils ne seraient pas au bout de leurs surprises.

http://www.7sur7.be/

Une espèce menaçante fait son apparition dans les eaux de la Nouvelle-Écosse


Une méduse appelée : la galère portugaise a été vue en Nouvelle-Écosse au Canada. Généralement, cette méduse ne vient pas dans les eaux nordiques. Est-ce que c’est le réchauffement des eaux et les changements climatiques qui sont les causes de sa présence ? Il faut savoir que cet animal marin est joli à regarder, mais le toucher pourrait être dangereux
Nuage

 

Une espèce menaçante fait son apparition dans les eaux de la Nouvelle-Écosse

 

La galère portugaise est majoritairement transparente avec des... (Photo fournie par commons.wikimedia.org)

 

La galère portugaise est majoritairement transparente avec des éclats de teintes rosées, bleutées et violettes. Si son corps peut avoir la grosseur d’une main, sous l’eau ses tentacules peuvent atteindre neuf mètres de longueur.

PHOTO FOURNIE PAR COMMONS.WIKIMEDIA.ORG

 

ALISON AULD
La Presse Canadienne
Halifax

 

Des visiteurs indésirables plutôt gélatineux ont fait leur apparition dans les eaux de la Nouvelle-Écosse, suscitant des craintes auprès des baigneurs qui disent avoir aperçu ce qui ressemble un peu à une méduse, mais qui est en fait la galère portugaise, une espèce qui peut être létale.

Bethany Nordstrom, une étudiante en biologie à l’Université de Dalhousie, effectue une recherche sur les méduses. Elle a affirmé mardi qu’elle a recensé cinq cas confirmés de ces apparitions inusitées depuis le début de l’été, soulevant bien des questions sur la présence inhabituelle de cette espèce dans les eaux nordiques.

Elle explique que la galère portugaise préfère les eaux tropicales ou subtropicales. Elles se trouvent rarement dans nos eaux à moins d’avoir été transportées par les vagues et les courants lors de tempêtes.

La galère portugaise est majoritairement transparente avec des éclats de teintes rosées, bleutées et violettes. Si son corps peut avoir la grosseur d’une main, sous l’eau ses tentacules peuvent atteindre neuf mètres de longueur.

Elle a fait une analogie avec un iceberg puisque le danger se trouve sous la surface de l’eau. Si l’espèce est de toute beauté en apparence, il faut s’en méfier puisque ses tentacules sont venimeux.

Cette espèce a déjà été aperçue auparavant dans la baie de Fundy et au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, mais pas en nombre aussi important que cet été.

Selon Mme Nordstrom, des vacanciers en ont découvert sur la plage Crystal Crescent, près d’Halifax.

La recherche de Bethany Nordstrom s’est donc élargie puisque celle-ci tente maintenant de déterminer si les changements climatiques et le réchauffement de l’eau peuvent avoir des impacts sur cette espèce ainsi que sur les méduses.

http://www.lapresse.ca

Les animaux du futur


Connaissez-vous les post-animaux ? Imaginez un chat ou un chien génétiquement modifié. Il peut être flou, aussi mini que Smartphone, un chien grand comme un zèbre et aussi musclé que tigre … Modifier un animal par accouplement est une chose, mais toucher la génétique et ajouter des gènes de méduse, d’anguille, voir même humain, c’est à mon avis grotesque. Surtout qu’il n’est pas permis de faire la même chose chez l’homme, car cela toucherais à la dignité humaine alors, les animaux n’ont pas le droit à une forme de dignité ?
Nuage

 

Les animaux du futur

 

 

On trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

On parle des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine.

 

Les nouvelles biotechnologies font florès. De la biologie de synthèse aux organismes génétiquement modifiés en passant par les nanotechnologies et la biomécanique, nous assistons à un processus permanent d’innovation. Cela concerne les humains, mais aussi les animaux domestiques qui les entourent.

Les animaux domestiques sont au cœur de ces évolutions technologiques. On parle ici des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine, etc. La liste est longue. Ces animaux existent déjà et en très grand nombre dans les laboratoires, mais bientôt aussi dans nos foyers. Nous commençons à avoir des interrogations sur le futur des animaux de compagnie. Il ne s’agit plus de penser qu’à des chats ou des chiens hypoallergènes, mais à de nouvelles races canines et félines ! Ce que nous nommons des post-animaux, en référence au post-humain.

Il s’agit de post-animaux, car ils sont clairement les produits d’une artificialisation; des technologies sont utilisées pour les améliorer. Quelles seraient les formes possibles de post-animaux ? Sur la base de ce qui existe dans les laboratoires, voici quelques pistes.

Commençons par nos compagnons préférés : le chat et le chien. Il y a, le domaine du clonage, technique qui permet, pour la modique somme de 100 000$, de dupliquer son compagnon récemment disparu. Aujourd’hui, c’est un procédé technique devenu presque banal. Certes, il suscite de temps en temps des défis éthiques et culturels. Mais il ne soulève plus la curiosité du public.

Il existe bien d’autres manipulations, faites en matière de génétique (OGM) sur les chiens et les chats, qui sont plus intéressantes que le clonage. Cependant, l’intervention sur les génomes d’animaux n’est pas nouvelle. En domestiquant les animaux, l’humain a transformé leur morphologie et leurs gènes dans le but d’obtenir des caractères choisis. Avec les OGM les chercheurs ne font qu’aller plus loin dans les changements génétiques ouverts par ce processus de sélection. Les animaux génétiquement modifiés peuvent être considérés comme fabriqués, en ce sens qu’ils font l’objet d’une réorientation, à notre profit, des processus naturels existants par l’intervention et la modification de certains gènes qui permettront de créer des génotypes sur mesure. On produit ainsi des mutants, à la constitution biologique choisie d’avance.

Dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

C’est ainsi qu’on trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse. Donc, dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

Nous pouvons nous attendre à la commercialisation de chats-volants avec l’utilisation d’ADN d’écureuil volant. Commode lorsque l’on habite au 28e étage dans une grande ville! Finies les angoisses liées aux possibilités de chute de notre compagnon ! Non seulement on diminue les risques de chutes mortels, mais on facilite aussi les déplacements des post-chats d’un bâtiment à un autre. (Par contre, il faudrait toujours les remonter !).

Pour les chiens génétiquement modifiés, une équipe de chercheurs chinois a créé des chiens avec une masse musculaire deux fois supérieure à celle de leurs congénères. Des athlètes canins bodybuildés au naturel, sans même le besoin de faire du sport pour y arriver. Maintenant, imaginez des Pitbulls avec deux fois, voir trois fois plus de masse musculaire et les usages qui seront faits de ces animaux dans des combats de chiens, ou sur les champs de bataille.

Une autre préoccupation des généticiens est la taille des bêtes. Il est possible que les post-animaux soient de très grande taille. Actuellement, les races canines les plus grandes mesurent autour de 80 cm de hauteur et pèsent entre 50 et 80 kilos. Pour la démonstration, partons de la transformation qui est celle des saumons génétiquement modifiés : doublons la taille actuelle du chien pour avoir une projection. Notre post-chien ferait alors 1 m 60 pour 140 kilos (l’équivalent d’un zèbre !). Et si on couplait génétiquement le géantisme avec l’hypermuscularité, on pourrait avoir un chien de 300 kilos (le poids d’un tigre de Sibérie !).

D’un autre côté, il y a la miniaturisation des animaux de compagnie. C’est un mouvement dans la domestication qui a pris beaucoup d’ampleur dans les milieux urbains, depuis plus de 100 ans. Il faut que les nouvelles races d’animaux de compagnie rentrent dans le sac à main. Un excellent exemple est le micro-cochon (génétiquement modifié) chinois de compagnie (1600 $). Ils sont deux fois moins grands que les autres races de cochons.

Pour le moment, la miniaturisation demeure aux alentours d’une division par deux du poids et de la taille des animaux domestiques. Faisons le même calcul pour la miniaturisation de notre félin préféré. La race de chat la plus petite est de 2 kilos pour 20cm. Même démonstration, mais vers la miniaturisation : ce qui ferait un post-chat de moins d’un kilo à l’alentour de 8-10 cm de haut (13cm l’iPhone 7). Et on pourrait le rendre fluo, voire électrique (gène anguille). Pour le faire ressembler à un célèbre Pokémon.

L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Et finalement, le post-chat ou le post-chien auraient du gène humain pour permettre l’identification du propriétaire plus facile. Cela se fait avec la technique du mélange des cellules embryonnaires issues d’espèces différentes, méthode utilisée couramment sur les souris. C’est ce que les chercheurs appellent « Humanisation» de l’animal. L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Voici donc quelques exemples de post-animaux qui seront prochainement commercialisés, non pas dans 100 ans, mais bien dans 20 ans. En réalité, les animaux que nous avons présentés ne sont que la partie émergée de l’iceberg du monde des biotechnologies, car d’autres post-chiens et post-chats vont faire bientôt leurs apparitions avec des propriétés génétiques de plus en plus incroyables. La technologie a toujours de bons et de mauvais usages, et prétendre en faire le tri est illusoire. En revanche, il n’est pas illusoire de s’interroger sur l’avenir de nos plus proches compagnons

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Le top 7 de la longévité animale


    C’est l’être humain, il y a des records de longévité de plus de 100 ans. Alors dans l’océan nombre animaux marins bat des records de longévité entre 50 ans et « l’immortalité »
    Nuage


     

    Le top 7 de la longévité animale

    Par Andréa Haug, Futura

    Si l’Homme affiche d’impressionnants records de longévité dépassant le siècle, certains animaux marins n’ont rien à lui envier. Souvent de croissance lente, ces animaux vivent parfois dans les profondeurs marines et atteignent des dizaines, voire des centaines d’années. Voici un échantillon de ces êtres surprenants de vitalité.

    Crustacé : 50 ans pour le homard européen (Homarus gammarus)

    Parce qu’il a été découvert au début du XXe siècle en grande quantité au large de la commune bretonne de Loguivy-de-la-Mer et du fait de sa couleur naturelle, le homard européen porte aussi le nom de « Bleu de Loguivy ». Ce crustacé effectue pour trouver des partenaires sexuels des migrations encore mal connues. Les femelles portent leurs œufs onze mois durant avant leur éclosion, puis les larves planctoniques se fixent au bout de trois semaines sur le fond marin.

    Passés deux ans, les jeunes homards qui ne mesurent que 15 mm optent pour des crevasses en zone rocheuse. Ils deviennent des adultes reproducteurs à 4 ans et mesurent alors de 25 à 50 cm. Leur croissance s’effectue par mues successives : la carapace chitineuse se rompt et libère l’animal. Celui-ci se gonfle ensuite d’eau et gagne une taille supérieure et ainsi de suite. Ce phénomène ne laisse pas de traces sur l’animal, ce qui rend difficile l’évaluation de son âge. Néanmoins, les observations faites en élevage ou lors des campagnes de marquage d’animaux en milieu naturel permettent d’estimer l’âge des plus grands animaux à 50 ans et plus.

    Poisson : 150 ans pour l’hoplostèthe orange (Hoplostethus atlanticus)

    Hoplostethus atlanticus est appelé « poisson-montre » du fait de sa tête ronde et des canaux muqueux qui irradient de son œil rappelant les rouages d’une montre. L’animal habite les océans du Globe à des profondeurs comprises entre 900 et 1.800 mètres, notamment dans les canyons sous-marins.

    L'hoplostèthe orange a surtout été exploité dans les années 1970, en particulier en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il était alors commercialisé sous le nom d'« empereur ». Les stocks de l'époque ont déjà été décimés et ceux de substitution récemment découverts s'épuisent rapidement. © Pengo, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

    L’hoplostèthe orange a surtout été exploité dans les années 1970, en particulier en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il était alors commercialisé sous le nom d’« empereur ». Les stocks de l’époque ont déjà été décimés et ceux de substitution récemment découverts s’épuisent rapidement. © Pengo, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

    Lors de la reproduction, il forme de grandes agrégations durant lesquelles les mâles et les femelles libèrent leurs gamètes. Les œufs fécondés, puis les larves développées, remontent à environ 200 mètres de profondeur. Les alevins redescendent ensuite dans des eaux plus profondes à mesure qu’ils grandissent. L’espèce n’atteint sa maturité sexuelle qu’entre 20 et 30 ans, ce qui pourrait s’expliquer par un taux de prédation faible et la rareté des proies dans les abysses. Les adultes peuvent mesurer 75 cm de long pour un poids de 7 kg et l’âge du plus vieux spécimen connu, déterminé par radiation radiométrique des isotopes des concrétions minérales de ses oreilles internes, serait de 149 ans.

    Échinoderme : 200 ans pour l’oursin rouge géant (Astropyga radiata)

    Assez commun dans l’océan Indien et dans une partie de l’océan Pacifique, cet échinoderme doit son appellation à sa couleur et à sa taille pouvant atteindre près de 20 cm de diamètre, la plus grande connue parmi les espèces d’oursins. Les œufs sont fécondés en pleine eau, puis les larves se fixent après quelques semaines. Par 30 mètres de fond, les juvéniles attendent la nuit pour se nourrir, mais les adultes sont visibles le jour dans les herbiers et les étendues sableuses des lagons. Certaines des épines de l’espèce mesurent plus de 5 cm et les plus courtes sont venimeuses, mais sans danger pour l’Homme. L’oursin rouge géant est notamment capable de les régénérer en cas de cassure. S’il peut vivre une trentaine d’années, certains individus ont également atteint l’âge de 200 ans.

    Souvent rouge sombre, l'espèce d'oursin Astropyga radiata présente aussi des teintes de beige, orange, violet et noir. Ses épines regroupées laissent entrevoir des points bleus iridescents très lumineux. © Q. Phia, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0

    Souvent rouge sombre, l’espèce d’oursin Astropyga radiata présente aussi des teintes de beige, orange, violet et noir. Ses épines regroupées laissent entrevoir des points bleus iridescents très lumineux. © Q. Phia, Wikimedia Commons, CC by-sa 2.0

    Mammifère : 200 ans pour baleine boréale (Balaena mysticetus)

    Vivant dans les eaux arctiques, la baleine boréale est un cétacé mesurant jusqu’à 20 mètres pour un poids d’une centaine de tonnes. Sa longévité a été estimée à plus de 200 ans grâce à des cicatrices laissées par d’anciennes blessures. Cette longévité exceptionnelle pourrait s’expliquer par certains gènes. Par exemple, l’analyse du génome de la baleine montre des mutations uniques dans le gène ERCC1 impliqué dans la réparation de l’ADN endommagé. Un autre gène, appelé PCNA et associé à la croissance cellulaire et à la réparation de l’ADN, contient une section d’ADN dupliquée. Cette duplication pourrait ralentir le vieillissement du cétacé.

    Requin : 400 ans pour le requin du Groenland (Somniosus microcephalus)

    Ce requin gris, plutôt dodu, mesurant cinq mètres, vit dans les eaux de l’océan arctique et serait le champion de la longévité chez les vertébrés. Sa croissance est estimée à environ 1 cm par an.

    Dans un article paru dans Science, une équipe internationale de chercheurs décrit comment ils ont réussi à mesurer l’âge de 28 requins du Groenland. Ces animaux ont été récupérés accidentellement dans des filets de pêche entre 2010 et 2013 et mesuraient entre 81 et 502 cm. Les chercheurs ont utilisé la datation au carbone-14 et tenu compte du fait que des essais nucléaires atmosphériques ont entraîné un pic dans l’alimentation marine dans les années 1960. Les résultats ont révélé que le plus grand requin, une femelle de plus de cinq mètres de long, avait environ 392 ans, avec une marge d’erreur de plus ou moins 120 ans. La maturité sexuelle des femelles est atteinte lorsqu’elles mesurent une taille de l’ordre de quatre mètres, soit à l’âge de 150 ans environ.

    D’après une recherche parue en août 2016, le requin du Groenland serait le vertébré qui vivrait le plus longtemps. © Julius Nielsen, University of Copenhagen

    D’après une recherche parue en août 2016, le requin du Groenland serait le vertébré qui vivrait le plus longtemps. © Julius Nielsen, University of Copenhagen

    Cnidaire : l’immortalité (théorique) pour la méduse Turritopsis nutricula

    Petite en taille, mais longue en espérance de vie. La méduse Turritopsis nutricula ne mesure en effet que 5 mm de diamètre, mais pourrait vivre ad vitam æternam. Originaire de la mer des Caraïbes, l’espèce est de nos jours très répandue.

    Grâce à un processus cellulaire particulier appelé transdifférenciation, l’animal est capable de stopper son vieillissement et même de rajeunir. Ce qui en fait un exceptionnel sujet d’études pour les biologistes et les généticiens et un sujet d’intérêt pour certains groupes pharmaceutiques qui envisagent déjà la production d’une crème rajeunissante contenant l’ADN de Turritopsis.

    « C’est comme si un papillon était capable de retourner en arrière au stade de chenille », explique Stefano Piraino, professeur à l’université du Salento, en Italie, et l’un des auteurs du premier article scientifique sur le sujet, disponible sur le site de The Biological Bulletin.

    La découverte de l’extraordinaire faculté biologique s’est faite par hasard : quel ne fut pas l’étonnement d’un étudiant qui avait oublié une méduse sur son plan de travail tout un weekend, de retrouver la semaine suivante l’individu sous la forme d’un polype ? Autrement dit, la méduse s’était métamorphosée en un stade antérieur à celui de sa vie adulte. Pour les scientifiques, le cycle biologique diffère dans le sens où un adulte libère ses gamètes qui, fécondés, donnent des œufs, puis des larves. Elles se posent sur le fond marin pour devenir des polypes qui eux-mêmes se transformeront en une nouvelle génération de méduses. C’est alors qu’au lieu de mourir, le parent de la nouvelle colonie, dans un but de multiplication, « rajeunit » lui aussi sur le fond marin en polype.

    Il bourgeonne par la suite et produit ainsi une nouvelle colonie de… clones de lui-même. Si elle est en apparence biologiquement immortelle, l’espèce reste pour autant vulnérable aux maladies, à la prédation, à la pollution ou encore aux traumatismes parmi différentes causes possibles de mortalité.

      Au lieu de mourir, la méduse Turritopsis nutricula rajeunit en polype. © muzina shanghai, Flickr CC by-nc-sa 2.0

      Au lieu de mourir, la méduse Turritopsis nutricula rajeunit en polype. © muzina shanghai, Flickr CC by-nc-sa 2.0

      Mollusque bivalve : 500 ans et plus pour la cyprine (Arctica islandica)

      La « praire d’Islande » vit, comme son deuxième nom l’indique, dans les profondeurs marines de l’île de l’Atlantique nord. Des spécimens pêchés et maintenus en captivité ont été estimés être âgés de plus de 400 ans, selon une étude sclérochronologique, une technique basée sur le nombre de stries de croissance de la coquille. Les œufs et les larves sont planctoniques et dérivent avec les courants. Puis les larves se métamorphosent en juvéniles qui se déposent alors sur les fonds marins, parfois à 500 mètres de profondeur. La croissance de l’animal est très lente avec une taille de 49 mm à l’âge de 7 ans. La maturité sexuelle serait en moyenne atteinte vers la douzième année d’existence. Un individu, mort en cours d’analyse, affichait même l’âge record de 507 ans. Le mollusque Ming, l’animal le plus vieux du monde, a été appelé ainsi en référence à la dynastie chinoise qui régnait à sa naissance. Il reste impossible de savoir combien de temps l’animal aurait pu encore vivre en milieu naturel.

      http://www.futura-sciences.com

      Le Saviez-Vous ► Top 8 des animaux dangereux pour l’Homme


      Quel animal est le plus dangereux ? Il n’est pas besoin de faire peur, ni d’avoir des crocs menaçants pour être dangereux. En fait, parmi tous les animaux, le plus minuscule serait le plus dangereux
      Nuage

       

      Top 8 des animaux dangereux pour l’Homme

       

      Bien que les alligators et crocodiles soient de puissants prédateurs, l'homme a 9 fois plus de risques d'être frappé et tué par la foudre que dévoré par un de ces reptiles. ©AUSLOOS/SIPA

      Bien que les alligators et crocodiles soient de puissants prédateurs, l’homme a 9 fois plus de risques d’être frappé et tué par la foudre que dévoré par un de ces reptiles. ©AUSLOOS/SIPA

      Le corps sans vie mais « intact » de l’enfant de deux ans, happé mardi 14 juin 2016 par un alligator sur une plage du Disney World d’Orlando, en Floride, a été découvert le lendemain par les autorités. Après 15 heures de recherches, le petit Lane Graves a été retrouvé mort, probablement noyé.

      « Des témoins ont vu l’enfant être entraîné sous les eaux (…) il est évident à ce stade qu’il n’a pas pu survivre en étant submergé durant cette période de temps », a déclaré le shérif du comté d’Orange, Jerry Demings.

      9 fois plus de chances de mourir frappé par la foudre

      Si l’histoire du petit Lane est dramatique, ces attaques ne sont pourtant pas si répandues en Floride. Bien que les alligators y soient présents en nombre, seulement 14 personnes ont succombé aux 190 attaques de ces reptiles depuis 1997 dans la région, selon les autorités floridiennes. Ainsi, un américain a 9 fois plus de chances de mourir frappé par la foudre plutôt que de succomber à une attaque de reptile, d’après les chiffres de Centers for Disease Control and Prevention. 

      Parmi les plus dangereux, on retrouve en pole position le crocodile marin et les crocodiles du Nil. L’alligator d’Amérique, le caïman noir, le crocodile de Morelet, le gavial du Gange, le crocodile des marais et le crocodile de Johnston font également partie des espèces les plus hostiles. Mais ils comptabilisent à eux six 46 attaques mortelles dans le monde en 2015, contre 58 rien que pour les crocodiles du Nil et 54 pour les crocodiles marins, d’après l’organisme de statistiques CrocBITE.

      Une peur irrationnelle du requin…

       

      Autre prédateur redouté : le requin. Les attaques de cet animal, effrayantes et médiatisées, le sont d’autant plus pour leur rareté. En 2015, 164 attaques ont été recensées dans le monde, faisant six morts au total. En 2014, l’ISAF recensait trois cas mortels : deux en Australie et un en Afrique du Sud. Un chiffre encore plus faible que chez les crocodiles, avec 313 attaques en 2014 dont 165 mortelles, et dérisoire comparé aux décès causés par des animaux de ferme ou domestiques. Rien qu’aux Etats-Unis, 42 personnes en moyenne perdraient la vie chaque année, encornées par des vaches ou tuées par des chevaux.

      En France, si 33 décès dus à des morsures de chiens ont été recensés entre 1990 et 2010, plusieurs milliers d’attaques de canidés sont pourtant signalées chaque année. D’après une étude menée en 2012, les bergers allemands et les labradors seraient les chiens les plus mordeurs. Loin de là l’idée qu’ils soient plus dangereux que d’autres, mais étant deux races très populaires dans l’hexagone, le risque de morsures est ainsi multiplié. Quant aux morsures de serpent, elles causeraient la mort de 20 000 à 94 000 personnes dans le monde, d’après une étude publiée en 2008 dans le journal Plos Medicine.

      Les insectes responsables de nombreux décès 

      Et l’animal causant le plus de décès serait finalement… le moustique ! Vecteur de paludisme, cet insecte provoque chaque année la mort d’environ 500 000 personnes dans le monde. Les piqures de guêpes et abeilles causent, quant à elles, une quinzaine de morts chaque année en France. D’après les données dévoilées par Centers for Disease Control and Prevention, les guêpes, frelons et abeilles auraient provoqué la mort de 921 personnes en 15 ans aux Etats-Unis. Dans ce pays comme en France, le nombre de personnes allergiques aux piqûres d’insectes a considérablement augmenté. Classées comme deuxième cause de décès provoqué par un animal, les piqures mortelles d’insectes ont causé 242 décès de moins que les mammifères aux Etats-Unis (1163 morts) entre 1999 et 2014. Mais si la population allergique poursuit son inflation, les décès causés par ces insectes pourraient bientôt supplanter aux Etats-Unis le nombre de décès dus aux attaques et morsures de mammifères…

      Le Loup

      Le « grand méchant loup » a une réputation bien mal méritée.

      Une étude conduite en 2002 par l’institut des études naturelles norvégien a dénombré 331 personnes tuée par des loups sur une période de 50 ans. La plupart de ces attaques ayant été perpétrées par des loups atteints de rage. La première attaque a été enregistrée en 1557 en Allemagne, et la toute dernière recensée a eu lieu en 2001 en Lettonie. En France, 531 attaques (par forcément mortelles) ont été recensées entre 1578 et 1887.

      ©SUPERSTOCK/SUPERSTOC

      Les Araignées

      .Bien que la quasi-totalité des espèces d’araignées soient venimeuses, une dizaine d’entre elles seulement sont dangereuses pour l’Homme

      « Deux envenimations sont remarquables par leur fréquence, leur ubiquité et leur éventuelle gravité : le latrodectisme (symptomatologie essentiellement neurologique) entraîné par la morsure des veuves du genre Latrodectus, et le loxoscelisme (symptomatologie cutanéo-viscérale)«  expliquent dans un article publié dans la presse médicale Philip Pommier, Luc de Haro, chercheurs du Centre antipoison de l’hôpital Salvator de Marseille et, Christine Rollard, du Département de systématique et évolution du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

      En France, une seule espèce est dangereuse : la malmignatte. On la trouve en Corse et dans le Sud-Est de la France. La mortalité causée par ces animaux est toutefois pratiquement inexistante. 30 cas seulement ont été recensés entre 1973 et 1993 rapporte un article publié dans la presse médicale l’année suivante. 5 de ces cas ont été qualifiés de « sévères » sans pour autant être fatals à leurs victimes.

      ©Doral Chenoweth III/AP/SIPA

      Le Requin

      Le Musée d’Histoire Naturelle de Floride tient à jour une base de donnée (International Shark Attack File ou ISAF) qui recense les attaques de requin dans le monde.

      Pour l’année 2014 elle dénombre 130 « incidents » impliquant une rencontre entre ces prédateurs marins et l’Homme. Mais seulement 72 de ces attaques sont le fait de l’animal. Les autres ont été provoquées par la personne qui a cherché à toucher le squale (pêcheur tentant de les décrocher de l’hameçon ou de les sortir du filet, plongeur cherchant a les caresser…). Et ces attaques sont loin de faire des ravages puisque l’ISAF recense « seulement » 3 cas mortels en 2014 : deux en Australie et un en Afrique du Sud.

      ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

      Les Abeilles

      Une étude de l’institut de veille sanitaire datée de 2014 a comptabilisé sur la période 2000 à 2010, 153 personnes décédées du fait de piqûre d’hyménoptères, soit en moyenne 14 décès par an. En 2004 et 2005, les décès ont été plus nombreux que les autres années : respectivement 23 et 20 décès. Le sex-ratio est en défaveur des hommes : 2,9 décès d’hommes pour 1 femme, soit 114 hommes pour 39 femmes sur la période 2000-2010. Les décès par contact avec un hyménoptère ont concerné en majorité des personnes de 45-64 ans.

      ©Yudy Sauw/Solent News/SIPA

      Les Méduses

      Avec les méduses, les accidents sont rares mais peuvent être mortels : en août 2014, un Français âgé de cinq ans avait succombé en Thaïlande à une piqûre de méduse-boîte, une des créatures les plus venimeuses de la planète.

      D’après l’ouvrage « méduse à la conquête des océans » co-écrit par Robert Calcagno Directeur général de l’Institut océanographique et Jacqueline Goy, Attachée scientifique à l’Institut Océanographie, et spécialiste de ces animaux, « on estime aujourd’hui à une cinquantaine le nombre de décès dus à des piqûres de méduse chaque année dans le monde ».

      ©Barry Bland/REX/REX/SIPA

      Les Crocodiles

      Les attaques de crocodiles sont recensé dans une base de donnée appelé « Crocbite » tenue par la Charles Darwin University en Australie celle-ci dénombre 313 attaques en 2014 dont 165 mortelles.

      « Les attaques de crocodiliens sur des humains sont plutôt rare affirme les chercheurs de l’Université Charles Darwin. Par exemple, si vous allez vous baigner dans le nord de l’Australie, vous avez statistiquement cent fois plus de risque de vous noyer que de vous faire mordre par un crocodile. »

      ©Sowersby/REX Shuttersto/SIPA

      Les Serpents

      « Bien qu’on ignore le nombre exact de morsures de serpents, on estime qu’elles concernent 5 millions de personnes chaque année et qu’il y a jusqu’à 2,5 millions de cas d’envenimement » chiffre l’OMS.

      Une étude publiée en 2008 dans le journal Plos Medicine estime, elle, entre 421.000 et 1,84 millions le nombre d’envenimations annuelles, dont 20.000 à 94.000 seraient fatales

      ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

      Le Moustique

      L’un des plus petits animaux de cette sélection est aussi le plus mortel. Le moustique, parce qu’il véhicules de nombreuses maladies mortelles, est l’animal qui décime le plus l’espèce humaine. En effet Selon les dernières estimations de l’OMS, publiées en septembre 2015, 214 millions de cas de paludisme et 438 000 décès ont été recensées en 2015. La dengue toucherait, elle, 390 millions de personnes par an (avec une mortalité comprise entre 1 et 20%). On estime chaque année à 130 000 le nombre de cas de fièvre jaune et à 44 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans les pays d’Afrique endémiques, où surviennent 90% des cas.

      ©LODI FRANCK/SIPA

      http://www.sciencesetavenir.fr/

      Le Saviez-Vous ► 20 animaux gigantesques qui sont bien réels.


      La plupart des animaux, nous les connaissons, mais ceux-ci dépassent les normes de grandeurs
      Nuage

       

      20 animaux gigantesques qui sont bien réels.

      Si quelqu’un vous demande de penser à un animal de grande taille, à quel animal pensez-vous? Un éléphant ou une baleine bleue peut-être?

      Mais il existe également des animaux gigantesques, même parmi les autres espèces, des animaux qui ont dépassé la taille standard…

      Dans cette liste, nous rendons hommage à ces animaux. Vous trouverez, entre autres choses, un lapin géant et un cochon qui pèse plus de 900 kg! Quand nous disons que ces animaux sont gigantesques, ils sont vraiment gigantesques.

      # 1. Le Crabzilla crabe-araignée de mer du Japon.

      Ce crabe gigantesque, surnommé Crabzilla, mesure plus de 3 mètres de long. Il a plus de 40 ans, mais n’a toujours pas cessé de croître. On estime qu’il mesure plus de 4,5 mètres de long.

      enorma-djur-15

      DARCUNCLE

      # 2. Weta géant.

      Deinacrida est l’un des plus gros insectes dans le monde, et cet insecte en particulier a été trouvé sur Little Barrier Island en Nouvelle-Zélande.

      enorma-djur-2

      BUZGER

      # 3. Achatina fulica.

      Achatina fulica ou escargot géant africain, est la plus grande espèce d’escargot et peut atteindre plus de 20 centimètres de long.

      enorma-djur-3

      VIVAS

      # 4. Cheval Moose.

      Ce cheval, qui porte bien son nom Moose, est un Percheron. Les Percherons sont très intelligents et travailleurs.

      enorma-djur-1

      UPPYDAYAGAIN

      # 5. George le géant.

      Ce Grand Danois nommé George le géant est décédé en 2013, il était consacré le chien le plus grand du monde, il mesurait 1,09 mètres au garrot. Il pesait 111 kg et dormait dans son propre lit queen-size.

      enorma-djur-4

      ODDEE

      # 6. La roussette de Malasie.

      On l’appelle aussi renard volant, c’est la plus grande chauve-souris du monde. Vous pouvez la trouver sur l’île de Nouvelle-Guinée et ils pèsent en moyenne 1,5 kg et son envergure peut atteindre 1,5 à 1,8 mètres.

      enorma-djur-5

      PHOTOMONDE

      # 7. Roi des Harengs.

      Ce poisson géant s’appelle Roi des Harengs et ce poisson en particulier de 5,5 mètres a été trouvé en Californie, USA. Il a fallu 16 personnes pour le sortir de l’eau.

      enorma-djur-6

      EWN

      # 8. Vache Blossom.

      La vache Blossom mesure 1,9 mètres de la pointe su sabots jusqu’au garrot – elle est la vache la plus grande au monde. Elle est malheureusement décédée l’année dernière, âgé de 13 ans.

      enorma-djur-7

      GUINNESS WORLD RECORDS

      # 9. Crabe de cocotier.

      Le crabe de cocotier est la plus grand arthropode terrestre, il peut grimper dans les arbres. Il peut atteindre jusqu’à 40 centimètres de long et peser jusqu’à 5 kg.

      enorma-djur-18

      YOUTUBE

      # 10. Ligre Hercules.

      Non, ce n’est pas un lion ni un tigre. Hercules est un hybride né de l’union d’un lion mâle et d’une tigresse et vit dans un zoo à Miami. Il détient le record du félin le plus grand au monde, il mesure 3,3 mètres de long et pèse 418,2 kg.

      enorma-djur-8

      GUINNESS WORLD RECORDS

      # 11. Salamandre géante de Chine.

      La salamandre géante de Chine est le plus grand amphibien vivant au monde, et peut atteindre jusqu’à 1,8 mètres de long. En moyenne, ils atteignent un poids d’environ 25-30 kilogrammes.

      enorma-djur-9

      PRETTY AWFUL THINGS

      # 12. Cochon « The Big Pig. »

      Ce cochon, nommé « The Big Pig, » pèse environ 900 kilogrammes. Il mesurait 2,5 mètres de long.

      Mais le plus gros cochon du monde est « Big Bill », un cochon qui a vécu jusqu’en 1933. Il pesait 1157 kg!

      enorma-djur-10

      DAILYMOTION

      # 13. La méduse de Nomura.

      Cette espèce de méduses vit dans les eaux marines de Chine et Japon. Ils mesurent en moyenne 2 mètres de long et pèsent près de 200 kg.

      enorma-djur-11

      CAPTFIREPANDA

      # 14. Le lapin Darius.

      Ce lapin détient le record du lapin le plus grand au monde. Il mesure 1,3 mètres de haut et pèse 22,2 kg. Sa famille dépense plus de 3.000 euros par an pour sa nourriture.

      enorma-djur-12

      PO-CO

      # 15. Morpho Hercules.

      Morpho Hercules est considéré comme l’espèce de papillon la plus grande au monde. Les femelles, qui sont plus grandes que le mâle, ont une envergure de plus de 20 centimètres.

      enorma-djur-13

      PROJECT NOAH

      # 16. Grenouille Goliath.

      La grenouille Goliath est considérée comme la plus grande grenouille de la planète, elle peut mesurer entre 17 et 33 cm de long et pèse 0,6 à 3,25 kg.

      enorma-djur-14

      PLANETSAVE

      # 17. Crocodile marin.

      Le crocodile marin est la plus grande espèce de crocodile actuel et le plus lourd reptile vivant.

      Cette image a été prise aux Philippines, le crocodile mesure 6,4 mètres du nez jusqu’à la queue. Il a fallu trois semaines et 100 hommes pour chasser l’animal.

      enorma-djur-16

      RECREOVIRAL

      # 18. Le chat Stewie.

      Il était le chat le plus long au monde. Malheureusement, il est décédé d’un cancer en 2013.

      enorma-djur-19

      COONOSAIT

      # 19. Taureau « Field Marshall ».

      Le plus grand taureau au monde, Field Marshall, pèse 1,6 tonnes et vit sur une ferme au Royaume-Uni.

      enorma-djur-23

      VIVANEWS

      # 20. Géant des Flandres.

      Les lapins géants des Flandres sont très facile à élever, et beaucoup disent que, comme les chiens, ils deviennent attachés aux gens. Le lapin dans cette photo pèse 10 kg.

      enorma-djur-22

      WAROSU

      http://incroyable.co/