Le Saviez-Vous ► L’énigmatique file d’attente


Les files d’attente, autrefois, était en cas de pénurie. Aujourd’hui, il y a les files qu’on ne peut pas éviter comme à la caisse à l’épicerie, ou encore les bouchons de circulation, tout le monde en fait l’expérience plus souvent qu’on le voudrait. Alors pourquoi que des gens sont prêts a attendre des longues heures à une température qui n’est pas toujours agréable pour l’ouverture d’un magasin, d’un nouveau IPhone ou autres … ?
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L’énigmatique file d’attente

 

Ils étaient plus de 4000 en file à... (photo Yan Doublet, Le Soleil)

Ils étaient plus de 4000 en file à attendre l’ouverture du nouvel IKEA de Québec, il y a deux semaines.

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

 

SILVIA GALIPEAU
La Presse

Le mystère

Pourquoi diable aller passer des heures, voire une nuit entière, entassés, souvent sous la pluie, parfois dans le froid, pour l’ouverture d’un magasin, le lancement d’un téléphone, d’une paire de chaussures, d’un nouveau parfum de crème glacée, quand on pourrait s’y rendre tranquillement, en paix, le lendemain? Pourquoi s’imposer une telle torture? C’est la question que tous les sceptiques se posent. La question est d’autant plus criante qu’on sait tous qu’on peut en prime commander en ligne, du doux confort de son foyer, et ce, souvent pour le même prix, sueurs froides et temps désespérément perdu en moins.

L’histoire

En fait, le phénomène des files d’attente ne date pas d’hier. Et pour comprendre la frénésie qui a pris d’assaut Québec cette semaine, il faut remonter dans le temps, jusqu’aux débuts de la révolution industrielle, plus précisément. Par définition, il y a file quand il y a rareté, voire pénurie. Pénurie de vivres dans une communauté, par exemple. Les premières files du genre seraient apparues en France, dans la foulée de la Révolution française. Les historiens font souvent allusion aux files qui se formaient à l’époque devant les boulangeries, le peuple affamé espérant mettre la main sur une précieuse baguette.

Liberté, égalité, fraternité: «attendre patiemment son tour, c’était traiter tout le monde comme des égaux», indique David Andrews, l’auteur d’un essai sur la psychologie des files d’attente (Why Does the Other Line Always Move Faster?), dans une entrevue au Toronto Star.

On a en outre observé le même phénomène de files induites par la rareté pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que dans les pays communistes, le peuple étant ici soumis à un rationnement.

 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Aujourd’hui

De nos jours, on observe des files d’attente dans une foule de situations: à l’épicerie, au bureau de poste, à l’arrêt de bus, à l’hôpital, dans les bouchons de circulation. Ce sont des files provoquées par une rareté de caisses, d’employés, d’autobus, d’espace. Elles causent bien des désagréments, stress, anxiété, et ne plaisent évidemment à personne. On pourrait plaider qu’il y avait effectivement pénurie d’ameublements suédois dans la Vieille Capitale. Mais il y a plus. Les files devant le nouvel IKEA, à l’expo de Yayoi Kusama ou à Osheaga, par exemple, ne sont pas exactement du même ordre. Ce sont ici des files que les gens s’imposent par choix, en quelque chose. Comment comprendre? Nous y arrivons enfin.

La file comme événement

On assiste ici à un phénomène distinct : le phénomène de la «queue chic». C’est à Richard Larson, professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui a consacré les 40 dernières années à scruter le dossier (au point où il se fait appeler Doctor Queue, ça ne s’invente pas), que l’on doit le terme.

Cette «queue» est ici «vécue comme une expérience collective, un événement que l’on gardera en mémoire et que l’on pourra raconter à ses proches», dit-il, dans Le Monde.

Une foule d’études sociologiques, psychologiques et économiques abondent dans le même sens. Bien sûr, certains sont ici à l’affût d’aubaines. Mais il y a plus. Si les soldes du lendemain de Noël, dans certaines familles, sont une aventure qui relève parfois du rituel, le fait de se joindre à de telles files d’attente incarne souvent un geste identitaire. Ou plutôt la confirmation d’une certaine identité, bref l’appartenance à une communauté. Ainsi, si l’on se considère comme foodie, on se devra d’être au lancement de tel restaurant, entouré de ses pairs. Idem pour les fashionistas, à l’ouverture d’une nouvelle boutique. L’attente est alors perçue comme collective, elle y trouve son sens et fait du coup partie intégrante de l’aventure. Peut-être, qui sait, la surpasse-t-elle même un peu… Le psychologue de la consommation Kit Yarrow, dans Money, compare carrément le phénomène à un «mini Burning Man», un événement culturel qui a lieu chaque année dans le désert de Nevada et qui attire des dizaines de milliers de visiteurs.

PHOTO FANNY LACASSE, ARCHIVES LA PRESSE

La science des files d’attente

Croyez-le ou non, mais le temps que vous passez à faire des files intéresse les chercheurs depuis plus de 100 ans. Car qui dit attente, dit aussi risque de pertes. La toute première théorie des files d’attente a été élaborée au début du XXe siècle, au Danemark, par un ingénieur de la compagnie de téléphone de Copenhague, A.K. Erlang. À l’époque, l’ingénieur cherchait à optimiser le nombre de lignes téléphoniques et d’opérateurs (indispensables pour relier les interlocuteurs entre eux) pour assurer un bon fonctionnement du réseau dans la capitale. Depuis, on s’intéresse davantage à la psychologie des files d’attente. Pourquoi? Parce qu’attendre est une expérience éminemment subjective. Comme le résume régulièrement le pape des «files» Richard Larson:

«La psychologie est ici plus importante que la statistique», ne serait-ce que parce que, selon lui, on a aussi tendance à surestimer d’environ 36 % le temps passé en file.

Survivre aux files

Le saviez-vous? Depuis des décennies, les entreprises élaborent des stratégies pour nous faire oublier le temps perdu. Ce n’est pas un hasard s’il y a des miroirs près des ascenseurs (une astuce qui remonte au début des années 50), des bonbons près des caisses dans les supermarchés, des télés dans les salles d’attente, ou de l’animation dans le stationnement d’IKEA. On surestime aussi parfois volontairement votre temps d’attente, histoire de vous offrir une agréable surprise, une fois votre tour venu. Cela dit, vous, individuellement, que pouvez-vous faire pour survivre aux files? À l’épicerie, par exemple, si vous avez toujours l’impression que la ligne d’à côté va plus vite (vous n’avez pas tort, c’est mathématique, vous avez effectivement statistiquement peu de chance de tomber dans la file la plus rapide), vous pourriez opter pour les rangées de gauche (la majorité des droitiers ayant tendance à préconiser la droite), puis pour les caissiers moins jasants, suggère le New York Times. Peut-être pourriez-vous aussi essayer de vous faire des amis, et qui sait, vivre votre mini Burning Man à vous. Mais au bout du compte, vous devrez tout bonnement prendre votre mal en patience.

Les files d’attente en chiffres

> Une à deux années: D’après les estimations, on passerait de un à deux ans de notre vie à attendre en file (une estimation qui inclut le temps passé dans les bouchons).

> 37 milliards: Nombre d’heures que les Américains passent chaque année à faire la file

> 36 %: Surestimation du temps passé à faire des files

> Une heure par semaine: Temps moyen passé chaque semaine par 80 % des Français dans une file d’attente.

Sources: The New York Times, Le Monde

https://www.lapresse.ca/

Une mère se lève à 4h du matin pour créer des meubles miniatures pour des maisons de poupées.


Cette artiste japonaise à un réel talent dans des oeuvres miniatures des objets, que ce soit des meubles, pâtisseries, etc… Elle s’inspire au temps de la Révolution française
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Une mère se lève à 4h du matin pour créer des meubles miniatures pour des maisons de poupées

 

Ces meubles miniatures complexes sont l’oeuvre de l’artiste japonaise Kiyomi, une mère de deux enfants qui se lève à 4h du matin pour s’adonner à son passe-temps favori.

Kiyomi s’inspire de l’ère industrielle pour créer ses modèles avec une précision remarquable. Qu’il s’agisse de petits chapeaux, petites chaussures, machines à coudre miniatures et même une pâtisserie, ses créations vous transporteront à l’époque de la Révolution française.

Plus d’info : Instagram (h/t)

Une mère se lève à 4h du matin pour créer des meubles miniatures pour des maisons de poupées, et les détails vous émerveilleront – ipnoze

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Le Saviez-Vous ► La mort par guillotine était-elle douloureuse ? / Petite histoire de la guillotine


Je croyais que le dernier usage de la guillotine en France était plus ancien que juste 40 ans, elle a quand même était le choix d’exécution pendant près de 200 ans. D’ou l’intérêt a mettre la suite l’histoire de la guillotine qui n’est une invention du docteur Guillotin mais a contribué au choix de cette forme d’exécution, qui pour la population le spectacle morbide était trop rapide. Bref, est-ce douloureux ? Il semble que même la tête coupée ait une activité de quelques secondes, il est quand même difficile de savoir si la douleur était présente
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La mort par guillotine était-elle douloureuse ? /

Petite histoire de la guillotine

 

La guillotine dans le film « Chouans ! » (1988)

Il y a un peu plus de 40 ans aujourd’hui, la France guillotinait pour la dernière fois un prisonnier, Hamida Djandoubi, « meurtrier tortionnaire à tendance proxénète », c’était le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille. Alors que nous célébrons cet anniversaire, la question de la douleur d’une mort par guillotine ressurgit : finalement, était-ce un supplice pour le prisonnier ?

En 1905, une expérience intrigua. Un médecin rapporta ses observations de la décapitation d’un dénommé « Languille » dans les Archives d’Anthropologie Criminelle. Le docteur Beaurieux aurait appelé la victime décapitée, dont les paupières venaient de se fermer, et l’individu aurait réagi en ouvrant ses yeux, fixant le docteur avec force, avant de refermer ses yeux lentement, comme « au bord de l’inconscience ». Le condamné aurait même cligné des yeux, post-mortem, à la demande du médecin.

Ajouté à cette troublante expérience, on relate de nombreuses anecdotes tirées de la Révolution, affirmant la conscience de têtes coupées ou même un « défilement d’expressions du visage reflétant la douleur, puis la tristesse et enfin la peur ».

Crédits : Wikimedia / Hulton Archive

Depuis le début de cette pratique, peu d’études scientifiques sur sa pénibilité ont vu le jour, difficile d’obtenir des réponses d’une tête coupée ! Cependant, vers la fin des années 90, plusieurs analyses de décapitations sur les animaux ont débuté et ont pu alors suggérer que l’activité cérébrale s’arrête dans les secondes qui suivent la séparation de la tête et du corps.

Pour compléter cette avancée, le neurobiologiste britannique Harold Hillman nous éclaire avec son étude publiée en 1993 dans la revue Perception. Il s’agit là d’un « petit traité de la mise à mort vue à travers le prisme de la physiologie » qui confronte plusieurs modes opératoires aux résultats d’autopsies sur les individus exécutés, ou en référence à d’autres expériences similaires. Si on y apprend, sans trop d’étonnement, que la lapidation est la mort la plus douloureuse et la plus lente, il confirme aussi que la décapitation, même par guillotine, ne tue pas immédiatement la personne.

Pour le justifier, il relate des expériences menées sur des moutons, qui ont révélé que « l’activité du cerveau s’interrompait 14 secondes après que les artères carotides avaient été tranchées ».

 Mais aussi, il a été constaté que le cerveau humain pouvait fonctionner pendant encore 7 secondes lors d’une interruption instantanée et complète de l’apport en oxygène. Mais le mystère reste entier concernant ce qu’il se produit pendant ces 7 secondes…

Avec SciencePost

http://lesavaistu.fr/l

Petite histoire de la guillotine

À l’instar du docteur Guillotin, qui, à son insu, a donné son nom à la machine, la France révolutionnaire ne se doutait pas qu’une simple réforme du code pénal allait engendrer l’un des plus redoutables instruments de mort. Une histoire, comme tant d’autres, née à Paris…

Contrairement à une croyance répandue, le docteur Guillotin n’est pas l’inventeur de la guillotine. Député de Paris en 1789, ce médecin de formation participa activement aux débats de l’Assemblée Constituante sur la réforme du code pénal, et demanda notamment que soient révisées les exécutions capitales.

Avant la Révolution, plusieurs modes d’exécution existaient selon la nature du crime, et le statut du condamné . Le noble était décapité au sabre, le bandit roué vif en place publique, le régicide écartelé… Des différences de traitement que souhaitait abolir le docteur Guillotin, pour que, même en matière d’exécution, chaque citoyen soit égal devant la loi. Une manière également d’éviter des tortures inutiles aux condamnés. En effet, il était fréquent que la décapitation échoue à la première tentative, ou qu’il soit nécessaire d’interrompre l’écartèlement pour sectionner quelques nerfs réfractaires…

À la suite de nombreux débats, l’Assemblée décréta en 1791 (via l’article 3 du Code Pénal) que « tout condamné aura la tête tranchée ».

Joseph-Ignace Guillotin

Joseph-Ignace Guillotin

Un décret dont s’alarma le bourreau de Paris, Charles-Henri Sanson, qui fit part à l’Assemblée des problèmes liés à cette condamnation unique. Décapiter à la chaîne était pour lui source de fatigue, et donc d’erreurs, sans parler du matériel qui se dégraderait plus facilement s’il devait trancher plusieurs têtes dans la même journée… Le député Guillotin avait bien quant à lui prôné lors des débats une exécution par un « simple mécanisme ». Une question à laquelle l’Assemblée n’avait d’abord pas donné suite, et dont le code pénal n’apportait pas de réponse. 

Il fut donc demandé à Joseph-Ignace Guillotin et au secrétaire perpétuel de l’Académie Royale de chirurgie Antoine Louis, accompagnés dans leurs recherches par le bourreau de Paris, de mettre en place ce « mécanisme ». À la croisée des pensées politiques et philosophiques du docteur Guillotin, des réflexions anatomiques du docteur Louis, et des questions pratiques du bourreau Sanson naîtra la guillotine. 

guillotine histoire france

Antoine Louis et Joseph Guillotin dessinèrent alors les premiers plans d’une machine placée sur un échafaud. Des plans qui, selon la légende, auraient été montrés en mars 1792 à Louis XVI lors d’une réunion au Palais des Tuileries, soucieux de connaitre le sort réservé à son peuple. Grand passionné de mécanique, c’est lui qui aurait préconisé une lame oblique plutôt qu’en forme de croissant, comme le prévoyaient les dessins initiaux. Ironie de l’histoire (bien que cette légende soit contestée), puisque le Roi subira moins d’un an plus tard les effets de son propre perfectionnement.

C’est l’artisan Tobias Schmidt, facteur de clavecin dont l’atelier se trouvait dans la Cour du Commerce Saint-André, qui fut choisi pour réaliser le prototype de la machine. En avril 1792, la première expérimentation de la guillotine eut lieu sur des moutons vivants. Essais concluants. Le 17 avril, la machine fut transportée dans la prison de Bicêtre pour décapiter des cadavres de prisonniers. Une simplicité d’utilisation et une efficacité qui stupéfia le cortège de médecins, notables et représentants de l’Assemblée invités à cette démonstration.

Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l’exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie. La guillotine allait faire son oeuvre pendant près de deux siècles…

Eugène Weidmann sur la guillotine, dernière exécution publique en France, 1939. POPPERFOTO/GETTY IMAGES

Eugène Weidmann sur la guillotine devant la prison de Versailles, dernière exécution publique en France, 1939.
POPPERFOTO/GETTY IMAGES

La « machine destinée à couper la tête des criminels » n’eut pas tout de suite le nom de guillotine. Elle fut tout d’abord nommée la « Louisette », en l’honneur du docteur Louis, le « Moulin à silence », la « cravate à Capet » (après la chute de la monarchie, Louis XVI porta le nom de Louis Capet), le « Raccourcissement patriotique », le « Rasoir national, et, enfin, la « guillotine ».

C’est ce dernier terme qui restera dans l’histoire. Au grand désespoir du docteur Guillotin…

http://www.unjourdeplusaparis.com

Le Saviez-Vous ► Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.


On connaît certains tortionnaires, tueurs, psychopathes, et j’en passe parmi ces 48 personnes et ce bien avant l’ère d’Internet. Qui on pense en premier parmi les pires tortionnaires de l’histoire, Hitler ? Peut-être Genghis Khan ? Vlad III l’Empaleur ? Il y en a d’autres surtout des hommes mais aussi quelques femmes. Ils sont guidés par la soif du pouvoir, la folie, la religion mal interprétée, la perfection, une idéologie … Ils ont utilisé le génocide, la torture, la vengeance et le meurtre gratuit,
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Les 48 personnes les plus maléfiques ayant foulé cette Terre.

 

Elizabeth Báthory

Vous avez vu le film « Hostel » ? Oubliez-le. Avez-vous entendu parler du conte « Dracula » ? Vlad III l’Empaleur était le personnage principal, mais Elizabeth Báthory a également inspiré cette histoire. Elle était friande de sang, en particulier de celui des jeunes filles. Plus de 650 corps de jeunes filles torturées et assassinées par ses mains ont été découverts enterrés sous sa demeure, le Čachtice Castle. Certaines légendes disent qu’elle était même cannibale, bien que cela n’a jamais été prouvé.

Talaat Pasha

Les jeunes Américains d’origines arméniennes aiment porter un t-shirt portant la mention « Tuck Furkey ». C’est un hommage au génocide commis par les anciens dirigeants du pays, lorsque c’était encore l’Empire ottoman. Le sultan de l’Empire ottoman du début du XXe siècle, Talaat Pasha a supervisé la torture, le viol, et le génocide de presque 1,5 million d’arméniens.

Josef Mengele

Certaines personnes ne sont pas nées pour diriger. Elles restent derrière les leaders. Mengele n’a peut-être pas guidé le comportement ou la rhétorique d’Adolf Hitler, mais il l’a presque surpassé. Mengele est l’homme maléfique derrière Auschwitz, qu’il a dirigé durant la Seconde Guerre mondiale. Des centaines de milliers de personnes y ont trouvé la mort dans les chambres gaz, 400 000 d’entre eux étaient juifs, mais cela ne s’arrête pas là. Mengele a supervisé d’horribles expérimentations scientifiques sur les prisonniers du camp.

Reinhard Heydrich

Un autre homme de main, même Hitler décrivait Heydrich comme « l’homme au cœur d’acier ».Les historiens s’accordent généralement sur le fait qu’il s’agissait de la personnalité la plus sombre au sein de l’élite nazie. Lorsque l’Allemagne nazie a eu besoin de trouver un endroit où mettre sa population juive, il a organisé le déplacement de 60 000 d’entre eux vers les ghettos de Pologne, puis vers les camps de la mort. Il est décédé d’une septicémie à l’hôpital de Prague. Avec un peu de chance, c’était horrible.

Oussama ben Laden

Né dans une famille aisée et ayant fait ses études aux États-Unis, Ben Laden a créé le groupe islamiste Al-Qaïda. Bien que les théoriciens du complot en débattent, l’histoire retient que Ben Laden est l’homme qui se cache derrière les attaques terroristes du 11 septembre, durant lesquelles deux avions se sont écrasés sur le World Trade Center à New York et un autre sur le Pentagone. Il a été abattu par les troupes d’élite américaines durant la présidence d’Obama.

Saddam Hussein

Premièrement, cet homme a tué plus de 2 millions de membres de son propre peuple lors de nombreux actes de génocide religieux. Il a élevé deux fils malfaisants, dont un qui a organisé l’un des plus importants vols de banque de l’histoire. Les deux fils de Saddam Hussein sont morts avant lui, et il a été pendu pour ses crimes contre l’humanité.

Heinrich Himmler

Quand Heinrich Himmler était étendu sur son lit d’hôpital à Prague, c’est Himmler, son ami, qui veillait sur lui. Himmler a presque failli détrôner Heydrch en matière de mal. Entre six et sept personnes sont mortes de ses mains. Pour renforcer la folie de sa soif de sang, Himmler appréciait les soirées calmes dans sa maison décorée de meubles réalisés avec les os et la peau de ses victimes.

« Allo, Ed Gein ? C’est Heinrich ! Tu peux me réexpliquer comment étirer la peau ? »

Adolf Eichmann

Le plus grand regret d’Eichmann concernant la Seconde Guerre mondiale était le massacre des juifs. Il déplorait le fait que les nazis n’arrivaient pas à en tuer davantage. C’est le type qui a dit :

« Si on m’avait dit que mon propre père était un traitre et que je devais le tuer, je l’aurai fait ».

Nous pouvons lui attribuer la mort de six millions de juifs. En 1960 il est passé en procès à Jérusalem et a été pendu pour ses crimes en 1962.

Maximilien Robespierre

Robespierre a été un rouage essentiel dans la machine de la Révolution française, il pensait qu’il était plus simple de tuer les gens que de leur pardonner. Sur une période de 10 mois, Robespierre a exécuté sans jugement, y compris certains de ses amis proches.

Kim Il Sung

Vous vous souvenez du conflit coréen, que l’on appelle parfois guerre de Corée, même si elle n’a jamais été officiellement reconnue comme telle ? Ce conflit a impliqué presque autant de nations que les guerres mondiales. Soutenu par les Soviétiques et la Chine, Sung était à la tête de l’invasion de la Corée du Sud. Cet évènement a entraîné la mort de 3 millions de personnes.

L’ayatollah Rouhollah Khomeini

Avant le renversement du gouvernement du Shah d’Iran, Khomeini s’exprimait contre le Shat et les États-Unis. Ses protestations l’ont mené en prison, puis en exil, mais il est revenu triomphant en Iran. Il a pris le pouvoir du pays, avant d’imposer des lois religieuses qui affectent toujours le pays. Sous le régime de Khomeini, les Iraniens risquaient la torture et l’emprisonnement s’ils s’opposaient à lui.

L’empereur Hirohito

Bien avant que nous soyons alliés avec le Japon, bien avant l’explosion des deux plus grosses bombes jamais larguées sur la planète, le Japon était un empire. Hirohito était l’empereur derrière d’énormes crimes contre l’humanité, le génocide des Chinois, des Indonésiens, des Coréens, des Indochinois, et des Philippins. Sous son commandement, les soldats ont violé plus de 200 000 femmes. Plutôt que de les capturer, ils tuaient les prisonniers de guerre et forçaient les pères à violer leurs femmes et leurs filles.

Néron

 

Rome a connu de nombreux dirigeants, nombre d’entre eux étaient doués pour faire de leur mieux pour diriger durant des périodes moins civilisées. Néro n’était pas un de ceux-là. Avant que Rome ne se convertisse au christianisme, Néro passait ses journées à torturer les chrétiens de différentes manières : empoisonnement, coups de couteau, feu, et parfois, crucifixion. Il a même imputé le grand incendie de Rome à ces chrétiens.

Caligula

Il était aussi fou que peuvent l’être les gouvernants, Hollywood a même immortalisé et dramatisé les actes de tortures déments perpétrés par Caligula. L’homme se prenait pour un dieu, intouchable. Ses actes de meurtre allaient si loin, il a massacré quelques-uns de ses alliés les plus proches, sciant ainsi la branche sur laquelle il était assis.

Attila le Hun

Le célèbre souverain du Ve siècle, Attila semait la peur au sein de l’Empire romain, de l’Orient comme de l’Occident. Lorsque Sainte Ursule, qui s’appelait alors Ursule, a refusé d’épouser Attila, il ne s’est pas laissé démonter. Pour Attila, cela signifiait tuer Ursule et 10 000 de ses compagnons.

Genghis Khan

Les historiens pensent qu’entre 10 et 30 pour cent de la population mondiale a disparu sous le règne de Genghis Khan. Il a massacré des dizaines de millions de personnes (entre 20 et 60 millions). Dans un récit d’un massacre, il a tué 700 000 personnes.

Léopold II de Belgique

De l’extérieur, le monde pensait que le roi Léopold développait le Congo, éduquait et nourrissait le peuple. Mais à l’intérieur des frontières, les hommes de Léopold torturaient et massacraient environ la moitié de la population de l’État indépendant du Congo.

Tomas de Torquemada

Torquemada, un frère dominicain, était le premier Grand Inquisiteur de l’Inquisition espagnole du XVXe siècle. Torquemada a eu un rôle clef dans le passage du décret de l’Alhambra, qui a conduit à l’expulsion de 40 000 juifs d’Espagne en 1492. Ceux qui sont restés se sont convertis au catholicisme, avec de nombreux musulmans ou ils ont été torturés et tués.

Mao Tsé-Tung

Mao, l’ancien dictateur chinois, est responsable de la mort d’environ 70 millions de personnes. Lorsqu’il était au pouvoir, la Chine a subi la pire famine et le pire génocide de l’histoire.

Ivan le Terrible

Vous n’obtenez pas un surnom comme « terrible » en envoyant des fleurs. Ivan a été intronisé grand-prince de Vladimir et de Moscou en 1533. Le lendemain il a développé un sentiment accru de paranoïa. Pour calmer ses peurs, il s’en est pris au peuple de Russie. Il a forcé des milliers de personnes à quitter leurs maisons afin de les torturer ailleurs. Ses moyens de torture intégraient toutes les douleurs imaginables, y compris le fait de faire frire les torturés vivants.

Idi Amin Dada

L’un des dictateurs les plus brutaux de tous les temps, Amin Dada est responsable de la mort de 300 à 500 000 de ses concitoyens ougandais. Les meurtres étaient brutaux, et effectués à l’aide masses. Ils étaient souvent diffusés à la télévision pour que tout le monde puisse les regarder, dans l’optique de diriger par la crainte.

Pol Pot

Les mains de Pol Pot portent les taches de sang de 3 millions de Cambodgiens, environ un tiers de la population du pays en 1979. Les cibles étaient toute personne pouvant correspondre à la définition de l’ennemi, ce qui comprenait, sans se limiter à, toute personne liée à l’ancien gouvernement, les Cambodgiens éduqués ou même ceux qui portaient des lunettes ou appartenaient à d’autres ethnies, et tous ceux qui ne pouvaient pas contribuer à l’idéologie du dictateur. Comme les balles étaient une ressource rare, Pol Pot a formé ses hommes à tuer autant que possible avec leurs mains ou à avec des bâtons. Les autres sont morts de la famine, de maladies ou d’épuisement.

Adolf Hitler

Vous vous inquiétez sans doute de ne pas voir apparaître ce nom dans cette liste. Hitler était le chef du parti nazi, qui a pris le pouvoir une fois élu par les Allemands. Il est responsable de la mort directe de 11 millions de personnes, mais la Seconde Guerre mondiale en a tué plus de 50 millions.

Joseph Staline

L’homme, que de nombreuses personnes considèrent comme responsable d’avoir terni l’idéal socialiste, a dirigé l’Union soviétique des années 20 jusqu’en 1953. Son commandement est responsable de la mort de 40 millions de personnes. Staline est celui qui a dit un jour :

 « … une mort est une tragédie, un million de morts est une simple statistique ».

Vlad III l’Empaleur

Vous vous souvenez de ce type évoqué il y a quelques lignes, non ? Vlad est celui que nous connaissons sous le surnom affectueux de Dracula. Il n’avait pas de crocs, mais avait la réputation de faire bien pire que les célèbres morsures. Vlad aimait empaler ses victimes sur des piquets, à travers le moindre orifice. Ils mourraient sur le poteau, se vidant de leur sang dans une douleur atroce. La légende dit qu’il rôtissait des enfants devant leurs parents, avant de leur faire manger leur progéniture.

Delphine LaLaurie

Marie Delphine Lalaurie a vécu au début du XIXe siècle et est plus connue sous le nom de Madame Blanque. Elle appartenait au milieu mondain créole de La Nouvelle-Orléans et était une tueuse série, tristement célèbre pour avoir torturé et tué plusieurs de ses esclaves domestiques. Lorsque sa demeure est partie en flammes le 10 avril 1834, les pompiers sont entrés dans la maison pour y trouver sept de ses esclaves brutalement mutilés et au seuil de la mort. Après un tollé public, Madame Blanque s’est retirée en exil volontaire en France. Sa maison existe encore et, selon la rumeur, est hantée.

Ilse Koch

Surnommée « la chienne de Buchenwald » ou « la sorcière de Buchenwald », et d’autres sobriquets hauts en couleur, Ilse Kocj était la femme de Karl-Otto Koch, le commandant des camps de concentration de Buchenwald et de Majdanek durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a participé aux expérimentations effectuées sur les victimes des camps, et on lui attribue le fait d’avoir dépecé des victimes tatouées afin de conserver des souvenirs.

Shirō Ishii

Shirō Ishii était microbiologiste, officier médical de l’armée japonaise et directeur de l’Unité 731, une unité de guerre biologique de l’Armée impériale japonaise. Il a œuvré durant la Seconde Guerre sino-japonaise, un conflit opposant le Japon et la Chine, et a mené des expérimentations sur plus de 10 000 sujets humains. La majorité de ces tests ce sont avérés être fatals.

Oliver Cromwell

Oliver Cromwell était un militaire et homme politique anglais très religieux, il s’était autoproclamé « Moïse puritain » et pensait que c’était Dieu qui guidait ses conquêtes militaires. Durant sa carrière, il a été responsable de la dissolution du parlement par la force et a mené une invasion de l’Irlande. Pendant cette campagne, il a massacré des milliers d’Irlandais, affirmant qu’il s’agissait du « Jugement de Dieu », car ils étaient catholiques, il a interdit le catholicisme et a emprisonné les prêtres. Il a déporté plus de 50 000 Irlandais en tant que prisonnier de guerre et serviteurs, il est tenu responsable de la mort de près de la moitié de la population irlandaise de l’époque.

Le Marquis de Sade

Vous connaissez le mot « sadisme » ? Oui, il vient de cet homme. Le Marquis de Sade était connu pour son sadisme sexuel intense. Au cours de sa vie, il a écrit un ensemble d’œuvres philophiques et érotiques mettant l’accent sur la violence, la criminalité et le blasphème. Il a également été interné à trois reprises en asiles pour des atrocités sexuelles sur des femmes, dont le viol et la torture brutale.

Richard Kuklinski

Richard Leonard Kuklinski était un tueur à gages américain du début des années 2000 reconnu coupable de cinq meurtres. Les médias l’ont surnommé « Ice Man », car il aimait congeler ses victimes pour dissimuler le moment du décès. Bien qu’il ait été seulement condamné pour cinq meurtres, il a travaillé pour la mafia et revendique avoir tué plus de 250 hommes dans sa vie.

Charles Cullen

Charles Cullen était appelé le « killer nurse » (« l’infirmier tueur »). Durant sa carrière d’infirmier, il a été confirmé qu’il avait tué 40 patients. Durant ses entretiens avec des psychiatres professionnels et des journalistes, il était évident qu’il avait assassiné bien plus de personnes. On estime qu’il a été responsable de plus de 400 victimes, ce qui en ferait l’un des tueurs en série les plus prolifiques de l’histoire américaine.

Albert Fish

Hamilton Howard « Albert » Fish a vécu au début du XXe siècle et était un tueur en série américaine. Il a eu plusieurs pseudonymes, dont « le loup-garou de Wysteria », « l’homme-gris », « le maniaque à la lune », « le vampire de Brooklyn », et le plus connu : le croque-mitaine. Il se vantait du fait qu’au cours de sa vie il avait violé et mangé plus de 100 enfants. Il a finalement avoué trois de ses meurtres et a été exécuté par chaise électrique.

Jack l’Éventreur

Jack l’Éventreur est probablement le plus connu des tueurs en série non identifiés de l’histoire. Pendant l’ère victorienne, Jack l’Éventreur parcourait les rues de l’est de Londres. Cinq meurtres sont considérés comme étant l’œuvre de Jack l’Éventreur. Il ciblait des prostitués, les tuant en leur coupant la gorge et l’abdomen.

Kermit Gosnell

Kermit Gosnell a vécu durant la deuxième moitié du XXe siècle. Il a été accusé du meurtre de trois enfants nés vivants durant des tentatives d’avortements. Ses collègues et lui ont été jugés pour plusieurs chefs d’accusation, dont avortements illégaux. Un nouveau chef d’inculpation pour meurtre a été ajouté, après qu’il ait été jugé responsable de la mort d’une de ses patientes après un avortement. Il a été condamné à une peine d’emprisonnement à vie sans libération conditionnelle.

Feliks Dzierżyński

Feliks Edmundovich Dzierżyński surnommé « Félix de fer » était connu pour avoir créé la police secrète russe et l’avoir administrée. Durant la Terreur rouge, les forces secrètes russes ont été responsables de milliers d’exécutions massives. Leurs victimes étaient abattues sans procès dans ses sous-sols et sur des places publiques. Dzierżyński a déclaré à propos de ses opérations et de ses décisions :

« Nous représentons la terreur organisée, cela doit être affirmé très clairement ».

Jon Burge

Jon Graham Burge est un ancien détective de la police de Chicago qui a été accusé de nombreux crimes en 2009. Il a utilisé la torture sur plus de 200 suspects afro-américains afin d’obtenir des informations. Les supplices incluaient des lacérations, des raclées, et des brûlures au second degré. Des années 80 au début des années 2000, il a été accusé de nombreux faits de brutalité policière. Il a fallu attendre 2001 pour qu’une enquête soit ouverte, et il a finalement été arrêté en 2008 et condamné en 2009.

Raspoutine

Grigori Raspoutine était un mystique et saint homme autoproclamé russe qui a réussi à s’insérer dans la famille royale des Romanov avant la Révolution bolchévique. Il a utilisé son influence pour contrôler la famille Romanov de l’intérieur, et selon certaines théories les a même menés à leur perte.

Charles Manson

Charles Manson est un gourou et meurtrier américain qui a été reconnu coupable de sept meurtres différents. Il a guidé la Manson Family, une communauté responsable du meurtre de l’actrice Sharon Tate, et d’une tentative d’assassinat du président Gerald Ford.

Miyuki Ishikawa

Miyuki Ishikawa était une sage-femme japonaise reconnue coupable du meurtre de presque 200 nourrissons dans les années 40. Ces morts étaient principalement dues à la négligence, et elle pensait leur faire une faveur, car ils étaient nés de familles défavorisées et elle considérait qu’ils n’auraient jamais une bonne vie. Elle reste l’un des tueurs les plus prolifiques de l’histoire japonaise.

Dariya Nikolayevna Saltykova

À l’instar d’Elizabeth Bathory, Dariya Nikolayevna Saltykova était une noble russe et une sadique qui a tué et torturé plus de 100 de ses serfs, principalement des femmes et des filles. Comme la peine de mort était proscrite en Russie en 1754, elle a été exposée à Moscou pour être ridiculisée sur la place publique avant d’être emprisonnée à vie.

Ted Bundy

Ted Bundy était un tueur en série américaine responsable de trente morts dans sept États différents. Certains chercheurs estiment que le nombre de victimes était plus important. Bundy était un assassin, violeur, nécrophile et voleur. Il a décapité douze de ses victimes. Il a simplement battu à mort certaines d’entre elles durant leur sommeil. Son biographe le décrit comme

« un sociopathe sadique qui tirait son plaisir de la douleur ressentie par un autre humain et du contrôle qu’il avait sur ses victimes, au moment de la mort, et même après »

Eugen Haagen

Eugen Haagen était un des nombreux médecins nazis qui tenait des dossiers de ses patients qui cherchaient à exterminer tous ceux qui ne correspondaient pas à l’idéal biologique nazi. Il a également effectué des centaines d’expérimentations sur ses victimes.

Joseph Goebbels

Joseph Goebbels était le ministre de la propagande du Reich durant la Deuxième Guerre mondiale, en plus d’être un ami proche d’Hitler. Il chantait les louanges d’Hitler, le considérant comme un dirigeant infaillible et prestigieux. Goebbels évoquait régulièrement l’Holocauste avec Hitler, et il soutenait sans réserve cette extermination systématique.

Le tueur du Zodiaque

Le tueur du Zodiaque opérait dans le nord de la Californie dans les années 60 et 70. Il était responsable de la mort de quatre hommes et trois femmes âgés de 16 à 29 ans. On pense également qu’il a fait quatre autres victimes, mais cela n’a jamais été confirmé. Le mode opératoire variait, allant des coups de couteau répétés aux coups de feu. Bien que de nombreuses personnes aient été soupçonnées, le tueur du Zodiaque n’a jamais été retrouvé.

L. Ron Hubbard

L. Ron Hubbard est le fondateur de l’église de scientologie. Durant son existence, au sein de l’institut de Scientologie situé à Hollywood, en Californie, des milliers de personnes ont été endoctrinées, ont subi un lavage de cerveau, et ont même été torturées sous le prétexte de la religion. L’église de scientologie a soutiré des millions de dollars à ses adeptes. À la fin de sa vie, Hubbard était apparemment convaincu qu’il devenait fou, et a même fait appel à une aide psychiatrique.

Kim Jong-un

Kim Jong-un est le dictateur actuel de la Corée du Nord. Sous son règne, le régime nord-coréen a commis d’innombrables atrocités, dont des tortures, des exécutions publiques, et la création de camps de concentration. Kim Jong-un est également responsable de l’assassinat de son frère, Kim Jong-nam.

Théoneste Bagosora

Théoneste Bagosora est un ancien officier militaire rwandais responsable du génocide rwandais. Il pensait que la seule solution aux problèmes du Rwanda était d’éliminer les Tutsis. Plus de 1 000 000 de personnes ont été massacrées sous ses ordres. Il a été condamné à la prison à vie par le TPIR, mais après appel, sa sentence a été réduite à 35 ans d’emprisonnement.

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Une sécheresse a mis fin à des civilisations méditerranéennes il y a 3200 ans


Nous sommes vraiment peu de chose devant la nature. On croit être maitre des éléments alors qu’en fait, c’est le contraire. L’Histoire de la Terre nous montre comment des civilisations ont disparu. Il n’est pas exclu que cela se reproduise, mais contrairement au passé, par nos activités, notre pollution, nous faisons qu’accélérer le processus
Nuage

 

Une sécheresse a mis fin à des civilisations méditerranéennes il y a 3200 ans

 

La disparition de civilisations florissantes dans l'est du bassin méditerranéen... (Photo: AP)

PHOTO: AP

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
Washington

La disparition de civilisations florissantes dans l’est du bassin méditerranéen il y a 3200 ans aurait résulté d’une longue sécheresse, selon des chercheurs français, qui soulignent le rôle clé du climat dans l’histoire des sociétés humaines.

L’effondrement politique et économique de certaines des civilisations les plus avancées, mycénienne, minoenne ou du vaste empire Hittite à la fin de l’âge de bronze avait jusqu’à maintenant surtout été attribué à des destructions humaines consécutives pour partie aux invasions dans le delta du Nil, les côtes turques ou en Syrie et en Palestine.

Les auteurs de ces travaux, publiés dans la revue américaine PLOS ONE, ont analysé les grains de pollen retrouvés dans des sédiments du lac salé de Larnaka sur l’île de Chypre.

Le changement des isotopes de carbone, la «signature chimique» des plantes locales et de la région montre que le lac a connu une période humide avant de s’assécher progressivement. Cette période correspond à une sécheresse de quatre siècles à l’origine de l’anéantissement de ces civilisations.

Combinant ces données avec des indices archéologiques comme des tablettes cunéiformes et des correspondances entre monarques, les chercheurs concluent que la crise de la fin de l’âge de bronze en Méditerranée orientale a simplement été «un épisode complexe ayant résulté d’une sécheresse provoquée par un changement climatique. Ce dernier a entraîné des famines, des invasions étrangères et des conflits politiques».

Selon ces chercheurs, dont David Laniewski de l’Université Paul-Sabatier à Toulouse, le principal auteur, l’effondrement de ces civilisations méditerranéennes met en lumière la vulnérabilité climatique des sociétés dépendantes de l’agriculture.

«C’est l’un des meilleurs exemples montrant comment une entité économique et commerciale internationale, composée de multiples Etats, peut s’effondrer en raison du changement climatique», estime Lee Drake, professeur d’Archéologie à l’Université du Nouveau-Mexique au sud-ouest des Etats-Unis. «Cela nous donne une idée de la manière dont cela se produit», ajoute l’archéologue qui n’a pas participé à cette étude.

La fin de la civilisation Maya est également attribuée à une longue sécheresse. Les historiens estiment aussi qu’un événement climatique pourrait avoir été l’un des déclencheurs de la Révolution française en 1789.

Mais dans le cas de la sécheresse dans l’est du bassin méditerranéen à la fin de l’âge de bronze, les causes ne sont pas totalement établies.

Les températures de surface de la Méditerranée se sont rapidement refroidies durant cette époque réduisant l’évaporation et les précipitations dans les terres, selon Lee Drake.

Cela a correspondu à un refroidissement général de deux degrés dans l’hémisphère nord, précise-t-il.

«La grande question est de savoir pourquoi un important changement de la température globale a pu provoquer une réaction aussi rapide en Méditerranée» relève ce chercheur.

«Je pense qu’il est très important de comprendre ce mécanisme car il n’est pas inconcevable qu’un tel phénomène se reproduise», dit-il à l’AFP.

«Le plus grand danger au Proche-Orient n’est pas nécessairement représenté par un Etat ou un dictateur mais plutôt par le changement climatique», juge-t-il.

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Le saviez-vous ►Origine et l’évolution du jeu de cartes


Si vous aimer jouer aux cartes, sachez que beaucoup de chemin a été fait depuis le temps pour être le jeu que nous connaissons aujourd’hui. Son origine remonte depuis la nuit des temps …quelque part en Orient ,..
Nuage

 

Origine et l’évolution du jeu de cartes

 

Il est aujourd’hui communément reconnu que les plus anciennes cartes à jouer connues sont d’origine chinoise et qu’elles apparurent durant la dynastie Tang (618-907) au moment où le format des livres passe du rouleau à la feuille 

Elles semblent avoir été développées à partir des anciens dés en provenance d’Inde et en liaison avec des pratiques divinatoires. La plus ancienne carte, datée environ de 1400, a été trouvée par Albert von Le Coq à Tourfan en 1905 dans la province chinoise du Xinjiang. Les cartes sont parmi les premiers exemples de xylographie apparus à la fin de dynastie des Tang (xe siècle). Joseph Needham estime au vu de différentes sources que les cartes à jouer (en papier) remontent au moins au IXe siècle. Au début de la période Song, soit au XIe siècle, une évolution donna naissance aux dominos 

Carte à jouer imprimée de la dynastie Ming, 1400

Les cartes chinoises correspondent à trois types de jeux : les cartes domino, les cartes monétaires, et les cartes d’échecs, qui reproduisent les pièces du xiangqi (échecs chinois)

Les cartes monétaires comprenaient un nombre variable de séries numériques, et étaient utilisés par différents jeux chinois :

ya-pai (32 cartes), pendant la dynastie Song
ma-diao
(40 cartes), pendant la dynastie Ming

Moyen-Orient

Il est probable que les précurseurs directs des cartes européennes aient atteint l’Europe par l’intermédiaire des Mamelouks d’Égypte à la fin du XIVe siècle, sous une forme très proche de celle connue aujourd’hui. Ces jeux contenaient 52 cartes divisées en quatre séries : les bâtons de polo, les pièces, les épées et les coupes ; chaque série contenait dix cartes de points et trois honneurs qui portaient les noms de malik (Roi), nā’ib malik (Vice-Roy), et thānī nā’ib (Second). Dans les exemples conservés aujourd’hui, ces cartes portent des motifs géométriques abstraits, sans représenter des individus.

Un jeu complet de cartes Mamelouk a été découvert par Leo Mayer au palais du Topkapi à Istanbul en 1938. Ce jeu n’était pas plus ancien que 1400, mais il a permis d’identifier des fragments de jeux datés du XIIe siècle ou du XIIIe siècle

Jeu de cartes Mamelouk

Europe

Les cartes à jouer sont apparues en Europe au XIVe siècle (leur présence est attestée en Catalogne en 1371, en Allemagne et à Florence dès 1377, en Espagne entre 1377 et 1381 et en France en 1381) ; elles y sont peut-être arrivées par l’intermédiaire des Arabes ou par les échanges marchands avec les Mongols le long de la Route de la soie, deux hypothèses retenues par Joseph Needham ou par Thomas Allsen; certains historiens suggèrent que les cartes à jouer aient pu stimuler en Europe le développement de la xylographie, et en conséquence les autres techniques d’imprimerie.

Carte médiévale

Leur succès était tel que l’Eglise s’en inquiéta et décida d’interdire leur usage (du 14e au 17e siècle) sous prétexte que les cartes à jouer sont « contraires à l’usage modéré des passions ». Elles continuent cependant à se répandre très rapidement à travers l’Europe aidé par les progrès de l’imprimerie.

Les cartes européennes fonctionnent généralement avec 4 séries (Cœurs, cloches, feuilles, et gland en Allemagne ; épée, bâtons, coupes, et pièces en Espagne et Italie). Le jeu finalement devenu le « standard » est le jeu français : cœur, carreau, trèfle et pique (le trèfle et le pique sont probablement tirés du gland et de la feuille allemande).

Le design créé à Rouen (similaire aux cartes bicycle) devient le standard en Angleterre, alors que le design Parisien (similaire au tarot) devient le standard en France.

 

Le jeu de tarot ou tarots apparaît dans les années 1440 en Italie du Nord Très tôt sa structure se fixe : quatre couleurs composées de dix cartes numérales de l’as au dix, quatre figures (valet ou fante, cavalier, reine et roi) ; à ces quatre séries est ajoutée une cinquième série de cartes (les triomphes qui seront plus tard désignés comme atouts) de vingt et une cartes numérotées et d’une carte habituellement non numérotée, le fou, fol, mat ou encore plus tard l’excuse.

Évolution

Les cartes, un véhicule idéologique

Carte appartenant à un jeu dessiné par Jacques-Louis David sous la Terreur, dans lequel les dames incarnent des vertus ou des libertés nouvelles. Ainsi, l’ancienne dame de cœur personnifie la fraternité et la liberté de culte.


La hiérarchie traditionnelle des cartes n’est pas toujours respectée. Ainsi, dans certains jeux comme la belote (et son dérivé la coinche), le Skat et le Jass, le Valet (en allemand Bube, garçon) est la carte maîtresse à l’atout. En France, ceci renvoie à une symbolique révolutionnaire (le valet plus fort que le roi).

Pendant la Révolution française, des jeux furent imprimés remplaçant les rois par des génies, les dames par des libertés, les valets par des égalités

L’idée d’employer les jeux de cartes comme symbole politique a connu un renouveau en 2003 durant la guerre en Irak quand les soldats américains reçurent des jeux représentant les hauts responsables irakiens les plus recherchés, la valeur de la carte (roi en premier) reflétant la place dans le régime

Évolution matérielle


En 1858, Baptiste-Paul Grimaud introduit en France les coins arrondis, pour éviter qu’ils ne s’effritent.

Avant 1800, le verso des cartes – à l’exception des jeux de Tarots – était blanc. Les gens les utilisaient parfois pour transmettre des messages, mais les Américains innovèrent de ce côté-là. Au début, ils imprimaient des publicités pour promouvoir toutes sortes de choses (idées, modes, idéologies, services, paysages célèbres, etc.) mais, peu à peu, des gravures abstraites les remplacèrent. Les publicités tendent de nouveau à apparaître.

Jeu de cartes français


Les cartes d’un jeu standard se distinguent par leur valeur — un (ou As) à dix — ou leur figure — Roi, Dame, Valet — et par leur enseigne ou couleur. Ces « couleurs », au nombre de 4, varient suivant les usages, notamment nationaux ou régionaux.

Un jeu de cartes sous la Terreur

Jeu de cartes sous la Terreur
dessiné par Jacques-Louis David

 

♥ Force / Génie de la guerre
Fraternité / Liberté des cultes
Sécurité / Égalité de devoirs

 

♦ Force / Génie du commerce
Industrie / Liberté des professions
Courage / Égalité de couleur

 

♣ Prospérité / Génie de la paix
Pudeur / Liberté du mariage
Justice / Égalité de droits

 

♠ Goût / Génie des arts
Lumière / Liberté de la presse
Puissance / Égalité de rang

 

 

MI-18E SIÈCLE À AUJOURD’HUI

 

Vers le milieu du 18e siècle, un dessinateur de cartes d’Agen eu l’idée de dessiner les figues de façon symétriques, pour éviter de devoir tourner les figures une foi les cartes en main. Ces cartes furent interdites par le gouvernement français dans un premier temps mais furent utilisées en Espagne et en Angleterre à partir de la 2e partie du 18e siècle.

Certains changements furent aussi appliqués en France pendant la révolution : L’as serait devenu la carte la plus forte du jeu pour symboliser peut-être, la puissance du peuple face au roi
Les rois furent aussi remplacés par des génies, les dames par des libertés et les valets par des égalités. Mais ces changements de nom furent annulés par Napoléon en 1805.

Pratiquement 100 ans plus tard, les jokers furent introduits aux jeux Américains (fin du 19e siècle) et ajoutés officiellement aux jeux français au début du 20e siècle. Ce sont maintenant les jeux que nous connaissons aujourd’hui.

LES FIGURES REPRÉSENTENT DES HÉROS DU MOYEN ÂGE :

 

Roi de cœur : Charlemagne ou Charles VII
Roi de carreau : Jules Caesar
Roi de pique : David
(biblique)
Roi de trèfle : Alexandre le grand

Dames de cœur : Judith (biblique)
Dames de carreau : Rachel (biblique)
Dames de pique : Pallas Athéna
Dames de trèfle : Argine
(marie d’Anjou, femme de Charles VII)

Valet de cœur : Lahire (compagnon d’armes de jeanne d’arc)
Valet de carreau : Hector (héro de la guerre de troie)
Valet de pique : Ogier (un des preux de Charlemagne)
Valet de trèfle : Lancelot du lac

QUELQUES CHANGEMENTS DE DESIGN À TRAVERS LE TEMPS :

 

(ces changements se sont faits petit a petit, surement due aux mauvaises copies)

Roi de trèfle :

 il a perdu la main tenant son globe surmonté d’une croix (à cause de l’adoption de la symétrie). Son globe flotte maintenant dans les airs. Les doigts tenant le globe ont étés absorbés dans sa décoration, et la croix qui est sensé le surmonter ressemble plus à une feuille bizarre qu’à une croix.

Valet de trèfle : 

La longue plume qu’on pouvait trouver sur les anciens dessins de Rouen s’est rétrécie et a maintenant aussi l’air d’une feuille.

Roi de cœur :

Sa hache s’est transformée en épée et il a perdu sa moustache.

Valet de cœur :

son épée s’est changée en feuille.

Roi de pique :

Il a lui aussi perdu sa main droite.

Valet de pique :

Il s’est laissé pousser la moustache, et sa lance ne ressemble plus à rien !

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