Des scientifiques parviennent à éradiquer une population entière de moustiques


Éradiquer les moustiques, le rêve probablement de plusieurs. Bien que cela soit fait en laboratoire, il est moins certain que cela soit la meilleure solution pour éviter des maladies comme le paludisme transmit par les moustiques. S’ils n’y a  plus de moustique comme vecteur, la nature trouvera sûrement un remplaçant
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Des scientifiques parviennent à éradiquer une population entière de moustiques

 

Un Anopheles gambiae, le moustique qui propage le paludisme | Dr Williams Collins/CDC via Public Health Image Library CC License by

Un Anopheles gambiae, le moustique qui propage le paludisme | Dr Williams Collins/CDC via Public Health Image Library CC License by

sur The Independent

Repéré par Barthélemy Dont

Cette expérience pourrait servir à lutter contre les épidémies de paludisme.

Des scientifiques sont parvenus à éradiquer complètement une population de moustiques dans leur laboratoire en Angleterre. Pour atteindre ce résultat, une technique appelée «forçage génétique» a été utilisée. Elle consiste à introduire un gène spécifique pour qu’il se transmette de génération en génération. Le gène induit dans le cas qui nous concerne bloquait la capacité reproductrice des femelles.

Cette éradication via une manipulation génétique pourrait, à terme, aider à stopper les épidémies de paludisme qui font des ravages en Afrique et en Asie. Cette maladie touchait, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) autour de 216 millions de personnes en 2016. Mortelle, elle a laissé derrière elle environ 445.000 victimes cette même année.

L’équipe scientifique du Imperial College London a réussi à éliminer une population de onze générations de moustiques de l’espèce Anopheles gambiae, qui est responsable de la propagation du paludisme en Afrique subsaharienne. En 2016, 90% des cas de paludisme observés se situaient en Afrique, en grande partie sur des nourrissons et des enfants en bas âge.

Pas d’expérimentation dans la nature avant dix ans

Cette découverte pourrait être une très bonne nouvelle pour lutter contre ces épidémies, alors que l’OMS alerte sur le fait qu’en 2017 les progrès de la lutte contre le paludisme ont ralenti.

Si la phrase «population éradiquée grâce aux modifications génétiques» ne vous rassure pas, Andrea Cristiani, qui a co-dirigé l’expérience, explique qu’il faudra minimum dix ans avant que cette technique soit utilisée dans la nature: «Il faudra faire de plus larges expériences en laboratoire et travailler avec les pays touchés pour étudier la faisabilité de ce processus.»

Pour Mariann Bassey, une activiste de l’organisation environnementale Friends of the Earth Africa, cela ne suffit pas:

«Nous devrions nous concentrer sur les solutions les moins risquées et les plus efficaces. Pas faire des expériences potentiellement dommageables pour l’écosystème.»

http://www.slate.fr

Un chat à deux visages


C’est un très beau chat, seulement il est issus d’une manipulation génétique pour ajouter  un nouveau gène dominant donnant des yeux bleus ou impairs à des chat. La maman est pure race British Shorthair, alors que le père un Red tabby fait partie des chats avec ce gène dominant ayant les yeux pairs
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Un chat à deux visages

 

Avec son visage mi bleu mi noir, Narnia est devenu une star ! Il faut dire qu’avec son apparence aussi belle qu’originale, ce chat a tout pour plaire…

Narnia est un British Shorthair de 11 mois qui fait partie d’un programme d’élevage qui consiste à introduire un nouveau gène dominant donnant des yeux bleus ou impairs chez les chats. Ce nouveau chat s’appelle le British Céleste.

« Narnia est issu d’un de ces mariages, sa maman est une pure British Shorthair bleue et son papa est la première génération de se programme, il est red tabby yeux impairs. Narnia est le seul de sa portée à naître comme ça, ses trois sœurs sont de couleur classique », témoigne Stéphanie Jimenez, sa propriétaire.

 

Non seulement Narnia a de magnifiques yeux bleus, mais il a surtout cette démarcation de couleur au milieu du visage :

« c’est ce qui le rend si unique, car un chat ne peut être noir et bleu en même temps, c’est tout simplement impossible », assure Stéphanie.

Des tests génétiques sont en cours pour en savoir plus sur cette particularité.

Découvrez les plus belles photos de Narnia issues de son compte Instagram :

Par Elisa GorinsCrédits photo :

Chatterie de la Grâce

https://wamiz.com/

L’armée américaine investit dans la manipulation génétique


En science, les découvertes peuvent avoir de bons côtés, mais du mauvais. Enrayer des espèces invasives, par le forçage génétique, me semble risqué, mais bon, celui d’enrayer par exemple les moustiques, la nature finira sûrement par trouver un autre vecteur pour que le virus se propage et changerait probablement l’écosystème, mais pire si l’armée l’utilise à des fins militaires.
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L’armée américaine investit dans la manipulation génétique

 

© Thinkstock.

Moyen d’éradiquer des moustiques tueurs? ou promesse de désastre? Le « forçage génétique », technologie capable d’éradiquer des espèces entières ?

 

Pour ses partisans, cette technique, qui consiste à modifier l’ADN d’êtres vivants, permettrait d’éliminer les espèces invasives décimant la vie sauvage dans les îles. Elle pourrait aussi venir à bout des moustiques porteurs du paludisme. Mais d’autres mettent en garde contre un risque de chaos écologique, et soupçonnent les arguments sanitaires de masquer des objectifs industriels et militaires.

A Montréal, les représentants de pays et experts se penchent sur la capacité désormais croissante de la science à manipuler les génomes. Un rapport doit être produit à destination des 195 Etats de la Convention. Parmi toutes ces techniques, le « forçage génétique » est encore peu connu, mais il a de puissants soutiens – notamment l’armée américaine via son Agence pour les projets de recherche de la Défense (DARPA) et la Fondation Bill et Melinda Gates – qui ont investi plusieurs centaines de millions de dollars dans ces recherches ces deux dernières années.

La Fondation Gates a payé cet été 1,6 million de dollars à la société de communication Emerging Ag pour mobiliser des chercheurs contre un projet de moratoire sur ces recherches porté par plus de 100 ONG.

« Le but était que nous nous rapprochions des décideurs politiques », a expliqué à l’AFP Isabelle Cloche, vice-présidente de la stratégie chez Emerging Ag.

Applications militaires?

Le forçage génétique permet à un gène d’être transmis entre générations. Si par exemple ce gène permet de ne produire que des mâles, une espèce peut se retrouver rapidement en déclin. Pour la première fois, cette technique a été identifiée comme pouvant sauver la faune menacée par des espèces invasives, dans une étude publiée en 2014 par Kevin Esvelt, du MIT. Mais aujourd’hui Kevin Esvelt estime qu’il a eu tort de susciter de tels espoirs, et que recourir au forçage génétique pour préserver la nature est trop dangereux.

« Vous ne devriez jamais concevoir et faire connaître un (tel) système, capable de se propager au-delà » de la région visée, dit-il à l’AFP.

Pour autant, il n’exclut pas un recours limité à cette technique pour d’autres objectifs, notamment contre certaines maladies. Maîtriser le génie génétique pour chasser les moustiques vecteurs du paludisme en Afrique est précisément l’objectif de Target Malaria, consortium de recherche soutenu par la Fondation Gates.

 « Imposer un moratoire sur des innovations aussi prometteuses à un stade aussi précoce de leur développement serait dommageable et irresponsable, » a réagi Target Malaria en décembre, quand les ONG ont lancé leur campagne.

Todd Kuiken, chercheur à la North Carolina State University et membre du groupe réuni à Montréal, abonde.

« D’un point de vue scientifique, imposer un moratoire général sur la recherche sur le forçage génétique n’a aucun sens à mes yeux », dit-il. « Vous ne pouvez rien apprendre si vous ne l’étudiez pas ».

Mais il rejette tout financement d’origine militaire. Quand son université a reçu 6,4 M de dollars de DARPA pour un programme visant les rongeurs invasifs, M. Kuiken s’est retiré.

Questions alarmantes

« Il est possible que le travail de DARPA tire le champ de la biologie de synthèse vers des applications militaires », souligne-t-il.

Des craintes partagées par Jim Thomas, aussi partie à la réunion de Montréal et membre de l’ONG ETC Group, qui suit l’impact des technologies émergentes et a obtenu une série d’emails et documents sur ce sujet grâce au « Freedom of Information Act » américain.

« Le fait que le développement du génie génétique soit aujourd’hui principalement financé et structuré par l’armée américaine soulève des questions alarmantes, » dit-il.

Mais selon un porte-parole de DARPA, l’approche de l’armée est avant tout préventive, face « aux risques posés par le développement rapide et la démocratisation des outils d’editing génétique ».

« Des applications – positives et négatives – pourraient venir de personnes ou Etats opérant hors de la communauté scientifique et des normes internationales, » a expliqué ce porte-parole, Jared Adams, par email à l’AFP, évoquant l’allocation par son agence de quelque 100 M de dollars à ce type de projets.

« Il appartient à DARPA de mener ces recherches et de développer des technologies capables de nous protéger contre de mauvais usages », a-t-il ajouté.

http://www.7sur7.be

Les animaux du futur


Connaissez-vous les post-animaux ? Imaginez un chat ou un chien génétiquement modifié. Il peut être flou, aussi mini que Smartphone, un chien grand comme un zèbre et aussi musclé que tigre … Modifier un animal par accouplement est une chose, mais toucher la génétique et ajouter des gènes de méduse, d’anguille, voir même humain, c’est à mon avis grotesque. Surtout qu’il n’est pas permis de faire la même chose chez l’homme, car cela toucherais à la dignité humaine alors, les animaux n’ont pas le droit à une forme de dignité ?
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Les animaux du futur

 

 

On trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

On parle des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine.

 

Les nouvelles biotechnologies font florès. De la biologie de synthèse aux organismes génétiquement modifiés en passant par les nanotechnologies et la biomécanique, nous assistons à un processus permanent d’innovation. Cela concerne les humains, mais aussi les animaux domestiques qui les entourent.

Les animaux domestiques sont au cœur de ces évolutions technologiques. On parle ici des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine, etc. La liste est longue. Ces animaux existent déjà et en très grand nombre dans les laboratoires, mais bientôt aussi dans nos foyers. Nous commençons à avoir des interrogations sur le futur des animaux de compagnie. Il ne s’agit plus de penser qu’à des chats ou des chiens hypoallergènes, mais à de nouvelles races canines et félines ! Ce que nous nommons des post-animaux, en référence au post-humain.

Il s’agit de post-animaux, car ils sont clairement les produits d’une artificialisation; des technologies sont utilisées pour les améliorer. Quelles seraient les formes possibles de post-animaux ? Sur la base de ce qui existe dans les laboratoires, voici quelques pistes.

Commençons par nos compagnons préférés : le chat et le chien. Il y a, le domaine du clonage, technique qui permet, pour la modique somme de 100 000$, de dupliquer son compagnon récemment disparu. Aujourd’hui, c’est un procédé technique devenu presque banal. Certes, il suscite de temps en temps des défis éthiques et culturels. Mais il ne soulève plus la curiosité du public.

Il existe bien d’autres manipulations, faites en matière de génétique (OGM) sur les chiens et les chats, qui sont plus intéressantes que le clonage. Cependant, l’intervention sur les génomes d’animaux n’est pas nouvelle. En domestiquant les animaux, l’humain a transformé leur morphologie et leurs gènes dans le but d’obtenir des caractères choisis. Avec les OGM les chercheurs ne font qu’aller plus loin dans les changements génétiques ouverts par ce processus de sélection. Les animaux génétiquement modifiés peuvent être considérés comme fabriqués, en ce sens qu’ils font l’objet d’une réorientation, à notre profit, des processus naturels existants par l’intervention et la modification de certains gènes qui permettront de créer des génotypes sur mesure. On produit ainsi des mutants, à la constitution biologique choisie d’avance.

Dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

C’est ainsi qu’on trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse. Donc, dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

Nous pouvons nous attendre à la commercialisation de chats-volants avec l’utilisation d’ADN d’écureuil volant. Commode lorsque l’on habite au 28e étage dans une grande ville! Finies les angoisses liées aux possibilités de chute de notre compagnon ! Non seulement on diminue les risques de chutes mortels, mais on facilite aussi les déplacements des post-chats d’un bâtiment à un autre. (Par contre, il faudrait toujours les remonter !).

Pour les chiens génétiquement modifiés, une équipe de chercheurs chinois a créé des chiens avec une masse musculaire deux fois supérieure à celle de leurs congénères. Des athlètes canins bodybuildés au naturel, sans même le besoin de faire du sport pour y arriver. Maintenant, imaginez des Pitbulls avec deux fois, voir trois fois plus de masse musculaire et les usages qui seront faits de ces animaux dans des combats de chiens, ou sur les champs de bataille.

Une autre préoccupation des généticiens est la taille des bêtes. Il est possible que les post-animaux soient de très grande taille. Actuellement, les races canines les plus grandes mesurent autour de 80 cm de hauteur et pèsent entre 50 et 80 kilos. Pour la démonstration, partons de la transformation qui est celle des saumons génétiquement modifiés : doublons la taille actuelle du chien pour avoir une projection. Notre post-chien ferait alors 1 m 60 pour 140 kilos (l’équivalent d’un zèbre !). Et si on couplait génétiquement le géantisme avec l’hypermuscularité, on pourrait avoir un chien de 300 kilos (le poids d’un tigre de Sibérie !).

D’un autre côté, il y a la miniaturisation des animaux de compagnie. C’est un mouvement dans la domestication qui a pris beaucoup d’ampleur dans les milieux urbains, depuis plus de 100 ans. Il faut que les nouvelles races d’animaux de compagnie rentrent dans le sac à main. Un excellent exemple est le micro-cochon (génétiquement modifié) chinois de compagnie (1600 $). Ils sont deux fois moins grands que les autres races de cochons.

Pour le moment, la miniaturisation demeure aux alentours d’une division par deux du poids et de la taille des animaux domestiques. Faisons le même calcul pour la miniaturisation de notre félin préféré. La race de chat la plus petite est de 2 kilos pour 20cm. Même démonstration, mais vers la miniaturisation : ce qui ferait un post-chat de moins d’un kilo à l’alentour de 8-10 cm de haut (13cm l’iPhone 7). Et on pourrait le rendre fluo, voire électrique (gène anguille). Pour le faire ressembler à un célèbre Pokémon.

L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Et finalement, le post-chat ou le post-chien auraient du gène humain pour permettre l’identification du propriétaire plus facile. Cela se fait avec la technique du mélange des cellules embryonnaires issues d’espèces différentes, méthode utilisée couramment sur les souris. C’est ce que les chercheurs appellent « Humanisation» de l’animal. L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Voici donc quelques exemples de post-animaux qui seront prochainement commercialisés, non pas dans 100 ans, mais bien dans 20 ans. En réalité, les animaux que nous avons présentés ne sont que la partie émergée de l’iceberg du monde des biotechnologies, car d’autres post-chiens et post-chats vont faire bientôt leurs apparitions avec des propriétés génétiques de plus en plus incroyables. La technologie a toujours de bons et de mauvais usages, et prétendre en faire le tri est illusoire. En revanche, il n’est pas illusoire de s’interroger sur l’avenir de nos plus proches compagnons

http://quebec.huffingtonpost.ca

Guérir une maladie génétique… en un coup de ciseaux!


De grand espoir sur une molécule CRISPR-Cas9 découverte en 2012 pourrait révolutionner des maladies génétique comme la maladie de Huntington. Cette molécule agit comme un ciseau moléculaire et pourrait réparer le code génétique de ceux atteint par cette maladie. Pour le moment, c’est encore trop risqué pour ce genre de chirurgie génétique, mais peut-être d’ici peu, cela changerait la vie de plusieurs persiennes, et même, il pourrait être utilisé pour d’autres maladies comme le Sida
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Guérir une maladie génétique… en un coup de ciseaux!

 

Code génétique

Le code génétique est composé de petites molécules identifiées par quatre lettres : A, T, G et C. Photo : iStock

Des chercheurs chinois et américains ont fait un premier pas vers un traitement permanent de maladies génétiques rares. Leur solution : effacer le gène mutant à l’aide d’une nouvelle molécule, CRISPR-Cas9, véritable étoile montante de la manipulation génique. Mais est-ce une méthode réalisable?

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

La première cible de l’équipe de chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans le Journal of Clinical Investigation, est la maladie de Huntington, une maladie neurodégénérative d’origine génétique. Les personnes qui en souffrent développent des troubles moteurs et cognitifs dès l’âge de 35 ans, et leur condition ne peut que se détériorer par la suite.

De dangereuses fautes de frappe…

Avec un peu moins de 5000 personnes atteintes de la maladie de Huntington au Canada, peu de compagnies pharmaceutiques s’intéressent à la mise au point d’un médicament qui pourrait coûter plusieurs centaines de millions de dollars en recherche. À l’heure actuelle, aucun remède n’existe, et la seule option pour les patients consiste à traiter les symptômes quand ils apparaissent.

La source de la maladie se trouve dans l’ADN des personnes atteintes. Le code génétique est composé de petites molécules identifiées par quatre lettres : A, T, G et C. Chez les personnes qui ont la maladie de Huntington, certaines lettres se répètent des dizaines, voire des centaines de fois dans une région responsable d’une protéine importante pour les neurones.

Cette répétition rend la protéine toxique pour le cerveau et entraîne la mort des cellules. Plus la chaîne de répétition est longue, plus la maladie survient tôt dans la vie des personnes atteintes. S’il était possible de couper cette séquence, comme lorsqu’on efface une répétition inutile dans un traitement de texte, on pourrait empêcher la dégradation de se répandre.

Une chirurgie génétique

C’est là qu’interviennent les chercheurs avec CRISPR-Cas9. Cette molécule est un outil révolutionnaire qui peut être vu comme des ciseaux moléculaires. Une fois à l’intérieur d’une cellule, cette molécule va se diriger vers le noyau (où se trouve notre code génétique), et elle est capable d’y reconnaître une séquence d’ADN particulière. Elle va alors la couper et la retirer de notre ADN. Dans certains cas, il est même aussi possible d’ajouter de nouveaux gènes une fois l’ADN sectionné. Les modifications génétiques étaient possibles avant CRISPR-Cas9, mais jamais aussi facilement – et surtout jamais avec une telle précision.

La découverte de cette molécule remonte à 2012. Depuis, plusieurs équipes essaient de l’utiliser dans différents contextes. Ici, les chercheurs s’en sont servis pour enlever le gène responsable de la maladie de Huntington chez des souris porteuses de la mutation.

Les chercheurs ont injecté la molécule CRISPR directement dans une des parties du cerveau des rongeurs les plus affectées par la maladie : le striatum, une région responsable du mouvement.

En à peine quelques semaines, les souris ont retrouvé une partie de leur équilibre et de leur force musculaire. Leur cerveau a été en mesure de se régénérer dès que la protéine mutante a commencé à disparaître.

Même si les capacités physiques de ces animaux ne sont pas revenues au niveau qui précède le développement de la maladie, il s’agit quand même d’une avancée impressionnante, selon les chercheurs. Un simple arrêt de la progression de la maladie pourrait déjà changer la vie des patients qui sont aux prises avec elle. Si la recherche continue, cette méthode pourrait donc, un jour, s’avérer un traitement efficace chez l’humain.

Un traitement risqué

L’utilisation de CRISPR directement dans un corps humain demeure toutefois une mesure peu envisagée à l’heure actuelle, car elle est jugée encore trop risquée. Si un exemplaire de la molécule venait à couper un gène au mauvais endroit, les conséquences pourraient être extrêmement graves.

Présentement, les quelques tests cliniques qui utilisent CRISPR chez l’humain le font sur des cellules qui peuvent être analysées en laboratoire avant d’être réinjectées chez un patient, comme nos globules blancs. Une telle technique ne peut pas être appliquée sur des organes solides tels que le cerveau.

La maîtrise de cet outil par la communauté médicale avance cependant à grande vitesse. D’ici quelques décennies (et peut être même plus tôt encore), CRISPR pourrait bien devenir une arme capable d’éliminer beaucoup de maladies génétiques et même de s’attaquer à d’autres maux, comme le cancer ou le sida.

http://ici.radio-canada.ca

La manipulation génétique des espèces s’active, la controverse aussi


Je comprends que par la manipulation génétique, on pourrait diminuer les pesticides, que cela pourrait résoudre certaines maladies autant qu’humaine qu’animale. Pourtant, même si les scientifiques sont asse dans ce domaine, nous ne pouvons voir à long terme l’effet sur l’environnement. Personnellement, je trouve cela très inquiétant quand on commence a vouloir irradié une espèce même si c’est un moustique
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La manipulation génétique des espèces s’active, la controverse aussi

 

Des souris OGM ne produisant que des mâles?... (Photo Francois Lenoir, archives REUTERS)

Des souris OGM ne produisant que des mâles? C’est l’un des projets étudiés. Sur cette photo, des activistes de Greenpeace dénoncent les manipulations génétiques.

PHOTO FRANCOIS LENOIR, ARCHIVES REUTERS

 

KERRY SHERIDAN
Agence France-Presse
HONOLULU

Des techniques scientifiques capables d’éradiquer une espèce entière ou d’empêcher des moustiques de transmettre une maladie se multiplient, soulevant inquiétudes et questions éthiques sur les risques de changer la nature parfois de manière irréversible.

Ce secteur en développement ultrarapide, qui consiste à bouleverser la biologie des êtres vivants en modifiant leur ADN, fait de plus en plus débat, sur ses promesses pour la santé humaine autant que sur ses conséquences sur la faune et la flore.

L’élément le plus controversé est sans doute le « forçage génétique », soit une modification de l’ADN transmissible entre générations. Ce qui a pour effet, à terme, d’altérer l’identité génétique d’une espèce entière.

Parmi les projets envisagés : l’introduction sur des îles de souris OGM ne produisant que des mâles, assurant ainsi l’extinction de ces rongeurs, ont indiqué des scientifiques au congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), plus grande réunion des défenseurs de l’environnement qui se déroule du 1er au 10 septembre à Honolulu, à Hawaï.

Autre idée, pour sauver des oiseaux de l’archipel hawaïen menacés par le paludisme aviaire : libérer des moustiques ne pouvant être porteurs de cette maladie.

Le moustique Oxitec, développé par Intrexon, n’est pas un forçage génétique, mais il a pour effet de réduire la population de ces insectes. Les mâles ont en effet été modifiés pour que leur progéniture n’atteigne pas l’âge adulte.

Moins de pesticides

Les partisans de la modification génétique transmissible — également appelée système d’entraînement des gènes — mettent en avant le fait qu’elle permettrait de se passer de pesticides polluants, et qu’elle fournirait le meilleur moyen de lutter contre les espèces invasives.

Mais ses pourfendeurs en craignent les conséquences et l’impact probablement irréversibles sur les créatures et les écosystèmes.

Kevin Esvelt, professeur assistant au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), fait partie des premiers scientifiques à proposer d’utiliser l’édition génétique, ou CRISPR, pour modifier des espèces. Mais il est aussi l’un des plus prudents au sujet de son utilisation.

« En tant que scientifique ayant travaillé dessus, je suis particulièrement préoccupé parce que nous, les scientifiques, sommes au bout du compte moralement responsables de toutes les conséquences de notre travail », a-t-il affirmé lors d’une table-ronde à l’UICN.

« Il devrait être interdit à quiconque de fabriquer en laboratoire un gène transmissible ou une quelconque technologie visant à altérer l’environnement commun sans avoir préalablement et publiquement fait part de son projet », a-t-il préconisé. « Si quelque chose tourne mal dans le laboratoire, cela peut affecter les gens à l’extérieur du laboratoire ».

Il a déploré le fait que les populations « n’ont pas la possibilité de s’exprimer sur une décision qui peut avoir un effet sur elles », et que la réglementation actuelle « n’est vraiment pas assez stricte ».

À ses côtés, d’autres intervenants ont plaidé pour une action rapide lorsqu’il s’agit de sauver des espèces en péril.

« L’une des choses les plus effrayantes à travailler dans la conservation à Hawaï est qu’il n’y a pas de solution pour sauver ces oiseaux de la malaria », a confié Chris Farmer, directeur du programme American Bird Conservancy d’Hawaï.

Trente-huit espèces d’oiseaux forestiers de l’archipel américain ont disparu, en grande partie à cause de la malaria aviaire, et 21 des 32 espèces restantes sont menacées, selon les experts.

En n’explorant pas ces nouvelles technologies, « nous choisissons de laisser ces espèces s’éteindre », a prévenu M. Farmer.

Gènes génocidaires

Pour Floyd Reed, un scientifique de l’université d’Hawaï travaillant sur un projet pour modifier le moustique Culex véhiculant la malaria aviaire, le forçage génétique peut avoir plusieurs visages.

Certains pouvant en théorie changer l’ADN d’une espèce entière à partir de quelques individus « devraient être considérés avec une prudence extrême ».

« Et il y a d’autres sortes de modifications génétiques de populations qui sont plus sûres, géographiquement limitées par elles-mêmes et réversibles », a-t-il assuré.

Les membres de l’UICN ont adopté une disposition visant « à ne pas soutenir ou promouvoir une étude scientifique, y compris des essais sur le terrain, portant sur le forçage génétique à des fins de conservation ou d’autres objectifs » jusqu’à la finalisation d’ici 2020 d’une évaluation rapide.

Mais cette disposition est non contraignante.

La primatologue Jane Goodall et des dizaines de protecteurs de l’environnement et de scientifiques ont signé cette semaine une lettre ouverte dans laquelle ils s’inquiètent de la modification génétique transmissible dans les domaines militaire, agricole et de la conservation.

Cette lettre appelle à l’arrêt de tous les projets en la matière « étant donné les dangers évidents de libérer des gènes irrémédiablement génocidaires dans la nature ».

http://www.lapresse.ca/

Une manipulation génétique décorne les vaches


Faire des croisements d’animaux est une chose, mais qu’on manipule la génétique pour arriver plus vite à ses fins en est une autre. Chez les vaches, les cornes sont un moyen de défense, même elles sont domestiqués, je trouve que c’est d’aller trop loin de chercher des descendants sans corne par la manipulation génétique
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Une manipulation génétique décorne les vaches

 

 

Les vaches dépourvues de cornes sont appréciées de beaucoup d'éleveurs. Depuis des années, des croisements cherchent à étendre ce caractère à des races exploitées. Mais des généticiens veulent aller plus vite en insérant eux-mêmes le gène dans les cellules de l'embryon. Spotigy, un veau de deux mois ici en photo, est issu de cette expérience. © Cornell Alliance for Science

Les vaches dépourvues de cornes sont appréciées de beaucoup d’éleveurs. Depuis des années, des croisements cherchent à étendre ce caractère à des races exploitées. Mais des généticiens veulent aller plus vite en insérant eux-mêmes le gène dans les cellules de l’embryon. Spotigy, un veau de deux mois ici en photo, est issu de cette expérience. ©Cornell Alliance for ScienceUne manipulation génétique décorne les vaches

 

Les éleveurs de bovins n’aiment pas les cornes, qui blessent et compliquent le travail. Les solutions actuelles sont la sélection ou l’écornage douloureux. Aux États-Unis, des chercheurs ont trouvé le moyen de glisser un gène déjà connu – Polled – dans le génome d’un embryon.

Utiles moyens de défense des bovidés sauvages, les cornes sont une source de complications pour les éleveurs et de blessures pour les animaux comme pour les Hommes, surtout dans les élevages modernes. Depuis longtemps, on cherche le moyen de s’en débarrasser. La méthode la plus radicale est de les brûler, un procédé lourd et traumatisant pour l’animal. Une autre est de sélectionner les individus qui en sont naturellement dépourvus. C’est ce qu’explique ce reportage de France 3, qui présente une variété de vache limousine obtenue par KBS-Genetic. Il en est de même pour des variétés britanniques, comme l’Angus ou l’Hereford.

Aux États-Unis, des scientifiques viennent de publier dans la revue Nature Biotechnology une méthode de manipulation génétique (voir également un article de présentation dans Science). Legène associé à la présence de cornes est en effet connu depuis longtemps. L’allèle (variété du gène) qui conduit à leur absence est baptisé Polled (signifiant écorné en anglais), et noté P. L’allèle entraînant leur présence, Horned (corné, et noté h), est dominant sur le précédent. Un animal de type Ph a donc des cornes.

C’est l’allèle P que l’équipe de chercheurs, dont plusieurs travaillent pour l’entreprise debiotechnologie Recombinetics, a ciblé. Grâce à une technique génétique connue, exploitant lesTalen (Transcription activator-like effector nucleases), ils ont pu insérer dans l’embryon de bovins des allèles Polled, pour obtenir des individus PP. Cinq veaux sont nés en bonne santé, et sans cornes. Les chercheurs espèrent que leur méthode sera plus rapide que les croisements déjà effectués, et qui conduisent aujourd’hui à un pourcentage non négligeable : 10 % des limousines n’ont plus de cornes, d’après le reportage de France 3.

http://www.futura-sciences.com/

Feu vert à la manipulation d’embryons humains


Est-ce une bonne chose ? Peut-être que oui, en tout cas, je suppose que les questions d’éthiques doivent être la même chose quand on commençait a parler des bébés éprouvettes, ce qui a permis a de nombreuses femmes de pourvoir enfanter. C’est sûr que le terme manipulation génétique rend mal à l’aise, tout dépend jusqu’où ils sont prêt a aller dans cette manipulation
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Feu vert à la manipulation d’embryons humains

 

Feu vert à la manipulation d'embryons humains

Photo Fotolia

LONDRES – Des scientifiques ont été autorisés à manipuler, pour la première fois au Royaume-Uni, des embryons humains à des fins de recherche, a annoncé lundi l’autorité britannique de la fertilisation humaine et de l’embryologie, la HFEA.

Cette autorisation concerne l’utilisation de la méthode Crispr-Cas9, qui permet de cibler les gènes défaillants dans l’ADN afin de les neutraliser plus précisément. Il s’agit d’une des toutes premières autorisations de manipulation d’embryons humains.

«Nous avons approuvé la demande du docteur Kathy Niakan de l’Institut Francis Crick (de Londres) d’ajouter la possibilité de manipuler des embryons (humains) à son autorisation de recherche», a annoncé la HFEA.

La demande avait été déposée au mois de septembre afin d’étudier les gènes en jeu lors du développement des cellules qui vont ensuite former le placenta, pour essayer de déterminer pourquoi certaines femmes font des fausses couches.

La modification génétique d’embryons à des fins de traitement est interdite au Royaume-Uni. Elle est en revanche autorisée depuis 2009 dans la recherche, à condition entre autres que les embryons soient détruits au bout de deux semaines maximum.

Mais c’est la première fois qu’une telle demande a été formulée, avait précisé en septembre la HFEA, qui a confirmé lundi qu’il serait interdit d’utiliser les embryons pour les transplanter sur des femmes.

En avril dernier, des chercheurs chinois avaient annoncé être parvenus à modifier un gène défectueux de plusieurs embryons, responsable d’une maladie du sang potentiellement mortelle. Une première qui avait soulevé des inquiétudes et des questions éthiques.

Les scientifiques chinois avaient eux-mêmes indiqué avoir «eu de grandes difficultés» et affirmé que leurs travaux «montraient la nécessité urgente d’améliorer cette technique pour des applications médicales».

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États-Unis: inquiétude après la manipulation génétique d’embryons humains en Chine


Pour un profane, le fait que les scientifiques essaient de faire des manipulations génétiques humaines semblent vraiment risquées surtout que les scientifiques eux-mêmes admettent qu’il faut faire une pause avec l’avancée des scientifiques chinois ont réussit, mais ils ont remarqué qu’il y avait aussi des mutations non-prévu … mais, suffirait d’un savant fou qui pourrait vraiment faire n’importe quoi
Nuage

 

États-Unis: inquiétude après la manipulation génétique d’embryons humains en Chine

 

Des chercheurs chinois sont parvenus à modifier un gène défectueux dans plusieurs embryons humains, une première apparemment, mais cette technique encore très incertaine conforte les préoccupations éthiques et les réticences de la communauté scientifique envers de telles manipulations génétiques.

L’Alliance américaine pour la médecine régénérative (ARM) a réagi jeudi en appelant « à un moratoire volontaire mondial sur ce type de travaux » sur l’ADN humain, qualifiés de « très prématurés » et qu’il est « inacceptable de poursuivre à ce stade ».

Pour l’ARM, un moratoire déjà évoqué précédemment par plusieurs organismes scientifiques « permettrait des discussions rigoureuses et transparentes sur l’aspect légal et en matière de politiques à suivre, ainsi qu’un débat public sur la science, la sûreté et l’éthique de la modification des embryons humains ».

Ces scientifiques chinois « ont tenté de modifier le gène responsable de la bêta thalassémie, une maladie du sang potentiellement mortelle, en recourant à une technique d’édition génétique appelée CRISPR/Cas9 », a rapporté mardi la revue britannique Nature.

Ces travaux ont été publiés en ligne le 18 avril dans la publication peu connue Protein and Cell.

Un de ces chercheurs, Junjiu Huang, un généticien de l’Université Sun Yat-sen à Guangzhou, explique comment ils ont manipulé des gènes de plusieurs dizaines d’embryons fécondés mais pas viables qui n’auraient pas pu de ce fait se développer et produire des êtres humains. Ces embryons provenaient d’une clinique de fertilité.

Selon Nature, ces chercheurs indiquent avoir « eu de grandes difficultés » et que leurs travaux « montrent la nécessité urgente d’améliorer cette technique pour des applications médicales ».

Les généticiens chinois ont injecté 86 embryons avec une version corrigée du gène défectueux et attendu 48 heures. 71 embryons ont survécu, dont 54 ont été testés.

Mutations non prévues

Ils ont constaté que le gène corrigé a fonctionné dans 28 embryons mais que seule une fraction contenaient le nouveau gène.

« Si on veut appliquer cette technique à des embryons viables il faut que le taux de remplacement soit proche de 100% », a souligné Junjiu Huang, cité par Nature.

« C’est la raison pour laquelle nous avons arrêté cette expérience car nous pensons que cette technique n’est pas au point », a-t-il expliqué.

Le chercheur a aussi jugé encore plus préoccupant « le nombre étonnamment élevé » de mutations non-prévues dans ce processus d’édition génétique, plus grand que ce qui a été observé dans des expériences faites jusqu’ici en laboratoire sur des cellules humaines adultes ou de souris.

De telles mutations peuvent être dangereuses et sont la principale raison pour laquelle la communauté scientifique fait preuve d’une extrême prudence quant à la manipulation génétique des embryons humains pour prévenir certaines maladies.

« Ces derniers travaux mettent en lumière ce que nous avons dit avant, à savoir que nous devons faire une pause dans cette recherche et avoir une discussion étendue pour décider quelle direction prendre », a commenté Edward Lanphier, président de Sangamo BioSciences en Californie, cité par la revue Nature, se faisant l’écho de l’Alliance for Regenerative Medicine.

Pour George Daley, un biologiste de la faculté de médecine de Harvard, la recherche chinoise « marque une étape » étant donné que c’est la première fois qu’une technique de modification génétique d’un embryon humain est utilisée.

Mais, ajoute-t-il dans la revue Nature, « c’est également une mise en garde pour ceux qui pensent que la technologie est prête à être testée pour éradiquer des gènes porteurs de maladies ».

D’autres chercheurs, tout en prônant aussi la prudence, soulignent néanmoins l’importance des recherches génétiques.

« Ces dernières décennies, la recherche sur la modification des séquences de l’ADN dans la cellule a permis aux scientifiques de mieux comprendre les maladies et de mettre au point de nouveaux traitements », relève Rudolf Jaenisch, le président de la Société internationale pour la recherche sur les cellules souche (ISSCR).

Mais « il est trop tôt pour appliquer ces technologies sur l’embryon humain », ajoute-il dans un communiqué, insistant aussi sur « des directives éthiques très strictes ».

Au moins quatre autres équipes de chercheurs chinoises travaillent sur des travaux similaires à ceux qui viennent d’être publiés, selon Nature.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi redonner vie aux dinosaures est-il impossible ?


Pourquoi faire revenir des dinosaures alors que tant d’espèces en voie de disparition ont besoin d’un coup de pouce. Heureusement que l’ADN de ces animaux préhistoriques ne sont pas exploitables, avec quelques savants fous. Qui sait ce qui aurait pu arriver
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Pourquoi redonner vie aux dinosaures est-il impossible ?

 

ambre

On se souvient tous du film Jurassic park, dans lequel les scientifiques ont prélevé du sang présent dans des moustiques piégés dans l’ambre afin de prélever l’ADN présent pour recréer des dinosaures.

Bien que logique, prélever l’ADN de dinosaure est malheureusement impossible à réaliser.

Peu probable.

L’ADN est une molécule présente dans toutes les cellules vivantes, il est donc très facile de le récupérer. Cependant, en tant que molécule, l’ADN a une durée d’existence dans le temps. Même piégée dans de l’ambre, elle finit par se dégrader, et comme elle est très fragile cela se passe très vite. Il est par conséquent impossible de retrouver de l’ADN vieux de plusieurs millions d’années.

Mais dans certaines conditions comme un froid extrême, le phénomène de dégradation est ralenti ce qui a permis la reconstitution de la quasi totalité du génome de l’homme de Neandertal disparu depuis 50 000 ans, et il peut en être de même pour le mammouth disparu il y a 3 700 ans.

Les scientifiques ont pu estimer qu’au bout de 1,5 millions d’années une molécule d’ADN devient inexploitable, il est donc logique que les dinosaures vieux de 65 millions d’années ne nous révéleront jamais leurs génomes.

De plus, ces manipulations génétiques doivent faire face à d’autres problèmes notamment la contamination des échantillons par l’homme ou par des bactéries.

Sources, références et liens pour en savoir plus :

http://omnilogie.fr