Un chiot sauvé des égouts grâce à la solidarité des passants


Si en Chine, certains mangent encore du chien, d’autres préfèrent les sauver pour qu’ils retrouvent leur liberté. Ce chiot en mauvaise posture, a pu être sauver malgré qu’ils ont dû briser le ciment autour de la bouche d’égout. Mais on ne sait pas comment il a bien pu se rendre prisonnier de cette grille
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Un chiot sauvé des égouts grâce à la solidarité des passants

 

INSOLITE – Bel élan de solidarité autour d’un chiot resté bloqué sous une bouche d’égout pendant plusieurs jours dans le Sud Ouest de la Chine.

Repérée sur Twitter par Sandiet, cette vidéo montre la libération du petit chiot. Les habitants de Guiyang où le petit chien était coincé, ont essayé à de nombreuses reprises de le libérer, en vain. Conscients que la grille des égouts ne pouvait pas être retirée à main nue, ils ont fait appel au service de maintenance de la ville pour sortir le chien des égouts.

Après 20 minutes d’effort, le chiot a finalement pu retrouver sa liberté.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi les Incas avaient-ils peur des éclipses ?


 

L’être humain a toujours eu peur de ce qu’il ne connait pas. Les phénomènes naturels ont été longtemps crains par les peuples et des légendes sont nées pour représenter leur plus grande crainte. Heureusement aujourd’hui, la science explique bien ces phénomènes
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Pourquoi les Incas avaient-ils peur des éclipses ?

Qu’elle soit totale ou partielle, l’éclipse n’effraie plus personne (ou presque) de nos jours. Le dimanche 3 novembre, une éclipse solaire hybride est annoncée par les astronomes. Le fait d’être capable de prévoir et de comprendre un tel événement est une révolution.

Il y a cinq siècles, les Incas – ignorant tout du fonctionnement de l’Univers – pensaient qu’un puma était en train de dévorer le Soleil lorsque la Lune le cachait. Et ils n’étaient pas les seuls à s’imaginer toutes sortes de scenarii rocambolesques. Retour sur les croyances passées autour de l’éclipse.

L’éclipse vue par les Incas : un puma dévorant le Soleil

Si aujourd’hui les scientifiques sont capables de fournir une explication rationnelle à la formation d’une éclipse, à une certaine époque, l’être humain redoutait de voir le Soleil disparaître à jamais.

La civilisation inca (XIIIe—XVIe siècle) voue un véritable culte au Soleil. Pour elle, une éclipse du Soleil est synonyme d’apocalypse.

Selon la croyance populaire, elle est la conséquence de la mort d’Int, le dieu du Soleil, dévoré par un puma. Dans la civilisation inca, le félin est le symbole des êtres surnaturels. Certains pensent qu’il est aussi à l’origine des orages : son rugissement est le tonnerre, les éclairs le reflet de ses yeux. Une éclipse solaire serait ainsi un combat entre le Ciel et la Terre. Pour effrayer l’animal, les Incas sortent dehors, prient, crient, et font un maximum de brouhaha.

Si le Soleil tient une place centrale dans la civilisation inca, la Lune aussi est vénérée. Alors quand l’astre disparaît, la panique s’empare du peuple.

D’après la légende, les éclipses de Lune surviennent lorsque l’astre se laisse emporter par un sommeil trop profond et dévie de son chemin habituel.

Conséquence : il risque de se perdre, pire, de tomber sur la Terre et d’écraser ses habitants ou d’être dévoré par un monstre. Pour réveiller la Lune, les Incas se mettent à faire le plus de bruit possible en jouant de toutes sortes d’instruments, en fouettant les chiens et en battant les enfants.

Autre hypothèse : ces cris de chiens et d’enfants sont provoqués par les Incas pour toucher en plein cœur la Lune et ainsi la tirer de son sommeil.

À la fin de l’éclipse, le peuple loue le dieu Pachacamac, soutien de l’univers, pour avoir participé à la survie de l’espèce humaine.

VIDÉO – Dans Le Temple du Soleil, Tintin se sert d’une éclipse pour effrayer les Incas :

Entrez la légende de la vidéo ici

© DR – YouTube

Les Incas n’étaient pas les seuls à redouter les éclipses

Chez les Mayas : l’interprétation est à peu près la même que celles des Incas. Seule différence : le mangeur de soleil est un jaguar. Quant aux éclipses de Lune, ce serait le Soleil le glouton.

Dans l’Égypte antique : derrière l’éclipse solaire se cache le serpent Apophis, qui tente d’attaquer Râ, le dieu du Soleil. De par sa puissance, Apophis essaie de faire chavirer la barque solaire qui traverse le ciel et ainsi créer le chaos : la fin de l’univers.

Dans la Grèce antique : certains racontent à l’époque qu’une éclipse se produit lorsqu’Artémis, déesse associée à la Lune, rend visite à Endymion. D’autres pensent que ce sont des magiciennes malveillantes qui tentent d’attirer la Lune sur la Terre.

Dans la Chine antique : c’est la faute de l’Empereur. Considéré comme le fils des cieux, il doit s’assurer que Terre et Ciel s’entendent bien. Pour le peuple, une éclipse est le résultat d’un mauvais gouvernement.

En Inde : selon la légende, il s’agit d’une vengeance du démon Rahû. Le dieu Soleil et la déesse Lune l’ont empêché de boire un élixir d’immortalité. La tête de Rahû a été tranchée puis jetée dans l’espace mais comme l’anti-dieux a réussi à boire quelques gouttes de la potion, il rôderait encore au-dessus de nos têtes. Avec un seul objectif : dévorer le Soleil et la Lune en guise de vengeance. Une éclipse serait le signe que Rahû est parvenu à ses fins mais, sa tête étant séparée de son corps, il ne pourrait digérer les astres et les recracherait au bout de quelques minutes.

En Afrique : d’après la tradition populaire, les Mandingues (peuple d’Afrique de l’Ouest) pensent qu’un chat interpose sa patte entre la Lune et la Terre. Pendant toute la durée de l’éclipse, ils chantent et dansent sans s’arrêter.

Par Cécile David

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Voici la dernière génération de scarifications en Afrique


Autre temps, autres moeurs. Aujourd’hui faire ce genre tatouage en scarifiant la peau a un enfant serait mal vue, mais autrefois, dans certains pays, c’était un signe d’appartenance, d’identification. Les derniers vestiges de cette tradition semblent s’éteindre. Les derniers à être marquées ont des avis partagés, certains aimeraient les voir disparaitre alors que d’autres en sont fier
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Voici la dernière génération de scarifications en Afrique

 

La série de photos de Joana Choumali, «Hââbré, The Last Generation», raconte les derniers souffles d’une tradition mourante. En Kô, ce mot signifie « «écrire», mais désigne aussi la pratique de la scarification encore bien présente en Afrique de l’ouest. Elle consiste à pratiquer des incisions superficielles sur la peau à l’aide de pierres, de verre ou de couteaux.

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Mme K. Djeneba, gérante de boutique, du Burkina Faso.

«Les gens trouvent ça beau, moi je trouve ça laid. Nous ne sommes pas comme les autres. Auparavant j’aimais mes cicatrices et je m’en vantais. Mais aujourd’hui, en ville, c’est passé de mode.»

De la Papouasie Nouvelle-Guinée à l’Éthiopie, les cicatrices sont autant de manières d’exprimer une identité, que ce soit l’appartenance à une communauté, le passage à l’âge adulte ou une connexion avec un groupe spirituel.

Joana Choumali, qui vit à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a découvert la scarification dans les années 80.

«Je me souviens de M. Ekra, le chauffeur qui me conduisait à l’école. Il a avait de grandes cicatrices qui lui couvraient le visage des tempes au menton», se souvient-elle.

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M. Mien Guemi, peintre, de Ouro Bono, Burkina Faso.

 «J’étais un enfant, mais je me souviens encore des blessures. Si vous n’en aviez pas, vos amis se moquaient de vous et vous ignoraient. En période de guerre, les tribus Mossis et Ko se reconnaissaient, et ainsi évitaient de s’entre-tuer. Pas besoin de carte d’identité, je porte déjà mon identité sur mon visage. Mais aujourd’hui c’est terminé. On ne peut plus être reconnus.»

La pratique de la scarification a peu à peu disparu. Les porteurs de cicatrices étaient de plus en plus moqués dans les zones urbaines en expansion. Les pressions exercées par les autorités religieuses et gouvernementales dans le sens d’une «modernisation», couplées avec l’arrivée des étoffes dans les tribus, ont amené une disparition progressive de la scarification.

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Boudo B., 45 ans, chauffeur de taxi, tribu Ko du Burkina Faso.

«Aujourd’hui, si je pouvais les effacer, je le ferais… Ce n’est pas facile d’aller voir les filles avec ça. »

«Hââbré, c’est la dernière génération qui vit avec des cicatrices sur le visage», explique Joana Choumali. «J’ai fait cette série pour ne pas oublier.»

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Mme Sinou, commerçante, de la tribu Ko au Burkina Faso.

«Je suis née au Ghana. Ma tante m’a emmenée au village, ils m’ont fait les cicatrices sans le consentement de mon père. Je refuse de le faire à mes enfants.»

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M. Konabé, tailleur, tribu Ko du Burkina Faso.

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M. Sinou, tailleur, tribu Ko du Burkina Faso.

«Si l’on pouvait les enlever, on le ferait. On a honte d’être si différents des autres.»

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M. Lawal E., coiffeur, tribu Yoruba du Nigéria.

«Je suis fier de mes marques. Le Roi a les mêmes. Je fais partie de la famille royale dans mon village. Ici, en ville, je ne suis personne.»

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Salbre S., jardinier, tribu Bissa du Burkina Faso.

«Je suis à la retraite maintenant. Nous sommes la dernière génération. Aucune personne âgée de moins de 40 ans n’a de scarifications.»

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Pousnouaga S., 45 ans, jardinier, tribu Bissa du Burkina Faso.

«L’une de mes tantes me l’a fait. Nous avons payé avec du beurre de karité et des pintades. Çe na me plaît pas, et ça appartient au passé.»

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Mme Martina Kaboré, 39 ans, femme au foyer, de Ouemkanga, Burkina Faso.

«À 10 ans, j’ai demandé qu’on m’en fasse. je voulais être comme mes frères et sœurs, et montrer mon courage. Les temps ont changé, mais c’est normal. quand les gens me pointent du doigt, je reste droite et fière.»

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Mme Kouya Benin, femme au foyer, tribu Ko du Burkina Faso.

«Les gens se rendaient en groupes faire leurs scarifications, et j’y suis allée avec mes amis… Aujourd’hui, ces pratiques sont interdites par la loi au Burkina Faso.»

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Ciblé en France, un gourou prospère au Québec


La France a chassé Raël, il s’est installé au Québec et voilà qu’Olivier Manitara de L’Ordre des Esséniens, et d’autres du même groupe avaient été condamné et surveillé en France, que le gourou s’exile deviner où ?
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Ciblé en France, un gourou prospère au Québec

 

Chaque dimanche, des dizaines de personnes vêtues de blanc se réunissent sur un domaine de 103 acres à Cookshire-Eaton, en Estrie, pour entendre parler pendant des heures Olivier Manitara – un «fils du Soleil» autoproclamé. Certains experts voient beaucoup de similitudes entre ce groupe et l’Ordre du temple solaire.

PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

L’Ordre des Esséniens n’a pas fait de vagues depuis l’exil de son leader de la France au Québec, il y a 10 ans. Mais selon l’État français, la dévotion des membres pour les archanges et la «Lumière éternelle» cache des idées inquiétantes sur l’imminence de la fin du monde.

Un groupe aux «thèses apocalyptiques» dont le gourou a été condamné au criminel et que l’État français recommande d’avoir à l’oeil prend de l’expansion au Québec depuis 10 ans, tout en bénéficiant d’exemptions fiscales et en distribuant des reçus aux fins d’impôt.

L’Ordre des Esséniens, un groupe dont le principal centre d’activités se trouve à deux heures de Montréal, n’a jamais été inquiété par les autorités depuis qu’il s’est établi au Québec.

Des dizaines de personnes (de 60 à 100, selon les versions) résidant sur un domaine de 103 acres à Cookshire-Eaton, en Estrie, y vénèrent des «archanges» ainsi que des divinités égyptiennes et des figures du christianisme.

Ils reçoivent chaque dimanche des dizaines de personnes vêtues de blanc pour entendre parler Olivier Martin dit Manitara – un «fils du Soleil» autoproclamé – , qui dirige le mouvement et qui dit se faire transmettre par des forces surnaturelles le texte des «Évangiles esséniens», signé de sa main.

Le groupe est qualifié de «secte» par la principale organisation française de soutien aux victimes de dérives religieuses, l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu (UNADFI).

Un «sinistre individu»

L’Ordre des Esséniens se défend d’être un groupe guidé par des thèses apocalyptiques et explique promouvoir plutôt «le respect et l’harmonie avec la nature»

Mais, selon l’administration française chargée de surveiller les sectes et de lutter contre leurs dérives, les Esséniens ne sont pas inoffensifs.

«La vigilance à l’égard de ce groupe est motivée par l’utilisation de thématiques New Age multiples, empreintes de références à des théories de fin du monde et de thèmes ufologiques [liés aux extraterrestres]», écrit dans un rapport publié en 2011 la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), l’administration chargée de conseiller le premier ministre français sur ce sujet.

En entrevue à La Presse, le président de la MIVILUDES, Serge Blisko, qualifie Olivier Manitara de «sinistre individu».

«[Olivier] Manitara dirige un groupe de plusieurs centaines de personnes entre la France et le Québec. C’est un ordre un peu mystique, un peu franc-maçon, mais en dehors de tous les circuits officiels.»

M. Blisko ajoute que ce groupe «ressemble beaucoup» à l’Ordre du temple solaire (OTS). Au milieu des années 90, des dizaines de membres de cette secte franco-québécoise ont préféré partir pour la planète Sirius (à travers des suicides collectifs et des massacres) plutôt que vivre la déchéance de l’humanité. Au total, 5 tueries ont fait 74 morts.

En 2000, la police française a fait une descente dans la «communauté alternative» de Terranova, dans l’Aveyron, alors dirigée par Olivier Manitara. Huit membres du groupe ont notamment été accusés devant le tribunal correctionnel.

Manitara et sa conjointe ont été condamnés à huit et dix mois de prison avec sursis pour abus de biens sociaux, soit l’utilisation à des fins personnelles d’argent appartenant à une société par un dirigeant de celle-ci. La décision a été confirmée en appel.

Son avocat de l’époque, Jean-Pierre Joseph, parle d’un simple chèque d’entreprise fait au nom du leader spirituel, avec l’accord des membres du groupe.

«C’était un groupe qui vivait autrement. Et quand on vit autrement, ça dérange tout le monde», plaide-t-il.

«L’heure du choix approche»

Frédérique Bonenfant est chercheuse universitaire au Centre de ressources et d’observation de l’innovation religieuse (CROIR) de l’Université Laval. Elle étudie depuis quelques années l’activité d’Olivier Manitara et de ses disciples.

Selon elle, les adeptes de l’Ordre attendent bel et bien une fin du monde, mais cela ne fait pas d’eux un groupe dangereux. L’attente de cet «armageddon» – une «guerre entre les anges et les démons» – , Olivier Manitara n’en parle pas dans ses livres. Mme Bonenfant en a plutôt entendu parler dans les conférences du leader.

«Ce n’est pas le genre de choses qu’il écrit, a-t-elle ajouté. Parce que ça fait peur aux gens.»

«C’est un nouveau mouvement religieux qui n’a aucune dérive sectaire», assure-t-elle.

La MIVILUDES en est beaucoup moins certaine.

Selon son avant-dernier rapport, le groupe attendait la fin du monde pour 2012, clamant que «l’heure du choix approch[ait]» et qu’une «nouvelle humanité se lèverait». «L’humanité [est] aujourd’hui en train de revivre ce que vécurent nos ancêtres atlantes», ces habitants d’une île mythique engloutie par les mers.

Hitler a «fécondé l’humanité»

La journaliste française Marina Ladous a infiltré l’Ordre des Esséniens pendant plusieurs mois, en 2011 et 2012.

«C’était une longue enquête, on a mis très longtemps à entrer chez eux, a-t-elle affirmé en entrevue avec La Presse. On cherchait un groupe qui travaillait sur l’internet et s’intéressait à l’apocalypse. C’est là où ils se rapprochent de l’OTS. Ils attendent quelque chose. […] C’est ce qu’on avait vu avec l’OTS. C’est d’ailleurs deux anciens de l’OTS qui nous ont dit d’aller les voir.»

Dans le reportage Les gourous de l’apocalypse, diffusé à Canal+ il y a deux ans, la journaliste et un collègue tissent des liens entre l’Ordre des Esséniens et l’OTS, notamment quant au langage utilisé. Les deux organisations ont aussi en commun d’avoir un enfant sacré – les Esséniens s’en défendent – et de faire des cérémonies initiatiques en cercle avec de grands vêtements blancs, soutiennent les auteurs du reportage.

Selon le documentaire, Olivier Manitara serait par ailleurs obsédé par Hitler et le placerait avec Jésus et Bouddha parmi les hommes qui ont «fécondé l’humanité».

Les Esséniens poursuivent Canal+ et les deux journalistes pour le contenu du reportage. Après deux revers, la Cour de cassation a accepté en mai dernier d’examiner la plainte. Dans ce dossier, l’Ordre des Esséniens est défendu par Jean-Marc Florand, qui compte Raël parmi ses clients.

Les représentants de l’ordre au Québec assurent condamner toute attitude antisémite. Ils allèguent que les journalistes ont été malhonnêtes dans le montage vidéo des extraits relatifs au fascisme et que les propos d’Olivier Manitara sont sortis de leur contexte.

Suite à la publication de cet article, Marina Ladous souhaite préciser qu’elle «ignorait totalement les tentatives de « poursuites » de la Fondation Essenia» au moment de formuler ses commentaires.

Olivier Manitara est le fondateur et le leader... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK) - image 2.0

Olivier Manitara est le fondateur et le leader spirituel de l’Ordre des Esséniens.

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Le gourou Olivier Manitara

 

1964: Naissance en Normandie, «de parents modestes», sous le nom d’Olivier Martin.

1983-1984: «Première expérience mystique» de Manitara. Il voit apparaître un mystique bulgare mort en 1944. (Tiré de son site personnel.)

1992: Établissement de la première communauté menée par Manitara: Terrenova, dans l’Aveyron.

2000: Arrestation après une descente de police à Terranova. Avec neuf disciples, il fera face à plusieurs chefs d’accusation.

2003: Olivier Manitara est acquitté de la plupart des chefs d’accusation, mais condamné à huit mois de prison avec sursis pour abus de biens sociaux.

2008: Dans l’année suivant l’achat du domaine de Cookshire, Manitara s’installe au Québec.

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Le navire de John Franklin, retrouvé en Arctique, authentifié


Et voilà, les soupçons sont levé, la confirmation est faite, c’est bien le navire de John Franklin qui a sombrer dans l’Arctique Canadien,
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Le navire de John Franklin, retrouvé en Arctique, authentifié

 

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté... (Photo archives PC)

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

Photo archives PC

La Presse Canadienne
OTTAWA

L’épave retrouvée le mois dernier dans le détroit de Victoria, en Arctique, est bel et bien celle du navire HMS Erebus, vaisseau sur lequel l’explorateur anglais John Franklin naviguait en 1845 en tentant de découvrir le passage du Nord-Ouest.

C’est le premier ministre Stephen Harper lui-même qui a confirmé avec fierté l’identité du bateau, mercredi, aux Communes.

«Je suis ravi de confirmer que nous avons identifié lequel des deux navires de l’expédition Franklin a été retrouvé, a-t-il annoncé. Il s’agit bien du HMS Erebus.»

«La confirmation a été faite par les archéologues subaquatiques de Parcs Canada, à la suite d’un examen méticuleux de données et d’artéfacts observés sur le fond marin de l’océan Arctique à l’aide de photographies de haute résolution, de vidéos haute définition et de mesures prises au moyen d’un sonar multifaisceaux», écrit le cabinet du premier ministre dans un communiqué.

L’épave de l’Erebus semble bien conservée. Une image sonar fait voir cinq mètres du navire sortir du fond marin à la proue, et quatre mètres à la poupe. Certaines structures du pont sont encore intactes, dont le grand mât, qui a été rompu par les glaces lorsque le navire a sombré dans les eaux glacées de l’Arctique.

Vue de l'épave... (Photo PC) - image 2.0

 

Vue de l’épave

Photo PC

La découverte d’une épave par onze mètres de fond dans la baie de la Reine-Maud, au large de la côte ouest de la presqu’île Adelaïde, avait été annoncée le 7 septembre, et on savait qu’il s’agissait d’un des deux navires de l’expédition, mais on n’avait pas encore déterminé avec certitude s’il s’agissait de la nef principale de Franklin ou du deuxième navire de l’équipée, le HMS Terror.

Le mystère demeure entier sur ce qui a bien pu arriver à Franklin et à ses 129 hommes d’équipage, cette année-là. Les deux navires de la Marine royale avaient quitté Greenhithe, en Angleterre, le 19 mai 1845 pour découvrir le passage du Nord-Ouest, qui devait permettre de gagner le Pacifique par le nord. Ils ont été aperçus pour la dernière fois au moment où ils entraient dans la baie de Baffin, en août. Le HMS Terror, une bombarde qui avait par ailleurs servi durant la guerre de 1812, n’a jamais été localisé.

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

L’été dernier, quatre navires canadiens – le Sir-Wilfrid-Laurier de la Garde côtière, le NCSM Kingston de la Marine royale, et des bateaux de l’Arctic Research Foundation et de One Ocean Expedition – ont mené de nouvelles recherches, qui ont été cette fois fructueuses.

Le NSM Erebus était une bombarde construite en 1826 puis reconvertie; il avait été baptisé en l’honneur de l’Érèbe, lieu des ténèbres d’Hadès, dans la mythologie grecque. L’Erebus et le Terror étaient équipés de moteurs à vapeur (des moteurs de locomotives convertis) et leur coque de bois renforcée de plaques de fer devait les aider à naviguer dans les glaces.

Ils transportaient des provisions largement suffisantes pour un voyage pouvant durer jusqu’à trois ans. Sir John Franklin avait l’ordre de traverser le passage, puis de rentrer immédiatement en Angleterre par le Pacifique.

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Yahya, le petit garçon marocain sans visage, va être opéré en Australie


Voilà, un petit garçon bien courageux et grâce a des bonnes personnes, il va pouvoir subir des chirurgies réparatrices pour façonner un visage. Même si ce genre d’opération est risquée, tous les espoirs sont permis
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Yahya, le petit garçon marocain sans visage, va être opéré en Australie

 

Yahya, qui souffre d’une malformation congénitale, et une petite camarade qui joue avec lui. – © Capture d’écran Sunday Night

Le petit garçon, âgé de 3 ans, est né sans yeux, sans nez et sans bouche fonctionnelle. Grâce à un appel sur Facebook, il va enfin pouvoir être opéré.

 

Né sans visage. Yahya, un petit garçon marocain de 3 ans, souffre depuis la naissance d’une malformation qui l’a privé de son nez, de ses yeux, et d’une bouche fonctionnelle. Grâce à un appel à l’aide posté par son père sur Facebook, le petit garçon, qui a ému de nombreux internautes, va pouvoir être opéré en décembre prochain en Australie, par un éminent spécialiste de la chirurgie réparatrice, le Dr Tony Holmes, rapporte Paris Match.

Retour sur cette histoire. Yahya naît en 2011 dans un petit village marocain, non loin de Tanger. Son visage est déformé, marqué par un trou béant, et l’enfant ne peut ni voir, ni parler, ni sentir. Mais il survit, et grandit dans une famille aimante, entouré par ses parents. Pourtant, son apparence l’empêche d’avoir des petits camarades, et de mener une vie ordinaire.

L’émotion à des milliers de kilomètres

Désespéré pour son fils, le père de famille, Mustapha, finit un jour par poster un message sur le compte Facebook d’un ami, et sollicite l’aide de médecins, les tentatives pour trouver un chirurgien capable de réparer son visage n’ayant jamais abouti jusqu’alors.

Le message devient viral, et se retrouve partagé à de très nombreuses reprises. Jusqu’au jour où, à des milliers de kilomètres de là, Fatima Baraka, une Australienne d’origine marocaine, née dans un village non loin de celui de Yahya, tombe dessus.

« Yahya est tout de suite entré dans mon cœur. Il y avait un numéro de téléphone dans le message, c’était évident qu’il s’agissait d’un cri de désespoir, donc j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé cette famille. Le père de Yahya m’a expliqué qu’il voulait seulement que son fils ait un jour un visage, pour pouvoir aller dehors, jouer avec d’autres enfants », confie-t-elle à la chaîne de télévision australienne Sunday Night.

Une intervention chirurgicale délicate

Terriblement émue, Fatima Baraka se met alors en quête d’un chirurgien. Elle finit par entendre parler du Dr Tony Holmes, à Melbourne. Spécialisé en chirurgie réparatrice, ce praticien est notamment connu pour avoir séparé avec succès deux fillettes bangladaises, nées siamoises, Trisha et Krishna. En août dernier, Fatima s’envole alors pour le Maroc, puis ramène la petite famille en Australie, pour rencontrer le chirurgien.

Après une batterie de tests médicaux et de scanners pour vérifier le fonctionnement neurologique du garçonnet, le verdict tombe: le Dr Holmes accepte d’opérer Yahya, malgré les risques pour la vie de l’enfant, et la difficulté de la tâche.

« Il va falloir plusieurs interventions chirurgicales, mais je pense que tout le monde a le droit de ressembler à un humain. Pourtant, malgré cette malformation, Yahya est un enfant magnifique, un adorable petit garçon », a témoigné avec émotion sur Sunday Night le Dr Holmes.

La première opération, programmée en décembre, prévoit de commencer à reconstruire le nez et la mâchoire de l’enfant. Yahya pourrait même trouver l’usage de la parole.

La famille a lancé un appel aux dons, accessible ici.

Écrit par Alexandra Gonzalez

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Quand les températures s’affolent, il y aurait moins de bébés de sexe masculin


Messieurs, si vous tenez à  des garçons, il semble que même si les changements climatiques sont en grande marche, il va bien falloir diminuer l’impact ainsi que tout ce qui s’y rattache. Bien sûr, certains facteurs sont naturels et on ne pas y changer grands choses, mais les toxines, la pollution, nous sommes les grands responsables
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Quand les températures s’affolent, il y aurait moins de bébés de sexe masculin

 

Une échographie Jerry Laivia Flickr CC License by

 

Si le réchauffement climatique continue, les femmes pourraient bientôt être en majorité sur la planète (aujourd’hui, selon l’Ined, il y aurait à peu près 102 hommes pour 100 femmes). Au Japon, Live Sciences rapporte que l’équipe du docteur Misao Fukuda, du M&K Health Institute d’Ako, a constaté un parallèle entre le sexe des foetus qui arrivent à terme et les fluctuations importantes de températures.

Les scientifiques ont confronté les relevés de température mensuels au Japon entre 1968 et 2012 avec les données des morts foetales après 12 semaines de grossesse et celles des naissances d’enfants sur la même période. Alors que l’été 2010 a été très chaud, ils ont constaté que le nombre de foetus mâles décédés en septembre a augmenté. Cela s’est traduit par un ratio de filles plus important dans les naissances quelques mois plus tard. Le même événement s’est produit au cours de l’hiver 2011, où à l’inverse, le mercure est descendu particulièrement bas.

Les chercheurs n’ont pour l’instant pas prouvé la corrélation entre ces deux phénomènes. En Finlande et en Nouvelle-Zélande, où les variations de températures sont bien moins importantes qu’au Japon, aucun lien n’a été établi entre les deux variables entre le milieu du XIXe siècle et le milieu du XXe.

En 2011, une étude de l’Université de Berkeley fondée sur 150 ans d’archives de familles a montré que les fausses couches de foetus masculins seraient plus nombreuses lorsque les températures sont froides, selon Motherjones. En revanche, quand le climat se réchauffe, il tromperait le corps des futures mères: elles conserveraient alors des foetus mâles qu’elles auraient dû rejeter pour leur faiblesse génétique. Si les bébés issus de ces foetus sont confrontés à des températures basses au début de leur vie, cela pourrait entraîner une augmentation de la mortalité infantile. Mais à long terme, les hommes qui survivent transmettraient leurs gènes forts, et nous devrions être capables de mieux nous adapter aux bouleversements climatiques.

Les chercheurs japonais admettent que d’autres facteurs peuvent influer sur le rapport des sexes dans la population, comme les toxines de l’environnement ou la pollution. D’autant qu’on ne sait pas exactement à quoi est due la faiblesse des foetus mâles, même s’il semble que ces derniers soient affectés notamment par le stress dû par les tremblements de terre ou les agents toxiques.

Les variations ont cependant de quoi inquiéter, comme le souligne ironiquement le site féminin The Mary Sue:

«Ce n’est probablement pas une bonne chose pour le futur de la race humaine dans son ensemble […] Peut-être qu’il est temps pour ces gars chargés de la plupart des gouvernements mondiaux et des entreprises énergétiques milliardaires, je ne sais pas, de commencer à y prêter un peu plus attention maintenant ? Vous savez, faire un usage utile de ces stéréotypes de genre auto-suffisants?»

http://www.slate.fr