Le Saviez-Vous ► Les "vrais" noms des pays


Les noms des pays ont souvent issus des noms qu’on donné les explorateurs, ou par la langue indigène soit par la géographie ou leur culture. Beaucoup d’entre eux leur nom a changer par celle que nous connaissons aujourd’hui
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Les « vrais » noms des pays

 

La traduction littérale des noms de pays

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La carte du monde comportant la traduction littérale de chaque pays

Nous vivons à une époque de voyages aériens et d’exploration mondiale. Nous sommes libres de parcourir la planète et de découvrir de nouveaux pays et cultures. Mais que savez-vous des gens qui ont vécu et exploré ces destinations dans le passé?

Apprendre l’étymologie – l’origine des mots – des pays du monde nous offre un aperçu fascinant de l’origine de certaines de nos destinations de voyage préférées et des personnes qui y ont d’abord vécu

L’Europe 

L’Europe a une longue histoire d’exploration, et de nombreux noms de pays reflètent les terres et ceux qui les ont exploré. La France tire son nom d’une coalition de tribus germaniques, les Francs. Le nom Frank vient du vieux mot allemand franka, signifiant «féroce», faisant de la France le pays des fiers. Certains cartographient même les sentiers que les gens utilisaient pour découvrir leur monde. La Norvège signifie simplement «The North Way», ou «The Northern Way», faisant référence à une ancienne route Viking.

L’Angleterre celle des Angles et l’Écosse celle des Écossais « Scots » d’autres étymologies s’avèrent certainement moins évidentes. L’Albanie « Shqipëria » signifie littéralement « pays des aigles », l’Allemagne, le « pays du peuple », et l’Espagne, le « pays des nombreux lapins« . Autre cas de figure, le nom du Portugal dérive du nom latin « Portus Cale », soit le « port de Cale » anciennement situé près de l’actuelle ville de Porto. 

La traduction littérale des noms de pays européens

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Noms de pays européens littéraux comportant des classiques tels que « Land of Many Rabbits » (Espagne) et « Forest Clearer » (Lettonie).

Comparer les cartes de crédit

Afrique

L’Afrique est connue comme le berceau de la civilisation – le lieu d’origine de toute vie humaine. Ses noms de pays révèlent une histoire des cultures indigènes et de la colonisation. Par exemple, le Malawi signifie «pays des flammes», ce qui reflète l’habitude locale de brûler les herbes mortes pour préparer les terres à la culture.

Le continent a eu sa juste part d’explorateurs sur ses rives. L’explorateur portugais Fernando Poo a voyagé le long de la rivière Wouri en 1472, trouvant une abondance de crevettes le long du chemin. Il a découvert et baptisé le Fleuve de crevettes de Rio dos Camarões, mais il est maintenant connu comme le Cameroun.

La traduction littérale des noms de pays africains

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Des noms de pays africains traduits littéralement, y compris « Land of Honest Men » (Burkina Faso), qui est ironiquement classé 74e moins corrompu sur 175 pays en 2018.

Asie

L’Asie occupe le tiers de la superficie totale du monde et est le continent le plus peuplé de la planète. Sa riche diversité de culture et d’histoire se reflète dans ses noms de pays.

La dynastie Koryŏ a gouverné leur royaume de 935 à 1392 CE, supervisant un pays qui formait ses propres traditions culturelles distinctes. Ce pays est maintenant connu comme la Corée, qui peut être traduit comme «haut et beau». Nous pouvons également apprendre sur la géographie de la région. Le nom de l’Irak se réfère à son emplacement à cheval sur les fleuves Euphrate et Tigre. Il vient de l’arabe al-‘irāq, qui signifie «au bord de l’eau».

La traduction littérale des noms de pays asiatiques

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« Le pays du dragon tonnerre », c’est-à-dire le Bhoutan, est l’un des noms littéraires les plus cool d’Asie. L’Azerbaïdjan devrait s’en tenir à « Protected by Fire »!

Amérique du Nord

Les noms de pays nord-américains racontent une histoire de colonisation européenne. Le nom «Amérique» lui-même peut provenir de l’explorateur italien Amerigo Vespucci, qui a été le premier à réaliser que ce continent était une masse terrestre séparée et non sur la côte est de l’Asie.

Le sens premier de Canada est « village » dans la langue iroquoise locale du XVIe siècle

C’était le «Nouveau Monde», destiné à une période tragique de guerre et de conflit terrestre. Le Mexique, colonisé par l’Espagne, est la traduction simplifiée en espagnol d’un nom nahuatl pour la capitale aztèque, censé signifier «dans le nombril de la lune». Les explorateurs espagnols ont également atteint une grande partie de l’Amérique centrale et des Caraïbes, où ils ont trouvé des joyaux comme le «Land by the Water» et la «Place of Pomegranates» – connus aujourd’hui comme le Nicaragua et la Grenade.

La traduction littérale des noms de pays nord-américains

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Une grande partie de l’Amérique du Nord a été influencée par les colonialistes européens, par exemple le Salvador et le Costa Rica étant dérivés respectivement du « Sauveur » et de la « Côte riche ».

Amérique du sud

L’Amérique du Sud possède certains des écosystèmes les plus divers de la planète. Il abrite également le plus grand fleuve du monde: l’Amazone. Il ne devrait donc pas être surprenant que de nombreux noms de pays soient reflétés.

L’abondance de l’eau trouvée là. Le Guyana est dérivé d’une langue amérindienne indigène et signifie «Terre de nombreuses eaux», tandis que le Venezuela voisin est nommé d’après la ville des canaux, «Petite Venise».

Trois pays d’Amérique du Sud ont traversé l’équateur, et c’est en fait là que l’Équateur tire son nom. Le mot espagnol pour l’équateur est, vous l’avez deviné, l’Équateur. Le diviseur nord / sud traverse également le ‘Red Dyewood’ et l’endroit ‘Where the Land Ends’. Des suppositions?

La traduction littérale des noms de pays sud-américains

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Les noms de pays d’Amérique du Sud sont hautement descriptifs, par exemple, « Land à côté de la rivière Silvery » (Argentine) et « Land of Columbus » (Colombie).

Océanie

L’Océanie est peut-être le plus petit continent, mais ses paysages divers – de la forêt tropicale aux volcans en passant par les prairies – ont fasciné les gens pendant des siècles.

Ce sont les Grecs qui ont inventé le nom de Terra Australis Incognita, qui signifie «Terre inconnue du Sud», alors qu’ils rêvaient de terres inconnues dans l’hémisphère sud. Certains croient que ces terres ont donné naissance à l’univers entier. Samoa se traduit par «Centre Sacré», et la légende veut que c’est là que le Dieu Samoan Tagaloalagi des Cieux a créé le monde.

La traduction littérale des noms de pays océaniques

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Ici nous avons notre propre Australie, alias « Southern Land ». Nauru, qui se traduit littéralement par « Je vais à la plage », sonne comme un endroit fantastique à vivre!

En planifiant votre prochain voyage, prenez peut-être un peu de temps pour apprendre la signification des noms des pays que vous visiterez. En plus d’offrir un peu de contexte, vous aurez quelque chose d’unique à faire ressortir les boissons avec les locaux! La langue est certainement une chose fascinante.

Sources et références

En savoir plus sur l’origine de ces noms ici .

http://www.7sur7.be/

https://www.creditcardcompare.com.au/

Puis-je couper les moustaches de mon chat ?


À vrai dire, la question m’a fait sursauter ! Comment peut-on penser de couper les poils de moustache (vibrisse) à un chat ? Ils sont très importants pour le matou, c’est une mine d’information pour le félin
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Puis-je couper les moustaches de mon chat ?

 

chat moustaches

Les moutaches, ou vibrisses, sont indispensables au chat. Mais à quoi lui servent-elles, et peut-on les lui couper ?

La Dr Hélène Gateau, vétérinaire, chroniqueuse animalière et animatrice télé, répond à ces questions dans cet extrait de son livre Tout sur votre chat !

Les moustaches de votre chat sont vitales et incroyablement fonctionnelles. Le nom scientifique pour les moustaches du chat est « vibrisses ». Ce sont des poils longs, durs, trois fois plus épais que les autres poils, et que l’on retrouve à différents endroits du corps de l’animal : autour du museau, au-dessus des yeux, sur le menton, mais également à l’arrière des pattes antérieures, juste au-dessus des coussinets.

Les moustaches permettent au chat d’éviter les obstacles

Comme pour les autres poils, chaque vibrisse prend naissance dans un follicule pileux présent dans l’épaisseur de la peau, plus gros, et aussi beaucoup plus innervé et vascularisé que les autres follicules. C’est ce qui confère aux moustaches une sensibilité exceptionnelle aux objets ou obstacles qui entourent le chat, aux variations de pression atmosphérique et aux vibrations. Ce sont en quelque sorte des antennes dont il va se servir pour mieux se repérer dans l’espace, surtout dans l’obscurité.

Ainsi, lorsque le chat a besoin de se faufiler quelque part, les vibrisses vont lui indiquer s’il peut s’y risquer, la largeur des moustaches correspondant à la largeur du corps du chat. Attention, ceci n’est pas valable si votre matou est en surpoids ! Les vibrisses sur les sourcils capteront la présence d’un obstacle (une branche d’arbre par exemple) et le chat fermera ses yeux pour ne pas se blesser. Ces antennes sont donc très utiles pour un chasseur, nocturne de surcroît, qui a besoin de rester le plus discret possible.

Les vibrisses situées à l’arrière des pattes sont caractéristiques des animaux grimpeurs et sauteurs. Le chat ayant une vision de près assez mauvaise, elles servent aussi à mieux juger de l’état d’une proie  : est-elle morte ? Cherche-t-elle à s’enfuir ? Faut-il la mordre à nouveau dans le cou ?

Les moustaches ont également un rôle dans le langage corporel. Si votre matou les plaque en arrière, il est sur la défensive ou inquiet ; s’il les dirige vers l’avant, le petit félin manifeste de la curiosité, il est en mode exploratoire. 

Il ne faut donc absolument pas couper les moustaches de votre chat, même si elles repousseront. Elles lui sont indispensables pour bien évoluer sans se blesser dans son environnement.

Le saviez-vous ?

Les vibrisses du chat tombent naturellement car, comme les poils, elles se renouvellent ; le cycle de pousse et de repousse est cependant plus long, car leur taille et leur diamètre sont supérieurs. Un chat qui n’est pas en bonne santé perd ses poils, mais aussi ses vibrisses. Inquiétez-vous si votre chat n’a plus ses belles moustaches autour de sa bouche et de son museau.

Dr Hélène Gateau
Vétérinaire

https://wamiz.com/

Un gâteau vieux de 100 ans découvert intact en Antarctique


Un amateur de gâteau anglais avait amené avec lui une cargaison de cette pâtisserie lors de ses voyages d’exploration, qui ont été fait par Huntley & Palmers, qui a été fondée en 1822.. Enfin bref, ce gâteau aux fruits à 100 ans. Est-il comestible, l’histoire ne le dit pas, mais je n’oserais pas y goûter
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Un gâteau vieux de 100 ans découvert intact en Antarctique


Ce gâteau a été fabriqué par Huntley & Palmers, une pâtisserie britannique mythique fondée en 1822. Et il est (presque) comme au premier jour. © Twitter/@AntarcticReport.

Christophe Da Silva

Parfaitement emballé dans son linceul, lui-même enfermé dans une boîte en acier rectangulaire, un gâteau aux fruits a été découvert par des chercheurs néo-zélandais au Cap Adare, une péninsule de l’Antarctique.

Le gâteau en question est vieux de 100 ans et a été découvert au Cap Adare, une péninsule de l’Antarctique. Il avait été fabriqué par Huntley & Palmers, une pâtisserie britannique mythique fondée en 1822. Et il n’a quasiment pas bougé…

C’est l’Antartic Heritage Trust, une association néo-zélandaise dont le but est de « conserver, partager et encourager l’esprit de l’exploration » dans le pôle Sud, qui relaye cette histoire. Selon l’association, le gâteau a probablement voyagé jusqu’en Antarctique grâce à l’expédition Terra Nova, dont la base était située au Cap Adare.

Exploration ambitieuse

Terra Nova ou, officiellement, la British Antarctic Expedition 1910, est la plus ambitieuse exploration du continent blanc au XXe siècle. Menée par le britannique Robert Falcon Scott, elle avait pour but de découvrir des terres inconnues et de mener des études scientifiques sur cette région totalement inexplorée de l’homme. Surtout, c’était tout simplement la première fois que des hommes arrivaient à atteindre l’Antarctique.

Selon The Press, l’expédition menée par Robert Falcon Scott étudia le pôle Sud jusqu’en 1913. L’explorateur était un grand amateur des pâtisseries Huntley & Palmers, selon l’association néo-zélandaise, et il emmena probablement une cargaison de gâteaux anglais avec lui.

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Curiosity découvre une étrange roche à la surface de Mars


Curiosity n’est pas encore au chômage, il explore encore la planète Mars. Il a trouvé une roche très particulière sans être inconnu pour les scientifiques
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Curiosity découvre une étrange roche à la surface de Mars

 

Curiosity

La roche de Curiosity

Curiosity explore la surface de la planète Mars depuis 2012. Au cours de ses multiples missions, le robot de la NASA a fait de nombreuses découvertes. Encore récemment, celui-ci a mis en évidence un objet digne d’intérêt : une petite roche que l’agence spatiale américaine considère, au vu de son apparence, unique en son genre.

La remarquable trouvaille a été officiellement annoncée par l’Arizona State University via un communiqué publié sur le site web Red Planet Reports. La publication contient également deux photos différentes capturées par les instruments embarqués à bord du dispositif.

 

UNE APPARENCE SINGULIÈRE

Sur l’une des images, il est possible de voir la roche au milieu d’une vaste étendue rougeâtre, sur le flanc du Mont Sharp. L’autre cliché présente en revanche un gros plan de l’objet, repris par la caméra ChemCam sur lequel on peut voir en haute définition, les caractéristiques singulières de sa surface.

Surnommée «Egg Rock», la météorite se présente sous la forme d’un corps arrondi, lisse et irrégulier de 4 centimètres de diamètre.

«L’aspect sombre, lisse et lustré de cette cible et son espèce de forme sphérique ont attiré l’attention de certains scientifiques du MSL quand nous avons reçu les images de la Mastcam», explique dans un communiqué Pierre-Yves Meslin de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP). 

L’objet est également parsemé de plusieurs entailles profondes ce qui suggère qu’il s’est certainement retrouvé à l’état fondu dans le passé. Les points lumineux que l’on peut apercevoir sur l’image résultent eux, des pulses lasers envoyés par Curiosity.

Grâce aux analyses préliminaires menées, on sait désormais que la roche se compose de fer, de nickel, de phosphore et d’autres ingrédients en moindres concentrations.

DE NOMBREUSES MÉTÉORITES FERREUSES À  LA SURFACE DE MARS

Bien que son apparence soit quelque peu inhabituelle, la météorite ferreuse n’est pas la seule de son genre sur Mars. Ces corps sont en effet fréquents et pour cause, la planète à l’atmosphère relativement mince se situe à  proximité de la fameuse ceinture d’astéroïdes. La météorite en question pourrait ainsi provenir directement de la partie centrale.

Elle aurait traversé l’atmosphère martienne avant de s’écraser à la surface de la planète rouge il y a plusieurs millions d’années, d’après les scientifiques. Néanmoins, la météorite montre en certains points un enrichissement à la fois en nickel et en phosphore, ce qui est plus inhabituel parmi les météorites ferreuses, relève Meslin.

L’étude de ces corps rocheux trouvés sur Mars fournit des informations précieuses aux scientifiques sur la façon dont ils ont été affectés par l’environnement martien.

«Les météorites ferreuses fournissent des données sur de nombreux astéroïdes différents qui se sont fragmentés, envoyant des morceaux de leurs noyaux sur Terre et sur Mars», précise Horton Newsom de l’Université du Nouveau-Mexique.

«Mars pourrait avoir recueilli une population différente d’astéroïdes que celle que la Terre a rencontrée», ajoute-t-il.

Grâce au laser de Curiosity, les scientifiques ont pu recueillir des données sur la surface et la structure intérieure de Egg Rock. Elles sont actuellement en cours d’analyse.

http://fr.canoe.ca/

Exploration


Je ne suis pas contre les explorations spatiales, car cela a amener beaucoup pour l’humanité dans notre quotidien, cependant, sur Terre, nous avons beaucoup de besoins, mais faute d’argent, des millions de gens meurent par ce que nous n’avons pas fait le nécessaire. Je pense vraiment qu’il y a des priorités qui ne sont donc, pas à la bonne place ou du moins au bon moment
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Exploration

 

L’humanité n’a pas l’argent pour extraire de l’eau en zones arides, mais elle a l’argent pour chercher de l’eau sur Mars.
La question c’est : Existe-t-il une forme de vie intelligente sur la Terre ?

Darth Vader

3 jours pour aller sur Mars : le projet fou d’un scientifique de la Nasa


Aller sur Mars en 3 jours, sûrement pas demain !!! En tout cas, si cela était possible dans un avenir proche, ce ne sera pas l’homme qui foulera le sol martien, mais des robots doté d’intelligence artificielle
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3 jours pour aller sur Mars : le projet fou d’un scientifique de la Nasa

 

3 jours pour aller sur Mars : le projet fou d'un scientifique de la Nasa

Photo: Commons/Wikimedia

 

EXPLORATION – Actuellement fixée à 260 jours, la durée optimale du voyage entre la Terre et Mars est remise en question par la communauté scientifique, à l’aune de nouvelles technologies de pointe. Et si nous pouvions envoyer des engins spatiaux sur Mars en trois jours ? C’est l’objet de l’étude de l’astrophysicien de la Nasa, Philip Lubin.

Si nous ne sommes actuellement pas capables de nous rendre où et quand nous le souhaitons dans l’infini de l’espace, ce sont une série de contraintes techniques davantage que les lois de la physique qui nous retiennent au sol. Des besoins matériels trop coûteux ou l’absence de technologies assez puissantes et trop énergivores pour faire le voyage… En matière d’exploration, on ne sait pas encore faire simple.

Le scientifique Philip Lubin a publié en avril 2015 une étude intitulée « Feuille de route du voyage interstellaire », qui présente une série de techniques pour se rendre plus vite dans l’Espace. Parmi ces techniques, le système de propulsion par rayon laser à photon (ou rayon à énergie solaire) permettrait de transférer un engin spatial vers une destination cible en un rien de temps.

Partir sur Mars sans bouger de la Terre

Le scientifique décrit l’efficacité phénoménale du procédé dans son étude :

« Avec un laser d’un mètre, un engin spatial pourrait être propulsé a environ 26% de la vitesse de la lumière, en dix minutes pour un poids de 20 kilos ».

On pourrait envoyer sur Mars un vaisseau de 100 kilos en trois jours seulement, avec ce système, le tout étant assuré directement depuis la surface terrestre, sans avoir à décoller du sol. En revanche, seuls des robots à conduite automatisée et dotés d’intelligence artificielle seraient envoyés, pour sonder les confins de l’espace.

Le scientifique pense que cela peut déjà être envisageable :

« Des avancées récentes font passer cela de la science-fiction à la réalité. Il n’y a aucune raison que nous ne puissions pas le faire. » précise t-il.

L’équipe de chercheurs a reçu à cet effet  une subvention de la Nasa pour expérimenter cette technologie. Les résultats des expériences traduiront quel avenir la science pourrait offrir à la conquête spatiale dans un futur proche.

http://www.metronews.fr/

La Russie veut coloniser la Lune… avec des robots


Je redoute un peu ce genre d’entreprise. Bon, je ne connais pas grand chose dans l’exploitation spatiale, mais des explosions sont-elles possibles et si l’intensité d’une explosion avait quelle conséquence sur la lune ?.. De la science-fiction comme la série américaine « cosmos 1999 » ?
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La Russie veut coloniser la Lune… avec des robots

 

 

Projet de base lunaire russe (crédit : Lavochkine)

Projet de base lunaire russe (crédit : Lavochkine)

Les Russes prévoient d’installer, à l’horizon 2037, une base lunaire entièrement robotisée pour exploiter les minéraux, selon l’association russe Lavochkine, présente au salon du Bourget 2015.

La maquette d’une base lunaire futuriste, cernée d’une enceinte de panneaux solaires et peuplée de robots, trônait sur le stand de l’association russe Lavochkin, au salon du Bourget, qui s’est achevé le 21 juin 2015.

« Ce projet n’existe pas que sur le papier, assure l’ingénieur russe présent à Paris, nous sommes actuellement en train d’en réaliser les premiers éléments pour les lancer à partir de 2020 ».

Explorer et exploiter

Alors que sous l’administration Obama les Américains ont abandonné leurs ambitions lunaires, les Russes joueraient de leur côté la carte des robots, celle qui avait assuré leur suprématie durant les premiers épisodes de la course à la Lune dans les années 1960. L’enjeu cette fois n’est plus seulement d’explorer mais aussi d’exploiter. Exploiter les ressources minérales de notre satellite et notamment l’hélium 3, un isotope particulier de l’hélium (deux protons et un neutron) apparu aux premiers instants de l’univers et dont la fusion nucléaire satisferait potentiellement les besoins énergétiques de l’humanité. L’ennui, c’est que cet élément gazeux est extrêmement rare sur Terre, alors qu’on en trouve en profusion dans le sol sélène, déposé là par les vents solaires. 

Projet de base lunaire russe entièrement robotisée. (© Lavochkine)

En réalité, ce programme est dans les tuyaux depuis la fin des années 1990. Mais au début du millénaire, le spatial russe a vu ses ressources financières fondre et ses ambitions lunaires remisées, avant de ressurgir ces dernières années avec tout de même beaucoup d’incertitudes quant aux dates de lancement. Le premier élément qui doit être lancé vers la Lune, Luna-Glob, a été repoussé plusieurs fois depuis 2012 et l’on parle maintenant de 2018 voire 2020 pour le lancement de cet orbiteur de 120 kg chargé d’étudier l’environnement martien. Il est équipé de pénétrateurs japonais de 45 kg qui se ficheront dans le sol polaire de la Lune pour étudier sa sismicité à l’aide de capteurs.

ENCHAÎNEMENT. Se succéderont ensuite à un rythme quasi annuel, si tout se passe bien, un orbiteur (Luna-Glob orbiter), un atterrisseur (Luna-Resurs lander), un rover à six roues (Luna-Grunt rover mission Luna-Resurs rover) qui pendant un an arpentera et scrutera un cratère au pôle sud de la Lune et une mission de retour d’échantillons lunaires (Luna-Grunt sample return vehicle).

Le pôle Sud, un site privilégié

Ces missions d’exploration dans la région du pôle Sud sont le préalable à la création d’une base robotique (« Lunny Poligon » en russe) destinée à mettre au point les méthodes d’extraction des éléments du sol lunaire et mener par ailleurs des recherches scientifiques et technologiques. Le choix de l’installer au pôle Sud s’explique par la possibilité d’y trouver de la glace d’eau dans des cratères ombragés afin d’en extraire l’hydrogène nécessaire à la fabrication de carburant pour les vaisseaux de retour. C’est également une région constamment éclairée par le soleil, un critère important puisque les installations seront équipées de panneaux solaires. De plus, le pôle Sud a été désigné par les astronomes comme un site privilégié pour l’étude du centre de la Voie lactée.

Famille des rovers qui assureront différentes tâches dans la future base robotisée. (©Lavochkine)

A ce stade, qui nous mène à l’horizon 2037, et s’ils arrivent jamais à réaliser toutes ces étapes, les Russes – qui n’excluent pas une coopération internationale et des fonds privés- seraient fin prêts à se lancer dans l’exploitation à grande échelle des minerais lunaires. Enfin, cette première base lunaire pourrait servir de support logistique à une future base lunaire habitée. Mais cette dernière étape est encore à ce jour du domaine de la science fiction.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Cette cloche provient de la mythique expédition Franklin


Après avoir authentifié le navire de John Franklin, les archéologues se sont affairés pour identifier les divers objets dont la cloche qui était la propriété de sa Majesté
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Cette cloche provient de la mythique expédition Franklin

 

La cloche du HMS Erebus éclairée par Filippo Ronca, de Parcs Canada. © Parks Canada

La cloche du HMS Erebus éclairée par Filippo Ronca, de Parcs Canada. © Parks Canada

 

Dans le Grand Nord canadien, l’épave d’un des deux navires de l’expédition britannique disparue en 1848 vient d’être découverte. Un « plus numérique » de Sciences et Avenir 815.

 

PHÉON. « On a retrouvé l’expédition Franklin », un article de Bernadette Arnaud, est à lire dans Sciences et Avenir 815 (daté janvier 2015).

 Partie de Grande-Bretagne en 1845 avec pour mission de trouver le passage du Nord-Ouest, l’expédition conduite par l’officier de la Royal Navy John Franklin avait disparu corps et bien. Depuis le 19e siècle, des dizaines de missions ont été conduites pour tenter de trouver trace des deux navires, le HMS Erebus et le HMS Terror. En vain, jusqu’en septembre 2014, où le premier a donc été localisé au large de l’île O’Reilly.

La vidéo ci-dessous dévoile la cloche de l’Erebus, retrouvée sur l’épave. Deux marquages y ont été indentifiés : la date (1845) et un phéon (flèche) de la Royal Navy, signe de propriété du gouvernement de Sa Majesté… 

 

http://www.sciencesetavenir.fr

Vous vous rappelez du gigantesque trou en Sibérie? Des scientifiques ont plongé à l’intérieur et c’est hypnotisant


Des gens ont fini par rentrer dans le trou béant qui s’est formé en Sibérie pour faire des prélèvements afin de mieux comprendre ce phénomène. Ce trou n’est pas unique, car il en existe dans plusieurs endroits du monde
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Vous vous rappelez du gigantesque trou en Sibérie? Des scientifiques ont plongé à l’intérieur et c’est hypnotisant

 

Extrait de la vidéo de Russia Today

Découvert en juillet dernier au nord de la Sibérie, l’origine de cet incroyable trou de 35 mètres de profondeur a alimenté les théories les plus folles: empreinte d’une météorite voire message extraterrestre.

Pour en déterminer les causes réelles, un groupe de scientifiques du Centre russe en charge de l’exploration arctique, a décidé d’y descendre. Le site du Siberian Times publie les photos de cette expédition et le résultat est fascinant: on y voit les chercheurs descendre en rappel les parois désormais glacées de ce gigantesque trou. Un spectacle d’autant plus étrange, voire presque effrayant, que le site est localisé au niveau de la péninsule de Yamal… un terme qui signifie «la fin du monde», écrit le Siberian Times.

Une vision hypnotique qu’il est également possible d’apprécier dans cette vidéo de Russia Today:

 

Au fond de ce cratère, un lac de quelques 10,5 mètres de profondeur attendait les scientifiques. Sa surface gelée leur a néanmoins permis de réaliser tous les prélévements prévus, explique Vladimir Pushkarev, le directeur du Centre russe en charge de l’exploration arctique, au Siberian Times.

L’une des hypothèses principales de cette équipe est que le trou s’est formé sous l’effet d’une émission d’hydrates de gaz naturels. L’enjeu étant de s’assurer d’abord de cette hypothèse, pour ensuite en déterminer les facteurs qui se «sont accumulés, faisant exploser le gaz, et menant à cette apparence de cratère.»

Vladimir Pushkarev se montre néanmoins prudent sur ces interprétations, ainsi que sur celle envisageant un lien entre la formation de ce trou et le réchauffement climatique.  Selon certains experts en effet, la chaleur en surface et sous le sol -provoquée celle-ci par des failles géologiques-, «aurait mené à un énorme dégagement de gaz, provoquant une explosion.»

Extrait de la vidéo de Russia Today

Une interprétation dont nous nous faisions l’écho en juillet dernier, en expliquant que ce trou, tout comme ceux également repérés à ces côtés, serait «un nouveau signal d’alarme sur les risques climatiques

Le cas russe n’est pas isolé: un peu partout sur la planète, des trous profonds se forment brutalement, avec des conséquences parfois sinistres. Il y a quelques semaines, nous vous montrions un aperçu de ces phénomènes parfois désignés sous les termes de «sink holes», ou «dolines» en français.

Etats-Unis, Amérique du Sud, Chine, Egypte… ces trous se forment le plus souvent dans des zones composées de matériaux facilement solubles dans l’eau, tel que le calcaire.

 Quand l’eau «s’accumule sans être drainée vers l’extérieur», l’effondrement s’opère: soit progressivement, note Live Science, soit beaucoup plus brutalement, rapportions-nous alors.

http://www.slate.fr/

Le navire de John Franklin, retrouvé en Arctique, authentifié


Et voilà, les soupçons sont levé, la confirmation est faite, c’est bien le navire de John Franklin qui a sombrer dans l’Arctique Canadien,
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Le navire de John Franklin, retrouvé en Arctique, authentifié

 

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté... (Photo archives PC)

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

Photo archives PC

La Presse Canadienne
OTTAWA

L’épave retrouvée le mois dernier dans le détroit de Victoria, en Arctique, est bel et bien celle du navire HMS Erebus, vaisseau sur lequel l’explorateur anglais John Franklin naviguait en 1845 en tentant de découvrir le passage du Nord-Ouest.

C’est le premier ministre Stephen Harper lui-même qui a confirmé avec fierté l’identité du bateau, mercredi, aux Communes.

«Je suis ravi de confirmer que nous avons identifié lequel des deux navires de l’expédition Franklin a été retrouvé, a-t-il annoncé. Il s’agit bien du HMS Erebus.»

«La confirmation a été faite par les archéologues subaquatiques de Parcs Canada, à la suite d’un examen méticuleux de données et d’artéfacts observés sur le fond marin de l’océan Arctique à l’aide de photographies de haute résolution, de vidéos haute définition et de mesures prises au moyen d’un sonar multifaisceaux», écrit le cabinet du premier ministre dans un communiqué.

L’épave de l’Erebus semble bien conservée. Une image sonar fait voir cinq mètres du navire sortir du fond marin à la proue, et quatre mètres à la poupe. Certaines structures du pont sont encore intactes, dont le grand mât, qui a été rompu par les glaces lorsque le navire a sombré dans les eaux glacées de l’Arctique.

Vue de l'épave... (Photo PC) - image 2.0

 

Vue de l’épave

Photo PC

La découverte d’une épave par onze mètres de fond dans la baie de la Reine-Maud, au large de la côte ouest de la presqu’île Adelaïde, avait été annoncée le 7 septembre, et on savait qu’il s’agissait d’un des deux navires de l’expédition, mais on n’avait pas encore déterminé avec certitude s’il s’agissait de la nef principale de Franklin ou du deuxième navire de l’équipée, le HMS Terror.

Le mystère demeure entier sur ce qui a bien pu arriver à Franklin et à ses 129 hommes d’équipage, cette année-là. Les deux navires de la Marine royale avaient quitté Greenhithe, en Angleterre, le 19 mai 1845 pour découvrir le passage du Nord-Ouest, qui devait permettre de gagner le Pacifique par le nord. Ils ont été aperçus pour la dernière fois au moment où ils entraient dans la baie de Baffin, en août. Le HMS Terror, une bombarde qui avait par ailleurs servi durant la guerre de 1812, n’a jamais été localisé.

La disparition des deux vaisseaux de sa majesté a nourri l’imaginaire britannique à l’époque victorienne. Parcs Canada a mené depuis 2008 six importantes expéditions pour retrouver, en vain, les deux épaves qui ont fait l’objet de multiples recherches depuis le 19e siècle.

L’été dernier, quatre navires canadiens – le Sir-Wilfrid-Laurier de la Garde côtière, le NCSM Kingston de la Marine royale, et des bateaux de l’Arctic Research Foundation et de One Ocean Expedition – ont mené de nouvelles recherches, qui ont été cette fois fructueuses.

Le NSM Erebus était une bombarde construite en 1826 puis reconvertie; il avait été baptisé en l’honneur de l’Érèbe, lieu des ténèbres d’Hadès, dans la mythologie grecque. L’Erebus et le Terror étaient équipés de moteurs à vapeur (des moteurs de locomotives convertis) et leur coque de bois renforcée de plaques de fer devait les aider à naviguer dans les glaces.

Ils transportaient des provisions largement suffisantes pour un voyage pouvant durer jusqu’à trois ans. Sir John Franklin avait l’ordre de traverser le passage, puis de rentrer immédiatement en Angleterre par le Pacifique.

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