Cette scarification est tout simplement terrifiante…


Quoique très bien fait, je trouve dommage que des gens vont se mutiler ainsi et c’est assez glauque
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Cette scarification est tout simplement terrifiante…

 

tatouage

Cette scarification a été publiée sur le site Imgur et a recueilli plus de 1,5 million de vues en une petite journée.

Pour quelle raison? Parce qu’elle est tout simplement terrifiante!

La scarification en question est une illusion d’optique qui nous donne à voir un extraterrestre effrayant qui essaie de sortir de la peau. Une sorte de film d’horreur.

Au contraire du tatouage traditionnel, où l’encre est insérée dans la peau, la scarification est un processus où les couches supérieures de la peau sont retirées dans une forme particulière, pour créer un design qui deviendra une cicatrice artistique.

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Quand on aime se faire mal


J’avoue ne pas comprendre ces gens qui optent pour les modifications corporelle. La scarification n’est pas sans risque, ces peaux qu’ils coupent, brûlent pour qu’elles laissent des cicatrices. Même si je suis contre de ce genre de mutilation, il faut choisir entre deux maux, je pense donc, qu’il est important de s’assurer que la personne est bien formée sinon, cela ne fait qu’augmenter les risques d’infections qui peuvent être graves
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Entrevue | Scarification

Quand on aime se faire mal

 

Pat Pierce et Adrian Fynch

Photo Martin Alarie, Le Journal de Montréal

La scarification, une forme extrême de modification du corps, gagne en popularité

À l’heure où les tatouages et les perçages sont presque devenus monnaie courante, les adeptes de la modifi­ca­tion corporelle se tournent maintenant vers la scarifi­ca­tion, dont le but est de laisser volontairement des cica­trices visibles sur la peau.

Pendant des heures, et malgré la douleur, ils se font délibérément brûler, couper, étirer et même peler la peau. Même si elle a souffert le martyre lors d’une première expérience, Adrian Fynch, 27 ans, coiffeuse et étudiante en sociologie de l’Université Concordia, se dit désormais une inconditionnelle de la scarification. Même si ce sera irréversible, elle souhaite maintenant se faire scarifier le visage.

Vous êtes tatouée, percée, même scarifiée. Pourquoi avoir décidé de recourir à ce moyen plutôt radical de modifier votre corps ?

Du plus loin que je me souvienne, les cicatrices m’ont toujours fascinée. Chaque marque sur la peau a sa petite histoire.

Enfant, je m’étais brûlé le doigt sur un poêle à bois. Je me souviens d’avoir beaucoup pleuré, mais j’étais fière de ma cicatrice parce qu’elle signifiait pour moi que j’avais réussi à passer à travers. Je fais le même parallèle avec la scarification. J’y ai recours par défi personnel. Elle fait mal, la guérison est plutôt longue, et j’ai envie de tester mes forces.

À 20 ans, vous avez vécu votre première expérience en vous faisant scarifier au bas du dos ?

C’est exact. Les cicatrices laissées par les coupures et les brûlures de la scarification sont très significatives à mes yeux. Elles représentent une vigne qui se déploie, ça évoque pour moi la force dans l’adversité.

Avez-vous beaucoup souffert lors de ces interventions ?

Celle dans le bas du dos m’a fait atrocement mal, surtout qu’il a fallu me brûler la peau pour arriver au résultat escompté. En tout et partout, ça a duré trois heures, et je dois le dire, je n’avais jamais autant souffert de ma vie. Une fois la scarification terminée, j’ai pris un taxi, et rendue chez moi, je me suis évanouie de fatigue tellement la douleur avait été difficile à supporter.

Il y a pourtant des gens qui trouvent l’expérience plutôt euphorisante ?

Certainement. Je n’ai pas du tout souffert pour celle sur le haut de ma cuisse.

J’aime souffrir quand le contexte s’y prête et que c’est volontaire. Je perçois la scarification comme un véritable rite de passage, une façon de prendre possession de son corps, et de se prouver qu’on existe. Il a aussi été prouvé qu’en présence de douleur, le corps sécrète des endorphines qui provoquent une sensation de bien-être, et de relaxation.

Vous n’êtes pas sans savoir que vos propos sont assez inusités ?

On a chacun nos intérêts et notre seuil de tolérance à la douleur. La scarification est pratiquée depuis le début de la civilisation, alors, pour moi, elle n’est pas si extrême que ça. Pour le reste, j’ai toujours été une personne timide. J’ai toujours eu peur de me blesser physiquement ou mentalement, mais avec la scarification, j’ai réalisé que la souffrance peut nous rendre encore plus forts. Elle permet aussi de constater que notre corps fonctionne très bien !

Les gens doivent penser que vous êtes une excentrique ?

Pour la majeure partie des gens, je le suis effectivement. Je l’avoue, je n’ai jamais été quelqu’un qui cadrait avec les autres. Je me suis toujours sentie à part des autres. Par contre, dans mon entourage, il y a des gens qui osent bien plus que moi.

Et qu’en pensent vos proches ?

Ils n’ont jamais été surpris par mes décisions. J’ai toujours été fascinée par les tatouages, le perçage. J’avais 4 ans lorsque j’ai vu des gens tatoués et percés dans la rue pour la première fois, et ça m’avait complètement séduite. Quant à mes parents, ils l’ont su après ma première scarification. Mon père est totalement en désaccord avec ma décision. Pour lui, c’est de l’automutilation. Ma mère est plus cool à ce sujet, mais elle n’apprécie pas la souffrance engendrée par cette procédure.

À quoi ressemble votre passé Adrian ?

Sans entrer dans les détails, je dirais que je n’ai pas eu une vie facile, mais je ne fais pas nécessairement de liens entre mon passé et mes choix personnels. Adolescente, je me suis automutilée en me coupant, mais ça n’est plus le cas maintenant. Les raisons qui me portaient à le faire n’ont aucun lien avec celles qui me poussent à recourir à la scarification aujourd’hui. Adolescente, je ne m’aimais pas, alors je me coupais, mais c’était en même temps une punition. Aujourd’hui, je vois plutôt la scarification comme une célébration.

Vous faites également des performances sur scène ?

En spectacle, je me suis déjà fait coudre les lèvres ensemble. Ça n’a pas laissé de cicatrices, car les points de suture ont été enlevés le jour même. On m’a déjà piqué le corps avec soixantaine d’aiguilles. Enfin, on m’a déjà fait, en direct sur scène, des scarifications sur le ventre et le haut de la cuisse.

Avez-vous l’intention de subir d’autres scarifications ?

J’aimerais plus de tatouages et de perçages. J’aimerais aussi me faire scarifier le visage, car j’ai toujours aimé les marques sur le visage, surtout chez les femmes. Évidemment, je préfère les cicatrices qui ont une signification, mais je n’ai quand même pas l’intention de me battre et de me faire blesser avec un couteau pour avoir une cicatrice…

Pat Pierce et Adrian Fynch

Photo Martin Alarie, Le Journal de Montréal

Il faut calculer 125 $ de l’heure pour recourir aux services de Pat Pierce.

« Le législateur doit s’en mêler » –Pat Pierce, perceur et scarificateur

Depuis 2006, en plus d’être perceur, Pat Pierce (Patrick Pacholik), propriétaire du Studio Mauve Body Art à Montréal, pratique également la scarification.

Même si ce procédé demeure encore exceptionnel, il gagne en popularité selon lui.

 

«Avec internet et les réseaux sociaux, la scarification pourrait faire boule de neige, comme ce fut le cas avec le tatouage et le piercing, qui ont littéralement explosé au cours des 10 dernières années», explique l’artiste.

Le problème est qu’au Québec, aucune législation n’encadre la pratique des salons de tatouages et de piercing en matière de sécurité et de propreté des instruments, ce qui inquiète l’homme de 41 ans.

«Contrairement à Toronto, aucun inspecteur à Montréal ne doit s’assurer que les studios de tatouages et de piercing respectent des normes d’hygiène précises. Pour le reste, n’importe qui peut s’improviser tatoueur, perceur ou scarificateur. C’est après avoir jeté un coup d’œil à des vidéos sur le web que certaines personnes s’improvisent scarificateurs. Elles n’ont reçu aucune formation, elles expérimentent sur les gens sans trop savoir ce qu’elles font», poursuit-il.

Pat Pierce ne mâche pas ses mots. À son avis, ces personnes sont dangereuses, elles font de la vraie mutilation et le législateur doit s’en mêler, car éventuellement, des accidents surviendront.

«Aux États-Unis, des personnes se sont même fait tatouer les globes oculaires. L’une d’entre elles a même perdu la vue à la suite du tatouage. Minimalement, l’hygiène des studios devrait être inspectée», affirme Pat Pierce, qui a appris son métier, entre autres, du légendaire Pierre Black, anciennement propriétaire du Studio Black Sun, rue St-Denis, à Montréal.

Quant à sa propre expérience de scarification, Pat Pierce avoue l’avoir trouvée horrible.

«Comme je voulais devenir scarificateur, je me devais de l’expérimenter. Ça a duré 40 minutes. La douleur était très intense, car on m’a coupé la peau juste en haut du sternum, un endroit très sensible. Même si j’ai trouvé l’expérience éprouvante, j’ai quand même l’intention de la revivre à nouveau. Une fois terminé, j’ai ressenti un sentiment de fierté et d’accomplissement comme rarement j’en avais vécu auparavant», a ajouté l’artiste des modifications corporelles.

Les risques de la scarification

Pour le Dr Daniel Barolet, dermatologue et professeur adjoint à l’Université McGill, les risques de la scarification sont nombreux. Une infection (bactérienne ou virale) peut se manifester puisqu’il y a une blessure générée intentionnellement. Ultimement, une infection non traitée convenablement peut avoir des conséquences majeures.

Cependant, le risque le plus fréquent est la mauvaise cicatrisation. Si le client ne guérit pas bien (selon sa génétique, l’endroit du corps à risque ou à la suite de soins inappropriés de la zone blessée), un phénomène de cicatrice hypertrophique (bombée) ou de chéloïde (cicatrice aberrante) peut survenir. Cela entraînera des douleurs et parfois une réduction de mobilité de la zone atteinte. Aussi, l’aspect cicatriciel de la peau deviendra inesthétique et parfois contraire à l’effet désiré.

Au Royaume-Uni, dans plusieurs États américains et au Manitoba, la scarification est interdite.

Photo Martin Alarie, Le Journal de Montréal

 

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Voici la dernière génération de scarifications en Afrique


Autre temps, autres moeurs. Aujourd’hui faire ce genre tatouage en scarifiant la peau a un enfant serait mal vue, mais autrefois, dans certains pays, c’était un signe d’appartenance, d’identification. Les derniers vestiges de cette tradition semblent s’éteindre. Les derniers à être marquées ont des avis partagés, certains aimeraient les voir disparaitre alors que d’autres en sont fier
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Voici la dernière génération de scarifications en Afrique

 

La série de photos de Joana Choumali, «Hââbré, The Last Generation», raconte les derniers souffles d’une tradition mourante. En Kô, ce mot signifie « «écrire», mais désigne aussi la pratique de la scarification encore bien présente en Afrique de l’ouest. Elle consiste à pratiquer des incisions superficielles sur la peau à l’aide de pierres, de verre ou de couteaux.

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Mme K. Djeneba, gérante de boutique, du Burkina Faso.

«Les gens trouvent ça beau, moi je trouve ça laid. Nous ne sommes pas comme les autres. Auparavant j’aimais mes cicatrices et je m’en vantais. Mais aujourd’hui, en ville, c’est passé de mode.»

De la Papouasie Nouvelle-Guinée à l’Éthiopie, les cicatrices sont autant de manières d’exprimer une identité, que ce soit l’appartenance à une communauté, le passage à l’âge adulte ou une connexion avec un groupe spirituel.

Joana Choumali, qui vit à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a découvert la scarification dans les années 80.

«Je me souviens de M. Ekra, le chauffeur qui me conduisait à l’école. Il a avait de grandes cicatrices qui lui couvraient le visage des tempes au menton», se souvient-elle.

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M. Mien Guemi, peintre, de Ouro Bono, Burkina Faso.

 «J’étais un enfant, mais je me souviens encore des blessures. Si vous n’en aviez pas, vos amis se moquaient de vous et vous ignoraient. En période de guerre, les tribus Mossis et Ko se reconnaissaient, et ainsi évitaient de s’entre-tuer. Pas besoin de carte d’identité, je porte déjà mon identité sur mon visage. Mais aujourd’hui c’est terminé. On ne peut plus être reconnus.»

La pratique de la scarification a peu à peu disparu. Les porteurs de cicatrices étaient de plus en plus moqués dans les zones urbaines en expansion. Les pressions exercées par les autorités religieuses et gouvernementales dans le sens d’une «modernisation», couplées avec l’arrivée des étoffes dans les tribus, ont amené une disparition progressive de la scarification.

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Boudo B., 45 ans, chauffeur de taxi, tribu Ko du Burkina Faso.

«Aujourd’hui, si je pouvais les effacer, je le ferais… Ce n’est pas facile d’aller voir les filles avec ça. »

«Hââbré, c’est la dernière génération qui vit avec des cicatrices sur le visage», explique Joana Choumali. «J’ai fait cette série pour ne pas oublier.»

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Mme Sinou, commerçante, de la tribu Ko au Burkina Faso.

«Je suis née au Ghana. Ma tante m’a emmenée au village, ils m’ont fait les cicatrices sans le consentement de mon père. Je refuse de le faire à mes enfants.»

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M. Konabé, tailleur, tribu Ko du Burkina Faso.

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M. Sinou, tailleur, tribu Ko du Burkina Faso.

«Si l’on pouvait les enlever, on le ferait. On a honte d’être si différents des autres.»

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M. Lawal E., coiffeur, tribu Yoruba du Nigéria.

«Je suis fier de mes marques. Le Roi a les mêmes. Je fais partie de la famille royale dans mon village. Ici, en ville, je ne suis personne.»

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Salbre S., jardinier, tribu Bissa du Burkina Faso.

«Je suis à la retraite maintenant. Nous sommes la dernière génération. Aucune personne âgée de moins de 40 ans n’a de scarifications.»

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Pousnouaga S., 45 ans, jardinier, tribu Bissa du Burkina Faso.

«L’une de mes tantes me l’a fait. Nous avons payé avec du beurre de karité et des pintades. Çe na me plaît pas, et ça appartient au passé.»

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Mme Martina Kaboré, 39 ans, femme au foyer, de Ouemkanga, Burkina Faso.

«À 10 ans, j’ai demandé qu’on m’en fasse. je voulais être comme mes frères et sœurs, et montrer mon courage. Les temps ont changé, mais c’est normal. quand les gens me pointent du doigt, je reste droite et fière.»

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Mme Kouya Benin, femme au foyer, tribu Ko du Burkina Faso.

«Les gens se rendaient en groupes faire leurs scarifications, et j’y suis allée avec mes amis… Aujourd’hui, ces pratiques sont interdites par la loi au Burkina Faso.»

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Les cicatrices plutôt que le tatouage


On connait le tatouage, les implants qu’on met un peu partout, mais connaissez-vous une autre modification corporelle la scarification ?? Un procédé qui est interdit dans certains pays, mais au Canada, il semble que se soit le Manitoba l’a interdit aussi, car cet acte comporte des gros risques qu’il ne faut pas négligés
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Les cicatrices plutôt que le tatouage

 

Toutes les formes de scarification se font sur... (Photo Nathan Denette, PC)

Toutes les formes de scarification se font sur le même niveau cutané que le tatouage: sur le derme, bien au-dessus des tissus adipeux et musculaires.

PHOTO NATHAN DENETTE, PC

ERICA LENTI
La Presse Canadienne
TORONTO

Quand Holly Mosienko a décidé de dissimuler la cicatrice disgracieuse sur sa jambe, elle a opté pour une solution plus inusitée que la chirurgie esthétique: la scarification.

 

Sa cicatrice est donc devenue, sous les mains de l’artiste Blair McLean, un dragon.

La scarification est une forme extrême et permanente de modification corporelle offerte dans plusieurs salons de tatouage et de perçage au travers le Canada. Ce procédé, par lequel la peau est brûlée, coupée, grattée ou étirée, gagne en popularité.

Selon Mme Mosienko, qui, à 51 ans, gère un salon de perçage à Peterborough en Ontario, cette forme d’art corporel n’est pas tellement différente du tatouage et du perçage.

Elle a choisi la scarification pour des raisons pratiques, dit-elle. Notamment, elle savait que tatouer par-dessus la peau fragile de la cicatrice, causée par une chirurgie, serait trop douloureux.

Du croquis au design de sa peau, le procédé a pris une heure.

Blair McLean, l’artiste du New Tribe Tattoos and Piercings à Toronto, confirme que la scarification est souvent moins douloureuse que le tatouage. En fait, toutes les formes de scarification se font sur le même niveau cutané que le tatouage: sur le derme, bien au-dessus des tissus adipeux et musculaires.

Quelques pays interdisent cette pratique, dont le Royaume-Uni et plusieurs états américains. Récemment, l’Arkansas l’a bannie, mais une forte opposition populaire a fait renverser la décision. Le Manitoba l’a interdite en 2008.

Un porte-parole du ministère ontarien de la Santé note que cette pratique présente d’importants risques pour la santé.

«Certaines modifications corporelles brisent de la peau intacte ou des muqueuses en la coupant, en la perçant et en la brûlant. Il y a donc une augmentation du risque de cicatrice, d’hémorragie et de traumatisme psychologique, ainsi que d’exposition et d’infection aux pathogènes transmissibles par le sang, comme l’hépatite B, C et le VIH», expose David Jensen.

M. McLean, qui pratique la scarification depuis des décennies au Canada et ailleurs dans le monde (Tokyo, Londres, New York), affirme que l’interdiction pose encore plus de risque pour la santé publique.

«Cela oblige les gens à pratiquer de manière clandestine sur leurs amis. C’est ça qui augmente le risque d’infections et de problèmes», objecte-t-il.

Bien que la scarification tire ses origines de cultures tribales ancestrales, le mouvement de la modification corporelle dans les années 1980 a aussi ramené cette pratique, notamment au sein des fraternités, où les membres s’inscrivaient les initiales de leur maison sur le corps, en guise de symbole de fraternité éternelle.

Contrairement à cette tradition, la scarification est aujourd’hui devenue surtout esthétique, soutient M. McLean.

«Par le passé, les membres de fraternité ne se souciaient pas de l’apparence de leur cicatrice, c’était pour le symbole. Aujourd’hui, les raisons sont plus futiles.»

Pour les clients qui le font «pour les bonnes raisons», toutefois, c’est plus qu’une considération esthétique, précise l’artiste. «Certaines personnes ne veulent pas d’encre ou de pigments étrangers dans leur corps, comme c’est le cas avec les tatouages. Avec la scarification, le dessin vient uniquement de notre corps.»

D’autres recherchent une expérience intense, euphorique, ce qui rend le processus encore plus important.

«Au final, il ne s’agit pas que de ma paye, affirme-t-il. Je veux que ça signifie quelque chose, que ce soit spécial.»

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