Ces mystérieux lézards ont le sang vert et toxique


Les chercheurs ont trouvé 4 sur 51 espèces de lézards à sang vert en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Serait-ce des lézards venu directement de Vulcain, partageant cette curiosité sanguine avec M. Spock ? Si nous avons aussi une haute concentration de biliverdine, comme bien des bébés naissants une jaunisse. Les scientifiques espères trouver une utilité en médecine
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Ces mystérieux lézards ont le sang vert et toxique

 

Crédits : Christopher Austin

par  Nicolas Prouillac

Dans les profondeurs de la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, tapis à l’abri des rayons du Soleil, différentes variétés de lézards Prasinohaemaont un fascinant trait commun : l’évolution les a dotés d’un sang vert et toxique.

Une caractéristique qu’on rencontre plus souvent dans les récits de science-fiction que dans la nature. Mais aujourd’hui, des scientifiques de l’université d’État de Louisiane espèrent utiliser leur sang pour faire avancer la médecine.

Zachary Rodriguez, Susan Perkins et Christopher Austin ont publié le 16 mai dans Science Advances une étude poussée de ces étonnantes créatures, dont le sang, les muscles, les os et les tissus muqueux sont parés d’un vert vif qui éclipse la couleur écarlate de leurs globules rouge. Une couleur due à la haute concentration en biliverdine, un pigment biliaire de couleur verte, de leur système circulatoire.

Notre organisme contient lui aussi de la biliverdine, c’est elle qui donne une teinte jaunâtre ou bleu-vert aux ecchymoses. Mais présente en trop grande quantité dans le sang, elle est responsable d’une manifestation bien connue : la jaunisse. Les lézards Prasinohaema, eux, doivent nous prendre pour des petits joueurs. Leur sang contient en effet plus de 40 fois la dose mortelle pour l’homme de biliverdine. Leur sang de Predator est à ce prix. Et pourtant, ils se portent comme des charmes.

« En plus d’avoir la plus haute concentration de biliverdine jamais enregistrée chez un animal, ces lézards ont développé au cours de leur évolution une résistance à sa toxicité », a déclaré Zachary Rodriguez, l’auteur principal de l’étude, dans un communiqué. « Comprendre les changements physiologiques sous-jacents qui ont permis à ces lézards de ne pas contracter de jaunisse pourrait donner lieu à des approches non-traditionnelles de problèmes de santé spécifiques. »

L’équipe de chercheurs a ainsi passé au crible 51 espèces de lézards issus de ces forêts, dont quatre présentaient cet inquiétant sang vert vif. À leur surprise, les quatre lézards étaient issus de lignages distincts, ce qui signifie qu’ils sont le produit de quatre « accidents » de l’évolution, provoqués par le même environnement. Cela veut dire que son apparition doit avoir une fonction précise, mais elle reste mystérieuse pour les scientifiques. On sait toutefois qu’il est possible que la biliverdine, hautement concentrée, repousse certaines maladies comme le paludisme. Peut-être s’agit-il donc d’un moyen pour eux de se protéger des maladies. Faudra-t-il qu’on ait le sang vert pour devenir immortels ?

Source : Science Advances

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Découverte d’un sous-marin australien de la Première Guerre mondiale


Le plus ancien mystère naval en Australie vient d’être découvert dans les eaux de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. C’est un sous-marin qui avait disparu lors de la Première Guerre mondiale. Il reste maintenant à comprendre le naufrage de ce sous-marin
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Découverte d’un sous-marin australien de la Première Guerre mondiale

 

L'épave a été retrouvée à plus de 300... (AP)

L’épave a été retrouvée à plus de 300 mètres de fonds dans la zone de sa disparition.

Agence France-Presse
Sydney

Le plus ancien mystère de l’histoire militaire de l’Australie vient d’être résolu avec la découverte de l’épave du son premier sous-marin, retrouvé plus d’un siècle après sa disparition au large des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont annoncé les autorités jeudi.

HMAS AE1, le premier des deux sous-marins de Class E construits pour la Marine royale australienne, s’était volatilisé le 14 septembre 1914 près des îles Duke of York, avec à son bord 35 membres d’équipage britanniques, australiens et néo-zélandais.

Cette perte fut la première d’un submersible allié pendant la Première guerre mondiale et sa disparition constituait le mystère naval le plus ancien de l’histoire de l’Australie.

L’épave a été retrouvée à plus de 300 mètres de fonds dans la zone de sa disparition par la 13ème expédition lancée à ses trousses, avec l’aide du Fugro Equator, un bâtiment de recherches également utilisé par l’Australie pour tenter de traquer le vol MH370 disparu de Malaysia Airlines.

«Après 103 ans, le plus ancien mystère naval de l’Australie a trouvé sa conclusion», a déclaré à la presse la ministre de la Défense Marise Payne.

«C’est l’une des découvertes les plus significatives de l’histoire maritime de l’Australie. La perte de l’AE1 en 1914 fut une tragédie pour notre nation qui prenait alors son envol».

Mme Payne a espéré que la découverte de l’épave permettrait de comprendre les causes du naufrage.

Le sous-marin avait été armé en février 1914 à Porstmouth, dans le sud de la Grande-Bretagne, et avait rejoint Sydney en mai.

Mme Payne a déclaré que son gouvernement était en contact avec les autorités de Papouasie pour conserver le site et organiser des commémorations en mémoire des disparus.

http://www.lapresse.ca/

8 îles du Pacifique déjà englouties à cause du réchauffement climatique


Un chercheur a recensé 8 îles et peut-être plus qui serait disparus entre 2007 et 2014. Avec les changements climatiques, cela ne s’arrêtera pas là et c’est dans le Pacifique que les risques sont plus grands
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8 îles du Pacifique déjà englouties à cause du réchauffement climatique

 

Xavier Demeersman

Journaliste

 

Dans l’ouest du Pacifique, où la montée des eaux est plus rapide qu’ailleurs, huit petites îles ont été englouties ces dernières années. Elles s’ajoutent aux cinq autres identifiées comme déjà disparues. Cela donne un aperçu de ce qui va advenir aux territoires situés aux plus basses altitudes dans le monde au cours du XXIe siècle.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La montée des eaux atteint 12 mm par an dans l’ouest du Pacifique.
  • Au moins huit petites îles ont été englouties.
  • Les îles du Pacifique vont être les plus frappées par les effets du changement climatique.

En 2016, des recherches avaient révélé que cinq des îles Salomon avaient disparu dans le Pacifique au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. Patrick Nunn, de l’université de la Sunshine Coast, en Australie, s’est rendu en Micronésie, sur l’île de Pohnpei, pour mener à son tour une enquête. Il y a rassemblé des témoignages des habitants et consulté minutieusement les images satellite, à la recherche d’îles submergées.

Il en a recensé huit (mais, selon lui, il y en a probablement d’autres). Il s’agit de Kepidau en Pehleng et Nahlapenlohd, ainsi que de six autres, d’environ 100 m2 chacune, dans les archipels de Laiap, Nahtik et Ros. Elles ont vraisemblablement été englouties entre 2007 et 2014.

Plusieurs îles de Micronésie ont disparu sous les eaux du Pacifique. © Peter Hermes Furian, Fotolia

Plusieurs îles de Micronésie ont disparu sous les eaux du Pacifique. © Peter Hermes Furian, Fotolia

Certaines îles du Pacifique résistent mieux grâce aux mangroves

À l’origine de leur disparition, il y a, bien sûr, la montée des eaux provoquée par le changement climatique en cours. Dans le monde, celle-ci est actuellement de 3 mm par an en moyenne — les prévisions les plus optimistes du Giec tablent sur 40 cm d’ici 2100 et 126 cm pour les plus pessimistes, si rien n’est fait — mais, dans le Pacifique ouest, principalement en raison d’un cycle naturel des alizés accumulant plus l’eau dans cette région, l’élévation y est plus importante et rapide qu’ailleurs : 12 mm par an depuis les années 1990. Tempêtes et typhons ont achevé de les rayer de la carte…

Pour le chercheur, ces changements en Micronésie sont un aperçu de ce qui va arriver à d’autres territoires à faible altitude au cours du XXIe siècle. Car cette menace est devenue très sérieuse pour plusieurs îles peuplées, comme les îles Carteret, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ou Kiribati (110.000 habitants) et Tuvalu (12.000 habitants). 

« Ce sont les premiers endroits sur Terre à connaître des taux vraiment importants d’élévation du niveau de la mer […] et ils donnent une excellente idée de ce qui peut arriver, commente Simon Albert, de l’université du Queensland, qui a signé l’étude de 2016. Mais nous constatons qu’il existe une grande diversité de réponses, et toutes les îles ne vont pas s’éroder ».

En effet, le point positif constaté par chacun des deux chercheurs est que plusieurs îles de faible altitude résistent bien à l’érosion, notamment celles entourées de mangroves et, pour dans certains cas, celles qui sont protégées des vents, des grandes vagues ou lorsque les sédiments sont piégés par les barrières de corail. 

« Les mangroves agissent comme un tampon en absorbant l’énergie des vagues et en piégeant les sédiments. »

http://www.futura-sciences.com

11 photos de maquillage à travers le monde


L’être humain a toujours aimé changer d’apparence lors de cérémonies, de festivals, ou tout autres évènements spéciaux
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11 photos de maquillage à travers le monde

Un adolescent de la tribu Arboré dans la vallée de l’Omo en Éthiopie.

Un homme habillé pour le rituel du Theyyam à Thalassery, en Inde.

Une femme maquillée en squelette durant la cérémonie de Sing-Sing à Mont Hagen en Papouasie Nouvelle-Guinée.

Une fillette en maquillage Shiva au Kumbha Mela à Allahabad en Inde.

Deux jeunes hommes en maquillage et accessoires traditionnels durant le festival de Borobudur à l’île de Java, en Indonésie.

Un enfant portant une couronne de fleurs à Korcho en Éthiopie.

Une danseuse tribale des Îles Trobriand en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Un fan de football durant un match au stade de Kigali au Rwanda.

Un homme de la tribu Suri dans la vallée de l’Omo en Éthiopie

Une femme de la tribu des Kikuyus au Kenya.

Une homme avec une coiffe traditionnelle durant le festival Tapati à l’île de Pâques.

Crédits photos  :Eric Lafforgue/BarcroftMedia

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Une nouvelle espèce de tortue découverte en Papouasie


Vue sur la photo, je trouve que la tête ressemble à une tête de poisson.
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Une nouvelle espèce de tortue découverte en Papouasie

 

Une nouvelle espèce de tortue découverte en Papouasie

Elsya rhodini, la nouvelle espèce de tortue d’eau douce.Photo AFP

Une nouvelle espèce de tortue d’eau douce a été découverte en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé mercredi à l’AFP le professeur Arthur Georges, de l’Université de Canberra.

Cette nouvelle espèce, baptisée Elsya rhodini, a été découverte sur l’île de Nouvelle-Guinée – la troisième plus vaste au monde après l’Australie et le Groenland.

L’île, divisée entre l’Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, est un territoire d’une grande richesse sur le plan de la biodiversité et relativement peu exploré par les naturalistes du fait de sa végétation et de sa topographie accidentée.

«Elsya rhodini» appartient au genre Elsya dont trois espèces vivent depuis des millions d’années sur le territoire qui forme aujourd’hui la Nouvelle-Guinée.

«Les trois espèces ont évolué d’un ancêtre commun il y a entre 17 et 19 millions d’années», a déclaré à l’AFP M. Georges, responsable d’une équipe de chercheurs qui a publié récemment la découverte dans le journal Zootaxa.

http://fr.canoe.ca/

Le pays où l’on brûle les «sorcières»


Quand l’ignorance, tu nous tiens !!! On croit, a tort que l’ère de brûler majoritairement des femmes (oui encore des femmes) sur le bûcher sous suspicion de sorcellerie sont des histoires d’horreurs du passé et bien non. Même le gouvernement, des policiers, des universitaires croient aux sorcières comment les femmes peuvent se protéger de telles âneries, car malgré le changement loi, les bûchers sont en augmentation. Dans ces moments-là, que je doute de l’intelligence masculine
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Le pays où l’on brûle les «sorcières»

 

Burning Woman|May Wong via Flickr CC License by

Burning Woman|May Wong via Flickr CC License by

Repéré par Aude Lorriaux

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la pratique des bûchers prospère encore jusqu’à aujourd’hui en dépit de la mobilisation de la communauté internationale.

L’histoire s’ouvre sur une scène incroyable, qui s’est produite en 2013: des habitants s’attroupent autour d’une jeune femme de 20 ans seulement. Ils lui bandent les yeux, la ligotent contre un tronc d’arbre et ajoutent des bûches et de l’essence tout autour. Les gens filment la «sorcière» qui va être brûlée, à Warakum, près de Mount Hagen, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Voici une terrible histoire comme on pouvait croire qu’il n’en existait plus en 2015. Une histoire racontée par le journaliste Kent Russell, sur le Huffington Post. Mais la Papouasie-Nouvelle-Guinée est un pays pauvre, où seulement 10% des enfants vont au lycée, et 40% de ceux qui commencent l’école primaire finissent par abandonner en cours de route.

Bouc émissaire

Un pays où tout le monde croit aux sorcières, «même le Premier ministre», comme l’explique Monica Paulus, une ancienne victime désormais impliquée dans la lutte contre ce phénomène, et où des policiers assistent parfois en civil aux meurtres, voire y participent. Un pays où un parlementaire, raconte-t-elle, a torturé sa propre femme qu’il rendait responsable de sa typhoïde. Il a même appelé la police pour qu’elle assiste à la torture. Un pays, enfin, où les intellectuels sont persuadés que cette magie maléfique existe: en 2014, lors d’une conférence nationale organisée sur la sorcellerie, la moitié des doctorants qui assistaient à l’évènement ont affirmé qu’elle existait, selon la militante des droits humains.

Cette femme qu’on brûle, Kepari Leniata, est accusée d’avoir tué le fils de son voisin. L’enfant est visiblement mort de d’une fièvre rhumatismale, mais rien n’y fait. La logique ou la science n’ont pas le droit de cité dans ces espaces de non-droit. Il n’existerait pas non plus de mot équivalent à «vérité», dans le langage tribal des personnes rencontrées par le reporter. En l’absence de système judiciaire et de police capable d’arrêter les coupables, de faire cesser les injustices, désigner un bouc émissaire est la seule façon qu’ont trouvée les populations pour canaliser une violence inhérente, qui risque à tout moment d’exploser. Une façon de purifier le village en cas de malheur, pour éviter que le malheur ne se propage. Kepari Leniata sera tuée.

Désignée par un frère jaloux

Une autre scène est décrite dans le reportage, rapportée par plusieurs témoins. Un enfant est mort et les femmes autour pleurent le défunt. C’est ce qu’on appelle le «haus krai». Il s’agit de se tenir à carreaux: chaque femme sait que ses gestes sont épiés, elle doit se conformer scrupuleusement à la tradition, sans émettre un quelconque geste inhabituel, qui pourrait être mal interprété. Un bâillement refréné d’une main? C’est le signe qu’elle est en train de dissimuler le démon qui cherche à sortir. Deux vieilles femmes, accusées d’être les sorcières fautives, sont battues. Pour sauver leur peau, elles finissent par en désigner une troisième, qui s’en sortira de peu, parce qu’elle aura elle-même désigné quelqu’un d’autre. Le cycle de la violence ne s’arrête qu’avec une victime.

Monica Paulus croyait elle aussi aux sorcières. Jusqu’au jour où son propre frère, jaloux qu’elle reçoive la maison de leur père en héritage, la désigne comme responsable de la mort du paternel. C’est à ce moment-là qu’elle comprend que tout ceci n’est qu’une leurre.

Des centaines par an, des milliers peut-être

Pendant quarante ans, le droit de tuer une sorcière était même inscrit dans la Constitution papouasienne. La loi n’a été abolie qu’en 2013, à force de pressions internationales. Les meurtres de «sorcières» sont désormais coupables de peine de mort. Mais cette loi, qui n’a pas été assortie de véritables mesures pour faire cesser ces exécutions extra-judiciaires, aurait même contribué à augmenter la violence. Désormais, non seulement les sorcières sont exécutées, mais aussi tout témoin qui manifesterait une réticence à l’exécution, automatiquement assimilé à un complice. Les bûchers de sorcières seraient en augmentation.

Il existe peu de chiffres. Près de 150 meurtres auraient lieu tous les ans selon estimations de la Commission de révision constitutionnelle. Mais l’ONU en rapporte près de 200 par an dans une seule des vingt provinces du pays. Extirper les croyances d’un pays qui croit dur comme fer en la sorcellerie s’avère aussi difficile que de faire cesser les armes à feu aux États-Unis, où la Constitution a toujours porté en elle-même le droit de se défendre par tous les moyens. Les bénévoles et membres d’ONG locales, qui sont une poignée pour un pays de sept millions d’habitants, ont l’impression de se battre contre des moulins à vent.

Comme le fait remarquer Monica Paulus,

«comment une nation pourrait-elle rendre illégale sa propre ontologie, sa croyance la plus profonde?».

http://www.slate.fr/

Cet étrange village où des filles deviennent des garçons à la puberté


Une maladie génétique très rare a l’échelle mondiale, mais plus marquée en République Dominicaine et en Papouasie-Nouvelle-Guinée : Des enfants naissent fille et deviennent des hommes avec toutes les caractéristiques masculines à la puberté. Cette maladie rare connue depuis plusieurs années a quand même permis de mettre sur pied un médicament pour l’hypertrophie de la prostate, un problème connu par beaucoup d’hommes
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Cet étrange village où des filles deviennent des garçons à la puberté

 

 

Un enfant sur 50 est concerné. © FINE VANIA/SIPA

Un enfant sur 50 est concerné. © FINE VANIA/SIPA

Par Lise Loumé

Souffrant d’une maladie génétique rare, des jeunes Dominicaines voient leurs organes génitaux prendre un aspect masculin vers l’âge de 12 ans.

À Salinas, un village isolé de République dominicaine, environ un enfant sur cinquante naît avec des organes génitaux féminins avant de développer un pénis à la puberté, vers l’âge de 12 ans. Un phénomène incroyable qui vient de faire l’objet d’un documentaire sur la BBC. Des journalistes ont interviewé quelques jeunes concernés par cette maladie rare et surnommés « Guevedoces » (traduisez « pénis à 12 ans »). À l’instar de Johnny, appelé Felicita à sa naissance parce qu’il n’avait ni testicules ni pénis visibles.C’est seulement en approchant de la puberté que ses organes génitaux masculins se sont développés.

Une maladie rare à l’origine d’un médicament couramment prescrit

Comment expliquer ce phénomène ? Dans les années 1970, le Dr Julianne Imperato-McGinley, du Weill Medical College de New York, a été l’une des premières scientifiques à s’intéresser à cette maladie génétique rare. Selon ces travaux, si ces enfants, nés avec des chromosomes XY, n’ont pas d’organes génitaux masculins visibles à leur naissance, c’est parce qu’ils présentent une carence en enzyme 5-alpha-reductase, chargée de convertir la testostérone en dihydrotestostérone. Or cette dernière est à l’origine du développement du pénis. Ainsi, alors que ces enfants ont des chromosomes masculins XY dès leur naissance, ils développent une apparence physique féminine. Mais à leur puberté, une deuxième poussée de testostérone entraîne le développement d’organes génitaux masculins (pénis et testicules) et de caractères sexuels secondaires (muscles du torse, etc.). Dans la plupart des cas, leurs organes sexuels fonctionnent normalement.

En 1974, le Dr Imperato-McGinley a également remarqué que ces enfants avaient des prostates particulièrement petites. Cette information a été portée à la connaissance de Roy Vagelos, directeur de recherche au laboratoire pharmaceutique international Merck. Il décide de lancer des recherches aboutissant à la mise au point du finastéride, un médicament qui bloque l’action de l’enzyme 5-alpha-réductase. Utilisé actuellement par des millions de personnes, il permet de traiter l’hypertrophie de la prostate, véritable fléau pour de nombreux hommes.

COUTUMES. Cette maladie génétique, plutôt répandue à Salinas, serait très rare à l’échelle mondiale, rapporte la BBC. Certains villages en Papouasie-Nouvelle-Guinée connaissent ce même phénomène, et les enfants sont appelés « turnims » (traduisez « ceux qui vont devenir des hommes »), précise The Independant.

Mais contrairement à la République dominicaine où la transformation de l’enfant en homme est marqué par une célébration joyeuse, en Papouasie-Nouvelle Guinée, « ils sont rejetés par leur famille et la société », explique une anthropologue de l’université de Berkeley (États-Unis).

http://www.sciencesetavenir.fr/

La consommation de cerveaux a rendu une tribu résistante à des maladies dégénératives


C’est la première fois que j’entends parler que le cannibalise (manger le cerveau) pourrait avoir quelque chose de positif. Bon pas à court terme, mais pour les générations futures. Quoiqu’il en soit, cela ne rentra pas dans mon alimentation
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La consommation de cerveaux a rendu une tribu résistante à des maladies dégénératives

 

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Plus de cerveaux s’il vous plaît | abbamouse via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Manger la cervelle des morts augmente le risque de développer une maladie dégénérative du cerveau. Mais quelques générations plus tard une mutation génétique permet de changer la donne.

Avant que la pratique ne soit bannie dans les années 1950, des générations de femmes et d’enfants de la tribu des Fore en Papouasie-Nouvelle-Guinée mangeaient la cervelle des morts avant leur enterrement (les hommes mangeaient le reste). Cette tradition avait fait fortement augmenter le nombre d’individus atteints d’une terrible maladie dégénérative du cerveau appelée kuru.

Selon le Washington Post, une nouvelle étude de cette population montre que, parmi les descendants de ces consommateurs de cerveaux humains, beaucoup ont développé une mutation génétique jamais rencontrée jusqu’ici qui les protège de plusieurs maladies à prion (dont la maladie de Creutzfeldt-Jakob et certaines formes de démence).

Mutation génétique

 

Dans la revue Nature, le neurologue John Collinge et ses collègues, qui ont recréé ces mutations génétiques chez des souris, expliquent que les rongeurs qui ont été modifiés pour ne produire que la variation de la protéine trouvée chez les Fore de Papouasie sont devenus résistants à toutes les maladies à prion testées.

Interviewé par Reuters, Collinge a expliqué qu’il s’agissait d’un «exemple saisissant d’évolution darwinienne chez les humains, où l’épidémie de maladie à prion a sélectionné un changement génétique pour protéger contre cette dégénérescence fatale».

Michael Alpers, un des co-auteurs de l’étude, avait trouvé il y a plusieurs années d’autres personnes porteuse de mutations similaires, quoique moins protectrices, notamment en Europe et au Japon, ce qui indique un passé cannibal et des épidémies de kuru à un moment de l’évolution humaine.

Selon les auteurs de l’étude, cette trouvaille pourrait permettre de mieux comprendre d’autres maladies dégénératives, dont Alzheimer et Parkinson, dont certains fonctionnements moléculaires ressemblent à ceux des maladies à prion.

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Voici la dernière génération de scarifications en Afrique


Autre temps, autres moeurs. Aujourd’hui faire ce genre tatouage en scarifiant la peau a un enfant serait mal vue, mais autrefois, dans certains pays, c’était un signe d’appartenance, d’identification. Les derniers vestiges de cette tradition semblent s’éteindre. Les derniers à être marquées ont des avis partagés, certains aimeraient les voir disparaitre alors que d’autres en sont fier
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Voici la dernière génération de scarifications en Afrique

 

La série de photos de Joana Choumali, «Hââbré, The Last Generation», raconte les derniers souffles d’une tradition mourante. En Kô, ce mot signifie « «écrire», mais désigne aussi la pratique de la scarification encore bien présente en Afrique de l’ouest. Elle consiste à pratiquer des incisions superficielles sur la peau à l’aide de pierres, de verre ou de couteaux.

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Mme K. Djeneba, gérante de boutique, du Burkina Faso.

«Les gens trouvent ça beau, moi je trouve ça laid. Nous ne sommes pas comme les autres. Auparavant j’aimais mes cicatrices et je m’en vantais. Mais aujourd’hui, en ville, c’est passé de mode.»

De la Papouasie Nouvelle-Guinée à l’Éthiopie, les cicatrices sont autant de manières d’exprimer une identité, que ce soit l’appartenance à une communauté, le passage à l’âge adulte ou une connexion avec un groupe spirituel.

Joana Choumali, qui vit à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a découvert la scarification dans les années 80.

«Je me souviens de M. Ekra, le chauffeur qui me conduisait à l’école. Il a avait de grandes cicatrices qui lui couvraient le visage des tempes au menton», se souvient-elle.

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M. Mien Guemi, peintre, de Ouro Bono, Burkina Faso.

 «J’étais un enfant, mais je me souviens encore des blessures. Si vous n’en aviez pas, vos amis se moquaient de vous et vous ignoraient. En période de guerre, les tribus Mossis et Ko se reconnaissaient, et ainsi évitaient de s’entre-tuer. Pas besoin de carte d’identité, je porte déjà mon identité sur mon visage. Mais aujourd’hui c’est terminé. On ne peut plus être reconnus.»

La pratique de la scarification a peu à peu disparu. Les porteurs de cicatrices étaient de plus en plus moqués dans les zones urbaines en expansion. Les pressions exercées par les autorités religieuses et gouvernementales dans le sens d’une «modernisation», couplées avec l’arrivée des étoffes dans les tribus, ont amené une disparition progressive de la scarification.

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Boudo B., 45 ans, chauffeur de taxi, tribu Ko du Burkina Faso.

«Aujourd’hui, si je pouvais les effacer, je le ferais… Ce n’est pas facile d’aller voir les filles avec ça. »

«Hââbré, c’est la dernière génération qui vit avec des cicatrices sur le visage», explique Joana Choumali. «J’ai fait cette série pour ne pas oublier.»

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Mme Sinou, commerçante, de la tribu Ko au Burkina Faso.

«Je suis née au Ghana. Ma tante m’a emmenée au village, ils m’ont fait les cicatrices sans le consentement de mon père. Je refuse de le faire à mes enfants.»

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M. Konabé, tailleur, tribu Ko du Burkina Faso.

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M. Sinou, tailleur, tribu Ko du Burkina Faso.

«Si l’on pouvait les enlever, on le ferait. On a honte d’être si différents des autres.»

joana

M. Lawal E., coiffeur, tribu Yoruba du Nigéria.

«Je suis fier de mes marques. Le Roi a les mêmes. Je fais partie de la famille royale dans mon village. Ici, en ville, je ne suis personne.»

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Salbre S., jardinier, tribu Bissa du Burkina Faso.

«Je suis à la retraite maintenant. Nous sommes la dernière génération. Aucune personne âgée de moins de 40 ans n’a de scarifications.»

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Pousnouaga S., 45 ans, jardinier, tribu Bissa du Burkina Faso.

«L’une de mes tantes me l’a fait. Nous avons payé avec du beurre de karité et des pintades. Çe na me plaît pas, et ça appartient au passé.»

joana

Mme Martina Kaboré, 39 ans, femme au foyer, de Ouemkanga, Burkina Faso.

«À 10 ans, j’ai demandé qu’on m’en fasse. je voulais être comme mes frères et sœurs, et montrer mon courage. Les temps ont changé, mais c’est normal. quand les gens me pointent du doigt, je reste droite et fière.»

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Mme Kouya Benin, femme au foyer, tribu Ko du Burkina Faso.

«Les gens se rendaient en groupes faire leurs scarifications, et j’y suis allée avec mes amis… Aujourd’hui, ces pratiques sont interdites par la loi au Burkina Faso.»

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les poissons perdent leur instinct de survie quand les océans s’acidifient


L’acidification des océans sera dramatique pour beaucoup d’animaux marins, comme les mollusques, les crustacées, les coraux … Des poissons ne pourront s’adapter et se donneront sans le vouloir à leurs prédateurs. Cela aura de grandes répercussions autant dans les eaux que sur la terre
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Les poissons perdent leur instinct de survie quand les océans s’acidifient

 

Récifs coralliens où le CO2 est plus élevé, en raison d'une activité volcanique

Récifs coralliens où le CO2 est plus élevé, en raison d’une activité volcanique Photo :  Australian Institute of Marine Science/Katharina Fabricius

L’acidification des océans, causée par les changements climatiques, réduirait l’instinct de survie des poissons, allant même jusqu’à leur faire développer une attirance pour leurs prédateurs, selon une étude publiée lundi.

Des scientifiques australiens et américains ont mené des recherches au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans des récifs coralliens dotés d’eaux plus acides que la moyenne en raison d’une activité volcanique sous-marine.

Ils y ont observé un comportement à risque des petits poissons.

« Les poissons évitent en général l’odeur d’un prédateur, ce qui est logique », explique le professeur Philip Munday, de l’université australienne James Cook, à l’Agence France-Presse. Mais les poissons dans ces eaux acides « commencent à être attirés par cette odeur, ce qui est incroyable », poursuit-il.

« Ils nageaient par ailleurs plus loin de leur abri, ils étaient plus actifs […], accroissant ainsi le risque pour leur survie, car ils sont plus facilement repérables par un prédateur », ajoute le scientifique, dont les travaux paraissent dans la revue Nature Climate Change.

Environ 30 % du dioxyde de carbone (CO2) relâché dans l’atmosphère est absorbé par l’océan, ce qui accroît l’acidité des eaux. Les eaux étudiées dans le cadre de cette recherche ont un taux d’acidité comparable au taux prévu à la fin du siècle dans la plupart des mers du monde.

Bien qu’ils vivent dans ce milieu depuis leur naissance, les poissons semblent avoir échoué à s’adapter aux conditions d’acidité, selon le professeur Munday. « Ils ne semblent pas s’adapter pendant leur durée de vie », souligne le scientifique.

L’acidification est une menace pour plusieurs animaux marins. L’effet le plus direct s’exerce sur la croissance de ceux ayant un squelette et une carapace faite de carbonate de calcium, tels que les mollusques et crustacés, les coraux de grands fonds, le phytoplancton et le zooplancton.

Les recherches ont été menées par le centre de recherches sur les coraux de l’université James Cook, l’Institut australien de science marine, la National Geographic Society et l’Institut de technologie de Georgie.

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