Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans après


Lors de la 2e guerre mondiale, les conflits étaient partout sur terre, dans les airs et sur les mers. Dans la région des Philippines, on croit avoir trouvé des débris d’un destroyer américain, mais il reste à confirmer.
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Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans après

Une épave de la Seconde guerre mondiale découverte au large des Philippines 75 ans aprèsL’épave d’un destroyer coulé durant la Seconde Guerre mondiale a été découvert dans la mer des Philippines à plus de 6.000 mètres de profondeur.© Vulcan Inc.

Par Emeline Férard

A l’aide d’un sous-marin télécommandé, des archéologues ont découvert une épave reposant à plus de 6.000 mètres de profondeur dans la mer des Philippines. Ils pensent qu’il pourrait s’agir d’un navire coulé en 1944 au cours d’une bataille survenue au large de l’île de Samar.

Il y a près de 75 ans, le 25 octobre 1944, l’une des plus grandes batailles navales de l’histoire faisait rage dans les Philippines. Connue sous le nom de bataille du golfe de Leyre, elle opposait les forces japonaises aux troupes américaines venues reconquérir l’archipel que les premières occupaient depuis 1942. Le conflit a mobilisé des dizaines de milliers de marins et de très nombreux navires mais a aussi causé des pertes considérables.

Les Américains, vainqueurs de la campagne, ont enregistré quelque 1.500 morts et la disparition de plusieurs porte-avions, destroyers et sous-marins. Parmi eux, le USS Johnston (DD-557) dont des archéologues pensent aujourd’hui avoir réussi à retrouver la trace. L’épave du destroyer de classe Fletcher reposerait à plus de 6.000 mètres de profondeur dans la mer des Philippines mais son identité reste encore à confirmer.

La découverte a été réalisée par la société privée Vulcan Inc. qui a mené au cours des dernières semaines plusieurs explorations sous-marines au large de l’île de Leyte où la bataille s’est produite en 1944. Les plongées ont été réalisées à l’aide du vaisseau de recherche RV Petrel qui avait déjà permis au début de l’année de retrouver deux porte-avions américains coulés pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur Facebook, l’équipe a publié une première vidéo de l’épave. Elle permet de constater que le temps et les éléments n’ont pas épargné le navire.

« L’épave est complètement détruite. Ce ne sont que des débris. La structure de la coque a disparu », explique dans la séquence, Robert Kraft, directeur des opérations sous-marines de Vulcan Inc., lancé par Paul Allen, co-fondateur de Microsoft.

L’exploration du RV Petrel n’a permis de révéler aucune preuve déterminante comme un numéro sur la coque, des équipements portant le nom du bateau ou encore des effets personnels de l’équipage. Confirmer l’identité de l’épave reste donc difficile, a souligné à USNI News, Robert Neyland, en charge de l’archéologie sous-marine au Naval History & Heritage Command.

Des observations suggèrent que les débris appartiendraient à un destroyer de classe Fletcher. Cependant, le Johnston n’était pas le seul à être présent sur place. Selon Rober Neyland, il y avait également le USS Hoel (DD-553). Si la localisation de l’épave et sa couleur fassent pencher pour le premier, le doute persiste.

« Il y a eu beaucoup de confusion dans cette bataille », a précisé le spécialiste

La zone où le destroyer se trouve n’a pas facilité les recherches. Echoué à 6.220 mètres, c’est l’épave de guerre la plus profonde jamais découverte, ce qui a exposé l’équipe au risque de perdre le RV Petrel.

« Durant cette plongée, notre plus profonde, nous avons rencontré des difficultés qui ont impacté notre capacité à réaliser l’étude de grande qualité que nous visions », a indiqué le pilote Paul Mayer au New York Times.

Les fragments que le vaisseau sous-marin a pu photographier se trouvent dans un gouffre appelé Emden Deep, mais les spécialistes pensent que d’autres débris pourraient se trouver dans les plus grandes profondeurs. Ils pourraient peut-être aider à identifier la mystérieuse épave. La comparaison avec d’anciennes photos des destroyers pourrait également livrer de nouveaux indices.

Sur l’équipage de 327 hommes du Johnston, 141 ont survécu à la bataille au large de Samar, l’un des affrontements survenus dans la bataille du golfe de Leyte. Sur les 186 marins perdus, 92 ont péri durant le naufrage. Parmi eux, se trouvait Ernest E. Evans, commandant du navire devenu, après sa mort, le premier Amérindien membre de la marine américaine à recevoir la médaille d’honneur.

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Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelle


Un navire marchande a fait naufrage, il y a 360 ans en Islande suite à une violente tempête entrainant toute sa cargaison de poisson. Avec la technologie d’aujourd’hui, les scientifiques et ceux que cela intéresse peuvent voir le bateau en réalité virtuel comme sur la vidéo (on fait bouger l’image pour explorer.) J’imagine que voir cette création en 3D en grandeur nature, doit être assez impressionnant.
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Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelle


Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelleLa reconstitution virtuelle permet d’observer ce à quoi pouvait ressembler le Melckmeyt après son naufrage.© John McCarthy

Par Emeline Férard

Des archéologues australiens et islandais se sont associés pour recréer en réalité virtuelle une épave engloutie depuis 360 ans dans les profondeurs de l’Islande. D’origine néerlandaise, le navire marchand nommé Melckmeyt aurait coulé après avoir été pris dans une violente tempête.

Après le HMS Terror noyé dans l’Arctique depuis plus de 170 ans, c’est au tour d’une autre épave de ressortir de l’oubli. Celle d’un navire marchand néerlandais nommé Melckmeyt. Celui-ci a coulé au large de l’Islande en octobre 1659 et revêt une importance particulière pour le pays. Engloutie depuis 360 ans, l’épave constitue en effet la plus ancienne identifiée dans les eaux islandaises.

Des plongeurs ont découvert le Melckmeyt en 1992 à proximité de la petite île de Flatey, au large de la côte ouest. Dès l’année suivante, il a fait l’objet d’une exploration approfondie. Mais c’est un coup de projecteur inédit que des archéologues offrent aujourd’hui au navire. Une équipe australienne et islandaise est parvenue à en créer une reconstruction en réalité virtuelle.

Très réaliste, cette reconstruction d’une durée de trois minutes offre la possibilité non seulement d’explorer l’épave reposant dans les profondeurs, mais aussi d’avoir un aperçu de ce à quoi le navire ressemblait lorsqu’il a coulé. La plongée virtuelle a été créée en vue d’une exposition au musée maritime de Reykjavik mais est maintenant disponible sur Youtube.

Maximiser le sentiment d’immersion

Pour arriver à ce résultat, les archéologues sont retournés explorer le navire néerlandais en 2016 en utilisant une technologie de pointe. Ils ont pu constater que les eaux glaciales islandaises avaient permis de garder la majeure partie de la coque inférieure de 33 mètres de long dans un état exceptionnel. Minutieusement, ils ont ainsi réalisé des scanners à haute résolution de l’épave afin d’en créer un modèle numérique.

Puis, ils ont travaillé à partir de ces données pour développer une expérience en réalité virtuelle permettant d’explorer le bateau.

Notre « approche maximise le sentiment d’immersion dans l’environnement sous-marin et reproduit aussi fidèlement que possible l’expérience de plongée pour un non-plongeur », a expliqué l’équipe lors d’une présentation en juillet dernier.

La reconstruction est tellement détaillée qu’en théorie, « elle pourrait permettre à quelqu’un de repérer sur l’épave quelque chose qui nous aurait échappé durant nos plongées !« , s’est réjoui Kevin Martin, doctorant de l’Université d’Islande à l’origine du projet.

Pour renforcer le réalisme, l’équipe a pris la liberté de faire figurer sur la poupe une véritable peinture, le tableau de Johannes Vermeer intitulé La Laitière et peint un an avant le naufrage du Melckmeyt (qui signifie laitière en néerlandais).

Reconstitution du Melckmeyt avec sur sa poupe le faux pavillon danois et le tableau La Laitière de Vermeer. – John McCarthy

« Nous avons pu combiner une épave réelle avec un modèle et une peinture réels de l’époque. Donc tout ce que vous voyez dans la vidéo remonte vraiment au XVIIe siècle », a souligné pour TheJournal.ie John McCarthy, doctorant de l’Université Flinders en Australie qui a conçu la reconstruction virtuelle.

Témoin d’une période « fascinante » de l’histoire

D’après les spécialistes, le Melckmeyt était une flûte, un type de navire marchand très répandu en Europe au XVIIe siècle mais peu d’épaves de ce type sont aujourd’hui connues. Son importance réside également dans le fait qu’il témoigne d’une période particulière de l’histoire islandaise. Une époque durant laquelle l’île était contrôlée par le Danemark qui exerçait un monopole sur les échanges commerciaux.

Alors que les actes de piraterie et les conflits maritimes étaient fréquents, des marchands néerlandais auraient envoyé une flotte de navires sous faux pavillon danois afin de commercer avec la population islandaise. Le Melckmeyt aurait fait partie de cette flotte mais aurait été victime le 16 octobre 1659 d’une violente tempête, terminant ses jours dans les profondeurs avec sa cargaison de poissons.

Selon d’anciens documents, un membre de l’équipage aurait péri durant le naufrage. Les quatorze autres auraient survécu en se réfugiant au niveau de la partie haute de l’épave durant deux jours avant de parvenir à gagner la côte et d’être aidés par la population de l’île Flatey.

« L’importance de cette épave est considérable pour l’Islande », a confirmé dans un communiqué, Kevin Martin.

Elle « met en lumière une période fascinante de l’histoire islandaise », a-t-il ajouté, précisant que l’épave vient tout juste de fêter ses 360 ans. Un anniversaire qui a offert aux spécialistes l’opportunité parfaite pour faire ressortir le Melckmeyt de l’oubli.

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L’Endeavour, navire du capitaine Cook, enfin retrouvé plus de 240 ans après sa disparition ?


En 1993, les archéologues ont commencé explorer les profondeurs du port de Newport aux États-Unis. Dans ce cimetière d’épaves, ils croient avoir trouvé le navire l’Endeavour, utilisé au XVIIIe siècle, dirigé par le capitaine Cook. Plus tard, il fut rebaptisé le lord Sandwich, il a même servi de prison et fut saborder le 1778. Pour le moment, ils ne sont encore à 100 % certain que ce soit ce navire, il reste encore d’autres études à faire.
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L’Endeavour, navire du capitaine Cook, enfin retrouvé plus de 240 ans après sa disparition ?

Par Emeline Férard –

Tableau de Samuel Atkins représentant le HMS Endeavour du capitaine Cook au large des côtes de la Nouvelle-Hollande.© National Library of Australia

Une équipe d’archéologues sous-marins pense avoir retrouvé le HMS Endeavour, le navire utilisé au XVIIIe siècle par le célèbre explorateur britannique James Cook. L’épave sabordée en 1778 repose dans les profondeurs du port de Newport aux Etats-Unis.

Trois siècles après avoir connu son heure de gloire, l’Endeavour va-t-il ressortir de l’oubli ? C’est ce que suggère l’annonce réalisée par des archéologues sous-marins du Rhode Island Marine Archaeology Project (RIMAP). Depuis plus d’une décennie, ces spécialistes tentent de retrouver l’épave du navire utilisé par le célèbre explorateur James Cook et leurs recherches semblent enfin avoir porté leurs fruits.

Dans les profondeurs du port de Newport dans l’Etat de Rhode Island (Etats-Unis), ils ont identifié les restes d’un navire qui semblent correspondre à ceux du HMS Endeavour . Un bâtiment dans lequel ils ont mis au jour de nombreux artéfacts, notamment des fragments de bois, de cuir, de textile ainsi que du verre et de la céramique, qui remonteraient au XVIIIe siècle.

De navire marchant à voilier d’exploration

Le HMS Endeavour était un voilier britannique de 32 mètres de long et de 368 tonnes. Lancé en 1764 sous le nom de Earl of Pembroke, il sert durant plusieurs années de navire marchand avant d’être racheté par l’amirauté. En 1768, il passe sous le commandement du capitaine James Cook, alors lieutenant de la Royal Navy et s’embarque pour un voyage de plusieurs années à travers le monde.

A bord de l’Endeavour, le célèbre explorateur et son équipage se rendent à Tahiti avant d’explorer le Pacifique Sud et la Nouvelle-Zélande pour cartographier ses côtes. En 1770, ils deviennent les premiers Européens à débarquer en Australie, à Botany Bay, une baie située dans l’actuelle ville de Sydney. L’expédition prend fin plus d’un an plus tard, en juillet 1771 lorsque le navire revient en Angleterre.

Une réplique de l’Endeavour, le voilier du capitaine Cook, entre dans le port de Sydney en Australie en 2012. – Wolter Peeters/The Sydney Morning Herald/Fairfax Media via Getty Images

Si ce voyage ne constituait que le premier du capitaine Cook, le voilier ne renouvelle pas l’aventure. Dès 1775, l’Amirauté revend le navire. Un an plus tard, il est rebaptisé Lord Sandwich et est utilisé pour transporter des troupes britanniques durant la guerre d’indépendance des États-Unis. Installé dans le port de Newport, il sert également de prison mais le navire ne verra pas la fin du conflit.

Comme douze autres navires, le Lord Sandwich ex-Endeavour est délibérément sabordé en 1778 par les Britanniques pour empêcher une invasion des Français, durant la bataille de Rhode Island dans la baie de Narragansett.

Cimetière d’épaves

C’est en 1993 que les archéologues du RIMAP ont démarré les recherches dans les profondeurs du port de Newport. Elles leur ont permis d’identifier plus d’une dizaine de navires sur lesquels ils ne disposaient que de peu d’informations. Ainsi, ce n’est seulement que cinq ans plus tard qu’ils ont découvert que Lord Sandwich avait auparavant participé à l’expédition du capitaine Cook.

Le grand nombre d’épaves présentes dans le port a constitué une difficulté pour la poursuite des recherches et leur identification. Mais les spécialistes pensent aujourd’hui enfin avoir réussi à mettre la main sur l’Endeavour. Les observations ont montré que la structure de l’épave et ses dimensions correspondaient à celles d’un navire du XVIIIe siècle et qu’elle semblait reposer au bon endroit.

Image en trois dimensions du bois exposé de l’épave. – James Hunter et al/RIMAP 2019

Autant d’éléments qui suggèrent que l’équipe pourrait avoir vu juste. Mais la théorie reste difficile à confirmer à l’heure actuelle et les archéologues préfèrent rester prudents.

« Bien que rien n’affirme qu’il s’agit du Lord Sandwich ex-Endeavour, rien ne dit non plus que ce n’est pas le cas », résume dans un communiqué le RIMAP.

« Nous ne pensons pas trouver quelque chose qui dit « le capitaine Cook a dormi ici » – c’est peu probable », a reconnu pour LiveScience, Kathy Abbass, responsable des recherches. « Mais si nous trouvons que quelque chose de plus petit correspond à la façon dont [l’Endeavour] a été utilisé – comme navire de transport ou prison à Newport, alors nous saurons que nous l’avons trouvé ».

Aucun des artéfacts remontés jusqu’ici n’a permis d’établir l’identité du navire. Des échantillons issus de la coque de l’épave ont été envoyés dans un laboratoire pour analyses. Elles devraient livrer des informations sur le bois utilisé pour construire le navire et peut-être apporter une preuve supplémentaire, les rapports suggérant que le voilier du capitaine Cook était composé de bois d’orme.

Comment les navires ont-ils coulé ?

Bien que les doutes persistent quant à l’identité réelle de l’épave, elle a permis aux archéologues de répondre à quelques questions cruciales. Parmi elles : comment les Britanniques s’y sont-ils pris pour saborder les navires ? Une théorie supposait que des trous avaient été percés dans leurs coques pour les faire couler. Les observations semblent abonder dans ce sens.

Un plongeur retire la vase recouvrant une portion de l’épave afin d’exposer les structures préservées malgré plus de 240 ans passés dans les profondeurs. – John Cassese/RIMAP 2019

Sur l’épave, les plongeurs ont remarqué la présence d’un orifice à proximité de la quille qui pourrait avoir été percé délibérément pour que le navire prenne l’eau et échappe à l’ennemi.

« C’est ce genre de petit détail qui améliore la compréhension de la façon dont ces bateaux étaient gérés, et c’est aussi une contribution importante de l’archéologie sous-marine aux recherches sur l’histoire maritime », relève le RIMAP.

Les archéologues prévoient de tenter de nouvelles plongées jusqu’à l’épave au cours de l’hiver, quand les eaux du port de Newport offrent une meilleure visibilité. Ils espèrent ensuite reprendre les excavations l’été prochain pour définitivement lever le mystère.

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L’épave du HMS Terror sur le point de dévoiler ses secrets


Deux navires sont partis en 184 5 de l’Angleterre en expédition sous John Franklin pour trouver le passage du Nord-Ouest qui relie les océans Atlantique et Pacifique. Pour une raison inconnus les deux bateaux, le HMS Terror et le HMS Erebus ont fait naufrage. En 2014 et 2016, des archéologues ont pu retrouver les épaves dans le Grand Nord canadien. En début août, une expédition a pu visiter de l’extérieur de quoi avait l’air le HMS Terror. Depuis le temps, il est surprenant de voir que l’épave est très bien conserver.
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L’épave du HMS Terror sur le point de dévoiler ses secrets

Un homme en combinaison de plongée s'approche de l'épave.

Les membres d’une équipe d’archéologues de l’agence Parcs Canada ont exploré pour la première fois l’intérieur du navire HMS Terror.

PHOTO : PARCS CANADA

Une équipe d’archéologues de Parcs Canada dévoile des images inédites menées à l’intérieur du célèbre navire HMS Terror disparu mystérieusement avec le HMS Erebus dans les profondeurs de l’océan Arctique canadien. Cette découverte majeure pourrait éclairer des pans entiers de l’expédition dirigée en 1845 dans des conditions désastreuses par l’explorateur John Franklin.

Des eaux sombres et glaciales surgissent meubles en bois, assiettes en céramique, bouteilles en verre et même des étagères qui semblent maintenues dans un état de conservation exceptionnel. Comme figées dans le temps, ces trouvailles n’ont pas vu la lumière depuis 170 ans.

Le HMS Terror est très bien conservé, lance, fébrile, Marc-André Bernier.

En entrevue téléphonique, l’archéologue qui fait partie de l’équipe a du mal à dissimuler sa joie.

Jusqu’à maintenant, on avait seulement réussi à voir l’extérieur de l’épave. Mais cette fois, on a pu prendre des images incroyables de l’intérieur même du bateau, qui comprend les quartiers de l’équipage. C’est du jamais vu!

On voit des assiettes en céramique.

Des artefacts ont été filmés à l’intérieur de l’épave du HMS Terror.

PHOTO : PARC CANADA

L’expédition Franklin fascine historiens et archéologues depuis des lustres. Malgré des recherches intensives pour retrouver les deux fleurons de la marine britannique de l’époque, ce n’est que récemment qu’ont été repérées les épaves des navires partis d’Angleterre en 1845 pour trouver le fameux passage du Nord-Ouest, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à l’extrême nord du pays.

C’est en 2016 qu’on localise enfin le HMS Terror, à environ 25 mètres de profondeur au large de l’île du Roi-Guillaume, située dans le Grand Nord. Deux ans auparavant, on retrouvait l’HMS Erebus à 100 kilomètres plus au sud dans le golfe de la Reine-Maud. Ces deux découvertes corroborent les témoignages des Inuit de la région dont les récits de l’expédition ratée se sont partagés de génération en génération.

C’est chargé en émotion, car on a par exemple la chance de pouvoir voir une couchette d’un officier avec certains de ses objets restés sur la table. À voir tous ces objets posés et immobiles, on a l’impression que le navire a été littéralement abandonné. Marc-André Bernier, archéologue Parcs Canada

Partie le 7 août de Cambridge Bay, au Nunavut, l’équipe d’archéologie subaquatique a exploré le site pendant sept jours dans des eaux avoisinant le 0 degré Celsius.

À l’aide d’un véhicule – une sorte de robot téléguidé pouvant naviguer dans des endroits étroits muni de projecteurs lumineux et d’une caméra haute définition – les chercheurs ont réussi à filmer pour la première fois les entrailles du navire. Ce qu’ils ont découvert était au-delà de leurs espérances.

On a pu pénétrer dans toutes les pièces du premier pont, c’est l’endroit où l’équipage vivait. Il y a des zones communes et des cabines représentant presque une trentaine d’espaces clos. Il y a là des lits, des bureaux. Et dans les cabines des officiers, on peut voir des étagères avec des assiettes, des verres, des bols ou des bouteilles, ajoute M. Bernier.


Exploration sous-marine de l’épave du HMS Terror de l’expédition de Franklin

À la recherche du Graal

Les chercheurs ne sont pas au bout de leur surprise. Après avoir capté des images claires de plus de 90 % du pont inférieur du navire, au fur et à mesure de leur fouille marine, ils découvrent la cabine de Francis Crozier, le commandant du HMS Terror. C’est l’endroit le mieux préservé du bateau, précise l’archéologue.

Beaucoup de sédiments se sont infiltrés par les fenêtres de la poupe. C’est idéal puisqu’en recouvrant les artefacts, le sédiment qui permet de créer un environnement moins riche en oxygène a probablement préservé l’intérieur de la pièce, en particulier les matières organiques, comme le papier.

De toutes les cabines explorées, seule celle du capitaine reste fermée. Les raisons demeurent encore inconnues. Mais derrière la porte close, la chambre pourrait contenir des trésors uniques comme de la documentation écrite ainsi que le journal de bord.

On y a découvert le bureau du capitaine, des armoires à cartes, deux thermomètres et des boîtes contenant sans doute des instruments scientifiques, ajoute l’archéologue. Les quartiers personnels du capitaine, c’est le centre névralgique du navire. On y tient ici les registres relatifs au voyage. On peut s’attendre à trouver une multitude de précieux documents.

Les bonnes conditions météorologiques nous ont permis de plonger 48 fois vers l’épave. Ce que l’on a d’abord constaté, ce sont les conditions de préservation, surtout dans la cabine du capitaine. Tout le mobilier est encore en place avec le bureau, les tiroirs et probablement une foule de documents sauvegardés. Marc-André Bernier, archéologue Parcs Canada

De nombreuses questions persistent en ce qui concerne l’expédition de Franklin. L’archéologue, qui se trouve au site de l’Erebus, prochaine étape d’exploration pour son équipe, espère que ces nouvelles découvertes permettront de comprendre ce qui s’est réellement passé pour les membres de l’équipage. Au moins 133 marins sont morts dans des circonstances mystérieuses. Des circonstances qui favorisent de nombreuses hypothèses.

Notre prochaine étape consiste à analyser les images enregistrées à l’intérieur de l’épave. Avec ces nouveaux renseignements, on va pouvoir perfectionner notre connaissance des récits historiques et inuit de l’expédition de Franklin. C’est un jalon très important. Notre inventaire ouvrira une porte sur de nouvelles voies d’études, dit-il.

Ce projet archéologique est l’un des plus importants de l’histoire canadienne. À la suite d’un accord signé en 2018 avec le Royaume-Uni, tous les artefacts découverts appartiendront dorénavant à la fois au gouvernement du Canada et aux Inuit.

Les futures expéditions sur le HMS Terror, qui se trouve à 25 mètres de profondeur, devront se faire de façon sécuritaire. Il reste que l’on a potentiellement une richesse inestimable de documents ou autres objets très fragiles, alors il faut vraiment bien préparer le prochain coup pour ne pas les endommager, conclut M. Bernier.

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De nouvelles images du Titanic révèlent la détérioration avancée de l’épave


Le Titanic n’est plus l’ombre de lui-même. Il est sous le point de disparaître dans les profondeurs de la mer, comme s’il n’avait jamais existé. Il subit en effet des fort courant, plus l’eau salée et des bactéries qui se gavent de métal. En 2010, un micro-organisme a été découvert et bien entendu, son nom a été choisi en l’honneur du Titanic.
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De nouvelles images du Titanic révèlent la détérioration avancée de l’épave


Par Emeline Férard

Une équipe a réalisé une nouvelle série de plongées pour explorer l’épave du Titanic à 3.800 mètres de profondeur dans l’Atlantique. Elle a constaté que le paquebot s’était considérablement dégradé en 14 ans et que certaines parties avaient même disparu.

Plus de cent ans après avoir fait naufrage dans l’Atlantique Nord, le RMS Titanic est-il en passe de disparaitre ? Pour la première fois depuis 14 ans, une équipe est partie à la rencontre de l’épave située à quelque 3.800 mètres de profondeur et elle y a fait un constat préoccupant : depuis le début des années 2000, l’état du paquebot s’est considérablement détérioré.

La série de plongées a été menée début août et avait pour objectif d’étudier et de filmer les restes du Titanic afin de réaliser un nouveau documentaire. Pour cela, l’équipe de Triton Submarines s’est rendue à cinq reprises dans les profondeurs à l’aide de son sous-marin Limiting Factor, qui a capturé les premières images en 4K de l’épave. Du moins ce qu’il en reste.

« La zone de détérioration la plus choquante se situait du côté tribord des quartiers des officiers, où se trouvaient les quartiers du Capitaine. La baignoire du Capitaine est l’une des images préférées des fans du Titanic, et elle a maintenant disparu », a expliqué dans un communiqué Parks Stephenson, historien qui a participé aux plongées au large des côtes de Terre-Neuve au Canada.

La baignoire qui reposait dans les quartiers du capitaine du Titanic n’est désormais plus visible depuis l’effondrement de la partie supérieure. – Xavier Desmier/Getty Images

« De ce côté, une partie entière du pont est en train de s’effondrer, emmenant avec elle les cabines, et la détérioration va se poursuivre », a-t-il ajouté.

En plus des zones effondrées, d’autres structures, notamment en métal, ont montré un état avancé de corrosion. Selon l’historien, le toit du salon situé au niveau de la proue pourrait être la prochaine partie à disparaitre, obstruant la vue de l’intérieur du navire.

Des bactéries mangeuses de métal

« Le Titanic retourne à la nature », a précisé Parks Stephenson.

Cette dégradation rapide n’est pas une surprise pour les spécialistes. Dans les profondeurs, l’épave est soumise à un cocktail de facteurs naturels particulièrement éprouvant. En plus des forts courants qui la balaient, elle doit affronter le pouvoir corrosif du sel mais aussi des bactéries mangeuses de métal.

A partir de prélèvements réalisés sur le paquebot de 270 mètres de long, des chercheurs ont en effet identifié en 2010un micro-organisme inconnu, Halomonas titanicae. Ce dernier a été retrouvé proliférant sur ce que les scientifiques ont nommé des « rusticles », des stalactites de rouille qui se sont formées sur l’épave et ont été colonisées par des bactéries.

Le problème est que ces bactéries, y compris H. titanicae, ont la particularité de se nourrir de fer et notamment de rouille. Au fil des siècles, elles grignotent ainsi peu à peu le Titanic et sa coque. A tel point qu’une grande partie du paquebot pourrait avoir disparu en 2030, selon le Dr Henrietta Mann de l’Université Dalhousie qui a participé à l’identification de l’espèce inconnue.

« L’aspect le plus fascinant était de voir comment le Titanic est rongé par l’océan et comment il retourne à sa forme élémentaire tout en fournissant un refuge pour une remarquable diversité d’animaux », a relevé dans un communiqué Patrick Lahey, président et co-fondateur de Triton Submarines.

Seul témoignage de la catastrophe

En plus de capturer des séquences haute résolution, l’équipe a utilisé une technique appelée photogrammétrie pour collecter des données qui vont permettre dans le futur de pouvoir recréer en trois dimensions le Titanic en réalités virtuelle et augmentée. Les résultats de l’expédition seront dévoilés en même temps que le documentaire produit par Atlantic Production London.

Le RMS Titanic avant son naufrage le 14 avril 1912. – F.G.O. Stuart

« L’épave est le seul témoignage qu’il nous reste aujourd’hui de la catastrophe du Titanic » survenue le 14 avril 1912, a fait remarquer Robert Blyth du National Maritime Museum de Greenwich interrogé par la BBC. « Tous les survivants sont maintenant morts, donc je pense qu’il est important d’utiliser l’épave tant qu’elle a encore des choses à [nous] révéler ».

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L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition


Perdre un être cher est douloureux, mais quand on ne sait pas ou est le corps, tant de questions surviennent. Il est plus difficile de faire son deuil. L’équipage du sous-marin la Minerve a fait naufrage avec son équipage, et il a été retrouvé 50 ans après le drame. Ce sont beaucoup d’émotions que vivront les familles qui attendaient ce moment depuis longtemps.
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L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition


Un sous-marin navigue en mer.

Le sous-marin français à propulsion conventionnelle Minerve photographié lors d’un exercice.

PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / STF

Radio-Canada

Une équipe de recherche américaine a localisé dimanche, en Méditerranée, l’épave du sous-marin français Minerve, qui avait mystérieusement disparu en 1968.

Le Minerve, un sous-marin d’attaque de classe Daphné à propulsion conventionnelle (diesel-électrique), a été retrouvé dimanche brisé en trois morceaux par 2370 mètres de fond, à 35 kilomètres au large de Toulon, dans le sud-est de la France.

Le bâtiment qui embarquait 52 hommes d’équipage avait disparu sans laisser de trace le 27 janvier 1968 lors d’un exercice. La raison du naufrage, qui n’avait duré qu’environ quatre minutes, n’a jamais été élucidée. De nombreuses recherches avaient été menées sans succès pour retrouver l’épave.

Les recherches qui ont permis de retrouver le Minerve étaient menées à la demande des familles des membres d’équipage disparus.

L’épave a finalement été localisée dimanche par le navire américain Seabed Constructor, qui était arrivé mardi dernier en Méditerranée pour participer aux recherches.

Ce navire de la compagnie américaine privée Ocean Infinity est équipé de drones sous-marins munis de caméras capables de filmer les fonds marins jusqu’à une profondeur de 6000 mètres. L’équipage avait déjà réussi à retrouver le sous-marin argentin San Juan, disparu avec 44 hommes à bord au large de l’Argentine en novembre 2018.

Les drones sous-marins ont ainsi permis de localiser exactement l’emplacement de l’épave, a expliqué un haut gradé de la marine française.

C’est un succès, un soulagement et une prouesse technique. Je pense aux familles qui ont attendu ce moment si longtemps. Florence Parly, ministre des Armées

La découverte du Minerve est un réel soulagement pour les proches de l’équipage qui attendaient depuis 50 ans qu’on retrouve la trace du bâtiment.

C’est un soulagement, une énorme émotion, a déclaré à l’Agence France-Presse Hervé Fauve, le fils du commandant du Minerve.

Ils étaient près de nous, pas loin. C’est un apaisement extraordinaire, a pour sa part affirmé Thérèse Scheirmann-Descamps, veuve d’un des marins disparus.

Depuis sa disparition mystérieuse, le naufrage du Minerve avait donné lieu à plusieurs théories allant d’un abordage violent par un autre bâtiment jusqu’à une escarmouche impliquant des sous-marins russes.

Pour l’instant, la marine française affirme toujours ignorer les causes exactes du naufrage et espère que la découverte de l’épave permettra d’en apprendre davantage.

Outre le Minerve, un autre sous-marin de la classe Daphné, l’Eurydice, a aussi disparu en mer deux ans plus tard, soit le 4 mars 1970, avec une cinquantaine de membres d’équipage à son bord.

Une cérémonie doit être organisée en mer pour permettre aux proches des victimes de leur rendre un dernier adieu.

Avec les informations de Agence France Presse

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Des chercheurs retrouvent une épave du 16e siècle aux Pays-Bas


Un bien drôle de manière de faire une découverte du 16e siècle au Pays-Bas. En janvier, un navire en détresse a perdu ses conteneurs. Alors qu’ils étaient affairés à les récupérés ils ont remonter des plaques de bois et de cuivre appartement à un navire qui s.est échouer quelques siècles plus tôt
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Des chercheurs retrouvent une épave du 16e siècle aux Pays-Bas

 

Image d’illustration. © getty.

Les chercheurs affairés à récupérer des conteneurs tombés d’un navire en détresse en début d’année, au nord des Pays-Bas, ont découvert l’épave d’un navire remontant à la première moitié du 16e siècle. Il s’agit de la plus ancienne embarcation de mer retrouvée dans les eaux néerlandaises, selon le ministère de la Culture et de la Science.

L’archéologue maritime, Martijn Manders, du service du Patrimoine culturel (Rijksdienst Cultureel Erfgoed – RCE), estime que le navire devait mesurer 30 mètres de long pour une largeur minimale de 7 mètres. Techniquement, c’est l’un des premiers exemplaires de la nouvelle méthode de construction néerlandaise de grands navires, qui a permis aux Pays-Bas d’asseoir sa position sur le commerce mondial.

Dans la nuit du 1er au 2 janvier, le MSC Zoe, battant pavillon du Panama, l’un des plus grands porte-conteneurs au monde, a perdu plus de 340 conteneurs alors qu’il affrontait une tempête au large des îles Wadden.

Le grappin d’un des navires chargés de repêcher les conteneurs semblait être tombé sur une des cargaisons perdues mais a ramené en fait à la surface quelques plaques de bois et de cuivre. Celles-ci ont été examinées par une équipe du RCE.

La plus ancienne embarcation de mer retrouvée aux Pays-Bas

Les disques de cuivre dont certains présentent un diamètre d’1m20 pour un demi-centimètre d’épaisseur, reprennent les insignes de la famille Fugger. Cette famille de « barons du cuivre », originaire du sud de l’Allemagne actuelle, avait amassé une belle fortune en détenant plusieurs mines de cuivre au 16e siècle. Elle n’était cependant pas très populaire dans les villes commerçantes du nord et elle s’est donc tournée vers les Pays-Bas pour s’équiper de navires.

Le bois de l’épave a entre-temps été examiné. Il aurait été abattu vers 1536 en Belgique et en Allemagne et le navire aurait été construit quelques années plus tard, vraisemblablement aux Pays-Bas.

Des plongeurs du RCE vont poursuivre l’analyse de la carcasse.

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Le Saviez-Vous ► L’incroyable histoire qui se cache derrière la découverte du Titanic


    Le Titanic à été retrouvé en 1985 par Robert Ballard. Pour faire des recherches, il faut de l’équipement et du financement. L’armée américaine a accepté de financer l’océanographe à la condition que la recherche du Titanic soit une couverture pour cacher une mission très secrète et qu’il ne fallait surtout pas éveiller les soupçons des Russes.
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L’incroyable histoire qui se cache derrière la découverte du Titanic

© afp.

Source: News.co.au

Robert Ballard, l’océanographe qui a découvert l’épave du Titanic en 1985, était en réalité en mission secrète pour la marine américaine. En pleine guerre froide, la recherche du célèbre paquebot n’était qu’une couverture pour permettre à l’armée de retrouver deux sous-marins disparus en mer quelques années plus tôt.

Toute sa vie, l’océanographe et ancien officier du renseignement de la marine américaine Robert Ballard a rêvé de mettre la main sur l’épave du Titanic.  En 1982, alors qu’il est en train de développer son propre véhicule sous-marin téléguidé, il se retrouve à court d’argent et contacte la marine pour réclamer des fonds. Lorsqu’il explique au chef des opérations qu’il compte retrouver la trace du paquebot qui a fait naufrage en 1912, une idée lui vient à l’esprit. Thunman propose de financer le projet de Robert Ballard à une seule condition: qu’il profite de son expédition pour localiser deux sous-marins nucléaires disparus dans l’Atlantique dans les années 1960.

Mission top secrète

La guerre froide battait encore son plein, et l’armée américaine ne voulait surtout pas que les Russes apprennent qu’elle était à la recherche de deux navires perdus. La quête du Titanic fut donc utilisée comme couverture pour la triple mission lancée en 1985. « C’était top secret », a déclaré Robert Ballard.

L’océanographe a d’abord retrouvé le premier sous-marin, baptisé USS Thresher, qui avait disparu près de la côte de Boston en 1963 avec 129 membres d’équipage à l’intérieur. Peu de temps après, il a découvert l’USS Scorpion, disparu cinq ans après le premier submersible près des côtes portugaises avec 99 hommes à son bord. Il ne lui restait alors plus que douze jours pour retrouver le Titanic… et il finit par tomber dessus huit jours plus tard.

« En cartographiant le Scorpion, j’ai appris quelque chose qui m’a aidé à retrouver le Titanic: il faut toujours chercher une traînée de débris », a-t-il expliqué.

Respect

Lorsque Robert Ballard et son équipe ont finalement retrouvé le Titanic, l’ambiance sur le bateau a changé du tout au tout.

« Nous avons réalisé que nous dansions sur la tombe de quelqu’un et nous avons été gênés (…) « Nous sommes devenus silencieux, calmes, respectueux et nous avons promis de ne rien prendre de ce navire et de le traiter avec un grand respect ».

Le Titanic a sombré au fond de l’océan Atlantique Nord après avoir heurté un iceberg le 15 avril 1912. Sur les 2200 personnes à bord, 1.500 personnes sont mortes.

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Un trésor du XVIIIe siècle retrouvé dans le Danube


Le Danube a connu une grande sécheresse que son niveau d’eau est très bas, ce qui a causé des problèmes de navigations. Cependant, ils ont découvert un trésor dans une épave, ils se dépêchent à remonter le tout avant une montée des eaux prévus.
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Un trésor du XVIIIe siècle retrouvé dans le Danube

© afp.

Des archéologues ont découvert un trésor de quelque 2.000 pièces d’or et d’argent à bord d’une épave gisant au fond du Danube depuis le 18e siècle et révélée par le niveau exceptionnellement bas des eaux du fleuve, ont-ils annoncé jeudi.

« Environ 2.000 pièces de monnaie ont été trouvées, ainsi que des armes, piques, boulets de canon, épées et autres sabres », a confié à l’agence MTI Katalin Kovacs, archéologue au Centre du musée Ferenczy de Szentendre, près de Budapest.

Les archéologues sur place

La découverte s’est produite cette semaine à Erd, au sud de Budapest, où les archéologues travaillaient jeudi d’arrache-pied pour extraire un maximum d’éléments avant une imminente remontée des eaux, a constaté un photographe de l’AFP.

Sécheresse

Comme plusieurs autres cours d’eau d’Europe, le Danube est au plus bas après un long épisode de sécheresse. Son niveau est tombé à 38 cm à Budapest, un record historique qui affecte la navigation fluviale.

Pièces d’or et d’argent

Le trésor d’Erd a été trouvé à bord de l’épave d’un navire commercial dont la nationalité doit encore être déterminée, on indiqué les archéologues. Il comprend des pièces d’or et d’argent, dont des ducas et des pennies.

Pièces étrangères

« Les pièces sont à 90% étrangères et datent de 1630 à 1743 », a précisé l’archéologue Balazs Nagy à la radio privée Klub, soulignant qu’elles avaient été frappées aux « Pays-Bas, en France, à Zurich, ou encore au Vatican ».

Remontée des eaux

Les archéologues sont assistés dans leur travail par des plongeurs et des drones afin d’extraire le plus de matériaux possible alors qu’une forte remontée du niveau des eaux est attendue à partir de samedi.

Pont François-Joseph

Le niveau bas du fleuve a déjà mené à la mise au jour de débris de l’ancien pont François-Joseph de Budapest, détruit pendant la Seconde guerre mondiale, ainsi que d’une bombe américaine de la même époque.

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La plus vieille épave intacte du monde découverte en mer Noire


Des épaves, ils en trouvent des très très vieilles, mais ce bateau en particulier vieux de 400 av. J.-C serait intact., ce qui est très surprenant
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La plus vieille épave intacte du monde découverte en mer Noire

Une épave de bateau au fond de la mer.

La plus vieille épave « intacte » du monde, un bateau de commerce grec remontant à l’an 400 av. J.-C.  Photo : Black see map

 

La plus vieille épave « intacte » du monde, un bateau de commerce grec remontant à l’an 400 av. J.-C., a été découverte au fond de la mer Noire, a annoncé mardi une expédition scientifique anglo-bulgare.

AGENCE FRANCE-PRESSE

« Je n’aurais jamais pensé qu’il serait possible de retrouver intact, et par deux kilomètres de profondeur, un navire datant de l’Antiquité », a déclaré le professeur Jon Adams, directeur du Centre d’archéologie maritime de l’Université de Southampton (dans le sud de l’Angleterre), l’un des dirigeants de l’expédition.

Cette découverte va changer notre compréhension de la construction navale et de la navigation à l’époque antique. Le Pr Jon Adams, dans un communiqué

L’expédition Black Sea MAP (pour Maritime Archaeology Project) a sondé pendant trois ans les fonds de la mer Noire sur plus de 2000 kilomètres carrés au large de la Bulgarie au moyen d’un sonar et d’un véhicule télécommandé équipé de caméras conçues pour l’exploration en eaux profondes.

L’équipe a découvert plus de 60 épaves remontant à l’Antiquité, à l’époque romaine et jusqu’au 17e siècle.

La plus ancienne d’entre elles a été retrouvée à une profondeur où l’eau est dépourvue d’oxygène et peut « conserver les matières organiques pendant des milliers d’années », a précisé l’équipe du Black Sea Map. L’épave a été datée au carbone 14.

« Nous avons des morceaux d’épaves qui remontent à une époque plus ancienne, mais celle-ci semble vraiment intacte », a souligné à la BBC l’archéologue Helen Farr, associée au projet. « Elle est couchée sur un côté, il y a encore le mât, le gouvernail; on ne voit pas ça tous les jours. »

L’étude portait initialement sur l’évolution du niveau de la mer et l’immersion de la région de la mer Noire.

La découverte des épaves « est une heureuse conséquence » de ces recherches, a-t-elle ajouté.

Ce « type bateau de commerce grec avait jusqu’ici seulement été observé sur [les décorations] d’anciennes poteries grecques », ont souligné les scientifiques.

Cette expédition a été menée conjointement par l’Université de Southampton, le Musée archéologique national, l’Académie des sciences et le Centre d’archéologie sous-marine de Bulgarie.

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