Ces sous-marins créent des bébés icebergs pour stop­per la fonte des glaces


Des designers on présenter un projet de petits sous-marins qui dessalent et transforme l’eau en glace. Cela, pourrait-il changer quelque chose à la disparition des icebergs ?
Nuage

Ces sous-marins créent des bébés icebergs pour stop­per la fonte des glaces


Crédits : Faris Rajak Kota­ha­tu­haha

par  Nicolas Pujos

Le 6 août, la chaîne NBC révé­lait une idée folle qui pour­rait permettre de lutter contre la fonte des glaces : utili­ser de petits sous-marins pour recréer des icebergs à partir de glace épar­pillée.

L’idée a germé dans la tête de desi­gners indo­né­siens diri­gés par Faris Rajk Kota­ha­tu­haha. Afin de maté­ria­li­ser leur projet, ils ont réalisé une vidéo de présen­ta­tion dans laquelle on voit les sous -marins récu­pé­rer l’eau de l’océan, la dessa­ler puis opérer la trans­for­ma­tion d’eau en glace.

L’idée est sédui­sante mais suscite des réserves de la part de Mark Serreze, direc­teur du centre natio­nal de données sur la neige et la glace à l’uni­ver­sité du Colo­rado.

« L’idée est très inté­res­sante », mais recréer de la glace qui aurait fondu ne serait qu’ « un simple panse­ment » pour lutter contre le réchauf­fe­ment clima­tique, indique-t-il à NBC.

Faris Rajak Kota­ha­tu­haha, à l’ori­gine du projet, en est conscient. « Pour arrê­ter le réchauf­fe­ment clima­tique, nous devons bien sûr encore réduire les émis­sions de carbone dans le monde », dit-il. Mais ces sous-marins n’au­raient voca­tion qu’à appor­ter leur contri­bu­tion à un dispo­si­tif plus large. Pour arrê­ter l’hé­mor­ra­gie, on a aussi besoin de panse­ments.

Source : NBC

https://www.ulyces.co/

L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition


Perdre un être cher est douloureux, mais quand on ne sait pas ou est le corps, tant de questions surviennent. Il est plus difficile de faire son deuil. L’équipage du sous-marin la Minerve a fait naufrage avec son équipage, et il a été retrouvé 50 ans après le drame. Ce sont beaucoup d’émotions que vivront les familles qui attendaient ce moment depuis longtemps.
Nuage


L’épave d’un sous-marin français retrouvée 50 ans après sa disparition


Un sous-marin navigue en mer.

Le sous-marin français à propulsion conventionnelle Minerve photographié lors d’un exercice.

PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / STF

Radio-Canada

Une équipe de recherche américaine a localisé dimanche, en Méditerranée, l’épave du sous-marin français Minerve, qui avait mystérieusement disparu en 1968.

Le Minerve, un sous-marin d’attaque de classe Daphné à propulsion conventionnelle (diesel-électrique), a été retrouvé dimanche brisé en trois morceaux par 2370 mètres de fond, à 35 kilomètres au large de Toulon, dans le sud-est de la France.

Le bâtiment qui embarquait 52 hommes d’équipage avait disparu sans laisser de trace le 27 janvier 1968 lors d’un exercice. La raison du naufrage, qui n’avait duré qu’environ quatre minutes, n’a jamais été élucidée. De nombreuses recherches avaient été menées sans succès pour retrouver l’épave.

Les recherches qui ont permis de retrouver le Minerve étaient menées à la demande des familles des membres d’équipage disparus.

L’épave a finalement été localisée dimanche par le navire américain Seabed Constructor, qui était arrivé mardi dernier en Méditerranée pour participer aux recherches.

Ce navire de la compagnie américaine privée Ocean Infinity est équipé de drones sous-marins munis de caméras capables de filmer les fonds marins jusqu’à une profondeur de 6000 mètres. L’équipage avait déjà réussi à retrouver le sous-marin argentin San Juan, disparu avec 44 hommes à bord au large de l’Argentine en novembre 2018.

Les drones sous-marins ont ainsi permis de localiser exactement l’emplacement de l’épave, a expliqué un haut gradé de la marine française.

C’est un succès, un soulagement et une prouesse technique. Je pense aux familles qui ont attendu ce moment si longtemps. Florence Parly, ministre des Armées

La découverte du Minerve est un réel soulagement pour les proches de l’équipage qui attendaient depuis 50 ans qu’on retrouve la trace du bâtiment.

C’est un soulagement, une énorme émotion, a déclaré à l’Agence France-Presse Hervé Fauve, le fils du commandant du Minerve.

Ils étaient près de nous, pas loin. C’est un apaisement extraordinaire, a pour sa part affirmé Thérèse Scheirmann-Descamps, veuve d’un des marins disparus.

Depuis sa disparition mystérieuse, le naufrage du Minerve avait donné lieu à plusieurs théories allant d’un abordage violent par un autre bâtiment jusqu’à une escarmouche impliquant des sous-marins russes.

Pour l’instant, la marine française affirme toujours ignorer les causes exactes du naufrage et espère que la découverte de l’épave permettra d’en apprendre davantage.

Outre le Minerve, un autre sous-marin de la classe Daphné, l’Eurydice, a aussi disparu en mer deux ans plus tard, soit le 4 mars 1970, avec une cinquantaine de membres d’équipage à son bord.

Une cérémonie doit être organisée en mer pour permettre aux proches des victimes de leur rendre un dernier adieu.

Avec les informations de Agence France Presse

https://ici.radio-canada.ca/

Comment transformer poissons et crevettes en espions?


L’étude des animaux marins pourrait permettre d’indiquer des intrus comme des sous-marins ou des drones aquatiques sont dans les parages. C’est ce que les recherches militaires explorent pour faire de ces animaux des espions. Cela pourrait aussi à mon avis renseigner l’impact sur la faune marine des activités humaines dans les mers et océans. En autant que cela ne dérangent pas ces animaux ou organismes unicellulaires dans leurs habitudes
Nuage


Comment transformer poissons et crevettes en espions?


Une crevettes très colorée vue de près.

Synalpheus modestus, un type de crevette qui claque continuellement ses griffes ensemble. Celle-ci vit en Indonésie. Photo: iStockPhoto / RibeirodosSantos

Radio-Canada

Pourrions-nous un jour devoir nous méfier de la surveillance que pourraient exercer les poissons, crevettes et plancton qui peuplent les fonds marins? Si cette question peut sembler un peu ridicule pour le commun des mortels, certains scientifiques se la posent et des recherches sérieuses ont même été entreprises par des organisations de renom pour vérifier cette possibilité.

Parmi les organisations qui se penchent sur le sujet, on trouve la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement de nouvelles technologies destinées à un usage militaire. Le dernier projet de la DARPA est en effet d’améliorer le renseignement militaire en utilisant une gamme de créatures aquatiques, des gros poissons aux organismes unicellulaires, comme systèmes d’alerte sous-marins.

« Nous essayons de comprendre ce que ces organismes peuvent nous dire sur la présence et les mouvements de toutes sortes de véhicules sous-marins dans l’océan », précise la Dre Lori Adornato, responsable du programme.

Celle-ci explique que les créatures vivantes réagissent de diverses manières à la présence de véhicules. L’une des plus connues, et objet de l’un des axes de recherche de la DARPA, est le phénomène de bioluminescence, qui induit certains organismes marins à se mettre à briller lorsqu’ils sont dérangés.

« Si vous avez un organisme comme la Noctiluca [algue unicellulaire] présent à la surface de l’océan et un véhicule sous-marin proche de la surface, vous pourrez le voir d’un avion grâce à la piste bioluminescente », illustre la spécialiste.

Son équipe espère cependant avoir une compréhension beaucoup plus détaillée des mouvements des sous-marins et des drones aquatiques.

« Nous voulons comprendre s’il est possible de distinguer la réaction des organismes aux perturbations naturelles par rapport aux perturbations causées par les humains, ou peut-être même à certains types d’objets particuliers », note Vern Boyle, vice-président des programmes avancés et des capacités émergentes chez Northrop Grumman, qui participe au projet.

Une longue traînée de plancton qui brille dans l'eau.Phénomène de bioluminescence du plancton. Photo : iStockPhoto / Natthapon Muttabunnakarn

Une variété d’espèces étudiées

Les scientifiques se penchent sur un large éventail de créatures et de comportements. Le mérou Goliath, par exemple, qui peut atteindre 2,5 mètres de long, est connu pour faire un bruit strident lorsqu’il est approché par des plongeurs. Il démontre aussi beaucoup de curiosité lorsqu’un nouvel objet entre dans son habitat.

En fait, de nombreuses espèces de poissons font constamment du bruit pour communiquer entre elles ou en réponse à des menaces extérieures.

Une des études implique la surveillance de l’environnement sonore sous-marin.

« Nous en sommes encore aux premières étapes du projet. Nous revenons d’un voyage aux îles Vierges américaines où nous avons pris des mesures du paysage sonore en présence d’un véhicule et en l’absence d’un véhicule. Nous commençons seulement à analyser ces données maintenant », mentionne Alison Laferrière de Raytheon BBN Technologies, également partenaire du projet.

Mme Laferrière envisage également d’explorer les possibilités qu’offre un certain type de crevette qui claque continuellement ses griffes ensemble, créant ainsi un signal sonore constant qui rebondit sur les objets environnants.

L’idée ici est de mesurer, comme avec les sonars traditionnels, le temps nécessaire au retour de ce signal ainsi que la force de celui-ci, ce qui pourrait révéler la taille, la forme et la distance des objets sous-marins passant près du crustacé.

« Le concept ne repose pas sur le fait que la crevette modifie son comportement de quelque façon que ce soit lorsque le véhicule s’approche, il utilise simplement le son qu’elle crée », souligne la chercheuse.

Ces crevettes pourraient donc constituer un système de surveillance indétectable et très efficace.

« C’est un système passif. Il sera de faible puissance et capable de détecter même les véhicules les plus silencieux », ajoute Mme Laferrière.

Le poisson est au fond de la mer.Le mérou Goliath démontre beaucoup de curiosité lorsqu’un nouvel objet entre dans son habitat. Photo : iStockPhoto / papa1266

Une armée d’espions à peu de frais

Quant au bar, il a été observé en train de plonger au fond de la mer après avoir entendu un bruit fort. Les chercheurs se demandent s’il pourrait réagir systématiquement de la même façon lorsqu’il rencontre un véhicule.

La Dre Helen Bailey, professeure agrégée de recherche au Center for Environmental Science de l’Université du Maryland, envisage avec grand optimisme le succès de cette recherche.

« Nous pouvons implanter des capteurs miniatures sur les poissons pour détecter le mouvement et la profondeur. La technologie existe déjà pour que ce soit un système en temps réel », dit-elle.

Selon l’experte, il n’y a aucune raison pour qu’une armée de poissons ne puisse pas servir de système d’alerte à peu de frais contre les sous-marins ennemis.

« Il faut comparer avec le système actuel et le montant d’argent qu’ils [les gouvernements] dépensent pour les avions, les navires, l’équipement hydrophone [microphone utilisé sous l’eau] et l’équipement de surveillance. Tout cela leur permet d’obtenir de très petits instantanés, alors que le système dont nous parlons durerait des mois », estime-t-elle

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► L’incroyable histoire qui se cache derrière la découverte du Titanic


    Le Titanic à été retrouvé en 1985 par Robert Ballard. Pour faire des recherches, il faut de l’équipement et du financement. L’armée américaine a accepté de financer l’océanographe à la condition que la recherche du Titanic soit une couverture pour cacher une mission très secrète et qu’il ne fallait surtout pas éveiller les soupçons des Russes.
    Nuage

     

L’incroyable histoire qui se cache derrière la découverte du Titanic

© afp.

Source: News.co.au

Robert Ballard, l’océanographe qui a découvert l’épave du Titanic en 1985, était en réalité en mission secrète pour la marine américaine. En pleine guerre froide, la recherche du célèbre paquebot n’était qu’une couverture pour permettre à l’armée de retrouver deux sous-marins disparus en mer quelques années plus tôt.

Toute sa vie, l’océanographe et ancien officier du renseignement de la marine américaine Robert Ballard a rêvé de mettre la main sur l’épave du Titanic.  En 1982, alors qu’il est en train de développer son propre véhicule sous-marin téléguidé, il se retrouve à court d’argent et contacte la marine pour réclamer des fonds. Lorsqu’il explique au chef des opérations qu’il compte retrouver la trace du paquebot qui a fait naufrage en 1912, une idée lui vient à l’esprit. Thunman propose de financer le projet de Robert Ballard à une seule condition: qu’il profite de son expédition pour localiser deux sous-marins nucléaires disparus dans l’Atlantique dans les années 1960.

Mission top secrète

La guerre froide battait encore son plein, et l’armée américaine ne voulait surtout pas que les Russes apprennent qu’elle était à la recherche de deux navires perdus. La quête du Titanic fut donc utilisée comme couverture pour la triple mission lancée en 1985. « C’était top secret », a déclaré Robert Ballard.

L’océanographe a d’abord retrouvé le premier sous-marin, baptisé USS Thresher, qui avait disparu près de la côte de Boston en 1963 avec 129 membres d’équipage à l’intérieur. Peu de temps après, il a découvert l’USS Scorpion, disparu cinq ans après le premier submersible près des côtes portugaises avec 99 hommes à son bord. Il ne lui restait alors plus que douze jours pour retrouver le Titanic… et il finit par tomber dessus huit jours plus tard.

« En cartographiant le Scorpion, j’ai appris quelque chose qui m’a aidé à retrouver le Titanic: il faut toujours chercher une traînée de débris », a-t-il expliqué.

Respect

Lorsque Robert Ballard et son équipe ont finalement retrouvé le Titanic, l’ambiance sur le bateau a changé du tout au tout.

« Nous avons réalisé que nous dansions sur la tombe de quelqu’un et nous avons été gênés (…) « Nous sommes devenus silencieux, calmes, respectueux et nous avons promis de ne rien prendre de ce navire et de le traiter avec un grand respect ».

Le Titanic a sombré au fond de l’océan Atlantique Nord après avoir heurté un iceberg le 15 avril 1912. Sur les 2200 personnes à bord, 1.500 personnes sont mortes.

https://www.7sur7.be/

Photos Qui Vous Feront Regarder L’Histoire Avec Des Yeux Différents


Des photos du passé qui sont figées pour toujours. Qu’aurait été notre présent, si Adolf Hitler aurait fait une carrière comme artiste ? On peut se considérer chanceux que la denturologie ai pu progresser. Celle que je trouve vraiment spécial, c’est la vision de l’an 2000 en 1924
Nuage

 

Photos Qui Vous Feront Regarder L’Histoire Avec Des Yeux Différents

Saviez-vous qu’Hitler était un amateur d’art et qu’il peignait même? Voici quelques-unes de ses oeuvres.

image: © wikipedia

image: © wikipedia

image: © wikipedia

Les membres du groupe du Titanic ont joué pendant que le bateau coulait pour tranquilliser les passagers. Voici leurs visages.

image: © flickr

Des Iraniennes photographiées avant la révolution islamique.

image: © themuslimissue

ADVERTISEMENT

image: © themuslimissue

image: © themuslimissue

L’ombre d’une victime d’Hiroshima après l’explosion nucléaire.

image: © nowiknow

Voici comment les années 2000 étaient vues par les illustrateurs français en 1924.

image: © amazon

La technologie est bien présente dans le dessin!

Le témoignage des anciens contacts entre les Vikings et les Arabes: un anneau viking du IXe siècle avec l’inscription « Pour Allah »gravée.

image: © sciencenews

Une scène du premier film érotique de l’histoire, tourné à Paris: c’était en 1896.

image: © wikipedia

Au début des années 1900, l’héroïne était prescrite comme médicament pour le traitement de nombreuses maladies, y compris la toux.

image: © inosmi

Voici comment les Romains construisaient les routes: maintenant on comprend pourquoi elles sont restées intactes des siècles plus tard!

image: © imgur

Une ingéniosité qui ne se dément pas aujourd’hui!

Les prothèses dentaires à Rome étaient ainsi fabriquées…

image: © bedminsterdental

Les uniformes pour le gouvernement nazi furent fabriqués, entre autres, dans les usines du styliste Hugo Boss: il était un grand admirateur du Führer et un fervent national-socialiste.

image: © index

En 1864, le coup de poing américain faisait partie de l’équipement d’un policier new-yorkais.

image: © pinterest

L’intérieur d’un sous-marin utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.

image: © flickr

L’Argentavis est le plus grand oiseau jamais existé sur Terre.

image: © genesispark

Avant de finir entre les mains d’Hitler, la croix gammée a été utilisée pendant 3000 ans comme symbole de bon présage.

image: © commons.wikimedia

Des pêcheurs russes montrent leurs butins, 1924.

image: © interesplanet

La structure du lit destinée aux domestiques, Angleterre 1843.

image: © countingyourblessings

Photo colorée d’une ville allemande prête pour une parade nazie dans les années 30.

image: © flickr

http://www.regardecettevideo.fr

Découverte d’un sous-marin australien de la Première Guerre mondiale


Le plus ancien mystère naval en Australie vient d’être découvert dans les eaux de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. C’est un sous-marin qui avait disparu lors de la Première Guerre mondiale. Il reste maintenant à comprendre le naufrage de ce sous-marin
Nuage

 

Découverte d’un sous-marin australien de la Première Guerre mondiale

 

L'épave a été retrouvée à plus de 300... (AP)

L’épave a été retrouvée à plus de 300 mètres de fonds dans la zone de sa disparition.

Agence France-Presse
Sydney

Le plus ancien mystère de l’histoire militaire de l’Australie vient d’être résolu avec la découverte de l’épave du son premier sous-marin, retrouvé plus d’un siècle après sa disparition au large des côtes de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont annoncé les autorités jeudi.

HMAS AE1, le premier des deux sous-marins de Class E construits pour la Marine royale australienne, s’était volatilisé le 14 septembre 1914 près des îles Duke of York, avec à son bord 35 membres d’équipage britanniques, australiens et néo-zélandais.

Cette perte fut la première d’un submersible allié pendant la Première guerre mondiale et sa disparition constituait le mystère naval le plus ancien de l’histoire de l’Australie.

L’épave a été retrouvée à plus de 300 mètres de fonds dans la zone de sa disparition par la 13ème expédition lancée à ses trousses, avec l’aide du Fugro Equator, un bâtiment de recherches également utilisé par l’Australie pour tenter de traquer le vol MH370 disparu de Malaysia Airlines.

«Après 103 ans, le plus ancien mystère naval de l’Australie a trouvé sa conclusion», a déclaré à la presse la ministre de la Défense Marise Payne.

«C’est l’une des découvertes les plus significatives de l’histoire maritime de l’Australie. La perte de l’AE1 en 1914 fut une tragédie pour notre nation qui prenait alors son envol».

Mme Payne a espéré que la découverte de l’épave permettrait de comprendre les causes du naufrage.

Le sous-marin avait été armé en février 1914 à Porstmouth, dans le sud de la Grande-Bretagne, et avait rejoint Sydney en mai.

Mme Payne a déclaré que son gouvernement était en contact avec les autorités de Papouasie pour conserver le site et organiser des commémorations en mémoire des disparus.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Une bataille navale de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu dans le fleuve Saint-Laurent au Québec


J’ai appris beaucoup sur ce billet une partie de l’histoire du Québec lors de la Deuxième Guerre mondiale. En fait, je ne me souviens pas que ces faits ont été présentés dans les cours d’histoire à l’école secondaire. Bien sûr, on parlait de guerre avec les colons qui ont conquis l’Amérique surtout quand l’Angleterre et la France étaient en guerre, les Français et anglais étaient aussi en guerre en Amérique. Il semble que je ne sois pas la seule (heureusement) qui ignore cette partie de l’histoire de sous-marins allemand présent dans le fleuve Saint-Laurent et autres eaux canadienne. Le pire a cette époque la barrière de la langue (anglais, français),a été un obstacle important lors des premiers signes de la présence de ces sous-marins et l’armée n’a pas vraiment été efficace sauf vers la fin
Nuage

 

Une bataille navale de la Seconde Guerre mondiale a eu lieu dans le fleuve Saint-Laurent au Québec

Un U-Boat

Sous-marins allemands dans les eaux québécoises

 

Pierre Vennat
Journaliste-historien

Ce texte a d’abord été publié dans le magazine en ligne HistoMag’44, no77 (mai 2012). Il est reproduit avec l’aimable autorisation de ses éditeurs.

Au printemps 1942, quand les Québécois surent que des sous-marins allemands s’aventuraient jusqu’à torpiller des navires dans le fleuve Saint-Laurent, en face de Rimouski, ils réalisèrent que la guerre n’était pas aussi lointaine que certains voulaient leur faire croire et que l’ennemi, somme toute, était à leurs portes.

Un U-Boat

Un U-Boat

On ne sait trop quand le premier sous-marin allemand se pointa au Québec, mais l’on sait que le 11 mai 1942, le gardien du phare de Cap des Rosiers, au Québec, appela sans attendre la base militaire de Gaspé, après avoir appris qu’un pêcheur gaspésien avait aperçu un « tuyau de poêle » qui dépassait de l’eau. Plusieurs autres pêcheurs s’étaient également plaints de filets déchiquetés, ce qui semblait confirmer la thèse d’un sous-marin et le gardien du phare fut dès lors convaincu qu’un étrange sillon qu’il avait lui-même aperçu dans la journée, avait été causé par un périscope.

Malheureusement, le personnel de la base de Gaspé ne parlait pas français et notre gardien de phare ne parlait pas anglais. Son cri d’alarme demeura donc incompris pendant quelques jours. Mais le gardien de phare avait vu juste : le « tuyau de poêle » était bel et bien le périscope du sous-marin U-553 sous les ordres du commandant Karl Thurmann,

Une heure avant minuit, en ce 11 mai 1942, le sous-marin fit surface dans la nuit et aperçut le navire britannique SS Nicoya. Deux torpilles furent lancées dans sa direction, mais une seule suffit. Le SS Nicoya coula immédiatement. Deux heures et 45 minutes plus tard, c’est le cargo néerlandais Leto qui fut coulé.

Les forces de l’armée et de la marine canadiennes avaient été complètement prises par surprise. Douze personnes avaient perdu la vie, les premières victimes de la guerre en sol canadien. Il y eut heureusement des survivants et les Gaspésiens, qui avaient mis à l’eau leurs bateaux de pêche pour leur venir en aide, les acheminèrent à l’Anse au Verseau et à Cloridorme où les habitants furent d’une aide précieuse dans l’évacuation des rescapés.

Pour la première fois depuis la guerre de 1812 contre les Américains, le Canada était attaqué sur son propre territoire, mais cette fois-ci,  le gouvernement a tout fait pour que la population ignore le danger. La stratégie du gouvernement canadien fut de taire au maximum cet épisode de son histoire, afin « de ne pas divulguer des informations importantes à l’ennemi ». C’est pour cette raison que l’invasion du fleuve Saint-Laurent par les Allemands demeure encore aujourd’hui, un chapitre d’histoire largement inconnu des Québécois.

Ces premiers succès encouragèrent les Allemands à envoyer de nouveaux sous-marins dans l’embouchure du Saint-Laurent et le 6 juillet, trois navires marchands furent coulés coup sur coup : les SS Dinaric, SS Haineault et le SS Anastasios, toujours au large de Cap Chat, tandis que le SS Frederika Lensen fut lui aussi attaqué quelques jours plus tard au large de Grande Vallée, mais heureusement, ne fut pas coulé. On ignore le nombre de pertes humaines causées par ces attaques.

Les attaques se multiplièrent jusqu’en octobre 1942. Pas moins de 15 autres navires furent coulés, faisant au moins 231 morts connues.

La pire tragédie imputable aux sous-marins allemands durant cette période est survenue hors des eaux québécoises mais toujours en eaux canadiennes. Il s’agit du traversier SS Caribou,, un bâtiment évidemment civil, qui faisait la navette entre Sydney en Nouvelle-Écosse et Port-aux-Basques, Terre-Neuve et qui, coulé par une torpille, entraîna dans  la mort 136 personnes, dont dix enfants.

Ces attaques ne pouvaient pas être tenues secrètes éternellement, vu le nombre considérable de gens de la région qui étaient au courant. Sasville Roy, député de Gaspé, plongea le ministre de la Marine Angus MacDonald dans l’eau bouillante en l’interrogeant de son siège de député et déclencha tout un débat sur la présence des sous-marins ennemis dans les eaux québécoises.

Amenant des faits précis pour appuyer sa thèse, Sasville Roy déclara que « nos gens se demandent comment il se fait que des avions survolent la région quand il ne se passe rien et disparaissent quand l’ennemi attaque », allant jusqu’à affirmer que quel que soit le nombre de navires coulés dans le fleuve ou dans le golfe ou dans les environs de Terre-Neuve, « la bataille du Saint-Laurent a été perdue par imprévoyance et manque d’organisation ».

Carte du fleuve Saint-Laurent

Carte du fleuve Saint-Laurent

Il était difficile pour le ministre de réfuter les faits puisque vers la fin de juillet 1942, à midi pile,  par une belle journée, un sous-marin allemand torpilla un navire à Griffin-Cove, exactement en face de la maison du député Roy. Comme la bataille s’engageait, un de ses voisins téléphona d’urgence à Gaspé, demandant qu’on informe la base aérienne. La bataille se poursuivit pendant une heure et demie et pourtant, aucun hydravion de la base de Gaspé, située à seulement six kilomètres de là, ne se pointa. Il n’en vint que le lendemain après-midi, alors que, bien sûr, le sous-marin ennemi avait depuis longtemps plié bagage.

Le député Roy mentionna trois autres attaques survenues en septembre et affirma que toute la population de son comté savait qu’aucun avion canadien n’avait participé à ces batailles au cours desquelles des navires avaient été coulés par des sous-marins ennemis.

Citant un cinquième cas, le député Roy souligna que toujours en septembre, un sous-marin fut repéré par le gardien du phare de Cap-des-Rosiers. Le gardien téléphona  aussitôt à l’officier en charge des opérations de défense dans le secteur. Quelques minutes plus tard, un convoi s’approcha en direction du phare, là même où le gardien avait aperçu le sous-marin. Des jeunes filles du village montèrent alors dans le clocher de l’église du village pour voir ce qui allait se passer et en peu de temps, le convoi arriva au-dessus du sous-marin, deux navires ont été coulés en quelques minutes mais aucun avion ne s’est montré pour aider les corvettes.

« La population civile savait et surveillait ce qui allait se produire. Seuls la marine et la aérienne semblaient l’ignorer », lança le député Roy aux Communes.

Le ministre MacDonald rétorqua en promettant que les défenses du Saint-Laurent seraient lus fortes en 1943 qu’elles ne l’avaient jamais été.

« Nous aurons plus de navires pour monter la garde. Mais je ne puis garantir que même si nous triplons le nombre de navires de guerre, aucun coulage ne se produira. C’est impossible et cela serait impossible, même si toute la marine canadienne abandonnait les postes où elle nous défend pour monter la garde dans le golfe Saint-Laurent. Aucun pays ne peut le faire. »

La capture de l’espion Janowski

Quant aux espions allemands qui auraient pu se trouver dans la région du Saint-Laurent, le ministre déclara que chacun devait réaliser que de parler de la prise ou de la capture d’espions serait rendre service à l’ennemi. Mais un cas, au moins, est connu.

Le 8 novembre 1942, un message codé d’un  sous-marin allemand se trouvant dans la baie des Chaleurs et ayant pour mission d’embarquer un espion et de le ramener en Europe fut intercepté par l’armée canadienne. Se rendant compte qu’ils étaient découverts, les Allemands prirent la poudre d’escampette et abandonnèrent leur espion en sol québécois.

Werner Janoski se cacha d’abord dans une grange abandonnée. Janowski, officier de l’Abwher parlait un français impeccable, mais se prétendant né à Québec, son accent curieux intrigua l’hôtelier Earl Annett, de New Carlisle, où il s’était présenté pour louer une chambre. Puis Janowski commit quelques bourdes. Il voulut payer sa chambre avec un vieux billet canadien qui avait été retiré de circulation en 1920. Puis il sentait le diesel, curieux pour quelqu’un qui prétendait être arrivé par autobus, d’autant que les horaires d’autobus venaient d’être changés avec le passage à l’heure avancée et que par conséquent, il était impossible qu’il soit arrivé à l’heure qu’il prétendait être arrivé. Et enfin, il alluma sa cigarette avec des allumettes françaises et eut la maladresse d’abandonner le carton sur le comptoir de l’hôtel.

Il n’en fallut pas plus pour que les Annett appellent la police, mais Janowski avait réussi à partir et à monter à bord d’un train en direction de l’ouest. Prévenue, la police l’attendait à Bonaventre, où il fut capturé par un agent de la Police provinciale qui le remit ensuite aux mains de la Gendarmerie royale. Dans sa valise, se trouvait un radio émetteur. Janowski, une fois interné, agit comme agent double et achemina, sous contrôle de la GRC, de faux messages en Allemagne, destinés à dérouter l’ennemi. C’est le seul cas connu d’espion capturé au Québec.

Jean-Paul Desloges, nommé coordonnateur

Afin d’éviter les incidents de l’année précédente, le premier ministre William Mackenzie King annonça, au printemps 1943, la nomination du chef d’escadrille (major d’aviation) Jean-Paul Desloges, héros de la bataille aérienne de Grande-Bretagne, comme officier de coordination de la défense de la région de Gaspé et du Saint-Laurent. Sa tâche consistait à coordonner le travail dans la région de  la marine, l’armée et l’aviation actives, l’armée de réserve, la Gendarmerie royale, la Police provinciale du Québec, les Comités de protection civile et le Service de détection des sous-marins, afin qu’ils collaborent ensemble et se tiennent au courant de ce que chacun faisait. Des milliers de civils de la région furent appelés à contribuer au Service de détection des sous-marins ainsi qu’aux Comités de protection civile.

 

Le chef d’escadrille Desloges, ancien policier de la Gendarmerie royale du Canada, s’était joint à l’aviation canadienne comme pilote dès 1937, et avait été l’un des premiers officiers canadiens engagés dans la Bataille de Grande-Bretagne. Blessé au combat en août 1940, il perdit un œil et avait dû être rapatrié au pays et fut éventuellement promu commandant d’escadre (lieutenant-colonel d’aviation). Après quelques mois au poste d’officier de coordination de la lutte contre les sous-marins dans le Bas Saint-Laurent, le commandant d’escadre Desloges avait été nommé attaché de l’air de la mission canadienne à Alger auprès du Comité de libération de la France libre et, en mai 1944, alors qu’il faisait une tournée des aérodromes français de l’Afrique du Nord, il devait trouver la mort dans l’écrasement de l’avion qui le transportait et fut inhumé à Rabat, au Maroc.

Dès le début de juin 1943, des cours spéciaux de détection de sous-marins et d’avions suspects  furent donnés par des instructeurs qualifiés aux habitants de chaque localité des bords du Saint-Laurent. Des exercices de détection et d’alerte furent faits et une double campagne d’éducation populaire fut entreprise pour inviter la population à collaborer à cette défense collective d’une part, mais également pour inviter les gens à garder le plus grand secret sur le mouvement des navires. Enfin, un triple réseau de communications téléphoniques fut également mis en place de façon à fonctionner 24 heures sur 24.

En 1943, les U-boot allèrent surtout semer la terreur dans d’autres eaux, mais firent néanmoins deux incursions dans les eaux canadiennes pour tenter d’aider des prisonniers de guerre allemands à s’enfuir du Canada. C’est ainsi qu’en septembre 1943, le U-536 pénétra dans la Baie des Chaleurs pour embarquer des fugitifs, évadés d’un camp de prisonniers de guerre de Bowansville, en Ontario. Mais, prévoyant le coup, la marine canadienne avait dépêché un destroyer, trois corvettes et cinq dragueurs de mines avec mission de fermer la Baie et d’en chasser les sous-marins. Finalement, le seul évadé qui avait réussi à se rendre jusque sur les bords du Saint-Laurent fut arrêté mais le U-536 réussit à s’enfuir.

En octobre l944, les U-Boats revinrent toutefois dans le golfe du Saint-Laurent et le 14 octobre, la frégate militaire HMCS Magog fut torpillée au large de Pointe-des-Monts, à seulement 200 milles (330 kilomètres) de la ville de Québec. Bien que considérée une perte totale, la frégate ne coula pas. Idem pour le SS Fort Thompson, qui fut attaqué le 2 novembre, à seulement 170 milles (270 kilomètres) de la Vieille capitale (Québec).

Le SS Shawinigan, coulé en novembre 1944 avec 94 hommes à bord.

Le SS Shawinigan, coulé en novembre 1944 avec 94 hommes à bord.

Malgré le désastre du ferry SS Caribou, le service de traversiers entre la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve continua ses activités, mais cette fois-ci les traversiers étaient escortés par des navires militaires. C’est ainsi que le 25 novembre 1944, la corvette HMCS Shawinigan qui escortait le traversier SS Burgeo, fut torpillée par un U-Boat allemand. Les 94 hommes à bord disparurent au fond de l’eau et aucun cadavre ne fut même retrouvé.

Les attaques se poursuivirent encore quelque temps. En fait, la dernière attaque en eaux canadiens survint moins d’un mois avant la fin de la guerre alors que le sous-marin allemand U-190 coula le HMCS Esquimalt au large de la capitale de la Nouvelle-Écosse, Halifax.

On recense donc 28 attaques et 23 bateaux coulés ainsi que des centaines de victimes dans les eaux canadiennes par des sous-marins allemands, la plupart dans le golfe et le fleuve Saint-Laurent, en territoire québécois.

Pourtant, encore aujourd’hui, la plupart des gens, tant ici au Québec qu’en Europe, ignorent complètement l’existence de cette page d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui ensanglanta les eaux du Saint-Laurent.

http://www.lequebecetlesguerres.org/

Un sous-marin de la Première Guerre mondiale trouvé


Un des vestiges de la Première Guerre mondiale à été découvert au large des côtes de la Belgique. Malgré les dommages sur le sous-marin Allemand, il est resté étrange même après avoir passé toutes ses années sous l’eau avec ses cadavres
Nuage

 

Un sous-marin de la Première Guerre mondiale trouvé

 

The Associated Press

BRUXELLESUn sous-marin allemand de la Première Guerre mondiale renfermant les corps de 23 personnes a été découvert au large des côtes de la Belgique, ont annoncé les autorités mardi.

Le gouverneur de la Flandre-Occidentale, Carl Decaluwe, a déclaré à l’Associated Press que cette découverte, effectuée en mer du Nord, est «vraiment unique».

Il a expliqué que les dommages affligés au submersible sont essentiellement concentrés à l’avant et que le sous-marin est demeuré étanche pendant toutes ces années.

Le sous-marin de type UB II mesure 27 mètres de long sur 6 mètres de largeur. Il repose à environ 25 mètres sous la surface de l’eau à un angle de 45 degrés.

M. Decaluwe a précisé que le sous-marin a été trouvé par des scientifiques. Il n’a pas voulu dévoiler son emplacement exact avant que le site ne soit protégé. ll dit avoir contacté l’ambassadeur d’Allemagne pour organiser la suite des choses.

Environ 18 sous-marins allemands étaient stationnés au large de Bruges entre 1915 et 1918, principalement pour intercepter les avions alliés et les cargos qui tentaient de traverser la Manche. Treize de ces sous-marins ont été détruits.

http://journalmetro.com

La mystérieuse disparition d’un des premiers sous-marins de guerre élucidée


Je n’aime pas la guerre, cependant, j’ai trouvé intéressante l’histoire du sous-marin H.L. Hunley, l’arme secrète de l’armée confédérée lors de la guerre civile américaine, ce fut la première utilisée par des militaires. Malgré le succès de sa bombe lancée, ce sous-marin n’est pas revenu à la surface, quand il fut retrouvé 131 ans plus tard, ce fut le mystère complet. Aucun dommage au sous-marin et les soldats (mort évidemment) étaient à leur poste et n’avaient aucune blessure
Nuage

 

La mystérieuse disparition d’un des premiers sous-marins de guerre élucidée

 

Les chercheurs ont retiré la rouille et les sédiments sur le sous-marin américain H.L. Hunley.

Les chercheurs ont retiré la rouille et les sédiments sur le sous-marin américain H.L. Hunley. Photo : La Presse canadienne

Le sous-marin H.L. Hunley, l’arme secrète de l’armée confédérée lors de la guerre civile américaine, n’est jamais remonté à la surface malgré le succès de sa première mission. Cent cinquante ans plus tard, des chercheurs ont découvert que l’équipage a été victime… de ses propres armes.

Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné

Un siècle et demi après avoir été le premier sous-marin de l’histoire à couler un navire ennemi, le destin du H.L. Hunley était toujours un des plus grands mystères de la guerre civile américaine.

Ce conflit, récemment revenu à l’avant-scène aux États-Unis dans la foulée du débat sur les monuments confédérés, a commencé en 1861 et a opposé pendant quatre ans les États du Nord unioniste et ceux du Sud confédéré. En dehors des idéologies, ce conflit, comme la plupart des guerres, a aussi été associé à des avancées technologiques.

Une victoire amère

C’est lors de cette guerre civile que les sous-marins ont été utilisés pour la première fois à des fins militaires. Bien que les deux camps aient développé leur propre version de cette arme capable de révolutionner les batailles navales, le seul sous-marin à avoir été utilisé avec succès est le H.L. Hunley.

Sa légende a commencé dans la ville de Charleston, en Caroline du Sud, un port important pour les soldats confédérés pendant la guerre.

Les forces de l’Union y avaient établi un blocus naval en stationnant un navire, l’USS Housatonic, à l’entrée du port. Le blocus a pris fin le 17 février 1864, quand le bateau a été frappé par une torpille du H.L. Hunley.

Malgré son succès, le H.L. Hunley n’est jamais remonté à la surface. Il a disparu et n’a été retrouvé que 131 ans plus tard, en 1995. C’est alors que des détails très étranges sont apparus au grand jour.

Le mystère de la chambre close

Ce qu'il reste de l'enveloppe de la torpille du sous-marin H.L. Hunley

Ce qu’il reste de l’enveloppe de la torpille du sous-marin H.L. Hunley Photo : La Presse canadienne/AP/Bruce Smith

Le sous-marin n’avait pas été endommagé au combat. Les squelettes des membres de l’équipage ont tous été trouvés à leurs postes et ne portaient aucune marque de blessure. Aucun des systèmes pour faire remonter le sous-marin n’avait été activé. Comme si les huit hommes étaient morts sur le coup, sans avoir eu le temps de réagir et, surtout, sans raison apparente.

En fin de compte, ce n’est pas le manque d’air, ni un problème technique, ni même leurs ennemis qui ont mis fin à leur jour : ils ont été emportés par l’explosion de la même torpille qui a coulé leurs adversaires.

Dans la mire des chercheurs

Pour comprendre comment une explosion a pu tuer l’équipage sans endommager le bateau, une équipe de chercheurs américains a recréé un modèle réduit du H.L. Hunley, baptisé le CSS Tiny, et l’a exposé à différents types d’explosions. Ils ont publié leurs observations dans la revue scientifique PLOS ONE.

Un sous-marin du 19e siècle est très différent de ceux que l’on retrouve aujourd’hui. Le H.L. Hunley était un cylindre en métal de 12 mètres de long avec un diamètre de 1,5 mètre et une coque d’une épaisseur d’un peu plus de 1 centimètre. Il était dépourvu de moteur, et l’hélice était activée par la force des bras de l’équipage.

La torpille qu’il employait était aussi très différente. Elle n’avait pas de propulsion et était reliée au sous-marin par une tige de cuivre de 5 mètres. Le sous-marin était assez loin pour éviter l’explosion, mais pas son onde de choc, une zone de très forte pression causée au site d’explosion par le déplacement instantané de l’air ou de l’eau.

Le danger des ondes de choc

Même si on n’est pas projeté au loin par une onde de choc, la pression peut être assez forte pour expulser l’air des poumons et faire éclater de petits vaisseaux sanguins dans les organes.

Grâce aux capteurs sur la surface de leur maquette, les chercheurs ont pu estimer que l’onde de choc produite par l’explosion de la torpille a frappé le H.L. Hunley de plein fouet. Même si la coque en métal a absorbé l’essentiel du choc, une bonne partie a été retransmise à l’intérieur du sous-marin, qui a alors fait office d’une caisse de résonnance.

Pendant une seconde, la pression de l’air dans le sous-marin a triplé par rapport à la pression normale à la surface de la Terre, ce qui représente l’équivalent de ce qu’on retrouve à 20 mètres sous l’eau. Ça peut paraître peu, mais il faut rappeler que c’est arrivé instantanément.

Tout amateur de plongée sous-marine sait que les changements de pression sont dangereux pour le corps et qu’il faut descendre et remonter très lentement si on veut éviter les blessures.

Selon les calculs des chercheurs, une telle force appliquée aussi rapidement aurait assommé tous les membres de l’équipage et leur aurait infligé de graves blessures aux poumons et à d’autres organes, ne leur laissant que 16 % de chance de survie.

Une autopsie serait nécessaire pour confirmer ces résultats, mais l’état des dépouilles, un siècle et demi après la mort, rend toute analyse posthume impossible. Toutefois, l’explication concorde avec l’absence de réaction de l’équipage et le destin du sous-marin.

Pendant un siècle, les ondes de choc engendrées par des explosions sous-marines sont restées l’une des principales armes contre les sous-marins, jusqu’à l’arrivée d’armes plus précises au cours de la guerre froide. De nos jours, les sous-marins possèdent plusieurs épaisseurs de coques capables d’éviter les changements de pression.

http://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► Les trésors des sept mers


Les découvertes archéologiques ne sont pas juste enfouie dans le sol, mais aussi sous l’eau, que ce soit des épaves, un jardin, des sites historiques, c’est toujours spectaculaire !
Nuage

Les trésors des sept mers

 

Les restes de la tour de garde du... (Photo fournie par l'Université de Copenhague)

Agrandir

Les restes de la tour de garde du port de Salamis.

PHOTO FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DE COPENHAGUE

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Des baleiniers en Alaska, des rebelles chinois, un potager de 3800 ans sur la côte Ouest, l’or de Churchill. Les archéologues sous-marins ont plein d’histoires fabuleuses à raconter. Voici six de leurs découvertes récentes.

La bataille  de Salamine

La base navale d’où sont partis les navires athéniens qui ont vaincu les Perses lors de la bataille de Salamine, en 480 avant Jésus-Christ, vient d’être mise au jour par des archéologues grecs. Travaillant avec des collègues de l’Université de Copenhague, ils ont identifié des tours de garde et des hangars utilisés par les navires de guerre qui ont réussi à repousser la première tentative d’invasion par Xerxès de la Grèce. Le commandant athénien Thémistocle avait réussi à mettre en échec la marine perse, deux fois plus nombreuse, en exploitant le faible tirant d’eau du détroit de Salamine, léguant à la postérité l’une des premières histoires de batailles navales.

Les «patates» ancestrales

Des archéologues ont découvert près de Vancouver un jardin d’un type de tubercules ancestraux comestibles qui était recouvert par les eaux depuis 3800 ans. Les chercheurs de l’Université Simon Fraser, qui ont collaboré avec des autochtones de la bande Katzie, ont mis au jour en décembre dernier ce site du fleuve Fraser, qui montre que les habitants des lieux se servaient alors de morceaux de bols en terre cuite pour délimiter les rangées de plants. La bande Katzie a décidé de relancer la culture de la sagittaire à larges feuilles, que les anglophones appellent wapato, dont le goût s’apparente à celui de l’asperge, selon un article du Vancouver Sun.

La manne de Fourni

25 % en deux ans. C’est le bilan de la campagne de l’Université de Southampton, en Angleterre, dans les eaux de Fourni, archipel grec situé près de la Turquie, depuis deux ans. Avec une quarantaine de nouvelles épaves de l’Antiquité, les chercheurs grecs et britanniques ont augmenté du quart le nombre d’épaves de cette époque recensées en eaux grecques. La moitié de ces épaves a été découverte lors d’une campagne à l’été 2015, l’autre l’été dernier, à une profondeur de moins de 70 mètres. Les chercheurs avancent que ce foisonnement montre la persistance des réseaux commerciaux du Proche-Orient au fil des aléas politiques de la fin de l’Antiquité.

Les baleiniers de l’Alaska

Au milieu du XIXe siècle, les baleiniers américains ont écumé les eaux de l’Alaska. Mais en 1871, ils ont connu leur Waterloo. Une trentaine de navires ont été piégés par des glaces hâtives dans la mer de Tchoukotca, au nord de l’État, et ont dû être abandonnés. Une campagne d’imagerie des fonds marins de la région de l’administration océanographique et atmosphérique des États-Unis (NOAA) a identifié deux des 32 navires qui ont sombré. Les 1200 marins ont franchi à pied les 200 kilomètres qui les séparaient des sept autres navires de la flotte, amarrés sur la côte occidentale de l’Alaska, et ont regagné Honolulu sains et saufs. La perte d’une quantité aussi importante de navires a sonné le glas de l’industrie baleinière de la Nouvelle-Angleterre.

Le trésor d’un rebelle chinois

Des chercheurs chinois ont mis au jour le trésor d’un rebelle paysan du XVIIe siècle, Zhang Xianzhong, qui a dirigé une révolte paysanne contre l’empire chinois. Le trésor a été retrouvé au fond d’une rivière de la province du Sichouan, que Zhang a conquise en 1644 et conservé jusqu’en 1646, quand la nouvelle dynastie mandchoue qui avait pris le pouvoir à Pékin a repris le contrôle du Sichouan. Des témoignages de l’époque rapportaient que Zhang avait fui avec un trésor considérable qui avait coulé avec ses navires fuyant les forces mandchoues, mais aucune trace de ces richesses n’avait jusqu’à maintenant été retrouvée.

L’or de Churchill

Une entreprise a été lancée l’automne dernier pour financer la recherche de trois navires chargés d’une partie des réserves d’or du gouvernement britannique, qui ont été coulés au début de la Seconde Guerre mondiale par les nazis. L’entreprise, Britannia’s Gold, se base sur une trentaine d’années de recherches par les découvreurs du HMS Edinburgh qui, en 1986, ont mis au jour une cargaison d’or soviétique – en paiement d’armes britanniques – valant 70 milliards CAN en dollars courants. Plus de 700 épaves de l’époque auraient été examinées par Britannia’s Gold avant que la société de recherche de l’« or de Churchill » ne soit lancée.

http://www.lapresse.ca